09062016.pdf - Le Soir d'Algérie

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JEUDI 9 JUIN 2016 - 4 RAMADHAN 1437 - N° 7816 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l CONTRIBUTION

Une faussenation

l SNTF

l AFFAIRE EL KHABAR-MINISTÈRE DE LACOMMUNICATION

Prochaineintroductionde normes deponctualitéet de vitesse

Verdictrendu le15 juin

Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 7)

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

Des responsablesd’académies visés

l ENQUÊTE SUR LES FUITES DU BAC

l L’enquête que mène la Gendarmerie nationale sur les fuites des sujets du bac (session2016) sera élargie à certaines académies de l’éducation nationale, soutient une source

sûre. Pour cette dernière, il n’est pas exclu que le réseau «identifié» trouve sesramifications dans une grande partie des académies de wilaya. PAGE 5

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Un jour, un sondage

OUI : 34,6%

NON :62,4 %

S. OPINION : 3%

Résultat sondage

Pensez-vous qu’avec la fin des départs anticipés à laretraite, la CNR va retrouver une santé financière ?

NON Sans opinionOUI

L’Enag (Entreprise nationale des arts graphiques), qui fut unL’Enag (Entreprise nationale des arts graphiques), qui fut unf l e u r o n d e l ’ é d i t i o n e n A l g é r i e , c o nn a î t a c t u e l l emen tf l e u r o n d e l ’ é d i t i o n e n A l g é r i e , c o nn a î t a c t u e l l emen tquelques difficultés. En effet, durant l ’exercice comptablequelques difficultés. En effet, durant l ’exercice comptable2015, cette entreprise a enregistré un déficit net de 138 6492015, cette entreprise a enregistré un déficit net de 138 649176,15 DA. Rappelons que l’Enag dépend du ministère de la176,15 DA. Rappelons que l’Enag dépend du ministère de laCulture.Culture.

PPL’Enag dans le rouge

Jeudi 9 juin 2016 - Page 2

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Jour tranquilleDeuxième ou troisième jour

de Ramadhan... Tout est confor-me. Mon voisin de bureau som-meille sur son pupitre. Un autrecollègue est au téléphone à dic-ter à bobonne ce qu'il voudraitmanger ce soir... Et moi, je faisdans les supputations ramadha-nesques. Combien de bagarreshier ? D'accidents de voiture ?De manque à gagner dans laproduction ?... Pour ne pasdéprimer, je lis la presse... Jourtranquille de Ramadhan...

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Pensez-vous que l’enquête sur la fraude au bac pourra fairetomber de «grosses têtes» du ministère de l’Education ?

La rencontre de Sellal avec HadjarLe Premier ministre Abdelmalek Sellal a reçu, longue-

ment et à titre «privé», l’actuel ambassadeur d’Algérie àTunis.

Selon une source sûre, l’audience accordée àAbdelkader Hadjar sur sa demande a surtout été consacréeaux questions politiques, particulièrement

concernant le FLN.Cette rencontre aeu lieu début juin,à Alger. A noterque Hadjar setrouvait dans lacapitale pour des

soins subis àl’hôpital mili-taire de AïnNaâdja.

L’académiede la FAF

L’Académie de football de la FAF(Fédération algérienne de football) aura sonbâtiment au sein du Centre technique natio-nal de Sidi-Moussa. Un immeuble de deuxétages et un sous-sol.Devant le peu d’empres-sement de voir les clubsprofessionnels se lancerdans la formation desjeunes (hormis le belexemple duParadou), laFAF se relan-ce dans ce cré-neau.

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où cetteaisance que montrent certains à pas-ser d’un statut de père de famille res-

pectable chez soi à celui de mendiantailleurs, loin des yeux indiscrets du voisi-nage, renvoie un visage hideux de paysappauvri.

Ne leur demandez surtout pas ce quiles attire là, ce qui les a fait basculer del’autre côté de la barrière et opter pour cemode de vie. Elles ou ils ne vous livrerontjamais le fond de leurs pensées. Jusqu’àil y a quelques mois, il m’avait sembléque ce passe-temps, plus qu’avantageux,les femmes se l’étaient réservé. A vued’œil, il y avait plus de femmes que

d’hommes qui faisaient la manche. Leschoses ont bien changé depuis.Aujourd’hui, ceux qui s’agrippent à votreporte-monnaie sont partout. Ils sont aucimetière, au marché, dans les grandesartères de la ville, devant les cafés etautres pizzerias, ils frappent à vos porteset il n’y en a pas un qui vous demanderade l’argent pour rentrer chez lui ou allerau hammam. Ils ont tous faim, ils ont tousenvie de manger et ils mangent à lon-gueur de journée. Durant le Ramadhanleur nombre augmente confortablement.

C’est là que la mendicité se révélanttellement rentable est en passe de détrô-ner les professions les mieux rémuné-

rées. A l’entrée d’une boulangerie, unefemme, flanquée, pour la soutenir dansson dur labeur, d’une ribambelle d’en-fants, va vous réclamer de quoi acheterun pain. Si vous lui en achetez un au lieude lui donner de l’argent, elle l’abandon-nera en désertant les lieux où elle s’étaitinstallée pour haranguer les clients. Unmatin, au marché, alors que je consultaisma liste de courses, j’ai été abordée parun solide jeune homme. Il voulait 200 DAsans expliquer pourquoi il m’en réclamaitautant. Un marchand moins suffoqué quemoi lui demanda pourquoi il ne travaillaitpas plutôt que de harceler inlassablementles autres. «Mais j’ai un travail, celui-là !

Pourquoi, vous trouvez que ce n’est pasun travail ? La preuve, les gens me don-nent. Tant qu’ils me donnent, je ne voisaucune raison d’arrêter. Tout va bien pourmoi.» On se sent tout bizarre quand ons’entend traiter de c…

M. B.

Par Malika [email protected]

Mendier, c’est mieux !

Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 4Actualité

Younès Djama - Alger (LeSoir) - «Si l’on maintient l’âge dela retraite à 60 ans, il est clairqu’il y aura un blocage sur lemarché de l’emploi», a indiquél’économiste Ferhat Aït Ali. «Le blocage y est de toute

façon, même si on devait libérerles travailleurs à 40 ans, il y a unproblème de recrutement essen-tiellement dû au manque d'inves-tissements productifs et à lanature des emplois créés parl'Etat sur la base d'une rente desituation. Envoyer des gens à laretraite anticipée pour les rem-placer est impossible, dans lamesure où il n’y a plus de quoiles payer», relève-t-il. Et d’ajou-ter que «c'est la politique de l'em-ploi qui est fausse chez nous,dans la mesure où en matière decharges financières nous avonsen fait 5,4 millions de retraités,les 2,7 millions de la CNR (cais-se des retraites) et les 2,7 quisont dans l'administrationpublique, il arrive un moment oùil n’y a plus moyen de payer niles uns ni les autres, sans pillerles productifs qui se font rares»,note Aït Ali qui par ailleurs cri-tique la démarche du gouverne-ment. «Il (le gouvernement) neprend pas de décision à moyenet long terme, mais réagit à laconjoncture. Quand il avait lancéla retraite anticipée dans lesannées 1990, il avait besoin dedégraisser les effectifs. Ce quil’intéressait c’était de payer leminimum de salaires possibles. Ily avait aussi une injonction duFMI pour dégraisser. Il a donc

trouvé cette échappatoire pouropérer des licenciements demanière déguisée en leur offrantune compensation (une retrai-te)», rappelle-t-il. Selon Aït Ali,cela n’était pas une bonne solu-tion, car cette mesure (retraiteanticipée) allait elle-même créerune surcharge sur la caisse desretraites. «Personnellement, jepense que tout débat sur leséquilibres des caisses dans l'op-tique occidentale où les ratiosentre salaires et prestations sontrespectés, dans tous lesdomaines, et notre cas où rien nerépond à une logique et où tout a

été faussé au départ par l'empri-se des bureaucrates de haut volsur l'acte de légiférer à leur profit,est une imposture intellectuelledestinée à couvrir une superche-rie morale, parlons de qui paiependant combien de temps, quitouche quoi et pourquoi, ensuiteon pourra parler de durée decotisation, cette durée devantêtre la même pour tout le mondesans aucune exception»,explique notre interlocuteur. Tout en confirmant une inci-

dence directe sur l’emploi de lamesure gouvernementale, l’en-seignant en économie,Mohamed Achir, défend, pour sapart, le droit du salarié à uneretraite anticipée. «Cela fait par-tie de la liberté de l’employé, onne peut pas lui interdire d’aller àla retraite anticipée. Peut-êtreque cet employé a d’autres pro-

jets professionnels et cela neveut pas dire que s’il prend saretraite anticipée, il va finir dans

une maison de retraite», obser-ve-t-il.

Y. D.

MAINTIEN DE L'ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE À 60 ANSET SUPPRESSION DE LA RETRAITE ANTICIPÉE

Une incidence directe sur l’emploi

Tout salarié a droit à une retraite anticipée

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé à l’issue dela tripartite un nouveau projet de loi modifiant l'ordonnance 97-13 instituant le départ à la retraite sans condition d'âge. Elle serarévisée de manière à fixer l'âge de départ à la retraite à 60 ans.Une mesure qui aura directement une incidence sur le marchédu travail, conviennent des experts.

Visiblement, la Sociéténationale des transportsferroviaires (SNTF) veutaller vers une améliorationde la qualité de ses ser-vices et participer davanta-ge à la dynamisation del’économie nationale et ducommerce extérieur.Naouel Boukir - Alger (Le

Soir) - D’après le directeur géné-ral de la SNTF, YacineBenabdallah, la mise en place denormes concernant la ponctualitédes horaires des trains ainsi que

leur vitesse va accompagnerl’entrée en vigueur de 17 nou-veaux autorails le 1er janvier2017. Des normes qui feront,certainement, des heureux parmiles utilisateurs de trains pourleurs déplacements quotidiens ;si elles viennent réellement à seconcrétiser et à être respectées.Par ailleurs, il y a apparem-

ment «une volonté» de s’impli-quer plus fortement dans letransport des marchandises surle territoire national. Tout en connectant le réseau

ferroviaire au maritime et aux

ports les plus névralgiques pource qui est du commerce exté-rieur. D’une part, pour dynamiser

l’économie algérienne et désen-claver les régions reculées maiségalement pour désobstruer lesvoies routières. A rappeler que lacontribution actuelle de la SNTFà ce trafic est de seulement 2%.Y. Benabdallah dit «espérer por-ter ce pourcentage à 17%, à l’ho-rizon 2020». Et ce, avec le renforcement

de son entreprise avec les 10nouvelles locomotives, récem-

ment réceptionnées, en plus des20 déjà existantes.Pour ce qui est des nouvelles

lignes, le DG de la SNTF a décla-ré la mise en place de deuxlignes «largement attendues».Celle accolant la ville de Thenia àTizi-Ouzou qui sera inaugurée«très prochainement». Il y a aussi la fameuse ligne

joignant Birtouta à Zeralda quisera ouverte «au courant de l’an-née». Autrement dit, aucun délaiprécis n’a été fixé pour la remisede ces deux projets.

N. B.

SNTF

Prochaine introduction de normesde ponctualité et de vitesse

Installée dans les faubourgsde la ville, précisément àKechida, cette unité affiche l’am-bition d’assembler, dès l’année encours, 15 500 unités et une mon-tée en cadence qui atteindra, en2020, les 22 000 véhicules avecune variété de produits qui donnele tournis, puisque pas moins de15 modèles différents seront pro-posés aux clients, du petit camionHD 35 à la nouvelle gammemoderne et relookée du Xcient enpassant par les HD 65, HD 72,HD 120, HD 160… HD 1000, ainsique la famille des bus, County,Aerocity, Aerotown et le spécialis-te des longs trajets, Universe.L’usine GMI, fruit d’un partenariat

entre le groupe Global et leconstructeur coréen Hyundai,prévoit, dans ses plannings dematuration et de développement,un transfert évolutif de technolo-gie et de savoir-faire qui concer-nera tous les corps de métier,technique, commercial, marketinget particulièrement la rechercheet développement qui relève sou-vent du domaine de chasse gar-dée des constructeurs. «Le taux d’intégration, selon

les responsables de GMI, attein-dra les 40% vers l’horizon 2020,sachant que ce développementne se limite pas à ce chiffre maisun plan d’investissement indus-triel est mis en place pour lui per-

mettre d’atteindre les 60% sur lamême période et aussi mettre envaleur le taux d’intégration localeen développant un tissu de sous-traitance dans la région.» Le groupe Global programme,

d’ores et déjà, d’exporter une par-tie de sa production vers les mar-chés extérieurs notamment, lespays voisins, 1 500 unités à partirde 2018 et 3 500 unités dès 2020.On nous précisera également

que les véhicules assemblés àBatna seront automatiquement

certifiés par les techniciens de lafirme coréenne en charge de laqualité et qui seront affectésauprès de l’unité.Le procédé actuellement mis

en œuvre pour le montageconsiste en la réception des kitsdémontés des véhicules,moteurs, trains roulants, châssis,cabine, et les monter selon unprocess mis au point en concerta-tion avec le constructeur tout aulong d’une chaîne où les techni-ciens se relaient chacun autour

d’une tâche précise. Près de 450personnes seront employées pro-gressivement dans les différentsateliers de l’usine. De son côté, le groupe Global

cumule une longue expériencedans le domaine des transports etla commercialisation des véhi-cules particuliers, industriels etutilitaires ainsi que l’importation etle montage d’équipements spéci-fiques aux camions et engins detravaux publics. Par ailleurs, cetteusine se doit d’intégrer rapide-ment des bancs et une piste d’es-sai pour tester les véhicules avantleur livraison aux clients et aussiet surtout pour vérifier l’efficacitéet la fiabilité des différentesphases d’assemblage.Il est à espérer toutefois que la

même bienveillance et les mêmesfacilités qui ont permis à ce projetd’aboutir, le soient également auprofit d’autres projets annoncésici et là et permettre ainsi la nais-sance d’une véritable industrieautomobile locale.

B. Bellil

INAUGURATION DE L’USINE HYUNDAI DE BATNA

Aboutissement d’un projet pas comme les autres

Naissance d’une véritable industrie automobile locale.

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C’était l’événement dans la capitale des Aurès, l’inau-guration, mardi dernier, de l’usine de montage de camionset de bus de marque Hyundai par le groupe Global MotorsIndustries. Annoncé pour le mois d’avril dernier, le pre-mier camion est finalement sorti des chaînes de l’usine enprésence d’une foule nombreuse d’invités et personnali-tés, dont le ministre de l’Industrie et des Mines et de l’am-bassadeur de Corée du Sud et du wali de Batna.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - La Gendarmerie nationalea cité une trentaine de wilayastouchées par cette fraude à gran-de échelle. Mais les enquêteursde la Gendarmerie nationale necitent pas les noms des acadé-mies concernées par ce scanda-le. Contrairement aux dires desuns et des autres, l’enquête sepoursuit toujours avec notammentl’audition des premières per-sonnes interpellées, dont troisfonctionnaires de l’Office nationaldes examens et des concours(Onec). D’après une source judi-ciaire, les enquêteurs de laGendarmerie nationale avaient,

dans un premier temps, essayéde comprendre le fonctionnementde l’Onec et le procédé d’achemi-nement des sujets d’examensvers les académies de wilaya.C’est une fois, cette étape fran-chie que les enquêteurs de lagendarmerie peuvent situer lesresponsabilités. L’enquête diligentée au niveau

de 30 wilayas, dont Alger, a per-mis de saisir les outils utiliséspour la fuite, notamment des ordi-nateurs, des disques compacts(CD) et autres. Selon la mêmesource, les enquêteurs de laGendarmerie nationale ont étésecondés par des gendarmes

experts en cybercriminalité duCentre national de lutte contre lacybercriminalité relevant duCommandement de laGendarmerie nationale, outrel’Institut de criminologie et de cri-minalistique de la Gendarmerienationale qui effectue actuelle-ment une expertise des outils uti-lisés pour la fuite. Les premières conclusions de

l’enquête laissent croire que «despersonnes ayant la charge de lasécurité des édifices (académieset Onec) ont été auditionnées etrisquent même d’être inculpéespour «manque de vigilance». Cela dit, l’enquête sur les

fuites des sujets du bac confiéeaux services de la Gendarmerienationale «suit son cours», a pré-cisé la même source avant d’ajou-ter que celle-ci a permis égale-ment d’identifier les personnes

suspectes qui ont traité et publiéles sujets sur les réseaux sociauxoutre l’identification des per-

sonnes intermédiaires impliquéesdans l’opération des fuites.

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité

L’enquête que mène la Gendarmerie nationale sur lesfuites des sujets du bac (session 2016) sera élargie auniveau de certaines académies de l’éducation nationale,soutient une source sûre. Pour cette dernière, il n’est pasexclu que le réseau «identifié» trouve ses ramificationsdans une grande partie des académies de wilaya.

Jeudi 9 juin 2016 - PAGE5ENQUÊTE SUR LES FUITES DU BAC

Des responsables d’académies visés

Pourtant des mesures draconiennes ont été prises pour sécuriser les sujets d’examen.

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TRIBUNAL CRIMINEL DE OUARGLA

5 ans de prison ferme pouradhésion à groupe terroristeUne peine de 5 années de prison ferme a été prononcée hier

par le tribunal criminel près la Cour de Ouargla, à l’encontre d’unressortissant étranger (Malien) poursuivi pour adhésion à un groupeterroriste. Le mis en cause, M. L. (40 ans), a été condamné pour adhésion

à groupe terroriste activant à l’intérieur et à l’extérieur du territoire,et entrée et séjour illégaux sur le territoire algérien. Selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation, l’affaire

remonte au début de l’année 2012 avec l’exploitation d’informationsfaisant état de l’appartenance du mis en cause à une bande terro-riste activant à l’intérieur du pays et à l’extérieur (Nord malien) où ila servi de traducteur durant une certaine période, avant que l’évo-lution de la situation, à savoir l’intervention militaire étrangère auMali en 2013 pour éliminer les groupes terroristes armés, ne lepousse à s’infiltrer en Algérie, via la frontière algéro-malienne. A son arrivée à Tamanrasset, il eut des contacts avec des

membres du même groupe terroriste, avant que les services desécurité ne mettent la main sur lui en 2014. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait

demandé une peine de 20 années de prison ferme, assortie d’uneamende d’un million DA, pour les chefs d’inculpation d’adhésion àgroupe terroriste et entrées et séjours illégaux en territoire national.

