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LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 / MONDAY SEPTEMBER 22, 2014 • ABAKA • 7
ABAKAS E C T I O N F R A N Ç A I S E
LUNDI 22 SEPTEBRE 2014
Editorial écrit en anglais
par Edmond Y. Azadian
et publié or en date
du 6 septembre 2014
« Le véritable test de civilisationn’est ni le recensement, ni la taille desvilles, ni les récoltes mais la naturede l’homme dans son pays. » RalphWaldo Emerson a ainsi lancé un défi àtous les dirigeants en charge de paysou d’organismes qui gèrent ou guidentune communauté.
Près d’un siècle après avoir été arra-chés à notre patrie, nous sommes-nousdéjà demandé quel genre d’homme oude femme produirait notre communau-té ? Peut-être que la question a lourde-ment pesé dans l’esprit de certainsdirigeants, mais il ne semble pas quecela nous aie touché collectivement,un peu comme si nous pagayions dansle courant, tout en faisant fi de la desti-nation.
Pour dire le moins, notre commu-nauté a des priorités inversées tout enespérant une issue positive. Il était tout à fait approprié pour lespremiers Arméniens installés enAmérique de construire des églises; leséglises ont joué leur rôle dans la pré-servation de notre foi et de notre iden-tité. Cependant, ironiquement, l’accentsur le renforcement de l’église s’estaccéléré, même si le nombre de parois-siens potentiels a diminué. Nous conti-nuons la construction d’églises quiabritent des bancs vides le dimanche,jusqu’à ce que nous accordions unautre rôle à nos lieux de culte. La plu-part sont déjà devenues des centresd’activités civiques, sans rapport avecla foi des fidèles.
L’Eglise arménienne d’Amérique asurtout abandonné sa responsabilitétraditionnelle de gestionnaires desécoles, à l’exception du Prélat, enCalifornie et au Massachusetts.
(L’Eglise catholique arméniennesuit toujours la tradition de l’églisecatholique de fonder des écoles, et auxÉtats-Unis, elle en a au Massachusetts,en Pennsylvanie et en Californie).
Le mouvement pour des écolesarméniennes a commencé assezrécemment en Amérique et a déjàperdu de son élan pour de multiplesraisons; quelques-uns des facteursinfluant sont hors de portée de la com-munauté, tandis que d’autres auraientbesoin d’aide. La question importanteest de savoir où tracer la ligne – afin defaire intelligemment face aux facteurssusceptibles d’être gérer, et ainsi pré-tendre que nous avons fait de notremieux pour garder ces écoles armé-niennes ouvertes, laissant le reste aucours inéluctable de la société.
Il serait téméraire de croire que diri-ger une école arménienne dans lasociété actuelle est tâche facile. Maisde cesser de se responsabiliser en rai-son de trop grands défis n’est pas nonplus la solution.
La langue arménienne est l’ingré-dient fondamental de notre identité.Certaines personnes très motivéesauront recours à des livres virtuels oudes collèges virtuels pour apprendre lalangue, mais les autres ont besoin d’un
accès aux écoles arméniennes, où lalangue, l’histoire et la culture sontenseignées, mais surtout, créent uneatmosphère pouvant éveiller et renfor-cer la conscience arménienne.
En ce sens, il n’y a pas d’alternativeà l’école arménienne; l’alternative n’estque de l’auto-illusion.
La fondation d’une école arménien-ne ne peut se faire qu’avec une vision.Quelles que soient les dépenses maté-rielles reliées à l’éducation, elles necorrespondront jamais à celles desécoles privées ou publiques d’un mêmequartier. La communauté arménienneaux Etats-Unis est assez riche pourrelever les défis, si elle apprend à défi-nir ses priorités dans le bon ordre.
