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LE PROCS SONATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER
N7428 - Vingt-cinquime anne - Prix : Algrie : 20 DA. France : 1.
USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
LE QUOTIDIEN INDPENDANT - Jeudi 12 mars 2015
DITION DU CENTRELA CHRONIQUE DE ABDERREZAK MERAD
LIRE EN PAGE 16
Lislam traditionnel mis mal par les chouyoukh 2.0
Itinraire des sala stes algriens : comment a sest enracin chez
nous
Pourquoi les libre-penseurs sont souvent condamns pour apostasie
?
LELELELELELELELEEE PPPPPPPPPROROROROROROOROCCCCCCCCSSSSS
SOSOSSONANATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER
Lmisles
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COMMENT LE SALAFISME A PERC EN ALGRIE
Les ravages Les ravages des imams du webdes imams du web
Cest dimanche prochain que souvrira le procs de laffaire
Sonatrach 1 au tribunal criminel dAlger. Au box des accuss seize
personnes : Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, ses deux
enfants Rda et Fawzi, ainsi que ses cadres dirigeants, Belkacem
Boume-dine (vice-prsident, en dtention), Mohamed Chawki Rahal
(vice-pr-sident), Benamar Zenasni (vice-pr-sident, en dtention),
Mouloud At
El Hocine, Mustapha Aissani, Mus-tapha Cheikh, Mohamed Sanhadji,
Abdelwahab Abdelaziz, Yahia Mes-saoud, mais aussi Nouria Meliani
(directrice du bureau dtudes priv CAD), Meghaoui El Hachemi
(an-cien PDG du CPA, conseiller Contel Funkwerk, en dtention), son
fils Lyazid (en dtention) et El Smail Mohamed Rda (patron de Contel
Algrie et Contel Funkwerk, en dtention).
SITUATION POLITIQUE
Cest dimanche prochain que souvrira le procs de laffaire
Sonatrach 1 au tribunal criminel dAlger
aprs une instruction qui a dur cinq ans.
16 PERSONNES ET 2 SOCITS 16 PERSONNES ET 2 SOCITS AU BOX DES
ACCUSS AU BOX DES ACCUSS
LIRE LARTICLE DE SALIMA TLEMANI EN PAGE 2
PHOT
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H. LY
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LIRE LE DOSSIER RALIS PAR AMEL B.
PAGE 14
PAGES 12 ET 13
PAGES 12 ET 13
SUPPLMENT MAGAZINE
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Aprs avoir vertement critiqu le prsident du Forum des chefs
dentreprises (FCE), Louisa Hanoune, secrtaire gnrale du Parti des
travailleurs (PT) a responsabilis le frre du Prsident, Sad Boute
ika, de par sa proximit avec celui-ci, sur ce qui se passe
politiquement et moralement actuellement.
LIRE LARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE 3
LIRE LARTICLE DE HAMID TAHRI EN PAGE 10
VU LA TL
Face aux tortionnaires, elle ne voulait pas de la grce
LE PORTRAIT DU JEUDI KHERFALLAH ZAHIA. Condamne mort, pouse de
Kernane Abdelwahab, condamn mort
LOUISA HANOUNE INTERPELLE SAD BOUTEFLIKA
LE BON GRAIN
ET LIVRAIE
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El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 2
L A C T U A L I T
LE PROCS SONATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER
Seize personnes et deux socits au box des accuss
Suite de la page 1
Contel Algrie et Contel Fu-nwerk ainsi que Saipem Alg-rie sont
aussi sur la liste des ac-cuss en tant que personnes morales. Tous
doivent rpondre de plusieurs griefs qui vont de lassociation de
malfaiteurs jusquaux dlits de passation de contrat avec une soci-t
publique dans le but daugmenter les prix, trafic dinfluence et
dilapidation de deniers publics en passant par blanchiment dargent,
corruption, abus dautorit, dtournement de deniers publics, conflit
dintrt, etc. Cette af-faire remonte au mois daot 2009, lorsque les
officiers de la Police judiciaire du Dpartement de ren-seignement
et de scurit (DRS) ont ouvert une enqute sur trois marchs conclus
de gr gr avec le bureau dtudes priv CAD pour le ram-nagement du
sige de Ghermoul, avec Spa Algeria Saipem Contracting (filiale de
litalienne Saipem) pour la ralisation du lot 3 du gazoduc GK3, et
avec Contel Funkwerk (socit allemande) pour lachat dquipe-ments de
tlsurveillance et de pro-tection lectronique. Cest ce dernier
contrat, dune valeur de 11 milliards de dinars (1100 milliards de
cen-times) qui a t lorigine de la d-couverte du pot aux roses, au
centre duquel se trouve un jeune entrepre-neur, El Smal Mohamed Rda
(40 ans) principal actionnaire de la Sarl Contel Algrie,
reprsentant TVI, socit allemande dquipement de tlsurveillance. En
2004, El Smal a demand son ancien camarade de lyce, Rda Meziane, de
lui organiser un rendez-vous avec son pre, Moha-med Meziane,
rcemment nomm la tte de Sonatrach. Dans le domaine de la
tlsurveillance, El Smal a dj eu de nombreux marchs. Vers la fin des
annes 1990 et dbut 2000, sa socit Sopite (cre en 1997) avait obtenu
un important march auprs du CPA pour doter plusieurs dizaines
dagences de matriel de protection lectronique. Sa relation avec le
PDG du CPA, alors El Hachemi Meghaoui, est trs forte au point o,
aprs sa fin de mission la tte de la banque en 2005, il dcroche le
poste de conseiller financier au sein de Contel, o son fils (patron
de la Sarl All Road de transport de carburant) exerce depuis un
temps dj. Une fois le premier march de gr gr pour un montant de
1,97 milliard de dinars (197 milliards de centimes) obtenu auprs de
Sonatrach, en juin 2006, et le protocole de reprsen-tation de
Funkwerk sign, El Smal va modifier les statuts de sa socit pour
crer la Sarl Contel Funkwerk, dtenue 27% par Contel et 73% par la
socit allemande Funkwerk, puis un holding regroupant de nom-breuses
entreprises. Les marchs se multiplient. Au nombre de cinq, ils
atteignent 11,1 milliards de dinars, pour lesquels une commission
de
4,5 millions deuros aurait t ver-se par la partie allemande sous
forme de crdits et de contrats de consulting dune dure de deux ans,
avec des rmunrations allant de 10 000 30 000 euros pour El Smal,
Meghaoui El Hachemi et son fils Yazid, ainsi que Mohamed Meziane.
Lors de leur audition par le juge en tant que tmoins, les
reprsentants de Funkwerk rvlent avoir t contac-ts vers la fin de
2005 par Contel Algrie, pour servir de sous-traitants la socit TVI
qui tait sur le point dobtenir des marchs avec Sona-trach. Mais
aprs, cest Funkwerk, grce El Smal qui sera choisie, la condition de
crer une nouvelle socit de droit algrien avec Contel en Algrie. Une
visite de lusine alle-mande a t effectue par des cadres de
Sonatrach et un projet-pilote dans ce domaine a t retenu par la
compagnie Hassi Messaoud, suivi du premier contrat de gr gr dun
montant de 1,960 milliard de dinars obtenu en juin 2006 par
Contel-Fun-kwerk. Les dirigeants de Funkwerk affirment ne pas tre
au courant de la commission de 6,5% (1,1 million deuros) quEl Smal
aurait cite. Ils dclarent aussi que lors de la runion avec ce
dernier en Allemagne, Fun-kwerk a accept de prendre en charge les
dpenses effectues en mars, avril, juin et novembre 2005 dans le
cadre des dmarches entreprises pour lobtention des contrats,
notamment la prise en charge de 400 personnes ayant pris part une
confrence lhtel Sheraton, Alger, mais aussi les frais de voyage en
Allemagne et Hassi Messaoud. Lensemble de ces factures a t valu
dans un premier temps 881 320 euros. Pour avoir une justification
comptable ces dpenses, un crdit de 650 000 euros a t accord El Smal
en tant que personne physique.
FUNKWERK A VERS PLUS DUN MILLION DEUROS DE COMMISSIONSPour
Funkwerk, il est plus facile de virer des fonds sur le compte dune
personne physique que sur celui dune socit, dautant soulignent-ils,
que Contel, que dirige El Smal, navait pas de compte en euros. Ce
transfert a t effectu en deux parties : en octobre et en novembre
2008. Plusieurs autres ont suivi ; 45 000 et 40 000 euros en 2006,
120 000, 100 000 et 60 000 euros en 2009, tous sous forme de prt,
sans que le taux dintrt ou lchance de remboursement ne soient
dfinis. Daprs les responsables de Fun-kwerk, ces fonds devaient
servir la cration, en France, dune socit par El Smal. A propos du
contrat de consulting tabli avec El Smal pour un salaire mensuel de
30 000 euros sur une priode de deux ans, les dirigeants de Funkwerk
expliquent quil a t sign en contrepartie des services effectus en
son nom et non au nom de Contel pour lobtention,
auprs de Sonatrach, des trois mar-chs en septembre 2007. A ce
titre, 16 virements (2 en 2007, 11 en 2008 et 2 en 2009) ont t
effectus, dun montant de 30 000 euros chacun. Dautres montants ont
galement t transfrs : 60 000 euros en septembre 2008, 50 000 euros
en octobre 2008, 60 000 euros un mois aprs et 60 000 autres en
janvier 2009. En tout, Funkwerk a trans-fr 2,385 millions deuros
sur le compte de El Smal. Pour ce qui est du contrat de consulting
qui fait tat de cette commission de 6,5% sur les marchs obtenus,
Funkwerk aurait expliqu quelle entre dans le cadre de lapplication
de deux accords entre la socit allemande et Contel Algrie. Le
premier, sign en 2007,
porte sur les services entre les deux parties, suivi dun autre
en 2008 relatif aux travaux supplmentaires au contrat dans le but
de prendre en charge toutes les prestations de service accomplies
par Contel dans le cadre du march quelle a obtenu auprs de
Sonatrach en payant toutes les factures prsentes, dun montant
global de 237 500 000 DA. Les contrats de consulting avec El
Hachemi Meghaoui pour une dure de deux ans et une rmunration
mensuelle de 10 000 euros, ont rv-l les responsables de Funkwerk,
lui ont t accords en sa qualit dan-cien PDG dune banque publique,
matrisant les procdures des mouve-ments de fonds vers ltranger,
tout en connaissant sa qualit daction-naire au sein de Contel
Algrie. Les virements effectus sur son compte Paris ont atteint 300
000 euros. Son fils Yazid a obtenu le mme contrat, mais pour un
salaire de 8000 euros en sa qualit de charg des procdures de
ddouanement et de transfert des quipements (depuis la frontire
algro-tunisienne jusqu Hassi Messaoud). Les virements ont t
effectus son compte Paris, pour un montant total de 230 000 euros.
