1. 1 OBJECTIFS DU COURS Prsenter les donnes thoriques et
pratiques ncessaires pour apprhender les business models de
linternet Faciliter la professionnalisation des participants en
abordant : Les enjeux et dbats des praticiens ; Les stratgies des
acteurs majeurs du domaine ; Les sources d'information et vnements
professionnels incontournables. 2. 2 EVALUATION DU COURS BUSINESS
MODELS DINTERNET Une note est attribu pour la matire Business
models de linternet Un dossier est rendre pour le vendredi 13 mars.
Les sujets seront communiqus le 6 mars Environ 5 pages, possibilit
dadjoindre des annexes Consignes : indication des sources, forme
soigne, copi coll accept 3. 3 TESTS DE CONNAISSANCES : QCM
http://bit.ly/webfrancais 4. 4 PARTICULARITS DE LCONOMIE NUMRIQUE
5. 5 PLAN DE LINTERVENTION BUSINESS MODELS DE LINTERNET
Introduction la nouvelle conomie Le contexte en 2015 Facteurs-cls
de succs sur internet Business models 6. 6 EXERCICE 1. Parmi les 20
personnes les plus riches au monde, quel secteur dactivit est le
plus reprsent ? 2. Quelle est lge moyen des milliardaires de ce
secteur ? 3. Comment ont-ils obtenu leur fortune ? 7. 7 LA NOUVELLE
CONOMIE : 3E RVOLUTION INDUSTRIELLE Quest-ce quune Rvolution
Industrielle ? Une priode de forte croissance ne dune innovation
permettant des gains de productivit croissance gomtrique Les Trois
Rvolutions Industrielles Textile et machine vapeur Acier, chemin de
fer, lectricit et chimie Traitement de linformation 8. 8 LA
RVOLUTION DE LINFORMATION Une productivit dcuple grce au traitement
de linformation Fin de la socit de consommation de masse Nouveaux
modes de production Lpuisement des ressources Source : PWC, 2014
& FT 500 9. 9 EN QUOI LA NOUVELLE CONOMIE SE DISTINGUE- T-ELLE
DES AUTRES SECTEURS DACTIVIT ? Le savoir est le facteur principal
de production La loi des rendements dcroissants, base de la thorie
conomique moderne, ne sapplique pas La valorisation des socits et
les modles conomiques sont diffrents 10. 10 LA VALORISATION DES
SOCITS DE LA NOUVELLE CONOMIE Une start-up na pas vocation devenir
une entreprise familiale, transmise de gnration en gnration. Sa
destine est soit lintroduction en bourse, soit le rachat par un
grand groupe. 11. 11 LE CONTEXTE EN 2015 12. 12 EXERCICE EN QUIPE
Vous avez dcid dorganiser lESG une confrence visant faire la
promotion de votre formation. 1. 1. Choisissez les 6 principaux
thmes actuels qui seront dvelopps dans les ateliers 2. 2.
Identifiez les 10 principaux relais (mdias, influenceurs) que vous
allez solliciter 13. 13 UN SECTEUR SANS FRONTIRES Internet supprime
les distances Les sites et services internet ont une vocation de
diffusion globale Que manque-t-il ces grands noms pour devenir de
rels succs ? 14. 14 THING GLOBAL, ACT LOCAL La gestion des
diffrences culturelles et linguistiques relativit des symboles, des
couleurs, des formes, etc. Les marques internationales Google,
Facebook, eBay ont-ils besoin de sadapter aux particularits locales
? 15. 15 LES OBJETS CONNECTS Web: tous les objets peuvent tre
connects et envoyer des donnes 16. LRE DU BIG DATA Big data:
vitesse, volume, varit 1 anne sur internet quivaut 5 ans dans les
autres secteurs Multiplication des points daccs linternet :
smartphones, tablettes, tlvision connecte et, prochainement,
automobiles et autres objets connects audience disperse : rseaux
sociaux, mobilit, comportement cross canal 17. DCENTRALISATION DU
POUVOIR Le pouvoir de linformation LUnion fait la force 18. 19 DE
LANALOGIQUE AU DIGITAL Tous les mdias deviennent numriques 19.
CLOUD COMPUTING Lessor des offres as a service 20. 21 DE NOUVEAUX
CONSOMMATEURS 21. 22 22. 23 LE MULTI-CRANS . 1/4 des internautes
ont dj comment sur Internet un programme TV quils taient en train
de regarder 23. 24 CUSTOMER EMPOWERMENT Les consommateurs ne
croient plus les marques Ils cherchent linformation et savent
dcrypter les messages publicitaires Les internautes achtent seuls
des produits (pas de vendeur), impriment leurs documents, crivent
des commentaires et des avis... 24. LA LONGUE TRANE Dans les
rayons, la place est limite Distribution en masse dun nombre limit
de produits Internet rvolutionne la loi de loffre et de la demande
Selling less of more 25. LCONOMIE COLLABORATIVE Lusage prime sur la
proprit 26. 28 VERS UN MARKETING CENTR SUR LES VALEURS 27. 29
SPONSORING : UN INVESTISSEMENT RENTABLE ? Efficace pour les
professions rglementes Une visibilit qui dpasse les frontires dun
pays et du temps Au del du sponsorship : le naming Est-il rentable
de dpenser 20 millions par an pour sponsoriser le Real Madrid ? 28.
30 LEXEMPLE DU TOUR DE FRANCE Lun des vnements sportifs les plus
suivis au monde, avec 100M de budget, dont 35 % des sponsors Lquipe
FDJ a t renomme fdjeux.com entre 2002 et 2004 La caravane est la
principale attraction du Tour 29. 31 MCNAT Le mcnat traditionnel
est absent du web Un mcenat particulier et dsintress : Ecole 42,
Halle Freyssinet, Kima Ventures 30. 32 LES CAUSES HUMANITAIRES
Google.org, internet.org et beaucoup dautres 31. 33 LENVIRONNEMENT
DES AFFAIRES 32. 34 UNE JUNGLE AU NIVEAU MONDIAL Un march mondial
peu contrl et o les mauvaises pratiques courantes Fraudes, hacking,
spam, phishing 33. 35 LENVIRONNEMENT EN FRANCE Linternet et France
: Fortes contraintes fiscales, juridiques et administratives Les
Franais champions de linternet ltranger il est vident que le fait
qu'un entrepreneur puisse tout perdre en cas d'chec et se faire
prlever prs de 60% en cas de succs donne rflchir sur l'ide de se
lancer dans une aventure entrepreneuriale en France. Jeff Clavier
34. 36 LEADERS ET CHALLENGERS DE LINTERNET DANS LE MONDE 35. 37
EXERCICE (ENVIRON 4 PERSONNES) Etablissez la liste des 5 pays
leaders de linternet mondial, avec un ou deux exemples phare pour
chacun dentre eux 36. 38 LES FRANAIS : DES CHAMPIONS DE LINTERNET
LTRANGER Linternet et France : Fortes contraintes fiscales,
juridiques et administratives Les Franais champions de linternet :
il est vident que le fait qu'un entrepreneur puisse tout perdre en
cas d'chec et se faire prlever prs de 60% en cas de succs donne
rflchir sur l'ide de se lancer dans une aventure entrepreneuriale
en France. Jeff Clavier 37. 39 DO VIENNENT LES LEADERS MONDIAUX DE
LINTERNET ? Les deux premires puissances mondiales aux deux
premires places La deuxime division : Japon, Inde, Allemagne, Core,
Russie, Grande-Bretagne, Isral, Scandinavie 38. 40 FACTEURS-CLS DE
SUCCS DANS LE WEB 39. 41 EXERCICE EN QUIPE LESG DCIDE DOUVRIR UNE
BRANCHE E- LEARNING, QUI SERA GRE DE MANIRE INDPENDANTE DE LECOLE
DE COMMERCE. VOUS PARTICIPEZ AU BOARD DE LA NOUVELLE STRUCTURE ET
VOTRE PREMIRE RUNION CONCERNE LLABORATION DE LA STRATGIE. Question
: quelles seront les 5 diffrences principales en termes de
fonctionnement oprationnel entre la gestion du programme physique
et celle du programme online. 40. 42 LE MODLE DE LA SILICON VALLEY
La majorit des leaders de linternet sont ns dans la Silicon Valley
Particularits de la rgion : - mlange de culture amricaine (esprit
dentreprise US), - culture technologique (innovation) - culture
rgionale (orientation court-terme). 41. 43 LORIENTATION COURT TERME
Planification stratgique vs. orientation court terme Prime
lantriorit Agir vite : visibilit 1 an environ 42. 44 QUALIT TOTALE
VS. PRAGMATISME Dmarche par essais et erreurs Mieux vaut avoir
approximativement raison que prcisment tort - Warren Buffett It's
fine to celebrate success but it is more important to heed the
lessons of failure. Bill Gates Mieux vaut fait que parfait. T.
Petit (Showroomprive.com) 43. 45 FLEXIBILIT ET LGRET DES STRUCTURES
Sous-traitance de ce qui nest pas stratgique Agilit &
adaptation lenvironnement changeant 44. 46 LINNOVATION Disruption :
un projet web doit apporter un plus : technologie innovante,
service innovant... Stratgie contraire : le copycat 45. 47
RECHERCHE DE CROISSANCE Equilibre budgtaire et croissance sont-ils
compatibles ? Lautofinancement : une fausse bonne solution Dpenses
de communication Essentiellement en ligne Incomparablement
suprieures celles des socits traditionnelles Dans les stratgies de
marketing de masse, il n'y a pas de place pour les seconds mais
uniquement pour ceux qui savent se crer trs vite un seuil
signicatif au regard des prestations commercialises Marc Simoncini,
crateur de Meetic. 46. IMPORTANCE DES JEUNES Tous les grands succs
de linternet sont ports par des jeunes, le plus souvent sans
exprience 48 47. 49 BONNES PRATIQUES 48. 50 RACHAT DE SITES
INTERNET Comment et o racheter ? prix de vente des sites de lordre
de 12 36 mois de chiffre daffaires Facteur prendre en compte pour
dcider dun rachat = Revenu marginal cot marginal * * le prix dachat
doit tre pris en tant que charge financire (au taux de lemprunt le
cas chant ou au cot du capital) 49. 51 DVELOPPEMENT INTERNATIONAL
Matrise dun march principal (en gnral march dorigine) avant le
dveloppement international Les frontires sur internet : la langue
Faut-il viser une prsence globale ou un seul march dans un premier
temps ? 50. 52 LINFORMATION ET LA COMMUNICATION AU CENTRE DE
LORGANISATION Knowledge management, veille, formation Communication
ouverte : open space, circulation de linformation au sein et hors
de lentreprise Les activits qui occupent la place centrale ne sont
plus celles qui visent produire et distribuer des objets, mais
celles qui produisent et distribuent du savoir et de linformation
Peter DRUCKER Au del du capitalisme 51. 53 ORGANISATION ET
MANAGEMENT : LOPPOS DU MODLE BUREAUCRATIQUE FRANAIS
-Dcentralisation du pouvoir -Structures plates et non hirarchiques
-Relations informelles (communication, code vestimentaire) En
France, il existe une vision de lhyperpatron, qui sait tout et qui
est le meilleur en tout. Alors quaux Etats-Unis, un bon patron,
cest celui qui sentoure de personnes meilleures que lui. J.