L’un de ces visionnaires a étéGabriel Injejikian qui a ouvert la pre-mière école arménienne en Amérique,sous la risée d’une majorité d’Armé-niens. De nombreuses organisationsont emboité le pas et aujourd’hui toutun réseau d’écoles est en marche, d’unocéan à l’autre. La plupart des diplô-més prouvent qu’en termes de réussiteprofessionnelle, ils valent les diplômésdes établissements publics ou privés,en dépit de la rareté des ressourceséducatives dans leurs écoles respec-tives.
La plupart des écoles arméniennesont connu des moments difficiles. Lesinscriptions dans certaines écoles sontà la baisse et, dans certains cas, la qua-lité de l’éducation est compromise enraison d’un manque de financement.Une de ces écoles est l’école ArchagDickranian de l’Association CulturelleTékéyan à Hollywood, en Californie,qui a entamé en septembre sa 34e
année scolaire. L’École Dickranian a joué un rôle
essentiel dans l’intégration de généra-tions d’Arméniens immigrants qui sontdevenus des citoyens productifs auxÉtats-Unis. L’école joue encore un rôleessentiel dans la communauté grandis-sante sur la côte Ouest. Le bienfaiteur éponyme et sa familleont généreusement fourni un finance-ment substantiel. Cependant, les ins-criptions ne cessent de croître, et parconséquent davantage de ressourcessont nécessaires afin de répondre auxbesoins de base.
Actuellement, le « Dream Fund »de Kirk Kerkorian demeure le principalbienfaiteur des écoles arméniennes enCalifornie. K. Kerkorian, un hommequi n’a pu fréquenter une école armé-nienne, croit dans le rôle de cette insti-tution pour la préservation de notrepatrimoine.
La même conviction a conduitd’autres bienfaiteurs de contribuer auxécoles arméniennes, car ils saventqu’elles permettent la construction etla préservation de l’identité arménien-ne.
L’École Dickranian est détenue etexploitée par l’Association CulturelleTékéyan. Depuis sa fondation, des res-ponsables voués à l’éducation et desnovateurs l’ont dirigée.
En ces temps difficiles, la commu-nauté doit être sensibilisée auxbesoins et aux défis de l’école. En
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À la recherche des priorités communautaires
Les troupes militaires russo-arméniennes ont simulé une opération contre unennemi imaginaire baptisé « Ottomania » au troisième jour de leurs exercicesconjoints dans le centre de l’Arménie. La pratique se voulait clairement une réponse commune à une éventuelle inva-sion turque. Les militaires ont pilonné les positions ennemies sous un feu nourride chars, de l’artillerie automotrice et des systèmes de lance-roquettes mul-tiples. L’infanterie participait également aux exercices, appuyée par des dronesappartenant à la base militaire russe basée de Gyumri, deuxième ville d’Arménieprès de la frontière turque. Mikael Grigorian, général de l’armée arménienne commandant les exercices, asouligné que les drones étaient utilisés pour la première fois dans les exercicesde guerre russo-arméniens.
Les manœuvres annuelles ont duré cinq jours, impliquant plus de 1 500 sol-dats russes et arméniens et environ 300 systèmes d’artillerie, des chars, des véhi-cules blindés et autres véhicules. Les avions de chasse russes MiG-29 stationnésà Erévan ont également étaient utilisés dans ces manœuvres conjointes décou-lant de l’alliance militaire entre l’Arménie et la Russie.
Le ministre de la Défense arménien Seyran Ohanian a déclaré à plusieursreprises que son pays accueillait des troupes russes sur son territoire principale-ment en raison d’une menace à la sécurité perçue venant de la Turquie, plutôtque de l’Azerbaïdjan. « Avec les forces existantes à notre disposition, nous pou-vons non seulement nous défendre contre l’Azerbaïdjan, mais aussi participer àune contre-offensive ou autres mesures, » avait-il déclaré en février dernier.
Du point de vue d’Erévan, la présence militaire russe s’oppose à une interven-tion militaire directe de la Turquie sur le côté de l’Azerbaïdjan dans le cas d’uneoffensive à grande échelle contre le Haut-Karabagh.