APS

CHOIX DES SUJETS DU BAC ET LEUR ACHEMINEMENT

Comment l’Onecs’organise-t-il ?

Salima Akkouche - Alger –(LeSoir) - La fuite des sujets du baca-t-elle été orchestrée à partir del’Onec ? Les services de la gen-darmerie, désignés pour enquêtersur la fuite des sujets du bac, ontdéjà arrêté trois cadres de cetorganisme et qui seraient derrièrecette fuite. Pourtant, nousexplique-t-on, des mesures draco-niennes sont mises en place poursécuriser les sujets au niveau del’Onec. Comment se fait le choixdes sujets du bac ? Les inspec-teurs de l’éducation désignent desenseignants à qui ils demandent la

préparation des sujets. Ces der-niers confectionnent les sujets,leurs corrigés et le barème denotation, qui sont ensuite envoyésaux inspecteurs. Une commissionse réunit pour valider entre 5 et 6sujets. La commission envoie,ensuite, trois sujets à l’Onec.Cependant, l’Onec ne choisit pasforcément l’un de ces sujets. Cetorganisme compte, en effet, unebanque de sujets. «l’Onec peutchoisir l’un des sujets proposéspar les inspecteurs de l’éducationpour la session en cours, comme ilpeut faire le choix dans sa banque

de sujets, les sujets confectionnésannuellement servent beaucoupplus à alimenter cette banque desujets», nous explique-t-on. Une commission dans laquelle

siègent des responsables del’Onec est donc mise en quaran-taine pour faire le choix de troissujets d’examens. Des agentsrelevant de l’Onec sont aussi choi-sis pour faire l’impression dessujets. La procédure se fait dansune imprimerie au sein de l’Onec.Une fois imprimés, les sujets sontacheminés deux jours avant ou laveille du bac, vers les académiesde wilayas. Chaque matin, les directeurs

des centres d’examens se présen-tent pour récupérer les sujets auniveau de l’académie.

S. A.

L’Office national des examens et concours (Onec) est lepremier organisme pointé du doigt dans l’affaire de la fuitedes sujets du bac. Trois cadres ont été d’ailleurs arrêtés parles services de la Gendarmerie nationale. Les sujets dubac sont choisis et acheminés à partir de l’Onec. Comments’organise cette procédure ?

AFFAIRE EL KHABAR-MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION

Verdict rendu le 15 juin prochain

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Et au bout d’un peu plus d’uneheure de plaidoiries des deuxparties, le ministère de laCommunication et le groupe ElKhabar, le juge MohamedDahmane a donné rendez-vouspour mercredi prochain pour leprononcé du verdict. Des plaidoiries dont le centre

d’intérêt a tourné essentiellementautour du bienfondé de ladémarche du ministère de laCommunication. C’est ainsi que Me Abdelghani

Deffak, au nom du collectif dedéfense du groupe El Khabar, a,tout au long de son intervention,démantelé l’argumentaire de lapartie demanderesse, soit lecode de l’information de janvier

2012, qui ôte, selon elle, auministre de la Communicationtoute prérogative de gestion de lapresse écrite dévolue à une auto-rité de régulation. Une instanceque le ministre Hamid Grine récu-se au motif qu’elle «n’existe nullepart ailleurs» et qu’il projette deproposer un amendement pour lasupprimer. Seulement, l’avocat du minis-

tère de la Communication,Me Nadjib Bitam, plaide tout lecontraire, se fiant à l’ordonnance11-2016 du 12 janvier 2011 quidéfinit les prérogatives duministre de tutelle, notammentdans ses articles 1 et 2 et l’article40 alinéa 6. Et pas que cela,l’avocat appuie sa requête par le«risque d’atteinte à l’ordre public

que cette transaction pouvaitengendrer». Les deux parties ont égale-

ment plaidé autour de la légalité

de la procédure de référé enga-gée par le ministère de laCommunication. Ce pourquoi,d’ailleurs, la défense de la partie

défenderesse a plaidé pour «l’ir-recevabilité» de ladite plainte aumoment où son homologue de lapartie défenderesse a demandéle gel des effets de la transaction.A noter que cette audience a

été marquée par la tenue d’un sit-in de soutien aux travailleurs d’ElKhabar, juste en face du tribunaladministratif de Bir-Mourad-Raïs.Un rassemblement qui n’a pasconnu l’affluence de ses précé-dents et qui a vu nombre d’ac-teurs politiques, notamment,manquer à l’appel. On pouvait remarquer, néan-

moins, la présence de MohcineBelabbas en compagnie denombre des cadres de son parti,le RCD, le secrétaire général dumouvement Nahda, de SmaïlSaïdani, de Jil Jadid et d’unedélégation de Ahd 54, aux côtésd’autres personnalités.

M. K.

Après quatre reports, l’affaire El Khabar-ministère de laCommunication portant sur le rachat par la sociétéNessprod d’actions dudit groupe médiatique a été, enfin,traitée, hier mercredi, au tribunal administratif de Bir-Mourad-Raïs.

Sit-in des travailleurs d’El Khabar en face du tribunal.

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Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 6Actualité

BOUDOUAOU-EL-BAHRI

Le trafic de la «gravelette» qui rapporte des milliards

C’est le seul élu local danscette wilaya qui passe son tempset, surtout, qui prend des risquespour dénoncer ce pillage qui portegravement atteinte au rivage.

Comme à chaque fois, il netrouve que les journalistes pourl’écouter. Quand le premiermagistrat de BEB fait la compa-raison avec la wilaya d’Alger, ilsait de quoi il parle, puisque lacommune qu’il dirige est limi-trophe avec celle de Réghaïa(Est d’Alger).

Dans cette dernière commu-ne, aucun n’ose toucher aux

plages, affirme notre interlocu-teur. Pour rappel, le charge-ment d’un camion de 10 tonnesde cette «gravelette coûte plu-sieurs dizaines de millions decentimes. Elle est extraite dutamisage du sable de mer. Elleest utilisée pour le crépissagedes murs de luxueuses villas.

Selon Louriachi, les trafi-quants qui jouissent de la com-plicité de certains bénéficiairesdes EAC (Entreprise agricolecollective) ou EAI (Entrepriseagricole individuelle) pour pas-ser avec leurs bourricots, trac-

teurs ou camions avant d’at-teindre la mer, ont des aires destockage de ce matériau. Selonlui, ces aires de stockage sontvisibles, notamment au quartierdes 500 logements ou le haou-ch Guigah.

Le maire nous pose égale-ment une seconde questionrelative à ce trafic : «Comment

les transporteurs de cette gra-velette réussissent-ils à passeravec des semi-remorques lesbarrages fixes implantés le longdu tronçon de la RN24 quipasse par ma commune ? Etcomment se fait-il qu’ils selivrent à ce trafic certains jourset pas d’autres ?»

Abachi L.

Les deux victimes, un homme et unefemme, tous deux âgés de 41 ans, étaientà bord d'une voiture de marque Peugeotde type 504 lorsqu'ils furent percutés parun camion de marque Renault avant derendre l'âme. Les corps des deux victimesont été déposés à la morgue de l'hôpital

de la ville de M'Djadel par les éléments dela Protection civile.

A signaler que les éléments de laProtection civile sont intervenus dansl'après-midi du deuxième jour de ce moissacré pour repêcher les corps des deuxenfants, morts noyés dans l'oued Baloul,

dans la commune de Ouled-Addi-Guebala, relevant de la daïra de OuledDerradj, située à 30 km à l'est du chef-lieu.

Les deux infortunés, âgés de 15 et 13ans qui sont allés se baigner, ont étédéposés à la morgue de l'hôpital de la villede Ouled Derradj.

Les services de la Gendarmerie natio-nale ont déclenché une enquête pourdéterminer les causes des deux drames.

A. Laïdi

Le trafic se fait au su et au vu de tout le monde.

M'SILA

Deux morts dans un accidentde la route et deux enfants noyés

Depuis quelques années,cette structure mise en serviceen 1919 ne travaille plus à pleinrégime, ses capacités d'abatta-ge étant passées à 30 ou 40%par rapport aux début desannées 2000, a expliqué àl'APS le chef d'unité de l'abat-toir de Hussein Dey, SebaiineNacereddine.

Seules 200 à 300 têtesd'ovins et 30 à 35 bovins sontabattus par jour contre 3 000 à 4000 têtes précédemment, a-t-ildit pour donner une indicationsur le niveau de recul de la pro-duction de l'unité qui fonctionneavec une seule salle alors quedans le passé, l'abattage étaiteffectué dans cinq salles poursatisfaire la demande des bou-chers et approvisionner les éta-blissements publics en quantitésnécessaires de viandes rouges.

Pour le responsable, lavétusté des lieux est en grandepartie à l'origine de la baisse de

la rentabilité. Le matérield'abattage qui n'est pas rénovésubit des avaries multiplesparalysant l'activité de l'abattoirqui, au demeurant, ne répondplus aux normes internationalesnotamment du fait de sonemplacement au milieu d'untissu urbain.

En outre, le recul de la pro-duction se justifie égalementpar le recours à la viande d'im-portation de coût moins cher.

L'établissement reçoit enmoyenne 7 conteneurs deviandes fraîches d'importationqui sont distribuées vers les bou-cheries de la capitale, aprèscontrôle vétérinaire, à raison de140 tonnes par jour écouléespendant une semaine en moyen-ne en temps normal. Durant leRamadhan, ces quantités deviandes restent à peine 24heures au niveau de l'abattoir.

Pour sa part, M. KheirMerouane, chargé de l'orga-

nique au bureau exécutif desviandes rouges et dérivés rele-vant de l'Union générale descommerçants et artisans algé-riens (UGCAA) a indiqué que lasituation de l'abattoir deHussein Dey s'était nettementdégradée ces deux dernièresannées.

Plusieurs accidents profes-sionnels ont été enregistrésdans l'unique salle d'abattageau regard de la vétusté dumatériel, a-t-il indiqué à l'APS.

De son côté, M. BentouatiFarid, directeur de l'Etablissementde gestion des abattoirs et de lapoissonnerie d'Alger (EGESAP) aindiqué que l'activité se dérouledans des conditions «normales»au niveau de l'abattoir, précisantque la décision de sa fermetureou non relevait des autoritésconcernées.

Toutes les conditions d'hy-giène et de contrôle vétérinairey sont réunies, a-t-il tenu à sou-ligner.

Le recul de la rentabilité del'abattoir est lié à la concurren-ce du produit importé, a-t-il dit,évoquant le rôle du principe de

l'offre et de la demande auquelest soumise la rentabilité decette activité commerciale.

Pour les prix de la vianderouge durant ce mois sacré duRamadhan, il a rassuré qu'ilsseront stables et ne dépasse-ront pas 1 400 DA/kg pour laviande ovine et 780 DA/kg pourla viande bovine, à partir dutroisième jour du mois sacré duRamadhan.

Pour sa part, YousfiAbdelhalim, inspecteur vétéri-naire auprès des services de laDirection de l'agriculture de lawilaya d'Alger a précisé que lecontrôle vétérinaire est confor-me aux normes dans les abat-toirs d'Alger.

Les six abattoirs que comp-te Alger se trouvent à HusseinDey, Rouiba, El Harrach, lesEucalyptus, Bordj El Bahri etZéralda, a-t-il indiqué.

L'année dernière a enregis-tré l'abattage de 35 556 têtesbovines, soit l'équivalent de 8172 070,5 kg et l'abattage de126 041 têtes ovines, soit 243284,7 kg, a-t-il ajouté.

APS

Dans les années 1990,l’Algérie faisait figure d’excep-tion dans le monde musul-man. Il était alors naturel queles Algériens appréhendentavec anxiété le mois deRamadhan, alors synonymed’attentats à la bombe, detueries et d’assassinatsciblés. Ce qui ne signifie nul-lement que le pays soit de nosjours tout à fait à l’abri. Mais depuis, le club des paysconfrontés à la violence islamiste s’est élargi.

En Irak, où la guerre ne s’est pas arrêtée depuisla funeste intervention américaine de mars 2003, lesIrakiens vont vivre leur treizième Ramadhan de vio-lence. Un record. A moins de 50 km de Baghdad, àFallouja, les combats font rage entre les forces ira-kiennes et Daesh. En Syrie, le cauchemar continue.Là également, les Syriens, otages d’un conflit quis’est de fait internationalisé avec l’implication d’ac-teurs régionaux et mondiaux, entament le mois dejeûne sous le fracas des bombes. En Libye, où règneune violence endémique (merci à Sarkozy et BHL) etoù les bruits de bottes se font de plus en plus insis-tants (on parle d’une intervention de l’Otan), lesLibyens s’apprêtent également à passer avec anxiétéleur cinquième Ramadhan. En Jordanie, le premierjour du mois sacré a débuté de manière sanglante :cinq personnes tuées à l’issue d’une attaque contreun bureau des services de renseignement dans lecamp de réfugiés palestiniens de Baqa'a au nord deAmman. Et que dire de la Turquie en train de s’em-bourber dans le bourbier kurde, de l’Égypte, de laTunisie toujours sous la menace de Daesh et del’Aqmi, voire des pays du Sahel ? Même le lointainKazakhstan n’est pas épargné : dimanche dernier,veille du début du mois de Ramadhan, des attaquesterroristes islamistes ont fait près de 17 morts.

Pendant que dans les pays du Golfe, qui ont lamain sur le cœur dès qu’il s’agit de soutenir lesgroupes islamistes des autres pays, et où de Doha àRiyad en passant par Dubaï et Abou Dabi, sanscompter Koweit City, «hôtels et restaurants rivalisentpour offrir les plus fastueux “iftars”» (dixit l’AFP, leRamadhan est le mois de la consommation et desexcès, leur voisin yéménite subit les bombardementsde la coalition arabe menée par l’Arabie Saouditecontre les rebelles» houthis. Ces derniers ne sont pasen reste et répliquent en frappant les régions soute-nues par la coalition arabe. Entre les deux, Daesh etl’Aqpa (Al-Qaïda dans la péninsule Arabique) conti-nuent de semer la mort à coups d’attentats-suicides.Pour les Yéménites, le peuple le plus pauvre de larégion, il est écrit que le sang continuera de couler.

Enfin en Palestine occupée, le pire est à venir.Israël est en train de se fasciser. Ce n’est pas moi quile dis, ce sont des Israéliens et pas n’importe les-quels, des écrivains, des journalistes, des artistes,des politiques et même des militaires de haut rang(voir ma chronique du 12 mai 2016). Et pour lesPalestiniens de confession musulmane, ceRamadhan sous occupation sera aussi stressant queles précédents.

Retour en Algérie. Pour l’heure, plus que la mena-ce terroriste, c’est la baisse inquiétante des cours dupétrole, le glissement du dinar avec pour corollaireune hausse des prix à la consommation, des réservesde change qui sont passées de 195 milliards de dol-lars fin 2014 à 106,9 milliards à la fin juin 2016, soitune perte de 89 milliards de dollars en deux ans, l’af-faire Chakib Khelil qui continue de faire l’actualité,celle Rebrab-Al-Khabar, le scandale des fuites du bacqui semble relever d’une opération orchestrée à desfins politico-religieuses contre une ministre qui déplaîtaux islamo-conservateurs, etc., qui n’incitent guère àl’optimisme.

Mais, sans attendre, pour faire oublier auxAlgériens leurs soucis quotidiens, les imams catho-diques et autres experts en salafo-wahhabisme sontdéjà à l’œuvre. Jamais en manque d’imagination etde diversion, ils vont, comme à leur habitude, tenterde capitaliser sur le Ramadhan, détourner les regardsdu citoyen lambda vers des cibles toutes désignées :les femmes qui ne portent pas de tenue «décente»,les gens qui n’observeraient pas rigoureusement lejeûne, et appeler à l’interdiction des concerts demusique et des spectacles durant ce mois sacré pourles musulmans… Et, ce qui n’est pas le moindre, cesexperts en religiosité rétrograde sauront observer unpieux silence sur les crimes commis par Daesh etconsorts au nom de l’Islam…

Allez, bon Ramadhan à toutes et à tous… H. Z.

Par Hassane [email protected]

Le Ramadhan enAlgérie et ailleurs...guère réjouissant !

CE MONDE QUI BOUGE

«Comment se fait-il qu’aucun grain de sable nesort des plages de la wilaya d’Alger, alors que sur lesplages de notre wilaya le trafic de la “gravelette” sefait tous les jours, au su et au vu de tout le monde ?»Le responsable qui nous parlait ainsi hier, LouriachiKaci, est le maire de Boudouaou-El-Bahri (BEB) àl’ouest de la wilaya de Boumerdès.

ABATTOIR DE HUSSEIN DEY

La vétusté et la concurrence desviandes d'importation derrière la baisse de la production

La production de l'abattoir de Hussein Dey abaissé ces dernières années à son plus bas niveaupour des raisons liées à la vétusté de la structure età la concurrence des viandes d'importation.

Hier matin, vers 10h14mn, deux individus ont trouvé la mort dansun grave accident de la route survenu sur la RN 38, au lieudit ElBotmate, dans la commune de Tamsa, relevant de la daïra de SidiAmeur, située à 70 km au sud-ouest du chef-lieu.

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Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PagE 7Contribution

Une fausse nationAyant été mal faite, l’Algérie est

appelée à être refaite. On ne saitquand ni à quel prix, mais presquetout devra être refait un jour.Surtout dans la tête, l’esprit, lesidées des Algériens car c’est là queles plus grands dégâts ont été cau-sés. C’est par là qu’il faudra néces-sairement commencer.

