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2016S2I
MP4 heures Calculatrices autorisées
Bras manipulateur collaboratif ZE SolutionCet énoncé est
accompagné d’un document réponse à remettre avec la copie.Dans le
contexte industriel actuel, il existe encore un grand nombre de
tâches pénibles qui ne peuvent pasêtre automatisées et où le geste
humain reste indispensable. L’introduction d’une assistance
robotique peutalors être envisagée pour réduire les efforts que
l’opérateur doit fournir et ainsi éviter l’occurrence de
troublesmusculo-squelettiques. Le bras collaboratif de l’entreprise
sapelem, nommé ZE Solution, permet de manipulerintuitivement
différents types de charges allant jusqu’à 200 kg « sans effort ».
Afin de respecter la confidentialitéde ce système, les données et
résultats présentés dans ce sujet sont approchés et limitatifs par
rapport à lasolution industrielle réelle.
Chaine demotorisation asservie
Poignée
Potence articulée
Charge à déplacer
Figure 1 Photos du bras manipulateur collaboratif sapelem et
d’un environnement de manutention
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
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I Mise en évidence de l’objectif de l’étudeObjectif
S’approprier la problématique du sujet en effectuant une
vérification partielle des exigences d’un brasmanipulateur
collaboratif conçu par la société sapelem.
I.A – Exigences du commanditaire
« requirement »Sécurité active
id = "1.2"text = "Les mouvements de lacharge doivent être
maitrisés àchaque instant"
« requirement »Assister l’utilisateur pour
déplacer une charge
id = "1"text = "Le système doit assisterl’utilisateur pour le
déplacementd’une charge"
« requirement »Fournir l’effort
id = "1.4"text = "Le système doit générerl’effort nécessaire au
mouvementvertical de la charge"
« requirement »Masse de la charge manipulée
id = "1.4.2"text = "La masse de la chargemanipulée peut
atteindre 200 kg"
Refine
« requirement »Sécurité passive
id = "1.1"text = "Chaque mouvement ver-tical de la charge doit
être inten-tionnel"
Détection de la pré-sence de la mainde l’utilisateur
« requirement »Espace d’assistance
id = "1.5"text = "L’espace d’évolution dela charge doit être
compris dansun cylindre d’un rayon de 5 met d’une hauteur de 3
m"
« subsystem »Potence articulée
Satisfy
« requirement »Rapidité de déplacement
id = "1.4.1"text = "Le déplacement verticalde la charge doit se
faire à unevitesse maximale de 2 m⋅s−1"
Refine
« requirement »Adaptation à la charge
id = "1.3"text = "Le système doit per-mettre la fixation de
différentescharges"
« block »Palonnier
Satisfy
Limiter l’accélara-tion maximale dela charge
« requirement »Détection des intentions
id = "1.4.4"text = "L’intention d’un dépla-cement vertical de la
chargedoit être détectée à partir d’uneffort de 0,2 N et jusqu’à 40
Nmaximum"
« requirement »Vibrations verticales
id = "1.4.3"text = "Il ne doit pas y avoir devibration de la
charge lors dumouvement vertical"
Refine
Figure 2 Diagramme des exigences du bras manipulateur
collaboratif sapelem
I.B – Architecture matérielle de la solution conçue par
sapelemLe diagramme de définition de blocs du bras manipulateur
collaboratif qui constitue l’objet de cette étude estfourni sur la
figure 3.Dans toute l’étude, seul le mouvement vertical de la
charge sera étudié.
I.C – Vérification partielle des exigencesI.C.1) Sécurité
activeAfin de satisfaire l’exigence id 1.2, il est nécessaire de
s’assurer que le câble de levage est toujours tendu.On désigne
l’ensemble {palonnier + charge transportée} sous le terme générique
« charge ». Cette charge a pourmasse 𝑀. Lors d’un déplacement
vertical, le câble exerce, sur cette charge, une action mécanique
de résultante𝑇 ⃗𝑧 où ⃗𝑧 est un vecteur unitaire dirigé vers le
haut. On note 𝑎 ⃗𝑧 le vecteur accélération vertical de la charge
parrapport au référentiel galiléen. L’action de la main de
l’utilisateur sur la poignée est négligée par rapport auxautres
actions durant cette phase.