Un accord russo-arménien signé en 2010 a prolongé cette présence jusqu’à2044 et mis à jour le mandat de sécurité de la base russe en Arménie. Moscou adepuis renforcé la présence des soldats de 4 000 à 5 000 avec des armes lourdes.
La Russie a également déployé environ deux douzaines d’hélicoptères decombat.
L’OTAN confirme l’intégrité territorialede l’Arménie et de l’Azerbaïdjan
Dans une déclaration adoptée ausommet du Pays de Galles, le Conseilde l’Atlantique Nord, organe décision-nel de l’OTAN, fait référence auxconflits dans le Caucase du Sud et enEurope de l’Est. La déclaration se réfè-re à l’intégrité territoriale des étatstout en négligeant de mentionner ledroit à l’autodétermination despeuples.
« L’occupation illégitime de laCrimée par la Russie et l’interventionmilitaire dans l’est de l’Ukraine ontsoulevé des inquiétudes légitimesauprès plusieurs autres partenaires de
l’OTAN en Europe de l’Est. »« Les alliés continueront à soutenir
le droit des partenaires de faire deschoix indépendants et souverains en
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A la recherche...Suite de la page 7
premier lieu, la mobilisation desmembres et amis de l’associationTékéyan sera nécessaire afin de per-mettre à l’école de survivre.
Les changements dans le profildémographique de la communauté etle coût des outils et méthodes d’ensei-gnement posent de nouveaux défis àceux qui croient en l’éducation armé-nienne. Au lieu d’abandonner, ils setournent vers de nouvelles alterna-tives. L’une d’elle est d’obtenir uneplus grande implication de la commu-nauté dans les écoles publiques, où unnombre important d’élèves arménienssont inscrits. Ainsi l’enseignement dela langue arménienne pourrait de fairepar l’intermédiaire de l’Etat.
L’autre alternative serait de fonderdes « écoles à charte ». (NDLR. « Lescharter schools » sont des écoleslaïques à gestion privée bénéficiantd’une très large autonomie dansl’enseignement ; leur financement estpublic. Ces établissements sont souscontrat, et sont entièrement gratuits,
comme les écoles publiques.)Les Turcs sont en avance sur les
Arméniens, profitant des possibilitésdu système éducatif des Etats-Unis etont déjà un réseau « d’écoles àcharte » fondé par Fatullah Gülendans de nombreux Etats. Parce qu’ilsont abusé du système, de nombreuses« écoles à charte gulenistes » sontsous enquête en Californie, en Illinois,en Arizona, et d’autres états, cela ren-dant plus difficile l’accessibilité à despermis d’« écoles à charte. »
Une école exemplaire semble êtrel'École à charte Ararat dans la valléede Los Angeles et d'autres sont peut-être sur la planche à dessin. Il estembarrassant d'admettre que nousavons besoin d'apprendre des Turcs lamanière d'utiliser à notre avantage unsystème.
En accordant sobrement la prioritéà nos besoins communautaires, il estévident que l'école et la langue demeu-rent la priorité, mais non au détrimentde l'abandon d'autres priorités, qui ontleur rôle essentiel dans la consolida-tion de l'identité arménienne.
Traduction N.P.
Selon le nouveau président deTurquie, Recep Tayyip Erdogan,l’OTAN est tenu de remplir les pro-messes faites à l’Azerbaïdjan. « Larésolution du conflit du Karabagh enrespectant l’intégrité territoriale del’Azerbaïdjan est d’une grande impor-tance, et ce conflit doit être résolu, » adéclaré M. Erdogan. Des experts turcs ont déclaré que lapaix dans le Caucase du Sud était trèsimportante pour le nouveau gouverne-ment de Turquie.