Il faudra au préalable avoir répondu à unequestion essentielle : est-ce que ce pays, sonpeuple et son Etat, veulent devenir une nation ?Si c’est oui, ce qui se fait actuellement n’estpas la bonne façon d’y parvenir et il est urgentde changer d’optique et d’opérateurs ; si c’estnon, il faut laisser faire jusqu’au jour où nousnous retrouverons sous un nouveau «Codede l’indigénat» imposé par des Algériens, par

l’étranger ou, plus probablement, convenuentre les deux. Il s’agit de savoir une fois pourtoutes si nous sommes un peuple fait pourvivre colonisé chez lui, comme il l’a été pen-dant des siècles, ou dispersé chez les autrescomme c’est le cas de près du quart desAlgériens, les autres n’ayant pas pu maisguettant l’occasion propice. Pour l’heure,nous sommes une fausse nation.

Une fausse nation est une nation élevéesur des idées fausses ou livrée, par les vicis-situdes de son histoire, à des dirigeants igno-rant tout de l’alchimie qui produit et maintientles nations, dont l’importance des valeursmorales et sociales dans le fonctionnementd’un Etat, sans lesquelles il devient lui-mêmeun obstacle à l’avènement d’une véritablenation. La galerie de portraits des hommesqui nous dirigent actuellement illustre cetteignorance visible sur leurs traits et audible àtravers leurs propos.

L’Algérie actuelle est un exemple vivant oùl’Etat, asservi aux besoins d’un «système»gangréné par toutes sortes de maux, est nonseulement un empêchement majeur à l’émer-gence d’une nation durable, mais le destruc-teur inconscient ou délibéré des ingrédientscollés à la va-vite pour donner de nous et deloin l’air d’être une nation comme les autres.

Avec tout notre potentiel économique etnotre gros «nif», nous occupons les dernièresplaces dans les classements internationaux,excepté ceux de la corruption et de la mal-vie.Que dire lorsque le pétrole nous aura lâchés ?On ne sera tout simplement plus dans aucunclassement.

Ce qui est élevé sur la fausseté ne peutque s’écrouler sous ses méfaits. Ce jour n’estpas encore venu, malgré tout ce qu’on vit etvoit, mais il viendra inéluctablement etemportera tout dans ses bourrasques nihi-listes et vengeresses : le bon et le mauvais,les innocents et les coupables, les grands etles petits, le faux Etat et le semblant denation.

Je sais comme tout le monde que cepeuple s’est battu pendant sept ans contreune force coloniale qui l’opprimait et qu’il asacrifié un grand nombre de ses membrespour obtenir son indépendance, mais qu’est-ce que sept ans dans l’Histoire et qu’en a-t-ilfait en définitive? Il l’a remise à une banded’ignorants et de voleurs travestis en gouver-nants, chefs de parti, technocrates et hommesd’affaires qui sont en train de la ruiner morale-ment et économiquement pour préparer le ter-

rain au nouveau «Code de l’indigénat».Qui, de l’Etat ou de la nation, doit construi-

re l’autre ? L’Histoire enseigne que les indivi-dus se sont réunis sous l’attirance d’affinitésnaturelles (familiales, géographiques, cultu-relles) pour former les premiers groupementshumains. Ces affinités, en s’affinant elles-mêmes au fil du développement de l’intelli-gence humaine et de l’expérimentation socia-le, se sont muées en valeurs morales etsociales (codes juridiques, institutions poli-tiques, philosophies de la vie) et ont progres-sivement élargi les cercles de regroupementjusqu’à ce qu’ils deviennent des aires de civi-lisation et des territoires mis en valeur par dessociétés policées travaillant au bien denations pérennes.

C’est de l’interaction des individus et desvaleurs qui les meuvent que résultent lesformes d’Etat convenant aux données dumoment et ouvertes à la perfectibilité.

Une nation est la combinaison harmonieu-se entre un peuple et l’organe (étatique) qu’ilse donne pour gérer dans la meilleure trans-parence et le plus large consensus possibleles affaires de la collectivité : éducation, justi-ce, économie, santé publique, circulation,défense contre les menaces extérieures…

L’Algérie présente la particularité d’avoirhérité d’un Etat tout fait, laissé par l’anciennepuissance occupante et qui a très vite étédégradé en QG de «pouvoir» disputé par desclans qui, selon les circonstances, s’entendentsur sa répartition ou s’affrontent pour sa redis-tribution. Conçu pour servir les intérêts desexpatriés français en Algérie à travers uneadministration compétente et efficace, cet Etata vite été dépouillé de ses valeurs d’originepour ne plus incarner que les intérêts de grou-puscules réunis par des connivences et descomplicités nouées en marge du combat pourla libération du pays. Ceux qui ont le moins faitpour cette cause ont été ceux qui en ont leplus profité, constituant un cas d’enrichisse-ment sans cause au double sens du terme.

L’Etat informel qui en a résulté n’a jamaiseu besoin de la nation mais juste de seschamps de pétrole et de gaz, d’une centainede milliers de personnes pour les exploiter etdes corps de sécurité nécessaires à sa protec-tion du péril représenté par un peuple«médiocre» et populeux dont il aurait aiméêtre débarrassé. D’où, depuis le 5 Juillet 1962,une franche dichotomie, une flagrante diver-gence d’intérêts entre cet Etat et ce peupleattestée par une incompréhension mutuelleinsurmontable. L’Etat n’incarne pas la nationet le peuple joue au chat et à la souris avec leBeylik ou le «taghout», selon le point de vue,laïc ou théocratique, où l’on se place.

J’ignore qui, à l’occasion du dernier scan-dale du bac, a eu la présence d’esprit de faireen premier le lien entre la «grande» et la«petite» tricherie dans notre pays, sous-entendant celle des dirigeants et des dirigés(mots préférables à «gouvernants» et«citoyens» qui ne s’appliquent pas à notrecas). C’est une manifestation d’intelligencequi mérite qu’on s’y arrête, car nous possé-dons le don de toujours noyer le sens deschoses dans l’océan de la fausseté pour«sauver la face». Celui qui l’a fait a déduit leparticulier du général, établi depuis long-temps, ou induit le général d’un particulierrécurrent, ce qui revient au même.

Au pays des faux «zaïms», des faux«âlem» et des faux patriotes sous la colonisa-

tion, il était naturel que foisonnent à l’indépen-dance les faux moudjahidine et les faux socia-listes, au temps du multipartisme et du libéra-lisme économique les faux partis, les faux éluset les faux riches, et à l’époque du charlatanis-me les émirs assassins, les leaders exorcisteset les «hommes de religion» affairistes.

Les baragouineurs et les tirailleurs de jadisayant réussi à prendre les commandes de laRévolution après avoir assassiné ou banniceux qui l’ont déclenchée, il était dans la natu-re des choses que leurs rejetons en droiteligne physique ou morale prennent celles del’Etat et de l’économie. Dans l’Algérie actuel-le, il est impossible de vivre sans tricher, men-tir, flouer, voler, corrompre ou se faire cor-rompre. Les responsables sont presque tousimpliqués dans des affaires criminelles, lesignorants occupent le devant de la scène etceux qui sont arrivés par la fraude et la ruseau pouvoir s’emploient à le laisser à la lie dela nation. Pardon, l’expression aurait étéconvenable si nous avions été une nation ; ilest plus correct de dire «la fausse élite d’unefausse nation».

L’Algérie n’a jamais eu de vrai présidentcar aucun n’en avait le niveau intellectuel, laculture ou l’expérience de la vie. Ce sont desindividus dépourvus de tout qui ont accédé auleadership au nom de la Révolution, par le jeudes calculs de courte vue ou de la coïnciden-ce des intérêts claniques, et ce sont des pro-fils de tricheurs de naissance qui s’apprêtentà prendre leur relève.

En quoi est-il plus grave de tricher au bacqu’avec la Constitution, la création de fauxpartis et la manipulation des scrutins électo-raux ? Les prochaines élections législatives etprésidentielles ne seront-elles pas truquéescomme toutes celles qui les ont précédées ?

Les enfants ont triché au bac comme lesparents et grands-parents ont triché avec laRévolution, la démocratie ou l’islam. Ce sontles tricheurs qui ont gagné, les «malins» quiont survécu et les Djouha qui ont raflé la mise.Les ignorants que n’étouffent pas les scru-pules «zadmou», pendant que les honnêtesgens, révulsés d’effroi devant l’impudeur et lecrime, «wakhrou».

Pourquoi les générations formées à l’écolede la triche et de l’usage de faux ne feraient-elles pas pareil, n’ayant vu que cela ? Ayantété élevées dans la «kfaza» et la «chtara»,elles n’ont pas appris à respecter les règlesde la morale et de la vie sociale ; elles nesavent pas ce que c’est ; elles estiment avoirtous les droits au motif que leurs aînés ont

failli ; elles le lisent et l’entendent tous lesjours. Le bac, les études, le mérite, l’ordre, lerespect des autres et des lois sont pour ellesles recettes parfaites pour finir sa vie idiot, vic-time, petit et pauvre dans une cité de recasésmalgré le doctorat en poche.

Nous sommes pris dans une immensenasse tirée par un chalutier ayant pour nom«l’Histoire» ; il nous a pris par hasard dansses filets, nous nous débattons en vain, nousavons vécu et mourrons pour rien, sans rienapporter à l’humanité si ce n’est du fanatismereligieux et son corollaire, le terrorisme. Onpeut, si vous voulez, faire le décompte desAlgériens compromis dans des actes de «dji-had» et celui des Algériens nominés par desprix tous domaines confondus en Algérie et à

l’étranger : sport, chanson, lettres, sciences…On comptait pour «sécuriser» le bac sur

les gendarmes et les policiers, mais que pou-vaient-ils ? Il en faudrait 40 millions pourempêcher 40 millions d’Algériens de mal fairedans un domaine ou un autre. De la mêmefaçon, on rejette sur la «justice» la mécondui-te des uns et des autres comme si quelquesmilliers de magistrats pouvaient rendre justiceà 40 millions d’Algériens lésés par 40 millionsd’Algériens.

Notre vie nationale est à l’image de notrecirculation routière qui est un des miroirs denotre réalité. Il n’y a qu’à voir comment sedéroule cette circulation et comment s’effec-tuent les doublages, par exemple. On double,non dans le sens de «dépasser» par lagauche, mais de «trahir» autrui en le surpre-nant par la droite, en l’exposant au danger,façon de lui témoigner son mépris et le peu decas qu’on fait de ce qu’il pense. Qu’est-cequ’on gagne à un tel comportement ? La jouis-sance de «dépasser» les autres, de leur fairepeur, de leur montrer qu’on n’a que faire derègles inventées par des nations intelligentespour réguler leurs relations, les fluidifier ettendre vers toujours plus de bien général.

Trente-deux morts dans un seul accident àLaghouat que notre religiosité malfaisante avite fait de mettre sur le compte de Dieu quiles aurait choisis entre tous pour les honorerde son paradis, alors que ce ne sont que lesmalheureuses victimes de la désinvolture, del’inattention ou de l’irrespect des règles de lacirculation. C’est la même chose là où il y aune file d’attente : on essaye de se faufilerpour ne pas attendre, on passe de force devantles autres, niant leur existence, ne les comptantpas parmi les vivants, les considérant comme

des ombres transparentes ou du néant.Quelques milliers de personnes, mauvais diri-geants, chauffards ou terroristes suffisentpour pourrir la vie à un pays de plusieursdizaines de millions d’habitants, comme unemeute de loups peut terrifier une région et luiimposer le couvre-feu. Pourquoi parler dutrain qui arrive en retard mais pas de celui quiarrive à l’heure ? Parce que tous les Algériensou presque sont tout le temps en retard. Onest une fausse nation, on s’y complaît, on s’ytrouve bien parce qu’on est «comme ça». Onn’aspire pas à devenir une vraie nation parceque c’est trop compliqué pour nous mais sur-tout pour les dirigeants ignares que nousavons eus depuis 1962.

N. B.

Les baragouineurs et les tirailleurs de jadis ayantréussi à prendre les commandes de la Révolution aprèsavoir assassiné ou banni ceux qui l’ont déclenchée, ilétait dans la nature des choses que leurs rejetons endroite ligne physique ou morale prennent celles del’Etat et de l’économie. Dans l’Algérie actuelle, il estimpossible de vivre sans tricher, mentir, flouer, voler,

corrompre ou se faire corrompre. Les responsables sontpresque tous impliqués dans des affaires criminelles, lesignorants occupent le devant de la scène et ceux quisont arrivés par la fraude et la ruse au pouvoir s’em-

ploient à le laisser à la lie de la nation.

Une fausse nation est une nation élevée sur des idéesfausses ou livrée, par les vicissitudes de son histoire, àdes dirigeants ignorant tout de l’alchimie qui produit etmaintient les nations, dont l’importance des valeursmorales et sociales dans le fonctionnement d’un Etat,

sans lesquelles il devient lui-même un obstacle àl’avènement d’une véritable nation. La galerie de

portraits des hommes qui nous dirigent actuellementillustre cette ignorance visible sur leurs traits

et audible à travers leurs propos.

Par Nour-Eddine [email protected]

Les centaines de renven-deurs, qui sont empêchésd’étaler à même le sol leursmarchandises, tentent de jouerau chat et à la souris. Mais ilsemblerait que c’est la policequi a le dernier mot dans cer-tains endroits de la ville quenous avons visités, à l’exemplede «Trig l’article», «les Abordsde la Coupole», «El Hofra»,etc., qui offrent maintenant uneambiance de propreté et

d’ordre, au grand bonheur desriverains qui peuvent désor-mais circuler librement. La criée et le désordre ont

disparu pour l’instant et lesrevendeurs ne font plus partiedu décor. Souhaitons simple-ment que l’anarchie des artèresne soit plus de retour comme ilest d’usage lorsque le dispositifest allégé. Par ailleurs, 3 000

autres policiers sont réquisi-tionnés pour sécuriser la wilayade Sidi-Bel-Abbès durant lemois sacré de Ramadhan.Ce sont les mosquées, les

marchés du coin, les marchésde gros, les stations, les garesroutières qui sont hautementsécurisés.Les policiers traquent aussi

sans relâche les stationne-ments interdits et gare au sabotque pourrait revêtir la roue d’unvéhicule indûment garé.Policiers en tenue et

d’autres plus discrets, en civil,sont déployés pour lutter contre

toutes les formes de criminali-té.Les vols à l’arraché sem-

blent en nette régression,avons-nous constaté actuelle-ment ainsi que les cambrio-lages, mais les services desécurité font face à un phéno-mène plus dangereux, à savoirl’introduction sur le territoire detonnes de kif traité, de la cocaï-ne et des psychotropes et cesont les chiffres de quantitéssaisies de ces substancesnocives qui parlent d’eux-mêmes.

A. M.

Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PAgE 8Régions

SIDI-BEL-ABBÈS

200 policiers mobilisés pour délogerles revendeurs informels

Selon des sources concordantes,deux secteurs sont les plus touchés parladite décision, à savoir la culture et dela jeunesse et sports. Ainsi, les mon-tants alloués aux deux secteurs se sontrétrécis comme une peau de chagrin et

plusieurs infrastructures, faute de finan-cements, ne pourront pas se doter deséquipements indispensables pouramorcer leur fonctionnement dans desconditions normales. «On aura desstructures dans un futur proche, maison

de jeunes, bibliothèques, salles omni-sports et autres stades de proximitésans équipements adéquats, qui serontabandonnés et feront l’objet de dégra-dation si l’Etat ne revoit pas sa copie etdécide, illico presto, de lever ledit geldans les plus brefs délais. Aussi, lawilaya d’El Tarf, de par sa position etétant frontalière avec le pays voisin, laTunisie, se doit d’avoir un intérêt parti-culier des hautes autorités du pays. Le

gouvernement se doit, impérativement,d’excepter la wilaya du gel de projetspour des raisons purement stratégiqueset sécuritaires», ont ajouté nos sources.

Et d’ajouter que «pour fixer lesjeunes dans leurs régions et villages ences temps de globalisation du terroris-me et de potentielles menaces d’agres-sion extérieure, il serait judicieux queles wilayas frontalières aient une atten-tion particulière et soutenue de la part

du gouvernement, avec le maintien et laconsolidation de l’ensemble des projetsprogrammés».

Comme d'habitude, nos multiplesdémarches pour avoir de plus amplesinformations sur le sujet sont restéesvaines et sans suite. Les responsableslocaux se murent dans un silence radioou alors, ne fournissent que les chiffreset les faits qui les arrangent.

Daoud Allam

DE NOUVEAUX PROJETS Y ONT ÉTÉ GELÉS

El Tarf, une wilaya lourdement pénalisée

Les élus de l’Assemblée populairede la wilaya (APW) de Aïn-Témouchent se sont, en effet, réunishier en session plénière pour débattreplusieurs dossiers dont la situation del’investissement dans leur wilaya enprésence du chef de l’exécutif et deses membres.

En aval, le président de la commis-sion du développement local, de l’in-vestissement et l’emploi a présentéaux élus un rapport circonstancié surles actions accomplies par la commis-sion et les différentes séances de tra-vail organisées avec les partenaires.

Au sujet de la situation de l’aména-gement des zones industrielles etd’actvités. La zone industrielle deTamazoura, considérée comme la plusimportante, s’étendant sur une superfi-cie de 205 hectares ,le taux d’aména-gement est estimé à 2%. Ce taux estjugé insuffisant étant donné que plusde 72 projets d’investissement accep-tés dans cette zone attendent impa-tiemment la réalisation des réseauxd’énergie électrique, d’eau et celuid’évacuation des eaux usées. Il estattendu de cette zone de booster l’éco-nomie nationale en produits industriels: la Sarl Ozmert, d’un projet de produc-tion d’acier, d’un coût estimatif à 1 280

millions DA et créera 150 emplois. Ceprojet a été implanté depuis décembre2015 dans l’attente de l’aménagement.

Un autre projet en même situation,Emin Auto montage de véhicules detype Jac, d’un coût estimé à presque14 milliards de DA pourra contribuerau développement de l’automobile enAlgérie. Ce retard en aménagement ainflué négativement sur la volonté desinvestisseurs dans plusieurs créneauxd’activités économiques.

