LES COUTS COMPLETS FACG 2 UNIVERSITE MY ISMAIL Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales Meknès Master : Finance Audit et Contrôle de gestion FACG Encadré par : Pr.Y-L ZERHOUNI Elaboré par : RIFAI Ibrahim OUCHERHOUN Seloua Année universitaire : 2008-2009
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LES COUTS COMPLETS FACG
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UNIVERSITE MY ISMAILFaculté des Sciences Juridiques
Economiques et SocialesMeknès
Master : Finance Audit et Contrôle de gestion
FACG
Encadré par :Pr.Y-L ZERHOUNI
Elaboré par :RIFAI IbrahimOUCHERHOUN Seloua
Année universitaire : 2008-2009
LES COUTS COMPLETS FACG
Sommaire
INTRODUCTION
Partie I : fondements historiques techniques et organisationnels de la méthode de coût complet
I- contexte historique du coût completII- Objectifs, apports et limites de la méthode des coûts complets
1- Objectifs de la méthode des coûts complets
2- Les apports de la méthode des coûts complets
3- Les limite de la méthode des coûts complets
III- Les fondements techniques et organisationnels de la méthode des coûts complets.
1- Coûts complets: conception des charges
1.1- les charges incorporables
1.2- Les charges directes et les charges indirectes
2- Traitement des charges indirectes
2.1- Traitement comptable des charges indirectes
2.2- Les centres d'analyse
2.3- Les unités d'œuvresPartie II : processus et étapes de calcul du coût de revient complet
I- Processus de détermination de résultat analytique d'exploitation
1- Hiérarchie des coûts 2- l’inventaire permanent et les méthodes d’évaluation des stocks
3- Difficultés liées aux coûts de production
II- les étapes de calcul des coûts complets dans l'entreprise commerciale et industrielle 1- Les étapes de calcul pour l’entreprise commerciale 2-Les étapes de calcul pour l’entreprise industrielle
III- Résultat global et rapprochement avec la comptabilité générale
1- Résultat global
2-Notion des comptes réfléchis
Etude de cas
CONCLUSION
Bibliographie
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INTRODUCTION
L'environnement est de plus en plus hostile, complexe, incertain et en perpétuelle mutation :
les concurrents sont plus nombreux, les clients plus exigeants. Face à la mondialisation et à la
concurrence qui se durcit, les entreprises doivent développer leurs outils de gestion, plus
particulièrement, elles doivent développer leur comptabilité de gestion pour établir un système de
mesure et constituer un outil de prise de décision.
La connaissance des coûts est un des moyens de base de toute prise de décision (fixation des
prix, le choix d'un nouveau produit, l'achat d'un nouvel équipement…) dans les organisations. Le
calcul des coûts permet de quantifier les objectifs, de valoriser les moyens mis en oeuvres, et de
montrer les résultats obtenus ou prévus par produit.
Mais il convient, de toujours garder à l'esprit qu'un coût est une approximation et non un
résultat exact ou précis. Certes que la comptabilité générale fournit une liste des charges par nature,
mais elle n’indique pas ce qui cause leur apparition, quel produit ou à quelles finalités elles doivent
être rapportées. C'est dans ce contexte que les comptables, ingénieurs et techniciens ont trouvé des
calculs et méthodes aptes, selon eux, à aider la gestion, ces méthodes doivent s'accompagner d'une
réflexion sur les conditions d'obtention et de traitement, ainsi que la pertinence et les limite des
résultats obtenus.
D’après l’étude de Nobre1 (2001) on peut conclure que la majorité des entreprises utilisent
la méthode de coût complet qui leur paraît plus que satisfaisante.
La méthode de coût complet est un des outils de gestion conçue pour mettre en relief les
éléments constitutifs des coûts et des résultats, de nature à éclairer les prises de décisions.
. Partie I : fondements historiquestechniques et organisationnels de
méthode de coût complet
I- Le contexte historique du coût completLa méthode des coûts complets est très ancienne puisque l’on en retrouve des exemples à
partir du XVIe siècle1. Au part avant, le problème était relativement simple lorsque la quasi-totalitédes coûts étaient directs (matière première ou main d’œuvre). Mais avec l’évolution de l’industriecaractérisée par : d’importants investissements, intégration verticale et horizontale, la naissanced’un véritable capitalisme, et l'augmentation des frais fixes de structure, posent de nouveauxproblèmes : l'augmentation considérable de la part des charges indirectes et une diminution descharges directes, plus d'une complexité de maîtriser l'entreprise (un ensemble plus rigide, perte de lasouplesse). Ces problèmes feront l’objet de débats en Grande Bretagne et en France. La méthode decoût complet vient pour prendre une place au dessus de ces débats car elle cherche à associer unidéal de précision scientifique et une rigueur réglementaire.
En France, la méthode du coût complet est issue des travaux menés avant la seconde guerremondiale par le lieutenant-colonel « RIMAILO » à la GEGOS (commission générale d'organisationscientifique: cabinet de conseil et de formation pour les entreprises) puis par le CNOF (comiténationale de l'organisation française), elle a été adoptée par la commission de normalisation descomptabilités (décret de 4 avril 1948) et par les plans comptables généraux de 1947 et 1957 et restele système de base dans le plan comptable de 19822.
En effet, Les méthodes de calcul de coût complet développées par les instances comptablesde normalisation ou par la majorité des auteurs, souffrent d'un défaut congénital : elles n'ont pas étéconçues dans un souci stratégique, mais dans la perspective inappropriée du calcul ex poste d'unrésultat périodique, soit afin d'établissement des documents financiers, soit dans un but de contrôlede gestion à court terme. De ce fait, le traçage des causes des coûts peu important pour évaluer desstocks, a été négligé au profit de techniques plus au moins satisfaisantes de répartition des coûtsentre produits3.
L’incorporation des charges supplétives au coût de revient calculé par la comptabilitéanalytique, avait été proposée pour la première fois en France en 1946 par la commission denormalisation des comptabilités, le conseil Supérieur de la comptabilité devait l’adopter plus tard,malgré l’opposition du patronat français, sous la condition que les charges supplétives soientenregistrées distinctement dans un compte réservé à cette effet, afin de sauvegarder la concordanceavec la comptabilité générale.
