Banques islamiques : La comptitivit sera au cur de la
croissanceLes rapports sur le potentielde la financeislamique et
les perspectives de sacroissancesesuccdent et serassemblent
presquetousautour desmmesconstats. Lafinanceislamiqueconnat
ungrandsuccsmondial depuisunedcennie et pour certains pays comme le
Maroc, qui nont pas encore pris le trainenmarche, cest presqueune
aberration, dautant plusque leseneu!actuelsrelatifs " le!pansion de
ce secteur sont tout aussi politiques quconomiques. Lerapport que
vient de publier lagence internationale amricaine de
notation,#tandard$%oors, nedrogepas"cequi sapparente"unetradition.
Leditrapport qui sedclinesouslaformedunetudeatconsacreneffet
audveloppement de la finance islamique en &frique du 'ord,
notamment au Maroc,en (unisie et en )gypte. *aprs les estimations
de #tandard $ %oors, le totaldes actifs financiers de cette niche
slve auourdhui " quelques +,, trillion dedollars environ, soit
moins de +- du total des actifs financiers " travers le monde.%our
lagence de notation, de .nouvelles perspectives souvrent
auourdhuien&friquedu'ord o/des volutions rglementaires crent
unenvironnementfavorable " la croissance de la finance islamique0.
(outefois, le dveloppementde cette classe dactifs reste limit dans
cette rgion, o/ elle doit encore faire lapreuvede sa valeur aoute
conomique.*e ce fait,cestla comptitivit
desproduitsbancairesislamiques, parrapport
"leurshomologuesconventionnels,qui .sera lun des principau!
dterminants du succs de ces produits en &friquedu 'ord0. 1e
dernier constat dress par les e!perts de #tandard $ %oors
recleuncertainintrt puisquil sesituedanslaralitdesfaits,
cest2"2direquildpeint ce qui attend les oprateurs qui ne manqueront
pas de cder au! chantsdes sirnes quant au! opportunits de
lindustrie de la finance islamique.Valeur ajoute et comptitivit des
produits&vec la multitude des rapports consacrs " cette
question ces dernires annes,notamment sur le cas du Maroc, tout ou
presque a t dit surtout concernant leretard accus pour
lintroduction de la finance islamique. Ladoption, en
1onseildegouvernement il y apresqueunmois duproet deloi sur
lesbanquesparticipatives a ouvert la voie, et on peut dire que cest
dsormais chose faite. LeMaroc apresquefait unpas considrabledans
lesens delouverturedesguichets halal. La grande question, cest
quelle sera la valeur aoute de
cetteindustrievis2"2visdelacroissancedelconomienationale.
Lepotentiel estcertes l" et les dfis multiples. #elon lanalyse de
#tandard $ %oors, aprs le%rintempsarabe,
limportancedesdficitscourantset
labaissedessourcesconventionnellesdefinancement, dufait
dunaccsplusdifficileau!marchsfinanciers, ont
incitlesgouvernementsdespaysconcerns"e!aminer lespossibilits
offertes par la finance islamique. 1est ce quie!plique la
tendancergionale actuelle qui se dmarque par lintensification des
efforts pour soutenir ledveloppement de ladite finance. *ans ce
cadre, fait observer le document, la(unisieet l)gypteont
misenplacedenouveau!cadresrglementairespourlmission de #u3u3 en
45+6, tandis quau Maroc, en anvier 45+,, le 1onseil
desministresavalidlecadreuridiquedesoprationsdesbanquesislamiques,posant
ainsi lesfondationsdudveloppement
desactivitsdeladitebanqueislamique. #elon Mohamed *ama3, spcialiste
des marchs bancaires dans largion M7'& au sein de #$%, la
rglementation constitue une condition certesncessaire mais pas
suffisante pour le dveloppement du secteur0. &u2del" dufait de
permettre laccs au! produits respectueu! de la loi islamique, .la
financeislamique doit dmontrer sa valeur aoute conomique dans cette
rgion0. 7llepourrait se concrtiser par un accs " une nouvelle
classe dinvestisseurs ou declients, ou encore par loffre de
produits alternatifs " des co8ts comparables avecceu! de leurs
homologues classiques0, e!plique Mohamed *ama3. Lautreaspect relev
par le rapport, cest la valeur aoute de la finance islamique
pourles oprateurs qui investiront sur ce crneau. #$% fait relever
que le niveau derichesse des pays du Maghreb tant trs infrieur "
celui dautres rgions o/
lafinanceislamiqueaconnuunecroissanceimportante,
.laconcurrencesurlesmarges reste importante sur certains marchs
d&frique du 'ord et cela indiqueque les clients dans cette
rgion sont relativement plus sensibles au! co8ts desproduits
bancaires0. *e ce fait, recommande Mohamed *ama3, .le succs
desbanques islamiques en &frique du 'ord sera troitement li "
leur capacit "
offrirdesproduitscomptitifsaveclesproduitsbancairesconventionnels0.
