République du Cameroun Paix-Travail-Patrie ********** Université de Dschang *********** Ecole Doctorale ******** Unité de Formation Doctorale Sciences Economiques et de Gestion ************ Republic of Cameroon Peace-work-fatherland ********** The University of Dschang ********** Post Graduate School *********** Post Graduate Training Unit in Economics and Management ************ STABILITE MONETAIRE ET CROISSANCE ECONOMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE D’AFRIQUE CENTRALE (CEMAC) Thèse présentée en vue de l’obtention du Doctorat/PhD en Sciences Economiques Par: MBA FOKWA ARSENE (M.Sc.) ès Sciences Economiques 1
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Stabilité monétaire et croissance économique dans la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC)
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République du CamerounPaix-Travail-Patrie
**********Université de Dschang
***********Ecole Doctorale
********Unité de Formation Doctorale Sciences Economiques et de
Gestion ************
Republic of CameroonPeace-work-fatherland
**********The University of Dschang
**********Post Graduate School
***********Post Graduate Training Unit in Economics and
Management************
STABILITE MONETAIRE ET CROISSANCE ECONOMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE
ET MONETAIRE D’AFRIQUE CENTRALE (CEMAC)Thèse présentée en vue de l’obtention du Doctorat/PhD en Sciences Economiques
Par:MBA FOKWA ARSENE
(M.Sc.) ès Sciences Economiques
1
PLAN DE PRESENTATION• 1- INTRODUCTION GENERALE• 2 - CADRE THEORIQUE ET REVUE DES
TRAVAUX EMPIRIQUES• 3- METHODOLOGIE• 4- RESULTATS5- CONCLUSION ET SUGGESTIONS
2
1- INTRODUCTION GENERALE 1.1. CONTEXTE
La monnaieReconnue par ses fonctions Instrument de politique économique Instrument de souveraineté Selon Tchundjang (1981), La stabilité monétaire Par la politique monétairePour la stabilité du système bancaire et financierEt la réduction des déséquilibres macroéconomiquesL’atteinte de l’objectif de stabilité monétaire par les Banques
CentralesDe la stabilité monétaire à la stabilité de l’activité économique.
3
1.1. CONTEXTE (SUITE ET FIN)
Selon Bordes (2007), « la politique de la monnaie et du crédit consiste pour une banque centrale à maintenir le pouvoir d’achat de la monnaie, tout en se préoccupant de la stabilisation de l’activité économique, en contrôlant les taux d’intérêt à court terme».
De la stabilité de l’activité économique à l’atteinte de certains équilibres.
Qu’en est-il dans la zone CEMAC?Que faire?
4
1.2. PROBLEMATIQUE
Quels choix stratégiques
?Quelle
stabilité?
Question centrale
La question centrale de la présente recherche peut donc être: Quels sont les effets de la recherche de la stabilité monétaire sur la croissance, l’emploi et la balance courante dans la zone CEMAC ?5
1.2. PROBLEMATIQUE (SUITE ET FIN)Le souci de répondre à cette question centrale nous
conduit à examiner les questions spécifiques ci-après:1)- Quels sont les sources réelles de l’inflation en zone
CEMAC ? 2) - Quels sont les effets des instruments (masse
monétaire, crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur l’activité économique ?
3) - Quels sont les effets des instruments (masse monétaire, crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur le solde commercial ?
4) - La croissance conduit-elle à l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale?
6
1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectif principalL'objectif global du présent travail est de mesurer les
effets directs ou indirects de la recherche de la stabilité monétaire sur la croissance, l’emploi et la balance courante dans les pays de la zone CEMAC.
L'objectif général ci-dessus énoncé se décline en quatre objectifs spécifiques.
Objectifs spécifiques1) - déterminer les sources réelles de l’inflation en
zone CEMAC ; 7
1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE (suite et fin)
2) - vérifier les effets des instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur l’activité économique ;
3) - rechercher les influences des instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur le solde commercial ;
4) - déterminer si la recherche de la croissance aboutit à la création de l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale.
