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n°67
mercredi 21 décembre 2005
Sommaire
édito : "la laïcité a 100 ans" pédagogie - retour sur le fait
religieux - enseigner l'Europe en 4ème par études de cas -
actualités et ressources pédagogiques profession - informations
administratives - escales sur le net - actualité et connaissance du
système éducatif documentation
- histoire - éducation civique...juridique et sociale -
pédagogie et didactique liaisons - ressources locales - coup de
coeur - agenda - boîte à outils auteurs, contacts, liens
Le principe de laïcité concerne l'ecole doublement : si celle-ci
trouve dans la laïcité la condition même de son existence, elle y
constitue aussi un objet d'étude et de réflexion et, tout autant,
le centre de gravité de ses démarches et de ses pratiques. Inscrite
dans les finalités civiques de nombreux champs disciplinaires et
enseignements (philosophie, lettres, histoire, éducation civique,
éducation civique juridique et sociale…), elle y est interrogée et
étudiée à la fois dans son principe et dans son développement
historique, et étudie en particulier les spécificités françaises.
Objet d'étude, la laïcité est aussi le lieu d'une éducation active
et permanente pour chaque élève tout au long de son parcours
scolaire de l'école aux lycées (d'enseignement général
technologique ou professionnel) en passant par le collège.
L'approche de la laïcité par les différentes disciplines est ainsi
élargie par la dimension transversale, qu'apportent les Itinéraires
De Découverte (IDD), les Travaux Personnels Encadrés (TPE) ou les
Projets Pluridisciplinaires à Caractère Professionnel (PPCP), et
constitue, plus largement encore, une composante essentielle de la
vie scolaire au sens le plus large du terme. La célébration, même
discrète, du 100e anniversaire de la loi de séparation des Eglises
et de l'État rencontre donc la démarche permanente de nombre de
professeur(e)s. Elle nous invite, avec La Durance, à approfondir et
à actualiser notre réflexion sur la laïcité “à la française” dont
elle est emblématique. Et si la loi en elle-même, arsenal technique
de dispositions destinées à réglementer en le privatisant, le
financement des cultes, n'est qu'un jalon dans la construction qui
trouve ses origines dans les années révolutionnaires de la fin du
XVIIIéme siècle, sa forte portée symbolique depuis plus d'un siècle
lui confère la légitimité d'un repère essentiel de notre histoire
récente. Simultanément, son actualité force son enseignement à
s'ouvrir à l'idéal que représente la laïcité d'aujourd'hui au
regard des défis que la société peut se donner et, par-là même,
donner à l'école. Un idéal pas encore atteint si l'on considère le
concept dans son acception la plus large, qui inclut et rassemble
au sein d'une République qui sait donner sa chance à chacun(e) et à
tou(te)s. L'invention de la laïcité en France s'est indéniablement
placée sous le signe d'une plus grande liberté. Il reste à la
France laïque d'aujourd'hui et de demain de faire vivre les deux
autres volets de sa devise. Dans ces combats d'avenir, l'école
laïque doit être un des lieux premiers de l'apprentissage de la
fraternité et plus que jamais se mettre au service d'une véritable
égalité des chances. Souhaitons donc qu'en progressant dans la
connaissance du principe, de ses évolutions et de ses limites, nous
parvenions à former les futur(e)s citoyen(ne)s susceptibles de
réduire toujours mieux l'écart entre le principe et les faits au
sein même de la cité.
-
Chantal Février IA-IPR de l'Académie d'Aix-Marseille
sommaire
retour sur le fait religieux
Nous vous proposons quatre textes qui témoignent de la richesse
des réflexions et de la diversité des approches du fait
religieux.
La conférence de Martine Codou, « Enseigner le fait religieux :
définition, enjeux, contenus » revient sur les précautions à
prendre pour l'enseignant. Quatre axes sont développés : - Une
définition du fait religieux : « Le fait religieux se constate et
s'impose à tous : il y a des cathédrales, des mosquées, des fêtes
religieuses … un fait ne préjuge pas du statut moral à lui
accorder. Prendre acte n'est pas prendre parti, un fait est
englobant. Il ne privilégie aucune religion particulière. Donc le
fait est observable, neutre et pluraliste ». Faire entrer
l'histoire du fait religieux dans l'enseignement, c'est apporter un
éclairage circonstancié sur ses incidences sur l'aventure humaine
puisqu'il est un élément essentiel des civilisations (…) Plus
complexe, il y a des faits de croyance qui sont à cheval sur le
matériel et sur le spirituel, sur le politique et sur l'imaginaire.
Ils peuvent gêner ceux qui ont longtemps opposé l'ordre des faits à
l'ordre des croyances. - Un rappel des enjeux civiques et
patrimoniaux : mieux comprendre le monde contemporain, remédier à
la perte
de connaissance du patrimoine de l'humanité. - Quelques pistes
pour éviter la confusion entre enseignement du fait religieux et
enseignement religieux : travailler les traces de la religion dans
les civilisations ; contextualiser, sortir du piège « vrai/faux
témoignage », utiliser
des œuvres d'art… - … et donc accorder la place qui est due au
document patrimonial : « La cathédrale gothique n'a pas une
valeur
identitaire pour chacun de nos élèves mais l'étudier comme un
monument emblématique du Moyen Âge chrétien occidental participe de
la formation de la conscience communautaire au sens large… Le Coran
n'a d'intérêt pour la communauté scolaire que si son étude
s'inscrit dans une dimension patrimoniale… Le support, la graphie,
l'ornementation, la structure en sourates permettent d'entrer dans
le vocabulaire des signes et symboles d'une civilisation ». Le
texte de Martine Codou, professeure au collège Chappe à Marseille,
est celui d'une conférence qui s'est tenue
cette année ; il est accessible dans son intégralité sur le site
académique : http://histgeo.ac-aix-
marseille.fr/a/div/d026.htm
L'énorme travail de Nadine Lopez, « Les Hébreux en classe de
sixième, nouvelles problématiques », repose sur les interrogations
légitimes quant aux difficultés pour aborder cette leçon : « Je
continuais cependant à faire comme tous mes collègues, suivre le
manuel, et donc observer avec les élèves la carte des migrations
des Hébreux, Abraham, Joseph, Moïse, la royauté unifiée, etc. Je me
contentais d'apporter quelques nuances et d'émettre des doutes. Je
savais surtout que j'enseignais des choses douteuses, où la légende
se mêlait confusément à la vérité historique, et je faisais part de
mes interrogations aux élèves ! » Son approche repose surtout sur
une comparaison entre les textes bibliques et les résultats de la
recherche archéologique : « La Bible n'est pas la seule source à
retracer l'histoire de ce peuple et de cette terre. Dès le XIXe
siècle, les savants ont fouillé les terres bibliques ainsi que
l'Égypte et la Mésopotamie. Ils trouvèrent des concordances entre
les résultats des fouilles et le monde décrit par la Bible, mais
aussi des contradictions évidentes. Longtemps, les archéologues ont
pris la Bible au pied de la lettre ("la Bible dans une main et la
truelle dans l'autre") au lieu de prendre les sources
archéologiques comme sources indépendantes (…) L'occupation du
Sinaï a aussi permis de nombreuses fouilles. D'autre part, on y a
désormais appliqué les méthodes de l'anthropologie pour chercher la
réalité humaine et non illustrer la Bible. Celle-ci a été analysée
comme un artefact au même titre que tous les objets sortis des
fouilles. L'école traditionnelle pour laquelle le récit biblique
prime est aujourd'hui obsolète. On trouve à l'opposé l'école
minimaliste pour laquelle la Bible n'est qu'une construction
sociale datant du retour d'exil et de la période hellénistique et
pour laquelle l'ancien Israël de la Bible n'est que pure invention.