L'implication des principes de la méthode s'est répondue dans les entreprises françaises.Cette pratique a été renforcée par l'adoption de certains de ses concepts dans différents domaines dedroit : en droit comptable par les plans comptables généraux successif (1947, 1957, 1982), en droitfiscal à travers l'évaluation des stocks, en droit des marchés publics, le coût complet comme basede négociation des prix et en droit commercial via l'interdiction de vente à perte (selon lalégislation anti-dumping)4.
1 A.Burlaud et C.Simon, comptabilité de gestion, P : 112 A.Burlaud et C.Simon, comptabilité de gestion, P : 123 Henri Bouquin, comptabilité de gestion, 3 eme edition, p: 1554 Armand Dayan, Manuel de gestion, volume 1, p: 727
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Si le coût complet tire en partie de sa légitimité du droit, elle doit aussi son succès dû à sonadéquation avec la culture Française1.
II- Objectifs, apports et limites de la méthode des coûts complets
1- Objectifs de la méthode des coûts complets
La méthode du coût complet, dans sa version la plus simple, a pour objectifs:
la recherche d’un mode d’évaluation des produits de l'entreprise à partir du calculde leurs coût de revient.
Fournir un cadre général pour le calcul des coûts et marges qui puisse s'appliquer àtout type d'entreprise aussi bien industrielle que commerciale.
L'analyse par produit et par centre d'activité est destinée à servir de based'information pour les prises de décisions des responsables aux différents niveauxde l'organisation (aide à la gestion : fixation des prix, le choix d'un nouveau produit,l'achat d'un nouvel équipement...).
On pourrait presque dire que le coût complet constitue implicitement une forme decontrôle de l’échelle des valeurs que donne le marché à travers un système de prix(Le prix doit être supérieur ou égal au coût complet).
Obtenir des informations relatives au coût, marge et résultat dans les différents stadesdu processus de production: achat, stocks, en cours, fabrication, distribution.
L’analyse des coûts complets utile aux décisions stratégiques car elle permet auxdirigeants de connaître l’intégralité des coûts
2- Les apports de la méthode des coûts complets
Inclure par étapes successives l'intégralité des charges;
Analyse par produit et centre d'activité;
L'utilisation des clés de répartitions et des unités d'œuvre pour l'imputation descharges indirectes;
Optimiser le couple "valeur coût" des produits, sert comme point de repère et decomparaison par rapport à la valeur donnée par le marché.
3- Les limite de la méthode des coûts complets
Comme nous le verrons plus en détail par la suite, Les charges indirectes doivent êtreréparties au moyen de clés (coefficients plus ou moins objectifs, conventionnels, voirarbitraires) puis imputées aux coûts des différents produits. Plus la masse des chargesindirectes représente une part importante de l'ensemble des charges, plus le résultatfinal prend un caractère artificiel ou arbitraire;
La collecte et le traitement des informations nécessaires pour le calcul d'un coûtcomplet entraînent des opérations souvent longues et coûteuses;
1 Bendriouch Abdellah, comptabilité analytique pour le contrôle de gestion P :351
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Les coûts complets unitaires ne sont pas constants parce qu'ils varient avec le niveaud'activité, ce qui rend les comparaisons dans le temps d'un même type de coût, trèsdifficiles;
Les sous répartitions pour l'imputation des charges indirectes sont multiples, lanécessité de vérifier des conditions d'équiproportionnalité les rend donc erronées;
La méthode de coût complet repose sur les hypothèses particulièrement restrictives:l'existence de grappes de centre qu'exige bien le principe de sous répartition;
L'imputation des frais d'une activité auxiliaire à une activité principale sous leprétexte que la première travaille pour la seconde (c'est comme si on considèrel'activité principale comme objet final des calculs de coûts)
III- Les fondements techniques et organisationnels de la méthode des coûts complets.
1- Coûts complets: conception des charges
La méthode des "coûts complet" vise à intégrer la totalité des charges de la comptabilitégénérale, cependant pour être pertinent en matière de décision de gestion, le calcul des coûtscomplets doit privilégier une logique économique et s'affranchir des logiques juridiques et fiscalesqui prévalent en comptabilité générale. Les charges dite "incorporables" sont toutes les charges dela comptabilité générale qui sont reprises par la comptabilité analytique, bien entendu, la quotitéretenue de la charge peut différer de celle de la comptabilité générale si des considérations d’ordreéconomique le dictent1.
1.1- les charges incorporables
Comment calculer les charges incorporables de la comptabilité analytique?
Elles sont déterminées de la façon suivante2 :
Reprise des charges de la comptabilité générale, charges dites par "nature", car ellesn'ont pas été enregistrées par destination mais par type de charges.
On exclut les charges dites non incorporables, sont celles qui ne correspondent pasvraiment aux conditions normales de fonctionnement de l’entreprise
Exemple :
-Les dotations aux provisions pour risques, litiges, dépréciation d’actif ;
-amortissements des non valeurs : amortissements des frais d’établissements, des frais deconstruction, des frais d’émission d’obligations (on peut exclure l’amortissement de cesprimes de remboursement des obligations et assimilé à des constatation des fraisfinanciers) ;
-les charges n’ayant pas un caractère habituel dans la profession (décoration, espacesverts…)
-les charges sur exercices antérieurs, les rappels de charges ;
1 Bendriouch A., comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, P : 3502 Armand Dayan, manuel de gestion, volume 1, P: 731
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-les charges exceptionnelles : investissement, fluctuation des cours, etc.
On ajoute les charges dites supplétifs, elles correspondent à des « consommations debiens ou services auxquelles la comptabilité générale ne reconnaît pas le statut de chargepour des raisons juridiques ou fiscales »1.
Exemple: la remonétisation conventionnelle des capitaux propres, qui ne figure pas en charge, carelle constitue un prélèvement sur les bénéfices, mais constitue de fait un coût pour l'entreprise (aumême titre par exemple que les charges intérêt si les capitaux correspondant avaient été empruntés)
Ce processus de calcul est illustré par le schéma ci-dessous.