Selon la direction de l’industrie etdes mines, «le coût total de ces 72 pro-jets d’investissment implantés danscette ZI de Tamazoura est estimé àplus de 38 milliards de DA et pourracréer 4 718 emplois dans les branchesindustrie, le bâtiment, la transformation

et le conditionnement et la productionpharmaceutique. Certains investis-seurs se sont lancés dans les travauxde réalisation à des taux différents». Ilest à noter une particularité, les tra-vaux d'aménagement sont totalementachevés dans les zones d'activité deAïn-Témouchent, Hammam Bouhadjaret Aïn Arba soit 100%. Par contre, ilssont en cours et à des taux de réalisa-tion différents dans les autres zones.La commission de l’APW a noté qu'unegrande superficie à l'intérieur de ceparc foncier dans ces 15 zones estencore inexploitée et qu'une autre par-tie a été détournée de sa vocation éco-nomique.

Les propriétaires de ces lots d'in-vestissement ont profité du laxismedes pouvoirs publics pour les revendreillégalement à des particuliers et sansaucun srupule. C'est le cas de Aïn-Témouchent, des familles mal logéesont érigé des constructions illicites etont terni l'image du site. De leur côté,les partisans du mouvement associatif

vert ont émis des réserves pour la pré-servation de l'environnement et desterres agricoles depuis que les pou-voirs publics ont donné leur accord à lacimenterie de Béni Saf pour le projetd'extension de la cimenterie sur unesuperficie de 10 hectares de terre agri-cole pour la réalisation d'une deuxièmeunité de production de ciment blanc.Cependant, la poussière continue depolluer l'atmosphère et de provoquerdes désagréments aux populationsdans les communes de Béni Saf et SidiSafi. Lors du débat, les élus ont soute-nu la proposition des jeunes investis-seurs dans l'agriculture qui se plai-gnaient des taxes d'impôts jugées trésélevées pour ces jeunes qui ontdéployé d'énormes sacrifices dansleurs projets de concession de terresagricoles durant de longues années.

En outre, ils ont recommandé larégularisation de la situation des inves-tisseurs sérieux et actifs dans la zoned'activité de Béni Saf.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

L’investissement en débat à l’APW

La Sûreté de wilaya de Sidi-bel-Abbès a mobilisé200 policiers pour déloger les revendeurs informelspour le mois de Ramadhan. Cette opération de traquedes renvendeurs informels a pris effet dès le premierjour de Ramadhan.

La session ordinaire de l'APW, organisée cette semaine,s'est caractérisée par un seul point qui est l'investisse-ment. L'ensemble des élus et l'appareil exécutif de la wilayade Aïn-Témouchent ont concentré leurs efforts pour undéveloppement économique à partir des potentialités natu-relles et des ressources humaines.

CHLEFFauché

mortellementpar un chauffard

La nouvelle ville de Chorfa aété le théâtre d’un drame,dimanche après-midi.

Deux voisins discutent paisi-blement devant la porte de leurimmeuble quand un chauffarddérape, monte sur le trottoir etpercute violemment les deuxhommes.

L'un d'eux est projeté contredes barreaux. Il est victime d'ungrave traumatisme crânien.Évacué en extrême urgencevers le CHU Mustapha, il nesortira pas de son coma. Il suc-combera à ses blessures, dansla nuit du lundi. Il a été enterréaujourd'hui, pendant la prièredu Asr, au cimetière de SidiAmeur.

La seconde victime a étégravement touchée au niveaudu talon et reste hospitalisée,ceci en plus du traumatismepsychologique causé par la bru-tale disparition de son ami. Leshabitants de la cité exigent unesévérité exemplaire à l'endroitde ces personnes qui font de lavitesse en pleine cité, avec pourconséquence l'impossibilité decontrôler leur véhicule.

Medjdoub Ali

La décision du gouvernement de geler tout projet non lancé,commence, inéluctablement, à avoir des répercussions catas-trophiques sur le rythme de développement de la wilaya, quitournait déjà au ralenti, pour ne pas dire en stand-by.

Mardi dernier, s’est éteint à 76 ans MesseguemineMohamed dans sa ville natale, Hammam Bouhadjar. 

Le défunt a été enseignant puis inspecteur auniveau de la Direction des affaires religieuses etwakfs de la wilaya puis responsable de la mêmedirection durant une dizaine d'années. En parallèle, ilassurait la fonction d'imam dans la mosquée El-Qods, pendant plus de vingt ans, dans la ville deHammam Bou-Hadjar, soit depuis la mort de son père

Abdelkader Tazghat qui fut un imam et enseignant duCoran pour plusieurs générations à travers la régionde l'Ouest du pays et c'est sur ses conseils queMohamed a assuré la fonction d'imam dans la citédes thermes. Une foule nombreuse venant de tousles coins de la wilaya a accompagné à sa dernièredemeure le défunt qui a été enterré après la prièred’El Asr de la même ville.

S. B.

Décès de l'ex-directeur des affaires religieuses de la wilaya

BLIDA

30 kilogrammes de kif saisis à Mouzaïa

Agissant sur la base d’une information fai-sant état de l’introduction en Algérie d’unegrande quantité de kif traité à partir du Marocen utilisant l’autoroute Est-Ouest, les élé-ments de la Sûreté de daïra de Mouzaïa, à 15kilomètres à l’est de Blida, ont procédé à l’ar-restation de deux personnes.

Ces dernières, qui se trouvaient à bordd’un véhicule de marque Seat Ibiza, ont étéappréhendées au niveau d’une station de ser-vice à Chiffa. Leur véhicule fouillé, il y a étédécouvert une quantité de 30 kilogrammes derésine de cannabis soigneusement dissimuléeà l’intérieur du pare-choc arrière. Présentésdevant la justice, les deux mis en cause ontété placés sous mandat de dépôt.

M. B.

Cette nouvelle réalisation hospi-talière est située à une vingtaine dekilomètres de Annaba. Elle englobeles services administratifs, logis-tiques, thérapeutiques et curatifs.Même si le projet a connu desretards dans sa réception, cettesituation a été mise à profit par leCHU. Sous l’impulsion de son directeur

général le Pr Abdelaziz Lankar, uneopération de pré-positionnementdes effectifs et des moyens maté-riels comme souhaité par le wali d’ElTarf est en cours. Ce nouvel acquisest doté d’équipements médicauxde haute technologie. Y a été prévuun plateau technique avec desespaces fonctionnels pour lesurgences médicales, les hospitalisa-tions, les consultations dont celles

en ambulatoire, laboratoire et ima-gerie. Ces moyens seront placéssous l’autorité d’un personnel médi-cal issu du corps des praticiens, chi-rurgiens et anesthésistes de diffé-rentes unités hospitalières du CHU. De par son envergure et son

important potentiel humain et maté-riel, l’hôpital de Besbès est appelé àrenforcer les capacités existantes deprise en charge des malades denombreuses régions de l’Est dupays en termes de diagnostic et thé-rapeutique. Tel est, en tout cas, l’ob-jectif fixé aux gestionnaires par leMSPRH à travers les différentes uni-tés du CHU qui rayonnent sur ElTarf, Guelma, Souk-Ahras, Tébessa,Skikda et Annaba. Cette institution de santé et éga-

lement de formation médicale enta-me, de fait, son expérience de régio-

nalisation avancée au profit d’un pla-teau technique de 3 millions d’âmes. La démarche du DG du CHU de

Annaba se veut être collective avecla participation de tous les praticienset paramédicaux. Dans ce cadre, unprogramme de gros investissementsa été élaboré. Exécuté à hauteur de 80%, ce

programme concerne l’aménage-ment, réhabilitation, réalisation, réno-vation ou transfert de structures d’unhôpital vers un autre des services deréanimation, cardiologie, néphrologiehémodialyse, cathétérisme. La mise en exploitation du

Centre anticancer (CAC), les tra-vaux d’extension de certaines uni-tés, l’acquisition et mise en placed’équipements médicaux tels que le2e IRM au CAC ont pour objectif d’of-frir aux populations des prestationsmédicales de qualité. D’autant plusque le CHU dispose d’un personnelmédical de compétences en diffé-rentes spécialités telles que la car-diologie, chirurgie générale et plas-tique, pédiatrie, gynécologie, onco-logie, ORL, urologie, néphrologie-hémodialyse. D’où la réussite de lavingtaine de greffes rénales réali-sées sur une quarantaine program-

mées depuis le début de cetteannée. Greffes aussi de 25 cornéessur 55 planifiées pour 2016, et 16implants cochléaires. Toutes ces performances ont pu

être réalisées grâce à l’apport del’imagerie fonctionnelle induite par leréseau «PAX». Ce système actuel-lement opérationnel à l’hôpitalDorban et celui pédiatrique de St-Thérèse est appelé à être généralisédans toutes les structures de santédu pays. C’est dans ce cadre que leMSPRH a pris au titre de référencePAX, l’expérience réussie du CHUAnnaba. Tout autant d’ailleurs queles tests de biologie moléculairepour ce qui est du cancer colorectal,du poumon et du mélanome. Pour accomplir leurs missions

dans des délais courts au profit desmalades, les unités du CHU deAnnaba ont été dotées d'équipe-ments de technologie récente pourle diagnostic précis et rapide des dif-férentes pathologies et leur traite-ment par des équipes de spécia-listes. Toutes les unités hospitalières

disposent d'un laboratoire d'ana-lyses médicales, blocs opératoiresavec service de réanimation, des

sites d'anesthésie générale, servicedes urgences, pharmacie centrale… La réception de deux autres

structures importantes, le Centrerégional de transfusion sanguine etl’hôpital de cardiologie enfants etadultes est prévue avant la fin del’année 2016. Il reste, néanmoins,que le service de médecine nucléai-re occupe la position peu enviablede parent pauvre au CHU. Bien quedisposant de locaux depuis desannées, ce service attend toujoursdes équipements qui tardent à êtreréceptionnés. Toujours est-il qu’en-cadrées par un staff de plusieursdizaines de praticiens spécialisésassistés de paramédicaux, les uni-tés du CHU de Annaba offrent unecapacité d’accueil de 1 243 lits. LeCAC, mis en exploitation en février2015, a enregistré des perfor-mances dans les délais de prise encharge des patients. Actuellement,une radiothérapie du cancer du seinne dépasse pas la quinzaine dejours et sept jours pour le pelvis. Amélioration aussi dans le

domaine de la prise en charge pourchimiothérapie dont bénéficient quo-tidiennement 70 malades.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 9Régions

ANNABA

L’hôpital de Besbès rattaché au CHULe Centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba

s’est enrichi d’une septième unité hospitalière qu’est l’hô-pital 240 lits de Besbès dans la wilaya d’El Tarf. Le ratta-chement de cette structure a été officialisé lors de la visitede travail effectuée la semaine écoulée sur le site par desresponsables de l’inspection générale du ministère de laSanté, de la Population et de la Réforme hospitalière(MSPRH).

GUELMA

Arrestation dedeux dealers

à la cité du 8-Mars

Cette semaine, des citoyensont composé le 1548 pour signalerdes individus suspects rôdant dansleur quartier. Un simple geste qui apermis aux policiers d’interpellerdeux individus qui étaient à bordd'une Renault Kangoo et de mettrela main sur une grande quantité dekif traité. Les deux suspects, qui sont

âgés de 31 et 34 ans et originairesde Guelma, ont été interpellés à lacité du 8-Mars du centre-ville enflagrant délit de détention d'unequantité de drogue destinée à lacommercialisation dans cet ancienquartier de la ville. Présentés au magistrat instruc-

teur près le tribunal de Guelma, lesdeux prévenus ont été écroués. Le trafic de drogue et de psy-

chotropes s’est considérablementdéveloppé ces derniers temps àGuelma. Il touche désormais plu-sieurs quartiers de la cité : les citésRahabi, Aïn Fefla, Bara, OuedLemaïze, etc. Mais avec ledéploiement des policiers et l'affec-tation des limiers de la police judi-ciaire dans ces quartiers, la Sûretéde wilaya voudrait laisser entendreque la lutte contre la délinquanceet le trafic de drogue à Guelmaserait en passe d’être une prioritéabsolue. Pour preuve avancée,ces derniers mois, les arrestationset les saisies de drogue qui se sontmultipliées.

Noureddine Guergour

TIPASA

Soirées de Ramadhan au complexe culturel du Chenoua

Sous un soleil dardant, la fouleest venue rendre hommage à celuiqui a su faire de sa voix et de son luthun moyen de lutte. Ses retentissantset sublimes «Angham El Djazaïr», et«Taht sama El Djazaïr» ont fait de luiun ennemi juré pour lui valoir uneexécution publique des plus hor-ribles.Compositeur, interprète, parolier

et instrumentiste, l’ex-technicien dela Radio d’Alger dans les années1950, a aussi chanté «Ya Babour»

«Trig Wahrane» «Fi Dek El Youm ElAchia» «Zahyine ou labès», «WassitEl Goumri»…., des chansonsreprises par des artistes de renomtels Noura «Angham El Djazaïr»Djililali Dramchi, ou encore MohamedLamari. Son amour démesuré pour l’art le

poussa à rejoindre la lumineuse trou-pe «Safir ettareb» composée alors detalentueux mélomanes commeAbdelkader Turki, El Hadj MedMaghraoui, Abdesselam, Mekki

Benaouda, Benblidia, Hamani Djazri,Hachemi Larbi, Layadi Ali, ZekriMoulay, Khaled Orbane, MedBenferhat, Okacha Mokhtar,Mustapha Belarbi et Aït Salah dit ElHchaïchi.Les festivités de la journée ont

porté sur une projection d’un docu-mentaire de 26 minutes au musée duMoudjahid retraçant fidèlement leparcours de l’artiste-combattantdepuis sa naissance. Le film-documentaire a été agré-

menté d’émouvants témoignages deTurki et Abdesselam, respectivementsaxophoniste et batteur de «Safir etta-reb», plongeant l’assistance dans uneréminiscence sans pareille. Même ses

proches se sont mis de la partie pourévoquer la bravoure du martyr. Ancien journaliste et historien,

Amar Belkhodja a, de son côté,remonté l’histoire pour parler desaventures du chanteur, de sa joie etde ses déboires mais surtout de soncourage de héros. Enfin, la journée a été mise à pro-

fit par les autorités pour honorer lafamille du chahid et celles de sescompagnons, mais aussi pourrendre hommage à BenzamaBenaïssa, l’une des figures emblé-matiques de la culture en général etde la poésie populaire locale en par-ticulier.

Mourad Benameur

JOURNÉE DE L’ARTISTE À TIARET

Pour que nul n’oublie Maâchi, Djahlane, Bensotra…C’est depuis la place des Martyrs (ex-Carnot) à Tiaret où

a été assassiné odieusement «Ali Maâchi» et ses deux com-pagnons de cellule «Djahlane Mohamed» et «Bensotra Djilali»le 8 juin 1958, qu’a été célébrée hier la Journée de l’artiste.

Ainsi, outre les préparatifs pour laconfection des plats traditionnels,tels la chorba, l’ham lahlou et le bou-rek, devenus l’apanage et le préludedes impératifs que se fixe chaqueménagère à l’approche du moissacré de Ramadhan, la chorba, cesucculent potage à base de frik, undérivé de grains de blé, avec de laviande rouge, des épices, reste leplat d’excellence, le plus prisé et lepréféré dans la région de la Mitidja.C’est sur la base de ces trois platsqu’est axé le fondement commun dela gastronomie de Ramadhan, des

plats qui s’imposent à tous, pauvresou riches, telle est la coutume.Aussi ne voit-on pas affluer en

période de Ramadhan, les clientsattitrés de ces villes, provenant descontrées voisines !Cependant, cette affluence n’est

pas uniquement due aux délicesgastronomiques de ce mois deRamadhan, mais surtout auxrituelles soirées musicales et récréa-tives et aux traditionnelles anima-tions culturelles dont Dar elGharnatia de Koléa s’est toujoursdistinguée en organisant des soirées

musicales animées par les jeunesmusiciens de cette association.Lors de ce Ramadhan, c’est le

prestigieux complexe culturel duChenoua qui s’est imposé sous lasupervision du ministère et de ladirection de la Culture, de la radio, etde l'Office national de la culture quiont parrainé et organisé un riche pro-gramme culturel durant ceRamadhan, où plus de quatre-vingtformations et troupes musicales ontété conviées à animer ces soiréesRamadhanesques. Outre l’affluence de jeunes for-

mations artistiques et musicales,nous avons remarqué l’absence descélèbres associations «el Fen elAçil» de Koléa et «Al Bachtarzia» dela même ville, qui restent de grandsabsents de ces traditionnelles etrituelles manifestations culturelles et

musicales, ainsi que les célèbres for-mations : Al Rachidia et Al Kaïssaria.de Cherchell.Il est à noter la présence de

quelques célébrités nationales àl’instar de Chaâou, de Bariza, Djelti,Redha Doumaz et de Meriem Wafaainsi que les formations de NassimSabah, de Slimania de Hadjout, d’AlGharnatia et d’El Assimiya.En marge de toutes ces activités,

le complexe culturel du Chenoua aorganisé un concours de musique,de piano et de violon, ainsi que levernissage d’une exposition detableaux.A l'occasion de la Journée inter-

nationale des enfants, une exposi-tion photographique a été organiséeen coordination avec la troupe «lejeu derrière l'image».