La majorité des chercheurs sont aujourd'hui sur une position
médiane, celle d'un dialogue entre la Bible, l'archéologie et les
autres sciences de l'histoire pour restituer ce que fut l'antique
Israël : l'étude philologique et textuelle de la Bible,
l'archéologie, l'épigraphie, l'ethnographie, la linguistique… ».
L'enseignante et chercheuse, après lectures et enquêtes, nous
propose une mise au point sur l'histoire du peuple hébreux,
qu'éclairent chronologie, textes bibliques ainsi que des tableaux
comparatifs (entre textes différents : Bible et Epopée de
Gilgamesh, ou entre « ce que dit la Bible et ce que disent les
archéologues et historiens ») quelques exemples commentés de mise
en œuvre complètent ce travail. L'auteur présente une leçon et une
évaluation mais souligne cependant la complexité des problématiques
ou des exercices proposés pour une classe de sixième. Le texte de
Nadine Lopez, professeure au collège du Jas de Bouffan à
Aix-en-Provence, ainsi que ses nombreuses annexes, sont
consultables sur le site académique :
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/div/d026.htm
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http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/nlo/d001.htm
En réponse à cette approche du fait religieux par l'archéologie,
la mise au point de Claude Martinaud part de l'idée hasardeuse pour
l'enseignant de classer… « d'une manière simpliste les différentes
thèses à propos de la Bible, en deux catégories : une vision
passéiste, erronée et une vision moderne et fiable ». Ainsi
nuance-t-elle l'approche de certains historiens qui construisent
l'histoire du fait religieux à partir d'une confrontation entre
textes bibliques et recherche archéologique, comme I. Filkeinstein
qui affirme « qu'un grand nombre d'événements de l'histoire
biblique ne se sont déroulés ni au lieu indiqué ni de la manière
dont ils sont rapportés » ; « cela ne suffit pas à contester leur
historicité…, rajoute l'auteure, …cette absence prouve simplement
que nous ne savons que peu de choses et qu'une infime partie
seulement des traces anciennes nous sont parvenues ».
A partir de deux exemples développés (la prise de Jéricho et la
datation concernant la domestication de chameau), Claude Martinaud
peut ainsi conclure : « Il est difficile d'infirmer ou d'affirmer
tel ou tel fait à l'appui de telle ou telle thèse. Nous l'avons vu,
l'archéologie ne peut pas nous donner la totalité des réponses que
nous souhaiterions qu'elle nous donne. Aussi la plus grande
prudence s'impose à nous enseignants. Nous pouvons dire et
expliquer qu'il y a problème et débat, que tous (religieux,
historiens, archéologues, exégètes…) ne sont pas d'accord sur tout,
qu'il y a des zones d'ombre, et que l'on peut alors émettre des
hypothèses différentes. Aller plus avant semble risqué ». Le texte
de Claude Martinaud, professeure au Lycée Thiers de Marseille, est
accessible dans son intégralité sur le site académique :
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/cma/d011.htm
Que faire d'un "événement biblique" dans un cours d'histoire ? :
le texte de Patrick Parodi est un autre contrepoint à celui de
Nadine Lopez ; il s'inscrit dans un long et riche parcours
d'expérimentation en classe de seconde sur le thème -Naissance et
diffusion du christianisme-. C'est une démarche prudente qu'il
recommande, car « la tentation est grande chez de nombreux
historiens et enseignants de faire une histoire véritable ou neutre
des textes bibliques, de proposer une interprétation plausible des
événements, d'extraire des "faits bruts" selon les préférences du
positivisme historique. C'est ainsi que les interprétations sur
l'histoire des Hébreux mettent en avant les enjeux de la question
de l'histoire biblique, les écoles archéologiques et historiques
ont des supposés idéologiques et méthodologiques dont il faut tenir
compte avant de les prendre au pied de la lettre ». La proposition
qui est faite conduit l'enseignant non pas à opposer le vrai et le
faux mais à dépasser les contradictions et à entrer dans une
réflexion sur la symbolique des textes bibliques. Travailler sur la
Crucifixion à partir de quatre œuvres peintes d'époques
différentes, « c'est éviter le travers de l'histoire vraie ». On ne
peut qu'apprécier
cette démarche qui se refuse à travailler le dogme pour le
dogme, permet une mise à distance, mais accède au sens du message
religieux par ce qu'en ont fait les hommes, au travers des
représentations.(B.M) L'intégralité du texte de Patrick Parodi,
professeur au Lycée Fréderic Joliot-Curie d'Aubagne, est accessible
sur le site académique :
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/ppa/d010.htm
sommaire
Enseigner l'Europe en 4ème par des études de cas
Les propositions qui suivent répondent à un souci de renouveler
l'approche du programme de géographie de quatrième et aussi de
donner l'occasion aux élèves de débattre de "questions vives", de
questions d'actualité. Ainsi, ai-je choisi de monter une bonne
partie de ma séquence sur l'Europe - Qu'est-ce que l'Europe ? - en
proposant
une entrée par études de cas, occasion aussi de mettre en
pratique les pistes que j'avais proposées sur cette question lors
d'un atelier des Rencontres de La Durance 2004 (Europe : espace,
territoire, frontières). Cette approche pourrait être complétée
pour la dernière séance concernant l'organisation de l'espace
européen (villes et réseaux de transport) en partant ici aussi
d'une étude de cas (Rotterdam, la liaison Lyon-Turin, le tunnel
sous la Manche…. les exemples ne manquent pas).
Propositions d'étude de cas
Objectifs Supports
La Turquie est-elle européenne ?
Réfléchir aux limites de l'Europe
Comprendre que l'Europe est une construction des hommes
Différencier Europe et UE
Dossier documentaire Reportage Galilée-La 5 : Istanbul, les
routes du Bosphore
Une guerre en Europe : l'ex-Yougoslavie. La Belgique dans la
mosaïque européenne
Une Europe aux frontières mouvantes Comprendre l'idée de
mosaïque culturelle européenne Etat-nation, Etat multiculturel
Cartes des Balkans Article du Monde sur la guerre en Bosnie
Reportage Galilée-La 5 : Bruxelles, des frontières dans les
têtes Carte de l'Europe (tensions et mouvements autonomistes)
Melilla, Ceuta, aux portes Une Europe riche qui attire Extrait
du journal TV
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/nlo/d001.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/cma/d011.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/ppa/d010.htm
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de l'Europe Quelles politiques européennes pour l'immigration
?
Dossier documentaire
Encore "coincée" par quelques habitudes, je n'ai pu m'empêcher
de commencer la séquence par une carte de l'Europe afin que les
élèves se posent les premières questions relatives aux problèmes de
"continent", "limites", "frontières"… et aboutir à l'idée que
l'Europe géographique n'existait pas… que ses limites n'étaient que
conventionnelles… que l'Europe comme l'U.E. étaient des créations
des hommes. Un regret car ces questions se sont posées aussi après.