%ourlesfuturesbanquesditesparticipatives, tout
seradoncquestiondecomptitivit,produit halal ou pas, ce sera avant
tout du business. 1est ds lors un aspect "prendre en compte,
maintenant que les ds sont ets. En attendant la case
Parlement&prsplusieursannesdattente,
leMarocadsormaisengagleprocessusdevant
ouvrirlavoie"louverturedesguichetsbancaireshalal auMaroc. 9nproet
de loi dans ce sens a t adopt en 1onseil du gouvernement le +:
anvierdernier et daprs les e!plications de l7!cutif, son adoption
est prvue avant lafin de lanne en cours. *ici l", il va devoir
passer par la case %arlement o/ lesdbatsrisquent
desannoncerasse;houleu!auvudesintrtspolitiqueseneu!. Le proet de
loi > dollars le baril pour la premire fois dans l"-istoire en
Manvier =>>K* Bais m0me cela ne semblait plus rien en Muillet
quand le ptrole a atteint le prix de GJ? dollars le baril* Fout
cela a entraLn un ralentissement rapide des conomies*'a crise
conomique est le rsultat d"erreurs -umaines aux %tats-6nis* 'es
prix des produits ptroliers ne reviendront Mamais au niveau qu"ils
avaient dans le pass! et le monde doit apprendre . s"adapter .
cette nouvelle ralit* 'e baril de ptrole proc-e de GJ> dollars )
'es prix mondiaux de l"alimentation en -ausse de J> N) 6ne perte
estime de J>> . prs de G >>> milliards de dollars
pour le s3stme fnancier! frapp par la crise des 4 subprimes 7*La
crise financire ? 1onsquences et solutions possibles)- Les
cons'uences:$armi les consquences on note une baisse de :
,onsommation! investissements! revenus des mnages! augmentation du
taux de c-mage!et risque de rcession*)-) - .ur limmobilier: 'es
taux d"intr0t des pr0ts -3pot-caires . -aut risque sont monts en
9c-e* &e nombreux nouveaux acqureurs sont devenus incapables de
rembourser ou de refnancer leurs emprunts* 'a crise aurait d< se
limiter aux propritaires amricains* Bal-eureusement les banques et
les pr0teurs avaient revendu la dette . des investisseurs* 'es
crances ont ainsi t dcoupes 4 titrises 7 et revendues . d"autres
banques et investisseurs dans le monde entier! selon des montages
fnanciers compliqus*$our tenter de limiter les risques de ces
crdits d"un nouveau genre les banquiers ont tabliun crit
donnantdroit concrtement! 4 si un particulier emprunt G>>>
%uro! il doit rembourser G=>> %uro . la banque avec les
intr0ts 7*'es prvisions s"orientent vers une baisse des prix de
l"ordre de G>N en=>>H! les transactions devraient se
prolonger en =>>H! sous l"e1et d"un nouveau recul des ventes
dans l"ancien et de la construction dans le neuf! mais . un r3t-me
moindre qu"en =>>K : les mises en c-antier devraient revenir
en units en =>>H* 'e total des transactions (neuf O ancien#
devrait accuser un recul de G>!PN au cours de l"anne! aprs une
c-ute de GJ!QN en =>>K*)-+- .ur lconomie:'e capitalisme
amricain est tomb dans le pige du gain rapide! facile et immdiat*
,-aque dollar doit apporter un dollar de plus auMourd"-ui Iln"est
plus question d"attendre dou2e mois d"exploitation pour raliser son
proft de G> . GP ans pour assurer les temps de retours
d"investissement* ,"est trop long et parfois alatoire! les
conditions conomiques incertaines* ,ette option a commencavec
quelques investisseurs* 'e placement boursier est devenue alors un
p-nomne de mode et un raccourci conomique qui a embrass tous les
-ommes d"a1aire* '"argent a3ant dserte les circuits de production
pour les circuits de spculation fnancire! l"conomie amricaine a
commenc par s"a1aiblir*PRE/0ERE 12N.3,3,302N:6ne c-ute des taux
d"investissement! entraLne : une forte rduction desmo3ensde
production! la baisse massive des e1ectifs de travailleurs*%n
5rance! c"est le secteur de l"industrie qui a t le plus touc- par
la crise )- 'es e1ectifs ont fondu de =!= N sur un an )- $lus de
GQ3 >>> emplois salaris dtruits l"an dernier*"E450E/E
12N.3,3,302N:- 6ne indigestion fnancire!- Frop d"argent en
spculation!-6ne tendance soutenue . la diminution du nombre des
entreprises!-6n a1aiblissement d"activits pourquelques
entreprises!-6ne baisse de la capacit d"absorption des actions!
