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Pierre LABAUGE Centre Expert de la Sclérose en Plaques Centre de référence National Leucodystrophie de l’adulte De l’hypersignal aux leucodystrophies Analyse de l’hypersignal Jeudi 18 Octobre 2018. Liège [email protected]
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De l’hypersignal aux leucodystrophies

Jun 20, 2022

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Page 1: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Pierre LABAUGE

Centre Expert de la Sclérose en Plaques

Centre de référence National Leucodystrophie de l’adulte

De l’hypersignal aux leucodystrophies

Analyse de l’hypersignal

Jeudi 18 Octobre 2018. Liège

[email protected]

Page 2: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux

– > 2007 / 1000 dossiers SB - 3 / semaine

• SB génétique – SB inflammatoire atypique

– IRM ?.

• 1.5 T

• 3 T ?.

• > 3T (7T)

– Quelles séquences ?.

• Flair et T2 2ème écho

– T1

– T1 Gado

– EG

– Quelle taille ?.

• > 3 mm

Page 3: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux

• OBNI et Migraine– A distance des ventricules

– Supratentoriels• Pas de disposition particulière (noyaux gris, protubérance).

– Gado – / iso T1

– Non évolutif (le plus souvent !)

– Absence de plaintes fonctionnelles

– Migraineux• OBNI

• Signification ?. – Evolution IRM au long cours ?.

– FDR Cardio-Vasculaire au long cours ?

– Pas de critères diagnostiques

Page 4: De l’hypersignal aux leucodystrophies

« Focaux »

Page 5: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Lésions inflammatoires SEP

OvalairePerp. Axe des Ventricules

Ped. cérébelleuxCorps calleux

Page 6: De l’hypersignal aux leucodystrophies

SEP 2010

2005– N (> 9)

– Périventriculaires

– Juxta corticaux

– Pédoncules cérébelleux

– Pas d’effet de masse

– Perp. Axe des Ventricules

– Gado + / - SEP

2017 •DS: 2 lésions inflammatoires /

• 2/4

• Péri V

• Juxta cortical

• F. post

• Médullaire

•DT: Prise de Gado ou nouvelle lésion

P1X

DS DT

Page 7: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Femme 31 ans

Maladie de Crohn,

Sécheresse oculaire et buccale

Polyarthralgies, Céphalées

FAN + 1/1280, BGSA: stade III .

Syndrome de Goujerot.

« Focaux »

Page 8: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Etiologies

•Susac

•Marchiafava Bignami

•Etat de mal épileptique

•Toxique: 5FU, Flagyl, Sabril

•Encéphalite: (virales, TBE, listeria...)

•NMOSD

•HERMS

Hypersignaux du Corps Calleux

Page 9: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Susac

Page 10: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux

Substance blanche

• Critères

– Effet de masse

– SG (bi-thalamique)

– Gado + ++

• Hémorragies

– ADEM

• Devic

« Bien délimités »

Page 11: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux

Substance blanche

ADEM

Page 12: De l’hypersignal aux leucodystrophies

DEVIC / NMOSD et « ADEM »

Page 13: De l’hypersignal aux leucodystrophies

NMOSD : Aquaporine 4

Page 14: De l’hypersignal aux leucodystrophies

NMOSD : Anti MOG

Pröbstel et al., Neurology 2011; Di Pauli et al., Clinical immunology 2011; HuppKe et al., MS 2012

Page 15: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Leucoencéphalopathies acquises– Infectieuse / post infectieuse / post vaccinale

• Œdème

• Gado +

– Gliomatose• Lymphome

• Gliome infiltrant de bas grade

– Toxique• Post radique

• Chimiothérapie (I. thécale et radiothérapie)

– LEMP• (Gado + : IRIS syndrome)

– Carentielle• B12, cuivre

« Diffus»

Page 16: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Leucoencéphalopathie post radique

Page 17: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Gliomatose cérébro-méningée révélant

un oligodendrogliome grade B

Page 18: De l’hypersignal aux leucodystrophies

LEMP

Page 19: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Castelnovo G, Lebayon A, Fromont A, Bouly S, Campello C, Moreau T, Giroud M, Labauge P. Extensive

demyelination mimmicking MS revealed primary CNS lymphoma. A case report of 3 observations. 56th

Meeting of the American Academy of Neurology. San Francisco (24 Avril-1 Mai 2004).

Diagnostic différentiel: Gliomatose

Page 20: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux

SB et SG

• Acquis

– Age (> 50 ans)

– FDR CV

• FO

– Atteinte Grosse Artère

– Atteinte a. cérébelleuse

• Génétiques

– Age < 50 ans

– Pas de FDR CV

– Cavités porencéphaliques

– Cavités kystiques

– Pas d’atteinte grosses artères

– Respect du cervelet

VasculaireMicrobleeds

Calcifications

Page 21: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Toute microangiopathie :

• AGE

• ATHEROSCLEROSE

➢ > 50 ans

➢ Acquis

➢ < 50 ans et sans ATH

➢ CADASIL / CARASIL

➢ HTRA1

Page 22: De l’hypersignal aux leucodystrophies

CADASIL / CARASIL Col IV A1 LCC

Page 23: De l’hypersignal aux leucodystrophies

• Leuocencéphalopathies génétiques

– Atteinte symétrique, gado -

– Atteinte des faisceaux cortico-spinaux (fasciculaire)

– Prédominance frontale / occipitale

– Atteinte cervelet bilatéral et symétrique

Leucodystrophie de l’adulte

Page 24: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Hypersignaux asymptomatiques

❖ Tableau fébrile aspécifique

❖Virale ?.