Houari Larbi

Au-delà des traditionnelles soirées de Ramadhan où s’im-posent le chaâbi et la chanson andalouse, les villes deCherchell, de Koléa et de Hadjout, à l’instar de celles deBlida et d’Alger, ont toujours excellé dans la préservationdes traditions et coutumes qui marquent l’avènement deRamadhan dans nos contrées musulmanes.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 10

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PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jeudi 9 juin : Soirée andalouseanimée par Zakia Kara Terki.Vendredi 10 juin : Soirée de chantspolyphoniques avec la choraleArtissimo.GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 23 juin : Exposition del’artiste peintre Omar Regane. MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Vendredi 10 juin à 21h30 : Piècethéâtrale Les morts vivants duMouvement théâtral de Koléa.GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,

ALGER) Jusqu’au 23 juin : Exposition del’artiste peintre Imène Kaci-Moussa,intitulée «Challenge».SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jeudi 9 juin à 22h30 : Soirée «Enl’honneur à Amar Ezzahi». Concerts deNasreddine Galiz, MohamedChetouane et Aziouz RaïsVendredi 10 juin à 22h30 : Soirée«Pensée à Hadj Boudjemaâ El Ankis».Concerts de Nawel Illoul, DidineKaroum et Hakim El-AnkisCOMPLEXE CULTURELABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA,TIPASA)Jeudi 9 juin à 22h30 : Concerts deChaou Abdelkader, Baba Aïssa, CamiliaNour et Dahmane Deriche.Vendredi 10 juin à 22h30 : Soirée

artistique animée par la troupe El Rayade Boudouaou et la troupe El Djazaïr ElBaydha d’Alger.SALLE AHMED-BEY DECONSTANTINE Jeudi 9 juin à 22h : Soirée artistiqueanimée par Rachid Segueni, LyesBenBakir et Nada Réhane.Vendredi 10 juin à 22h : soiréeartistique animée par la troupe El-Mounchid Abdeljalil Akrouf deConstantine et par la toupe Abou El-Majd de Skikda.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Vendredi 10 juin à 22h30 : Concertsde la troupe Isra d’Alger et de la troupeEl Bahdja d’Alger.Samedi 11 juin à 22h30 : Concerts dela troupe El Ichrak Belgasmi Mansourd’Oran et de la troupe El Kafila LilInchad de Saïda.

JARDINS DE LA VILLA ABDELTIF(EL-HAMMA, ALGER)Jeudi 9 juin (en soirée) : Concert deKamel Aziz.Vendredi 10 juin (en soirée) : Concertdu groupe El Dey.MAISON DE LA CULTURE OULD-ABDERRAHMANE-KAKI (MOSTAGANEM) :Jusqu’a la fin du mois de juillet :Exposition de peinture «25eanniversaire du décès de MohammedKhadda».MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS (EL-HAMMA, ALGER)Jusqu’au 11 juin : Exposition dephotographies «Regard éternel surRome», par le photographe italienStefano Cosadio.BASTION 23 (Bd AMARA-RACHID,BAB-EL-OUED, ALGER)

Jusqu’au 11 juin : Exposition dephotographies «Constantine, regardscroisés, patrimoine et culture», dans lecadre du 17e Festival culturel européenen Algérie.MUSÉE D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de juin :Exposition «Genèse II, une collectionqui s’agrandit» avec des œuvres deIssiakhem, Khadda, Chegrane, Mokrani,etc.CIRQUE NATIONAL D’ALGÉRIECIRQUE AMAR (CHAPITEAU À PLACEARDIS, PINS MARITIMES, ALGER) Jusqu’au 30 juillet : Spectacles ducirque Il Florelegio.Horaires : Du dimanche au jeudi, à18h30, vendredi et samedi à 15h et à18h30.

Le caricaturiste algérien lance ledébat : «Je trouve débile de dire à unnon-jeûneur d'être tolérant quand iln'a pas le droit de fumer sa clope oumanger tranquille dans la rue. Mais ceque je trouve encore plus débile, c'estde dire : regardez les étrangers, euxils sont tolérants, ils ne fument pas oune mangent pas devant vous ! (...) Sil'étranger ne mange pas ou ne fumepas dehors pendant le carême, il atout simplement peur d'être lynché!» Ce commentaire suscite des réac-

tions attendues et d’autres inatten-dues. Une auteure américaine qui viten Algérie depuis quelques annéesfait remarquer : «La seule chose quime dérange avec le Ramadan en tantqu'étrangère c'est que la plupart dumonde ne cesse pas de me demandersi je jeûne. Wosh dakhalek ? Je vousjure c'est l'inquisition chaque jour queje sors. Je comprends que les genssoient curieux mais devrais-je leuravouer que je viens de terminer uncasse-croûte en cachette?» Aprèsquelques autres réactions, l’Américai-ne d’Alger fait encore remarquer : «Jene mange pas devant les gens par res-pect. Je n'ai aucun problème avec ça.C'est les questions qui me dérangentcar le choix de jeûner ou ne pas jeûnerest très personnel. Et une fois il y avaitquelqu'un qui m'a crié dessus parceque j'avais mis un peu de maquillage.Ça m'a dérangé ettani.»Mais paraît-il, en France, c’est

devenu pire. Une autre participante audébat révèle : «En France, ils agres-sent même les Français qui mangentdans la rue, moukhek yehbes !»

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

L’animation ramadhanesqueau Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger devait être lan-cée hier soir par une soiréeartistique spéciale à l’occasionde la célébration de la Journéenationale de l’artiste. Ce soirjeudi 9 juin, l’artiste andalouseZakia Kara Terki animera unconcert sur la scène de l’audito-rium du Palais de la culture d’Al-ger. Le programme de ce weekend comporte également unconcert de chants polypho-niques avec la chorale Artissimo(vendredi) et un concert de

chaâbi avec Abdelhakim ElAnkis (samedi). Le programmed’animation musicale au Palaisde la culture Moufdi-Zakaria est,de manière générale, fidèle àl’esprit du mois de Ramadhan,en réservant une bonne place àla musique algérienne tradition-nelle telle que l’inchad, lebédoui, le chaâbi, ou la musiqueandalouse dans ses différentesécoles. Dans un autre genre tra-ditionnel, le diwan, l’orchestrede l’association Belabel d’Adrarse produira sur la même scène,durant la soirée du 23 juin. Le

musicien Mohamed Rouaneanimera une soirée de«musique spirituelle» le samedi18 juin. Les chants aïssaouarésonneront le mardi 21 juinavec Zine Eddine Bouabdellahet sa troupe constantinoise. Lasoirée spéciale du samedi 25juin 2016 sera organisée enpartenariat avec le Haut-Com-missariat à l’amazighité. Dansle genre malouf, Mbarek Dakhlaet Dib Layachi sont attendus,respectivement, les 14 juin et 1erjuillet.

Tout au long de ce mois deRamadhan, d’autres concertssont prévus avec, notamment,

la troupe El Aksa, Sid Ali Dris,Feteh Haddad, Meriem Wafa,Karim Sergoua, Lamia AïtAmara, la chorale polyphoniqueChems, Youcef Toutah, OmraneBenguesmia et AbdelhamidBouzaher.

Concernant les expositions(au hall du Palais de la culture),l’expo «Du maqam à la nouba»sera inaugurée lundi prochain.Le lendemain (mardi 14 juin)sera inaugurée une exposition-vente d’objets d’artisanat d’artet de décoration. Ces deuxexpositions se prolongeront jus-qu’au 2 juillet 2016.

Kader B.

Photos : DR

Non-mangeurscontre non-jeûneurs

RAMADHAN AU PALAIS DE LA CULTURE

Variétés et spiritualité

MERYEM BENALLAL EN CONCERT

Sur les pas du maître cheikhRedouane Bensari

A l’occasion de la sortie, il ya plus d’une semaine, deson nouvel album Homma-

ge à cheikh Redouanne Bensari,l'artiste chanteuse de l’andalouMeryem Benallal donnera unconcert au palais de la culture deTlemcen le samedi 11 juin 2016 àpartir de 22h.

Pour son cinquième album, lachanteuse a fait le choix derendre hommage à l’un des piliersde l’andalou et du hawzi. Ainsi lapochette de cet album a la parti-cularité de mettre en avant unbref historique sur le parcours ducheikh ainsi que quelques-uns deses textes. Pour l’artiste il est très important de perpétuer le patri-moine artistique. Ce qui motive ses recherches de textes ancienspour les reprendre et ainsi tel un rituel, chaque album verra sapochette illustrer le parcours et les textes des anciens pour que nuln’oublie et ainsi contribue à sa manière à préserver l’héritage dece genre musical cher à bon nombre d’Algériens mais aussi à d’in-nombrables fans d’outre-mer.Meriem Benallal présentera bientôt un clip illustrant l’une de seschansons figurant dans cet album, Ma wefachtalabi.

Amel Bentolba

Par Kader Bakou

Dans le genre malouf, Mbarek Dakhla et Dib Layachisont attendus, respectivement, les 14 juin et 1er juillet.Tout au long de ce mois de Ramadhan, d’autres concertssont prévus avec, notamment, la troupe El Aksa, Sid AliDris, Feteh Haddad, Meriem Wafa, Karim Sergoua, LamiaAït Amara, la chorale polyphonique Chems, Youcef Tou-tah, Omrane Benguesmia et Abdelhamid Bouzaher.

U n programme riche et variéde chants traditionnels etmodernes animés dans

divers sites artistiques de lawilaya de Annaba par des starsde la chanson chaâbi, malouf,aïssaoua et inchad est proposépour animer les soirées desfamilles bônoises à l’occasion dumois sacré de Ramadhan, a-t-onappris lundi des organisateurs.

Que ce soit au théâtre de ver-dure de la ville d’Annaba, authéâtre régional Azzeddine-Med-joubi ou au palais de la culture et

des arts Mohamed-Boudiaf, lesspectateurs se délecteront debelles mélodies dans le cadredes longues soirées artistiquesde Ramadhan qui débuteront àpartir du 10 juin par l’organisationà la maison de la culture de laville de quatre (4) soirées dechant chaâbi, devant être ani-mées par 15 artistes dont BrahimBey, Moussa Boussaha et Bra-him Hedjaji de Annaba. Concoctépar la direction de la culture, lethéâtre régional Azzeddine- Med-joubi et l’Office communal de laculture, le programme d’anima-tion du mois

de Ramadhan propose égale-ment des soirées dédiées à l’in-chad avec la participation destroupes Afak el inchad, associa-tion Rawnak El Annabi, Errachadde l’inchad et l’Association desanciens de la ville d’Annaba.

En parallèle, des piècesthéâtrales, des spectacleshumoristiques et des one-man-shows, ainsi que la projection defilms cinématographiques sontau menu de ce programmed’animation.

Des expositions d’artisanat etd’arts plastiques seront égale-ment organisées dans le cadrede ce programme d’animation quis’étendra aux communes de lawilaya, ont ajouté les organisa-teurs de ces soirées.

ANNABAUn programme riche etdiversifié pour animer

les soirées du Ramadhan

V ingt-quatre (24) spectacles, entrepièces théâtrales, monologueshumoristiques et concerts artis-

tiques, figurent au menu proposé pourles veillées de Ramadhan par le Théâtrerégional de Batna (TRB), a-t-on apprislundi de cette structure culturelle. Les férus des planches se délectent àloisir, depuis hier, d’une série de spec-tacles produites par des troupes ama-teures et professionnelles de plusieurswilayas du pays, et feront de la salle duTRB le point de ralliement de nom-breuses familles et jeunes gens.

Le public batnéen pourra notammentapprécier, durant les prochaines veilléesde Ramadhan, Louiza du TR d’Annaba,

Raksat El-haouia (la danse enchante-resse) du TR de Skikda ou encore Kiffennan (stop artiste) de la coopérativeculturelle Marraya de Constantine.

Selon les responsables du TRBatna, «il est surtout question de main-tenir le même rythme d’activités théâ-trales, voire de le renforcer durant lemois sacré afin que le public ne senteaucune rupture par rapport au reste del’année».

Les soirées théâtrales retenues pource mois sacré à Batna se poursuivrontjusqu’au 3 juillet, avec aussi à l’afficheEl-Bahi Oua El-Bahia de l’associationNoujoum El-Fen de Skikda, et El-Hannidu théâtre El-Bahdja d’Alger.

BATNA

Du théâtre et du one man show pour égayer les veillées

«J’y suis, j’y reste»,semble dire le chef du gou-vernement tunisien HabibEssid à qui veut bien l’en-tendre. Pourtant, le chef del’Etat qui l’avait choisi pource poste l’a désavoué entermes voilés en faisantpart, mercredi dernier, deson vœu de voir lesaffaires du pays gérées parun gouvernement d’unionnationale où siégeraient lesprincipaux partis poli-tiques, les centrales syndi-cales des travailleurs et dupatronat et, pourquoi pas,des indépendants.

Cette idée a été expriméepar le Président Caïd Essebsidans une interview à la pre-mière chaîne de télévisionnationale. Bien qu’il ne puissepas, selon la Const i tut ion,démettre le chef du gouverne-ment de son poste, le chef del ’Etat aurai t lancé cet te«bombe» pour galvaniser unmonde politique en léthargietout en admettant l’échec dugouvernement en p lacedepuis 15 mois selon le bonvouloir du parti présidentielNidaa tounès, alors victorieuxdes élections législatives etprésidentielle.

Aujourd’hui , la donne achangé. Le courant ne passeplus entre les membres dugouvernement de coal i t ioncomposée de quatre part ispolitiques. Pire encore, le chefdu gouvernement qui s’esttoujours dit indépendant detous les part is est, aujour-d’hui, critiqué et désavoué parun bon nombre de ministresde Nidaa Tounès qui l’avaitproposé au poste qu’il occupeaujourd’hui. Ainsi, la seulecertitude que peuvent affichertant les hommes polit iquesque les citoyens est «l’incerti-tude». Malin serait celui qui sehasarderai t à émett re unesupposition sur ce que serait,demain, la Tunisie.

Nidaa Tounès, parti suppo-sé gouverner de droit le payset souffrant d’une crise internequi ne fa i t que durer , uneconversion inattendue du partiislamiste Ennahdha en partidémocrate ouvert à tous ycompris aux non-musulmans,faiblesse des deux autres par-t is de la coali t ion face auxdeux grands et un gouverne-ment qui patauge, subissantles effets des divisions entreles partis qui le composent.

Pour corriger cette situa-tion, Habib Essid semble inca-pable d’y apporter quoi que cesoit et se trouve, subitement,sur un siège éjectable. Est-ceun hasard que l’idée de gou-vernement «d’union nationa-le» soit lancée le même jourpar le chef de l’Etat et le pré-

s ident du Par lement ?N’aurait-elle pas fait l’objet dediscussions secrètes entreces deux présidents quiauraient bien mesuré les dan-gers qui guettent le pays sansune action brusque de maniè-re à relancer l’action politique

et les réal isat ions écono-miques qui se font de plus enplus rares ? Autant de suppo-sitions qui n’ont pas échappéaux observateurs qui nevoient pas l ’ issue, d’autantplus que la proposition prési-dentielle a été rejetée par les

syndicats des travailleurs etdu patronat. Ceux-ci y voientune manière de se faire impli-quer dans une action gouver-nementale qui échappera,alors, à leurs critiques. En fait,les deux syndicats considè-rent que le chef de l’Etat leur

a préparé un stratagème pourles faire taire pour une pério-de plus ou moins longue.

Quant à la gauche, elle estloin d’y adhérer, étant fidèle àsa tradition de refus de touteproposition de l’exécutif.

K. M.

Le Soird’Algérie Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 11Monde

TUNISIE

Habib Essid s’accroche à son poste

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De Tunis, Kattou Mohamed

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 9 juin 2016 - PAGE14

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FOOTBALLMC ALGER

Après Merzougui, le Mouloudiasacrifiera-t-il Chaouchi ?

l La direction du MC Algerattendra le verdict de la com-mission de recours de laFédération algérienne de foot-ball au sujet de l'appel formulépar le gardien de but, FawziChaouchi, suspendu pour dixmatchs, avant de décider deprolonger ou non son contratavec le club de la capitale. Le premier responsable du

MCA, Omar Ghrib, qui s'expri-mait en conférence de pressemardi soir en marge de la pré-sentation de sa nouvelle recrueBrahim Boudebouda, a fait savoirque la direction mouloudéennefera appel mercredi (NDLR : hier)la sanction de Chaouchi et qu'el-le attendra la semaine prochainepour connaître l ' issue de cetappel avant de trancher l'avenirdu portier avec le club de la capi-

tale. «Nous ne pouvons pas nousprononcer sur le renouvellementou non du contrat de Chaouchi.

Nous préférons attendre le résul-tat du recours pour prendre unedécision finale», a indiqué Ghrib

qui a défendu son gardien debut, accusé d'avoir agressé sonhomologue de l 'ES Sétif,Abderaouf Belhani, à l'issue dumatch entre les deux équipes le27 mai dans le cadre de la der-nière journée du championnat. Pour sa part, le manager

général du MCA, Nacer Bouiche,a assuré que le club a pris sesdispositions pour «faire face àtoutes les éventualités», ajoutantqu'il a déjà envisagé des «solu-tions de rechange» au cas où lacommission de recours rejettel'appel de Chaouchi. Le MCA, quiparticipera la saison prochaine àla Coupe de la Confédérationafricaine de football, a récupéréson jeune gardien internationalolympique, Farid Chaâl, qui aévolué la saison passée à l'USMEl Harrach (Ligue 1) à titre deprêt.

RC RELIZANE

Le Rapid amorceun virage décisifpour son avenirDans les jours qui viennent, le

Rapid s'apprête à amorcer un viragedécisif de son avenir. Du coup, on sui-vra l'issue du combat que s'apprête àlivrer dans les prochains jours HichemKheïreddine, Aouidet Sid-Ahmed etBen Abdallah, pour tout Relizane, estun président décrié pour les causesque tout un chacun connaît. HichemKheïreddine, quant à lui, est considérépar une frange de supporters commeétant président «moral» et fidèle servi-teur des «Lions de la Mina». C'est dire que le face-à-face entre

les deux hommes est inévitable. Pournombre d'observateurs, il s'agira toutsimplement d'un combat entre deux«frères ennemis». Sachant qu'entre lesdeux hommes, l'incompatibilité d'hu-meur est telle qu'ils risquent de s'af-fronter de nouveau dans un duel qui nesera certainement pas comme lesautres. Cette fois-ci, l'enjeu est énor-me. Les deux personnes en question

ont la même ambition, à savoir avoir lamainmise sur les membres de l'assem-blée. Signalons que les supportersvont organiser une marche pour attirerl’attention des autorités locales afind’être leurs intermédiaires auprès dupremier magistrat de la Wilaya. Ils neveulent pas que leur équipe qui, en unlaps de temps court, a procuré de lajoie et du bonheur à toute la région dela Mina, se trouve confrontée à diversproblèmes. Les responsables doiventfaire vite, le temps presse pour quecette équipe soit prête à la reprise pré-vue dans une vingtaine de jours.