Charges par nature de la comptabilité générale
NB: Les charges communes représentent, en générale, la part la plus importante des charges.Lorsque la périodicité du calcul du résultat dans les 2 systèmes comptables ne coïncide pas : résultatannuel dans la comptabilité générale mais nécessité de calculer un résultat analytique mensuelle àdes fins de contrôle de gestion, le problème des charges calculées se pose.
Afin de remédier ce problème, on recourt à la technique de l’abonnement qui consiste à répartir lescharges sur 12 mois.
Exemple : les amortissements, les charges constatées d’avance, prévoir le montant de la taxeprofessionnelle.
1.2- Les charges directes et les charges indirectes
Le souci de relier les charges par nature de la comptabilité générale aux coûts des produitsaux différents stades du processus de production et d'inclure la majeure partie des charges dans lecalcul des coûts complets, conduit à distinguer deux catégories de charges les charges directes et lescharges indirectes.
La distinction entre charges directes et indirectes:
Les charges directes :
Sont celles que l’on peut affecter en totalité, sans calcul préalable, à un produit ou uneactivité déterminée selon le critère d’analyse choisi. En générale, pour ces charges directes il n’y apas d’ambiguïté possible.
Exemple : la main d’œuvre ou un prix d’achat de matières premières pour un produit précis.
Les charges indirectes :
Ces charges seront imputées dans les différents coûts selon leur origine. Donc une chargeindirecte représente un élément de coût qui est commun à plusieurs produits2, de ce fait, elle doitfaire l’objet d’une répartition avant imputation aux coûts des produits. Il est fréquent, dans certaines
1 A.Burlaud et C.Simon, comptabilité de gestion, P 322 Laarbi Mohammed, comptabilité analytique, 2éme édition 2005, P : 29
Chge non incorporable Chges supplétifs
Charges incorporables
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entreprises, que les numéros de comptes de ces charges soient codifiés en fonction du coût dedestination, voire de l’atelier pour lequel telle ou telle charge a été faite.
Exemple d'illustration : la distinction entre charges directes et charges indirectes (fraisadministratifs, service entretien) 1
Charges affectation au temps passé Directes
ChargesIndirectes
Analyse d’exemple :
Si on remplace un boulon sur un véhicule c’est pareille si on remplace une bougie (CD),seul le traitement comptable qui diffère : un boulon (charge indirecte) ne fait pas l’objet d’uninventaire permanent et n’est pas affecté aux différentes réparations, on ajoute simplement X % aucoût de la main d’œuvre.
Le salaire de contremaître qui a seulement pour rôle d’organiser le travail, est une chargeindirecte puisqu’il ne réalise aucune opération pouvant être facturée aux clients. Mais si on secontente de calculer le coût complet de l’activité « réparation mécanique » du garage pour unepériode donnée, le salaire de chef d’atelier qui n’a participé qu’à cette seule activité devient unecharge directe.
Le caractère direct ou indirect d’une charge résulte de 2 conditions :
Le degré de finesse du suivi comptable des différentes consommations.
La définition de produit ou de l’activité dont on souhaite calculer le coût : objet decoût.
2- Traitement des charges indirectes
2.1- Le traitement comptable des charges indirectes
Le traitement comptable des charges indirectes comprend trois opérations successives:
a. Affectation aux centres d'analyse en cas d'existence d'un moyen de mesure, ou àdéfaut, répartition entre les centres d'analyse grâce à l'utilisation de "clés" derépartition
b. Cession de prestation entre centres d'analyse
1 A.Burlaud et C.Simon, comptabilité de gestion, P 19
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Réparation moteurSalaires des ouvriers mécaniciens
Salaire de contremaître
Amortissement de l’outillage
Loyer du garage
Atelier mécanique (centre d’analyse)
Répartition carrosserie
Réparation Dubois
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c. Imputation des coûts des centres d'analyse aux coûts recherchés
Ces étapes seront traitées dans le point suivant où les centres d'analyse représentent laméthode "appropriée" pour répartir les charges indirectes.
2.2- Les centres d'analyse
Les charges directes sont affectées aux coûts sans calcul intermédiaire, par contre, les charges indirectes doivent subir une répartition préalablement à leur imputation aux coûts. La méthode la plus couramment utilisée est dite méthode des centres d’analyse, d'ailleurs le PCG préconise cette méthode mais sans obligation.
Un centre d’analyse dans la terminologie du Plan comptable de 1982 est le point central dela méthode de coût complet (y compris même pour le coût préétabli).Il donne lieu à une divisionréelle ou fictive de l’entreprise. C'est un compartiment comptable permettant de regrouper leséléments de charges indirectes avant de les imputer aux coûts, le compartiment est établi par leresponsable de gestion.
Le centre d’analyse doit importer une activité homogène et également significative afin depouvoir mesurer son activité de façon satisfaisante pour les besoins de gestion.
a--Typologies des centres d'analyse
Le plan comptable de 1957 et 1982, distingue deux types de centre d’analyse :
les centres principaux : correspond à une division de l’entreprise dont l’activité est directement transférée à un objet de coût (ces centres travaillent pour les produits). Ex : le centre approvisionnement est un centre principal car les charges indirectes sont directement imputables aux coûts d’achat.
Les centre auxiliaires : est un centre qui fournit des services ou prestations aux autres
centres auxiliaires ou principaux (les charges indirectes ne correspondent pas à un objet de coût). Exemple : les charges d’entretien vont à travers d’une répartition secondaire être affectées dans des centres principaux.
On peut également citer d'autres typologies des centres d'analyse selon leurs utilisation:
Utilisation de critère d'organisation Par centre fonctionnel: on se base sur les grandes fonctions économiques de
l’entreprise- Production- Administration- Distribution- Etc.On doit pouvoir suivre les charges, ce type de centre est utilisé surtout dans les petites entreprises
Par centre de travail: les entreprises importantes sont formellement structurées avec des tâches clairement assignées aux divers services- Exportation- SAV- Atelier de finition- Etc.Si besoin, on peut encore diviser en sous services.