Les travaux proposés sur la Yougoslavie et la Belgique ont été
abordés comme de réelles études de cas, telles qu'elles sont
proposées dans le programme de seconde : réflexion autour de deux
situations, ici ayant un point commun (Etats multinationaux) gérées
différemment (éclatement, relative entente), idées et notions sont
dégagées, puis, passage du particulier au général par une mise en
perspective à l'échelle européenne (à partir de lecture de cartes).
Avec les entrées sur la Turquie et les enclaves espagnoles, il
n'était pas utile pour atteindre l'objectif "qu'est-ce que l'Europe
?" de changer d'échelle. S'interroger sur "Turquie européenne ou
non ?" a permis à la fois de réfléchir sur ce qu'est l'Europe, mais
aussi l'UE et d'apporter quelques éléments pour éviter la confusion
entre les deux espaces. La question des limites de l'Europe s'est
bien sûr posée en travaillant les critères d'identités, culturelle,
religieuse, économique ; avec le dossier sur la Turquie et le
reportage sur le Bosphore nous avons évoqué d'autres candidatures
possibles à l'entrée dans l'UE (la Russie… le Maroc) et observer
que d'autres "portes stratégiques" existaient ailleurs qu'à
Melilla, Ceuta, Gibraltar (détroit de Sicile, enclave de
Kaliningrad…). Le seul fait de s'interroger, de chercher des
arguments pour répondre aux questions ("le Bosphore est-il un pont
ou une limite entre l'Europe et l'Asie ?" ou, "le drame de Melilla
est-il une affaire marocaine, africaine, européenne… ?")
a été l'occasion de comprendre quelques enjeux concernant l'U.E
: enjeux identitaire, culturel, politique, géopolitique, économique
et social. Questions délicates qui reflètent les débats
d'aujourd'hui. Cerner ce qu'est la construction de cet objet
complexe par une sorte de contournement. Entrer dans l'Europe-U.E
par la "périphérie de l'Europe", sans qu'il soit directement
question de construction européenne mais bien qu'il soit
toujours question d'enjeux européens. Le 2e intérêt, et il n'est
pas minime, était de pouvoir faire entrer les élèves au cœur des
grands débats de notre actualité, leur donner la possibilité de
porter un regard critique sur des questions complexes. De donner
leur avis, simplement pour répondre à la finalité d'une éducation
citoyenne.
Les exemples de réponses rédigées montrent bien qu'un collégien
peut se sentir concerné par ces questions vives, qu'il est capable,
avec plus ou moins de bonheur, de se saisir des arguments réunis,
de s'en détacher parfois aussi et de formuler alors des réponses
authentiques. A aucun moment les élèves n'auront répondu
directement à la question : "qu'est-ce que l'Europe ?" mais ils
auront probablement compris que "l'Europe est et sera ce que les
hommes décident d'en faire".
Brigitte Manoukian Professeure au collège Campra à
Aix-en-Provence
Propositions de cours et travaux d'élèves sont consultables sur
le site académique : La Turquie est-elle européenne ?
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d009.htm La Belgique
dans la mosaïque européenne
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d010.htm Ceuta et
Melilla aux portes de l'Europe (avec dossier documentaire et
travaux d'élèves)
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d011.htm
sommaire
actualité et ressources pédagogiques (Brigitte Manoukian)
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d009.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d010.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/bma/d011.htm
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On trouvera sur le site de l'Académie de Besançon une
proposition de devoir pour les classes de Première autour de la
question : "L'Europe se confond-elle avec l'Union européenne ?" Une
étude de documents doit conduire les élèves à rédiger un paragraphe
autour de quelques idées : les difficultés à délimiter l'Europe à
l'Est pour des raisons de géographie culturelle autant que
d'histoire ; l'UE, une partie d'un tout (Europe) et instrument
d'intégration des États ; les élargissements qui mènent à la même
identification entre les deux espaces ; seule la Turquie pourrait
modifier les définitions habituelles de l'Europe, tant au point de
vue géographique que culturel.
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/DS/9.11.05/Europe05/sujet.htm
"Si la Russie c'est européen, alors l'Europe, ça va jusqu'au
Pacifique" : interrogation légitime d'élèves dans une approche
cartographique proposée sur le site de Versailles : "L'Europe c'est
quoi ?", en classe de 4e, afin de
sensibiliser les élèves sur les difficultés à donner un cadre
spatial à l'Europe. Des réflexions qui donnent à penser : « …les
élèves n'ont pas su définir pourquoi ils ressentaient un pays comme
européen ou non. Leur "ressenti" est plus instinctif que construit.
Les rares définitions avancées par quelques-uns uns posaient
problèmes : "Un pays européen, c'est un pays en paix" (oui mais du
coup, cela éliminait les pays de l'ex-Yougoslavie)," un pays
européen, c'est un pays riche," (oui, mais ils ne sont pas tous
riches….) "Pour être un pays européen, il faut être petit (oui,
mais la Moldavie c'est petit, et personne ne la considérait comme
européenne…) Personne n'a pensé à une culture ou à une histoire
commune. » Une 2ème proposition tout aussi intéressante permet de
définir l'Europe, ses limites et son "centre" à partir d'une
approche culturelle et économique.
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/html/sommaire.htm
Sur le site de l'Académie de Nancy-Metz, une démarche en classe
de première mais adaptable en 4e propose de réfléchir sur «
L'Europe, une communauté d'Etats en débat » à partir de 3 adresses
Internet et autour du
thème : politique de transports et de développement régional.
L'étude de cas choisie est celle de la Lorraine avec Sarlorlux. Une
façon de travailler sur les acteurs, les logiques d'aménagement,
l'espace produit (région transfrontalière, interface). Un travail
intéressant mais peut-être un peu ambitieux quant aux exigences
d'autonomie dans le travail des élèves et à la démarche
d'appropriation des notions.
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/hist-geo/index.htm (rubrique
nouveauté)
"L'UE et l'Europe : quelles limites ?" en réponse sur une carte
commentée toujours sur le même site. Les critères choisis (pays
membres du conseil de l'Europe, de l'Eurovision, de l'UEFA, de
l'U.E…) est un bon point de départ à la question de l'Europe en 4e
et 1ère.
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/limiteeuro.htm
Cette autre carte est le résultat d'un travail réalisé par une
classe de première en bilan des leçons sur l'UE : elle témoigne,
au-delà des imperfections inhérentes aux travaux d'élèves, de
quelques interrogations probables du cours concernant par exemple
la candidature turque, l'idée d'Europe à deux vitesses, les défis
d'une politique commune…
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/defiue.htm
Ces deux cartes sont tirées d'un corpus cartographique important
classé par thèmes ; certaines cartes sont interactives et
commentées. Si vous avez un peu de temps, cliquez sur "Agriculture
indienne" : en 4 cartes, vous avez une démarche intéressante qui
part de l'utilisation du sol pour aboutir aux effets de la
Révolution verte…effets nuancés qui montrent combien cette question
est… une vraie question.
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/somthema.htm
A signaler une nouvelle cartothèque en ligne sur note site,
fruit du remarquable travail de Daniel Dalet. Nous vous proposons
toute une série de fonds de cartes pour l'enseignement de
l'histoire et de la géographie. Ils ont été spécialement réalisés
pour nos besoins scolaires : - format GIF directement intégrable
dans tout traitement de texte par simple copier/coller - cartes en
noir et blanc facilement photocopiables - dimension adaptée à un
format A4 Dès à présent, 116 cartes sont disponibles et le
catalogue est appelé à se développer rapidement. Très
prochainement, vous aurez même la possibilité de demander la
réalisation d'un fond de carte spécifique.