-'iquidit . 9ots!-'"argent 9otte et la production baisse*3R20.0E/E
12N.3,3,302N:'a baisse du taux d"investissement entraLne la baisse
de la production! dans un contexte d"in9ation galopante! les marc-s
des biens et services et m0me les marc-s fnancire s"e1ondrent* I'
n"3 a presque plus le pouvoir d"ac-at *'es entreprises sont dans
une situation de surproduction*64,3R0E/E 12N.3,3,302N:'"conomie
amricaine et su(samment a1aiblie* I' faut dsenclaver les
entreprises en surproduction ) dsengorger les c-aLnes de
fabricationspour donner un bou1 d"ox3gne . l"industrie *Il faut
donc baisser la valeur du dollar pour favoriser l"exportation
massive des stocAs industrielle* ;lors le dollar perd sa valeur*'e
fnancement desguerres! une opration sans contre partie conomique!
vient enfoncer le dfcit budgtaire amricaine et baisse
considrablement le prix du dollar en valeur relle*+- Les solutions
possibles:8eaucoup de gens a(rment qu"il faut . prsent d"avantage
:&e coopration internationale et une 4 rgulation 7 mondiale des
institutions fnancires! Ils pensent que la crise a montr que le
marc- tait incapable de s"aMuster par lui-m0me! et que les autorits
ont donc la responsabilit de stabiliser le secteur fnancier!
puisque la crise est une crise internationale! ils considrent que
la rponse . la crise doit galement 0tre une rponse internationale*
&urant toute la priode de taux d"intr0ts faibles! le monde a t
submerg de liquidits et les banques trouvaient de fabuleuses
opportunits d"tendre leurs crdits et faire des profts* Or! sur un
marc- avec beaucoup de participants! si une entreprise ou une
banque fait une erreur! celle-ci . une porte limite* Bais les tats
de grande dimension font des erreurs de grande dimension! et plus
le poids de l"tat est important! plus l"impact des erreurs tatiques
l"est galement*%n outre! la banque mondiale fournisse des
ressources . certains pa3s! soit sous le prtexte de rsoudre un
prtendu! 4problme de balance des paiements 7bien qu"un tel problme
ne peut en ralit Mamais se poser* /oit parce qu"ils supposent que
ces pa3s ont un besoin de fnancement extrieur pour fnancer leur
croissance* Bais les ressources fnancires du monde sont
limites*,ompte tenu de ce que nous venons de rappeler sur l"origine
de la crisefnancire! . savoir le fait qu"elle a t
cause*$rincipalement par les autorits publiques et par l"instabilit
de la politique montaire* ,ependant! puisque les erreurs commises
par les fonctionnaires sont des erreurs de grande taille! il semble
que les tats sont les seuls institutions . avoir les mo3ens
su(sants pour rsoudre d"aussi amples problmes*
@ous devons admettre que! compte tenu de la situation conomique
etdes dispositions institutionnelles actuelles! les Rtats et les
banques centrales peuvent avoir un rle . Mouer pour restaurer la
confance dansle s3stme de crdit*%n proposant quelques solutions qui
di1rent d"un pa3s . un autre selon le degr de l"impact*,itons
quelques exemples :- La Russie : ; promis de dbloquer P>
milliards de dollars pour refnancer des remboursements de pr0ts
contracts par des entreprisesprives russes auprs des banques
trangres*- La 17ine : %lle est passe pour la premire fois depuis
=>>P sous la barre des G>N sur les trois premiers
trimestres de =>>K*- L0nde : 'a croissance va ralentir sous
l"e1et de la crise mondiale! a reconnu le c-ef du gouvernement
Banmo-an /ing-* $our =>>K-=>>H! elle n"atteindrait que
?N . ?!PN! contre HN en =>>?-=>>K*- Le 8apon : 'e
gouverneur de la 8anque centrale a a(rm que l"conomie continuerait
. stagner! aprs le pire recul depuis sept ans au deuxime trimestre
(->!?N#* $our de nombreux anal3stes! la deuxime conomie mondiale
est dM. entre en rcession* 'a 8anque du Sapon (8oS# a annonc Meudi
qu"elle allait inMecter G*>>> milliards de 3ens (Q!?