A. RahmanePUBLICITÉ

MC ORAN

Accord imminent avec Adel Gafaiti (Norwich City)Le défenseur central algérien Adel

Gafaiti, qui évolue au sein de l'équipe réser-ve de Norwich City (Premier League anglai-se) est très proche d'un accord avec le MCOran où il devrait vivre sa première expé-rience dans le championnat algérien. Gafaitia rejoint Oran mardi soir après avoir toutconclu ou presque avec le président du

MCO, Ahmed Baba en vue de la signaturede son contrat. Le joueur de 21 ans avaitdéjà été sélectionné en équipe algériennedes moins de 20 ans qui préparait la Couped'Afrique de la catégorie déroulée en Algérieen 2013, mais il n'a pas été libéré par sonclub anglais pour participer à cette épreuve.S'il s'engage officiellement avec le MCO, il

deviendra la cinquième recrue du club pharede l'Ouest algérien depuis le début du mer-cato d'hiver. La direction mouloudéenne a déjà enga-

gé Amir Aguid et Lyes Benali (ex-MOBéjaïa), Omar Boudoumi et MohamedBentiba (ex-ASM Oran), ainsi que HichemChérif (ex-USM Blida).

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 9 juin 2016 - PAGE15

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FOOTBALLFRANCE-ROUMANIE EN OUVERTURE DU QUINZIÈME TOURNOI EUROPÉEN, CE VENDREDI

L’Euro-2016 de toutesles incertitudes !

l Pas de vacances pour lesfootballeurs de haut niveau. Lesdifférents challenges nationauxbouclés fin mai, les maîtres dujeu à onze ont repris du service.Avec la Copa America qui sedéroule aux Etats-Unis et dès cevendredi, l’Euro-2016 que laFrance accueille dans une situa-tion de crise multiple.France-2016 n’est pas un

simple tournoi de football. Auxenjeux économiques se sontajoutés ceux liés à la géopoli-tique. L’enjeu social n’étant pasdes plus négligeables, cettemanifestation qui s’étalerajusqu’au 10 juillet vivra au rythmedes grèves, des menaces terro-ristes et celle de la nature. Lesdernières crues suivies d’inonda-tions ont considérablement mis àl’épreuve les organisateurs hexa-gonaux obligés d’aller chercherdu renfort pour assurer la réussitede l’événement. Une foire à 24pays, la première à laquelle lesFrançais comptent donner toutl’éclat qu’elle mérite. Histoire cer-tainement de rendre une fièrechandelle à l’inspirateur de cetteorganisation, le désormais ex-patron de l’UEFA, Michel Platiniqui figure parmi les principauxresponsables du football mondialéclaboussés par la Fifagate.L’ancien Stéphanois est resté«mobilisé» jusqu’aux ultimesmoments pour reprendre son«bien» à la tête de l’instance deSion, en vain. La justice en qui ilcroyait fermement lui a réservéun châtiment auquel il ne s’atten-dait nullement. Encore moins sessouteneurs qui assuraient de laprobité de l’ancien capitaine de laVieille Dame et de l’Equipe deFrance. Platini n’est plus, maisl’Euro-2016 se tiendra quandmême. Avec le rêve secret devoir la sélection de DidierDeschamps triompher au soir du10 juillet prochain. Un DD quis’est nourri de polémiques cesdernières semaines. Le feuilletonBenzema notamment auquel lesorigines semblent nuire.Confondu dans l’affaire de la sex-tape, la star du Real Madrid a étécondamnée : pas d’Euro-2016pour l’ancien joueur de l’OL. Puis,de déclarations en scénariosmédiatiques invraisemblables, lefeuilleton prend d’autres propor-tions. Le sélectionneur françaisest tout simplement traité de

jouer au raciste. Ou, à tout lemoins, de faire le jeu desracistes. Deschamps et tout l’ar-senal médiatico-politique de laFrance de Hollande répliquent ens’appuyant sur les autres «races»qui composent l’effectif tricolore.Trêve de balivernes alors ?Possible. Parce que la Franceveut signer sa troisième consé-cration dans un tournoi européenque personne ni aucune équipen’ose avancer qu’il est l’incontes-té Roi même si l’Allemagne etl’Espagne comptent trois tro-phées. Les Bleus dont le pays aabrité deux phases finales (1960et 1984), a-t-il les moyens d’ac-crocher sa troisième étoile ?Possible aussi, même s’il faudraitcompter sur la meute constituéede la Mannschaft, de la SquadraAzzura, de la Roja, des DiablesRouges et des Three Lions oubien des sélections de l’ancienbloc de l’ex. CCCP (URSS).

L’édition de toutes les premières !Edition de toutes les pre-

mières, cette 15e copie de l’an-cien championnat d’Europe desNations confiée à la France suiteà un deuxième tour de vote(l’Italie étant éliminée dès le pre-mier tour, le scrutin opposant laFrance à la Turquie a tourné àl’avantage des Français par 43 à38 voix), voit le renfort de 8 nou-veaux participants, l’arrivée dedeux équipes jamais engagées àdes manifestations internatio-nales (Islande et Albanie), l’en-trée dans la cour des grands dela Slovaquie, du Pays de Galleset de l'Irlande du Nord. Deuxsélections, l'Ukraine et l'Autriche

en l’occurrence, prennent part àleur première phase finale enayant arraché leurs billets sur leterrain, les deux pays ont partici-pé aux éditions 2008 et 2012 entant que pays co-organisateursrespectivement avec la Suisse etla Pologne. Pour sa part, la Belgique est

de retour dans cette compétitionaprès seize ans d'absence tandisque la Hongrie a mis fin à uneabsence de 44 ans en champion-nat d'Europe et de trente ans detoutes compétitions internatio-nales. Par contre, les Pays-Bas,la Grèce et le Danemark sacrésrespectivement en 1988, en 2004et en 2012 ne figurent pas parmiles 24 meilleures du moment enEurope. Cela donnera certaine-ment du piment à une épreuvequi a souvent réservé de bienbelles surprises. En tout cas, lestêtes de série, à savoir la France(Groupe A), l'Angleterre (GroupeB), l 'Allemagne (Groupe C),l 'Espagne (Groupe D), laBelgique (Groupe E) et lePortugal (Groupe F) ne sont sûrsde rien tant l’adversité est entière.Les derniers matchs de prépara-tion à cet Euro-2016 ont démon-tré que les favoris ne sont pasceux qui disposent de vedettesdes grands championnats duvieux continent. Des sélectionscomme la Slovaquie ou la Croatieou encore la Roumanie, dispo-sent d’un collectif à même defranchir tous les obstacles. Lesystème de la compétition quioffre l’opportunité aux deux pre-miers de chacune des six poulesainsi qu’aux quatre meilleurs troi-sièmes de passer aux 8ès de fina-le pourrait bien servir la cause deces petits aux dents longues.

Les Bleus pas favoris, la Rojaen danger

Si tous les regards scruterontnaturellement les performancesde la sélection du pays hôte, ainsi

que des favoris présumés dutournoi, la bataille pour le titreeuropéen 2016 devrait concerneraussi bien les habituels trouble-fêtes. A l’exemple du Portugal etsa star madrilène CristianoRonaldo, les bouillants Turcs deFatih Terim et les Belges de MarcWilmots. Des Diables Rouges quiont vraiment intérêt à sereprendre après un Mondial-2014en deçà des espérances. Dansun groupe E relevé, avec commeconcurrents les Italiens et lesSuédois, les Belges doivent écri-re une belle histoire durant cetEuro-2016. C’est le parfait chal-lenger pour la consécrationsuprême. Une conquête qui inté-resse les Anglais, les Allemandset les champions sortants del’Espagne. Une formation deVicente del Bosque remaniée,mais qui a toujours les moyensd’effectuer un parcours à lamesure du talent de ses joueurs.L’échec de Brasil-2014 doit êtreune motivation supplémentairepour des éléments comme Iniestaet autre Casillas dont ce sera pro-bablement la dernière apparitioninternationale sous le maillot dela Roja. C’est dire que si laFrance est favorite chez elle, larivalité mais surtout la valeur desconcurrents en lice risque defausser l’orgueil des Gaulois.

M. B.

Les Bleus pèsent 700 M EURLa valeur en transfert des joueurs

de Didier Deschamps est de 697 mil-lions d'euros, estime le Centre interna-tional d'étude du sport (CIES), basé àNeuchâtel, en Suisse. C'est la deuxiè-me valeur la plus élevée parmi leséquipes participant à l'Euro derrièrel'Angleterre (751 M EUR). Par ailleurs,deux des trois équipes dont la valeur detransfert est la plus faible sont dans legroupe de la France : la Roumanie (51M EUR) et l'Albanie (57 M EUR). Lavaleur la plus basse revient à laHongrie (30 M EUR).

CR7, le coup de pompesLa marque de chaussures de

Cristiano Ronaldo fournira les chaus-sures de ville portées par les joueurs del'équipe du Portugal pendant l'Euro.Capitaine du Portugal, CR7 est aussiun entrepreneur qui possède unemarque de chaussures, une de vête-ments et avait annoncé en décembrese lancer dans l'hôtellerie aux côtés dugroupe portugais Pestana.

Élémentaire mon cher WatsonDevenue célèbre pour les pronostics

qu'elle effectuait lors du Mondial-2014,Watson, l 'otarie vedette du zood'Amnéville (est de la France), a reprisdu service pour l'Euro et prédit une pre-mière victoire de la France, vendrediface à la Roumanie. Watson prédit lerésultat des matchs en se dirigeant surl'une des trois glacières placées enface de lui. Chacune contient un papiersur lequel est inscrit «France», «matchnul» ou le nom du pays adversaire.L'otarie n'est pas toujours infaillible:l'animal n'avait pas vu juste pour lequart de finale France-Allemagne (0-1)en 2014.

Banderoles de la discordePoussée par l'association de protec-

tion de l'environnement et des monu-ments historiques Sites et Monuments,la mairie de Toulouse a accepté de reti-rer 8 des 10 banderoles de promotionde l'Euro déployées depuis mi-mai surla façade du Capitole. Choquée par cesbanderoles qui portaient atteinte selonelle à un «bâtiment emblématique de laville», l'association avait déposé uneplainte fin mai.

Griezmann star des petitsC'est lui l'élu : Antoine Griezmann

est le joueur préféré des enfants chezles joueurs de l'équipe de France, selonles votes effectués dans la presse jeu-nesse. L'attaquant de l'Atletico Madridarrive en tête avec 34,6 % des voix desvotes cumulés pour les trois titres LePetit Quotidien, Mon Quotidien et L'actu(soit 586 voix sur 1694 votants).

Hulk, l’Allemand !Les joueurs de l'Allemagne s'éton-

neront sans doute un peu de découvrirsur le web qu'un de leurs anciens gar-diens de but, Tim Wiese, se lance dansle catch, se vantant sur son compteTwitter de présenter un tour de bicepss'élevant désormais à 51 cm !

Composition des groupesGroupe A : France, Roumanie,Albanie, Suisse.Groupe B : Angleterre, Russie,pays de Galles, Slovaquie.Groupe C : Allemagne,Ukraine, Pologne, Irlande duNord.Groupe D : Espagne,République tchèque, Turquie,Croatie.Groupe E : Belgique, Italie,Irlande, Suède.Groupe F : Portugal, Islande,Hongrie, Autriche.

Programme du week-end (en heure algérienne)Vendredi 10 juinA Paris Stade de France (20h): France-Roumanie (TF1 et BeIN Sports1)Samedi 11 juinA Lens (14h) : Albanie-Suisse (TF1 et BeIN Sports1)A Bordeaux (17h) : Pays de Galles-Slovaquie (BeIN Sports1)A Marseille (20h) : Angleterre- Russie (M6 et BeIN Sports1)Dimanche 12 juinA Paris Parc-de-Princes (14h) : Turquie- Croatie (TF1 et BeIN Sports1)A Nice (17h) : Pologne-Irlande du Nord (BeIN Sports1)A Lille (20h) : Allemagne-Ukraine (TF1 et BeIN Sports1)

NIGERIA

Décès de l'ex-sélectionneur Stephen «Big Boss» Keshi

Échos de l’Euro-2016

L'ancien capitaine du Nigeria,Stephen Keshi, vainqueur de laCoupe d'Afrique des Nations (CAN)en 1994 en tant que joueur et en2013 en tant que sélectionneur, estdécédé hier, à 54 ans, vraisembla-blement d'une crise cardiaque, a-t-on appris auprès de sa famille.«Mon frère s'est éteint», a déclaréEmmanuel Ado à l'AFP. « RIP BigBoss », a écrit la Fédération nigé-riane (NFF) sur son compte Twitter,en regrettant la mort de «la légen-de» Keshi, surnommé «Big Boss»

en raison de son charisme et deses qualités de meneur d'hommes.«Keshi était un superhéros. Sondécès est une grande perte pour lanation du Nigeria, pas seulementpour son football», a réagi le prési-dent de la NFF, Amaju Pinnick surle compte Twitter de la fédération.Après la victoire dans la CAN-2013,le Nigeria, emmené par Keshi, aatteint les 8es de finale du Mondialau Brésil. Keshi a aussi été lesélectionneur du Mali ou encore duTogo qu'i l a qualif ié pour le

Mondial-2006 en Allemagne. Le«Big Boss» a lancé une vagued'exodes de joueurs nigérians versla Belgique lorsqu'i l a rejointLokeren en 1986 puis l'année sui-vante Anderlecht où il a joué jus-qu'en 1991. Le défenseur central aégalement joué en France, àStrasbourg (1991-1993) et en Côted'Ivoire au Stade Abidjan (1985) etAfrica Sports (1986). Auteur de 9buts en 64 sélections, il a joué avecles Super Eagles le Mondial-1994aux Etats-Unis.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 9 juin 2016 - PAGE16

HANDBALLCOUPE DU MONDE 2017

La Wild Card pas encoreacquise pour l’Algérie !

l Le tirage au sort de laphase de groupes duMondial-2017 prévu enFrance (du 11 janvier au 29janvier 2017) aura lieu le23 juin à l’Hôtel de Ville deParis. Avant les Jeux olym-

piques de Rio de Janeiro, lapetite balle sur le plan inter-national vibrera au rythmedes sensations que procureun symbolique tirage au sortpour le tournoi f inal duMondial-2017 masculin. Unemanifestation à laquelleprendront part 24 nations.Parmi ces nations, 11 ontdéjà composté leur billet.Les 13 derniers t icketsseront attribués à partir dece week-end. D’abord, à l’is-sue des barrages euro-péens à l’issue desquels 9pays décrocheront lefameux sésame après unedouble confrontation pro-grammée entre le 10 et le12 juin (aller) et le 14 et le16 juin (retour). Les affichessont les suivantes : Suède-B o s n i e - H e r z é g o v i n e ,

République tchèque-Macédoine, Pologne-Pays-Bas, Russie-Monténégro,Serbie-Hongrie, Islande-Portugal, Slovénie-Norvège,B i é l o r u s s e - L e t t o n i e ,Danemark-Autriche.Les trois représentants

de la zone panaméricaineseront, de leur côté, connusà l’issue du tournoi régionalprévu à Buenos Aires(Argentine) entre le 11 et le19 juin. Douze sélectionsprendront part à ces qualifi-cations. Il s’agit du paysorganisateur, l’Argentine,du Brésil, le Canada, leChil i , la Colombie, leGroenland, le Guatemala, leMexique, le Paraguay, PortoRico, l’Uruguay et les Etats-Unis. La compétit ion sejouera en deux poules desix, les deux premiers sequalif ient pour les demi-finales. Les équipes qui ter-mineront sur le podium par-ticiperont à France-2017.Reste la 24e place à attri-

buer. L’IHF présidée parl ’Egyptien HassanMoustapha s’est donné le

droit d’inviter une équipe autournoi f inal de France-2017. Une manière de répa-rer une injustice commiselors du Mondial-2015 auQatar où les Allemands, quin’ont pu réussir à se quali-fier lors des barrages euro-péens, ont été invités à laplace de l’Océanie «disqua-lifiée» du fait qu’elle n’avaitplus de fédération nationalereconnue par l ’ IHF. I lsemble bien que la donnen’ait pas évolué depuis. En février dernier, il était

question que le représentantde la zone Océanie,l’Australie en l’occurrence,affronte en play-offs l’équipeclassée 4e du championnatpanaméricain. C’était laseule condit ion pour lesAustraliens de prendre partà cette 25e édit ion.Finalement, l’option de laWild Card a été retenue.L’Algérie (4e lors de la CAN-2016 disputée en Egypte),qui n’a pu se qualifier sur leterrain pour le Mondial fran-çais, a été pressentie pourdécrocher cette invitation.Outre l’appui du présidentde la Fédération françaisede handball, M. JoëlDelplanque, également pré-sident du comité d’organisa-tion de France-2017,l’Algérie devrait bénéficierd’un coup de pouce de sonallié égyptien, le puissantprésident de l’IHF, Hassan

Moustapha. Tout sera clairdans deux semaines.

M. B.

VICENTE DEL BOSQUE(SÉLECTIONNEUR DE L’ESPAGNE) :

«Maintenir le rêveintact»

L'Espagne ne fixe«aucune limite» à sesambitions pour l'Euro-2016 en France et espè-re «maintenir intact lerêve» de décrocher untroisième titre euro-péen consécutif, a expli-qué le sélectionneurespagnol Vicente delBosque dans un entre-tien avec l'AFP.

Après deux sacres européens (2008, 2012) et untitre mondial (2010), le jeu de passes emblématiquede l'Espagne peut-il encore surprendre à l'Euro (10juin-10 juillet) ? «Je crois que oui. Nous n'avons pas l'exclusivité de

cette manière de jouer. Nous avons choisi une voie quinous a bien réussi et nous a fait gagner. Nous ne devonspas renoncer à ce jeu mais l'actualiser en permanence enfonction de nos joueurs, de nos adversaires, parce quedans le football, on ne peut pas rester figé dans lepassé.»