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/carto/index.htm
sommaire
informations administratives (Rodrigue Coutouly)
Propriété intellectuelle Mise en œuvre dans les écoles du
contrat du 20 mai 2005 sur la reproduction par reprographie
d'œuvres protégées.
La reproduction par reprographie d'une œuvre protégée pour une
utilisation collective requiert le consentement de l'auteur ou de
ses ayants droit ou ayants cause. Elle constitue une exploitation
de cette œuvre et donne droit à une
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/DS/9.11.05/Europe05/sujet.htmhttp://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/html/sommaire.htmhttp://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/hist-geo/index.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/limiteeuro.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/defiue.htmhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/cartographie/somthema.htmhttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/carto/index.htm
-
rémunération de l'auteur et de l'éditeur. La législation sur la
propriété littéraire et artistique ne prévoit aucune dérogation au
bénéfice des activités scolaires. 1 - La limitation du recours aux
photocopies
Le contrat permet de répondre à une revendication des auteurs et
des éditeurs qui identifient souvent la prolifération de
photocopies, n'indiquant parfois même pas les références du
document original, à une absence de reconnaissance de leur création
et à un manque de respect pour les supports de diffusion réalisés.
Elles les privent également d'une partie des revenus qui sont le
fruit de leur travail. 2 - La mise en œuvre du contrat
La signature de ce contrat autorise l'école à effectuer des
copies d'œuvres protégées, destinées uniquement à une utilisation
qualifiée de “collective” à des fins exclusivement pédagogiques. Il
s'agit donc de photocopies distribuées à un, plusieurs ou tous les
élèves d'une classe dans le cadre des activités scolaires. Le
nombre de copies est limité à 180 copies par an et par élève d'une
page de format A4. Sur chaque copie d'une œuvre doivent apparaître
ses références bibliographiques.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/39/MENE0502286C.htm
Temps de travail Journée de solidarité pour les personnels
relevant du ministre de l'éducation nationale
Pour les fonctionnaires et agents non titulaires relevant de la
loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 placés sous l'autorité du ministre
chargé de l'éducation nationale la journée de solidarité prévue à
l'article L. 212-16 du code du travail est fixée ainsi qu'il suit :
Pour les personnels enseignants des premier et second degrés et les
personnels d'éducation : Une journée, le cas échéant fractionnée en
deux demi-journées, est consacrée hors temps scolaire à la
concertation sur le projet d'école ou d'établissement mentionné à
l'article L. 401-1 du code de l'éducation et, dans les
établissements publics locaux d'enseignement, à la concertation sur
le projet de contrat d'objectif prévu par l'article L. 421-4 du
code de l'éducation ainsi qu'à la définition d'un programme
d'action en faveur de l'orientation et de l'insertion
professionnelle des jeunes. Sa date est déterminée dans le second
degré, par le chef d'établissement après consultation des équipes
pédagogiques.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENF0502404A.htm
Programmes Programmes des épreuves spécifiques d'histoire et
géographie du baccalauréat, option internationale
Dans les classes de seconde, première et les classes terminales
conduisant au baccalauréat général, option internationale, les
enseignements d'histoire et géographie sont dispensés conformément
aux programmes annexés au présent arrêté.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/44/MENE0502320A.htm
sommaire
escales sur le net (Christine Colaruotolo)
C.N.S Canal Numérique des Savoirs Ces ressources numériques en
ligne exploitables en cours d'histoire-géographie mais aussi en
éducation civique/E.C.J.S. sont commercialisées par un groupe
d'éditeurs sous le nom de Canal Numérique des Savoirs
(C.N.S.) Cette analyse critique a été réalisée à partir de
versions de démonstration. Pour en savoir plus C.N.S versions de
démonstration
http://www.cns-edu.com/index.php
C-D cartes géographie 5e (Chrysis) Discipline : géographie
Niveau : 5e Public : enseignants/élèves 5e Descriptif : outil de
cartographie qui permet de construire des cartes.
Des ressources (fonds de cartes, noir et blanc, couleur,
graphiques…) sont également proposées. Points forts :
- outil ludique d'initiation à la cartographie - une prise en
main facile, accessible à des élèves de 5e qui débutent en
informatique - sont disponibles : un zoom, légende mobile, et la
fonction impression Points faibles :
Dans la version commercialisée, les documents sont-ils libres de
droit ? Et dans l'affirmative, l'insertion d'une carte dans un
montage de documents ou un diaporama est-elle réalisable
techniquement (fonction copier/coller) ? La construction d'une
carte est-elle possible ? Y a-t-il mise à jour régulière des
données statistiques ?
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/39/MENE0502286C.htmhttp://www.education.gouv.fr/bo/2005/43/MENF0502404A.htmhttp://www.education.gouv.fr/bo/2005/44/MENE0502320A.htmhttp://www.cns-edu.com/index.php
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D'autre part, on trouve, de plus en plus, sur les sites Internet
à vocation pédagogique des cartes ou fonds de cartes correspondant
aux programmes scolaires, de qualité, libres de droit. Conclusion :
la démonstration est trop limitée, toutes les fonctionnalités ne
sont pas activées. Difficile, par
conséquent, de juger de la qualité du produit. Des questions
restent en suspens (cf.supra).
C-D cartes histoire 4e (Chrysis) Niveau : 4e Prise en main :
facile Public : ressources à destination des enseignants
principalement, accessibles à des élèves de 4e Descriptif : des
supports pédagogiques (chronologies, cartes thématiques…)
correspondant au programme
d'histoire. Exploitation possible : vidéo projection des
documents (cartes, chronologie…) en classe. Points faibles : les
documents proposés sont identiques à ceux d'un manuel scolaire ou
d'un recueil de cartes
version papier. Les objets numériques proposés sont simples,
sans animation flash. Les supports (cartes) ne sont pas
interactifs. Police de caractères illisible. Conclusion : présente
peu d'avantages par rapport à un manuel scolaire et le risque de
double usage est grand.
Le site TV Disciplines : histoire et géographie Niveau : collège
(3e)/lycée (première, terminale) Descriptif : des sources
originales, des archives filmées (les sillons du feu pour la
première Guerre mondiale…)
Des ressources complémentaires à celles offertes par les manuels
scolaires. Points forts : - de courts extraits d'archives filmées
(quelques minutes) facilement intégrables, de par leur format,
lors d'une séquence de cours. - Des émissions télévisées de
qualité : Dessous des cartes, Galilée… - Des aides à la mise en
œuvre pédagogique pertinentes, conformes aux programmes scolaires,
sont proposées (objectifs, notions…) avec bibliographie,
filmographie… Conclusion : des ressources complémentaires à celles
offertes par les manuels scolaires.
Texteimage (cadmos) Discipline : histoire Niveaux :
collège/lycée (2e) Descriptif : des ressources originales (extraits
de l'Ancien Testament, du Nouveau Testament, des sources
iconographiques…) qui peuvent être exploitées notamment lors de
séquences pédagogiques centrées autour du thème enseigner le fait
religieux (de la 6e à la terminale.) Des propositions pédagogiques
élaborées par des professeurs de français sont disponibles
permettant une approche transdisciplinaire (histoire/français.)
Points forts : mutualisation des séquences pédagogiques : le site
est ouvert aux contributions des enseignants. Point faible (?) :
pour l'instant aucune séquence pédagogique en histoire-géographie
n'est disponible mais… la
qualité des ressources mises en ligne devraient être une source
d'inspiration pour les enseignants !!! Conclusion : des ressources
de qualité et une navigation aisée.