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Utilisation du mode d’imputation des charges indirectes aux coûts Centre de travail: L’activité peut être mesurée au moyen d’une unité physique (unité
d’oeuvre) permettant d’imputer les charges à ce centre. Ex: Atelier et heures de MOD
Centre de frais: L’activité ne peut être mesurée de façon satisfaisante au moyen d’une unité physique. L’imputation se fait alors sur un modèle de proportionnalité avec une base monétaire appelée «assiette de frais ». Ex: Centre distribution et coût de production
NB: Il n’existe pas de découpage type en centres, tout dépend de la nature de l’activité del’entreprise, de sa taille et de son organisation. Signalons, qu’un nombre trop faible de centresdonne une analyse insuffisante, alors qu’un nombre très élevé aboutit à la confusion dans lesdocuments.
Schéma synthétique de la répétition des charges en centres d’analyse principaux etauxiliaires
Matière P
Matière N
Produit C
Produit B
Produit C
Produit B
Produit A
Coût de revient
Centres d’analyses principaux
Matière M
Coût d’achat
Produit A
Coût de production
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Chargesde la
comptabi-lité
générale
Charges nonincorporables
Charges supplétives
Charges directes
Charges indirectes
Concordance avec la comptabilité générale
Résultas produit A RARésultas produit B RBRésultas produit C RCRlt analytique globale C-Chges non incorporables+Chges supplétives -/+ Différences d’inventaire Résultat R
Centres d’analyses auxiliaires
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b-- la mise en œuvre de la méthode des centres d'analyse
La répartition primaire consiste à affecter directement certaines charges aux coûts des produits.
Charges indirectes montant Centre auxiliaire Centres principaux
Entretien découpe Assemblage Distribution
Services extérieursAutres services Ext.
C h a r g e s d epersonnel
120 000150 000
350 000
30%40%
5%
25%30%
30%
20 %10%
35%
25%20%
30%
620 000
Répartition primaire des charges indirectes
Charges indirectes montant Centre auxiliaire Centres principaux
Par contre la répartition secondaire consiste à répercuter les cessions de prestations aux différentscentres principaux et/ou auxiliaires. Dans ce cas même en peut tomber sur deux situations derépartition:
répartition secondaire hiérarchisée: les centres en amont fournissent des prestationsmais n'en reçoivent pas (la méthode séquentielle)
Exemple : Reprenons le cas précédent. Le centre auxiliaire se répartit respectivement à hauteur de 35 %, 60 %, 5% dans les centres principaux. Répartition secondaire des charges indirectesCharges indirectes montant Centre auxiliaire Centres principaux
répartition secondaire avec prestations croisées: échange de prestations entre lesdifférents centres (la méthode itérative), l'exemple d'illustration est en "2ème partie,IV- Etude de cas".
Quelle est l’utilité du tableau de répartition des charges indirectes ? Il permet de : → répartir des charges indirectes entre les différents centres d’analyse de l’entreprise,
→ déterminer le coût d’unité d’oeuvre pour chaque centre principal. Ce coût permettra de connaîtreles charges indirectes à affecter à un produit ou une commande (ex: sur IV- Etude de cas)
2.3- Les unités d'œuvres
L'unité d'œuvre est généralement une unité physique (heure de main d’oeuvre, heure machine,kg de matières premières consommées,…), mais il est possible dans certains cas que l’unité demesure est une unité monétaire dénommé "assiette de frais", où le coût unitaire est exprimé enpourcentage et dénommé "taux de frais". Il y a une grande liberté de choisir l’unité d’œuvre, maiselle doit refléter fidèlement le « taux d’utilisation » de l’atelier pour une répartition déterminée.
Unité physique: coût de l'UO d'un centre = coût du centre ou de la section / nbred'UO de centre
Unité monétaire: taux de frais de centre = coût de centre de frais / valeur de l'assiettede répartition
a- Le choix d'une unité œuvre
Le choix d'une unité de mesure est nécessaire pour permettre l'imputation des charges descentres aux différents produits et le suivi de leur productivité, cette unité d'œuvre est une unité demesure de travail, de l'activité, des prestations fournies par un centre d'analyse. Le choix reposeavant tout sur une analyse technico-comptable, la meilleure unité d'œuvre choisie est celle dans laquantité varie sur plusieurs périodes successives en corrélation la plus étroite avec le montant descharges du centre.
Les unités œuvre couramment utilisées sont rattachées:
A la main d'œuvre qui fabrique le produit: heure de la main d'œuvre (l'heures d'ouvrier,l'heure de technicien, heure d'ingénieur…), lorsque le coût de cette main d'œuvre représentel'essentiel des charges.
Au fonctionnement de matériel consacré au produit: heure machine, lorsque les coûts dumatériel constituent l'essentiel des charges
A la matière travaillée dans le centre d'analyse: unité de matière travaillée (nombre, poids,volume, surface…)
A l'unité de produit élaboré dans le centre (nombre, poids, volume…)
Le choix d'une unité d'œuvre pertinente est souvent délicat, il faut qu'il existe une relation decausalité entre les unités d'œuvre et l'évolution des charges du centre. Or, ces dernières dépendentde l'identification préalable qui est faite des centres d'analyse.
Deux approches sont possibles pour le choix d'une unité d'œuvre : Détermination de façon logique : lorsque l’activité du centre est unique, matière
utilisée, main d’oeuvre fournie, etc., le choix est dit logique ou intuitif.
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Détermination par méthode mathématique : lorsque l’activité du centre estfonction de plusieurs critères (heures machines, heures ouvrier, consommation de matières)le choix est déterminé par un ajustement linéaire. Le coefficient de corrélation indiquera lechoix de l’unité d’oeuvre ou assiette de frais.
En fonction des choix effectués, les coûts de revient et marges obtenus peuvent êtresensiblement différents.
Exemple: le choix d'une unité d'œuvre
Pour le transport de béton et de polystyrène en camion; on crée un centre d'analyse le "centretransport" (charge indirecte), il y a trois types unités d'ouvre sont possible:
- Kilométrage: ne va pas nous servir car un camion peut transporter les deux produits
- La tonne par kilomètre: comme si on prend en considération que le transport du béton et lepolystyrène égal à zéro
- Mètre cube par kilomètre: on prend en considération que le calcul du polystyrène, et lebéton égal à zéro
Les trois méthode de calcul ne représente pas la réalité, on cherche une combinaison entreces unités d'œuvre à travers un coefficient de remplissage de camion par le mètre cube depolystyrène ou la tonne de béton.
b- La méthode des clés de répartition
On appelle clés de répartition un procédé pour déterminer le partage des charges indirectesentre les différents centres, c’est une mesure permettant une affectation « exacte » des chargesindirectes aux différents centres.
