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DOSSIERDE PRESSE
1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG
Kati Horna 03/06 – 21/09/2014
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Cet été, le Jeu de Paume, qui fête ses 10 ans dédiés à l’image, invite le public à découvrir :
OsCar MuñOz (né en 1951), l’artiste le plus emblématique de Colombie, avec une œuvre
développée, depuis près de quarante ans, autour de la capacité des images à retenir la
mémoire, et Kati HOrna (1912-2000), qui fut photographe avant-gardiste, libre et engagée,
née en Hongrie, exilée au Mexique, et véritable chroniqueuse de la scène artistique de sa patrie
d’adoption.
Dans le cadre de la 7e édition de la programmation satellite, KaPwani Kiwanga (née en 1978)
présente également une nouvelle œuvre, spécialement créée à cette occasion.
Comme toujours depuis dix ans, le Jeu de Paume donne toute sa place au travail d’artistes tant
reconnus qu’émergents, tout en confrontant des pratiques artistiques aussi bien historiques que
contemporaines.
Pour célébrer cet anniversaire, l’accès aux expositions sera libre et gratuit le samedi 7 et
le dimanche 8 juin 2014, de 11 h à 19 h. De nombreuses surprises seront à découvrir et partager
tout au long du week-end !
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❙ CommissairesÁngeles Alonso Espinosa, anthropologue et conservatrice au Museo Amparo, Puebla (Mexique),
et José Antonio Rodríguez, historien de l’image et commissaire indépendant
❙ PartenairesExposition organisée par le Museo amparo (Puebla) en collaboration avec le Jeu de Paume
Cette exposition a été réalisée avec l’aide de l’Ambassade d’Espagne à Paris ; de AMEXCID (Agence Mexicaine de
Coopération Internationale pour le Développement) ; de CONACULTA (Conseil National pour la Culture et les Arts
du Mexique) et de Instituto Cultural de México à Paris.
Dans le cadre de la semaine de l’amérique latine et des Caraïbes.
Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.
Il bénéficie du soutien de neuflize Vie, mécène principal.
❙ Partenaires médiasA Nous Paris, Marie Claire, Time Out Paris, Stylist
Remerciements à l’Hôtel Napoléon Paris Champs Elysées
Kati Horna 03/06 – 21/09/2014
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l’exPositionle Jeu de Paume présente, en collaboration avec le Museo amparo de Puebla (Mexique), la première
exposition rétrospective de la photographe de Kati Horna (szilasbalhási, Hongrie, 1912-Mexico, 2000),
retraçant plus de six décennies de production en Hongrie, en france, en espagne et au Mexique.
Photographe mexicaine d’adoption, Kati Horna fait partie de la génération de photographes hongrois
(d’andré Kertész à robert Capa en passant par eva Besnyö, lászló Moholy-nagy, nicolás Muller,
Brassaï, rogi andré, ergy landau, Martin Munkácsi et bien d’autres) contraints de quitter leur pays en
raison des conflits et de l’instabilité sociale des années 1930.
Cosmopolite et avant-gardiste, Kati Horna est surtout connue pour son album sur la guerre civile
espagnole, réalisé à la demande du gouvernement républicain espagnol entre 1937 et 1939. son travail
se caractérise à la fois par sa proximité avec les principes de la photographie surréaliste, ainsi que par
sa manière très personnelle d’aborder le photoreportage.
Cette grande rétrospective permet de donner une reconnaissance internationale à cette photographe
protéiforme, d’un humanisme engagé, en mettant en lumière sa singulière créativité artistique et ses apports
au photojournalisme. Elle propose un panorama complet de l’œuvre de cette artiste qui fit ses premiers pas
comme photographe en Hongrie, à l’âge de 21 ans, dans le contexte des mouvements avant-gardistes de
l’Europe des années 1930 : le constructivisme russe, l’école du Bauhaus, le surréalisme, la Nouvelle Objectivité
allemande. Sa vaste production, réalisée aussi bien en Europe qu’au Mexique, sa patrie d’adoption, est
présentée à travers plus de 150 œuvres – pour la plupart des tirages d’époque, dont la grande majorité est
inédite ou méconnue.
C’est au Mexique que Kati Horna se constitue une nouvelle famille avec les artistes émigrés Remedios Varo,
Benjamin Péret, Emerico « Chiki » Weisz, Edward James puis, plus tard, Leonora Carrington. En parallèle de ses
photoreportages engagés, elle réalise des séries photographiques de contes visuels, des créations extraordinaires
mettant en scène des masques ou des poupées – motifs qui lui sont chers depuis la fin des années 1930 –.
Kati Horna devient également la grande portraitiste de l’avant-garde artistique et littéraire mexicaine ; ses
reportages visionnaires dévoilent les artistes les plus importants au Mexique dans les années 1960, comme Alfonso
Reyes, Germán Cueto, Remedios Varo, Pedro Friedeberg, Alejandro Jodorowsky, Mathias Goeritz et
Leonora Carrington.
L’exposition est conçue autour de cinq périodes : ses débuts entre Budapest, Berlin et Paris de 1933 à
1937 ; l’Espagne et la guerre civile entre 1937 et 1939, Paris à nouveau en 1939 ; puis le Mexique.