Un expert sur la guerre et le terro-risme, Khaldoun Yalcin Kaya, a décla-ré que la Turquie avait l’intention departiciper activement au conflit, entenant compte du fait quel’Azerbaïdjan est son partenaire straté-gique. Un spécialiste du départementdes Relations internationales del’Université d’Economie etTechnologie TOBB, à Ankara, TogrulIsmail, a déclaré que le règlement duconflit du Haut-Karabagh « contribue-rait au développement de la Tur-quie. »
Répondant au désir de la Turquie deprotéger l’Azerbaïdjan, le Présidentarménien Serge Sargissian a contestéla déclaration de l’OTAN déclarant quela paix ne prévaudra pas au Karabagh
tant que les menaces de guerre conti-nueront de troubler la sécurité de larégion.
Le président a déclaré que le peuplearménien sentait les menaces à lasécurité dans sa chair et connaîssait lavaleur de la stabilité régionale, il aajouté que les deux options quel’OTAN a adopté « seront liés à lasécurité de mon peuple et la paix dansnotre région. »
« Il y a deux options. Soit [Sommetde l’OTAN] adopte la langue duGroupe de Minsk de l’OSCE, qui est laseule structure internationale spéciali-sée en charge du conflit du Haut-Karabagh - proposée et soutenue parla France et les États-Unis, soit répondau lobbying d’un autre État membre,dans le but de sauver la face de notrevoisin et tyran vis-à-vis de son proprepeuple. Croyez-moi cette dernièreoption ne donnera aucun résultat posi-tif », a déclaré Sargissian.
« Soit le bon sens et le désir de paixl'emportent, soit l'encouragementsilencieux de la xénophobie permet-tront d'approfondir la rhétorique de laguerre et des provocations mortelles sifacilement brandies par l'Azerbaïdjan,qui ne se soucient pas de la vie de sessoldats,» a ajouté M. Sargissian.
Selon Erdogan, l’appui de l’OTANà Bakou est « obligatoire »
L’OTAN comfirme...Suite de la page 7
matière de politique étrangère et de sécurité, libres de toute pression extérieureet loin de la coercition. Les alliés restent également engagés dans leur soutien àl’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté de l’Arménie,l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la République de Moldavie. »
« Dans ce contexte, nous allons continuer à soutenir les efforts en vue d’unrèglement pacifique des conflits dans le Caucase du Sud, ainsi qu’en Républiquede Moldavie, sur la base de ces principes et les normes du droit international, laCharte des Nations Unies, et les accords d’Helsinki. La persistance de cesconflits continue d’être un sujet de préoccupation particulier, et sape les possi-bilités pour les citoyens de la région d’atteindre leur plein potentiel en tant quemembres de la communauté euro-atlantique. Nous exhortons toutes les parties às’engager de manière constructive, et avec une volonté politique renforcée, dansla résolution pacifique des conflits, dans le cadre de négociations établies », ditla déclaration.
L’Arménie vient en aideaux Yézidis en Irak
Répondant aux appels lancés parles dirigeants de la communautéyézidie d’Arménie, le gouverne-ment arménien a décidé de four-nir une aide humanitaire auxmembres de l’ethnie dans le nordde l’Irak qui ont été contraints defuir pour sauver leur vie.
Le ministre des Affaires étran-gères arménien, EdouardNalbandian a confirmé quel’Arménie allouerait une aide de100 000 dollars.
« C’est susceptible d’être fait par le biais d’une organisation internationale, ily a de graves problèmes liés à l’acheminement de l’aide aux personnes.Actuellement, nous sommes en négociations avec une organisation internationa-le compétente, » a déclaré Tigran Balayan, porte-parole du ministère. Des centaines, voire des milliers de Yézidis, ont été tués par des soldats de l’Étatislamique d’Irak depuis la chute de Sinjar, ville principalement peuplée deyézides dans le nord du pays. Des dizaines de milliers d’habitants ont fui la ville.