Jalons pour l'histoire du temps présent I.N.A (ex-Balises de la
mémoire) Discipline : histoire Niveaux : 3e, lycée Public :
enseignants/élèves Ressources : Les soixante dernières années en
image à partir des archives de l'I.N.A (archives filmées,
sonores…). La navigation en ligne est aisée : une frise
chronologique interactive permet de trouver le document de votre
choix. Conclusion : des ressources de qualité, originales. Leurs
formats (extraits d'archives de quelques minutes)
permettent l'intégration dans des séquences pédagogiques ou lors
de mises en activité en salle informatique.
Pack Europe en vidéo (version pédagogiques) (Euro
France-éditions) Disciplines : histoire /géographie (4e /3e/ 1re /
terminale)/ éducation civique. E.C.J.S. Public : élèves Descriptif
:
- vidéo élaborée en partenariat avec l'appui d'une trentaine de
partenaires institutionnels et privés, dont la Commission
Européenne, les Ministères des Affaires Etrangères des pays de
l'Union et des candidats à l'entrée, Airbus, Alstom, Dassault, GIAT
industries, l'ESA (European Space Agency), Renault… - des
ressources vidéo permettant une découverte de l'U.E des 25
(institutions …), actualisées ; des cartes. - un jeu interactif est
proposé (quiz) Points forts/faibles : Les ressources proposées sont
intéressantes mais trop peu attrayantes dans leur forme.
C'est dommage car le sujet est parfois un peu aride (aspects
institutionnels de l'U.E) surtout pour des élèves de 4e ! Jouer
davantage sur la dimension interactive (carte) aurait été pertinent
et quelques animations auraient été les bienvenues ! Conclusion :
des ressources originales pour mieux connaître l'U.E
A.F.P Agence France Presse Disciplines :
histoire-géographie/éducation civique-E.C.J.S Niveau : 4e / 3 e /
lycée Public : enseignants/élèves dès la classe de 4e en éducation
civique par exemple (éducation aux médias…). Descriptif :
- des ressources nombreuses et variées : archives, infographie,
photos…
-
- un moteur de recherche est disponible. - la navigation est
aisée. Conclusion : une mine de renseignements exploitable pour
l'enseignant lors de la préparation des cours et/ou
à intégrer lors de mises en activité avec les élèves en classe
ou en salle informatique.
Paraschool TL, ES, S. Discipline : histoire/géographie Public :
élèves Descriptif : aide au devoir à la maison, révisions, travail
en autonomie (au C.D.I), des exercices de mémorisation
avec corrections (repérages chronologique, spatial) … Points
forts : approche ludique, exercices interactifs qui aident à la
mémorisation des cours Points faibles : aspect puéril dans la forme
qui peut décontenancer des élèves, surtout de terminale !!!
- Quelle est la pertinence de certains exercices (cours à trous,
glisser-déplacer, surligner, Q.C.M) dans l'optique des épreuves du
bac ? - Aucun exercice d'entraînement aux épreuves du bac
d'histoire-géographie (composition, réponse organisée…). - Un
risque réel : une inflation de copier/coller en cas de devoir à la
maison (noté ???), les réponses aux exercices donnés par le
professeur en classe étant accessibles aux élèves !!!
sommaire
actualité et connaissance du système éducatif (Daniel
Gilbert)
Intégration des nouveaux arrivants : quelle mission pour l'Ecole
? Sous ce titre, Eduscol met en ligne les Actes de l'université
d'automne 2004 consacrée à ce sujet. Dans le contexte de
l'actualité récente, une table ronde (Immigration et intégration en
France : d'hier à aujourd'hui), réunissant entre
autres Dominique Borne, alors doyen de l'IGEN, et Françoise
Lorcerie, directrice de recherches en sciences politiques, retient
particulièrement l'attention. Pour Pascal Blanchard, historien,
chercheur associé au CNRS, « Nous ne devrions pas avoir, dans nos
manuels, de pages spécifiques sur la colonisation : son histoire
devrait être noyée dans l'histoire de France. Immigration et
colonisation sont deux éléments constitutifs actuels de notre
histoire récente, et non des éléments périphériques. » Les Actes
:
http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_actes.htm
La table ronde :
http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_blanchard.htm
Vous en rêviez : Tout savoir du B2i, du C2i (marques déposées du
MEN !), du B2i FC, du PIM, du DEFI, du NSI… dans et hors Education
Nationale, en France et en Europe… Tous les textes, les
référentiels, des expériences, et surtout le répertoire décodé des
sigles et acronymes !
http://www.educnet.education.fr/dossier/b2ic2i/
sommaire
histoire (Patrick Parodi)
L'actualité politique française place au cœur du débat
l'enseignement du fait colonial (article 4 de la loi du 23 février
2005) dont les médias se sont emparés après les événements des
banlieues. Un site déjà signalé,
proposé par Dominique Chathuant, http://abolitions.free.fr/,
s'avère particulièrement utile et riche, proposant de nombreux
documents sur l'esclavage, les abolitions mais aussi des analyses
de manuels pertinentes. Il permet de mieux comprendre les enjeux
civiques et mémoriels des questions liées à l'esclavage et aux
colonisations. Cette analyse du concept de la colonisation a été au
cœur des Cinquièmes Rencontres de la Durance de février 2005 : la
brochure complète des actes est disponible sur le site académique
et gratuitement téléchargeable. On y trouve les conférences de
Colette Dubois sur les politiques de développement en Afrique noire
lors de la colonisation et d'Anne Marie Drai sur l'unité et la
diversité des Suds à l'heure de la mondialisation. Les comptes
rendus d'ateliers pédagogiques sont accompagnés de mises au point
sur des sujets divers comme les images et les chansons de la
colonisation, les questions du genre dans les colonisations ou le
développement, le lien entre mondialisation et aménagement des
territoires et l'altermondialisme. Enfin, l'analyse des manuels,
des programmes et des pratiques sur cette question par Gérald
Attali, IA-IPR de l'Académie de Lille constitue le dernier apport
de cette brochure, disponible à l'adresse suivante : - pour la
version DOC (2,8 Mo)
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005.doc -
pour la version RTF zippée (4,7 Mo)
http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005rtf.zip
Pour les lecteurs de la Durance qui n'ont pas d'ADSL, attention au
temps de téléchargement !!!
http://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_actes.htmhttp://eduscol.education.fr/D0126/integration_nouveaux_arrivants_blanchard.htmhttp://www.educnet.education.fr/dossier/b2ic2i/http://abolitions.free.fr/http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005.dochttp://histgeo.ac-aix-marseille.fr/durance/brochure2005rtf.zip
-
Le Centre Pédagogique Régional de l'Académie de Nice propose un
recensement riche et utile des différents sites sur le Moyen Age
sur une multitude de thèmes, de la vie politique à la vie de
société : à chaque thème,
l'internaute est aiguillé vers la page d'un site différend en
deux clics de souris ce qui peut être particulièrement pratique
dans la constitution d'une séance Tice avec des élèves. Le contenu
des différents thèmes est souvent simple mais tout à fait
pertinent, leur animation variée et différente ce qui rend la
navigation agréable. Ce remarquable travail réalisé par le CRDP de
Nice peut figurer dans les favoris des enseignants de classe de
5ème et permet de gagner un précieux temps.