L’exposition accorde également une large place aux documents, notamment des revues auxquelles elle a
collaboré lors de son errance entre la Hongrie, la France, l’Espagne et le Mexique. Les œuvres proviennent
de l’Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna, du Centre documentaire de la mémoire historique
d’Espagne, Salamanque, du Museo Amparo, Puebla, mais aussi de collections privées.
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Kati Horna, Sans titre, série Hitlerei, en collaboration avec Wolfgang Burger, Paris, 1937. Tirage gélatino-argentique, 16,8 x 12 cm. Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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❙ les débuts : Budapest, Berlin et Paris
Après je suis retournée à Paris, et vous savez pourquoi je ne suis pas morte de faim à Paris ? Avant de partir,
tout le monde se moquait de moi, voilà le photographe [en français dans le texte], j’étais la photographe des
œufs. J’avais eu l’idée d’être la première à faire des choses, pas avec des figurines, mais des petites histoires
avec des œufs, et c’est ce dessinateur magnifique qui s’est suicidé par la suite qui me faisait les visages… La
première était l’histoire sentimentale d’une carotte et d’une pomme de terre, la carotte déclare son amour à
la pomme de terre, il faisait toujours les visages et moi les cadres des scènes. Je prenais les photos avec mon
grand appareil à négatifs 4 × 5, et à la fin elles finissent dans un Royal Express. J’en ai fait d’autres…
Kati Horna
Née en Hongrie dans une famille de banquiers d’origine juive, à une époque d’instabilité politique et sociale, Kati
Horna restera profondément marquée par la violence, l’injustice et le danger. Cette situation va forger l’engagement
idéologique de Kati Horna, sa recherche perpétuelle de liberté, sa manière particulière de dénoncer l’injustice
ainsi que son regard toujours complice et humain à l’instar de Lee Miller et de ses images sur la Seconde Guerre
mondiale. Comme pour son grand ami de jeunesse Robert Capa, dont elle restera proche tout au long de sa vie, la
photographie devient son moyen d’expression fondamental.
À 19 ans, elle quitte Budapest pour s’installer pendant un an en Allemagne, où elle intègre le collectif Bertolt Brecht.
Elle fréquente ses amis et compatriotes photographes Robert Capa et « Chiki » Weisz, ainsi que d’autres figures
importantes de la photographie hongroise, comme László Moholy-Nagy – à l’époque professeur à l’école du
Bauhaus – et Simon Guttman, fondateur de l’agence Dephot (Deutscher Photodienst). À son retour à Budapest, elle
s’inscrit à l’atelier de József Pécsi – célèbre photographe hongrois (1889-1956) – pour quitter de nouveau son pays
natal, en 1933, pour s’installer à Paris.
C’est également au cours de cette période de formation que se dessine son esthétique propre, que l’on retrouvera
tout au long de sa vie, avec la production de collages et de photomontages inspirés par les mouvements avant-
gardistes des années 1930 (le Bauhaus, le surréalisme, la Nouvelle Objectivité allemande, le constructivisme russe).
Paris est une capitale cosmopolite, et le surréalisme est alors en pleine apogée. Ce mouvement imprègne le style de
Kati Horna, autant par ses thèmes que par ses procédés, qu’il s’agisse du collage narratif, de la surimpression ou du
photomontage. Sa pratique de la photographie est étroitement liée aux autres arts de l’image, comme technique
d’illustration et support d’une poétique de l’objet. On voit apparaître son goût pour les récits et les mises en scène.
À partir de 1933, elle collabore avec l’agence Lutetia-Press, pour laquelle elle réalise ses premiers photoreportages :
Mercado de pulgas [Le Marché aux puces] (1933), qui ne sera publié qu’en 1986 dans la revue mexicaine Foto Zoom,
et Cafés de París (1934).
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❙ l’espagne et la guerre civile
La photographie avec ses diverses possibilités permet de montrer, libérer et développer sa propre sensibilité
pour qu’elle se réalise en images graphiques.
Et au moment de déclencher, il fallait retenir l’image, laisser couler l’émotion, la découverte et la surprise
visuelle, ce moment il fallait le retenir dans la tête, c’est ce que j’appelle développer la mémoire visuelle.
Kati Horna
Entre 1937 et 1939, Kati Horna documente avec beaucoup de sensibilité la guerre civile espagnole. Le gouvernement
républicain espagnol lui demande de réaliser un album sur la guerre civile. Ainsi, de 1937 à 1939, elle photographie
les lieux où se déroulent les principaux événements marquants de cette guerre, dans la province d’Aragon, dans
les grandes villes du pays (Valence, Madrid, Barcelone ou Lérida) ainsi que dans certains villages stratégiques de
l’Espagne républicaine.
