Stabilité monétaire et croissance économique dans la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC)
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République du CamerounPaix-Travail-Patrie
**********Université de Dschang
***********Ecole Doctorale
********Unité de Formation Doctorale Sciences Economiques et de
Gestion ************
Republic of CameroonPeace-work-fatherland
**********The University of Dschang
**********Post Graduate School
***********Post Graduate Training Unit in Economics and
Management************
STABILITE MONETAIRE ET CROISSANCE ECONOMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE
ET MONETAIRE D’AFRIQUE CENTRALE (CEMAC)Thèse présentée en vue de l’obtention du Doctorat/PhD en Sciences Economiques
Par:MBA FOKWA ARSENE
(M.Sc.) ès Sciences Economiques
1
PLAN DE PRESENTATION• 1- INTRODUCTION GENERALE• 2 - CADRE THEORIQUE ET REVUE DES
TRAVAUX EMPIRIQUES• 3- METHODOLOGIE• 4- RESULTATS5- CONCLUSION ET SUGGESTIONS
2
1- INTRODUCTION GENERALE 1.1. CONTEXTE
La monnaieReconnue par ses fonctions Instrument de politique économique Instrument de souveraineté Selon Tchundjang (1981), La stabilité monétaire Par la politique monétairePour la stabilité du système bancaire et financierEt la réduction des déséquilibres macroéconomiquesL’atteinte de l’objectif de stabilité monétaire par les Banques
CentralesDe la stabilité monétaire à la stabilité de l’activité économique.
3
1.1. CONTEXTE (SUITE ET FIN)
Selon Bordes (2007), « la politique de la monnaie et du crédit consiste pour une banque centrale à maintenir le pouvoir d’achat de la monnaie, tout en se préoccupant de la stabilisation de l’activité économique, en contrôlant les taux d’intérêt à court terme».
De la stabilité de l’activité économique à l’atteinte de certains équilibres.
Qu’en est-il dans la zone CEMAC?Que faire?
4
1.2. PROBLEMATIQUE
Quels choix stratégiques
?Quelle
stabilité?
Question centrale
La question centrale de la présente recherche peut donc être: Quels sont les effets de la recherche de la stabilité monétaire sur la croissance, l’emploi et la balance courante dans la zone CEMAC ?5
1.2. PROBLEMATIQUE (SUITE ET FIN)Le souci de répondre à cette question centrale nous
conduit à examiner les questions spécifiques ci-après:1)- Quels sont les sources réelles de l’inflation en zone
CEMAC ? 2) - Quels sont les effets des instruments (masse
monétaire, crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur l’activité économique ?
3) - Quels sont les effets des instruments (masse monétaire, crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur le solde commercial ?
4) - La croissance conduit-elle à l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale?
6
1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectif principalL'objectif global du présent travail est de mesurer les
effets directs ou indirects de la recherche de la stabilité monétaire sur la croissance, l’emploi et la balance courante dans les pays de la zone CEMAC.
L'objectif général ci-dessus énoncé se décline en quatre objectifs spécifiques.
Objectifs spécifiques1) - déterminer les sources réelles de l’inflation en
zone CEMAC ; 7
1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE (suite et fin)
2) - vérifier les effets des instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur l’activité économique ;
3) - rechercher les influences des instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur le solde commercial ;
4) - déterminer si la recherche de la croissance aboutit à la création de l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale.
8
1.3. HYPOTHESES Les hypothèses de notre étude sont les suivantes : Hypothèse 1 : l’inflation en zone CEMAC est directement
reliée à l’activité économique. Hypothèse 2 : les instruments de politique monétaire
(masse monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont des effets significatifs sur l’activité économique en zone CEMAC.
Hypothèse 3: les instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont une influence significative sur la balance commerciale en zone CEMAC.
Hypothèse 4: la croissance économique a un effet direct sur l’emploi et l’équilibre du solde commercial en zone CEMAC.9
2. CADRE THEORIQUE ET REVUE DES TRAVAUX EMPIRIQUES
2.1. CADRE THEORIQUE
𝐿𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 MMە۔����
𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑟é𝑐𝑢𝑟𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠 ቐ−ۓ������������������ 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 (𝐹𝑖𝑠ℎ𝑒𝑟,1911)𝑙𝑒𝑠 𝑘𝑒𝑦𝑛é𝑠𝑖𝑒𝑛𝑠 (𝐾𝑒𝑦𝑛𝑒𝑠,1936)𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 (𝐹𝑟𝑖𝑒𝑑𝑚𝑎𝑛,1968)−𝑙𝑎 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 (𝐹𝑟𝑖𝑒𝑑𝑚𝑎𝑛,1976)−𝑙𝑎 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑟è𝑔𝑙𝑒𝑠 (𝑇𝑎𝑦𝑙𝑜𝑟,1993 𝑒𝑡 1995)−𝑙𝑎 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑏𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑖𝑛𝑓𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑆𝑣𝑒𝑛𝑠𝑠𝑜𝑛,1995;𝐵𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑘𝑒 𝑒𝑡 𝑀𝑖𝑠ℎ𝑘𝑖𝑛,1997)
𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒MMە۔����
ۓ������������������
− 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 (𝑆𝑚𝑖𝑡ℎ,1776;𝑅𝑖𝑐𝑎𝑟𝑑𝑜,1817)− 𝑙𝑒𝑠 𝑛é𝑜𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 (𝑆𝑜𝑙𝑜𝑤,1956)− 𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑡é𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 (𝑅𝑜𝑚𝑒𝑟,1986;𝐿𝑢𝑐𝑎𝑠,1988)− 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑑è𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒:𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙′𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝐺𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑐 𝑒𝑡 𝑅𝑎𝑙𝑙𝑒,1995;𝐵𝑎𝑟𝑟𝑜,1997)
𝑆𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒ቐ − 𝐾𝑒𝑦𝑛𝑒𝑠 (1936) 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑠 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 − 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 (𝑃𝑜𝑙𝑎𝑐𝑘,1957;𝑃ℎ𝑖𝑙𝑙𝑖𝑝𝑠,1958;𝑂𝑘𝑢𝑛,1970;𝑀𝑢𝑛𝑑𝑒𝑙𝑙,1961,1963,1968,1971,𝑃ℎ𝑒𝑙𝑝𝑠,1968;𝐿𝑢𝑐𝑎𝑠,198):𝑙′é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑐𝑜é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 10
2.2. REVUE DES TRAVAUX EMPIRIQUES
𝐿𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑇𝑎𝑦𝑙𝑜𝑟,1995;𝑀𝑒𝑙𝑡𝑧𝑒𝑟,1995;𝑊ℎ𝑖𝑡𝑒,2002;𝐻𝑢𝑔𝑜𝑛,2007;𝐶𝑎𝑟𝑟é,2011)MMە۔����
𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′𝑖𝑛𝑡é𝑟ê𝑡−𝑙′𝑜𝑝𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑘𝑒𝑡−𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠−𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑟é𝑑𝑖𝑡𝑠− 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 −ۓ������������������
𝑆𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑟 MMە۔����
𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑟 ൞−𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒 (𝑊𝑎𝑔𝑠𝑡𝑒𝑟,1999;𝑇𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒𝑡,2002;𝐴𝑟𝑛𝑜𝑢𝑙𝑑,2011)−𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒𝑠 (𝐾𝑟𝑢𝑔𝑚𝑎𝑛,1999;𝐴𝑦𝑖 𝑒𝑡 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒,2008;𝑁𝑑𝑖𝑎𝑦𝑒,2010)∗𝑆𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒:𝑓𝑟𝑎𝑔𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é é𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝐷𝑎𝑖,2011;𝑃𝑎𝑢𝑙𝑜,2011;𝐶𝑜𝑟𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑙.,2012)∗ۓ������������������
𝐿𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒MMە۔����
ۓ������������������
− 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡éé𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝐶𝑜𝑚𝑏𝑒𝑦 𝑒𝑡 𝑎𝑙.,2010;𝐺𝑜𝑠𝑠é,2011;𝐷𝑎 𝑆𝑖𝑙𝑣𝑎,2011)− 𝑖𝑚𝑝𝑒𝑟𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡𝑠 (𝑆𝑎𝑙𝑣𝑎𝑡𝑜𝑟𝑒,1997;𝐴𝑖𝑧𝑒𝑛𝑚𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑎𝑙.,2011)− 𝑙′𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 à 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒𝑠 ൬𝐸ℎ𝑟ℎ𝑎𝑟𝑡,2012;𝐺𝑛𝑖𝑚𝑎𝑠𝑠𝑜𝑢𝑛,2012;𝐷𝑢𝑝𝑢𝑦,2013 ൰.
11
3. METHODOLOGIE 3.1. DONNEES ET SOURCES Données et sources;Découpage périodique (1977-1994; 1995-2012;
1977-2012);Pour les raisons de:1- Déclaration d’utilisation exclusive des
instruments indirects de politique monétaire;2- dévaluation du taux de change;3- entrée en vigeur de la stratégie de ciblage
strict de l’inflationEn plus selon Epstein (2005) et Jahati (2007)…
12
Tableau: Abréviations des variables
Variables Abréviations Mesures
Taux d’inflation TINFL Indice des prix à la consommation
Taux de change TCH Taux de change effectif réel (FCFA/Dollar)
Taux de Croissance
du Produit Intérieur Brut
TPIBR Croissance du PIB par habitant
Balance courante BC Balance extérieure des biens et services
Emploi EMPL Ratio emploi-population, personnes âgées de
15 ans et plus
Crédits à l’économie CE Crédit intérieur brut
Taux d’intérêt TI Taux d’intérêt réel
La masse monétaire M2 Monnaie et quasi-monnaie
Investissement INV Formation brute du capital fixe
Bénéfices tirés des ressources naturelles OIL Total des bénéfices tirés des ressources
naturelles
L’ouverture OUV Le taux d’ouverture
Les réserves nettes RN Variation des réserves nettes
Crise CRIEC Variable dummy
Dévaluation DEV Variable dummy13
3-2 MODELE ECONOMETRIQUE
𝑇𝐼𝑁𝐹𝐿𝑖𝑡 = 𝛼0 + 𝛼1𝑟 𝑇𝐼𝑁𝐹𝐿𝑖𝑡−𝑟 + 𝛼2𝑇𝐼𝑖𝑡 + 𝛼3𝑇𝑃𝐼𝐵𝑅𝑖𝑡 + 𝛼4 𝑀2𝑖𝑡 + 𝛼5 𝐼𝑁𝑉𝑖𝑡 + 𝛼6 𝑂𝐼𝐿𝑖𝑡 + 𝛼7 𝐵𝐶𝑖𝑡 + 𝛼8 𝐸𝑀𝑃𝐿𝑖𝑡 + 𝛼9 𝑇𝐶𝐻𝑖𝑡 + 𝛼10 𝐶𝐸𝑖𝑡 + 𝛼11 𝐶𝑅𝐼𝐸𝐶𝑖𝑡 + 𝛼12 𝐷𝐸𝑉𝑖𝑡 + 𝜀1𝑖𝑡 (1)
14
3.2.2. Equation de la croissance
15
3.2.3. Equation de la balance courante
𝐵𝐶𝑖𝑡 = 𝛿0 + 𝛿1𝑟 𝐵𝐶𝑖𝑡−𝑟 + 𝛿2 𝑇𝐼𝑁𝐹𝐿𝑖𝑡 + 𝛿3 𝑇𝐶𝐻𝑖𝑡 + 𝛿4 𝐶𝐸𝑖𝑡 + 𝛿5 𝑇𝐼𝑖𝑡 + 𝛿6𝑀2𝑖𝑡 + 𝛿7 𝑇𝑃𝐼𝐵𝑅𝑖𝑡 + 𝛿8 𝐸𝑀𝑃𝐿𝑖𝑡 + 𝛿9 𝐼𝑁𝑉𝑖𝑡 + 𝛿10 𝑅𝑁𝑖𝑡 + 𝛿11 𝐶𝑅𝐼𝐸𝐶𝑖𝑡 + 𝛿12𝐷𝐸𝑉𝑖𝑡 + 𝜀3𝑖𝑡 (3)
16
3.2.4. Equation de l’emploi
𝐸𝑀𝑃𝐿𝑖𝑡 = 𝜃0 + 𝜃1𝑟 𝐸𝑀𝑃𝐿𝑖𝑡−𝑟 + 𝜃2 𝑇𝐼𝑁𝐹𝐿𝑖𝑡 + 𝜃3 𝑇𝐶𝐻𝑖𝑡 + 𝜃4 𝐶𝐸𝑖𝑡 + 𝜃5 𝑇𝐼𝑖𝑡 + 𝜃6 𝑀2𝑖𝑡 + 𝜃7 𝑇𝑃𝐼𝐵𝑅𝑖𝑡 + 𝜃8 𝐵𝐶𝑖𝑡 + 𝜃9 𝐼𝑁𝑉𝑖𝑡 + 𝜃10 𝐶𝑅𝐼𝐸𝐶𝑖𝑡 + 𝜃11 𝐷𝐸𝑉𝑖𝑡 + 𝜀4𝑖𝑡 (4)
17
Tableau : Récapitulatif des signes attendus
Variables dépendantes
Variables indépendantes TINFL TPIBR BC EMPL
TINFL / +/- - +/-
TCH - + + +
TPIBR +/- / +/- +/-
BC +/- +/- / +/-
EMPL +/- +/- +/- +/-
CE - + + +
TI +/- +/- +/- +/-
M2 +/- +/- +/- +/-
INV - + + +
OIL + / / /
OUV / + / /
RN / / + /
CRIEC + - - -
DEV + - + -18
3.3. TECHNIQUES D’ANALYSE
Après le test de racine unitaire d’Im, Pesaran et Shin (2003);
Estimation par la méthode des moments généralisée développée par Arellano et Bond (1991).
Test de validité des variables retardées comme instruments, Arellano et Bond (1991), Arellano et Bover (1995), et Blundell et Bond (1998) suggèrent le test de suridentification de Sargan et le test d’autocorrélation de second ordre dont nous avons fait usage ici.
19
4- RESULTATS ET DISCUTIONS4.1. TEST DE STATIONNARITE
SERIES
Tests de stationnarité d’IPS effectués à niveau avec constante
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
IPS w-stat=31,5849 IPSw-stat=29,4300 IPSw-stat=45,1530
MoyenneADF=-7,6639 Moyenne ADF=-9,9928 Moyenne ADF=-11,889
IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000
t-stat prob t-stat prob t-stat prob
TINFL -5,2247 0,0000 -9,6948 0,0000 -10,874 0,0000
TPIBR -7,7725 0,0000 -5,6514 0,0000 -11,760 0,0000
EMPL -2,0666 0,0086 -8,9670 0,0000 -8,9959 0,0000
BC -9,2779 0,0000 -11,494 0,0000 -14,863 0,0000
TI -2,4931 0,0010 -10,238 0,0000 -4,1435 0,0000
M2 -8,5494 0,0000 -7,7958 0,0000 -10,012 0,0000
CE -8,0312 0,0000 -13,330 0,0000 -16,999 0,0000
OIL -8,3340 0,0000 -8,8126 0,0000 -12,257 0,0000
TCH -14,848 0,0001 -11,769 0,0000 -13,518 0,0000
INV -6,9045 0,0000 -11,251 0,0000 -13,310 0,0000
OUV -10,801 0,0001 -10,918 0,0000 -14,048 0,0000
RN -10,493 0,0000 -8,2534 0,0000 -14,156 0,0000
Tableau : Tests de stationnarité effectués à niveau avec constante
20
4.1. TEST DE STATIONNARITE (suite)
SERIES
Tests de stationnarité d’IPS effectués à niveau avec constante et trend
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
IPS w-stat=32,3703 IPS w-stat=29,8717 IPS w-stat=47,2222
Moyenne ADF=-8,6232 Moyenne ADF=-9,1249 Moyenne ADF=-12,314
IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000
t-stat prob t-stat prob t-stat prob
TINFL -9,0387 0,0000 -8,4508 0,0000 -11,009 0,0000
TPIBR -5,0672 0,0003 -8,8239 0,0000 -11,753 0,0000
EMPL -7,8320 0,0086 -4,0227 0,0107 -8,9605 0,0000
BC -10,622 0,0000 -10,499 0,0000 -14,829 0,0000
TI -9,3520 0,0010 -2,8568 0,1810 -4,1663 0,0059
M2 -6,4134 0,0000 -11,172 0,0000 -10,063 0,0000
CE -12,063 0,0000 -11,818 0,0000 -16,972 0,0000
OIL -7,6799 0,0000 -9,9690 0,0000 -12,237 0,0000
TCH -7,3803 0,0001 -8,4963 0,0000 -13,490 0,0000
INV -9,7610 0,0000 -9,8359 0,0000 -13,448 0,0000
OUV -9,2537 0,0001 -10,987 0,0000 -14,885 0,0000
RN -8,2254 0,0000 -10,575 0,0000 -14,163 0,0000
Tableau : Tests de stationnarité effectués à niveau avec constante et trend
21
4.2. ESTIMATIONS4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TINFL TINFL TINFL
TI -0,0002822
(-0,53)
[0,596]
-0,00168
(-1,65)
[0,099]*
-0,0003757
(-0,86)
[0,387]
TPIBR 0,1200084
(2,40)
[0,017]**
0,00093
(0,03)
[0,973]
0,0673329
(2,28)
[0,023]**
M2 -1,423988
(-1,34)
[0,182]
0,08533
(0,17)
[0,862]
-0,2670715
(-0,49)
[0,623]
INV 0,0256632
(1,34)
[0,216]
0,00843
(0,78)
[0,439]
0,0148161
(1,17)
[0,244]
OIL 0,0021347
(0,11)
[0,914]
-0,02964
(-2,98)
[0,003]***
-0,0153922
(-1,34)
[0,179]
22
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE)
OIL 0,0021347
(0,11)
[0,914]
-0,02964
(-2,98)
[0,003]***
-0,0153922
(-1,34)
[0,179]
BC -0,000631
(-1,89)
[0,056]*
0,00073
(1,81)
[0,071]*
-0,0002716
(-1,01)
[0,315]
EMPL -2,23148
(-0,82)
[0,410]
-0,73256
(-0,81)
[0,419]
0,2434835
(0,25)
[0,799]
TCH 0,3729904
(10,24)
[0,000]***
0,02332
(0,51)
[0,611]
0,2945912
(11,04)
[0,000]***23
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TINFL TINFL TINFL
CE -7,584951
(-0,88)
[0,377]
-1,13951
(-0,88)
[0,377]
-0,0768838
(-0,30)
[0,761]
CRIEC 0,485448
(0,32)
[0,749]
3,12288
(3,03)
[0,002]***
2,04315
(2,04)
[0,041]**
DEV / / 2,131423
(2,20)
[0,028]**
TINFL (-1) 0,3180867
(3,09)
[0,002]***
-0,11910
(-0,15)
[0,882]
0,321642
(5,90)
[0,000]***
24
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE ET FIN)
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
176,27
[0,000]***
35,46
[0,000]***
228,00
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,3142
0,5862
0,5348
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,049
0,459
0,109
25
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
TI 0,000348
(0,32)
[0,746]
-0,00524
(-1,12)
[0,263]
0,000297
(0,27)
[0,786]
M2 6,007058
(2,75)
[0,006]***
10,51733
(4,65)
[0,000]***
7,965061
(5,76)
[0,000]***
INV 0,1083897
(2,64)
[0,008]***
0,10524
(2,18)
[0,029]**
0,107379
(3,41)
[0,001]***
BC 0,0005821
(0,85)
[0,397]
0,00070
(0,37)
[0,709]
0,0003906
(0,58)
[0,565]26
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
EMPL -1,067259
(-0,19)
[0,847]
-14,29379
(-4,10)
[0,000]***
-6,924356
(-2,91)
[0,004]**
TCH -0,4944982
(-5,26)
[0,000]***
-0,63241
(-3,35)
[0,001]***
-0,4793012
(-6,63)
[0,000]***
CE 5,256326
(0,30)
[0,764]
-2,73601
(-4,41)
[0,000]***
-2,728668
(-4,50)
[0,000]***
OUV -0,1187436
(-2,61)
[0,009]***
-0,10738
(-2,21)
[0,027]**
-0,1230522
(-3,78)
[0,000]***27
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE)
TINFL 0,4086745
(2,05)
[0,040]**
-0,74258
(-1,61)
[0,107]
0,2325183
(1,36)
[0,175]
CRIEC -0,0629834
(-0,02)
[0,983]
-4,84825
(-0,99)
[0,323]
-1,314932
(-0,53)
[0,597]
DEV / / 4,030886
(1,66)
[0,097]*
TPIBR (-1) -0,0567456
(-0,63)
[0,527]
0,05231
(0,57)
[0,566]
0,0426812
(0,76)
[0,448]
28
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDENTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
72,23
[0,000]***
77,74
[0,000]***
164,66
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4335
0,6069
0,7003
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,484
0,335
0,383
29
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
BC BC BC
TINFL -6452967
(-2,52)
[0,012]**
-4,09e07
(-4,25)
[0,000]***
-6116275
(-2,02)
[0,043]**
TCH 854411,4
(2,98)
[0,003]***
-2269682
(-282)
[0,005]***
-909185,6
(-225)
[0,024]**
CE 1,86e09
(3,53)
[0,000]***
-1,40e09
(-11,22)
[0,000]***
-9,63e08
(-13,57)
[0,000]***
TI -3735360
(-2,25)
[0,025]**
-754751
(-0,16)
[0,873]
3029332
(1,27)
[0,204]30
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
BC BC BC
M2 -1,894e08
(-2,73)
[0,006]***
1,12e09
(5,67)
[0,000]***
3,13e08
(4,62)
[0,000]***
TPIBR 422438,5
(8,74)
[0,000]***
62361,15
(1,83)
[0,068]*
127662,6
(7,55)
[0,000]***
EMPL -3,64e07
(-1,75)
[0,081]*
2,48e07
(0,27)
[0,788]
1,39e08
(4,70)
[0,000]***
CRIEC -2,30e07
(-0,55)
[0,579]
-5,46e08
(-2,79)
[0,005]***
-9,75e07
(-1,41)
[0,159]31
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE (SUITE ET FIN)
DEV / / 5,73e08
(3,61)
[0,000]***
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
106,49
[0,000]***
462,48
[0,000]***
1206,51
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4421 0,0355 0,4472
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,402 0,163 0,094
32
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
TI 4,84e-7
(0,03)
[0,980]
-0,00027
-2,91)
[0,004]***
-5,43e-6
(-0,15)
[0,879]
TPIBR -0,0008828
(-0,51)
[0,607]
-0,01017
(-4,82)
[0,000]***
-0,0083927
(-4,14)
[0,000]***
M2 -0,0208021
(-0,55)
[0,579]
0,37324
(10,57)
[0,000]***
0,238992
(6,62)
[0,000]***
INV -0,0004887
(-0,71)
[0,476]
-0,00090
(-0,75)
[0,453]
-0,0015174
(-1,65)
[0,098]*33
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
BC -3,48e-6
(-0,29)
[0,774]
-8,03e-6
(-0,21)
[0,835]
-8,35e-6
(-0,38)
[0,695]
TCH 0,0025451
(1,25)
[0,213]
-0,014462
(-3,30)
[0,001]***
-0,0079242
(-3,34)
[0,001]***
CE -1,090829
(-3,89)
[0,000]***
-0,008652
(-0,58)
[0,562]
0,0052903
(0,29)
[0,773]
TINFL -0,0057268
(-1,48)
[0,140]
-0,01287
(-1,22)
[0,222]
-0,0016616
(-0,30)
[0,765]34
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE)
CRIEC 0,1046704*
(1,69)
[0,090]*
-0,00606
(-0,06)
[0,954]
0,13607
(1,64)
[0,101]
DEV / / 0,3062712
(2,95)
[0,003]***
EMPL (-1) 0,5833084
(6,07)
[0,000]***
0,04128
(0,63)
[0,525]
0,2691443
(4,01)
[0,000]***
EMPL (-2) / 0,10214
(1,38)
[0,167]
/
35
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
EMPL (-2) / 0,10214
(1,38)
[0,167]
/
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 90 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
86,47
[0,000]***
221,67
[0,000]***
156,82
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,0182 0,2307 0,0161
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,955 0,721 0,13036
5. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Le travail qui a suscité notre questionnement a
porté sur la «stabilité monétaire et la croissance économique en zone CEMAC».
On retient comme enseignement que l’évolution en terme de préférence (c’est-à-dire pendant la deuxième sous-période) des instruments indirects de politique monétaire n’a pas suffisamment permis de réduire ou de stabiliser le taux d’inflation avec pour principale conséquence le maintien des populations à un certain niveau de pauvreté ou de bien-être.
5.1. CONCLUSION
37
5.1. CONCLUSION (SUITE) Les effets de la recherche de la stabilité
monétaire sur l’activité économique (croissance, emploi) et le solde commercial sont plus néfastes pendant la deuxième sous-période que pendant la première.
Dans l’ensemble, l’inflation prend sa principale source dans les échanges avec l’extérieur et ne stimule pas l’activité économique. Cette activité économique est ralentie par les sources d’inflation.
La croissance conduit à l’équilibre du solde commercial. 38
A l’issue de ce travail, quelques orientations de la politique économique sous un angle de politique monétaire nous ont paru judicieuses et nous nous sommes appesanti à les formaliser dans les notes qui suivent :
1- La stabilité des prix peut être considérée comme un objectif intermédiaire de la politique monétaire ;
2- La stratégie de ciblage d’inflation peut être appliquée à court ou à moyen terme;
5.2. SUGGESTIONS
39
5.2. SUGGESTIONS (suite et fin)
3- Pour une meilleure contribution de la politique monétaire à l’activité économique, il est bon d’éviter la haute variabilité du taux d’intérêt;
4- On peut, avant d’opter pour une politique de stabilisation par les prix par exemple, s’assurer des sources véritables de l’inflation;
5- La flexibilité du régime de change doit être un pré- requis à la stratégie de ciblage d’inflation.
40
La disponibilité des données statistiques dans la zone CEMAC comme dans tous les pays en développement n’est pas toujours aisée. Ainsi, la structuration des données sous forme de panel n’a pas permis de prendre en compte toutes les variables qui permettaient de vérifier l’effet de la stabilité (par exemple le différentiel d’inflation entre la CEMAC et d’autres pays) ou de sa recherche (par exemple le différentiel du taux d’intérêt entre la CEMAC et d’autres pays) sur l’activité économique.
Une autre étude permettrait de déterminer le choix de la règle monétaire appropriée pour la BEAC. Une telle étude pourrait tout aussi bien être menée dans une autre zone monétaire que la CEMAC et gagnerait à prendre chaque pays individuellement. L’utilisation d’autres proxys pour mesurer la stabilité ou sa recherche pourrait faire l’objet des travaux futurs.
LIMITES DE L’ETUDE ET PERSPECTIVES
41
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