Quelles sont les ambitions de la «Roja» en France ?«Nous ne devons nous fixer aucune limite, ne pas dire :

si nous arrivons en demi-finale, nous serons déjà heu-reux. Non, nous devons viser le maximum. Après, il y a laréalité, ce qui se passera. C'est le sport, et nous nesavons pas jusqu'où nous irons. Mais nous devons main-tenir intact le rêve de nous battre pour obtenir un troisiè-me trophée d'affilée.»

La finale de l'Euro-1984 perdue face à la France (2-0) reste-t-elle une plaie ouverte pour l'Espagne ? «Au contraire, cela a été une réussite de la sélection

espagnole: parvenir en finale et perdre contre une fantas-tique équipe de France, une des meilleures de l'histoire.Nous n'avons pas si mal figuré, cela a été un bonmoment pour le football espagnol. J'espère que nouspourrons être à nouveau en finale, ce serait formidable.»

Qu'espérez-vous de l'Euro-2016 ? «Je crois que toutes les conditions vont être réunies

pour voir du beau spectacle. Il y a de très bonnes équipeset le nombre de candidats (au titre) s'est élargi. On nepeut plus parler de six ou huit favoris. Davantaged'équipes vont avoir des possibilités.»

Citeriez-vous la France parmi ces favoris ? «Naturellement. Regardez le nombre d'attaquants

dont elle dispose, ou de milieux de terrain. La France aun potentiel extraordinaire et un entraîneur (DidierDeschamps) avisé, normal, qui fait un travail magni-fique.»

Craignez-vous la menace d'attentats qui pèse surl'Euro ? «J'espère qu'il n'en sera rien, que tout se déroulera

pour le mieux et que ce sera une compétition où nous neparlerons que de football et de passion. C'est une fête etce serait un désastre s'il arrivait des choses que nous nepouvons pas et ne devons pas imaginer.»

Quelle relation entretenez-vous avec la France ? «Nos deux pays sont très proches. Je suis allé de

nombreuses fois en France pour superviser des joueurs,pour des tournois de jeunes. Je me sens à l'aise dans cepays, qui a une grande proximité (avec l'Espagne). Onpeut citer la maire de Paris (Anne Hidalgo), le Premierministre (Manuel Valls, tous deux d'origine espagnole,Ndlr). Quand j'étais jeune, beaucoup d'Espagnols ontémigré en France, certains y ont fait leur vie, d'autressont revenus. Nous devons en être reconnaissants.»

A 65 ans, vous avez laissé planer le doute survotre avenir. L'issue de l'Euro-2016 peut-elle influersur votre décision ? «Ce sont des choses absolument parallèles. Nous

n'avons jamais dit: si nous sommes champions, nouscontinuons. Je crois que cette fédération fait bien leschoses et je crois que nous les ferons indépendammentdu résultat. Il faut travailler pour l'avenir et faire au mieuxpour cette fédération, rien de plus (...) C'est un sujet trèsmineur. Le plus important, c'est de disputer ceChampionnat d'Europe et de bien le faire.»

Quelle trace aimeriez-vous laisser dans le mondedu football ? «Nous sommes ici pour essayer d'enrichir le football,

pas l'appauvrir. Ayant été sélectionneur de l'Espagne,entraîneur en club, j'aimerais défendre le football. Celamanque parfois. (...) Il arrive qu'on ne parle que d'un cor-ner, d'une touche, d'un arbitre qui se trompe... Il faut fairecontre mauvaise fortune bon cœur, pas seulement quandon gagne, mais aussi quand on perd. Il faut être à la hau-teur du football.»

ATHLÉTISME :MEETING D'OSLO(IAAF DIAMOND

LEAGUE)

Makhloufiengagé

sur le MileAprès avoir terminé 5e

au meeting d’Eugene(USA) sur le Mile (1609 m),Taoufik Makhloufi s’aligneraà nouveau sur la mêmeépreuve, aujourd’hui, à l’oc-casion du meeting d’Oslo.Makhloufi, champion olym-pique en titre du 1 500 m,Londres 2012, chercherales réglages de sa vitesseet ses repères de courseen prévision desChampionnats d’Afrique deDurban en Afrique du Sud(800 m) et des Jeux olym-piques de Rio (1 500 m).Ce sera la 3e sortie deMakhloufi cette saisonaprès le meeting de Rabatet d’Eugene.

MEETINGINTERNATIONALDE MONTREUIL

Keddar(1 500m)

encore loindes minimapour les JO !

Révélationde la sai-son der-n i è r e ,S a l i mK e d d a rn ’ a r r i v epas à trou-

ver son ryth-me en ce début de saison.Et pour cause, il est encoreloin des minima et pour lesChampionnats d’Afrique deDurban et pour les Jeuxolympiques de Rio. Lesociétaire de l’équipe de laProtection civile est arrivé5e au meeting internationald’athlétisme de Montreuil,France, sur 1 500 m avecun chrono de 3:39.10, loindes 3:36.00 pour les CA et3:36.20 pour les JO.Keddar, qui a bénéficié dedeux stages de préparationavec Taoufik Makhloufi enAfrique du Sud, a terminé13e lors de sa première sor-tie au meeting de Rabat en3:39.61. Il devrait travaillerdavantage pour améliorerses performances et réali-ser les minima lors de sesprochaines sorties.

Ah. A.

Composition des six chapeauxChapeau 1 : France, Allemagne, Qatar, EspagneChapeau 2 : Croatie, Europe 4, Europe 5, Europe 6Chapeau 3 : Europe 7, Europe 8, Europe 9, Europe 10Chapeau 4 : Europe 11, Europe 12, Panaméricain 1,EgypteChapeau 5 : Tunisie, Panaméricain 2, Bahreïn, JaponChapeau 6 : Panaméricain 3, Angola, Arabie Saoudite,Wild Card.

BASKET-BALL

Annulation du tournoiInter-régions…

La Fédération algériennede basket-ball (FABB) aadressé une note aux prési-dents des ligues régionalesCentre, Est, Ouest et Sud lesinformant de l’annulation dutournoi Inter-régions pourl’accession en SuperdivisionB, prévu initialement du 9 au11 juin courant. La FABB aexpliqué cette annulation parsa volonté de revoir le systè-me de la compétition. Eneffet, on apprend que laSuperdivision B, composéeactuellement de 10 équipes,sera portée à 12. Après larelégation de deux équipes à

l’issue des play-downs, letournoi inter-régions devaitdégager deux nouveaux pro-mus. Avec la nouvelle formu-le, la FABB offre ainsi l’occa-sion aux quatre championsrégionaux, respectivementCentre, Est, Ouest et Sudd’intégrer directement laSuperdivision B.

… Et report des tournoisrégionaux des juniorsLa FABB a décidé de

reporter à une date ultérieureles tournois régionaux desjuniors prévus initialement du9 au 11 juin courant à cause

des épreuves du baccalau-réats qui se dérouleront du19 au 23 juin courant. Unreport décidé pour permettreaux candidats concernés depréparer sereinement le bac,nous a déclaré AbdelkaderChouchane, membre dubureau fédéral et directeurde l’organisation sportive à laFABB. Ces tournois régio-naux devraient par ailleursêtre reprogrammés après leChampionnat d’Afrique debasket-ball des U18 qui sedéroulera au Rwanda enjuillet prochain.

Ahmed A.

NATATION : COUPE DE LA CONFÉDÉRATIONMÉDITERRANÉENNE (COMEN)

Quatre Algériens à MalteLa Fédération algérienne de natation

(FAN) va engager quatre athlètes, trois gar-çons et une fille, pour représenter l’Algérieà la Coupe de la confédération méditerra-néenne de natation (COMEN) qui se dérou-lera à Malte du 21 au 28 juin courant. Ils’agit de Moncef Balamane, d’AbdellahArdjoune, Hichem Tayebi et Maldji Nesrinelesquels s’aligneront dans leurs épreuvesrespectives. La FAN rappelle que l’Algérie

n’avait pas pris part à cette compétition trèsrelevée en termes de performances depuisdes années. «Aujourd’hui et avec des chro-nos plutôt alléchants nos nageurs peuventespérer aller dans les différentes finales etpourquoi pas monter sur le podium», aindiqué la FAN qui souligne que «c’est lanouvelle politique de la Fédération algé-rienne de natation qui commence à donnerses fruits». Ah. A.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit clubs qualifiés à

la phase des poules de la LDC d’Afrique 2016.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Club tunisien»

1- ASEC MIMO-SAS2- WA CASA-BLANCA3- ZESCO

4- AL AHLY DUCAIRE5- ENTENTE DESÉTIF

6- ZAMALEK7- EYIMBA8- SUNDOWNSMAMELODI

MOT RESTANT = ÉTOILE DU SAHEL

A M A E T O I L E D U SL A S C O A L A H L Y AE Z E S E Z A C N A D HK F C L U EE I M B C LY T I A A DI E M S I OM S O S A S W A C A R LB E D E T N E T N E E EA S U N D O W N S M A M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

V I N C E N T V A N G O G H - CR U E E - A O - G U E - M A N OA L S - E V I T E S - R - N - UI E - C R A S S E - M E N T O RS - E R - R E E - R E T I E N TE N T O U R E - S E - I - R - IM A R I N E - H A G A R D - I SB R I S E - C I G A R E - M C AL I E E - P A L A I S - S O I NA N R - C O P A I N - S U R - SN E - B O L - R E - N E T T E -C - E N L I S E - T A N - E N DE S C A L E S - J O V I A L - E- A R - E S - D E C R U E - F SF L A I R - N E T - E R - C E TR I S I - F U G A C E - P E U RA R A - B A L A I S - N E S - U

N A - S A N - T T - M E - S A CC - S O S I E S - P E U - A R TE C U S S O N - D O C T E S - IS O C - E N - L E - E R S - M OC U R E S - C A B I N E - V I NO R E E - V I V A C E - P I S -R I S - S O - E T E - N O C E SO R - D O I V E S - L O U E - ES - C O U L A S - V O I R - M RI S O - D E I - S O I R - P U A- A I N A R N A T - S E C T E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E N K A B L I A - A S M O -M I T E - V O I L A I S - E T AO S E - R O N C E - O S - R E TH E - G U I D E - E D I T S - TA - P A I N S - B R E S T - S AM A R I N E - - - - E E - T - QE V I T E - - - - - S - G A - U

D I S E - F - - - - - P A R L A- D E - T E A M S - R A I S I NC E - F E R M A - V E I N E - TA - T E N U E - T I G E S - P -R A R E T E - T I T A N - C A RR I O - A - F E R - L - P O L IE S P O I R - J S K A B Y L I E

LETTRES DELETTRES DELEICESTERLEICESTER

- - - A N G L E T E R R E -- - R A N I E R I - - - - -- - - - - K I N G P O W E RS C H M E I C H E L - - - -- - M A H R E Z - - - - - -- - F O X E S - - - - - - -- - - - H U T H - - - - - -- P R E M I E R L E A G U E- - - - V A R D Y - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Y évolue Sonclub

Berge----------------Caractère----------------Saveurs

Enregistrer----------------

SecNote----------------Mesure----------------Miser

Article----------------Dans legotha----------------Diplôme

Erbium----------------Coutumes----------------Chrome

Saint----------------Assembléedéfunte----------------SéléniumSalut----------------Arme----------------Obstinée

Cubes----------------Challenge----------------Crustacé

Fin desoirées

----------------Fort

Tourna----------------Périmètres

DéchiffréePeina

----------------Chlore

Tour dechants----------------Cube----------------RegretConvoque

----------------Formed’avoir

Début----------------Ravit----------------CopainPossessif

----------------Article

Sec----------------

Sommet

Note----------------Grecque----------------Epaulé (ph)

Sasélection

Tellure----------------

EvoquerBâti

----------------Bloquer

Chiffré----------------

ChatonDans le

bois----------------

Niais

Achever----------------

AbriNote

----------------Nabot

Silencieux----------------

Dans lapeine

Nickel----------------Ex-OUA----------------Ferment(inv)

Germanium----------------Identique----------------Bavarde

Creux----------------Refuge----------------AbatConviendra----------------Etonnes----------------Scandium

Livide----------------Dans la fête

Substance----------------

Condition

Orifices----------------

SolidairesPanorama

----------------Détales

Sonpays

Porte lesvoiles

----------------Résonné

1- GARDIEN DEBUTS2- COULEURS3- STADE4- PAYS5- BUTEUR6- ÉLU« M E I L L E U RJOUEUR»7- SURNOM DUCLUB8- COACH

ATLETICO

1

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LETTRES DE : Atlético Madrid

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 19

Base navale----------------Royaumeberbère

Continent----------------

AspirerBéante

----------------Induration

Sélénium----------------Ronge----------------Peuple

Dans levent----------------Sain----------------Coutumes

Dans laroute----------------Tantale----------------Mettre

Démonstratif(inv)----------------Pronom----------------Cité antiqueRigole----------------Ile----------------Cadeau

Vieux loup----------------Molybdène----------------Issus

Partira----------------A régler----------------EquitéCrochet

----------------Maudits

Crétin----------------Rocher----------------Réparer

Infinitif----------------Ceinture----------------DiplômeFormations----------------

CloreApprécia

----------------Réalité

Peuple----------------Différents----------------Effacer

Poisson----------------Ouvertures----------------ArticleSodium----------------Erbium----------------Préposition

Doués----------------

CaléesMéchant

----------------Pays

Etoffe

Poissons----------------Façonner----------------Eprouver

Amaigris----------------

Tourpenchée

Fin desoirées

----------------Entravais

Totaux----------------Grade----------------BivouaquesPays

----------------Déception

Pousser----------------

Asticot

Rejetés----------------Evoquait----------------ErreursCoups

----------------Souffler

Note----------------

Obus

Soldat----------------Rigoles----------------EncoreEbruiter

----------------Poisson

Gosse----------------

Fin deverbe

Accords----------------Roman de

HugoEnduisais----------------Monnaie----------------Salie

Aluminium----------------

RenvoiOsmium----------------Iridium----------------Infinitif

Entières----------------

SiedPouffe

----------------Tuyau

Issues----------------

Placées

Cadeaux----------------Maladroits----------------SalieTenia

----------------Rabais

Vastes----------------

SimuléeCacha

----------------Article

Préposition----------------

Début desoirée

Clair----------------

FermentMétal

----------------Equité

Lithium----------------

Pronom

Objectifs----------------

ElisaitEculés

----------------Feuilletons

Manie----------------

ArbreSacrée

----------------Actinium

Rongée----------------

Hélium

Argon----------------Tuméfaction----------------CapitaleTerres

----------------Critiquer

Bénéficie----------------

CardinalBanque

----------------La veille

Agression----------------

PronomJeune

----------------Vieux do

Interjection----------------

SnobUltime

Lentille----------------

PeinerCité antique----------------

PoissonLac

----------------Artères

Dinar----------------

Fut apteMesures

----------------Bavarde

Néant----------------

Sommet

Choisira----------------

IndéfiniFut apte

----------------Ile

Fatigué----------------

TableauCésium

----------------Nickel

Rosserai----------------

RejeterEmpester

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI-OUZOUDAÏRA DE MEKLA

COMMUNE DE MEKLAAVIS

En date du 19/04/2016 MonsieurBOUTOUCHENT Farid demeurant au, 08 Alléede Penthièvre Livry Gargan 93/90 France s’estprésenté au siège de la mairie de Mekla, lequel asollicité la délivrance d’un certificat de possessiond’une parcelle de terrain sise au village DjemaâSaharidj, au lieudit : «Madal» d’une superficietotale de : 240.00 m2 devant servir à la construc-tion d’une maison à usage d’habitation.A cet effet, pour toute opposition, les personnesintéressées sont priées de formuler une requête àmonsieur le président de l’APC de Mekla, serviceurbanisme et de la construction dans un délai dedeux (02) mois à compter de la publication duprésent avis dans la presse.

Mekla, le 19/04/2016Le président de l’APCP/le P/APC de Mekla

Le 2e V/présidentLachebi Abdennour

PENSÉETriste et pénible futet sera pour nous le10 juin 2014 quandnous a quittés àjamais notre trèschère mèreMme Vve de chahidHAMITOUCHE

RAMDANE née RAMOUL FERROUDJAlaissant derrière elle un grand vide quenul ne pourra combler. En ce doulou-reux souvenir, tes f i l les Ghania etMalika, tes petits-enfants, ta famille etamis demandent à tous ceux qui t'ontconnue et aimée d'avoir une pieusepensée en ta mémoire. Repose en paixnotre très chère mère. Que Dieu leTout-Puissant t'accueille en Son VasteParadis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

106 326/B13 R106452 B/13

PenséeCHABET NECHEM NAIMAI l y a déjà deuxans… triste futpour nous le 9 juin2014 quand tunous as quittés àjamais pour unmonde meilleur.En cette douloureuse circonstance,ta sœur, tes enfants El Hadi,Youcef Anis et Liliy demandent àtous ceux qui t’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée pour toi.

Puisse Dieu Tout-Puissantt’accorder Sa Sainte Miséricorde

et t’accueilliren Son Vaste Paradis.Repose en paix.

CONDOLEANCESle Président-Directeur Général, lescadres dirigeants, le Syndicatd’Entreprise et l’ensemble du per-sonnel du Crédit Populaired’Algérie, très affectés par le décèsde la mère de :

Monsieur DJENNANEMed Tayeb

Directeur du Groupe d’ExploitationBéjaïa, présentent à celui-ci ainsiqu’à sa famille leurs condoléances lesplus attristées et les assurent de leurprofonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissantaccorder à la défunte Sa SainteMiséricorde et l’accueilliren Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons

Anep n° 419 475 - Le Soir d’Algérie du 09/06/2016

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 9 juin 2016 - PAGE 23

[email protected]

Langue de veauen sauce

150 g de pois chiches trempés la veille, 1 langue de veau oude bœuf bouillie, 200 g de pois chiches trempés la veille,

2 dl d’huiles soit 1 verre classique, 2 piments secs, épépinéset trempés, 1 tête d’ail, 12 g de poivre rouge,

soit 1 cuillère à soupe, sel

Piler dans un mortier lespiments, ajouter le sel et l’ailmettre un peu d’eau à la fin.Une fois la langue boullie, luienlever la peau et la couper enmorceaux. Joindre dans unemarmite contenant l’huile, lalangue ainsi que les poischiches en surveillant le niveaude la sauce. Laisser cuirejusqu’a ce que la langue soitfondante. On peut ajouterégalement avant la fin de lacuisson quelques petitespommes de terre entières.