http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=488
Les deux derniers numéros de la revue « L'Histoire » mettent en
avant sur leurs couvertures deux personnages clés de l'histoire de
France : De Gaulle présenté lors de sa première élection au
suffrage universel de 1965 (numéro de décembre 2005 consacré
essentiellement aux hommes face aux catastrophes naturelles) et
Louis XVI sur lequel
un nouvau regard est posé (numéro de novembre 2005). Ran Halévi
et Jean Christian Petitfils mettent en avant la volonté
réformatrice de Louis XVI et ses tentatives permanentes pour
modifier la société française dans un sens plus juste. Son échec
s'explique par la résistance des privilégiés et par son incapacité
à suivre le cours des événements révolutionnaires. Cette
réhabilitation du personnage (c'est la question du dossier) permet
de nuancer le portrait traditionnel du roi, bon mais incapable,
plus amusé par la serrurerie que par les affaires politiques, que
véhiculent le cinéma ou certains manuels scolaires. C'est aussi un
argumentaire que l'on peut opposer aux nombreux sites
hagiographiques sur ce roi
décapité : souvent tenu par des royalistes ou des passionnés
d'histoire, leur objectif est souvent de tracer un portrait
flatteur de Louis XVI, victime innocente de la Révolution qui est
de fait chargée de mille vilenies. Si sur le plan scientifique, ces
sites n'ont que peu d'intérêt, ils peuvent recenser des œuvres
d'art ou des films utilisables en classe, à condition de mettre en
place un dispositif pédagogique favorisant le regard critique et
distancié. Ainsi, on peut visiter, pour s'amuser et sans tenir
compte des commentaires pseudo scientifiques, le site
http://leroietmoi.free.fr/ d'une étudiante de khâgne du lycée
Henri IV à Paris qui se définit comme royaliste, amoureuse de Louis
XVI (elle se montre sourcilleuse sur le non respect dans le cinéma
de la blondeur des cheveux et du bleu des yeux du roi) et
naundorffiste (c'est à dire qu'elle défend l'hypothèse que le petit
Louis XVII et le personnage Naundorff ne faisaient qu'un). Le site
présente d'autres spéculations de ce genre : ainsi, on met en avant
la possible substitution de la fille de Louis XVI, Madame Royale,
au moment de sa libération de la prison du Temple, etc. Toutes ces
questions, sans grand intérêt et assez fantaisistes, permettent de
mettre en évidence l'aspect souvent passionnel de l'histoire mais
aussi que la posture d'historien, capable de recul, de discernement
(voire d'humour) est difficile. Pour chaque enseignant, le visiter
c'est se rendre compte de ce que ne doit pas être l'histoire mais
ne rend pas plus aisé la définition de ce qu'elle doit être…
Danielle Jouanna : Aspasie de Milet, égérie de Périclès.
Histoire d'une femme, histoire d'un mythe. L'histoire des femmes
tente depuis plusieurs décennies d'inventorier des personnages
emblématiques qui pourraient, à des fins d'enseignement scolaire,
incarner les sociétés dans toutes les civilisations et à toutes les
époques. L'Antiquité est le parent pauvre de cette quête : hormis
Cléopâtre et Hélène de Troie, il n'y a pas grand chose à se mettre
sous la plume. Aspasie de Milet vient en renfort : bien davantage
que pour son statut de "Madame Périclès", elle a retenu l'attention
de ses contemporains ... « pour avoir tenté un enseignement
nouveau, destiné plus spécifiquement aux femmes, alliant la rigueur
de la rhétorique à la subtilité dans ce qu'on pourrait appeler la
gestion de l'entreprise conjugale : tentative qui lui valut d'abord
un succès de curiosité, puis l'estime et l'admiration des grands
esprits. Sans doute aussi pour avoir surpris le public par
l'association (dans ses débuts du moins) d'un métier intellectuel
original, exercé de façon particulièrement brillante, et d'un
statut d'hétaïre nécessitant beauté et séduction... » Chez Fayard
(grand spécialiste des biographies !), octobre 2005. (DD)
sommaire
éducation civique ... juridique et sociale (Béatrice
Tinelli)
Dans la collection « thémadoc » du Scéren, il faut signaler le
dossier pédagogique intitulé « Citoyenneté et défense », paru en
2004. Il rassemble les textes officiels sur le sujet, et propose
également de nombreux documents, des liens utiles, des pistes de
réflexion pour l'étude de ce thème en classe. Divers thèmes des
programmes d'éducation civique y sont développés, comme par exemple
les symboles (hymne national, lever du drapeau…), les lieux de
mémoire, la solidarité, la défense civile, la défense militaire. La
présentation est claire et le dossier est bien documenté.
Pour un accès direct au site du CNDP
http://www.cndp.fr/accueil.htm Pour un accès direct au dossier «
Citoyenneté et défense » http://www.cndp.fr/themadoc/
« Pour mémoire » : c'est le nom de la nouvelle collection de
dossiers téléchargeables que le Scéren a mis également à
disposition sur son site. Elle a été créée en 2005, dans le
contexte de la commémoration du 60ème anniversaire de la fin de la
Seconde Guerre Mondiale. Chaque dossier existe dans une version
adaptée aux écoliers, aux collégiens ou aux lycéens. L'un de ces
dossiers, intitulé « Libération des camps de concentration »,
propose aux enseignants un travail rigoureux qui rassemble de
nombreux documents,-archives radiophoniques, textes, photographies,
cartes, témoignages de victimes et de responsables nazis-, établit
des liens vers des sites utiles et comporte une bibliographie
étoffée. Des exemples d'utilisation pédagogique sont présentés. Au
final, ce dossier offre la possibilité de travailler conjointement
sur les notions de mémoire, du devoir de mémoire, et sur les
rapports entre la justice, la mémoire et la guerre, notamment au
travers des études du procès de
Nuremberg ou de celui d'Adolf Eichmann.
http://www.crdp-nice.net/bouquet/ressources.php?rub_id=7&ssr_id=36&cat_id=488http://leroietmoi.free.fr/http://www.cndp.fr/accueil.htmhttp://www.cndp.fr/themadoc/
-
Pour un accès direct au dossier « Libération des camps de
concentration » : www.cndp.fr/memoire/
Un site incontournable pour travailler sur le thème de la
citoyenneté en Europe : www.info-europe.fr/ Il a été créé en 1992 à
l'initiative du gouvernement français et de la Commission
Européenne. Il décrit sa « mission principale » comme étant de
favoriser « une meilleure connaissance de l'Union Européenne par le
grand public ».
On y trouve les textes officiels de l'Union Européenne, ainsi
que les textes les plus récents, et toute l'actualité relative à
l'Europe disponible dans la presse écrite, radiophonique et
télévisuelle française. Un agenda recense également toutes les
manifestations sur ce thème, et un autre se spécialise dans
l'actualité politique européenne. Des "Fiches Europe" sont
également proposées. Elles font le point sur des sujets comme la
citoyenneté et la justice, l'environnement, l'éducation. Une
rubrique explique la Constitution Européenne, ses origines, le
quotidien européen, les grands arguments du « Oui » et du « Non ».