milliards d"euros# sur le marc- bancaire Maponais pour faire face
aux consquences de la crise fnancire aux %tats-6nis*@ancarisation
au MarocLe secteur bancaire marocain est d*ni comme #ort
concurrentiel avec des ressources 7umaines et tec7ni'ues tr&s
restreintes. /algr ce contexte9 le potentiel de croissance est
relativement important pour les ban'ues de dtail au /aroc.Tue ce
soit au travers de la promotion de la bancarisation! de l"quipement
des clients en nouveaux produits et services fnanciers ouencore du
renforcement de la fdlit! les leviers de dveloppement ne manquent
pas* ,"est en substance ce qui ressort de l"tude ralise parle
cabinet stratgique Roland erger sur le niveau de bancarisation de
la population! l"quipement en produits et services fnanciers et les
usages des clients des banques marocaines* 4'e niveau de
bancarisation de la population marocaine reste dans l"ensemble
faible 3 compris au sein de la population urbaine! avec de
vritables pistes de progression au sein de certains segments7!
est-il indiqu dans l"tude*%n e1et! JGN des Barocains rsidant en
milieux urbains disposent d"un compte bancaire* Ramen . l"ensemble
de la population (urbaine et rurale#! ce taux n"atteindrait que
=3N*&ans le pa3sage bancaire marocain! J banques concentrent
prs des 3UJ des bancariss* '"cart est donc marqu par la 8anque
,entrale $opulaire (3>N de part de marc-# par rapport . ses
concurrentes (respectivement GQN de part de marc- pour ;ttiMariVafa
banA! GQN pour la 8B,% et G3N pour ;l 8arid 8anA#* 8ien que la
classe mo3enne soit fortement reprsente! celle-ci reste
relativement peu bancarise* ;insi! PHN de la clientle dispose d"un
niveau de revenu entre =*>>> et K*>>> &W par
mois*&"autre part! si c-aque banque a(c-e des spcifcits dans la
structurede son fonds de commerce! un profl 4t3pe7 du client peut
toutefois 0tre dress . l"c-elle nationale* 'a clientle des
tablissements de crdit est essentiellement masculine (Q3N de la
population bancarise# et un peu plus Xge que la mo3enne nationale
(surreprsentation de la population de plus de =P ans#* ;ussi!
l"anal3se fait ressortir de fortes disparits rgionales* ;
,asablanca! le taux de bancarisation ressort . P=N! Rabat 3?N et
moins de 3>N . ;gadir*Les degrs de satis#action et de *dlit9
globalement #aibles :; l"-eure oC l"pargne constitue une priorit
nationale! le taux d"quipement de la clientle en produits d"pargne
. court! mo3en ou long terme reste faible* 4'es clients des banques
marocaines sont relativement bien quips en cartes de retrait et de
paiement! mais recourent encore peu aux crdits et aux produits
d"pargne7! est-il indiqu* 'es banques tentent tout de m0me de ragir
face . cette rticence! mais les rsultats restent frustrants*'"c-ec
ressenti du lancement des plans dpargne! comme nous l"annoncions
dans notre dition du vendredi K Muillet! en est une preuve*Boins de
3N de la population bancarise dispose des produits d"pargne de
mo3en ou long terme (pargne retraite! assurance-vie! pargne
ducation! +#* $ar contre! 3?N penc-ent pour les produits d"pargne .