Au sujet des 650 000 euros verss par Funkwerk sur le compte dEl
Smal en France, qui ont servi lachat dun appartement Paris au nom
de Mme Meziane (pouse de lex-PDG de Sonatrach), Funkwerk a prcis
quil sagit dun prt accord El Smal, lequel navait pas rvl sa
destination. Pour le juge dinstruction, Mohamed Meziane en tant
quancien PDG,
avec la complicit du vice-prsident de lactivit amont Belkacem
Bou-medine et son dlgu Mustapha Hassaine ont octroy les marchs de
gr gr Contel Funkwerk, alors que ses offres taient les plus leves
et que les deux enfants de Meziane y taient actionnaires.La deuxime
affaire concerne la ralisation du lot 3 du gazoduc GK3 dont le
march, dune valeur de 580 millions de dollars, a t donn Saipem pour
un prix plus lev de 49% par rapport au march, selon lenqute
judiciaire. En outre, ce march a t sous-trait une socit franaise
qui avait soumissionn, ce qui est interdit par le rglement de
Sonatrach, savoir la R15. Lex-PDG dont le fils, Mohamed Reda
Meziane, travaille comme conseiller auprs du patron de Saipem
Algrie, Tullio Orsi, depuis 2006 obtiendra une baisse de 15%. Le
juge estime quil y a eu violation de la proc-dure dans le but de
faire bnficier Saipem de ce march au dtriment dautres socits qui
taient moins disantes. Pour les enquteurs, Reda Meziane, qui
touchait un salaire de 140 000 DA, avait une mission bien prcise :
aider Saipem tre inform de tous les marchs et des cahiers des
charges y affrents de Sonatrach, en profitant de sa position de
fils du PDG. Une position qui, daprs le juge, constitue un dlit
diniti pour Mohamed Meziane, qui serait, selon lui, au courant de
cette relation de travail. Le troisime dossier li ce procs est le
march de rfec-tion de limmeuble de Sonatrach, situ boulevard
Ghermoul, octroy de gr gr au bureau dtudes priv CAD dirig par
Nouria Meliani Mihoubi, sur autorisation du PDG et recommandation
du directeur excu-tif des activits centrales, Mohamed Sanhadji. Ce
bureau dtudes avait dj obtenu une liste assez longue
de marchs avec BRC et Sona-trach depuis 2004, anne o Nouria
Meliani Mihoubi a connu Rda Hamech, ancien directeur de cabinet du
PDG de Sonatrach et homme de confiance de lex-ministre de
lEner-gie, Chakib Khelil. Pour le juge, le contrat dtude de la
rfection de limmeuble Ghermoul a t sign en violation de la
rglementation de marchs publics. Aprs cinq annes dinstruction, la
chambre daccusa-tion a retenu plusieurs griefs contre les 18 mis en
cause, dont six lancien PDG, Mohamed Meziane (sous contrle
judiciaire), ses deux enfants Rda et Fawzi (en dten-tion), El Smal
Mohamed Rda (en dtention), Meghaoui El Hachemi et son fils Lyazid
(en dtention) sont poursuivis pour association de mal-faiteurs et
complicit, des faits qui relvent du tribunal criminel. Les autres
notamment les cadres Mustapha Hassani Mustapha Cheikh, Abdelaziz
Abdelwahab, At El Hocine Mouloud, Sanhadji Moha-med, Belkacem
Boumedine (ancien vice-prsident, en dtention pour une autre
affaire), Mohamed Chawki Rahal (ex-vice prsident, concern par
laffaire Sonatrach 2 encore en instruction), Benamar Zenasni
(ancien vice-prsident), ainsi que la directrice du bureau dtudes
CAD sont quant eux poursuivis pour les dlits de violation de la loi
sur les marchs publics dans le but dobte-nir dindus cadeaux,
corruption, blanchiment dargent, dilapida-tion et dtournement de
deniers publics, trafic dinfluence, etc. Trois socits litalienne
Saipem Algrie, le groupe Contel Funkwerk, Funkwerk Plettac , deux
entre-prises allemandes et Contel Algrie (socit de droit algrien)
doivent galement comparatre en tant que personnes morales pour les
dlits de corruption, augmentation injustifie des prix dans le cadre
de la passation de march avec les entreprises publiques. Trs
attendu, le procs de dimanche dans le cas o il se tiendra risque
dtre riche en rvlations sur cette affaire qui dfraye la chronique
aussi bien en Algrie quen Italie, o le scandale a touch le gant
ptrolier ENI et sa filiale Saipem. La question qui reste pose est
de savoir si le tribunal criminel aura les coudes franches pour
clairer les zones dombre qui entourent cette affaire de
corruption.
S. T.
Aprs cinq annes dinstruction judiciaire, le procs Sonatrach 1
souvrira ce dimanche au tribunal criminel prs la cour dAlger Seize
personnes, dont lex-PDG Mohamed Meziane, ses deux enfants, dix
cadres dirigeants parmi lesquels quatre vice-prsidents du groupe,
ainsi que deux socits Saipem Algrie et le groupe Contel Funkwerk
qui comporte deux entreprises : Contel Algrie et Funkwerk Pletarc
en tant que
personnes morales ainsi que quatre privs seront au box des
accuss.
Cette affaire remonte au mois daot 2009, lorsque les officiers
de la Police judiciaire du Dpartement de renseignement et de scurit
(DRS) ont ouvert une enqute sur trois marchs conclus de gr gr avec
le bureau dtudes priv CAD pour le ramnagement du sige de Sonatrach
Ghermoul.
PUB
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ABDERRAZAK MAKRI (MSP)
Le quatrime mandat a un prix !
APRS STRE ATTAQUE AU PRSIDENT DU FCE
Louisa Hanoune interpelle Sad Boute ika Le prsident du MSP,
Abderrazak Makri, na pas lsin, hier, sur les mots pour tirer
boulets rouges sur le pouvoir, sa tte le prsident de la Rpublique.
A Abdelaziz Bouteflika
qui accuse lopposition de vouloir dstabiliser le pays et de
porter atteinte son unit, Makri rplique que le scandale Chakib
Khelil nest pas li aux partis politiques qui rclament une
transition dmocratique, mais plutt au prsident Bouteflika. Qui a
ramen Chakib Khelil ? Tous les Algriens savent qui la ramen. Cest
avec la bndiction de Bouteflika que Khelil faisait la loi
Sona-trach. Cest le prsident Bouteflika qui a plac des hautes
fonc-tions et pendant de longues annes ceux qui ont pill ce pays.
Si lAlgrie est dans limpasse, cest aussi le chef de lEtat qui a
tout fait pour rester au pouvoir, tonne le prsident du MSP, qui
lance : Laffaire Sonatrach 1 donne des vertiges et celle Sonatrach
2 est extraordinaire. LAlgrie, selon lui, est livre aux
responsables et leurs enfants. Mieux encore, dans sa plaidoirie,
Makri, sur un ton ironique, demande Bouteflika dinscrire sur une
feuille la liste des concessions que lopposition devrait faire.
Bouteflika nous demande de faire des concessions pour lintrt du
pays. Au MSP, nous ne protgeons aucun intrt. Nous luttons contre la
cor-ruption et nous dfendons le principe de la transition, et ce,
dans le seul intrt de lAlgrie. Et dajouter : Nous sommes favorables
au dialogue, nous sommes aussi prts faire des concessions dans
lintrt du pays. Dites-nous ce que vous voulez. Quelles conces-sions
voulez-vous, Monsieur le Prsident ? assne Makri, avant de proposer
au Prsident une solution de sortie de crise, savoir linstallation
dune commission indpendante pour la prparation des lections : Cette
proposition, chre lopposition, est la cl de tous les problmes. Cest
donc au prsident Bouteflika de faire des concessions, en mettant
sur pied cette commission. Makri est plus que persuad que lAlgrie
fait face un grand danger et cette menace vise lidentit de notre
pays. De lavis de Makri, il y a un complot contre lunit du pays et
la cohsion de la socit et invite, dans ce sillage, les partis
islamistes laisser de ct leurs divergences afin de constituer un
bloc pour protger lidentit alg-rienne et ce sujet il cite lexemple
de la France. Lambassadeur franais sest rjoui que les relations
(bilatrales) entre lAlgrie et la France naient jamais t aussi
bonnes quaujourdhui. Nous nous demandons quel prix a t pay par les
autorits alg-riennes, sinterroge-t-il. Et de rpondre : Le prix est
la menace contre lidentit du pays et ses intrts. Abordant la
problma-tique du gaz de schiste et les manifestations dans le sud
du pays, le confrencier voque la faiblesse et lchec du pouvoir dans
la gestion des conflits et demande au gouvernement de respecter les
revendications des protestataires. Encore une fois, le patron du
MSP charge ainsi Bouteflika et affirme que lexploitation du gaz de
schiste est lun des prix du quatrime mandat du Prsident contre
lintrt de lAlgrie. Pour lui, la dcision dexploiter le gaz de
schiste est une concession faite aux Amricains pour avoir sans
problme le quatrime mandat. Makri refuse catgoriquement
lutilisation de linstitution militaire dans la confrontation avec
la population. Le problme doit tre rgl politiquement. Limpuissance
des politiques ne doit pas pousser laffrontement entre le peuple et
larme, a-t-il averti. Une autre dlgation de la Coordination pour
les liberts et la transition dmocratique (CLTD) se rendra bientt In
Salah, selon lui. Makri est, par ailleurs, revenu sur le projet de
loi portant sur la protection de la femme contre toutes les formes
de violence quil a qualifi de dangereux pour la famille. Nabila
Amir
L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 3
Louisa Hanoune remonte au front. Aprs avoir cri-tiqu le prsident
du Fo-rum des chefs dentreprises, qui elle reproche de se comporter
comme un pre-mier ministre, la secrtaire gnrale du Parti des
travail-leurs interpelle publiquement Sad Bouteflika, le frre du
chef de lEtat. Invite mardi soir de la chane de tlvision El Bilad
TV, Louisa Hanoune revient la charge et estime que Sad Bouteflika
qui, de par sa proximit avec le chef de lEtat, est responsable
moralement et politiquement de ce qui se passe actuelle-ment. Et de
poursuivre que le frre et conseiller de Abde-laziz Bouteflila doit
ra-gir, car, a-t-elle ajout, il a une norme responsabilit et il
sait au nom de qui ces gens (des hommes daffaires, ndlr) parlent.En
voquant des hommes daffaires, Louisa Hanoune fait allusion Ali
Haddad, prsident du FCE. Je nai rien contre les entrepreneurs privs
crateurs de richesses. Mais je parle ici des entre-preneurs
parasites qui se
nourrissent de contrats de gr gr, a-t-elle lanc. Pis, la
secrtaire gnrale du PT, qui dit disposer de docu-ments prouvant ses
pro-pos, accuse des ministres du gouvernement Sellal de donner des
contrats de gr gr des entrepreneurs. Tout le monde sait que des
ministres octroient des mar-chs de gr gr. Jusque-l, nous navons
rien dit. Mais lorsque ce monsieur (Ali Haddad) a commenc
rencontrer des ministres et leur donner des instructions, nous
avons dit basta !, a-t-elle ajout.Une nouvelle fois, la secr-taire
gnrale du PT ex-plique que ce qui se passe est dangereux. Cest une
oligarchie la russe et lukrainienne, dit-elle.Lors dune rcente
interview accorde El Watan, Loui-sa Hanoune avait affirm : Nous
sommes dans une situation lukrainienne,
la russe, cest--dire quune oligarchie merge, compose de
personnes qui accaparent des pans entiers de lco-nomie nationale
avec lam-bition de faire main basse sur toute lconomie et qui
cherchent sapproprier les centres de dcision politique tous les
niveaux. Poussant son raisonnement plus loin, elle a indiqu quil y
a des individus qui considrent que pour avoir donn quelques sous
dans une campagne lectorale, ils ont obtenu le droit de dispo-ser
de la nation et du peuple algriens. Et moi je dis, ce propos, bas
les pattes ! Il faudrait quils tuent tous les Algriens pour obtenir
cela.Ces dclarations ont valu Louisa Hanoune de vives cri-tiques de
Amar Saadani, se-crtaire gnral du FLN, il a attaqu la responsable
du PT et qualifi le parti de petit et danticonstitutionnel. Du ct
du gouvernement, il ny a pour le moment aucune raction. Le prsident
du FCE na pas non plus ragi publiquement. Ali Boukhlef
La Journe internationale de lutte pour les droits de la femme
sest transfor-me en une journe de fte et de folklore en Algrie, a
dplor hier la porte-pa-role du Parti des travailleurs, Louisa
Hanoune. Le 8 Mars est devenu une deuxime Saint-Valentin o on
soffre des fleurs et on oublie le combat des femmes pour une gale
citoyennet, a dclar la femme politique lors dune confrence de
presse tenue au sige de son parti. Cette dviation du sens du 8 Mars
est voulue, dit-elle, afin de faire oublier la lutte pour les
droits et le combat pour lgalit.Consacrant sa confrence de presse
la clbration annuelle de la Journe de la femme, Louisa Hanoune
estime que si acquis il y a en Algrie pour le droit lgalit
homme-femme, notamment le droit de vote et lgalit salariale, cest
uniquement grce au combat des femmes durant les dernires dcennies.