Enfin, un espace pour les jeunes, divisé en 2 tranches (8-12 ans et
13-25 ans), permet d'aborder facilement certains thèmes comme la
définition de l'Union Européenne, son fonctionnement, ses
symboles.
sommaire
pédagogie et didactique (Dominique Santelli)
Depuis une trentaine d'années, la façon d'évaluer les élèves est
en débat car elle soulève de multiples questions. Celles qui
viennent le plus souvent à l'esprit sont d'ordre technique :
Comment s'organiser ? Quels outils utiliser ? Quand évaluer ? Ces
interrogations trouvent généralement des réponses après une année
de formation initiale. Apparaissent alors d'autres interrogations
nettement plus dérangeantes sur les fonctions de l'évaluation et
sur les buts poursuivis. Les Cahiers Pédagogiques consacrent leur
dernier numéro (438) à « L'évaluation des élèves ». On y trouve ce
savant mélange de réflexion théorique et de témoignages
d'enseignants de terrain qui en font « la meilleure revue française
destinée aux enseignants du 1er et 2nd degré » selon Jean-Pierre
Obin, inspecteur général de l'Education nationale. Un premier
ensemble d'articles se propose de réfléchir aux enjeux. Philippe
Perrenoud nous dit à ce sujet « qu'il ne suffit pas de se battre
pour savoir s'il faut transformer ou supprimer la notation :
l'essentiel pour les professeurs, c'est d'être de réels pilotes des
apprentissages et de donner la priorité à cette fonction-là. Il
faut donc réfléchir à d'autres façons de s'y prendre avec les notes
afin de leur faire jouer aussi le rôle formatif et central de toute
pédagogie ». Comment rendre donc l'élève acteur de son évaluation ?
Comment faire en sorte que l'évaluation serve davantage aux
apprentissages qu'à la sélection ? Des pistes sont lancées dans la
deuxième partie du dossier avec en particulier une réflexion sur
l'utilisation du portfolio pour apprendre autrement et amener les
élèves à avoir un regard réflexif sur leur pratique.
http://www.cahiers-pedagogiques.com L'évaluation connaît une
biblio-sitographie considérable. Eurydice, le réseau d'information
sur l'éducation en Europe présente dans son numéro 7 une sélection
de publications.
http://www.eurydice.org/Documents/Bibliographie/fr/frameset_biblio_refs_fr.html
Signalons la réédition de l'ouvrage d'Anne Le Roux, professeure
de géographie à l'IUFM de Basse- Normandie, Didactique de la
géographie, aux Presses Universitaires de Caen, ouvrage très utile
à tous ceux qui pensent qu'« apprendre la géographie ne se réduit
pas à reproduire et à mémoriser des informations éclatées et une
nomenclature inutile » et qu'« enseigner la géographie ne se réduit
pas à exposer de façon à peu près ordonnée des informations »
!!!
sommaire
ressources locales (Véronique Etienne)
Guide de la restauration des bâtiments d'estive dans les
Hautes-Alpes. Une publication du service départemental de
l'architecture et du patrimoine des Hautes-Alpes. Ce guide sera
consultable prochainement sur
les sites Internet de la Préfecture de région Paca
http://www.paca.pref.gouv.fr et de la Direction régionale des
affaires culturelles Paca
http://www.culture.gouv.fr/culture/paca La loi montagne reconnaît
la valeur patrimoniale des bâtiments d'estive et autorise, de
manière dérogatoire, leur restauration et exceptionnellement leur
reconstruction. Par le biais de l'autorisation préfectorale, elle
invite les départements de montagne à engager une réflexion
approfondie et à construire une doctrine adaptée à l'avenir de
leurs territoires. Après plusieurs années d'expérience et
d'observation, les membres de la commission départementale des
sites, perspectives et paysages ont souhaité l'élaboration d'un
guide, à la fois éthique et concret, qui donnerait à connaître les
sites d'alpages, les typologies architecturales, leurs
particularités, pour aider à mieux comprendre leur caractère
fragile et irremplaçable. Présenté sous forme de fiches
sitologiques et thématiques, un premier ensemble vient de paraître.
Contact direct
http://www.cndp.fr/memoire/http://www.info-europe.fr/http://www.cahiers-pedagogiques.com/http://www.eurydice.org/Documents/Bibliographie/fr/frameset_biblio_refs_fr.htmlhttp://www.paca.pref.gouv.fr/http://www.culture.gouv.fr/culture/paca
-
Hélène Riblet sdap 05 Tél. : 04 92 53 15 30
Patrimoine XXe Provence-Alpes-Côte d'Azur
http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/xxeme/index.html Ouvert au
printemps 2004, ce site présente 33 ensembles urbains ou édifices
de la région Paca ayant reçu le label "Patrimoine XXe", label
destiné à faire connaître les productions remarquables de ce siècle
en matière d'architecture. Le site offre au public le contenu des
deux coffrets "Patrimoine XXe" réalisés par la Drac en 2000 et
2001. Chacune des réalisations fait l'objet d'une notice
descriptive illustrée. Une photographie aérienne et un plan
complètent l'information. Parallèlement, des textes d'auteurs
évoquent cette production architecturale. La recherche peut
s'effectuer par édifice, architecte, localisation géographique ou
chronologiquement. Les fiches peuvent être imprimées sous une forme
très proche de celle des coffrets d'origine. Ce site est appelé à
s'enrichir régulièrement.
Intéressant à consulter : le site Internet de l'oppidum
d'Entremont qui met en ligne des dossiers : gaulois et grecs ;
architecture et habitat ; artisans et paysans ; société et
pouvoirs…
http://www.entremont.culture.gouv.fr/culture/arcnat/entremont/fr/index2.html
Expositions virtuelles et/ou itinérantes des Archives
Départementales des Bouches du Rhône Marseille baroque -
Itinéraires et perspectives
A travers une vingtaine de gravures conservées aux Archives de
Marseille, cette exposition propose de présenter l'évolution de la
ville de la fin du XVIème au début du XVIIIème siècle, notamment
sous l'impulsion de Louis XIV qui entre dans la ville en 1660.
Marseille - Littoral et gens de mer
A travers une vingtaine de photographies de la fin du XIXe et du
début du XXe siècle, extraites des collections des Archives de
Marseille, cette exposition virtuelle propose une découverte de la
variété des paysages et des activités liés au littoral marseillais.
Archives municipales de Marseille 10, rue Clovis Hugues - 13003
Marseille
Tel. : 04 91 55 33 75 Courriel:
[email protected]
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coup de coeur… (Véronique Etienne)
…pour les Archives Départementales des Alpes de Haute-Provence
!