La plupart d’entre eux sont encore pris au piège dans une montagne voisine,devant faire face à la famine. Devant Bradley Busetto, coordonnateur résident des Nations Unies en Arménie,Aziz Tamoyan, président de l’Union nationale des Yezidis, et le Cheikh BroHasanian, chef religieux des Yézidis d’Arménie, le ministre Edouard Nalbandiana déclaré : « Au cours des dernières semaines, l’attention du monde s’estconcentrée sur les crimes de masse commis par des extrémistes en Irak contreles minorités religieuses et ethniques. En raison de la violence, des milliers depersonnes ont été déplacées, dont des Yézidis, des chrétiens et des musulmans.Les atrocités ont fait de nombreuses victimes. »
Le président de l’Union nationale des Yézidis Aziz Tamoyan a exprimé sa gra-titude envers le gouvernement arménien.
Une délégation de députés françaisdevant le mémorial au génocide arménien
Une importante délégation de députés et de militants de la Cause arménienneconduite par Bruno Le Roux, député du Parti socialiste de France, a pris part àl’occasion du 100e anniversaire de la disparition de Jean Jaurès, à la conférence« Jean Jaurès et les Arméniens » à l’Université française d’Erévan. La déléga-tion a également participé au vernissage de l’exposition consacrée à Jean Jaurèset la cause arménienne.
La délégation s’est aussi rendue devant mémorial aux victimes du génocide età également visité le Musée-Institut du génocide à Erévan.
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ABAKAE N G L I S H S E C T I O N
MONDAY SEPTEMBER 22, 2014
In an article published late lastweek in one of France’s most popularnewspapers, Le Figaro, Armenia’sForeign Minister Edward Nalbandiansays Turkey must come to terms withits past. The article was publishedshortly after Nalbandian attendedRecep Tayyip Erdogan’s presidentialinauguration ceremony, where hehanded the new Turkish president aninvitation to attend commemorativeevents for the centennial of theArmenian Genocide in Yerevan. Thefull article is below.
* * *In international relations there are,
unfortunately, cases of missed oppor-tunities. The statement of RecepTayyip Erdogan, followed by the com-ments of other Turkish senior officialson the eve and after the commemora-tion of the 99th Anniversary of theArmenian Genocide are such cases.The fabricated notions of “commonpain”, “just memory” and the appeal tothe Turks and Armenians to “followErdogan’s lead” are misleading. AhmetDavutoglu declares “that the main goalof Erdogan’s statement is preventionof worldwide efforts of the Genociderecognition”. Instead of concrete stepstowards reconciliation one can findcalls to complicity. I mean complicityagainst the international recognitionof the Armenian Genocide.
It is hard to find a nation nostalgictowards its centuries-old suppressionin its ancestral homeland. Anyoppressed nation cannot share thenostalgia towards the OttomanEmpire. Like other empires, theOttoman Empire was built upon andforcefully sustained through suppres-sion of the basic rights and freedomsof many of its citizens.
Mr Davutoglu’s differentiation ofthe Western and Turkish perception ofsufferings by Christians and Muslimsis astonishing. The ArmenianGenocide is not only part of Armenianor western memory and history, butalso of the memory of the Muslimworld. One of the earliest referencesto the Armenian Genocide belongs toMuslim witness Fayez El Ghossein,who in 1916 published his work enti-tled “The Massacres in Armenia.”Sharif and Emir of Mecca Husayn ibnAli was one of the prominent Islamicleaders, who acted against the pro-gram of physical annihilation of theArmenians and called on his subjectsto defend Armenians as they woulddefend themselves and their children.In 1919-1921 the large-scale extermina-tion of Armenians were referred suchTurkish public figures as Refi Cevat,Ahmet Refik Altinay. Many Muslim his-torians refer to the massacres ofArmenians as genocide, while Arab
historian Moussa Prince used the term“Armenocide”, considering it as “themost genocidal genocide.”