Le code de la famille promulgu en 1984 est un dispositif moyengeux
qui consacre loppression contre les femmes, une op-pression qui
demeure ce jour, et la rvi-sion qui a touch ce code en 2005 a t
insignifiante et sans intrt, car pleine de contradictions et
impossible appliquer. Une rvision qui a maintenu loppression telle
quelle et qui est en totale contradic-
tion avec larticle 29 de la Constitution dcrtant lgalit entre
les deux sexes, value Mme Hanoune. Et dajouter que mme la nouvelle
rvision annonce par le prsident de la Rpublique dans son dernier
message napportera rien de plus aux droits de la femme ; bien au
contraire, elle consacrera encore une fois loppression contre la
femme algrienne. Le Prsident a ordonn une rvision qui ne touchera
quau khol (divorce deman-d par la femme moyennant une com-pensation
financire), avec largument avanc quil y avait beaucoup trop de
recours ce procd. Mais cest compl-tement faux, les demandes de khol
enre-gistres ne reprsentent quun cinquime des cas de divorce, le
reste des cas est du fait de lhomme qui, lui, nest aucune-ment
oblig de justifier sa demande de divorce, note la responsable du PT
en se demandant : Quelle pourrait bien tre cette partie qui a fait
croire au Prsident que le khol est le problme de la femme algrienne
? Cette mthode dachat de la libert est une honte, mais demeure la
seule solution pour certaines femmes dobtenir leur droit la libert,
prcise Mme Hanoune avant de lancer un appel la mobilisation de
toutes les Algriennes et de tous les dmocrates pour une ga-lit des
sexes effective et relle. Louisa
Hanoune rappelle que lAlgrie est une Rpublique et non une
thocratie et, de ce fait, doit promulguer des lois civiles et
galitaires. Il faut une sparation claire et franche entre la
religion qui est du domaine priv et la politique. Le droit po-sitif
est appliqu dans tous les domaines, lexception de la famille, il
sagit dune oppression institutionnalise o mme le ministre devient
mufti, considre la confrencire. Les rformes adoptes ces dernires
an-nes en vue dlargir la participation de la femme en politique, ou
celles visant la condamnation du harclement sexuel ou la cration du
fonds daide aux femmes divorces, ou encore tout rcemment la loi sur
la criminalisation des violences contre la femme ne sont que des
cadeaux en trompe-lil, estime Mme Hanoune. Beaucoup dencre a coul
sur lamen-dement du code pnal. Cela a permis de voir les
obscurantistes et autres rtrogrades safficher clairement. Ces
obscurantistes sont dans leur rle et ne constituent pas le vrai
problme, car ils sont minoritaires. Nous estimons que le vritable
problme rside dans lorienta-tion et la position du gouvernement
qui, pour Mme Hanoune, vend une masca-rade comme une volution.
N. Bouaricha
Pour Louisa Hanoune, Sad Bouteflika est responsable moralement
et politiquement de ce qui se passe actuellement.
PHO
TO :
H. LY
S
PHO
TO :B
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LE CODE DE LA FAMILLE EST UN DISPOSITIF MOYENGEUX
Louisa Hanoune estime que si acquis il y a en Algrie pour le
droit lgalit homme-femme, notamment le droit de vote et lgalit
salariale, cest uniquement grce au combat
des femmes durant les dernires dcennies.
UN CONGRS DES PARTIS DE LOPPOSITION EN AVRIL
Aprs la rencontre de Mazafran (Zralda), et la manifestation du
24 fvrier, la Coordination nationale pour la transition dmocratique
veut frapper fort. Elle envisage dorganiser un congrs rassembleur
des di rentes formations politiques de lopposition. Nous avons
entam depuis quelques jours des contacts. Ils concerneront dans un
premier temps les partis runis dans le cadre de la CTLD avant dtre
largis aux autres partenaires, explique Makri. Ce congrs se tiendra
probablement vers le mois davril et aura pour objectif de
cristalliser une vision uni e de laction de lopposition. Ce congrs
sera surtout une occasion pour lopposition de se concerter sur les
actions mener pour faire face une situation indite sur le plan
politique. On discutera de la situation politique et on arrtera une
feuille de route qui va guider nos actions lavenir, note Makri.
Cette rencontre est quali e de pas important et dexploit, qui
rassemblera lopposition. Dores et dj le MSP va sensibiliser sa
base. Il ouvrira un large dbat avec ses militants dans les di
rentes wilayas du pays en prvision de cette rencontre. Par
ailleurs, le MSP prendra part la manifestation que comptent
organiser les habitants du Sud le 14 mars Ouargla. Nous allons
envoyer une dlgation de haut niveau et nous appelons, cet e et,
faire preuve de sagesse et autoriser cette manifestation paci que,
a insist Makri. N. A.
Louisa Hanoune Sad Bouteflika
-
El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 4
L A C T U A L I T
PROTESTATIONS BJAA
Lautorail larrt depuis deux semaines
Les habitants de Beni Mansour ont ferm la voie ferroviaire
Bjaa-Alger, qui traverse leur localit, leffet de demander de
meilleures conditions de vie.
TRANSPORTLe gouvernement mise sur le rail
Le programme national des transports ferroviaires vise la
gnralisation de la voie ferre pour toucher les diffrentes rgions du
pays, a indiqu, hier Adrar, le ministre des Transports, Amar Ghoul.
Le programme natio-nal des transports ferroviaires sassigne, entre
autres objec-tifs, la gnralisation des lignes ferroviaires pour
toucher les diffrents coins du territoire national, en application
du plan daction du gouvernement visant le dsenclavement, au travers
des dessertes, toutes formules confondues, des diff-rentes rgions
du pays, a soulign M. Ghoul lors dune visite de travail dans cette
wilaya. Le ministre a expliqu que les nouvelles lignes ferroviaires
seront ralises en fonction des normes techniques interna-tionales
et accompagnes de gares dotes des moyens logis-tiques et de
signalisation modernes. Selon lAgence nationale des tudes et de
suivi des inves-tissements ferroviaires (Anesrif), les tudes de
ralisation prvoient un rseau ferroviaire de 940 km devant relier
Adrar aux wilayas de Ghardaa et de Bchar. Il sagit dune ligne qui
reliera, sur 350 km, Adrar la commune de Beni Abbs (wi-laya de
Bchar) et dune autre voie ferre devant galement relier, sur un trac
de 260 km, les villes dEl Mna (Ghar-daa) et Timimoun (Adrar), en
plus dune autre ligne projete sur 230 km entre Timimoun et le
chef-lieu de la wilaya, selon les explications fournies par les
responsables de lAnesrif.Amar Ghoul a, cette occasion, mis laccent
sur la ncessaire intensification des efforts de coordination et de
concertation entre les diffrents services des wilayas concernes en
vue de dterminer les tracs appropris pour la ralisation des lignes,
en tenant compte des spcificits gographiques et climatiques des
territoires cibls, notamment les rgions inondables et fort
entassement de sable. Le ministre, qui a pass en revue limpact
socioconomique des futurs projets ferroviaires, notamment en matire
de dsenclavement des rgions, damlioration des conditions de vie des
populations et de cration demplois, a annonc que son dpartement
entend lancer prochainement une tude de ralisation, dans lextrme
sud-ouest du pays, une nouvelle ligne ferroviaire qui reliera les
wilayas de Tindouf et Bchar en vue de faciliter lexploitation des
ressources conomiques dans cette rgion. R. S.
La protestation par le blo-cage des voies de com-munication
nvralgiques Bjaa ne semble plus faire pression sur les autorits. En
effet, depuis 15 jours, les habi-tants de Beni Mansour ont ferm la
voie ferroviaire B-jaa-Alger, qui traverse leur localit, leffet de
demander de meilleures conditions de vie, sans que cela ne change
rien la passivit habituelle des autorits. En pensant donner plus
dimpact leur action, les protestataires ont sectionn, il y a
quelques jours, le cble de fibre optique desservant
toute la wilaya. En vain. Si la parade existe pour rtablir la
connexion grce un sys-tme de secours, il nen est pas de mme pour la
ligne de train dont la rouverture est conditionne par les
protesta-taires par la concrtisation des promesses faites maintes
reprises par les autorits. Une requte qui ne fait pas partie des
priorits des responsables ces derniers temps. Les trains restent en
stand-by dans les gares depuis le 25 fvrier en attendant la
rouverture de la voie, a indiqu, hier, le chef de gare de Bjaa. Les
usagers de
cette ligne nen sont pas leur premire msaventure et les
dsagrments se sont accentus par la fermeture concomitante de la
RN26. Mme dcor, en effet, sur cet axe ferm depuis une semaine par
les habitants du Village socialiste (40 km au sud du chef-lieu),
hau-teur du carrefour menant vers Timezrit, exigeant des autorits
de se dplacer sur les lieux pour senqurir de leurs dolances. Jusqu
hier, aucune trace des autorits. Lindignation et la colre sont leur
paroxysme chez les automobilistes, pris au pige dans des bouchons
qui
stendent sur des kilomtres. La situation dpasse lentende-ment et
risque de dgnrer en affrontements entre citoyens. a ne peut plus
durer, cela fait dj des annes que nous vivons ce calvaire, cest du
ressort des autorits, car les citoyens ne trouvent que cette voie
pour faire valoir leurs revendications, estime un citoyen. Si les
autorits anticipaient, ou du moins rpondaient temps aux citoyens,
on nen serait pas l, aujourdhui, nous chamailler, sindigne un
automobiliste. M. H. Khodja
L e collectif davocats charg de la d-fense des huit militants
des droits de chmeurs et des droits humains, empri-sonns depuis le
28 janvier 2015, sest re-tir hier de laudience du tribunal de
Laghouat, a indiqu matre Abdelghani Badi. Les avocats protestent
contre le non-respect dun procs quitable. Les familles des dtenus
et les tmoins ont t
empchs dassister au procs, les ci-toyens galement. Ce qui
constitue une violation du code de procdure pnale. Devant cette
situation, nous avons pris la dcision de nous retirer. Le procs a t
renvoy au 25 mars prochain, explique le collectif. La Ligue
algrienne de dfense des droits de lhomme (LADDH) dnonce, dans
un
communiqu rendu public hier, les inter-pellations opres par les
forces de lordre. Des citoyens qui voulaient exprimer leur
solidarit avec les dtenus ont t arr-ts, conteste la LADDH. Parmi
eux, un chef de parti, Hamid Ferhi, coordinateur national du
Mouvement dmocratique et social (MDS). M. B.
LAGHOUAT
Le collectif davocats se retire de laudience
-
El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 5
L A C T U A L I T
VERS UN DURCISSEMENT DE LA PROTESTATION
Le Cnapest poursuit sa grve
PHO
TO :
B. S
OUH
IL
La grve entame le 16 fvrier se poursuit et des actions de
protestation laccompagneront probablement dans les jours qui
viennent.
L es consquences de la mauvaise gestion du foncier relevant des
zones industrielles de Rouiba et Rghaa commencent se faire jour.
Aprs laffaire SNVI-Tahkout, un autre litige li galement au problme
du foncier risque de pro-voquer la cessation des activits dun
important organisme public spcialis dans la construction et les
tudes de sol. Il sagit de la filiale du Laboratoire de lhabitat et
de la construction du Centre (LHCC) base dans la zone industrielle
de Rouiba. Plus de 400 travailleurs pourraient se retrouver au
chmage technique si lEtat nintervient pas pour rgula-riser la
situation du terrain abritant les locaux de leur organisme
employeur. Le conflit oppose LHCC Infrafer, une entre-prise
publique spcialise dans la ralisation des infrastructures
ferroviaires. Le terrain objet du litige, dune superficie de plus
5000 m2, est la proprit du Centre national dtudes et de recherche
applique en urbanisme (Cneru). Ce dernier la cd Infrafer dans les
annes 1990 laquelle lavait, son tour, lou LHCC de 1999 2001 alors
quelle ne disposait daucun acte de proprit. Aprs lexpiration du
contrat, Infrafer a voulu le rcuprer, mais le locataire a refus de
quitter les lieux. Laffaire a atterri devant la justice, qui a
tranch en faveur dInfra-fer en 2006. Depuis, tout semble avoir
march normalement. Les choses se sont acclres ces derniers jours,
aprs lenvoi par le biais dun huissier de justice dune dcision
dexpulsion LHCC, lui demandant dvacuer les lieux dans les plus
brefs dlais. Trs inquiets pour lavenir de leur entreprise, les
travailleurs ont adress une correspondance au ministre de lHabitat,
de lUrbanisme et de la Ville afin de trouver une
solution adquate ce problme qui menace le devenir de 400
familles. Les rdacteurs de la lettre soulignent que larrt des
activits du LHCC entranerait des retards de nombreux projets dont
elle a t charge de faire les tudes, comme les 5000 logements AADL
de Bouinan, les 2100 prvus dans la wilaya de Boumerds, les 2900
logts de lENPI Alger, six POS dans la wilaya de Tizi Ouzou, 8
logements sociaux An Defla Ils sollicitent lintervention du
ministre afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de nos
activits et nos engagements envers nos clients.
DCISIONS NON APPLIQUES Contact, un membre du syndicat des
travail-leurs affirme quInfrafer na aucun droit de louer un tiers
la parcelle qui lui a t cde par le Cneru. Notre interlocuteur
prcise que les litiges autour du foncier industriel sont lgion au
niveau de toutes les zones industrielles de la wilaya dAlger. Les
runions tenues jusque-l entre les services concerns pour assainir
la situation nont jamais t suivies dactes sur le terrain. La
dernire remonte au 22 septembre 2014 o il a t dcid dune batterie de
mesures mme de mettre fin lanarchie qui rgne dans ces zones. En
vain. Les participants la runion dont nous disposons du PV avaient
demand aux entre-prises EBA, ERC, SNTF, Infrafer et EME de
res-tituer au Cneru les terrains quelles avaient lous contrairement
la loi et aux cahiers des charges. Le Cneru devait leur rembourser
les sommes quelles avaient verses en contrepartie. Mais ces
dcisions, qui ont pour objectif de mettre un peu dordre dans les
zones industrielles, ne sont toujours pas excutes. R. Koubabi
LHCC ROUIBA RISQUE DE CESSER SES ACTIVITS
400 travailleurs en appellent au ministre de lHabitat
P lus de trois semaines de grve dans les coles dont la fin ne
semble pas proche. Le syndicat, qui regroupe le plus grand nombre
dadh-rents (prs de 80 000) refuse dabdiquer. Si la Coordination des
syndicats de lducation (CSE) qui regroupe sept syndi-cats a dcid de
geler son mou-vement de grve, le Conseil na-tional autonome du
personnel enseignant du secteur ternaire de lducation (Cnapest) a
dcid, pour sa part, de poursuivre son mouvement de protestation,
voire de le durcir. La grve, enta-me le 16 fvrier dernier, se
poursuit donc et des actions de protestation laccompagneront
probablement dans les jours qui viennent. Lors dune runion
extraordi-naire tenue hier (et qui sest pour-suivie tard dans la
soire) pour valuer le procs-verbal sign di-manche dernier par le
ministre de lEducation nationale et le syndicat, le mot dordre de
main-tien de la grve tait en vigueur. 35 wilayas sont pour la
pour-suite de la grve et mme pour le
durcissement de la protestation par des actions
daccompagne-ment, expliquait hier Nouar Larbi, le coordonnateur
national du syndicat. Et dajouter : Le contenu du PV sign par le
mi-nistre na tout simplement pas convaincu et na pas rpondu nos
revendications, notamment concernant le dossier de la m-decine. Les
enseignants ne sont pas contents ni convaincus Le syndicat
conditionne le gel de la grve par la satisfaction de ses
revendications. Parmi ses at-tentes, les promotions
systma-tiques aux nouveaux grades et aux postes denseignant
princi-pal et denseignant formateur, attendues depuis 2008. Il
r-clame lapplication du code de la mdecine du travail et la
promul-gation dune circulaire intermi-nistrielle favorisant laccs
des enseignants au logement. Le Cnapest demande galement la mise
jour de la prime du Sud et linstallation dune commission
gouvernementale charge de re-censer les biens et fonds des uvres
sociales. Les autres syndicats de lducation ont d-cid de suspendre
le mouvement de grve aprs la runion, tenue samedi dernier, au
ministre de lEducation nationale La ren-contre qui a eu lieu
dimanche avec le Cnapest na pas t aussi concluante, bien que la
ministre, Nouria Benghebrit, se soit d-clare optimiste. Le bras de
fer continue. Fella Bouredji
Aux termes dun acte reu par le notaire soussign le 02 mars 2015,
enregistr, il a t constat le dpt dun procs-verbal de runion du
conseil dadministration de la socit AGLIC n2, en date du 22 dcembre
2014, portant adoption les rsolutions suivantes :- Premire
rsolution : dsignation de nouveaux membres du conseil
dadministration Le conseil dadministration a dcid lunanimit de
dsigner de nouveaux membres, savoir : M. CHELLOUCHE Mehdi,
reprsentant de CASH en remplacement de M. BENALLEGUE Abdelhak. M.
BOUDIAB Omar, reprsentant de la Banque Nationale dAlgrie en
remplacement de M. ADMANE Rachid.- Deuxime rsolution : lection du
prsident du conseil dadministrationLe conseil dadministration, aprs
dlibration et lunanimit, a dcid de dsigner Mme TALHI Nardjes, en
qualit de prsidente du conseil dadministration de la socit AGLIC,
pour toute la dure de son premier mandat, de trois (03) ans,
compter de la date de sa constitution. - Troisime rsolution :
dsignation du directeur gnral de la socit Le conseil
dadministration, aprs dlibration et lunanimit, a dcid de dsigner M.
Hafi d HACHANI dans le poste de directeur gnral de la socit AGLIC,
et dont la rmunration et les avantages octroys sont fi xs, et ce
compter de la date de la tenue de cette sance et sa dsignation en
qualit de directeur gnral de la socit AGLIC.- Quatrime rsolution :
systme informatique de la socit AGLICLe conseil dadministration,
aprs dlibration et lunanimit, a dcid de charger le directeur gnral
dtablir le cahier des charges relatif au systme informatique, sur
la base duquel des offres supplmentaires seront prsentes par
dautres socits, au conseil dadministration, pour tude et la
comparaison. - Cinquime rsolution : programmes de rassurance Le
conseil dadministration a dcid, aprs dlibration et lunanimit, de
charger le directeur gnral de prsenter le programme de rassurance
de la socit AGLIC et sa rinsertion ultrieurement dans lordre de
jour.- Sixime rsolution : dnomination commerciale Le conseil
dadministration a dcid, aprs dlibration et lunanimit, dapprouver la
dnomination commerciale de la socit AGLIC, savoir LAlgrienne
Vie.Dpt lgal effectu au CNRC dAlger. Pour extrait et mention
M. T. BENABIDnotaire
DPT DE PROCS-VERBAL DU CONSEIL DADMINISTRATION N02 DU
22/12/2014
PORTANT LECTION DU PRSIDENT DU CONSEIL DADMINISTRATION
ET DSIGNATION DU DIRECTEUR GNRAL
TUDE DE MATRE BENABID NOTAIRE A ALGER3, AVENUE DU PREMIER
NOVEMBRE
SPA Algerian Gulf Life Insurance Company, par abrviation AGLIC
Capital Social : 1.000.000.000 DA
Sige social : lImmeuble El-Qods Chraga, Alger 16.000.
LE PRINTEMPS ARABE, SELON BELAZ
Un climat favorable au terrorisme
L e phnomne printemps arabe a offert un climat favo-rable la
prolifration et la dissmination des groupes terroristes et
criminels, sous diverses formes et appella-tions, a affirm hier
Alger le ministre de lIntrieur et des Collectivits locales, Tayeb
Belaz. Les profondes mutations politiques quont connues certains
pays arabes, suite au prtendu printemps arabe et ce quelles ont
engendr comme diffrends internes ont exacerb les conflits et donn
lieu une situation dinstabilit, offrant ainsi un climat favorable
la prolifration et la dissmination des groupes terroristes et
criminels, sous diverses formes et appellations, a indiqu M. Belaiz
lors de la 32e session du Conseil des ministres de lIntrieur
arabes. Le printemps arabe a t, a-t-il dit, la consquence dune
situation politique et socioconomique interne qui a pouss les
peuples des pays concerns exprimer des revendications lgitimes,
lies linstauration de la dmo-cratie et de lEtat de droit, pour que
soient garanties les liberts individuelles et collectives et la
participation des citoyens la vie politique et civique. Pour M.
Belaz, ces revendications sont galement lies des conditions
socioconomiques marques par laccroissement du chmage, la chert de
la vie, la progression de la pauvret et la dtrioration des
ser-vices publics de base, tels que la sant et lducation, ce qui a
engendr un sentiment de frustration, notamment chez les jeunes.
Cette situation, dans laquelle se sont retrouvs certains pays
arabes, a constitu une occasion rve pour les forces du fanatisme et
de lextrmisme afin dinjecter leur venin au sein du corps de notre
nation, en propageant, parmi nos jeunes, leurs ides dgarement et en
menant leurs actions terroristes, sanguinaires et destructrices.
Rappelant que lAlgrie avait lutt seule durant plus dune dcennie
contre le terrorisme, M. Belaz a mis en exergue la dtermination de
lEtat et du peuple algrien poursuivre cette lutte pour radiquer ce
phnomne transnational. APS
Le Cnapest durcit le ton et dcide de poursuivre la grve entame
le 16 fvrier dernier
-
El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 6
P U B L I C I T
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CondolancesLe directeur rgional de la SNTF Annaba ainsi que
l'ensemble du personnel prsentent M. Bendjaballah Yacine, directeur
gnral, leurs sincres condolances suite au dcs de son oncle. Que
Dieu le Tout-Puissant accueille le dfunt en Son Vaste Paradis.
Condolances
Suite au dcs deBoudalia Bouabdaallah pre de M. Boudalia Hadj
Mohamed, D.F.C Groupe La Belle, lensemble des travailleurs de la
CGS La Belle Annaba lui prsente ses sincres condolances.
Pense - RemerciementsPour la commmoration selon nos traditions
du 40e jour du rappel auprs d'Allah de notre trs cher
Mustapha-Hamza Benaissa Champion de course automobile, dcd Paris
l'ge de 35 ans. Les membres de la famille Benaissa, les parents et
allis prient toutes les personnes ayant connu et aim leur HAMZA
rahimahou Allah de se joindre eux pour implorer Allah d'accorder au
dfunt Clmence, Pardon et Misricorde et de Lui ouvrir les portes de
Son Vaste Paradis. La pit, la bont, l'intgrit et la gnrosit de
notre valeureux fi ls laissent esprer que nos implorations seront
peut-tre exauces Incha'Allah. Ses qualits humaines expliquent
peut-tre aussi la mare humaine qui a dferl au cimetire de Ben
Aknoun qui s'est avr trop petit pour la contenir lors de
l'enterrement. La famille tient remercier toutes celles et tous
ceux qui l'ont assiste en Algrie et en France lors des
hospitalisations de son regrett HAMZA jusqu' l'annonce de la
terrible nouvelle fatidique. Le pre n'oubliera pas les anciens
medersiens qui l'ont soutenu. Les frres n'oublieront pas leurs amis
des sports mcaniques qui les ont assists avec une mention
particulire pour les motards qui ont tenu accompagner leur pilote
jusqu' sa dernire demeure. "A Allah nous appartenons et a Lui nous
retournons."
-
A partir des Pins Maritimes jusqu Rghaa, la majorit des plages
qui faisaient autrefois le bonheur des Algrois sont devenues des
endroits malfams et pollus. Dans certaines parties du littoral, la
dgradation et laltration ont atteint des seuils de non-retour. En
effet, il est difficile, voire impossible de redonner certaines
plages leur clat de nagure tant le prjudice quelles ont subi est
irrparable. Les pouvoirs publics se vantent au dbut de chaque
saison estivale davoir autoris la baignade de nouvelles plages.
Prennent-ils en considration dans leur dcompte les plages qui sont
df initivement perdues ? Certainement pas. Cette dmarche, qui
consiste travestir la ralit par des semblants dactions, ne
saurait tre le pilastre dune gestion efficace et raliste. A
Bordj El Bahri, une commune du littoral est algrois, il y a une
plage qui tait il y a quelques annes seulement paradisiaque. La
main dvastatrice de lhomme, soutenue par celle, non moins
destructrice, des responsables de lAPC, ont fait que cette partie
de la baie dAlger devienne aussi sale et impure que les berges de
oued El Harrach. Les lus de lAPC de Bordj El Bahri ont tolr des
annes durant la construction dun bidonville mme la plage. Le sable
fin a fini par disparatre compltement de ce rivage, laissant place
de vulgaires dbris de maonnerie et de ferraille. Coco Plage tait
dans les annes 1980 frquente par les estivants qui venaient
de partout, tmoigne un habitant de la commune. Avec les
dversements anarchiques des eaux uses, la plage est devenue pollue.
Plus personne ne vient, poursuit-il. Aucune portion de cette rive
na chapp aux baraques qui se sont, au fil des annes, rpandues dans
les moindres espaces de la plage. Lextension effrne a accul la
plage dans ses derniers retranchements. Quelques mtres seulement
sparent les dernires mansardes du rivage. Les vagues viennent
schouer contre les murs de ces habitations faites de tle ondule et
de parpaing, ravivant une nostalgie acerbe. Outre le problme que
pose le bidonville, un affluent de oued El Hamiz finit son
cheminement dans cette plage. Les eaux pollues
de loued ont aggrav la situation. Loued charrie toutes sortes de
dtritus, y compris des carcasses danimaux, des eaux uses et des
produits chimiques dont on ignore la provenance, confie un habitant
de Coco Plage. Par ailleurs, signalons que dans cette partie du
littoral, dautres plages ont disparu par la faute des autorits
locales qui, une certaine priode, ont tolr des extensions
dhabitation sur ces mmes plages, ne laissant par endroits que des
passages troits. Cette situation prvaut particulirement Alger-
Plage, aux Ondines, la Cigogne, etc. Louverture donc de trois ou
quatre plages au public est loin de rparer tout le prjudice
occasionn. K. Saci
El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 7
ALGER INFO
Des portions compltes du littoral ont t, des annes durant,
livres la dgradation.
PHO
TO :
D. R
.
Patinage artistique : on ne manque pas dair !Le centre sportif
Ahmed Ghermoul ouvrira dans les mois venir une partie de son
enceinte pour permettre aux Algrois de sinitier la pratique du
patinage artistique.La ralisation de cette patinoire initie par le
Fonds national de promotion des initiatives de la jeunesse et des
pratiques sportives est une discipline fort intressante dans la
mesure o elle offrira lavantage aux amoureux des patins roulettes
traditionnels de glisser sur une surface de plaques synthtiques. On
ne sait pas si cette discipline sportive, en vogue sous dautres
cieux, sera pratique avec des patins roulettes de type quad sur une
surface lisse et plane comme le parquet, le bton lisse ou le
granito,
car la pratique sur glace synthtique nest pas si vidente, a
fortiori lorsque cette dernire appelle une qualifica-tion pointue.
Les initiateurs viennent en tout cas de lancer un avis dappel
doffres pour matrialiser ce projet pilote, une premire chez nous.
Ce sport, aussi pris que populaire en Amrique du Nord, en Europe et
en Asie, procurera sans nul doute, dans un premier temps, du
plaisir nos jeunes en qute de loisirs, avant que ces derniers ne
saffirment et que la discipline ne soit gnralise travers les rgions
du pays. Soit. Mais ne risque-t-on pas de mettre la charrue avant
les bufs ? Sans pour autant tre un rabat-joie car tout sport
nourrit lesprit et offre le bien-tre ,
lon ne peut sempcher, toutefois, dexaminer un tant soit peu la
question qui peut se rvler fort louable pour daucuns. En clair,
entre la ncessit de crer un tel espace ddi la pratique du pati-nage
artistique et les besoins criants de nos associations sportives en
termes dquipements, de disponibilit de salles, de terrains et de
plages horaires pour la pratique de la gym, la natation, les sports
co, le judo, la boxe, lathl-tisme, ou encore ractiver les activits
de montagne, comme le ski, pour ne citer que ces disciplines de
base, cela nouvre-t-il pas droit au dbat parmi ceux qui prsident
aux destines du Fonds national de promotion de la jeunesse et des
pratiques sportives ?
INSTANTAN
Des plagesd nitivement dchues
Les bidonvilles de la plage Coco
M. Tchoubane
PLACE AUDINDEUX BLESSS GRAVES DANS UN ACCIDENT DE MOTOUn
motocycle qui roulait vivre allure a percut violemment un tudiant,
hier 11h50, la place Audin au centre dAlger. La victime, qui
sapprtait traverser la route sur la voie menant vers le boulevard
Mohamed V, a t percute par un motard fou qui sor-tait du tunnel des
Facults. En plus de la victime gravement blesse, le conducteur, la
vingtaine, a perdu le contrle de son engin et heurt un lampadaire
implant sur le trottoir. Heureusement quil portait un casque, qui
sest compltement caboss suite la vio-lence de la chute. Selon des
sources oculaires, les deux blesss ont perdu connaissance. Les
policiers prsents sur place ont vite ferm le primtre. Deux
ambulances ont t mobilises pour vacuer les deux blesss vers
lhpital. Il est rappeler que ce nest pas la premire fois que des
accidents de moto se produisent au centre dAlger. Malgr la prsence
en force de policiers, les chauffards prennent un malin plaisir
conduire grande vitesse et mettre la vie des citoyens en danger.
Djamel G.
COMPLEXE FERHANIDES LOCAUX EN BERNE !Aprs louverture du complexe
sportif Mohamed Ferhani, la Rgie foncire de la wilaya dAlger
peinait en 2012 trouver preneur des treize locaux au titre de
cession de location par voie dadjudication. Situs sous les gradins
ct sud donnant sur une esplanade assez grande, les locaux flambant
neufs sont rests longtemps ferms. Lexploitation de cet espace
commercial est conditionne par le cahier des charges qui exige que
la nature de lactivit soit lie la restauration, la vente darticles
de sport et sport nautique, les caftrias, les kiosques
multiservices et autres librairies. Le mtre carr cd la location
partir de 20 000 DA annuellement navait pas tent grand monde. Aprs
les avis dappel doffres lancs et qui se sont rvls infructueux deux
fois de suite, seuls quatre tablissements ont fini par ouvrir leurs
portes. A prsent, seul un magasin darticles de sport reprsentant la
marque Nike occupe les lieux ; les deux caftrias et le restaurant
ont baiss rideau une anne aprs leur ouverture. Les magasins, dont
la superficie varie entre 20 et 450 m2, sont vides. Visiblement,
les prix pratiqus par ces tablissements sont loin dattirer une
clientle en sus du stationnement qui fait dfaut dans une cit
populeuse comme Bab El Oued, dit-on. Devant ce manque gagner
enregistr par la wilaya, pour ne pas dire un gchis, cette dernire
semploie ces derniers temps amnager lesplanade en parking de
voitures, esprant que cette opration contribuera faire affluer les
gens et capitaliser du coup les locaux de ce lieu. M. T.
BIRTOUTA IL NY A PLUS DE PLACE POUR LES MORTSSitue dans la
banlieue sud de la capitale, la commune de Bir-touta connat dnormes
dficits. Il ne sagit pas seulement des infrastructures de jeunesse,
de sant ou de logements, mais aussi de cimetire. Si les vivants
peuvent rclamer leurs droits, les morts Birtouta sont incapables de
riposter et ne trouvent pas de place o lire domicile pour un repos
ternel. Nous ne possdons que deux cimetires trop exigus pour une
commune o vivent plus de 50 000 mes. Un nouveau cimetire est une
priorit, explique un lu lAPC de Birtouta. Vu que les deux cimetires
sont satu-rs, les habitants de Birtouta sont obligs denterrer leurs
morts dans la commune de Khrassia. Un calvaire pour les morts et
les vivants qui pourrait prendre fin si les autorits locales
prenaient la peine de lguer une des assiettes rcupres aprs le
recasement des habitants des multiples bidonvilles dans cette
commune. Asma Bersali
SAISON ESTIVALE
HORAIRES DES PRIRES Alger et ses environs
JEUDI 12 MARS 2015Fadjr....... 05:30Chorouk ....... 07:03Dohr
....... 12:58
Asser...... 16:20Maghreb... 18:53cha..... 20:16
Prcision Dans notre dition du 5 mars, nous avions mentionn par
erreur que le cot de ralisation du chemin de wilaya 117 dans son
tronon situ entre Sidi Moussa et Larbaa tait de 50 millions de
dinars . Il sagit, en fait, selon le P/APC de Sidi Moussa, M.
Bouteldja, de 500 millions de dinars.
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El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 7
R G I O N E S T
Un estaminet juste pour les femmesUNE PREMIRE BATNA
Ltablissement offre un menu vari dans une ambiance
conviviale.
U ne premire Batna. Un salon de th rserv exclusivement aux
femmes. Baptis lAurassienne, en hom-mage aux femmes des Aurs, ce
salon dont louverture sest faite recemment, est lini-tiative dune
femme au foyer qui a os entre-prendre et tordre le cou certains
prjugs. Madame Habiba, la quarantaine, mre de 4 enfants, nous
accueille le sourire aux lvres dans son modeste restaurent situ au
centre ville, sur les alles Benboulad o ds le seuil, une odeur
dpices chatouille les nari-nes. Une musique de fond, un air de la
grande Oum Kalthoum, rsonne dans tout lta-blissement. A ltage,
tables et chaises son dj dresses pour accueillir les ventuelles
clientes. En bas, une kitchenette o la grante prpare chaque jour
diffrents menus pour la journe, tels le poulet au curry, sardine
farcie lancienne, tartes au citron mais aussi la spcialit maison :
crpes au milles trous Ghrayef. Un coin salon est amnag avec des
canaps, une mini bibliothque et un pia-no. Une dcoration
chaleureuse et conviviale je veux que mes clientes se sentent comme
chez-elles, quelles se relaxent en coutant de la musique, quelles
discutent, quelles lisent des livres ou quelles dgustent des petit
plats mais surtout quelles sortent dici heureuses et satisfaites,
nous confie madame Habiba.
Concernant les clientes, elles ne se bouscu-lent pas au
portillon pour le moment mais la grante reste optimiste vue que
ltablisse-ment vient peine douvrir et il rserve des nouveauts, des
prix raisonnables, tels que le cappuccino et le chocolat chaud
empor-
ter. Idal pour les femmes qui travaillent et les tudiantes. Un
pas vers la modernit et louverture desprit, car Batna, part faire
du shopping, les femmes nont pas dendroit pour passer un bon
moment... juste entre el-les. Hanane Benfl is
KHENCHELADes citoyens dnoncent les dpassements de lAgence
foncire
L es rsidents de la cit dite 35 lotissements, situs sur la route
de Zoui, au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, ont bloqu, hier
matin, la route nationale n32, en signe de protestation contre ce
quils ont appel la viola-tion de la loi mene par lAgence foncire de
la wilaya, travers la plantation illgale de 20 nouveaux
lotissements devant leurs maisons, ce qui couvre leurs faades, en
plus cest un assaut sur un espace vert, selon les dclarations
recueillies auprs des protestataires. Les habitants du quar-tier,
ont dj obtenu des jugements en leurs faveurs, mais lagence insiste
ajouter dautres lotissements, malgr le refus des services
techniques. Mohamed Tabi
Poursuite de la lutte contre lhabitat prcaire Les autorits
locales dans la wilaya de Khenchela, ont dcid, rcemment, dinclure
la cit bidonville, Moha-med Boudiaf, situ sur la route de Baghai,
au chef-lieu de la wilaya, dans le programme de la rsorption de
lhabitat pr-caire (RHP).Une dcision qui va mettre fin au long
calvaire que vivent les rsidents de ce quartier construit depuis 10
ans, abritant 134 familles et ne disposant ni deau, ni lec-tricit.
Les habitants de ce quartier ont organis des dizaines de
protestations depuis deux ans, ce qui a valu certains jeunes du
quartier des arrestations et mme de la prison.La mme source a
indiqu que le quartier dite Dika, cr pen-dant la priode coloniale,
situ au centre-ville du chef-lieu, sera aussi inclus dans le mme
programme bientt. M. T.
Un crime pour une question dhritage MtoussaUn drame sest droul
avant-hier soir, dans la commune de Mtoussa, o un septuagnaire, pre
de trois filles, a t tu de plusieurs coups de couteau son domicile
par un jeune de 22 ans, a-t-on appris dune source fiable.Le
meur-trier prsum, qui est le neveux de la victime, a commis son
crime pour une affaire dhritage. Aprs son forfait, il sest livr la
Gendarmerie. Le corps de la victime a t transpor-t la morgue de
lhpital 120 lits pour autopsie. M. T.
PHO
TO :
EL W
ATAN
SOUK AHRAS
Une section syndicale ctive chez les travailleurs de la DTP
L activit syndicale, en labsence des outils rgulateurs et de la
formation, est loin des normes requises en matire dthi-que et de
correction. Le 8 mars, alors que les travailleurs de la direction
des travaux publics (DTP) taient soit en poste, soit en runion, un
procs verbal dune assemble gnrale lective, sign, comble de lironie,
par lesdits travailleurs, voit le jour. Une copie adresse la
premire responsable de ce secteur, suscite chez celle-ci moult
ques-tions, si bien quaprs vrification, le papier en question savre
sans fondement lgal, et pis encore, comportant les indices
irrfuta-bles dun faux et usage de faux et usurpation didentit. Une
correspondance officielle adresse, cet effet, au Secrtaire gnral de
lUnion de wilaya (UGTA) rfrencie comme suit : n19 /DTP /2015, fait
tat de ces graves anomalies et ajoute quaucune assemble gnrale
lective na eu lieu ce
mois ci la DTP et que les cartes dadhsion ci-numrotes (du numro
736826 au nu-mro 736901) appartiennent des adhrents imaginaires.
Contacts hier par tlphone, des cadres de lUGTA ont dclar que
lauteur de cet acte, un membre de lUnion locale, a agi illgalement
et sans avis des responsables de lUnion de wilaya et de lUnion
locale. Il est passible de sanctions disciplinaires conformment au
statut et rglement intrieur de ladite organisation, de plus quil
sagit dun cas de rcidive. Des employs dont les noms ont t inscrits
leur insu, ont dcid de dposer plainte, a-t-on appris auprs de nos
sources. Aprs un chec avou pour amener la DTP abdiquer devant les
relais de certains lus locaux, nous sommes arrivs lancer mme dans
lillgalit dune entit capable de pression pour loctroi des marchs
publics, a dclar lune de nos sources. A. Djafri
VIENT DE PARAITRE AUX DITIONS MDIA-PLUSLA PETITE FILLE SUR LA
PHOTO: LA GUERRE DALGRIE HAUTEUR DENFANTDe Brigitte Benkemoun
Le livre :
Jai longtemps pens que lAlgrie ntait pas mon histoire. Je suis
pourtant ne Oran en 1959 et suis lune de ces milliers denfants
rapatris en 1962. Comme beaucoup de pieds-noirs, mes parents
avaient tourn la page, ne vivaient pas dans la nostalgie, mais je
rejetais mme le peu quils disaient deux. On nest pas pied-noir
quand on a 17 ans. Et puis, il y a dix ans, je suis tombe sur un
journal qui commmorait les 40 ans des accords dEvian, avec une
pho-to en noir et blanc la une : une petite fille, dans les bras de
son pre, sur la passerelle dun paquebot. Marseille, juillet 1962.
Et jai pleur, toute seule, le journal entre les mains.Mais que
savais-je de ce pays que plus personne chez moi ne semblait
regretter ? Je me suis donc lance dans une sorte denqute pour
es-sayer de reconstituer cette histoire hauteur denfant. Voici donc
le journal de ce pass recompos, dune qute qui ma mene jusquen
Algrie, dune mmoire qui sest cherch des souvenirs chez les miens et
les autres : Jacques Attali, Julien Dray, Mehdi Charef, un fils de
colon, un jeune en-gag dans lOAS, une victime dattentat du FLN, une
fille de harki, celle dun professeur communiste. Au final, ce
puzzle ma permis dapprocher ce qui nous est arriv.
Brigitte Benkemoun
Mme Habiba devant son Caf
316 LOGEMENTS PARTICIPATIFS ARRIS
Le wali sengage suivre personnellement le projet
Des citoyens dArris ont profit de loccasion du passage du wali
dans leur commune pour venir avec banderoles dployes exiger
lachvement des travaux du projet dit des 316 logements
participa-tifs qui trane depuis 2008. Un projet qui a t bloqu cause
dun litige port devant les tribunaux en 2011. A lorigine, une
famille a revendiqu la proprit du terrain bloquant ainsi les
promoteurs qui ne pouvaient pas avoir lacte sans lequel, ni eux ni
les acqureurs ne pouvaient bnficier des crdits prvus par la loi.
Voil maintenant trois mois que la justice a tranch dans laffaire au
bnfice des promoteurs et le chantier peut redmarrer. Les
reprsentants des ac-qureurs ont expos leurs soucis au wali qui
semblait trs au fait du problme et quil ne pouvait rien faire tant
que le problme tait entre les mains de la justice. Maintenant que
la justice a tranch, leur dira-t-il je mengage personnellement
suivre cette affaire. Il instruit linspecteur gnral de la wilaya
dorganiser une runion la semaine
prochaine avec toutes les parties concernes (acqureurs,
promoteurs, rserve foncire) en vue clarifier tous les dossiers du
projet. De leur part, les promoteurs nous ont parl des difficults
rencontres suite lapplication avec effet rtroactif de la loi sur la
promotion immobi-lire portant sur ltat descriptif de division (EDD)
en vue de la vente sur plan. Cette loi, a t promulgue en 2013 et
est applique dans notre projet qui a dmarr en 2008, nous dira Kamel
Haba, promo-teur immobilier. Et dajouter Dautant plus, que la
procdure prend beaucoup de temps au niveau de la rserve foncire.
Les lenteurs administratives, a-t-on remarqu sur place, nont
portant pas entam la volont des promoteurs puisque les travaux ont
bien avanc (80%). Seulement, ayant puis les 30% avancs par les
acqureurs, ils de-mandent dautres versements pour pouvoir finir
leurs chantier. Le wali, a exig de ses administrateurs une runion
par semaine jusqu lachvement des travaux. Lounes Gribissa
JIJELDEUX MORTS SUR LA ROUTE AU GRAND PHAREUn tragique accident
de la circulation, survenu, la nuit du mardi, 22h, au grand phare,
sur la RN 43, louest de la ville de Jijel, a fait deux morts et un
bless grave. Laccident sest produit lors dune collision entre un
camion semi-remorque et un autre poids-lourd de marque Hyundai,
causant la mort sur le coup dun jeune de 27 ans suite au violent
choc entre les deux vhicules. Souffrant dun polytraumatisme, une
deuxime victime, un autre jeune de 22 ans, a succomb ses blessures
peu de temps aprs son vacuation au service des urgences
mdicochirurgicales de lEPH Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel. La
troisime victime de cet accident est un jeun de 33 ans, qui a t
amput des ses jambes. A noter que les services de la protection
civile ont prouv beaucoup de difficults avant de pouvoir secourir
les victimes, littralement crases parle camion semi-remorque. S.
Adam
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uis tombe sur un journal qui
JIJELDEUX MORTS SUR LAROUTE AU GRAND PHAREUn tragique accident
de la circulation, survenu, la nuit du mardi, 22h, au grandphare,
sur la RN 43, louest de la ville deJijel, a fait deux morts et un
bless grave. Laccident sest produit lors dunecollision entre un
camion semi-remorque et un autre poids-lourd de marqueHyundai,
causant la mort sur le coupdun jeune de 27 ans suite au violent
choc entre les deux vhicules. Souffrant dunpolytraumatisme, une
deuxime victime, un autre jeune de 22 ans, a succomb ses blessures
peu de temps aprs son vacuation au service des
urgencesmdicochirurgicales de lEPH Mohamed Seddik Ben Yahia de
Jijel. La troisime victime de cet accident est un jeun de 33 ans,
qui a t amput des sesjambes. A noter que les services de la
protection civile ont prouv beaucoupde difficults avant de pouvoir
secourir les victimes, littralement crases parle camion
semi-remorque. S. Adam
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El Watan - Jeudi 12 mars 2015 -7
R G I O N O U E S T
UN ENFANT PERCUT PAR UN CHAUFFARD
Colre et motion Mascara Hier matin, suite un accident dont a t
victime un enfant, les habitants des douars
Medjadia et Ouled Bachir ont ferm la route la circulation en
utilisant des pneus brls pour rclamer des ralentisseurs afin de
prserver la vie des enfants
contre les criminels de la route.
H ier aux environs de 8 heures, Benderou Benkhada, un en-fant de
6 ans, rsidant au douar Ouled Bachir, commune de Froha, 10 km de
Mascara, a t per-cut par une camionnette de trans-port de
marchandise de marque JMC. Il voulait, avec ses camarades de
classe, traverser la route, la RN6 reliant les communes de Mascara
et Froha, pour rejoindre son cole situ au douar Medjadia, une
centaine de mtres de son domicile familiale. En urgence, le sang
coule de sa bouche, lenfant sera transport par un habitant du douar
lhpital de Ghriss, une vingtaine de kilo-mtres. lheure o nous
mettons sous presse, lenfant est toujours hos-pitalis. Aucune
information sur son
tat de sant na t rendue publique. En colre, plusieurs personnes
dont des parents dlves des douars Medjadia et Ouled Bachir ont ferm
la route la circulation en utilisant des pneus brls pour rclamer
des ralentisseurs afin de prserver la vie de nos enfants contre les
crimi-nels de la route. Les manifestants, sous les regards des
gendarmes, imputent la respon-sabilit de cet accident lindiff-rence
des pouvoirs publics, notam-ment le maire de Froha qui nous a
promis, il y a deux mois, dinstaller des ralentisseurs, sans
toutefois tenir ses promesses. Vers midi, les ser-vices de la
direction des Travaux publics arrivent. Sans tarder, ils entament
les travaux dinstallation
des ralentisseurs et autres plaques de signalisation. Ce travail
devait tre effectu il y a longtemps! nous dira un responsable.
Selon les tmoi-gnages des habitants, cet axe routier constitue un
danger permanent pour toute la population, principalement les
coliers et autres personnes du troisime ge des douars Medjadia et
Ouled Bachir. Plusieurs acci-dents de circulation ont eu lieu en ce
mme endroit. Il y a deux mois, un octognaire a t mortellement
renvers par un chauffard qui a pris la fuite, nous dit-on. Une
fillette, Keltoume, ge de 13 ans, en a t galement victime. Elle a
t, selon son pre, heurte par un vhicule. Une anne aprs, elle garde
encore les squelles. Abdelouahab Souag
PORTRAIT
Ahmed Nouali, un collectionneur pas comme les autres !
NOUVEL HPITAL DE CHLEF Le service de ranimation toujours
ferm
SIDI BEL ABBS Le syndicat des enseignants du suprieur tente de
se restructurer
PROCS URBATIA TIARET Des cadres condamns
ORAN Les travailleurs dALVER protestent
E nigmatique destin que celui dAh-med Nouali, professeur
dduca-tion physique la retraite. En guise dobjets dart, il dit
collectionner les maladies. A cause dun environne-ment malsain et
de la disparition de la noblesse de lesprit. Vous me faites revenir
en arrire, je nai pas encore abdiqu, mais je nai plus lamour de la
conservation. Les vestiges de mes reliques sont encore l, mais je
ne persvre plus. Les gens, aujourdhui, mus par des calculs
mercantilistes, ne savent plus apprcier les choses leur juste
valeur, confesse-t-il, le ton amer. Collectionneur de papillons, de
coccinelles et de pices de monnaie du monde entier, Ahmed justifie
son amertume: Ce nest pas de lhumilit exagre, mais il ny a plus de
nids de papillons, il ny a mme plus de gazouillis doiseaux. Le bton
a tout aval. Mes pices de monnaie reprsentent une fortune
inestimable, mais que voulez-vous que jen fasse, les revendre pour
acqurir une villa ? Alors, je serais comme tous les autres qui nont
aucun
sens de la valeur des choses. Non, ma richesse, cest ce trsor
que je garde. Cest dailleurs le seul hritage que je lguerai ma
progniture, avec une mention bien prcise ne pas vendre.
Reconnaissant, M. Nouali rappelle : Cest le cur de lglise de
lpoque, et professeur de mathmatiques, M. Bien-fait, qui mavait
initi aux randonnes et mavait appris la conservation des objets.
Vous savez ce que nous, nous lui avions appris ? Comment cuire et
man-ger les asperges et les pinards! Sacr Ahmed ! Pourquoi ne pas
faire profiter les jeunes en exposant ses objets,
sommes-nous tents de lui demander. Je ne voudrais pas me
ridiculiser, dans cette ventuelle salle dexposition, je serais face
mes tres parce que, comme je viens de te le dire, la culture nest
pas la tasse de th de lactuelle gn-ration. Jugement de valeur ? Non
monsieur, jai un fils et entre une ancienne pice de monnaie et une
doudoune, il opterait pour cette dernire. Lapparence a pris le
dessus sur lart. Peut-on le contredire? C. Berriah
L e service de ranimation du nouvel hpital des Surs Bedj de
Chlef reste dsesprment ferm pour des raisons obscures. Pourtant dot
dun matriel mdical sophistiqu, il ne profite pas pour le moment la
population malgr un besoin urgent de ce type de soins. Les patients
ne comprennent pas une telle situation dautant plus quil existe,
lheure actuelle, pas moins de 15 mdecins-ranimateurs dont 11 au
niveau de la seule rgion de Chlef et Chettia. Daprs eux, labsence
dune unit de soins intensifs digne de ce nom ne fait quaggraver la
mortalit au niveau des hpitaux, ajoutant que de nombreux malades
ont perdu la vie cause justement de linexistence dun service de
ranimation. Pour leur part, des sources hospitalires justifient
cette carence par le manque chronique de personnels paramdicaux, en
particulier les techni-ciennes et techniciens suprieurs de la sant.
Le nouveau directeur de la Sant de la wilaya sest pench sur le
problme et a promis, nous dit-on, de mettre en service lunit de
ranimation de lhpital des Surs Bedj de Chlef. On estime que cette
dcision est un pralable louverture des autres services mdi-caux,
qui sont rests ferms en dpit de laffectation de nouveaux praticiens
spcialistes. Mis en service en novembre 2012, le nouvel hpital de
240 lits, cens amliorer la qualit des soins, nest malheureusement
que partiellement exploit. Il fonctionne encore au ralenti avec
seulement quelques pavillons op-rationnels dont lunit doncologie et
les services de cardiologie, durologie et de rducation
fonctionnelle. A. Yechkour
A prs plusieurs annes dinactivit syndicale luniversit de Sidi
Bel Abbs, les enseignants du suprieur tentent, de nouveau, de se
restructurer. Selon lex-coordinateur rgional du Conseil national
des enseignants du suprieur (CNES), Mustapha Mechab, une assemble
gnrale est prvue, mardi prochain, au niveau du Site 1 pour dbattre
de la situation de lenseignant et de luni-versit et de la
construction dune nouvelle structure syndicale. Le syndicat des
enseignants du suprieur solidaires (SESS) nest toujours pas agr par
les pou-voirs publics, qui refusent lenregistrement de son dossier,
dpos depuis plus de trois annes, selon le communiqu du bureau local
du syndicat. Selon les termes du communiqu, lactivit syndicale au
sein de luniversit algrienne na cess de dcliner depuis la grve de
2006, pour arriver une situation o la commu-naut universitaire est
devenue proie tous les dpassements. Les animateurs du SESS
soulignent, ce propos, que labsence de reprsentation syndicale
crdible a accentu toutes les drives de ladministration, autant
centrale que locale. Cette dstructuration syndicale a,
ajoutent-ils, pouss la majorit des ensei-gnants abdiquer le terrain
des luttes et accepter cet tat de fait qui les a relgus au rle, au
mieux de simple spectateur ou de victime passive. Labsence dune
structure syndicale forte a ouvert la voie, rappellent-ils, des
scandales successifs entourant les diffrents concours avec impunit
des fauteurs, des dpassements et au refus dappliquer les textes
rglementaires, une gestion chaotique et un recul norme des rles des
instances lues. M. Abdelkrim
L e tribunal pnal de Tiaret a rendu, mercredi matin, son verdict
concernant laffaire dite URBATIA-Tiaret. Un verdict non sans
consquences pro-fessionnelles pour les personnes impliques si on se
fie au lourd rquisitoire prononc auparavant par le reprsentant du
ministre public : soit six annes de prison ferme et un million de
dinars pour chacun des prvenus. Sur les 12 personnes sur qui
pesaient des soupons de dilapidation de biens publics et mauvaise
utilisation de la fonction, entre autres chefs dinculpations,
quatre dont lex- DG, le DAF, le prsident du comit de participation
et le charg des moyens se sont vus infliger une peine de deux mois
de prison assortis de sursis et une amende de 50.000 dinars. A.
F.
L es travailleurs de lunit de verre Alver dOran sont monts,
mardi, au cr-neau pour dnoncer certains changements introduits dans
la grille des sa-laires et qui narrangent en aucun cas le
personnel. A lissue dune longue carrire professionnelle, les
travailleurs dAlver pouvaient percevoir jusqu 60% du salaire de
base grce la prime IEP (indemnit dexprience profession-nelle),
calcule sur la base du salaire de base. Mais les modifications
apportes dans cette grille ont t la goutte qui a fait dborder le
vase puisque cette prime a t rduite de moiti au grand dam des
employs de la socit. Lors de ce mou-vement de contestation, les
travailleurs ont dnonc les consquences fcheuses de ces changements.
Une runion regroupant les reprsentants du syndicat et les
responsables de Saint Gobain, entreprise italienne ayant rachet il
y a plus de deux ans Alver, afin de dgager des solutions au
problme. Les conclusions de ce conclave ont t favorables pour les
contestataires puisquil a t dcid de revoir la grille des salaires
et lindemnit de lexprience professionnelle IEP est passe 2% de quoi
rconforter le collectif. F. A.
PHO
TO :
DR
Des habitants qui manifestent aprs laccident
Ahmed Nouali
-
El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 8
R G I O N E S T
Nous sommes dans le ptrin LES BOULANGERS DE NEUF WILAYAS RUNIS
ANNABA
La corporation exige une augmentation 20 DA du prix de la
baguette de pain, mais cela suffira-t-il amliorer la qualit de ce
produit ?
N ous exigeons une aug-mentation 20 dinars du prix de la
baguette normale et la rglementation de notre activit . Telles sont
les revendications principales des boulangers de Annaba, El Tarf,
Souk Ahras, Skikda, Khenche-la, Constantine, Stif, Bejaia et Tizi
ouzo runis Annaba avec lunion des commerants et artisans algriens
(UGCAA). Dans un communiqu rendu public mardi, les boulangers
mettent en exergue les difficul-ts rencontrs dans leur activit. Une
baguette de pain normal 20 DA est le prix minimum la vente. Cette
augmentation va rgler toute la problmatique de la profession entre
autres, la rvision des salaires, la for-mation, lhygine et la
scurit, limposition, les cotisationsetc., est-il soulign dans ce
document sign par Salah Bous-boua, secrtaire national charg de la
rglementation et Moha-med-Tahar Boulanouar, porte-parole de lUGCAA.
Les boulangers exigent une r-glementation stricte, claire et sans
ambigit de leur pro-fession. Au mme titre que les pharmacies, il
faut mettre en place des conditions obli-gatoires rgissant notre
acti-vit, ayant trait louverture et lexploitation de lactivit
boulangre, telle la surface, les moyens, les distances respec-ter
entre deux boulangeries, le
nombre dhabitants. A cela, il faut ajouter la lutte contre la
vente clandestine du pain sur les trottoirs et lorganisation des
points de vente relevant de chaque boulangerie, ont-ils insist en
soulignant limp-rativit douvrir les canaux du dialogue avec la
tutelle pour vi-ter que la situation ne devienne incontrlable.
Contact, Abdelioua Farid, pr-sident du syndicat des boulan-gers de
la wilaya dAnnaba, affirme : La wilaya dAnnaba compte 154
boulangeries qui
partagent les mmes problmes voqus lchelle nationale. LEtat ne
veut pas dialoguer avec nous, car il naffiche aucu-ne considration
notre encon-tre. La qualit de la farine est un autre problme qui na
pas t abord lors de cette runion. Il faut savoir que lOAIC rserve
la bonne qualit de son bl aux moulins privs. Le reste est cd aux
moulins publics. leur tour, les moulins privs vendent le bl tel
quil est aux leveurs qui lutilisent comme aliment pour le btail.
Pis, nous navons pas
le droit de sapprovisionner auprs de lOAIC. Nous ache-tons notre
farine chez les mou-lins publics. Pour un avis plus prcis, le
boulanger Djamel.M dtaille : Les prix de tous les produits de
consommation ont augment sauf le pain. Les moulins publics nous
cdent la tonne de farine 2000 DA et lOAIC vend son bl 2500 DA. Ils
prfrent vendre leur bl aux leveurs, car ils payent cash avec une
majora-tion de 500 DA/tonne.
Lela Azzouz
HAMMA BOUZIANE (CONSTANTINE) Le quartier dOued Ziad toujours noy
dans ses eaux uses
L es annes se suivent et se ressemblent Oued Ziad, fau-bourg
situ en bordure de la RN 27. Lanne dernire cette mme priode les
habitants de cette cit regroupant prs de 200 habitations se
trouvant cheval entre les daras de Hamma Bouziane et de
Constantine, spare administrative-ment par lOued Ziad, nont eu de
cesse de lancer des appels de dtresse en direction des pouvoirs
publics pour remdier lternel problme des eaux uses. Cette anne
encore la cit offre le mme spectacle de dsolation. Toutes les rues
baignent dans dimmenses flaques deaux uses. Les premiers habitants
du quartier qui se sont installs sur les lieux au dbut des annes
1990 ont d recourir lpoque, au systme D en bricolant, eux-mmes un
rseau de canalisations de fortune, reli aux habitations et dont les
conduites se jettent, comme nous avons pu le constater, directement
dans loued Ziad en aval de la cit. Une situation qui peut poser un
rel problme de sant, si rien nest entrepris avec le risque dune
cross-connexion et lappa-rition de maladies transmission hydrique,
nous affirment les habitants. Ces derniers sont, dautre part,
confronts un autre problme. Pour unique accs au quartier, il
nexiste en effet quune petite route tortueuse et escarpe, qui se
transforme, la moindre giboule en chemin de croix boueux et
impraticable. Dans ces conditions lon se demande dailleurs comment
procder pour vacuer un malade ou agir en cas dincendie,
dnoncent-ils. Les habitants que nous avons rencontrs dplo-rent en
outre labsence de lclairage public et se plaignent des montagnes de
dtritus qui garnissent leur quotidien. Lun deux nous dit ce propos
: Les autorits nous ont pourtant assur que les travaux de
ralisation du rseau dvacuation des eaux uses devaient tre raliss
lanne passe. Il est in-concevable de vivre dans de telles
conditions dinsalubrit. La responsabilit de cette situation incombe
en premier lieu aux lus locaux qui ne servent pas toujours les
intrts des citoyens. Des dizaines de responsables se sont succds la
tte des mairies de Hamma Bouziane et de Constantine durant les deux
dernires dcennies mais nos problmes sont rests invariable-ment les
mmes. F. Raoui
Coupures deau et dsagrments au CHULe CHU Dr Benbadis souffre
depuis une semaine de srieu-ses perturbations dans lalimentation en
eau. Une situation qui a pnalis certains services o lon a vraiment
besoin de grandes quantits deau. Selon un chef de service qui a
prfr garder lanonymat, cela est d aux travaux mens par les
servi-ces de la socit de leau et de lassainissement de Constantine
(SEACO) la cit de lEmir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy). Il a ajout
que pendant trois jours, le CHU a enregistr des coupures deau
rgulires, et cest seulement ces derniers jours que les services ont
t aliments en eau. Le vrai problme qui se pose est celui des
autoclaves de strilisation. Pour striliser le matriel, il nous faut
une forte pression deau. Ce qui nest pas possible en cas de
coupures. Cest ce que nous pnalise le plus, car nous sommes
contraints de se dplacer vers dautres services pour assurer la
strilisation, a-t-il expliqu. ce pro-pos Azziz Kabouche, charg de
communication au CHU nous a confirm quil y a eu des perturbations
deau mais quaucune pnalisation na t enregistre. Il faut tre
comprhensif, la Seaco est en train de faire son travail, mme sil y
aura un man-que deau les bches eau seront alimentes par des
citernes afin de combler le besoin. Actuellement les bches eau sont
remplies, a-t-il insist. Yousra Salem
DESS
IN :
SOUH
AYLA
CLBRATION OFFICIELLE DE LA JOURNE NATIONALE DE LAVOCAT
Le conseil de lordre des avocats de la rgion dAnnaba clbrera le
23 mars la journe de lavocat, dcrte en commmoration de lassassinat
de feu Ali Boumendjel, ancien avocat du FLN durant la priode
coloniale. Plusieurs personnalits seront honores pour la
circonstance. Selon matre Amara, membre du conseil de lordre des
avocats de la rgion dAnnaba, cest lunion nationale des avocats
(UNA) qui a retenu la wilaya dAnnaba pour abriter cette
manifes-tation, dont les invits de marque honorer sont Zohra Drif
Bitat, Me Ali Haroun et Me Ali Ksentini. Cette journe est loccasion
de rendre un hommage au grand moudjahid et dfenseur de la justice,
feu Ali Boumendjel. Un des illustres avocats du FLN, qui incarnait
le sacrifice que requiert le militantisme en faveur des causes
justes.
Il faut savoir que Ali Boumendjel nest quune des victimes de la
torture pratique par lordre colonial, comme en tmoigne dans une
publication le sinistre tortionnaire Aussaresses qui y soutient que
le martyr a subi, durant 43 jours, les pires svices, avant dtre
achev sous ses ordres, rappelle la mme source. Pralablement, prs de
100 avocats stagiaires prteront serment samedi prochain la cour de
justice dAnnaba. Cette nouvelle promotion de robes noires est ainsi
arrive lultime tape pour intgrer officiellement le barreau des
avocats dAnnaba aprs avoir bnfici de stages de formation et de
confrences hebdomadaires. La crmonie de prestation du serment aura
lieu en prsence des conseillers et membres du bton-nat de la rgion
dAnnaba. M. -F. Gadi
ACHA TAGABOU BISKRA
Les artisans doivent adapter leurs produits au march
international
Mardi, Acha Tagabou, ministre dlgue lartisanat sest dite
impressionne par la varit et la richesse de la production
artisanale de Biskra. En visite de travail et dinspection dans la
wilaya, elle a effectu, entre autres haltes de son priple, une
tour-ne El Kantara o elle a visit 3 units de poterie et cramique
ralisant une multitude dobjets et dustensiles en terre glaise.
Avenante et accessible, elle a discut longuement avec les artisans
et pris connaissance des difficults rencontres par certains deux. A
la maison de jeunes de Chetma, elle a ouvert une session de
for-mation de 100 jeunes filles et femmes aux foyers divers mtiers
artisanaux, lis aux produits et sous-produits du palmier-dattier et
ceci pour, selon elle, aider la gent fminine des zones rurales
acqurir un savoir-faire et dvelopper des micro-entreprises
artisanales. Au chef-lieu de la wilaya, la ministre a inaugur, la
maison de lartisanat de la route de Tolga, une exposition de
produits artisanaux fort chatoyante refltant la richesse du
patri-moine artisanal local. Afin de remdier la dfection des
jeunes, gnralement rtifs sengager dans une activit artisanale,
Aicha Tagabou a prn de lancer des campagnes de sensibilisation et
de publicit auprs de cette frange de la socit. Elle a remis des
titres daccompagnement financier 28 artisans et artisanes dun
montant de 14,8 millions de dinars provenant du Fonds national de
lartisanat traditionnel. Questionn propos des produits artisa-naux
dimportation inondant le march algrien au dtriment de la
production nationale, la ministre a rappel que lEtat mettait
tous les moyens financiers et techniques pour vitaliser ce secteur
et que les artisans taient tenus damliorer la qualit de leurs
produits tout en diminuant les cots de production pour contrecarrer
ce phnomne des produits venus dailleurs. A noter que la wilaya de
Biskra compte 13 235 artisans activant dans diverses spcialits. La
meilleure des vitrines de lartisanat local reste, en dehors des
salons et des expositions de circonstances, les dizaines dtals de
revendeurs de produits artisanaux qui parsment le tronon routier de
la RN3 reliant Biskra El Kantara. Cela na pas chapp la dlgation
ministrielle qui a t ravie par ce spectacle.
Hafedh Moussaoui
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El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 8
KABYLIE INFO
Les jeunes promoteurs tirent la sonnette dalarme
Les promoteurs de projets entrant dans les dispositifs de
soutien lemploi des jeunes ragissent une campagne massive de saisie
du matriel.
Le collectif dappui la micro-entreprise (Came) de la wilaya de
Tizi Ouzou a organis hier une rencontre dans la grande salle de la
mai-son de la culture Mouloud Mammeri avec prs de 800 promoteurs
dentreprises lan-ces dans le cadre des dispo-sitifs Ansej, Cnac et
Anem,