Il reste de cette période un fonds de plus de 270 négatifs – conservés aujourd’hui au Centre documentaire de la
mémoire historique à Salamanque – qui témoignent de la réalité du conflit sur le front mais aussi et surtout de la
vie quotidienne de la population civile à travers un regard en empathie avec l’environnement et les gens. Engagée
dans la cause anarchiste, elle devient rédactrice de la revue Umbral – où elle rencontrera son futur mari, l’anarchiste
andalou José Horna –, et participe à la revue culturelle de la Confédération nationale du travail, Libre-Studio. Elle
collabore également avec les revues Tierra y Libertad, Tiempos Nuevos et Mujeres Libres, des publications présentées
ici au public pour la première fois. Son œuvre se distingue à cette époque par des photomontages à caractère
symbolique et métaphorique.
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Kati Horna, Sans titre, Carnaval de Huejotzingo, Puebla, 1941. Tirage gélatino-argentique, 19,5 x 21,5 cm.Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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❙ le Mexique
Je suis en crise existentielle ; aujourd’hui tout le monde court, aujourd’hui tout le monde conduit. Mes images ?
Elles furent le produit d’un amour créatif, lié à mes expériences et la réalisation. Je n’étais jamais pressée.
s.nob c’était mon bonheur. […] Je ne sais pas pourquoi je me suis autant amusée, mais avec la facilité que me
donnait Salvador [Elizondo] et l’équipe, et Juan [García Ponce], une grande créativité est sortie de moi.
Kati Horna
Kati Horna retourne à Paris en 1939. Son mari, l’artiste andalou José Horna, s’enrôle dans la division de l’Èbre qui
couvre la retraite des civils espagnols vers la France. En octobre, dès son arrivée à Prats-de-Mollo, dans les Pyrénées
françaises, il est enfermé dans un camp de réfugiés espagnols. Kati Horna parvient à le faire libérer. Ils partent
pour Paris où les contrôles se poursuivent, les obligeant à fuir la France pour le Mexique. Le Mexique deviendra sa
dernière patrie.
Des figures singulières du surréalisme (Leonora Carrington, Remedios Varo, Benjamin Péret et Edward James), du
mouvement Panique (Alejandro Jodorowsky), de l’avant-garde artistique, littéraire et architecturale mexicaine
(Mathias Goeritz, Germán Cueto, Pedro Friedeberg, Salvador Elizondo, Alfonso Reyes et Ricardo Legorreta) font
partie de son existence quotidienne.
Kati Horna va alors s’ériger en chroniqueuse d’une époque et laisser à la postérité un matériel unique. Au Mexique,
elle travaille en tant que reporter graphique pour des revues comme Todo (1939), Nosotros (1944-1946), Mujeres
(1958-1968), Mexico this Month (entre 1958 et 1965), S.nob (1962), Diseño (1968-1970)… Au cours des vingt dernières
années de sa vie, elle se consacre également à l’enseignement de la photographie au sein de l’Université ibéro-
américaine et de l’Académie de San Carlos-UNAM (Université nationale autonome de Mexico), où elle forme toute
une génération de photographes contemporains.
* Les citations de Kati Horna sont extraites du catalogue Kati Horna, coédition Jeu de Paume / Museo Amparo.
Couverture de la revue S.nob n°2 (27 juin 1962) et pages de la série de Kati Horna, Oda a la necrofília [Ode à la nécrophilie], Mexico, 1962 © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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Kati Horna, Sans titre, série Oda a la necrofília [Ode à la nécrophilie], Mexico,1962. Tirage gélatino-argentique, 25,4 x 20,8 cm. Collection Museo Amparo © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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Kati Horna
❙ Brève chronologie de l’exil[…] J’ai fui la Hongrie, j’ai fui Berlin, j’ai fui Paris, j’ai tout laissé à Barcelone… quand Barcelone est tombée, je
n’ai pas pu revenir chercher mes affaires, j’ai de nouveau tout perdu. Je suis arrivée dans un cinquième pays,
au Mexique, avec mon Rolleiflex en bandoulière, je n’ai rien pu emporter d’autre.
Kati Horna1, 1993
Budapest | 1912-1929
1912 Naissance le 19 mai de Katalin Deutsch Blau à Szilasbalhási, localité proche de Budapest
en Hongrie. Kati Horna est l’une des trois filles de Sándor Deutsch et Margit Blau, une famille de
banquiers d’origine juive.
1914-1929 Première Guerre mondiale et chute de l’Empire austro-hongrois en 1918. La Hongrie devient une
république avec Mihály Károlyi à la tête du gouvernement. Entre 1920 et 1945, le pays est sous le
joug d’une force militaire répressive qui s’en prend en priorité aux socialistes, aux communistes et
aux juifs. La société se polarise. Aux côtés de ses amis d’enfance Endre Ernö Friedmann
(RobertCapa) et Emerico « Chiki » Weisz, elle se rapproche du penseur constructiviste et activiste
Lajos Kassák, pour qui la photographie est un instrument de transformation sociale.
Berlin | 1930-1933
1930 Elle arrive à Berlin et intègre le collectif Bertolt Brecht, dont elle fait la connaissance. Elle entre
en relation avec des photographes hongrois de premier plan comme László Moholy-Nagy
– qui enseigne au Bauhaus – et Simon Guttman. Le Parti national-socialiste prend le pouvoir
en mars 1933. C’est le début d’une campagne contre les écrivains juifs et marxistes, qui atteint son
paroxysme avec l’autodafé de 1933. On assiste aux premières persécutions nazies et Kati Horna
doit fuir l’Allemagne.