8
1.3. HYPOTHESES Les hypothèses de notre étude sont les suivantes : Hypothèse 1 : l’inflation en zone CEMAC est directement
reliée à l’activité économique. Hypothèse 2 : les instruments de politique monétaire
(masse monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont des effets significatifs sur l’activité économique en zone CEMAC.
Hypothèse 3: les instruments de politique monétaire (masse monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont une influence significative sur la balance commerciale en zone CEMAC.
Hypothèse 4: la croissance économique a un effet direct sur l’emploi et l’équilibre du solde commercial en zone CEMAC.9
2. CADRE THEORIQUE ET REVUE DES TRAVAUX EMPIRIQUES
Après le test de racine unitaire d’Im, Pesaran et Shin (2003);
Estimation par la méthode des moments généralisée développée par Arellano et Bond (1991).
Test de validité des variables retardées comme instruments, Arellano et Bond (1991), Arellano et Bover (1995), et Blundell et Bond (1998) suggèrent le test de suridentification de Sargan et le test d’autocorrélation de second ordre dont nous avons fait usage ici.
19
4- RESULTATS ET DISCUTIONS4.1. TEST DE STATIONNARITE
SERIES
Tests de stationnarité d’IPS effectués à niveau avec constante
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
Tableau : Tests de stationnarité effectués à niveau avec constante et trend
21
4.2. ESTIMATIONS4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TINFL TINFL TINFL
TI -0,0002822
(-0,53)
[0,596]
-0,00168
(-1,65)
[0,099]*
-0,0003757
(-0,86)
[0,387]
TPIBR 0,1200084
(2,40)
[0,017]**
0,00093
(0,03)
[0,973]
0,0673329
(2,28)
[0,023]**
M2 -1,423988
(-1,34)
[0,182]
0,08533
(0,17)
[0,862]
-0,2670715
(-0,49)
[0,623]
INV 0,0256632
(1,34)
[0,216]
0,00843
(0,78)
[0,439]
0,0148161
(1,17)
[0,244]
OIL 0,0021347
(0,11)
[0,914]
-0,02964
(-2,98)
[0,003]***
-0,0153922
(-1,34)
[0,179]
22
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE)
OIL 0,0021347
(0,11)
[0,914]
-0,02964
(-2,98)
[0,003]***
-0,0153922
(-1,34)
[0,179]
BC -0,000631
(-1,89)
[0,056]*
0,00073
(1,81)
[0,071]*
-0,0002716
(-1,01)
[0,315]
EMPL -2,23148
(-0,82)
[0,410]
-0,73256
(-0,81)
[0,419]
0,2434835
(0,25)
[0,799]
TCH 0,3729904
(10,24)
[0,000]***
0,02332
(0,51)
[0,611]
0,2945912
(11,04)
[0,000]***23
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TINFL TINFL TINFL
CE -7,584951
(-0,88)
[0,377]
-1,13951
(-0,88)
[0,377]
-0,0768838
(-0,30)
[0,761]
CRIEC 0,485448
(0,32)
[0,749]
3,12288
(3,03)
[0,002]***
2,04315
(2,04)
[0,041]**
DEV / / 2,131423
(2,20)
[0,028]**
TINFL (-1) 0,3180867
(3,09)
[0,002]***
-0,11910
(-0,15)
[0,882]
0,321642
(5,90)
[0,000]***
24
4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’INFLATION (SUITE ET FIN)
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
176,27
[0,000]***
35,46
[0,000]***
228,00
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,3142
0,5862
0,5348
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,049
0,459
0,109
25
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
TI 0,000348
(0,32)
[0,746]
-0,00524
(-1,12)
[0,263]
0,000297
(0,27)
[0,786]
M2 6,007058
(2,75)
[0,006]***
10,51733
(4,65)
[0,000]***
7,965061
(5,76)
[0,000]***
INV 0,1083897
(2,64)
[0,008]***
0,10524
(2,18)
[0,029]**
0,107379
(3,41)
[0,001]***
BC 0,0005821
(0,85)
[0,397]
0,00070
(0,37)
[0,709]
0,0003906
(0,58)
[0,565]26