court terme essentiellement des comptes sur carnet et descomptes
d"pargne (,%@#* B0me constat pour ce qui est du recours auxcrdits*
/elon l"anal3se! 4il reste limit! aussi bien pour le crdit . la
consommation pour lequel le taux d"quipement ressort . G=N! que
pour le crdit immobilier qui est contract par GGN de la population
bancarise7*%n revanc-e! l"usage des cartes bancaires est de plus en
plus sollicit* $lus de KJN des bancariss e1ectuent des transactions
par cartes principalement pour des retraits* ;insi! K=N des
dtenteurs de cartes bancaires (tous t3pes de cartes confondus#
e1ectuent au moins un retrait par mois* $our ce qui est du paiement
par carte bancaire! il prsente une nic-e . fort potentiel*
@anmoins! prs de Q>N des dtenteurs de cartes de paiement
e1ectuent moins d"un paiement par mois! et J>N des clients
n"utilisent aucun c-que*$ar ailleurs! afn de renforcer la notion de
fdlit! et en dpit du dveloppement des o1res d"accs multicanal! 4les
clients privilgient massivement une relation de proximit avec leur
banque7* 'eur degr de satisfaction et de fdlit varie selon les
tablissements mais s"tablit globalement . un niveau faible 4rendant
possible la conqu0te de nouveaux clients auprs d"tablissements
concurrents7*'es clients a(c-ent un degr de satisfaction et de
fdlit variable selon les tablissements mais globalement faible*
;insi! moins d"un client sur deux (de 3>N . JHN selon les
tablissements# est pr0t . recommander sa banque pour l"ouverture
d"un compte* &e m0me! de => . JPN des clients se dclarent
pr0ts . c-anger de banque dans les G= proc-ains mois*;lors m0me que
les banques investissent pour to1er leur dispositif multicanal et
mettre . la disposition de leurs clients des services innovants!
ceux-ci sont auMourd"-ui trs peu utiliss* Boins de JN des clients
utilisent ou ont utilis Internet et moins de G3N le tlp-one pour
contacter leur banque! principalement pour consulter leur compte ou
demander des informations* $ar contre! ?3N des clients se dplacent
au moins une fois par mois en agence*Les subprimes"*nition:'es
subprimes sont des crdits immobiliers gags sur le logement de
lemprunteur (principe de l"-3pot-que#! avec un taux d"emprunt fxe
les premires annes! puis variable au cours du temps*,e concept
permet l"accs . la proprit foncire aux fo3ers modestes* %n
revanc-e! cette ide est risque! car elle repose sur la stabilit des
taux d"intr0t et sur l"augmentation continue des prix de
l"immobilier*%n e1et! la russite de ce s3stme est base sur la
-ausse du prix de l"immobilier! ce qui permet aux fo3ers endetts de
rembourser leur pr0tpar anticipation grXce . l"excdent ralis par la
vente de leur bien foncier* Bais le ralentissement du marc-
immobilier avec la -ausse des taux d"intr0t a dclenc- la faillite
de ce concept*LE. 12N.:64EN1E. "E. .4PR0/E.:&e surcroLt! les
banquiers se sont retrouvs avec de nombreuses crances douteuses*
'es banques n"ont pu faire face . leurs c-ances . long terme! ce
qui a provoqu un drglement dans le s3stme fnancier*,ette crise
d"illiquidit s"est donc propage . travers le monde en partie .
cause de la globalisation du mcanisme de pr0t entre les banques et
une incurie des banques au regard des taux et des dures
d"endettements*L0/P,13 .4R L:12N2/0E /2N"0,LE;insi! par ce p-nomne
les banques ont t fragilises et cela a eu des consquences graves
sur l"conomie relle! et les socits fnancires ou non n"ont pas t
pargn* %nfn! de nombreux fo3ers se sont retrouvs sans liquidit pour
assumer leurs besoins*