For the sake of “just memory” artifi-cial political actions and calls are notneeded, while those, who dare expresstheir opinion freely are killed likeHrant Dink, or exiled like OrhanPamuk, or taken to custody, like RagıpZarakolu.
Davutoglu is playing the same oldtune of founding a commission of his-torians “in order to find the truth”.One of the most competent interna-tional institutions on genocide studies,the International Association ofGenocide Scholars, in answer to thesame proposal, made an appeal to theTurkish government to accept whathad been proven long ago. Instead ofrepeating decade-old re-worded orrephrased appeals we need genuineand concrete steps. Ratification of theZurich Protocols, normalization ofArmenian-Turkish relations, openingof the borders could pave the way tothe difficult path of reconciliationbetween our peoples. The sub-com-mission on historical dimension, asenvisaged by those Protocols, couldimplement a dialogue with the aim torestore mutual confidence betweenthe two nations. It would be impossi-ble to do by putting under question thereality of the Armenian Genocide.
Led by an apparent desire to denythe fact of the genocide, as defined bythe 1948 Convention on the Preventionand Punishment of the Crime ofGenocide, Erdogan’s message yetagain underlined that what happenedin 1915 “was regardless of religion orethnic origin.” It seems that the 1919Turkish Military Tribunal’s Indictment,which proved by undeniable facts thatthe deportations and large-scale mas-sacres of the Armenians were a statepolicy, and sentenced its main master-minds to death, has been forgotten inAnkara. It seems that Rafael Lemkin’sdevelopment of the concept of
Cont’d on page 10
Nalbandian says Turkey must‘Make Peace with its past’
Karabakh will deepenrelations with France
President of the Nagorno-KarabakhRepublic Bako Sahakyan received agroup of French Senate and NationalAssembly members.
Issues related to Artsakh-Francerelations, settlement of Azerbaijani-Karabagh conflict and regional trendswere discussed during the meeting.Special attention was paid to the
development of parliamentary ties.President Sahakyan said Artsakh
considers France a friendly countryand is interested in deepening rela-tions with it on a continuous basis.
Vice Chairman of the NationalAssembly Arthur Tovmasyan andother officials participated in themeeting.
Greek parliament adopts law criminalizing Armenian Genocide denial
The Greek parliament on Tuesday adopted law criminalizing the ArmenianGenocide denial.
An anti-racism bill provides for stricter punishment for individuals and politi-cal parties that engage in racism or incite racist violence.
The vote on the bill was postponed several times, and the amendments weremade.
Accordingly, any attempt to disrespect the genocide of the Armenians, or theGreeks, shall be considered a crime.
Armenian AnneFrank’s book onBaku Massacrespresented
The book “Nowhere, a Story ofExile”, telling about the Armenians’massacres in Baku, has been pre-sented to the Armenian public. Armenpress reports that the presentation of thebook by Anna Astvatsaturian-Turcotte was organized by the initiative of theMinistry of Diaspora of the Republic of Armenia, telling about the tragedy of theArmenians living in Azerbaijan, which was seldom spoken about in the West.
25 years ago the eleven-year-old Anna Turcotte-Astvatsaturian fled toArmenia from Baku with her parents and five-year-old brother and in January1992 they left for USA, taking with them four suitcases, 180 US dollars and astatus of refugee. Today she has returned to her motherland at the age, at whichher mother with her husband and children had to leave it.