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
EMPL -1,067259
(-0,19)
[0,847]
-14,29379
(-4,10)
[0,000]***
-6,924356
(-2,91)
[0,004]**
TCH -0,4944982
(-5,26)
[0,000]***
-0,63241
(-3,35)
[0,001]***
-0,4793012
(-6,63)
[0,000]***
CE 5,256326
(0,30)
[0,764]
-2,73601
(-4,41)
[0,000]***
-2,728668
(-4,50)
[0,000]***
OUV -0,1187436
(-2,61)
[0,009]***
-0,10738
(-2,21)
[0,027]**
-0,1230522
(-3,78)
[0,000]***27
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE)
TINFL 0,4086745
(2,05)
[0,040]**
-0,74258
(-1,61)
[0,107]
0,2325183
(1,36)
[0,175]
CRIEC -0,0629834
(-0,02)
[0,983]
-4,84825
(-0,99)
[0,323]
-1,314932
(-0,53)
[0,597]
DEV / / 4,030886
(1,66)
[0,097]*
TPIBR (-1) -0,0567456
(-0,63)
[0,527]
0,05231
(0,57)
[0,566]
0,0426812
(0,76)
[0,448]
28
4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA CROISSANCE (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDENTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
72,23
[0,000]***
77,74
[0,000]***
164,66
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4335
0,6069
0,7003
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,484
0,335
0,383
29
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
BC BC BC
TINFL -6452967
(-2,52)
[0,012]**
-4,09e07
(-4,25)
[0,000]***
-6116275
(-2,02)
[0,043]**
TCH 854411,4
(2,98)
[0,003]***
-2269682
(-282)
[0,005]***
-909185,6
(-225)
[0,024]**
CE 1,86e09
(3,53)
[0,000]***
-1,40e09
(-11,22)
[0,000]***
-9,63e08
(-13,57)
[0,000]***
TI -3735360
(-2,25)
[0,025]**
-754751
(-0,16)
[0,873]
3029332
(1,27)
[0,204]30
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
BC BC BC
M2 -1,894e08
(-2,73)
[0,006]***
1,12e09
(5,67)
[0,000]***
3,13e08
(4,62)
[0,000]***
TPIBR 422438,5
(8,74)
[0,000]***
62361,15
(1,83)
[0,068]*
127662,6
(7,55)
[0,000]***
EMPL -3,64e07
(-1,75)
[0,081]*
2,48e07
(0,27)
[0,788]
1,39e08
(4,70)
[0,000]***
CRIEC -2,30e07
(-0,55)
[0,579]
-5,46e08
(-2,79)
[0,005]***
-9,75e07
(-1,41)
[0,159]31
4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA BALANCE COURANTE (SUITE ET FIN)
DEV / / 5,73e08
(3,61)
[0,000]***
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
106,49
[0,000]***
462,48
[0,000]***
1206,51
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4421 0,0355 0,4472
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,402 0,163 0,094
32
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
TI 4,84e-7
(0,03)
[0,980]
-0,00027
-2,91)
[0,004]***
-5,43e-6
(-0,15)
[0,879]
TPIBR -0,0008828
(-0,51)
[0,607]
-0,01017
(-4,82)
[0,000]***
-0,0083927
(-4,14)
[0,000]***
M2 -0,0208021
(-0,55)
[0,579]
0,37324
(10,57)
[0,000]***
0,238992
(6,62)
[0,000]***
INV -0,0004887
(-0,71)
[0,476]
-0,00090
(-0,75)
[0,453]
-0,0015174
(-1,65)
[0,098]*33
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
BC -3,48e-6
(-0,29)
[0,774]
-8,03e-6
(-0,21)
[0,835]
-8,35e-6
(-0,38)
[0,695]
TCH 0,0025451
(1,25)
[0,213]
-0,014462
(-3,30)
[0,001]***
-0,0079242
(-3,34)
[0,001]***
CE -1,090829
(-3,89)
[0,000]***
-0,008652
(-0,58)
[0,562]
0,0052903
(0,29)
[0,773]
TINFL -0,0057268
(-1,48)
[0,140]
-0,01287
(-1,22)
[0,222]
-0,0016616
(-0,30)
[0,765]34
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE)
CRIEC 0,1046704*
(1,69)
[0,090]*
-0,00606
(-0,06)
[0,954]
0,13607
(1,64)
[0,101]
DEV / / 0,3062712
(2,95)
[0,003]***
EMPL (-1) 0,5833084
(6,07)
[0,000]***
0,04128
(0,63)
[0,525]
0,2691443
(4,01)
[0,000]***
EMPL (-2) / 0,10214
(1,38)
[0,167]
/
35
4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION DE L’EMPLOI (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère sous-période 2ème sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
EMPL (-2) / 0,10214
(1,38)
[0,167]
/
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 90 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
86,47
[0,000]***
221,67
[0,000]***
156,82
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,0182 0,2307 0,0161
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,955 0,721 0,13036
5. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Le travail qui a suscité notre questionnement a
porté sur la «stabilité monétaire et la croissance économique en zone CEMAC».
On retient comme enseignement que l’évolution en terme de préférence (c’est-à-dire pendant la deuxième sous-période) des instruments indirects de politique monétaire n’a pas suffisamment permis de réduire ou de stabiliser le taux d’inflation avec pour principale conséquence le maintien des populations à un certain niveau de pauvreté ou de bien-être.
5.1. CONCLUSION
37
5.1. CONCLUSION (SUITE) Les effets de la recherche de la stabilité
monétaire sur l’activité économique (croissance, emploi) et le solde commercial sont plus néfastes pendant la deuxième sous-période que pendant la première.
Dans l’ensemble, l’inflation prend sa principale source dans les échanges avec l’extérieur et ne stimule pas l’activité économique. Cette activité économique est ralentie par les sources d’inflation.
La croissance conduit à l’équilibre du solde commercial. 38
A l’issue de ce travail, quelques orientations de la politique économique sous un angle de politique monétaire nous ont paru judicieuses et nous nous sommes appesanti à les formaliser dans les notes qui suivent :
1- La stabilité des prix peut être considérée comme un objectif intermédiaire de la politique monétaire ;
2- La stratégie de ciblage d’inflation peut être appliquée à court ou à moyen terme;
5.2. SUGGESTIONS
39
5.2. SUGGESTIONS (suite et fin)
3- Pour une meilleure contribution de la politique monétaire à l’activité économique, il est bon d’éviter la haute variabilité du taux d’intérêt;
4- On peut, avant d’opter pour une politique de stabilisation par les prix par exemple, s’assurer des sources véritables de l’inflation;
5- La flexibilité du régime de change doit être un pré- requis à la stratégie de ciblage d’inflation.
40
La disponibilité des données statistiques dans la zone CEMAC comme dans tous les pays en développement n’est pas toujours aisée. Ainsi, la structuration des données sous forme de panel n’a pas permis de prendre en compte toutes les variables qui permettaient de vérifier l’effet de la stabilité (par exemple le différentiel d’inflation entre la CEMAC et d’autres pays) ou de sa recherche (par exemple le différentiel du taux d’intérêt entre la CEMAC et d’autres pays) sur l’activité économique.
Une autre étude permettrait de déterminer le choix de la règle monétaire appropriée pour la BEAC. Une telle étude pourrait tout aussi bien être menée dans une autre zone monétaire que la CEMAC et gagnerait à prendre chaque pays individuellement. L’utilisation d’autres proxys pour mesurer la stabilité ou sa recherche pourrait faire l’objet des travaux futurs.