Le PCG donne à titre d'exemple des types de clés et d'assiettes de taux de frais courammentadmises dans certaines industries de transformation :
- frais afférents aux centres de travail d'administration générale, aux comptes de coûts derevient à raison du coût de production des quantités vendues;
- frais du centre gestion financière, imputés également aux coûts de revient à raison du coûtde production des quantités vendues ;
- frais du centre de gestion du personnel, transférés à tous les centres utilisant du personnel àraison des effectifs qu'ils emploient (ou des heures, ou des rémunérations) ;
- frais du centre de gestion des bâtiments, transférés à tous les centres occupant des surfacesà raison des surfaces qu'ils occupent ;
- frais du centre de gestion du matériel, transférés aux centres utilisateurs de matériel àraison de clés conventionnelles, comme par exemple la valeur des matériels des centres, ou à raisonde prestations précisément valorisées fournies à ces centres ;
- frais sur approvisionnements, imputés aux coûts de production à raison des valeurs desapprovisionnements spécifiques utilisés pour chaque produit, en différenciant éventuellement cestaux de frais par catégorie d'approvisionnements ;
- frais d'études libres ou de recherche et développement, affectés aux coûts de revient àraison des coûts de production des quantités vendues ;
- frais de distribution indirects, imputés aux coûts de revient à raison des coûts de productiondes quantités vendues, en différenciant éventuellement le taux de frais par catégorie de clientèle
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La clé peut être exprimé en pourcentage ou en proportion comme le montre l'exemplesuivant.
Exemple:Les charges indirectes classées par nature, issues du compte de résultat, sont les suivantes:
62-autres services extérieurs 50.000dh
63- Impôts, taxes 100.000dh
64- Charges de personnel 300.000dh
65- Autres charges de gestion courante 100.000dh
66- Charges financières 150.000dh
68- Dotations aux amortissements 200.000dh
N a t u r e d e l acharge
C e n t r e e n %"administration"
C e n t re e n %"atelier"
O b s e r v a t i o n m o d e d edétermination de la clé
Autres services extérieurs
20%
10.000
80%
40.000
Analyse du contenu du compte
Impôts, taxes 70%
70.000
30%
30.000
Selon la nature de l'impôt
Charges de personnel
30%
90.000
70%
210.000
Selon les effectifs de chaque centre
Autres charges de gestion courante
50%
50.000
50%
50.000
Analyse de contenu du compte
Charges financières 40%
60.000
60%
90.000
Selon la valeur des équipements de chaque centres
Dotations aux amortissements
20%
40.000
80%
160.000
Affectation selon la valeur et le taux d'amortissement des immobilisations de chaque centre
Ce calcul peut aussi être effectué en faisant appel au calcul matriciel:
Matrice des charges par nature X matrice des clés de répartition = matrice de coût descentres
50.000 0 0 0 0 0 0.2 0.8
0 100.000 0 0 0 0 0.7 0.3
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0 0 300.000 0 0 0 X 0.3 0.7
0 0 0 100.000 0 0 0.5 0.5
0 0 0 0 150.000 0 0.4 0.6
0 0 0 0 0 200.000 0.2 0.8
10.000 40.000
70.000 30.000
90.000 120.000
= 50.000 50.000 60.000 90.000
40.000 160.000
c- l'intérêt et limites de la méthode des centres d'analyse
L'intérêt de la méthode
Permet d'obtenir des informations destinées au pilotage
Permet d'obtenir des coût marges et résultats aux différents stades du processus qui va del'achat à la vente
Permet l'élaboration de devis et la détermination de prix de vente
Permet d'obtenir des informations de base pour l'analyse des écarts ainsi que le calculd'indicateurs de tableau de bord sur la consommation des ressources
La gestion des centres d'analyses afin de permettre le suivi de la délégation deresponsabilité. Les dirigeants doivent contrôler l'activité et l'efficacité de chaque centre dontils ont délégué la gestion (un responsable unique par centre). Les responsables de centresdoivent pouvoir suivre l'évolution des charges dont ils sont "comptables".
Les limites de la méthode
La difficulté d'isoler les charges concernant chaque centre: risque d'arbitraire oud'approximations excessive dans l'application des clés de répartition la rationalité del'analyse s'en trouve limitée.
La lourdeur de la mise en œuvre de la méthode qui conduit souvent à multiplier les centresd'analyse
La difficulté de choix de l'unité d'œuvre
le découpage en centre suppose que les activités soient homogènes. Or; en fait, les activitéssont rarement homogènes.
Avec l’évolution de l’activité, les innovations dans les modes de production, etc., la mise à jour des clés de répartition n’est pas toujours faite.
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Partie II : processus et étapes de calculdu coût de revient complet
La méthode des coûts complets permet de déterminer le coût de revient d’un produitfabriqué ou commercialisé par l’entreprise. Ce coût est égal à toutes les charges supportées parl’entreprise durant le processus de production
I- Processus de détermination de résultat analytiqued'exploitation
Il est nécessaire de comprendre comment fonctionne l'entreprise en étudiant le processus deproduction. Le processus de production est l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication et à ladistribution d'un bien.
Il est possible de calculer le coût correspondant à chaque étape de processus de production.
1- Hiérarchie des coûts
Notion de Coût1 :
En comptabilité analytique, un coût est constitué par une somme de charges. Un coûtcorrespond toujours à un calcul intermédiaire, c à d à un stade autre le stade final.
Les coûts peuvent être calculés selon différentes analyses :
Par fonction, centre d’activité, section, atelier ;
Par destination : coût d’approvisionnement, de fabrication, de distribution,d’administration, etc. ;
Par stade de fabrication ;
Par commande (pour les entreprises travaillant suer commande) ;
Par nature de frais : coût des matières, du transport, du téléphone, etc. ;
Par produit, groupe de produits, marchandises, service, commande ou projet.
Coût d’achat Coût de production Coût hors production
Coût derevient
LES COUTS COMPLETS FACG
Un coût peut être total (coût d’une section par exemple), ou unitaire (coût de l’unitéd’œuvre de la section).
Il y a plusieurs types de coûts : coût réel, coût standard (norme), coût budgétaire, coûtpréétablis (qui peut être suivant le cas standards ou budgétisé), coût variable (opérationnel), coûtfixe (de structure), coût direct et coût indirect, etc. Si l’on retint l’optique fonctionnelle, les coûtsles plus fréquemment calculés sont : Le coût d’achat, le coût de fabrication, le coût de production, lecoût de distribution, le coût de revient.
1.1- Coût d’achat1 :
C’est le coût d’achat des marchandises, matières et fournitures, comprend tout ce qu’a coûtél’élément considéré au moment ou sa mise en stock est réalisée, c’est à dire le montant figurant dansles factures d’achat, majoré de tous les frais d’achats et, éventuellement, des fraisd’approvisionnement. Donc les composantes d’un coût d’achat sont : le prix d’achat, les fraisaccessoires d’achat et frais accessoires d’approvisionnement.
Selon le « CGNC » les stocks de matières sont inscrits au bilan à leur coût d’achat.
1.2- Coût de fabrication2 :
C’est la somme des charges relatives au personnel, à l’amortissement des machines, auxconsommables et autres charges des ateliers. Il constitue la partie directe pour le calcul du coût deproduction.
1.3- Coût de production3 :
C’est un coût obtenu après des opérations de transformation pour un produit, ou d’exécutionpour un service, suivant les modalités du processus de fabrication. Donc les composantes du coût deproduction sont : Coût par stades de production, coût par types de production, coût de productionpar produit et coût de production par commande.
Selon le « CGNC » les stocks de produits sont inscrits au bilan à leur coût de production.
1.4- Coût de distribution4 :
C’est la somme des charge relatives au personnel, à l’amortissement du matériel, auxconsommables et autres charges liées à la commercialisation et à la distribution des produits.
1.5- Coût de revient5 :
Ce coût est constitué par l’ensemble des coûts qui sont relatifs à un produit, unemarchandise ou une prestation de services. Il est calculé pour un produit (entreprises industrielles),une marchandise (entreprises commerciales) ou une prestation de services (entreprises de services).
Le coût de revient des produits est un instrument utile pour les dirigeants notamment pour lecalcul de résultats prévisionnels et la négociation sur les prix.
NB: Pour améliorer la rapidité d'obtention des informations on a parfois recours à des solutionssimplifiées comme l'utilisation de la méthode des coefficients d'équivalence : élaboré par laconfédération générale du patronat français en 19376, la méthode consiste de choisir un produit parexemple A dont le prix de revient, dûment établi, est la somme des coûts élémentaires a+b+c+….+n. Soit un produit B dont le prix de revient est de même une somme a'+b'+c'+…+n'. Si a et a'
1 Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Christan GOUJET, Page 55.2 Cours de 3ème semestre- économie et gestion des entreprises.3 Cours de la comptabilité analytique, ofppt (2éme année, tsge).4 Comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, Abdelghani BENDRIOUCH, Page 19.5 Comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, Abdelghani BENDRIOUCH, Page 19.6 Henri Culmann; la comptabilité analytique, 5éme édition, p:100
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LES COUTS COMPLETS FACG
représente par exemple, des temps de main d'œuvre à x l'unité d'œuvre, b et b' représente des tempsde mains d'oeuvre à y l'unité d'œuvre… donc le coefficient d'équivalence de B par rapport à A sera
K (B/A) = a'x+b'y+c'z+…+n'u / ax+by+cz+…+nx
Le coefficient représente la base de calcul de tous les autres coûts de revient.
1.6- Résultat analytique d’exploitation1 :
Pour un produit donné, une marchandise ou une prestation de service, le résultat analytiqueest la différence entre le prix de vente et le coût de revient des produits, marchandises ou services.Le résultat global de l’entreprise est constitué par la somme de tous les résultats analytiques.
2- l’inventaire permanent et les méthodes d’évaluation des stocks2 :
Le plan comptable générale donne la définition suivante :
« L’inventaire comptable permanent consiste en une organisation des comptes de stock,par l'enregistrement des mouvements d'entrées et de sorties, qui permet de connaître de façoncontinue, en cours d’exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs ».Pour évaluer lesstocks on distingue plusieurs méthodes, entre autres on trouve :
* La méthode FIFO (First In, First Out) ou PEPS (Premier Entré, Premier Sorti). Le premierachat sort le premier du stock. Si besoin est, on utilisera tout ou partie des achats suivants.
* La méthode LIFO (Last In, First Out) ou DEPS (Dernier Entré, Premier Sorti). Par cetteméthode le dernier achat sort le premier du stock. Si besoin est, on utilisera tout ou partie des achatsantérieurs.
* la méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) : Cette méthode comprend plusieursvariantes dont la formule générale donnant le coût unitaire moyen des sorties est la suivante :
Dans laquelle Q1, Q2, Q3,…..Qi…..Qn. Désignent les quantités d’un élément entrant en stock, et P1, P2, P3,……Pi, ….Pn. désignent les prix unitaires correspondants.
3- Difficultés liées aux coûts de production
3.1- Les encours de production
Un encours de production est une partie de la production encore inachevée. On désigne sousce vocable un coût de production encore incomplet puisque toutes les opérations de fabricationn’ont pas encore été réalisées.
Les encours de production calculés en fin de période constitueront les encours de productioninitiaux de la période suivante.
Encours de début période Coût de production de la période
Coût de production des produits terminés Encours de fin de période1 Comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, Abdelghani BENDRIOUCH, Page .3592 Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Christan GOUJET, Page 58.
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Somme (Pi*Qi) CUMP = Somme Qi
LES COUTS COMPLETS FACG
Coût de production des produits terminés =
Coût de production de la période
+ encours de début de période
– encours de fin de période
3.2- Les produits résiduels : sous-produit, déchet et rebut
Un sous produit est un produit secondaire obtenu en cours de fabrication d’un produitprincipal. Il est utilisable comme matières premières par d’autres entreprises (ou par l’entrepriseelle-même). Exemple : le bitume issu de la distillation du pétrole.
Un déchet est un résidu de fabrication produit par une matière première. Exemple : sciure,copeaux de métal.