Budapest | juin-septembre 1933
1933 De retour à Budapest, Kati Horna apprend la photographie en suivant des cours particuliers et
intensifs auprès de József Pécsi, portraitiste virtuose et l’un des inventeurs de la photographie
publicitaire.
Paris | 1933-1937
1933 Elle arrive à Paris et collabore avec l’agence photo Lutetia-Press, pour laquelle elle réalise ses
premiers photoreportages : Le Marché aux puces (1933) et Les Cafés de Paris (1934).
* Kati Horna: una maestra de la fotografía. Los creadores del siglo XX, série documentaire des Archives historiques de l’INBA (Institut national des beaux-arts du Mexique). Entretien de Kati Horna avec Emilio Cárdenas Elorduy, mai 1993, Archives Kati et José Horna/Filmothèque de l’UNAM (Université nationale autonome du Mexique).
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Robert Capa (attribué à), Kati Horna dans le studio de József Pécsi, Budapest, 1933. Tirage gélatino-argentique, 10,5 x 7,5 cm. Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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En collaboration avec le peintre allemand Wolfgang Burger (disciple de Max Ernst), elle réalise une
série d’histoires parodiques sur le climat politique de l’époque avec des personnages incarnés par
des œufs et des légumes.
espagne | 1937-1939
Kati Horna part pour l’Espagne au même moment que Capa et Weisz. Le Comité de propagande
extérieure de la Confédération nationale du travail (CNT) lui passe une commande pour
documenter la guerre civile. Elle collabore avec des revues comme Umbral – où elle rencontrera son
futur mari, l’anarchiste andalou José Horna –, Tierra y Libertad, Libre-Studio, Tiempos Nuevos et
Mujeres Libres.
1938 Elle épouse José Horna.
Paris | 1938-1939
Kati Horna reprend son travail à l’agence photo Lutetia-Press, où José travaille également.
Ils réalisent ensemble les affiches L’Enfance et Affiche de France. Kati Horna commence
à photographier des masques et des poupées. La situation se détériore et le couple Horna se voit
contraint de fuir l’Europe.
Mexique | 1939-2000
1939 Le 17 octobre, Kati et José Horna embarquent à bord du paquebot De Grasse au port du Havre.
Ils arrivent à New York où ils prennent un autre bateau qui les amène à Veracruz. Ils poursuivent leur
voyage jusqu’à Mexico.
Le 8 décembre, Kati Horna publie dans la revue Todo le conte visuel Así se va otro año [Ainsi s’en
va une autre année], rebaptisé par la suite Lo que va al cesto [Ce qui va à la corbeille], métaphore
des ravages de la guerre et des illusions perdues, sur lequel elle avait commencé à travailler à Paris.
Un texte d’Alonso Sánchez de Huelva accompagne ses photographies.
1940 Robert Capa séjourne six mois au Mexique pour couvrir les élections présidentielles qui donnent
la victoire à Manuel Ávila Camacho, pour le compte de Life Magazine et March of Time.
Kati Horna collabore avec la revue Mapa, dans laquelle elle publie La evacuación de los sin
culpa [L’évacuation des sans-faute] (mai 1940) et Tránsito [Trafic] (août 1941). Le 21 août, Léon Trotski
est assassiné à Mexico, Capa réussit à prendre une photo. Ce sera la dernière rencontre entre Kati
Horna et Robert Capa.
1942 Le 22 décembre, elle publie dans la revue Estampa le photomontage Noche Buena en
Europa [Réveillon en Europe] avec un texte de Luis de Llano. Remedios Varo, Benjamin Péret,
Emerico « Chiki » Weisz puis, plus tard, Leonora Carrington accompagnée de son premier mari,
Renato Leduc, s’installent au Mexique. Ce groupe deviendra le cercle des amis les plus proches du
couple Horna, sa famille de l’exil.
1944-1946 Elle collabore avec la revue Nosotros, dans laquelle elle publie ses principaux photoreportages
à caractère social comme Lucha contra las tinieblas [Combat contre les ténèbres] (10 juin
1944), Loquibambia (sur l’asile d’aliénés de La Castañeda, 22 juillet 1944), Asilo para ancianos [Asile
pour vieillards] (5 août 1944) et Títeres en la penitenciaría [Marionnettes au pénitencier] (10 mars 1945),
ainsi qu’un reportage sur Alfonso Reyes dans sa bibliothèque (1945).
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Kati Horna, Remedios Varo, Mexico, 1957. Tirage gélatino-argentique, 25,3 x 20,3 cm.Collection particulière © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
Kati Horna, Sans titre, série Muñecas del miedo [Poupées de la peur], Paris, 1939. Tirage gélatino-argentique, 15,3 x 22,8 cm. Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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En juillet 1944, elle publie ses photographies sur le carnaval de Huejotzingo dans la revue Travel de
New York (n° 3, juillet), dans le cadre du reportage The Empress who Married a Bandit.