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Nalbandian says Turkey...Cont’d from page 9
“genocide” has gone unnoticed inAnkara. I have to remind that 99 yearsago on May 24, 1915 Russia, Franceand the Great Britain issued a specialdeclaration by which they warned theperpetrators of the atrocities againstthe Armenian people of their personalresponsibility for “these new crimes ofTurkey against humanity and civiliza-tion.” It is beyond any doubt that theArmenian Genocide was organizedwith genocidal intent. Meanwhile anattempt is made by the Turkish offi-cials to equate the losses of the warand the systematic annihilation ofArmenians, as a result of which mil-lions of my predecessors lost theirlives, homes, lands, properties. Therewas an attempt to strip millions ofArmenians in the Ottoman Empire oftheir right to life, as well as their past –more than 2000 cultural and religiousmonuments were destroyed and thesurvivors were driven off the landsthey had inhabited for many centuries,before Turks came to this region. In1915 one of the chief masterminds ofthe Armenian Genocide, then InteriorMinister Mehmed Talaat Pasha con-fessed to Germany’s Consul Generalthat “there is no Armenian question,because there are no more
Armenians.” He was wrong, but thenature, magnitude and the conse-quences of that horrible crime are farbeyond the definition of “suffering.”
In one of the interviews Erdoganrhetorically asked “if such a Genocideoccurred would there have been anyArmenians living in this country?”Today a large number of Jews live inGermany, but no one would dare putunder question the reality of theHolocaust. Or, how can one speak of“relocation”, when 1.5 million of peo-ple died or were killed? Plannedmarching people to the dessert, starv-ing them to death, killing most of themen route is not a relocation, it is a“death march,” it is a genocide.
The denial of the genocide, theatmosphere of impunity paved the wayfor the repetition of new crimesagainst humanity. Genocide denial isconsidered by scholars as the lastphase of the crime of genocide. Eventhough there are still few who contin-ue to deny, but this does not mean thatthere is a “dispute” about it. On theone hand, there is the fact of genocidethat nobody doubts in the world, thepain of which every single Armenianfamily anywhere in the world bearsuntil now, and on the other hand, thereis an official and imposed denial of thegenocide by the Turkish government.Turkey is in dispute with itself.
Is it possible to make the descen-
dants of genocide survivors, spread allover the world, a part of the complici-ty of genocide denial? Is it possible toequate perpetrators and victims ofgenocide by such clichés as “commonpain”? It is appalling to imagine thatthe perpetrators of the Holocaust, ofgenocides in Cambodia, in Rwanda,and other crimes against humanity,can be equated with the victims. Is iteven possible to consider genocidesurvivors’ descendants as “Turkishdiaspora”, which some Turkish politi-cians are trying to do today?
As Rwanda Genocide survivorEsther Mujawayo recently mentionedat the UN Human Rights Council HighLevel Panel Discussion in Geneva ded-icated to the Genocide PreventionConvention, “Today is the fourth gen-eration of Armenians who are stillwaiting”. Not only Armenians, thewhole international community foralmost 100 years has been waiting forTurkey to recognize the ArmenianGenocide. The genuineness of thedesire for reconciliation must beproven through recognition and con-demnation of the Armenian Genocide.The Turkish government must notrefrain from genuine reconciliation.Thousands of Turkish citizens haveopted for that path already.
Davutoglu mentions Armenian com-poser Komitas as an example ofArmenians’ creative activities in the
Ottoman Empire. ”Just memory”should have shed some light on the lifeof Komitas, who was a witness to theGenocide. He had seen all the suffer-ings, the horror that befell theArmenians and said that “nobodyknows all the wounds of our tragedy…this distress will drive us mad!” Andfrom 1916 onwards, for 20 years hespent his life in a psychiatric hospital.
On April 24, 2003 when we wereunveiling the Komitas statue in Paris, Iexpressed hope that this memorial tothe Armenian Genocide victims couldsymbolize the suffering and memory ofthe victims of all genocides perpetrat-ed in the 20th century, that it wouldbecome a mourning site for all thosewho consider tolerance and respect tohuman life and dignity as a continuousprocess, that there would bow notonly the descendants of those who suf-fered physically and spiritually, butalso the descendants of those whocaused those sufferings. I believe thatthe route to reconciliation is not a pathof denial, but that of conscious memo-ry, because true reconciliation doesnot mean forgetting the past or feedingyounger generations with the tales ofdenial. Turkey should reconcile withits own past to be able to build itsfuture.