Un rebut est un produit fini non conforme. Exemple : des pièces cassées, des produits maldimensionnés.
Le traitement comptable des produits résiduels diffère selon qu’ils sont vendables ou non.
Cas 1 : Produit résiduel vendable => Evaluation forfaitaire de la valeur du produit résiduel.
Cette évaluation vient en diminution du coût de production des produits.
Cas 2 : Produit résiduel non vendable => Calcul du coût de retraitement et d’évacuationproduit résiduel. Cette évaluation vient en augmentation du coût de production des produits.
II- les étapes de calcul des coûts complets dans l'entreprise commerciale et industrielle 1
1- Les étapes de calcul pour l’entreprise commerciale peut être illustrée par le schéma suivant :
Entrées
Sorties
1 Cours de la comptabilité analytique, ofppt (2éme année, tsge).
Coût d’achat des marchandises vendues+Charges directes de distribution+Charges indirectes de distribution+Charges indirectes liées à la structure
LES COUTS COMPLETS FACG
Etape 1 :
Etape 2 :
Etape 3 :
Procéder à l’inventaire permanent des stocks de marchandises :
Stock initial Sorties (coût d'achat des marchandises vendues)évaluées selon les méthodes apprises en classe(CUMP, FIFO)
Entrées évaluées au coût d’achat des marchandises achetées.
Stock final
Remarque : CMUP= Stock initial en valeur + Entrées en valeur/Stock finales en quantité + Entrées en quantitéC’est généralement la méthode préconisée par le plan comptable
Etape 4 :Calculer le coût de distribution :Charges directes de distribution + charges indirectes de distributionCe coût ne se cumule pas avec les précédents.
Etape 5 :
Calculer le coût de revient des marchandises vendues :Coût d’achat des marchandises vendues + Coût de distribution
Etape 6 :
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= Coût de revient
Distinguer les charges directes des charges indirectes (un tableau de répartition est parfois nécessaire).
Calculer le coût d’achat des marchandises achetées :Prix d’achat + Charges directes d’approvisionnement + Charges indirectes d’approvisionnement
LES COUTS COMPLETS FACG
Calculer le résultat :Chiffre d’affaires (prix de vente) - Coût de revient des marchandises vendues
2- Les étapes de calcul pour l’entreprise industriellePeut être illustrée par le schéma suivant :
Coût d’achat des matières premières utilisées+Charges directes de production+Charges indirectes de production
=Coût de production
Stock de produits finis
Coût de production des produits finis vendus+Coût hors production(Direct et indirect)
=Coût de revient
LES COUTS COMPLETS FACG
Etape 1 :
Distinguer les charges directes des charges indirectes (un tableau de répartition est parfois nécessaire).
Etape 2 :
Calculer le coût d’achat des matières premières et fournitures achetées :Prix d’achat + Charges directes d’approvisionnement + Charges indirectes d’approvisionnement
Etape 3
Procéder à l’inventaire permanent des stocks de matières premières et fournitures :
Stock initial de matières premières Sorties de matières (coût d'achat des matièrespremières utilisées) évaluées selon les méthodesapprises en classe (CUMP, FIFO) = Matièrespremières consommées
Entrées évaluées au coût d’achat des matièrespremières achetées.
Stock final de matières premières
Remarque : CUMP = Stock initial en valeur + entrées en valeur Stock initial en quantité + entrées en quantitéC’est généralement la méthode préconisée par le plan comptable
Etape 4 :
Calculer le coût de production des produits fabriqués :Matières premières consommées + Charges directes de production + Charges indirectes de production
Etape 5 :
Procéder à l’inventaire permanent des produits fabriqués :
Stock initial de produits finis Sorties de produits finis (coût de production desproduits vendus) évaluées selon les méthodes apprises en classe (CUMP, FIFO) = coût de production des produits vendus
Entrées de produits finis évaluées au coût deproduction des produits fabriqués.
Stock final de produits finis
Etape 6 :
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LES COUTS COMPLETS FACG
Calculer le coût de distribution et éventuellement les autres coûts hors production :Coût de distribution =Charges directes de distribution + charges indirectes de distribution Ce coût ne se cumule pas avec les précédents.
Etape 7 :
Calculer le coût de revient des produits vendus :Coût de production des produits vendus + coût de distribution et autres coûts hors production
Etape 8 :
Calculer le résultat :Chiffre d’affaires - Coût de revient des produits vendus
III- Résultat global et rapprochement avec la comptabilité générale 1
1- Résultat global
Pour obtenir un résultat global, il suffit de faire la sommation des résultats partiels surproduits.
Ce résultat n’est pratiquement jamais égal au résultat donnée par la comptabilité généralepour divers raisons : différences d’incorporation sur charges, différences d’inventaire fraisrésiduels….
La comptabilité analytique réussit à être en partie autonome de la comptabilité générale touten conservant une validation des résultats par une concordance entre la somme des résultatsanalytiques et le résultat global de la comptabilité générale.
2-Notion des comptes réfléchis 2
Le qualificatif « réfléchi » appliqué aux dotations, frais, produits et stocks est un termepropre au vocabulaire de la comptabilité analytique d’exploitation. Les comptes réfléchis jouent unrôle d’interface (miroir) avec la comptabilité générale. Ces comptes réfléchis enregistrent lescharges et produits incorporables de la comptabilité générale, ce qui permet de s’assurer à priori queles deux comptabilité intègrent les mêmes éléments tout en étant distinctes. Les différencesd’incorporation éventuelle (notamment celles dues aux éléments non incorporables et supplétifs)sont regroupés et inscrits dan le compte 97- Différences de traitement comptables. C’est dans cecadre qu’on va traiter les différentes catégories de comptes analytiques, tout en donnant desprécisions sur les écritures comptables correspondant aux principaux comptes.
Nous allons reprendre chacun de ces comptes et en décrire le fonctionnement.
90- comptes de produits et charges réfléchis : conformément au Plan Comptable Analytiquetelle que présenté dans le cadre du PCGE marocain, les principaux comptes composant cettecatégorie sont les suivant :
903- Stock et provision pour dépréciation de stock réfléchisDébit Crédit
Reprises des stocks initiaux à l’ouverture
1 Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Christan GOUJET, Page 1052 Comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, Abdelghani BENDRIOUCH, Page : 125 à 142.