1949 Naissance le 20 octobre de Norah Horna, fille unique de José et Kati Horna.
1958-1964 Kati Horna collabore avec la Revista de la Universidad de México. En décembre 1963, elle illustre un
texte de Pedro Durand Gil, Los dulces de la ciudad [Les friandises de la ville].
1958-1963 Son grand ami Mathias Goeritz fonde l’École de design de l’Université ibéro-américaine et invite
Kati Horna à assurer les cours de photographie. Sa fonction d’enseignante l’accompagnera
désormais jusqu’à la fin de sa vie.
1961 Elle participe à l’exposition collective du mouvement Los hartos [Ceux qui ont en marre] organisée
à la galerie Antonio Souza. Créé par Mathias Goeritz, le mouvement avait sorti un manifeste dans
lequel il se présentait comme une réponse à l’art superficiel et monotone.
1962 Le 14 mars, elle accorde à la chercheuse Jozefa Stuart l’un des rares entretiens qu’elle a donné
de son vivant. Le document tapuscrit est conservé dans le fonds Robert Capa, International Center
of Photography, New York.
1958-1968 Elle collabore activement avec la revue Mujeres: Expresión Femenina. Cette publication se propose
de diffuser le travail des femmes dans les domaines artistique, littéraire, universitaire et intellectuel, et
d’ouvrir un espace de parole à des femmes controversées.
1960-1963 Le théâtre va également occuper une place particulière dans l’œuvre de Kati Horna. Au cours
de ces années, elle réalise l’enregistrement photographique de pièces montées par Alejandro
Jodorowsky.
1962 Elle publie dans la revue Tiempo des reportages consacrés, entre autres, à la visite de Jacqueline
et John F. Kennedy dans la capitale mexicaine (juillet), à la mode des jupes évasées (Con la falda
ampona de estos días, 16 juillet) et à « Notre république » (Nuestra república, 10 septembre).
1958-1965 Elle collabore avec la revue dirigée par Anita Brenner Mexico this month.
En janvier 1965, elle y publie House of History avec des photographies de la maison de Trotski.
D’autres reportages de Kati Horna pour cette revue montrent les œuvres d’artistes plasticiens comme
Germán Cueto, Pedro Friedeberg, Alejandro Jodorowsky, Mathias Goeritz et Leonora Carrington.
Kati Horna devient la grande portraitiste de l’avant-garde artistique et littéraire mexicaine.
1962 Elle collabore avec la revue S.nob dirigée par Salvador Elizondo, qui ne sortira que sept
numéros entre juin et octobre. Kati Horna est chargée de la section Fetiche [Fétiche], dans laquelle
elle publie trois séries photographiques : Oda a la necrofilia [Ode à la nécrophilie] (Fétiche n° 1),
Impromptu con arpa [Impromptu à la harpe] (Fétiche n° 2) et Paraísos artificiales [Paradis artificiels]
(Fétiche n° 4).
1963 José Horna meurt le 4 août et Remedios Varo en octobre. Kati Horna et Leonora Carrington se
rapprochent encore davantage. Kati collabore à la revue Revista de Revistas. Elle réalise deux
contes visuels qui resteront inédits : Mujer y máscara [Femme et masque] et Una noche en el sanatorio
de muñecas [Une nuit dans la clinique des poupées].
1964-1973 L’architecture est un autre centre d’intérêt de Kati Horna. Elle collabore avec divers architectes
comme Carlos Lazo, Luis Barragán, Mario Pani, Pedro Ramírez Vázquez et Ricardo Legorreta.
1965-1968 Elle donne des cours à l’École de design et des métiers d’art (Escuela de Diseño y Artesanías).
1968-1970 Guillermo Mendizábal l’engage comme photographe de la revue Diseño, dont elle illustre des
numéros entiers.
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Kati Horna, Mujer y máscara [Femme et masque], Mexico, 1963. Tirage gélatino-argentique, 25 x 19,7 cm. Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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1973-2000 Elle dirige l’atelier de photographie de l’École nationale des arts plastiques (l’ancienne Académie
de San Carlos).
1983 Elle vend au ministère espagnol de la Culture 270 négatifs qu’elle avait pris pendant la
guerre civile. Ce fonds est actuellement conservé aux Archives générales de la guerre civile
espagnole à Salamanque.
1985 Donation de 6 750 négatifs, 3 817 tirages contact, 408 diapositives et 496 épreuves originales au
Cenidiap (Centro Nacional de Investigación, Documentación et Información de Artes
plásticas [Centre national de recherche, documentation et information des arts plastiques]),
institution dépendant de l’Institut national des beaux-arts du Mexique (INBA).
1993 Elle accorde un entretien télévisé à Emilio Cárdenas Elorduy au mois de mai. C’est le seul document
dans lequel elle parle de sa vie.
2000 Kati Horna meurt le 19 octobre à Mexico, laissant un fonds constitué de 20 000 négatifs sur support
celluloïd et films transparents de 6 x 6 cm et de 3 000 tirages d’époque.
❙ expositions
expositions monographiques 2012 Kati Horna. Fotografías de la Guerra Civil española (1937-1938), Universidad de Salamanca/
Junta de Castilla y León.
Kati Horna. Nostalgia de lo perdido. Asombro por lo encontrado. Museo de Arte
Contemporáneo de Oaxaca, Oaxaca, Mexique.
2009 Kati Horna: el compromiso de la mirada. Fotografías de la Guerra Civil española 1937-1938.
Casa de Velázquez, Madrid, Espagne.
Kati Horna: retratos de La contienda 1937. Palacio de la Merced, Cordoue, Espagne.
2006-2003 Kati Horna. Exposition itinérante aux États-Unis : Chicago, New York, Salt Lake City (Utah),
Carson (Californie) et Omaha (Nebraska).
2004-2003 El sentido de las cosas. El mundo de Kati y José Horna. Museo Nacional de Arte, Mexico,
Mexique.
2003 Kati Horna. Una experiencia de vida. Galerie de l’aéroport international de Mexico, Mexique.
Las series de Kati Horna. Museo Nacional de Arte, Mexico, Mexique.
2002 La nostalgia en los retratos. Homenaje a Kati Horna. Jardín Borda, Cuernavaca, Morelos,
Mexique.
2001 El otro yo. Autorretratos. Escuela Nacional de Artes Plásticas, Mexico, Mexique.
Homenaje a Kati Horna. Centro Fotográfico Manuel Álvarez Bravo, Oaxaca, Oaxaca, Mexique.
1992 Experiencia de vida. Salamanque, Espagne.
Kati Horna. Fotografías de la Guerra Civil española (1937-1938), Salamanque, Espagne.
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Kati Horna, El botellón [La Bouteille], série Paraísos artificiales [Paradis artificiels], Mexico,1962. Tirage gélatino-argentique, 24,4 x 18,9 cm. Collection Museo Amparo © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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expositions collectives2012 Wonderland, mujeres surrealistas en México y Estados Unidos. Museo de Arte Moderno,
Mexico, Mexique, et Los Angeles County Museum, Los Angeles, Californie, États-Unis.
Surrealismo. Vasos comunicantes. Museo Nacional de Arte, Mexico, Mexique.
2012-2011 Otras miradas. Fotógrafas en México, 1872-1960. Casa de América, Madrid, Espagne, et
Museo de Arte Moderno, Mexico, Mexique.
2011 España, frente a frente. Fotografías de la Guerra Civil. Musée de León, León, Espagne.
Otras miradas. Fotógrafas en México 1872-1960. Museo de Arte Moderno, Mexico, Mexique.
2010 Surreal Friends. Leonora Carrington, Remedios Varo and Kati Horna. Pallant House Gallery,
Chichester, Royaume-Uni.
Mujeres surrealistas en México. Musée El Cubo, Tijuana, Basse Californie, Mexique.
México surrealista. Galerie Oscar Román, Mexico, Mexique.
Taller de fotografía, Universidad Nacional Autónoma de México, Mexico, Mexique.
2009 El sabotaje de lo real. Visiones cruzadas entre México y Europa. Fotografía surrealista y de
vanguardia. Museo Amparo, Puebla, Puebla.
2008 Historia de mujeres. Artistas en México del siglo xx. Museo de Arte Contemporáneo, Monterrey,
Nuevo León, Mexique.
Mujeres artistas en el México de la modernidad. Museo Mural Diego Rivera, Mexico, Mexique.
2007 Kati Horna: una experiencia de vida. Biennale Fotoseptiembre, Galerie El Estudio de la Casa del
Poeta, Mexico, Mexique.
2006 Territorios de diálogos. Museo Nacional de Arte, Mexique.
2005 Imaginarios y fotografía en México, 1839-1970. Centro de la Imagen, Mexico, Mexique.
Colección fotográfica. Museo de Arte Moderno, Mexico, Mexique.
2004 Ojos ajenos. Fotografía de extranjeros en México. Huesca Imagen, Diputación de Huesca/
IberCaja/Gobierno de Aragón, Huesca, Espagne.
Mujeres surrealistas en México. Exposition itinérante avec des œuvres de Leonora Carrington,
Remedios Varo, Lola Álvarez Bravo, Alice Rahon, Frida Kahlo et Kati Horna, entre autres.
La fuga del rostro. Homenaje a Xavier Villaurrutia. Centro de la Imagen, Mexico, Mexique.
Huesca Imagen 2004. Députation de Huesca, Espagne.
2004-2003 Women Surrealists in Mexico. Tokyo, Osaka, Kochi et Nagoya, Japon.
2003 Eternidad fugitiva. Museo del Palacio de Bellas Artes, Mexico, Mexique.
2000 VI Salón de Arte. Galerie bbva Bancomer, Mexico, Mexique.
1999-1996 Metáforas: fotografía construida. Museo de Monterrey, Nuevo León, Museo del Chopo, Mexico,
Mexique.
1998-1997 La crónica del instante. Hall du Museo de Arte Moderno, Mexico, Mexique.
1995 Luz y tiempo. Centro Cultural de Arte Contemporáneo, Mexico, Mexique.
1994 México de las mujeres. Galerie Arvil, Mexico, Mexique.
Objeto-sujeto, arte objetual. Museo de Monterrey, Nuevo León, Mexique.
La máscara y su alma. Jardin Borda, Cuernavaca, Morelos, Mexique.
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1993 Photographie mexicaine 1920-1992/Mexicaanse fotografie 1920-1992. Europalia 93, Exposition
itinérante dans plusieurs villes de Belgique.
Homenaje a Roberto Garibay, Universidad Nacional Autónoma de México, Mexico, Mexique.
1992 Visión histórica del edificio de la Academia de San Carlos, Universidad Nacional Autónoma de
México, Mexico, Mexique.
Encuentro de dos culturas, Universidad Nacional Autónoma de México, Mexico, Mexique.
1991-1990 La mujer en México. National Academy of Design, New York/Centro Cultural Arte
Contemporáneo, Mexico, États-Unis et Mexique.
1990 Surrealismo entre Viejo y Nuevo Mundo. Cinquième centenaire du Centro Atlántico de Arte
Moderno del Cabildo Insular de la Gran Canaria, Espagne.
1989 Retratos de mexicanos, 1850-1989. Galerie omr, Mexico, Mexique.
Mujer x mujer. 22 fotógrafas. Museo de San Carlos, Mexico, Mexique.
1988 La muerte. Exposición fotográfica internacional. Galerie de l’Institut français, Mexico, Mexique.
Homenaje a André Breton. Institut français d’Amérique latine, Monterrey, Nuevo León, Mexique.
1986 Síntesis de artes plásticas. Escuela Nacional de Artes Plásticas, Universidad Nacional
Autónoma de México, Mexico, Mexique.
Los surrealistas en México. Museo Nacional de Arte, Mexico, Mexique.
1984 ¿Cabellos largos, ideas cortas? Instituto Anglo Mexicano de Cultura, Mexico, Mexique.
Artistas mujeres/mujeres artistas. Pintura, dibujo y gráfica, Musée des Beaux-Arts, Toluca, État
de Mexico, Mexique.
1982 Cinco fotógrafas en México. Consejo Mexicano de Fotografía, Mexico, Mexique.
1980 Alcoholismo, erotismo y tabaquismo. Mini-galerie La Chinche, Mexico, Mexique.
1978 Taller de fotografía, Universidad Nacional Autónoma de México, Mexico, Mexique.
Primera Bienal Semi-Internacional de Miniaturas y Tarjetas Postales. Galería Merkup, Mexico,
Mexique.
1976 Juegos. Veintiún juegos diseñados por veintiún artistas. Galerie Pecanins, Mexico, Mexique.
1972-1971 Lo irracional. Primera exposición. Galerie Gandhi, Mexico, Mexique. Œuvres de Kati Horna,
Leonora Carrington, Pedro Friedeberg, Xavier Esqueda et Alan Glass.
1966 Surrealismo y arte fantástico en México. Galerie universitaire Aristos, Mexico, Mexique.
1962 Los hartos. Galerie Antonio Souza, Mexico, Mexique.
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Kati Horna, Invierno en el patio [Hiver dans la cour], Paris, 1939. Tirage gélatino-argentique, 18,8 x 18,3 cm Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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aUtoUr De l’exPosition
❙ CatalogueÀ l’occasion de l’exposition, un catalogue monographique de référence retrace
l’ensemble de la carrière de la photographe.
Textes de Péter Baki, Jean-François Chevrier, Estrella de Diego, Norah Horna,
Juan Manuel Bonet, et des commissaires Ángeles Alonso Espinosa
et José Antonio Rodríguez
320 pages, bilingue français-anglais, 50 €
Coédition Jeu de Paume / Museo Amparo
❙ Visites et activités culturellesMardi 17 juin à 18 h
table ronde autour de l’œuvre de Kati Horna
Angeles Alonso Espinosa, commissaire de l’exposition, anime une conversation sur l’œuvre de la photographe Kati
Horna avec deux personnalités qui l’ont connue : Juan Manuel Bonet, critique littéraire, critique d’art, commissaire
d’expositions, poète, et Alejandro Jodorowsky, cinéaste, écrivain et artiste.
Mardi 24 juin à 16 h 30
Mardi jeunes
Visite de l’exposition de Kati Horna par Ángeles Alonso Espinosa, commissaire.
Mardis 29 juillet et 26 août à 18 h
Mardis jeunes
Visite des expositions par un conférencier du Jeu de Paume.
❙ noUVeaU
Le mardi jeunes, c’est toute la journée ! Etudiants et moins de 26 ans, profitez de la gratuité des
expositions et du cinéma le dernier mardi du mois, de 11 h à 21 h ! Pour fêter cette nouvelle offre : un
mardi jeunes exceptionnel le 24 juin, avec deux visites et une projection !
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Les Rendez-vous en famille, les samedis à 15h30 au Jeu de Paume © Photo : Élodie Coulon, Jeu de Paume 2014
le mercredi et le samedi à 12 h 30
rendez-vous du Jeu de Paume
Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume.