Sorbet à lapastèque 1kg de pastèque, 1 verre

de jus d’orange.Meringue : 4 blancs

d’œufs, 150 g de sucreLaver, éplucher lapastèque. Enlever lespépins. La couper en

morceaux et les mixer avec lejus d’orange. Réserver au

congélateur pendant 4h en remuant à la fourchette àplusieurs reprises. Préparer la meringue. Battre unpeu les blancs d’œufs dans une casserole. Ajouter lesucre semoule. Monter au fouet au bain-marie à unetempérature de 50° à 55° C. Retirer du feu. Battrejusqu’à complet refroidissement. Incorporerdélicatement le mélange de pastèque et de jusd’orange. Réserver au congélateur pendant 4h.

100 g de farine, 1 œuf, huile de friture, siropau miel, 50 g de miel, 1/2 citron, 250 g de

sucre, 1 cl d'eau de fleur d'oranger, 1 cuillèreà café d'amidon. Pour la décoration : graines

de sésame, pistaches en poudre

Dans un saladier, préparez la pâte des debla enincorporant un œuf à la farine. Mélangez. Avec les mains, pétrissez le mélangejusqu'à l'obtention d'une pâte homogène, proche dela pâte à pain. Si la pâte colle, rajoutez un peu defarine. Laissez reposer la pâte 30 minutes dans unlinge sec. Saupoudrez le plan de travail avec 1cuillère à café d'amidon. Pétrissez la pâte.Remodelez-la en boule, pétrissez de nouveau en lasaupoudrant d'amidon. Etalez-la avec un rouleau àpâtisserie en la retournant plusieurs fois. Incorporez-la dans la machine à pâte afin qu'elledevienne très fine. Découpez la pâte en longsrubans. Préparez le sirop en pressant le 1/2 citron.Faites-le cuire avec le miel, le sucre semoule, l'eaude fleur d'oranger, l'amidon et 30 cl d'eau. Coincez les rubans de pâte entre l'index et lemajeur. Enroulez-les entre vos doigts. Plongezdélicatement un debla dans l'huile de friture chaude.Retournez-le avec une écumoire. Epongez. Trempezchaque debla dans le sirop au miel. Faites unpanachage en les décorant de graines de sésame,de poudre de pistaches.

Phot

os: D

R

300 g de viande de bœuf hachée, 1 blanc de poulet, 100 g de pain rassis imbibé de lait puis émietté, 1 œuf, 1 oignonrâpé, 5 gousses d’ail épluchées et coupées en petits morceaux,1/2 bouquet de coriandre, 1/2 bouquet de menthe, sel, poivre,

1/2 cuillère à café de cannelle en poudre,1 pincée de noix de muscade

Coupez les blancs depoulet en bâtonnets.Dans une terrine,versez la viandehachée, râpez par-dessus l’oignon,écrasez les goussesd’ail, ciselez finementla coriandre et lamenthe. Salez,poivrez, muscadez,ajoutez la cannelle .Ajoutez le painémietté et l’œuf, puismalaxez le tout avec la main. Tapissez un moule à cake de papieraluminium. Remplissez la terrine en alternant viande hachée et blanc depoulet. Couvrez de papier aluminium et faites cuire au bain-marie au fourdurant 1h30. Réservez 12 heures au frais.

Terrine de viandehachée et de pouletBeignets

au fromagePréparation 15min, cuisson 15min, pour 5personnes

Pâte : 500 g defarine, 4 dld’eau, 1 dl

d'huile, 1 cuil. àcafé de sel,

poivre, noix demuscade, 4

blancs d'œufs,150 g de

fromage râpéPréparez la pâte à beignets : dans une terrine,versez la farine en fontaine. Au centre, versez l’eau,I'huile, les jaunes d'œufs et les épices et mélangezprogressivement tous ces ingrédients. Incorporez endernier lieu les blancs d'œufs battus en neige fermeet le fromage râpé. Enrobez de cette pâte leslanguettes de gruyère et faites-les dorer dans lafriture bien chaude.

Concombreen persil lade1 concombre, 3 branches de persil, 1 petitoignon, 4 c. à s. d’huile d’olive, 2 c. à s. devinaigre, 1 c. à c. de moutarde, 1 petite

poignée de gros sel, sel, poivre

Peler leconcombre et lecouper enrondelles dans unsaladier et lelaisser dégorgerenviron une heureavec du gros sel.Ensuite le rincerabondamment, lesécherdélicatement etmettre dans unsaladier. Dans unbol, préparer lasauce avec l’oignon haché, une petite pincée de sel,le persil haché finement, le poivre, l’huile, le vinaigreet la moutarde. Bien mélanger et verser sur lesrondelles de concombre.

Pratique, économique, d'une simplicitéextrême, le bicarbonate de soude vadevenir votre premier allié beauté. Lapreuve par 7.

Une odeur corporelle parfaiteDu corps ou des pieds... les odeurscorporelles peuvent parfois gêner... Pourles contrer à moindre frais, il suffitd'utiliser le bicarbonate. En frottant vosaisselles d'une pincée de poudre ou detamponner l'intérieur de vos chaussurestous les soirs avant de se coucher.

Des dents blanches et sainesConnu pour blanchir les dents, lebicarbonate permet aussi une haleinefraîche. Utilisé en bain de bouche, ilpermet de réduire le tartre et de luttercontre les caries.

Une bonne haleineUn simple gargarisme (une cuillère à cafédans un verre d'eau) de bicarbonate desoude peut permettre d'éliminer desproblèmes de mauvaise haleine.

Des cheveux sans pelliculesIl suffit d'ajouter à votre shampoing unecuillère de bicarbonate et frictionner lecuir chevelu. Cela permet de rendre lescheveux plus souples, plus faciles àdémêler et surtout de réduire lespellicules.

Bains et relaxationDes pieds, du visage... il est possibled'utiliser le bicarbonate pour soulager,raffermir les pores de la peau et hydrater.Un demi-verre dans l'eau du bain permet

de tonifier lapeau, de l'hydrateret de l'adoucir. Lebicarbonate a aussides vertus relaxantes.Le petit plus : lebicarbonate lave enmême temps la baignoire !

Un visage et une peau saineLe plus économique des masques : celuià base de bicarbonate de soude. Il suffit d'humidifier votre visage et d'étalerune fine couche de bicarbonate commeun masque. Gardez-le 1 à 2 minutes et sivous avez des boutons, 5 minutes. Le bicarbonate peut aussi être utilisécontre les démangeaisons et pourrégénérer la peau.

LES 7 SECRETS BEAUTÉ DU BICARBONATE

Debla (Tunis)

Toute politique étrangère trouve sasource et son inspiration dans lesgrandes tendances de la politique

intérieure. En d’autres termes, dansl’idéologie. Mais lorsque nous parlonsd’idéologie, nous sommes taxés de nos-talgiques d’une époque révolue. Letemps des idéologies relève du passé,nous dit-on. Ainsi en est-il de ces respon-sables qui trouvent que les débats idéo-logiques nous font perdre du temps etqui n’ont, dans la bouche, que le mot«rentabilité» (économique).Mais lorsque les précédents gouver-

nements ont refusé les investissementspublics dans le secteur industriel, le seulen mesure de créer ces centaines de mil-liers de postes de travail attendus par lesjeunes, ne faisaient-ils pas de l’idéologie? Le choix d’un ultralibéralisme qui a misà genoux le pays, ne profitant qu’auxgros importateurs et aux circuits del’économie informelle, n’était-il pas unchoix idéologique ? Il n’y a pas mille sys-tèmes économiques. Il y en a deux quisont inspirés par deux idéologies fonda-mentalement opposées. Le premier vise àenrichir une minorité. Le second à distri-buer équitablement la richesse nationale.Le premier est égoïste. Le second estgénéreux. Et il y a pire : dans les pays où il n’y a

pas de démocratie, le premier place desoligarchies au sommet de la pyramide.Les subalternes doivent obéissance etrespect à ces familles anoblies par lesystème. Pour continuer à fonctionner,ce système a besoin d’un demi-dieu àson sommet, reproduction des empe-reurs et des rois de jadis qui décident detout, connaissent tout et sont infaillibles.S’ils se trompent, personne ne leur diraqu’ils se sont trompés et l’erreur devientgénéralisée. On ne peut pas leur direqu’ils ont tort, ni remettre en cause leursordres, ni même les discuter. On ne peutmême pas les regarder dans les yeux.Tout élément qui veut réfléchir par lui-même est sommé de s’écraser et s’ilcontinue à vouloir faire parler la raison etnon le perroquet qui dort en lui, il devientsuspect et la police politique s’occupe delui. La grande foule suit. On l’endort parle discours religieux fondamentaliste. Onle corrompt par des aides parcimo-nieuses qui en font une multitude d’as-sistés. La perte des repères identitairesajoute au trouble général et l’on passe àun stade d’apathie contagieuse. Devant

les mairies, se forme la grande chaînedes gens qui attendent tout et n’importequoi. On se bouscule, on se bagarre, onmarche sur le corps de son voisin pourarracher qui un logement, qui un mouton,qui quelques boîtes de tomate en conser-ve et des paquets de spaghettis… Lagrande foule rentre fourbue chez elle.Elle allume le poste de télévision qui vala renvoyer aux siècles des rois et desesclaves. La leçon est bien apprise. Maisoù est la culture, la nourriture de l’esprit? Où sont les arts qui façonnent lecitoyen moderne ? Où sont ces infra-structures culturelles que l’on prometdans les campagnes électorales ? Quiinclut encore, dans ses dépenses, le tic-ket de ciné ou de théâtre, le prix de deuxrevues et de quelques bouquins ?Les villes s’endorment à l’heure des

campagnes : au Moyen-Age, il y avait, aumoins, quelques spectacles de trouba-dours et des tavernes ouvertes ! Mais,chez nous, les cafetiers sont déjà en trainde laver à grande eau leurs établisse-ments. C’est l’heure de la prière duMaghreb. C’est l’heure où la nuit tombesur la ville et dans les cœurs. Mais à quoi bon vivre et bien vivre ? A

quoi bon les loisirs, la culture, le bonheur? Nous aurons tout demain. Nos peuplesvivent dans l’attente de la mort. Seule lamort peut leur offrir le paradis ! Alors, àquoi bon vivre ? Nous sommes nés pourrien. Il aurait été meilleur pour nous d’al-ler, directement, du ventre de nos mèresau paradis. Et les gens d’en face quimontent dans des trains propres, vontfaire du ski, regardent les films en pre-mière vision, possèdent les meilleurshôpitaux, mangent à satiété, se baladentdans des rues bordées de roses, viventdans des cités propres, voyagent auxantipodes du globe sans se ruiner,aiment, dansent et rient, ne vivent-ils pasdéjà dans un paradis terrestre ? Non,nous disent les docteurs de la foi grasse-ment payés par les patrons du système :«Faites attention, ça ressemble au para-dis mais ce n’est pas le vrai paradis !Souffrez pour avoir votre paradis authen-tique. Ceux d’en face ont un semblant deparadis mais finiront éternellement enenfer !»Pendant ce temps, les gens d’en haut,

bien malins, profitent du paradis d’enface ! A part une petite minorité, lesministres de tous les gouvernementsfinissent là où l’on ne veut pas se priver

du paradis terrestre… Ils montent dansdes trains propres pour aller faire du ski,possèdent de belles demeures avec dugazon de premier choix et même des jar-diniers, des valets et des gouvernantes ;ils vivent dans des cités propres et sebaladent dans des rues bordées deroses. Ils se soignent dans les meilleurshôpitaux de là-bas et leur mission, ici, neconsiste qu’à lancer quelques pro-grammes censés nous apporter un peude bonheur et le leur ne peut se conce-voir en dehors de la douce France ! Noussommes en conflit avec eux parce quenous voulons que l’avenir de nos enfantsse conçoive ici ! N’est-il pas possible d’avoir le paradis

sur terre et le paradis dans l’Au-delà ?Non, souffrez et remerciez Dieu qu’il nevous arrive pas ce qui arrive à vos frèresde Ghaza, de Raqqa, de Sanaâ ou deSyrte ! Mais qu’est-il arrivé à nos frèresde Ghaza ? Regardez la télé ! La télénous dit que ce qui arrive à nos frères deGhaza est de votre faute ! Cette télé nousrépète à longueur de journée que les diri-geants arabes ont vendu la Palestine.S’ils recommencent à parler de la libéra-tion de la Palestine, s’ils font quoi que cesoit de sérieux pour inquiéter Israël, ilsvont passer automatiquement dans laliste des «voyous», comme Bachar Al-Assad. Et s’ils osent tirer un Scud surTel-Aviv, ils seront pendus haut et courtcomme Saddam ! Et s’ils répètent «Toz fiAmerica», comme Kadhafi, l’Oncle Samleur enverra ses larbins sionistes,comme Sarkozy et BHL, pour les abattre !Les dirigeants arabes ont peur ! Voilàpourquoi ils n’osent pas affronterl’Amérique et sa vermine sioniste !Saddam est mort en homme debout etcela a suffi à faire oublier toutes ses for-faitures. Et la situation s’est éclaircie davanta-

ge depuis les fameux «printempsarabes» ; oui, elle ne s’est guère compli-quée car tout devient clair ! D’ailleurs, jedénie à ces criminels le droit de parler de«printemps» quand ils soufflent dans lesvents glaciaux des grandes tempêtes quituent chez nous et font pousser desfleurs à Tel-Aviv et dans un Israël biencontent de voir les Arabes s’acoquineravec son ami Erdogan pour attaquer laSyrie, bien content de voir ces mêmesArabes former une coalition — enfin ! —pour aller bombarder un Yémenexsangue par les différents conflits.

Quand ils s’unissent pour exhiber leursavions achetés au meilleur prix, lesArabes tuent d’autres Arabes. Nousétions bien naïfs de penser qu’ils dirige-raient leurs bombes sur l’ennemi tradi-tionnel : l’Etat sioniste ! Ils n’ont plus riend’un Boumediène, d’un Nasser ou mêmed’un roi Fayçal ! Les sionistes ont long-temps caché le trouble qui les avait sai-sis après les attaques meurtrières desMIG algériens. Mais la vérité vient de sur-gir, comme pour mieux souligner les tra-hisons actuelles ! On en reparlera unautre jour et les témoins vivants de cetteépopée ont pour devoir d’évoquer cespages glorieuses et j’espère que le pou-voir ne leur imposera pas le silence dansle cadre des nouvelles lois sur «l’obliga-tion de réserve» !

M. F.

P.S. : Nous n’oublierons jamais que lechampion disparu, Mohamed Ali, avaittenu à marquer de sa présence lesobsèques du président Boumediène. Ilétait venu à Alger le 29 décembre 1978 encompagnie du fils de Jimmy Carter.Adieu, grand homme, et les raresAlgériens qui seront à Louisville sauronttémoigner de notre grande admirationpour tes combats et honorer ta mémoire,Champ !

Nous aussi, nous avons droit au… paradis terrestre !

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Grève nationale des vétérinaires. Ah ! D’accord ! Je com-prends mieux maintenant pourquoi, depuis trois jours, y aautant de…

… zèbres qui nous agressent dans la rue !

- Alors ? Ça y est ! T’es prêt à repasser ton bac, fis-ton ?-Oui ! Oui ! Tonton ! Je révise encore un peu, et çadevrait aller pour les quatre épreuves que je refais.- Je te dépose quelque part ? Tu vas où, de si bonmatin ?- A la caserne, tonton ?- A la caserne fils ? Tu es déjà concerné par le servicemilitaire ? Ou alors, c’est juste la visite médicale ?- Non, mon tonton ! C’est pour y retirer ma convocationpour le bac. Cette seconde session du baccalauréat estgérée par l’armée. C’est l’ANP qui va encadrer lesépreuves. Et donc, là, je vais retirer mon ordre d’ap-pel… enfin, je veux dire ma convocation pour lesépreuves. Tonton, je te conseille d’éviter le quartier oùse trouve le siège de l’Onec.- Ah bon ! Pourquoi, diantre ? C’est Ramadhan, la circu-lation est fluide, surtout en matinée…- En fait, il vaut mieux éviter cet endroit-là parce que s’y

déroule une opération combinée des forces spécialescommandos de Biskra, des troupes d’élite de la gendar-merie, avec l’appui des brigades mobiles de la DGSN.- Quoi ? Ils auraient trouvé une cache terroriste ?- Non, mon tonton ! Ils mènent un ratissage au seinmême de l’Onec. Une grosse opération, avec, déjà, à laclé, un lourd bilan.- Dis donc ! Mais c’est carrément l’état de guerre décla-rée ! Et le 19, tu vas y aller comment à l’examen ? Tuveux que je passe te prendre ?- T’es gentil tonton, mais ça ne sera pas la peine. Ils onttout prévu. C’est très bien organisé, cette fois-ci. Nousembarquons à bord d’hélicoptères de transport detroupes russes flambant neuf, et nous serons parachu-tés directement au-dessus de nos centres d’examen. Ya même plus de risque de retard et d’exclusion desépreuves.- Bah ! Bah ! Bah ! Je suis admiratif, fiston. C’est toutde même bien l’Etat civil ! Tout est nickel dans l’Etatcivil. Tout est réglé pile-poil dans l’Etat civil. Allez !Trouffion ! Direction, la caserne. Un ! Deux ! Trois ! Un !Deux ! Trois ! Et au signal, tout le monde fume du thépour rester éveillé au garde-à-vous à ce cauchemar quicontinue.

H. L.

Le bac en ordre d’appel et auxautres douceurs de l’État civil !

Par Maâmar Farah [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE