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خؿاخ اؿىؼ اؼح للملتقى الوطني الأول
المنظومة المصرفية الجزائرية و التحولات الإقتصادية
*الواقع و التحديات*
الونظن
بكلية العلوم الإنسانية و العلوم الإجتواعية بالإشراف العلمي لمخبر العولمة و اقتصاديات شمال إفريقيا
و البحث العلويبرعاية هعالي السيد وزير التعلين العالي
«La relation PME- Banque : un essai de compréhension»
(M.Y.Boumghar) CREAD
Conclusion:Les résultats auxquels, on vient de se livrer nous ont permis d’infirmer ou de confirmer certaines
thèses et/ou idées reçues sur le financement de la PME par le système bancaire algérien. Si on commencer par la
confirmation de certaines thèses, il ressort effectivement que la PME algérienne pâtit de sa taille. En effet, on a
vu dans les différents tableaux ci-dessus, que la banque est « réticente » à financer une PME dont la taille
descend à partir d’un certain seuil. Ce comportement de la banque algérienne est conforme à sa logique : la
valeur et la nature des garanties que peut avancer une entreprise est proportionnelle à son assiette financière.
Toujours avec la question de la taille, il ressort facilement des résultats que l’organisation des petites entreprises
algériennes « cadre mal » avec les exigences administratives des banques. En effet, les PME algériennes de très
petite taille se limitent leur gestion à leur gérant. Quant celui-ci s’adresse à son banquier pour demander un
crédit, il sera soit confronté à réaliser lui-même son étude technico-économique ou la faire faire par comptable ;
rarement auprès d’un bureau d’études privé. Il est clair que l’étude technico-économique est plus exigeante dans
sa préparation que la gestion quotidienne d’une PME assez petite. La conséquence est que les dossiers sont mal
«ficelés » ce qui induit des rejets au niveau des banques. La deuxième catégorie d’idées non confirmés est le bénéfice des crédits par secteur d’activité économique. En
effet, il n’apparaît pas à partir de notre enquête que les banques favorisent un secteur par rapport à un autre quoi
qu’il existe un « léger » avantage pour le secteur des services et du commerce. Si on relativise, cette situation est
logique. D’un côté, on demande aux banques de fonctionner selon une logique commerciale pure et d’un autre
côté, on leur demande de financer les investissements productifs. Il est clair que la première catégorie d’activités
(commerce, service, commerce extérieur) enregistre un retour sur investissement beaucoup plus rapide que celui
dans l’industrie manufacturière. Ce qui a pour conséquence, que les demandes de crédit émanant des secteurs de
services et de commerces reçoivent plus de réponses positives que les demandes des entreprises industrielles. Il apparaît clairement de ce simple constat qu’il existe en Algérie , une catégorie d’entreprises algériennes dont
les besoins de financement ne peuvent être pris en charge « correctement » par le stock actuel des banques
publiques algériennes. De là, est apparue la nécessite de créer pour ces entreprises des structures ( ex : fonds de
garantie des crédits aux PME) aptes à les accompagner pour accéder au marché des fonds prêtables. L’avenir
proche nous dira si ce genre de structures ont solutionné ce problème.
LA POLITIQUE MONETAIRE EN ALGERIE :
DES INSTRUMENT DIRECTS AUX INNTRUMENT INDIRECTES
Dr Chabha BOUZAR Mohammed BRAHIM! Université de Tizi-ouzou
Conclusion :Pour conclure, nous dirons que la politique monétaire mise en oeuvre en Algérie et
ses instruments correspondent globalement à la nature de son système économique scindé en deux grandes périodes
- La première est caractérisée par la passivité de la politique monétaire dans ses interventions en matière de
contrôle du stock monétaire. Ceci s'est traduit par des taux d'intérêt à la fois faibles et rigides, dont les corollaires
sont: une faible mobilisation de l'épargne interne, des recours presque systématiques à la création de monnaie et
à l'endettement extérieur. Ces derniers ont certes permis de compenser les besoins de financement de l'économie,
surtout ceux des investissements productifs, mais :ls ont induit également des effets indésirables qui, à la longue,
sont devenus incontrôlables, Cette période Se subdivise, elle-même, en deux étapes correspondant à celles de
l'évolution du système financier, L'étape première est caractérisée par une politique monétaire réduite au simple réescompte et à la sélectivité
des crédits et un déficit budgétaire important compensé en partie par les nombreuses avances de la BCA,. Cette
étape a généré l'accroissement des moyens de paiement, La seconde est marquée, avec la création du conseil du
2002 et de 22,3 en 2001, Cette bonne tenue des principaux agrégats monétaires et financiers et de surcroît la
baisse des taux d'inflation (2,6% en 2003), ancrés sur la bonne solidité de la position financière extérieure de
l'Algérie (30 milliards de dollars en matière de réserves de changes) permettront normalement de bien
accompagner la reprise économique, qui actuellement constitue l'objectif fondamental de la politique
économique mais à condition que d'autres aspects de la vie économique (fiscalité, foncier,,..)soient adaptés.
ANALYSE DES PERFORMANCES
DU SYSTEME BANCAIRE ALGERIEN Madame DERDER NACERA
Université M’hamed Bougara Boumerdes
Résumé: Cet article est une tentative d’analyse, durant la période allant de 1990 à 2003, des performances du
système bancaire algérien. Afin de pouvoir évaluer les performances du système bancaire algérien sur le plan institutionnel, le
présent article commence par étudier la composition de l’infrastructure financière algérienne. L’analyse de la
contribution de cette infrastructure dans le financement de l’économie nationale porte, tout d’abord, sur l’étude
de l’intervention des banques commerciales dans le financement de l’économie traite, en suite, la question
relative au refinancement des banques commerciales auprès de la banque centrale et du marché monétaire. Quant à l’évaluation de l’intermédiation financière en Algérie, cet article se base sur l’impact des
crédits à l’économie sur le Produit Intérieur Brut (PIB) ainsi que sur les composantes de masse monétaire. En conclusion sont cités les principaux dysfonctionnements du système bancaire algérien ainsi que la
nécessité de lancer de nouvelles réformes bancaires.
Le système bancaire Algérien : Mutations et perspectives
Mme LACHACHI MERIEM Université de Tlemcen.
Le système bancaire Algérien avait un Rôle passif dans l’intermédiation financière. Il fonctionnait en tant
qu’instrument privilégié au service de l’économie publique et obéissait à des procédures administratives en
dehors de toute logique commerciale et de tout critère de rentabilité ou d’efficacité économique. Avec la transition de l’économie Algérienne à l’économie du marché, la nécessité de réformer les structures
financières de l’économie s’est donc imposée. L’économie de marché suppose la régulation des banques par les lois du marché ainsi que l’introduction de
nouvelles techniques managériales. C’est dans ce contexte que s’inscrit notre problématique et qui consiste à
définir les principales mutations du système bancaire Algérien, Surtout les réformes engagées au début des
années 1990 et qui ont accéléré le processus de mutation du secteur bancaire. Suggestions et recommandations:
Parmi les mesures concrètes qui devraient être prises pour dynamiser le système bancaire Algérien
: La recapitalisation des banques primaires. L’association avec les banques étrangères de standing international pour s’imprégner des techniques
bancaires modernes et des méthodes de gestion universellement admises. La modernisation des procédures et de l’outil informatique. L’extension du réseau bancaire. La formation des cadres aux techniques bancaires modernes.
Le développement de la concurrence grâce à une plus grande ouverture. Le développement organisationnel des fonctions de management, d’expansion commercial, de maîtrise
de risques et d’audit interne. Le développement au sein des banques, des activités de marché et de gestion de portefeuille, en relation
avec l’ouverture de la bourse d’Alger et le démarrage du marché financier. L’enrichissement de l’espace bancaire national par l’entrée en fonctionnement de nouvelles banques
privées et d’institutions financières. Mettre en place, une réglementation bancaire et prudentielle complètement harmonisée avec les
pratiques modernes et universelles. Garantir par la loi, l’indépendance de l’autorité monétaire et de l’intégralité de ses attributs par rapport
au pouvoir exécutif. Ce qui confère aux principales variables financières et monétaires une vérité
économique, un certain degré d’orthodoxie et une prise direct avec les conditions réelles du marché.
Mettre en place un vaste programme de mise à niveau et de développement pour que nos
banques puissent travailler aux normes requises par les exigences de l’économie de marché.
LA MODERNISATION DES BANQUES
Leila LAKHAL Depuis la promulgation de la loi de monnaie et de crédit(LMC) en 1990, le principe fondamentale inscrit dans le
cadre du système bancaire algérien connue une évolution permanente, qu’il transforme dans sa configuration
globale et le nombre des acteurs exerçant la profession. A ce titre , il est préférable de présenter le système
bancaire algérien dans son histoire et de situer brièvement les perspectives et les opportunités de collaboration et
d’affaires qu’il offre. i/l’activité et les limites du système bancaire avant les reformes:
IL est bien claire que l’économie algérienne socialistes et qui banalisait la sphère monétaire en la subordonnant
intégralement a la sphère réelle, le secteur bancaire algérien avant les années 1990 se caractérisent par des
éléments essentiels: -UN fort cloisonnement des activités au sein d’un nombre restreint des banques; -Une fixation administrative des taux d’intérêt, taux de réescompte et le taux de change, en tenant compte que
partiellement des conditions du marché, qui ne jouaient aucun rôle de l’orientation du crédit; -Les banques avaient pour mission principale d’assurer le relais entre le trésor et les entreprises publiques ;c’est-
à-dire l’affectation des ressources financières et monétaires dans le cadre de la réalisation au plan national de
crédit(volume des crédit externes mobilisables,l’intervention de la banque d’Algérie dans le financement de
l’économie de l’endettement de l’état et ses modalités de son fonctionnement…)avec les objectifs des plans
nationaux; -Tout excédent des recettes sur les dépenses au sein du système bancaire est transfère a l’état.
Néanmoins, ces insuffisances d’ordre structurel,managérial ou commercial ne signifient pas une insuffisance de
crédibilité. D’une manière générale la spécification réglementaire,technique et organisationnel des banques algériennes et la
faiblesse des marches de capitaux ne permettaient pas une insertion aisée de nos banque dans l’activité
économique internationale et- freinait voire empêchait le développement de relation d’affaires avec ces banques
autrement que le biais des opérations multiples et fréquentes de commerce ou d’endettement extérieur. -la normalisation de certains instruments de gestion et d’intervention sur le marche/clientèles ; -le lancement de
la monétique L’amorce d’une couverture élargie des besoins de la clientèle des ménages et des particuliers avec le
développement du crédit immobilier aux ménages et du crédit a la consommation Ainsi une amélioration progressive de l’environnement économique, juridique et fiscale, grâce a une présence
active de communauté bancaire dans les chantiers de reformes nationaux. Espace bancaire national a ainsi subi, sous l’effet de son mouvement une mutation substantielle. Pour l’heur seul la première option continue à retenir l’attention des pouvoirs publics algérienne.
Le projet évoque, voici deux (2) ans, d’ouverture du capital du CPA a une banque étrangère semble avoir été
abandonne, et le secteur bancaire algérien est invite a se moderniser en maintenant son « splendide isolement «
jusqu'à quand?
BANCARISATION DE L’ECONOMIE ET COLLECTE DES RESSOURCES. Analyse de l’espace bancaire de la wilaya de Béjaïa.
Farid YAICI* Rachid LALALI**
Universite Bidjaia
CONCLUSION . Au total, les principaux éléments qui ont caractérisé l’espace bancaire de la wilaya de Béjaïa sont:
un réseau bancaire moins étendu par rapport aux besoins de l’économie de la région avec
seulement 31 agences pour une population de 938130 habitants en 2001 et de 6243 entreprises
en 2000; un déséquilibre flagrant observé dans la répartition spatiale des agences : seulement 10
communes sur les 52 que compte la wilaya sont dotées d’agences bancaires; les agences sont concentrées essentiellement dans les communes de la vallée de la Soummam
et du chef lieu de wilaya, régions dans lesquelles est concentrée l’activité économique, tandis
que 42 communes souffrent de l’absence d’agences bancaires susceptibles de contribuer au
développement de la bancarisation de la région et du rapprochement de la banque du citoyen;
une faible mobilisation de l’épargne, notamment celle qui est à terme et qui reste toujours
dominée par l’épargne à vue pour l’ensemble des agences étudiées et ce, malgré la tendance
haussière de leurs ressources à terme depuis le début des années 1990.
Par ailleurs, nous avons tenté, à travers une enquête par questionnaire menée par nos soins dans le courant
de l’année 2003 auprès d’un échantillon de banques de la wilaya de Béjaïa, de déceler les prémices d’une
amélioration du système bancaire. Les résultats de l’enquête nous ont révélé que de nombreux projets de modernisation de l’outil bancaire
existent chez pratiquement toutes les banques parmi lesquels on peut citer le perfectionnement et le recyclage du
personnel, la généralisation de l’utilisation de l’outil informatique, la création de banques assises, l’installation
de distributeurs automatiques de billets, l’innovation en matière de produits bancaires, l’introduction du
marketing bancaire, le renforcement des relations banques/clients et banques/produits et enfin l’amélioration de
l’accueil réservé à la clientèle. Force est de constater que ces projets avancent avec beaucoup de lenteurs et parfois d’obstacles. Les
faiblesses et les contraintes observées entravent ainsi la fonction bancaire dans la wilaya de Béjaïa.
La gestion du Risque de Marché: Application de la Valeur-à-Risque
K. M. Bensafta
Universite CHLEF
Résumé: Dans cet article, on présente les différentes directives de l’amendement Bale II, pour le calcul du risque de
marché et la détermination des fonds propre, pour les banques ayant des activités sur les marchés
internationaux. Parmi ces directives, l’utilisation du modèle interne, du calcul du risque de Marché. On présente
alors, les différentes méthodologies de calcul du risque de marché, au moyen de la Valeur-à-Risque, parmi
lesquelles, les méthodes paramétriques (Variance-covariance, RiskMetrics et GARCH), et les méthodes non
paramétriques (Simulation Historique et Simulation de monte Carlo). On présente également le Backtesting et le
test de Kupiec, qui permet la validation du modèle interne choisi par l’institution financière.
Mots clés: Valeur-à-Risque, amendement de Bâle, Risque de Marché, RiskMetrics,