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LES COUTS COMPLETS FACG
906- Charges réfléchiesDébit CréditDifférences d’incorporation pour charges non incorporables
Reprise des achats et charges de la CG en CA.Différences d’incorporation pour ch.sup.inc.
907- Produits réfléchisDébit CréditReprise des produits d’exploitation de la CG en CA
908- Résultats réfléchisDébit CréditReprise du résultat de la CG (bénéfice)Cessions fournies à d’autres établissements
Reprise du résultat de la CG (perte) Cessions reçues à d’autres établissements
91- Comptes de reclassement et d’analyse :
Débit CréditOuverture des comptes des comptes divisionnaires de reclassement des charges
Solde des comptes divisionnaires de reclassement des charges par virement de coûts concernés
92- Sections analytiques921- Sections analytiques
Débit CréditCharges indirectes en répartition primaire Charges en provenance d’autres sections pour prestations internes ou répartition secondaire
Virement aux comptes des sections principales
923- Section d’approvisionnementDébit CréditCharges indirectes en répartition primaireCharges indirectes en répartition secondaire
Virement au coût d’achat
925- Section de production
Débit CréditCharges indirectes en répartition primaireCharges indirectes en répartition secondaire
Virement au coût au coût de production
927- Section de distributionDébit CréditCharges indirectes en répartition primaireCharges indirectes en répartition secondaire
Virement au coût au coût de revient
93- Coût d’achat ou de production :
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LES COUTS COMPLETS FACG
933- Coût d’achat Débit CréditAchatsCharges directes d’approvisionnementCharges indirectes de la section approvisionnement
Virement au compte de stock (pour solde)
935- Coût de productionDébit CréditEn-cours initial Matières consomméesCharges directes de fabrication Charges indirectes de la section production
Virement au compte de stock de produit finisVirement au compte de stock d’en-cours (pour solde)
94- Inventaire permanent des stocks :
941- Inventaire permanent de marchandiseDébit CréditStock initialAchat de la périodeBoni d’inventaire
Sorties de la périodeMali d’inventaire
942- Inventaire permanent des matières et fournitures consommablesDébit CréditStock initialAchat de la périodeBoni d’inventaire
Sorties de la périodeMali d’inventaire
943- Inventaire permanent des produits en-coursDébit CréditStock initial de l'exerciceStock final période1Stock final période2…………………….Stock final de l’exercice
944- I P Pds Intermédiaires et produits résiduels Débit CréditStock initialAchat de la périodeBoni d’inventaire
Sorties de la périodeMali d’inventaire
945- Inventaire permanent des produits finisDébit CréditStock initialAchat de la périodeBoni d’inventaire
Sorties de la périodeMali d’inventaire
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LES COUTS COMPLETS FACG
95- Coût de revient :
Débit CréditLe coût de production des produits vendus Les charges directes de la distributionLes charges indirectes de la section distribution
Virement aux comptes de résultats analytiques (pour solde)
96- Ecart sur coût préétablisCe sont des comptes enregistrant les écarts résultant de l’emploi éventuel d’éléments préétablis pour chiffrer les mouvements intérieurs (écart sur section, écart sur inventaire permanent).
97- Différence d’incorporation :971- Charges Non Incorporables
Débit CréditCharges non incorporables 972- Charges Supplétives IncorporablesDébit Crédit
Charges supplétives
973- Produits Non Incorporables Débit Crédit
Produits non incorporés dans la C.Analytique
974- Différences sur charges IncDébit Crédit Différence sur charges incorporables (si en compte moins de charges en CA qu’en CG)
Différence sur charges incorporables (si en compte plus de charges en CA qu’en CG)
975- Différence sur produit Incorporables
Débit CréditDifférence sur produits incorporables (si en compte plus de produits en CA qu’en CG
Différence sur produits incorporables (si en compte moins de produits en CA qu’en CG
976- Différence d’Inventaire
Débit CréditMali Boni
978- Autres différence d’incorporationDébit CréditSolde débiteur des sections Solde créditeur des sections
98- Résultat analytique981- R A/ M/ses
Débit CréditCoût de revient marchandises Ventes marchandises
98- Résultat de la comptabilité analytique Débit Crédit
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LES COUTS COMPLETS FACG
Reports des écarts sur coûts préétablisReports des différences d’incorporation
Résultat analytique sur marchandisesRésultat analytique sur biens produitsRésultat analytique sur services produitsReports des écarts sur coûts préétablisReports des différences d’incorporation
99- comptes de liaison interne
Cette catégorie comprend les principaux comptes suivants :991- Liaison internes propre à un même établissement ;995- Cession à d’autres établissements.
Ils sont destinés à inscrit les liaisons internes et externes avec la comptabilité analytique de l’entrepris.
La Société FAHD, sise au 25Boulvard des F.A.R. Mohammedia, fabrique des sacs à dos. Deux modèles sont commercialisés :
Un modèle Sans tubes (S.T) pour les filles, à partir de la toile Un modèle avec tubes (A.T) pour les garçons, qui, en plus de la toile nécessitent des tubes
en inox durLa fabrication se réalise dans un seul atelier qui assure la coupe et la couture de la toile ainsi quela mise en forme des tubes. Pour le mois d’Avril 2008, vous disposez des informations suivantes :
Stocks au 01-04-2008 : Toile : 1000m à 78.50DH le mètre ; Tubes : 5000m pour 51250.00Dh ; Sac « S.T » 1800 unités pour 396300.00Dh ; Sacs « A.T » 2000 unités à 312.50DH.Achats du mois : Toile : 2500m à 65.60DH. Tube : 6000m à 60.00DH le mètre ; Consommation de la période : Toile : 1600m pour les sacs « S.T » et 1750m pour les sacs « A.T » ; Tube : 6840m.M.O.D : Atelier : 13100heures de M.O.D à 40.00Dh l’heure dont 6655 heures pour les sacs « S.T »Production du mois : Sacs « S.T » : 4200 unités ; Sacs « A.T » : 3000 unités.Ventes du mois : Sacs « S.T » : 5000 unités à 285.00Dh l’unité ; Sacs « A.T » : 4500 unité.Tableau de répartition des charges :