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« system »Bras manipulateur collaboratif
« block »Fut
Sol
« subsystem »Potence articulée
« subsystem »Mécanisme de déplacement vertical
« subsystem »Chaine de motorisation asservie
Réseau ERDF
« subsystem »Poignée et commande collaborative
Utilisateur
« block »Câble de levage
« block »Palonnier
Charge transportée
Figure 3 Diagramme de définition de blocs du bras manipulateur
collaboratif sapelem
Figure 4 Bras manipua-teur en situation
Q 1. Déterminer la valeur de 𝑇 en fonction de 𝑀, 𝑎 et 𝑔,
l’accélération de lapesanteur. Pour cela, isoler la charge et
préciser le théorème employé. Pour quellevaleur de l’accélération
𝑎, la résultante 𝑇 s’annule-t-elle ? Conclure sur le critère
àrespecter pour valider l’exigence id 1.2.I.C.2) Comportement
attenduL’intention de l’utilisateur est détectée par la mesure de
la résultante d’action mé-canique ⃗𝐹op = 𝐹op ⃗𝑧 qu’il exerce sur la
poignée (figure 5), par l’intermédiaire d’uncapteur d’effort. La
commande collaborative traite cette information et élabore
laconsigne de mouvement de la charge destinée à la chaine de
motorisation asservie.Cette dernière met en mouvement la charge.Le
comportement attendu du bras manipulateur collaboratif est le
suivant :− si l’utilisateur exerce un effort 𝐹op ⩾ 0,2 N, la charge
doit se déplacer verticale-
ment ;− si l’utilisateur relâche la poignée, 𝐹op = 0, la charge
doit s’arrêter dans la position
où elle se trouve.Le schéma de la figure 5 décrit le principe de
la boucle collaborative.
Utilisateur
𝐹op Poignée et commandecollaborative
Mouvementde la charge
Palonnier et charge
Consigne demouvement de la charge Chaine de motorisation
asservie
Figure 5 Architecture de la boucle collaborative
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On considère dans un premier temps que l’ensemble poignée et
commande collaborative est modélisé par ungain proportionnel. Dans
ce cas, la consigne de mouvement de la charge envoyée à la chaine
de motorisationasservie est proportionnelle à l’effort exercé par
l’utilisateur sur la poignée. Plusieurs consignes de mouvementde la
charge peuvent être envisagées :− consigne d’accélération ;−
consigne de vitesse.On se propose de justifier que seule une
consigne de vitesse permet de satisfaire au comportement attendu.Q
2. Considérons un système en translation possédant, à l’instant
initial 𝑡 = 0, une vitesse linéaire 𝑉0 etune position 𝑧0. Donner
l’expression de la position 𝑧(𝑡) de ce système lorsqu’il est soumis
à une accélération𝑎 constante. Que vaut 𝐹op dans le cas où
l’utilisateur lâche la poignée ? Justifier alors que seule une des
deuxconsignes envisagées engendre le comportement attendu.I.C.3)
Vibrations et vitesse maximaleOn procède à un essai sur le bras
manipulateur collaboratif. Une charge étant suspendue au palonnier,
l’utili-sateur exerce sur la poignée un échelon d’effort 𝐹op = –20
N (donc dirigé vers le bas). La figure 6 présente laconsigne de
vitesse ainsi que l’évolution temporelle de la vitesse de la charge
par rapport à la potence articuléeen réponse à cette consigne.
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600−1,5
−1
−0,5
0
temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
vitesse de consignevitesse mesurée
Figure 6 Courbe de vitesse de la charge par rapport à la potence
articulée
Temps
Vitesse
sans DSCavec DSC
Figure 7 Extrait de la documentation commer-ciale
Q 3. À partir de la figure 6, en admettant que l’exi-gence id
1.4.4 soit satisfaite et dans l’hypothèse d’un mo-dèle de
proportionnalité de l’ensemble poignée et com-mande collaborative,
vérifier si les exigences id 1.4.1 etid 1.4.3 sont satisfaites.Le
constructeur fournit les informations de la figure 7dans sa
documentation commerciale du système.Q 4. À partir de la figure 7
et du diagramme des exi-gences, identifier quelle exigence est
satisfaite par l’intro-duction du filtre « DSC » (Dynamic Stability
Control).I.C.4) Objectif de l’étudeL’objectif de l’étude qui suit
est de proposer une solutionpermettant de limiter les vibrations.
Pour atteindre cetobjectif, l’étude est organisée en deux phases :−
identifier l’origine des vibrations ;− valider les performances de
la boucle collaborative
avec un filtre DSC.
II Étude de l’asservissement de vitesse de la chaine de
motorisationasservie
ObjectifVérifier que l’asservissement en vitesse du sous-système
chaine de motorisation asservie n’est pas àl’origine des
vibrations.
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Dans cette partie, on suppose que la potence articulée est
indéformable, que le câble de levage est inextensibleet que
l’exigence id 1.2 est vérifiée.
II.A – Analyse structurelle du mécanisme de déplacement
vertical
ObjectifAnalyser l’architecture matérielle du mécanisme de
déplacement vertical.
Les diagrammes de définition de blocs et de blocs internes,
permettant de décrire la structure du mécanisme dedéplacement
vertical de la charge, sont fournis sur les figures 8 et 9.
« block »Commande collaborative
« block »Poignée
« block »Détecteur optique
« subsystem »Poignée et commande collaborative
Figure 8 Diagramme de définition de blocs du sous-système «
poignée et commande collaborative »
Calculateur de laboucle de vitesse Modulateur
Moteurbrushless
Réducteur + tambour+ câble de levage+ poulie de renvoi
Capteur de vitesse
Con
signe
devi
tess
e
Com
man
de
Éner
gie
élec
triq
ue
Éner
gie
méc
aniq
uede
rota
tion
Éner
gie
méc
aniq
uede
tran
slatio
n
Énergie électrique
Vitesse de rotationInformation image dela vitesse de
rotation
Figure 9 Diagramme de blocs internes de la chaine de
motorisation asservie
Q 5. À l’aide des figures 5, 8 et 9, compléter sur le document
réponse les zones manquantes des chainesfonctionnelles du bras
manipulateur collaboratif. Entourer sur ce schéma, en rouge, les
éléments de la chained’énergie et, en bleu, ceux de la chaine
d’information.
II.B – Choix du correcteur de la chaine de motorisation
asservie
ObjectifDéterminer les paramètres du correcteur de la boucle de
vitesse.
II.B.1) Caractéristiques des constituants de la chaine
fonctionnelle du mécanisme de déplace-ment vertical
Le schéma-blocs de la chaine de motorisation asservie est
présenté sur le document réponse.− Le calculateur de la boucle de
vitesse génère la consigne de courant d’intensité 𝑖𝑐(𝑡) à imposer
au moteur
brushless en comparant la vitesse angulaire de consigne à la
vitesse angulaire réelle mesurée par un capteurde vitesse placé sur
l’arbre moteur.
− La boucle interne de courant du moteur brushless est
considérée parfaite et en conséquence est modéliséepar un gain
unitaire, comme indiquée dans le document réponse.
− Le couple 𝐶𝑚(𝑡) fourni par le moteur brushless au réducteur
vérifie la relation 𝐶𝑚(𝑡) = 𝐾𝑚𝑖(𝑡).Paramétrage cinématiqueGrandeur
Notation ValeurVitesse angulaire du moteur 𝜔𝑚(𝑡) ⃗𝑧Vitesse
angulaire du tambour 𝜔𝑇(𝑡) ⃗𝑧Rayon du tambour et de la poulie de
renvoi 𝑅 𝑅 = 0,05 m
Rapport de réduction du réducteur1𝜌
= 𝜔𝑇(𝑡)𝜔𝑚(𝑡)
𝜌 = 15,88
Vitesse linéaire de la masse en translation 𝑣(𝑡) ⃗𝑧 = 𝑧(𝑡)
⃗𝑧
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𝑂
⃗𝑧
⃗𝑥
⃗𝑦
𝐺
𝑧(𝑡)
Masse 𝑀
Tambour, rayon 𝑅
Réducteur
Moteur
Capteur de vitesse
Poulie de renvoi, rayon 𝑅
Figure 10 Schéma de principe du mécanisme de déplacement
vertical
Paramétrage des masses et inertiesGrandeur Notation ValeurMasse
entrainée 𝑀 de centre de gravité 𝐺 𝑀 ⩽ 200 kgInertie du
moto-réducteur autour de son axe de rotation,rapportée sur l’axe du
moteur brushless 𝐽0 𝐽0 = 0,00315 kg⋅m
2
Masses du rotor et des éléments mobiles du réducteur
Négligées
Câble de levage Masse et inertie négligéesCâble
inextensiblePoulie de renvoi Masse et inertie négligéesTambour
Masse et inertie négligées
Paramétrage des actions mécaniquesGrandeur Notation ValeurCouple
imposé par le stator du moteur brushless sur le rotor 𝐶𝑚(𝑡)
⃗𝑧Rendement du réducteur 1Accélération de la pesanteur −𝑔 ⃗𝑧 𝑔 =
9,81 m⋅s–2
L’actionneur (moto-réducteur) choisi par le constructeur est
l’association d’un moteur brushless et d’un réduc-teur, dont les
caractéristiques sont les suivantes :Moteur brushless 400V/0016
Caractéristiques Valeur
Vitesse maximale du moteur en charge 6 200 tr⋅min−1
Couple moteur nominal 3,15 N⋅m
Couple moteur maximal 10,8 N⋅m
Courant nominal 3,5 A
Courant maximal 12 A
II.B.2) Vérification du choix de l’actionneurDans le cadre des
hypothèses retenues, on pose 𝑣(𝑡) = 𝐾rigide𝜔𝑚(𝑡) avec 𝐾rigide >
0 par convention.Q 6. Déterminer la valeur numérique de 𝐾rigide.
Vérifier que l’actionneur retenu permet de respecter l’exigenceid
1.4.1.On souhaite déterminer l’équation du mouvement de l’axe du
moteur brushless liant le couple 𝐶𝑚(𝑡) à la vitesseangulaire 𝜔𝑚(𝑡)
à l’aide du théorème de l’énergie cinétique.
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Q 7. Préciser le système isolé et les puissances mises en jeu en
vue de déterminer l’équation de mouvementde l’axe du moteur
brushless.
Q 8. Montrer que l’équation du mouvement s’écrit sous la forme
𝐴d𝜔𝑚(𝑡)d𝑡
= 𝐶𝑚(𝑡) − 𝐵 et expliciter lesconstantes 𝐴 et 𝐵 en fonction des
paramètres 𝑀, 𝑔, 𝐽0 et 𝐾rigide.Q 9. Déterminer, en descente,
l’accélération maximale qu’il est possible d’atteindre avec
l’actionneur retenupour une masse maximale 𝑀 = 200 kg. Valider ou
non l’hypothèse de satisfaction de l’exigence id 1.2 faite
pourcette étude.Q 10. Conclure en justifiant que le contrôle du
courant 𝑖(𝑡) permettra de s’assurer de la satisfaction de
l’exigenceid 1.2.II.B.3) Réglage du correcteur de la boucle de
vitesseLe cahier des charges de l’asservissement de vitesse de la
chaine de motorisation asservie est donné dans letableau
ci-dessous.Stabilité Marge de phase 𝑀𝜑 = 80°
PrécisionÉcart en régime permanent vis-à-vis d’une entrée en
échelon NulÉcart en régime permanent vis-à-vis de la perturbation
(B) constante Nul
Rapidité Pulsation de coupure à 0 dB de la fonction de transfert
en boucle ouverte 𝜔0𝑑𝐵 = 40 rad⋅s–1
On note 𝜔𝑚𝑐(𝑡) la vitesse angulaire de consigne et 𝐶𝑣(𝑝) la
fonction de transfert du correcteur de la boucle devitesse.Q 11.
Compléter le schéma-blocs du document réponses (dans le domaine de
Laplace) en fonction des para-mètres 𝐴, 𝜌, 𝑅 et 𝐾𝑚. Les conditions
initiales sont supposées nulles.Pour une charge à déplacer de 𝑀 =
100 kg, la fonction de transfert en boucle ouverte non corrigée
(c’est-à-dire
en considérant 𝐶𝑣(𝑝) = 1) vaut numériquement : FTBO𝑛𝑐(𝑝)
=Ω𝑚𝑅(𝑝)𝜀Ω(𝑝)
= 𝐾𝐵𝑂𝑝
avec 𝐾𝐵𝑂 = 218.
Q 12. Déterminer la marge de phase 𝑀𝜑. Est-ce satisfaisant
vis-à-vis du critère de stabilité du cahier descharges ?
Le constructeur choisit un correcteur de type Proportionnel
Intégral : 𝐶𝑣(𝑝) = 𝐾𝑖 (1 +1
𝑇𝑖𝑝).
Q 13. Quelle performance du cahier des charges justifie
l’utilisation de ce type de correcteur ? Tracer lediagramme de Bode
asymptotique du correcteur 𝐶𝑣(𝑝) en précisant les points
caractéristiques en fonction de𝐾𝑖 et 𝑇𝑖.Q 14. Déterminer la valeur
numérique de 𝑇𝑖 afin que la marge de phase du système corrigé soit
exactement de80° tout en respectant l’exigence de rapidité du
cahier des charges. En déduire alors la valeur de 𝐾𝑖 permettantde
satisfaire l’ensemble des performances attendues dans le cahier des
charges.Les réponses temporelles simulée et réelle de la chaine de
motorisation asservie (avec une charge à déplacerde masse 𝑀 = 100
kg) à un échelon de vitesse de consigne de 5 000 tr⋅min−1 avec les
réglages déterminésprécédemment sont fournies sur la figure 11.
0 100 200 300 400 500 600 700 8000
1000
2000
3000
4000
5000
6000
Temps (ms)
Vite
sse
angu
laire
dum
oteu
r(t
r⋅min
−1 )
vitesse simuléevitesse réelle
Figure 11 Réponses temporelles simulée et réelle de lachaine de
motorisation asservie à un échelon de vitesse
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Q 15. Comparer les résultats simulés et les résultats
expérimentaux sur les critères du temps de réponse à 5%et de la
valeur finale.Conclusion – La chaine de motorisation asservie
correctement réglée n’est pas à l’origine des vibrations obser-vées
sur la figure 6. Par la suite, on remet en cause l’hypothèse d’une
potence articulée indéformable.Remarque – Les performances de la
chaine de motorisation asservie sont dépendantes de la masse 𝑀,
maissont supposées toujours vérifiées quelle que soit la masse de
la charge à déplacer. Le modèle élaboré dans cettepartie est retenu
pour l’ensemble du sujet.
III Poursuite de la recherche de l’origine des
vibrationsObjectif
Identifier l’origine des vibrations et déterminer un modèle de
comportement de la potence articulée.
III.A – Étude expérimentaleOn soumet la chaine de motorisation
asservie à une consigne de vitesse de 3 000 tr⋅min−1, en l’absence
d’actionde l’utilisateur sur la poignée (𝐹op = 0), et on mesure le
signal en sortie du capteur d’effort (tension notée 𝑆𝑗en mV) placé
dans la poignée. Le capteur d’effort se comporte alors comme un
accéléromètre.
0 50 100 150 200 250 300 350−35−30−25−20−15−10−5
05
10
temps (ms)
𝑆 𝑗(m
V)
Figure 12 Mesure du signal 𝑆𝑗 en sortie du capteur d’effort
III.B – Modélisation du capteur d’effortDans un premier temps,
on émet l’hypothèse que le capteur d’effort intégré à la poignée de
commande est àl’origine du comportement vibratoire. En conséquence,
on conserve l’hypothèse d’une potence articulée indéfor-mable. Le
capteur d’effort est modélisé par un système
masse+ressort+amortisseur tel que représenté sur lafigure 13.
𝑂
⃗𝑧
⃗𝑥
⃗𝑦
𝐺
𝑧(𝑡)
Masse 𝑀Câble
𝑧𝑗(𝑡)Capteur
𝐺𝑗
𝑘𝑗 𝑐𝑗
masse 𝑚𝑗
Figure 13 Schéma de principe du capteur d’effort associé à la
poignée
Grandeur Notation ValeurMasse du corps d’épreuve 𝑚𝑗 de centre de
gravité 𝐺𝑗 𝑚𝑗 = 100 gCoefficient de frottement visqueux de
l’amortisseur 𝑐𝑗 𝑐𝑗 = 60 N⋅m–1⋅sRaideur du ressort 𝑘𝑗 𝑘𝑗 = 1 × 104
N⋅m–1
Effort mesuré par le capteur 𝐹𝑗(𝑡)Gain du conditionneur 𝐾capt
𝐾capt = 100 mV⋅N–1
Tableau 1 Tableau des grandeurs caractéristiques du capteur
d’effort
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Le théorème de la résultante dynamique appliqué au corps
d’épreuve de masse 𝑚𝑗 selon l’axe vertical ⃗𝑧 permetd’obtenir
l’équation
𝑚𝑗d2𝑧𝑗(𝑡)
d𝑡2 = −𝑘𝑗(𝑧𝑗(𝑡) − 𝑧(𝑡)) − 𝑐𝑗d(𝑧𝑗(𝑡) − 𝑧(𝑡))
d𝑡
L’effort mesuré par le capteur est donné par 𝐹𝑗(𝑡) =
𝑘𝑗(𝑧𝑗(𝑡)−𝑧(𝑡)) et le signal qu’il délivre est 𝑆𝑗(𝑡) =
𝐾capt𝐹𝑗(𝑡).
On rappelle qu’avec l’hypothèse d’une potence articulée
indéformable, on a 𝑣(𝑡) = d𝑧(𝑡)d𝑡
= 𝐾rigide𝜔𝑚(𝑡).
Q 16. Déterminer la fonction de transfert𝑆𝑗(𝑝)Ω𝑚(𝑝)
sous forme littérale et la mettre sous la forme𝐾𝑗𝑝
1 +2𝜉𝑗𝜔𝑗
𝑝 + 𝑝2
𝜔2𝑗
.
Donner la forme littérale et la valeur numérique de la pulsation
propre du système non amortie 𝜔𝑗.On complète le modèle validé dans
la partie II avec l’hypothèse d’une potence articulée indéformable,
avec celuidu capteur d’effort déterminé précédemment. On simule ce
modèle avec une consigne de vitesse en échelon de3000 tr⋅min−1. Le
résultat de simulation est fourni sur la figure 14.
0 100 200 300 400 500 600 700 8000
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Temps (ms)
Vite
sse
dero
tatio
n(t
r⋅min
−1 )
−20
−15
−10
−5
0
5
Sign
alca
pteu
r(m
V)
vitesse de rotation du moteursignal capteur 𝑆𝑗
Figure 14 Résultat de simulation du modèle constitué desmodèles
de la chaine de motorisation asservie et du capteur d’effort
Conclusion – La comparaison des courbes simulées et réelles met
hors de cause le capteur d’effort vis-à-vis del’origine des
vibrations. On remet en cause définitivement l’hypothèse d’une
potence articulée indéformable.Q 17. Déterminer la pulsation propre
𝜔0 du système réel à partir de la courbe de la figure 12, le
facteurd’amortissement 𝜉 étant évalué à 0,6. Comparer avec la
pulsation propre 𝜔𝑗 du capteur d’effort de la poignée.Est-ce que
cette comparaison conforte la conclusion précédente ?
III.C – Modélisation de la potence articuléeLa souplesse de la
potence articulée est modélisée par un système
masse+ressort+amortisseur au niveau de lapoulie de renvoi, dont les
paramètres (raideur du ressort 𝑘 et coefficient de frottement
visqueux de l’amortisseur𝑐) sont à identifier. Le schéma
cinématique de ce nouveau modèle est donné figure 15.Hypothèses :−
l’angle entre le brin 1 et l’horizontale est négligé ;− les
liaisons sont supposées parfaites ;− le câble de levage ne glisse
pas par rapport à la poulie de renvoi ni par rapport au tambour.On
note 𝑀1 la masse du solide 1. On note 𝑆 le système matériel défini
par 𝑆 = {1+poulie de renvoi+portion decâble enroulé sur la poulie
de renvoi+brin 2+masse 𝑀}, et ⃗𝑇 = 𝑇 ⃗𝑧 la résultante de l’action
mécanique exercéepar le brin 2 sur la charge à déplacer de masse
𝑀.Q 18. Faire l’inventaire des actions mécaniques extérieures qui
s’exercent sur le système matériel 𝑆. Écrire lacondition
d’équilibre du système matériel 𝑆 en fonction de 𝑀, 𝑀1, 𝑔, 𝑘, et
ℓ0, ℓ0 étant la longueur en charge àl’équilibre du ressort.
Déterminer l’équation (notée équation 1) issue du théorème de la
résultante dynamique
appliqué à 𝑆 en projection sur ⃗𝑧 sous la forme 𝛼d2𝑧(𝑡)d𝑡2
+ 𝛽d2𝑧𝑝(𝑡)
d𝑡2= −𝜆𝑧𝑝(𝑡) − 𝜇
d𝑧𝑝(𝑡)d𝑡
. Exprimer 𝛼, 𝛽, 𝜆 et 𝜇en fonction de 𝑘, 𝑐, 𝑀 et 𝑀1.
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Position d’équilibre
𝑂
⃗𝑧
⃗𝑥
⃗𝑦
𝐺
𝑧0
0
𝑧𝑝 = 0
1𝐴
𝑘 𝑐
Brin 1 𝐽
𝐼
Brin
2
⃗𝑇
Système en mouvement
𝑂
⃗𝑧
⃗𝑥
⃗𝑦
𝐺
𝑧
0
1
𝐴
𝑘 𝑐
Brin 1𝐽
𝐼B
rin2
⃗𝑇
𝑧𝑝
Figure 15
Pour déterminer l’expression de Ω𝑚(𝑝) en fonction de 𝐶𝑚(𝑝) et de
l’action mécanique de pesanteur, on doitcompléter l’équation 1 par
les trois équations suivantes
2 𝐽0d𝜔𝑚(𝑡)
d𝑡 = 𝐶𝑚 −𝑅𝜌 𝑇
3 𝑀d2𝑧(𝑡)d𝑡2 = 𝑇 − 𝑀𝑔
4 d𝑧(𝑡)d𝑡 =𝑅𝜌 𝜔𝑚(𝑡) +
d𝑧𝑝(𝑡)d𝑡
Q 19. Exposer les démarches qui ont permis de déterminer les
équations 2, 3 et 4. Préciser, lorsque cela estpertinent, le
système isolé et le théorème utilisé.Le modèle de la chaine de
motorisation asservie est alors complété par celui de la souplesse
de la potencearticulée.
III.D – Détermination expérimentale des paramètres du modèle de
la potence articuléeLes réponses temporelles simulées du capteur
d’effort à une consigne en échelon de vitesse de 3 000 tr⋅min−1,
dansles mêmes conditions que celle de la figure 14, avec ce nouveau
modèle pour différentes valeurs des paramètres𝑘 et 𝑐 sont fournies
sur la figure 16.Q 20. En justifiant votre raisonnement, procéder
au choix des paramètres 𝑘 et 𝑐.
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500−40
−30
−20
−10
0
10
20
Temps (ms)
Sign
alca
pteu
r𝑆 𝑗
(mV
)
𝑘 = 720 000 N⋅m–1 et 𝑐 = 170 N⋅s⋅m–1
𝑘 = 180 000 N⋅m–1 et 𝑐 = 90 N⋅s⋅m–1
Figure 16 Réponses du capteur vis-à-vis de l’échelon deconsigne
de 3 000 tr⋅min−1 pour différentes valeurs des paramètres
Conclusion – Le modèle du mécanisme de déplacement vertical est
maintenant validé et ses paramètres connus,il est possible de
l’utiliser pour mettre au point la commande collaborative.
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IV Analyse des performances de la boucle collaborativeIV.A –
Structure et performances de la boucle collaborativeLa commande
collaborative génère la consigne de la chaine de motorisation
asservie à partir du signal en sortiedu capteur d’effort placé dans
la poignée noté 𝑆𝑗. Le mouvement engendré par la motorisation a
pour objectif desatisfaire l’utilisateur et donc d’annuler l’effort
qu’il doit exercer. Le bras manipulateur collaboratif peut
alorsêtre modélisé par un asservissement du signal en sortie du
capteur d’effort. La consigne de cet asservissementest alors nulle
(fonctionnement en régulation).Le signal 𝑆𝑗 délivré par la poignée
est à la fois affecté par l’effort exercé par l’utilisateur sur la
poignée et parla souplesse de la potence articulée.
𝑆𝑗𝑐 = 0+
− 𝜀 Action collaborative𝜔𝑚𝑐 Chaine asservie en vitesse
et potence articulée𝑧
Poignée𝑆𝑗
𝐹op
Commande collaborative
Figure 17 Architectures fonctionnelle et matérielle du bras
manipulateur collaboratif
Le modèle de simulation complet incluant la commande
collaborative permet de simuler la réponse du brasmanipulateur
collaboratif pour une charge à déplacer de masse 𝑀 = 100 kg et un
effort exercé par l’utilisateur𝐹op = –20 N (dirigé vers le bas) du
type échelon.
0 100 200 300 400 500 600 700 800−1,4−1,2
−1−0,8−0,6−0,4−0,2
00,2
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 ) vitesse expérimentale
vitesse modélisée
Figure 18 Vitesses de la charge simulée et expérimentale en
fonction du temps
Q 21. Comparer les résultats de simulation et les mesures
obtenues sur le système réel, sur les critères ducomportement à
l’origine, de la valeur asymptotique en régime permanent et de la
pseudo-pulsation.Conclusion – Le modèle du système complet en
l’absence de filtre étant validé, il est nécessaire d’introduireun
filtre dans la commande collaborative afin de limiter les
vibrations.
IV.B – Mise en place du filtre de la commande collaborative
ObjectifAnalyser et valider le choix du filtre de la commande
collaborative.
Le tracé du diagramme de Bode de la fonction de transfert de la
boucle ouverte non corrigée𝑆𝑗(𝑝)𝜀(𝑝)
(bloc « action
collaborative » considéré de gain unitaire) du bras manipulateur
collaboratif à partir d’un modèle simplifié estfourni sur la figure
19.Afin d’améliorer les performances, le constructeur met en place
un filtre DSC (Dynamic Stability Control) dansla boucle
collaborative (bloc « action collaborative ») dont la fonction de
transfert, moyennant des hypothèsessimplificatrices, est :
𝐹(𝑝) =𝑝2 + 2𝜁𝐹𝜔0𝑝 + 𝜔20𝑝2 + 2𝜔0𝑝 + 𝜔20
avec 𝜁𝐹 = 0,01 et 𝜔0 = 45 rad⋅s–1
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100 101 102 103−60
−50
−40
−30
−20
−10
0
10
20
Pulsation (rad⋅s−1)
Gai
n(d
B)
−400
−350
−300
−250
−200
−150
−100
−50
0
Phas
e(d
egré
s)
gainphase
Figure 19 Diagramme de Bode de la fonction de transfert de la
boucle ouverte non corrigée
Q 22. Déterminer la valeur numérique du gain, exprimé en dB, du
filtre DSC à la pulsation 𝜔0. Tracer l’alluredu diagramme de Bode
du gain de ce filtre et en déduire la valeur du gain de la boucle
ouverte corrigée à lapulsation 𝜔0.Q 23. Au regard de la figure 19
et des études précédentes, justifier le choix de la valeur de la
pulsation 𝜔0.Le filtre DSC est élaboré par un microcontrôleur et
est donc réalisé en numérique. L’utilisation d’un schémad’Euler en
vue de déterminer l’équation de récurrence s’avère insuffisante car
ce schéma ne conserve pas laréponse fréquentielle. Non seulement ce
schéma va modifier la pulsation propre, mais il va aussi atténuer
l’effetattendu du filtre. Il est alors préférable de choisir une
méthode de conservation des pôles et zéros (MatchedTransform en
anglais).Les différents instants d’échantillonnage sont notés 𝑡𝑘 et
la période d’échantillonnage est 𝑇𝑒 = 20 ms. La valeurd’une
fonction temporelle 𝑠(𝑡) à l’instant 𝑡𝑘, 𝑠(𝑡𝑘) est notée 𝑠(𝑘) pour
simplifier les écritures.Soient 𝑠𝑗(𝑡) le signal en sortie du
capteur d’effort de la poignée et 𝑠𝑓(𝑡) le signal en sortie du
filtre. L’équationde récurrence à implanter dans le microcontrôleur
est donnée par :
𝑠𝑓(𝑘) = 𝑏0𝑠𝑗(𝑘) + 𝑏1𝑠𝑗(𝑘 − 1) + 𝑏2𝑠𝑗(𝑘 − 2) − 𝑎1𝑠𝑓(𝑘 − 1) −
𝑎2𝑠𝑓(𝑘 − 2)
avec 𝑏0, 𝑏1, 𝑏2, 𝑎1 et 𝑎2 des coefficients constants dépendant
de 𝜔0 et de 𝑇𝑒.Q 24. Écrire, en langage Python ou Scilab, une
fonction Rejecteur(Sj,b0,b1,b2,a1,a2) renvoyant une listede valeurs
Sf (correspondant aux 𝑠𝑓) pour chaque instant et ayant notamment
comme argument une liste devaleurs Sj de longueur supérieure à 3
(correspondant aux 𝑠𝑗).Le filtre numérique précédent est implanté
dans le modèle complet du bras manipulateur collaboratif.
Lesrésultats de la simulation pour une charge à déplacer de masse 𝑀
= 100 kg et un effort de l’utilisateur𝐹op = –20 N (dirigé vers le
bas) du type échelon sont donnés sur la figure 20.
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000−1,4−1,2
−1−0,8−0,6−0,4−0,2
00,2
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
Figure 20 Vitesse de la charge simulée avec commande
collaborative et filtre DSC
Q 25. Les exigences id 1.2, id 1.4.1 et id 1.4.3 sont-elles
satisfaites ?
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IV.C – Vérification des performances globales
ObjectifVérifier les performances globales de la solution
industrielle proposée par la société sapelem.
Sur le bras manipulateur collaboratif et en présence du filtre
DSC, différents échelons d’effort sur la poignée etavec différentes
charges à déplacer de masse variable sont réalisés. Les résultats
expérimentaux sont consignésdans la figure 21.
0 200 400 600 800 1000−2,5
−2
−1,5
−1
−0,5
0
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
𝑀 = 0 kg et 𝐹op = –40 N
0 200 400 600 800 1000−1
−0,5
0
0,5
1
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
𝑀 = 0 kg et 𝐹op = –0,2 N
0 200 400 600 800 1000−1,6−1,4−1,2
−1−0,8−0,6−0,4−0,2
0
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
𝐹op = –20 N
𝑀 = 50 kg𝑀 = 100 kg𝑀 = 200 kg
0 200 400 600 800 1000−2,5
−2
−1,5
−1
−0,5
0
Temps (ms)
Vite
sse
dela
char
ge(m
⋅s−1 )
𝐹op = –40 N
𝑀 = 50 kg𝑀 = 100 kg𝑀 = 200 kg
Figure 21 Résultats expérimentaux obtenus sur le système réel
avec le filtre DSC
Q 26. Quelle est la conséquence d’une multiplication par deux de
l’effort exercé par l’utilisateur sur la poignée ?Est-ce conforme
au comportement attendu au paragraphe I.C.2 ?Q 27. En analysant
précisément les résultats expérimentaux de la figure 21, vérifier
que les exigences ducommanditaire sont satisfaites.
• • • FIN • • •
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