Benassaya, fondatur de Deezer 52. 54 LES RESSOURCES HUMAINES
Fonctions cl : community manager, traffic manager Hauts salaires
& incitations la performance Ranking interne et turnover Forte
culture dentreprise Environnement de travail et gestion du stress
La principale valeur de Microsoft ne se trouve pas dans le bilan
comptable de lentreprise, elle monte et descend chaque jour dans
les ascenseurs de lentreprise . Bill Gates 53. 55 LES PRINCIPAUX
BUSINESS DE LINTERNET 54. 56 EXERCICE EN QUIPE Vous avez entendu
parler dexcellents taux de retour sur investissement dans linternet
Vous dcidez daccompagner financirement de jeunes entreprises dans
quatre domaines porteurs : Logiciels et applications, Places de
march, Comparateurs et guides, E- commerce Expliquer les moyens de
montisation que vous allez privilgier et lhorizon vis pour le
retour sur investissement et dans quelles conditions 55. 57 MISE EN
RELATION DOFFREURS ET DE DEMANDEURS DE BIENS OU SERVICES Places de
march BtoB, BtoC, CtoC, monnaie virtuelle (ie. micropaiement)
Modalits : prix fixe, enchres, propositions libres de prix, achats
groups Montisation : paiement la consommation, abonnements,
publicits, marques blanches 56. 58 LE CAS DES ANNONCES CLASSES
March porteur marqu par une forte concurrence, la course la
croissance externe et labsence de groupe franais Le march de la
presse dannonces est en voie dextinction, alors quil se portait trs
bien jusquen 2007, anne de son apoge Forte concurrence, lun des
secteurs les plus porteurs Business model : le modle payant domine
(lannonceur paie), mais le freemium progresse 57. 59 PORTAILS
DINTERMDIATION : COMPARATEURS & SITES DE DEVIS Devenus
incontournables, il sagit de guides qui prennent la forme de
comparateurs (produits) et de sites de devis (services)
Particularit : la curation et la production de contenus 58. 60
MDIAS EN LIGNE Les pure players occupent une place considrable chec
des mdias traditionnels : la qualit des contenus nest pas une
condition de russite suffisante sur le Web Faiblesse : modle
daffaires ax essentiellement sur la publicit 59. 61 PRESTATION DE
SERVICES WEB FAI agences (web design, big data), rgies
publicitaires et affiliation (marketing la performance) hbergeurs
internet et bureaux denregistrement de noms de domaine Infogrance
dition de logiciels 60. 62 E-MARCHANDS Principal atout : vente
directe (ou location, cession de licence, abonnements), en
safranchissant des rseaux de distribution classiques Socits
concernes : pure players, brick & mortar Modes de livraison :
livraison physique, livraison digitale 61. 63 COMMUNAUTS Open
source, open content (ie. MMOC), rseaux sociaux Montisation :
abonnements, publicits, conseil et maintenance (open source) 62. 64
LES MODLES FINANCIERS 63. 65 EXERCICE EN QUIPE VOUS AVEZ DCID DE
LANCER UN BLOG COLLABORATIF SUR LA STRATGIE INTERNET, DESTINATION
DES PROFESSIONNELS DU WEB. Dfinissez dans un tableau les
principales sources de revenus (environ 5), avec les montants
mensuels esprs (hypothse hausse et basse, en utilisant les units de
mesure du mtier, cad CPM, /mois, etc.) et les actions mener pour y
parvenir 64. 66 LA MONTISATION Abonnements Bannires publicitaires
Marketing la performance vente de liens, entretiens/infos
sponsoriss 65. 67 LES DIFFRENTS MODLES DU GRATUIT Produit gratuit
en apparence mais dont les recharges ncessaires son utilisation
sont coteuses Financement indirect par la publicit : ie. Radio,
tlvision la commercialisation de produits ou services La collecte
de donnes Le don 66. 68 FREMIUM Freemium : business model le plus
populaire pour les start-up Une large majorit des utilisateurs
possdent un produit de base gratuit et une petite partie payent et
optent pour une version premium Permet de poursuivre lobjectif de
croissance, sans ngliger la montisation 67. 69 LA LEVE DE FONDS
Aprs le love money et le bootstrapping : tours de table Business
angel Fonds damorage Fonds dinvestissement ou Actionnaire
industriel De lourdes contraintes Conditions restrictives
dobtention des fonds Obligation de rendre des comptes Plus personne
ne finance de one man show aujourd'hui. Le capital risque mise sur
une quipe, jamais sur l'entrepreneur seul , Jean-David Chamboredon
68. 70 LA SORTIE Introduction en bourse Peu courant pour les socits
technologiques Revente de la socit Rachat en cash, en actions, OPE
69. 72 LES MODES DE VALORISATION Les socits internet ne sont pas
valorises par rapport leurs actifs ni leur rentabilit Trafic, parts
de march, base de clientle Taux de transformation commercial
Menaces concurrentielles 70. 73 FIN