Gratuit sur présentation du billet d’entrée.
❙ activités jeune publictous les samedis à 15 h 30
rendez-vous en famille
Tous les samedis à 15 h 30, les conférenciers du Jeu de Paume accueillent les enfants (de 7 à 11 ans) et leurs parents,
ou les adultes qui les accompagnent, au cours d’un rendez-vous avec les images. Plusieurs parcours sont proposés
tout au long de l’année, entre les images exposées dans les salles du Jeu de Paume, les images projetées, les
images publiées et les images en réseau dans l’espace éducatif. Les plus jeunes disposent également, dans l’espace
éducatif, de livres, d’images et de sites en consultation.
Gratuit sur présentation du billet d’entrée et pour les moins de 11 ans (durée : 1 heure)
Réservation : 01 47 03 12 41 / [email protected]
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iMages Presse
❙ Conditions d’utilisation La reproduction et la représentation des images de la sélection ci-dessous est autorisée et exonérée de droits
dans le cadre de la seule promotion de l’exposition au Jeu de Paume et pendant la durée de celle-ci.
KH 02Kati HornaSans titre, série Hitlerei, en collaboration avec Wolfgang Burger, Paris, 1937Tirage gélatino-argentique16,8 x 12 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 03Kati HornaLos Paraguas, mitin de la CNT [Les Parapluies, Meeting de la CNT], guerre civile espagnole, Barcelone, 1937Tirage gélatino-argentique24,2 x 19,2 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 01Kati HornaRobert Capa dans le studio de József Pécsi, Budapest, 1933Tirage gélatino-argentique25,3 x 20,1 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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KH 06Kati HornaSans titre, série Muñecas del miedo [Poupées de la peur], Paris, 1939Tirage gélatino-argentique15,3 x 22,8 cm Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 05Kati HornaSubida a la catedral [Montée à la cathédrale], guerre civile espagnole, Barcelone, 1938Tirage gélatino-argentique (photomontage)22,2 x 16,6 cm Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 07Kati HornaInvierno en el patio [Hiver dans la cour], Paris, 1939Tirage gélatino-argentique18,8 x 18,3 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 04Kati HornaSans titre, Vélez Rubio, province d’Almeria, Andalousie, guerre civile espagnole, 1937Tirage gélatino-argentique25,5 x 20,5 cm Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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KH 08Kati HornaSans titre, asile psychiatrique La Castañeda, Mixcoac, Mexico, 1944Tirage gélatino-argentique17 x 20,2 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 10Kati Horna Remedios Varo, Mexico, 1957Tirage gélatino-argentique25,3 x 20,3 cmCollection particulière© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 09Kati HornaSans titre, Carnaval de Huejotzingo, Puebla, 1941Tirage gélatino-argentique19,5 x 21,5 cm Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna © 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 11Kati HornaAntonio Souza y su esposa Piti Saldivar [Antonio Souza et son épouse Piti Saldivar], Mexico, 1959 Tirage gélatino-argentique25 x 20,3 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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KH 12Kati HornaJosé Horna elaborando la maqueta de la casa de Edward James [José Horna élaborant la maquette de la maison d’Edward James], Mexico, 1960 Tirage gélatino-argentique25,3 x 20,3 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 14Kati Horna Sans titre, série Oda a la necrofília [Ode à la nécrophilie], Mexico, 1962Tirage gélatino-argentique25,4 x 20,8 cm Collection Museo Amparo© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 15Kati Horna Mujer y máscara [Femme et masque], Mexico, 1963Tirage gélatino-argentique 25 x 19,7 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
KH 13Kati HornaEl botellón [La Bouteille], série Paraísos artificiales [Paradis artificiels], Mexico, 1962Tirage gélatino-argentique24,4 x 18,9 cmCollection Museo Amparo© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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KH 16Robert Capa (attribué à) Kati Horna dans le studio de József Pécsi, Budapest, 1933Tirage gélatino-argentique10,5 x 7,5 cmArchivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
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inforMations PratiqUes❙ Jeu de Paumeadresse
1, place de la Concorde – 75008 Paris
01 47 03 12 50 – www.jeudepaume.org
Horaires d’ouverture
Mardi (nocturne) : 11 h-21 h
Mercredi à dimanche : 11 h-19 h. Fermeture le lundi
tarifs
Plein tarif 10 € / Tarif réduit 7,5 €
Entrée gratuite : programmation Satellite ; mardis jeunes (le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h
pour les étudiants et les moins de 26 ans) ; les moins de 12 ans
Billetterie en ligne sur le site Internet du Jeu de Paume, avec la Fnac, Digitick et Ticketnet
abonnement annuel et partenaires culturels
Accès gratuit et illimité aux expositions et à toutes les activités culturelles du Jeu de Paume
Abonnement annuel : plein tarif 30 € / tarif réduit 25 € / tarif jeune 20 €
❙ Visuels presse Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org
Rubriques : Professionnels > Presse / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos
❙ Contactsrelations presse : annabelle floriant
01 47 03 13 22 / 06 42 53 04 07 / [email protected]
Communication : anne racine
01 47 03 13 29 / [email protected]
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