OPNION
CASINOMANIANowadays, income from casino operations is an important source of
income for many governments and, in a few cases, private entities. Humanweakness for a fast buck is exploited at its maxi maximum to generate re-venues and make the deficit ridden governments improve their balancesheets by the exploitation of lottery and gambling networks.
Vulnerable and low income sectors of the population are the most victi-mized. Their hard earned and mostly limited incomes are unwisely wastedchasing the dream of getting rich instantly or hitting the ultimate jack pot.Tourist dollars are also targeted; a segment of the population which hassome extra discretionary income to waste.
During my numerous travels, I have witnessed the tragic behavior of themasses betting on lucky combinations, numbers, a set of cards or a throw ofdice. They are all aiming at the ultimate and the less probable lucky out-come of leaving the casino with some earnings.
We as Armenians are not different and many of us are addicted togambling or enjoy spending some time and money in the gambling industry.Casinos are full of our compatriots and organized tours to casinos bycommunity centers are extremely popular within the community. Hugeamounts of money are lost during such visits and the participants somehowaccept the verdict of losing hard earned dollars to have the pleasure ofgambling.
Diaspora’s survival is mostly subsidized by income generating events andmostly by fund raising activities. As time passes and the diaspora gets older,sources of income become harder and scarcer. Analyzing Diaspora’s phe-nomena of gambling, I think about the scenario of using these wasted fundstowards the financial needs of our community organizations. Our institu-tions will be financially healthier and instead of wasting scarce humanresources to organize fund raising activities they will concentrate on offe-ring their vocational services to the community.
So, whenever you think of gambling, why don’t you think about limitingyour losses and donating the difference to an Armenian organization, ordoing the same with a portion of your gains. A similar gesture will be appre-ciated by the recipient, while giving you the satisfaction of making a dona-tion. This is a win-win situation, because the community benefits, and thedonator gets the satisfaction of making a generous gesture and might evenget a tax deductible donation receipt.
Let’s roll the dice ….
ARTO MANOUKIAN
MONTREAL
Society for Armenian Studiesplans 40th Anniversary Workshop in Yerevan
The Society for Armenian Studies(SAS), founded in 1974, will organize aworkshop to mark the 40th anniver-sary of its founding. The workshop, totake place October 2-5, 2014, with theparticipation of the Armenian NationalAcademy of Sciences, will bringtogether twenty scholars from abroadand twenty from Armenia to deliverpapers on a number of topics such asinadequately studied aspects ofArmenian history in the past millenni-um; the representation and reflectionof the Armenian Genocide in the artsand culture in general; testimonies andreminiscences of the survivors of theGenocide; accomplishments, perspec-tives and methodologies in contempo-rary Armenian literary studies and his-toriography; and, the ArmenianDiaspora in the 21st century, aspira-tions and challenges. The workshopwill take place at the Presidium Hall ofSessions at the Armenian NationalAcademy of Sciences.
The Society for Armenian Studies
was founded by a group of scholars:Nina Garsoian, Dickran Kouymjian,Avedis Sanjian and Robert W.Thomson, on the initiative of RichardG. Hovannisian, with a view to pro-moting and supporting Armenian stu-dies as an academic discipline throughpanels at national and internationalgatherings, publications, lectures andsymposia. It publishes a Newsletterand the Journal of the Society forArmenian Studies (JSAS). Most mem-bers are from the United States, but anincreasing number of scholars fromEurope, Canada and the Middle Easthave joined the SAS.
Those with a general interest inArmenian studies may also join theSAS (as non-voting members) andreceive free copies of the Newsletterand the JSAS. For more informationon, or to join, the SAS, please visit ourwebsite at societyforarmenianstud-ies.com or e-mail [email protected].
LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 - MONDAY SEPTEMBER 22, 2014 • ABAKA • 11
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