Le service éducatif des Archives Départementales 04 vient de
diffuser dans les établissements scolaires un dossier documentaire
sur « L'épuration dans les Basses Alpes » : un ensemble de textes
et d'images
permettant d'ancrer ce chapitre de nos cours dans l'histoire
locale : - La "une" du « Chant du départ » (journal des FTP
bas-alpins), - Lettres et témoignages divers (en particulier sur le
cas Giono, emblématique de ces personnages qui ont alterné gestes
de collaboration et actes de résistance). - Extrait de « Paroles
Françaises » du 19 octobre 46 : « ... le 23 août [1945] à Digne,
... un tribunal dit "populaire" jugea en pleine nuit ... en
quelques minutes des gens arrêtés depuis quelques heures et qui
furent fusillés aussitôt ... Parmi les arrestations, de nombreuses
étaient injustifiées... et particulièrement celle de l'écrivain
Giono dont la vie fut longtemps en danger... ». - Un témoignage
concernant une femme tondue sur le Boulevard Gassendi (la
principale artère dignoise) : « Aliette ... fille de Léon, tondue
sur le Boulevard Gassendi. On avait trouvé à l'Ermitage une photo
où elle posait avec un soldat allemand ... ». En terme d'histoire
culturelle, le fait que, 60 ans après les faits, on ressente encore
le besoin
d'occulter son nom de famille est révélateur de la persistance
du sceau d'infamie qui accompagnait ce rituel, une infamie qui se
prolonge donc bien au-delà de la repousse des cheveux de cette
infortunée Aliette. - Plus humoristique, un petit encart paru dans
« Le Manosquin », hebdomadaire local du PCF : « Tino Rossi délaisse
sa légendaire guitare pour être accompagné ... au violon. Il ne lui
suffisait pas de chanter, il va danser maintenant ... ». Par
ailleurs, ce même service éducatif propose pour les enseignants et
leurs classes toute une série d'ateliers dont certains peuvent être
organisés au sein des établissements scolaires :
- La Révolution de 1789 (sur la base des cahiers de doléance
locaux) - La Seconde République et l'insurrection de 1851 (le
département a été l'un des hauts lieux de la résistance au coup
État de Bonaparte) - L'antisémitisme aux XIXe et XXe siècle à
travers la vie de Joseph Reinach (juif et député des Basses Alpes
en 1889) - De l'occupation à la libération des Basses Alpes
(1942-1944) - La transformation du paysage (déforestation,
reboisements, urbanisation, ...) - Catastrophes naturelles et
sanitaires en Haute Provence (inondations, séismes, épidémies, ...)
- L'évolution du livre et de l'écriture. Très heureuse initiative
aux Archives Départementales 04, le groupe des "Diseurs d'archives"
choisit chaque trimestre un document d'archive et le lit en public
sous une forme théâtralisée. La dernière
présentation concernait un document très original : le journal
rédigé mensuellement par les femmes de La Valette (petit village
des Basses Alpes) pendant la guerre 14-18. Elles y décrivent leur
vie de tous les jours, et le regard qu'elles portent sur la guerre
par les échos qu'elles en perçoivent.
Site Internet http://archives04.free.fr Courrier électronique :
[email protected]
ou [email protected]
http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/xxeme/index.htmlhttp://www.entremont.culture.gouv.fr/culture/arcnat/entremont/fr/index2.htmlmailto:[email protected]://archives04.free.fr/file:///D:\Web\Aix-Mlle\Main\durance\new_dur\[email protected]:[email protected]
-
Téléphone : 04.92.36.75.00 - Télécopie : 04.92.36.07.45
sommaire
agenda (Dominique Santelli)
Société d'histoire du Protestantisme du Midi Méditerranéen.
Mercredi 25 janvier 2006, Claude Martinaud, historienne et
théologienne, propose une initiation à la patristique. La
conférence se déroulera à partir de 18h15, 6 rue de Friedland,13006
Marseille.
Renseignements : 04 91 17 06 15
Café d'histoire d'Aix-en-Provence Mercredi 18 janvier 2006,
échanges avec Michel Guérin, philosophe, membre de l'Institut
Universitaire de France
sur Histoire et historiographie, le jeu de la réalité et de
l'interprétation. 19 heures, brasserie de la Madeleine, 4 place des
Prêcheurs
http://site.voila.fr/cafedhistoireaix/index.htm
Le musée du Vieux Marseille expose jusqu'au 31 décembre 2005 La
Prédication de Marie-Madeleine, « une œuvre intéressante pour
l'histoire du paysage urbain à la fin du Moyen-Age ». Maison
diamantée, 2 rue de la Prison, 13002 Marseille. Tel : 04 91 55 28
68
Le musée des Tapisseries d'Aix-en-Provence propose jusqu'au 2
janvier 2006 une visite Au cœur du verre. L'épave antique des
Embiez. « En 2001 des fouilles mettent à jour au large de l'île des
Embiez par 55 mètres de fond une épave du IIIe siècle ap. J.-C
parfaitement bien conservée. Il s'agit du premier bateau antique
retrouvé entièrement chargé de produits en verre (vaisselle et
surtout plusieurs tonnes de blocs de verre bruts) destinés aux
ateliers de verriers occidentaux. C'est cette cargaison que
l'exposition Cœur de Verre fait découvrir au public, depuis la
fabrication de la matière première dans les ateliers de
Méditerranée orientale (Syrie et Egypte), en passant par son
transport et son commerce, jusqu'à la fabrication, des objets
manufacturés (gobelets cylindriques, verres à pied, flacons,
bouteilles et autres vaisselles), dans les officines de Gaule ».
Palais de l'Ancien Archevêché, 28 rue des Martyrs de la Résistance
13100 Aix-en-Provence. Tel : 04 42 23 09 91
sommaire
boîte à outils (Daniel Dalet)
Publié le 23 novembre, le baromètre des usages de l'internet est
disponible sur le site du Ministère « ...Son objectif est de suivre
l'évolution des équipements et des usages Internet auprès des
individus âgés de 11 ans et plus... ». On y apprend que : - 26 %
des 11-18 ans sont détenteurs du B2i - Pour 68 % des Français,
l'école a légitimement un rôle pour la formation des enfants à
Internet - 86 % de nos élèves utilisent l'ordinateur en classe - 75
% l'utilisent également en dehors de l'école pour du travail
scolaire - Au total, 96 % des élèves utilisent Internet (école et
domicile) - 67 % des enseignant sont équipés pour accéder à
Internet - 40 % des enseignants déclarent utiliser Internet avec
les élèves Cette enquête Médiamétrie confirme le raz-de-marée
Internet en cours dans la société française, les taux étonnent (96%
des élèves) et dépassent même ceux de l'alphabétisation !
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200511231031
Il est donc loin le temps où l'on se lamentait du "retard
français" en matière de TIC. Une autre enquête le confirme : avec
en moyenne 13 heures par semaine passées à surfer, les Français
sont les plus gros consommateurs d'Internet en Europe.
http://www.eiaa.net/news/eiaa-articles-details.asp?lang=1&id=79
Et pour encore mieux surfer, la version 1.5 du navigateur
gratuit FireFox est disponible depuis le 30 novembre.
http://www.mozilla.com/
Des problèmes de connexion ? Connection Manager Lite est un
logiciel développé pour vous aider à vous connecter quel que soit
l'endroit où vous vous trouvez. Créez des profils adaptés aux
endroits à partir desquels vous vous connectez : au bureau, à la
maison, à l'aéroport, à l'hôtel, etc. De plus, Connection Manager
gère tous les types de connexions : WiFi, ADSL, RTC, GPRS, UMTS,
etc.
http://www.bvrp.fr/FR/produits/ConnectionManager/default.asp
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La Dur@nce est le bulletin d'information et de liaison des
professeurs d'histoire, géographie et éducation civique de
l'Académie d'Aix-Marseille, réalisée sous la responsabilité
éditoriale de l'Inspection pédagogique régionale.
auteurs Direction : Jean Sérandour (IA-IPR) Rédaction : Brigitte
Manoukian (professeure) Mise en page: Alain Sidot (professeur)
Comité éditorial, "groupe Dur@nce" : Mélanie Andrews, Gérald
Attali, Danielle Balocchi, Véronique Blua, Christine Colaruotolo,
Rodrigue Coutouly, Daniel Dalet, Murièle Massé, Véronique Etienne,
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Langlois, Alexandra Louis, Brigitte Manoukian, Claude Martinaud,
Patrick Parodi, Dominique Santelli, Annabelle Sourisseau, Alain
Sidot, Yves Tardieu, Béatrice Tinelli.
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