→ Clinique

- Asthénie physique et psychique

- Pigmentation nette du visage, plis

palmaires, mamelons, 2 tâches

ardoisées gingivales

→ Biologie

- ↑ ACTH à 5898 pg/ml

- ↓ Cortisol à 5,7 µg/dl à 10h

→ Insuffisance surrénalienne

périphérique: ALDDavid Devos, CHU de Lille

Page 25: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Leucodystrophies cavitaires

• Hyposignal au sein des zones de démyélinisation

– Capsule Internes: vasculaires

– Frontal / cortical: leucodystrophie cavitaire– CACH syndrome: 76 % (AAN 2013)

– SEP cavitaire (Cavitary lesions in multiple sclerosis : multicenter study on 20 patients. Corlobe et al., AAN 2013)

Page 26: De l’hypersignal aux leucodystrophies

• Mutation du gène EIF2B5 (homozygote)

– R113H

CACH

Page 27: De l’hypersignal aux leucodystrophies

• Révélation tardive : > 16 ans– N = 27 cas – Age extr. : 62 ans

• EIF2B5: 90 % (R113H)

• Cavitaire: 90 %

• Ménopause précoce– Atteinte ovarienne– Schiffmann (1997)

• Leucodystrophie et dysgénésie ovarienne (n=4)

– Van Der Knaap (1997)

• 9 patients atteints de CACH syndrome

• Nécropsie (1 cas): atrophie ovarienne

• Formes dominantes: non mutées

CACH

Page 28: De l’hypersignal aux leucodystrophies

GénétiqueInflammatoireVasculaire

Vers un algorythme

Page 29: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Applications: Validation de la classification IRM

• Inclusions:–Leucodystrophie

»Symétrique–Age de début > 16 ans

–Absence de cause acquise

Page 30: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Matériels and méthodes• 2007-2012

• 22 centres SEP

• N= 154 / 311 dossiers soumis

• Classification: IRM

Vasculaire MétaboliqueCavitaire

NOTCH3

± COL4A1Bilan métabolique

Standardisé EIF2B1-5

Page 31: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Diagnostic

75% (41/55)Vasculaire

n=55

CADASIL ?

n=46

NOTCH3+

70 % (32/46)

NOTCH3-

30 % (14/46)

COL4A1

n=7

Leukoencephalopathywith calcifications and

cysts (LCC)

n=2

Page 32: De l’hypersignal aux leucodystrophies

IRM cavitaire: n=17

F/M: 14/3

AO: 39 (16-57 yo)

Inheritance: 2 (AR)

Initial symptom

- Cognitive imp.: 8

- Pyramidal: 7

- Psychiatric: 6

- Cerebellar: 5

Diagnostic: 76 % (13/ 17):

CACH

Page 33: De l’hypersignal aux leucodystrophies

IRM métabolique : n=82

Déficit enzymatique :23

Pa s de DGN :38

Mut. Génét : 21

Page 34: De l’hypersignal aux leucodystrophies

IRM métabolique : n=82

Déficit enzymatique :23

Pas de DGN :38

Mut. Génét : 21

Diagnostic: 54% (44/82)

Page 35: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Pas de DGN CTX n = 5ALD n = 11 M. de Krabbe n = 3

Déficit enzymatique

Page 36: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Metabolique : n=82

Déficit enzymatique :23

Pa s de DGN :38

Mut. Génét : 21

Page 37: De l’hypersignal aux leucodystrophies

LBSL n=2FXTAS n=4

M. Génétiques

Duplication Lamin B1 n=2

Page 38: De l’hypersignal aux leucodystrophies

Conclusion

• 1ère série adulte:

154 patients→Diagnostic: 65 % (99/154)

• Validation Classification IRM

Page 39: De l’hypersignal aux leucodystrophies

✓ Ateliers de la Substance Blanche

JNLF (Mercredi 17 Avril 2019 Lille )

Best of 2018

✓ RCP National SB (1er lundi 13h-15h) web ex

Knowledge of this condition is important since differ-

ential diagnosis include low-grade glioma. As suggested by

Schmalstieg et al., these rare patients may represent a new

phenotype of solitary primary demyelinating disease

without or with only subtle evidence of spatial dissemi-

nation. Analysis of larger series of patients will help to

understand the pathophysiological mechanism and the

relation to MS, and notably if these patients have to be

considered as a spatially limited variant of MS or a truly

new entity.

The authors thank Dr. Dimitri Renard, for commenting

on the manuscript and for English language corrections.

Patient consent: Obtained

Conflict of interest Authors report no disclosure.

References

1. Polman CH, Reingold SC, Banwell B, Clanet M, Cohen JA, Filippi

M et al (2011) Diagnostic criteria for multiple sclerosis: 2010

revisions to the McDonald criteria. Ann Neurol 69(2):292–302

2. Schmalstieg WF, Keegan BM, Weinshenker BG (2012) Solitary

sclerosis: progressive myelopathy from solitary demyelinating

lesion. Neurology 78(8):540–544

Fig. 1 MRI performed 5 years after the onset of the disease. It shows the ventral cervicomedullary hyperintensity on axial T2 (a), sagittal T2

(b), and sagittal FLAIR MRI (c). No gadolinium enhancement is observed (d)

534 Acta Neurol Belg (2013) 113:533–534

123

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