8602 2012 06 N187 - Diocèse de Poitiers · le dimanche 3 juin 2012. Offi ciel Visages d’Église • Editorial du père Jacques Poidevineau • Agenda de Mgr Pascal Wintzer, Archevêque
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Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées
En fête pour la Trinitéà Chauvigny
Nouveau conseilpresbytéral
Des livres pour l’été
■ Offi ciel
■ Culture
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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PoitouÉglise
enQuinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
20 juin 2012
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ÉÉcole et collège de la Providence
Éditoriald to a
Nous sommes des itinérants de la relation, des baladinsde l’Espérance
A mi voyageur, frère vacancier, agriculteur en moisson, écolier en vacances, retraité disponible, randonneur du quotidien : nous sommes tous des pèlerins dans l’âme, car notre vie est un pèlerinage qui nous conduit vers Dieu et vers nos frères. Oui nous sommes des itinérants de la relation, des baladins de l’Espérance, des sourciers de la confi ance, et ce pèlerinage nous incite également à tracer un chemin vers nous-mêmes pour découvrir cette petite source qui coule au cœur de chaque pèlerin… comme une douce mélodie ! Personne ne l’entend, excepté celui ou celle qui s’arrête pour l’écouter. Ces mois d’été sont peut-être plus propices pour retrouver ou découvrir ce temps du “nomadisme”.
Pour goûter cette liberté qu’on emprisonne souvent dans nos agendas hyper essouffl és, au cœur d’une vie étouffée par le “sur activisme” où l’on devient un spectateur rivé sur nos écrans de télé, d’ordinateur, de portable, en quelque sorte prisonnier de ce monde virtuel. Alors que nous sommes invités à devenir acteurs dans le grand écran du quotidien où se joue la plus belle histoire de l’humanité, celle où chaque être humain a un rôle et une place à tenir, au-delà d’un clavier.
Accueillir ce temps estival, pour mieux goûter l’instant présent, la joie de la rencontre, ces petits instants de prière, de contemplation, se faire disponible pour accueillir l’inattendu, l’inconnu, repousser la limite d’un corps paresseux… Car si tout s’agite et se complique parfois, dans la nature, le blé pousse encore, les fl eurs sauvages fl eurissent, la petite abeille ne cesse de butiner, le coucou continue de nous saluer sans nous connaître, notre frère humain quémande un regard de fraternité et les bras de la croix sont toujours ouverts.
Devenons les aventuriers des grands espaces du quotidien, ceux de la rencontre, de la contemplation,
du partage, de la prière. Notre véritable destin est d’être éternellement en chemin, non pour user nos chaussures, mais apprivoiser nos habitudes qui nous empêchent de nous mettre véritablement
en pèlerinage. Alors bonne marche, car c’est en marchant que se fait le chemin de l’intériorité et de la
rencontre avec Dieu en humanité.
Père Jacques Poidevineau
Si tu aimes, il faut partir… sans pour autant quitter notre Poitou
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Sommaire
Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées
En fête pour la Trinitéà Chauvigny
Nouveau conseilpresbytéral
Des livres pour l’été
■ Offi ciel
■ Culture
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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PoitouÉglise
en
Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
20 juin 2012
N° 187
Photo de couverture :Fête de la Fraternité à Chauvigny le dimanche 3 juin 2012.
Offi ciel
Visages d’Église
• Editorial du père Jacques Poidevineau
• Agenda de Mgr Pascal Wintzer, Archevêque de Poitiers, et de son conseil épiscopal
• Chapitre général des Filles de la Sagesse
• Constitution du conseil presbytéral
• Echos du conseil presbytéral du 22 mai 2012
• Permanences d’été du conseil épiscopal
• 250e anniversaire de la congrégation Saint-Jean de Bassel
• Les prêtres jubilaires rendent grâce à Notre-Dame-de-Pitié
• Ministères reconnus : Merci à tous !
• Y-a-d’la vie à l’ACE de la Vienne !
• Les servants d’autel de Loudun sur les pas de saint Martin
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Jeunes en marche
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Quinzaine religieusedu diocèse de Poitiers,revue bimensuellede l’associationdiocésaine de Poitiers,1-3 place Sainte Croix,86035 Poitiers CedexTél. 05 49 60 63 95eglise-poitou@poitiers-catholique.frAbonnement :Karine Guédeau10, rue de La Trinité86034 Poitiers Cedex05 49 60 63 95
Commission paritairen° 1112 L 82 383
Directeur de publication :P. Serge Duguet
Équipe de rédaction :Jeanine BarbotPierre Duclos,Serge Duguet,Thomas Guérard,Isabelle Parmentier,Marc Taillebois.ISSN : 0220-9748Dépôt légal à parution
Conception et réalisation :Bayard Service Édition ouest,BP 97 257,35 772 Vern-sur-SeicheTél. 02 99 77 36 36bse-ouest@bayard-service.comwww.bayard-service.com
Secrétaire de rédaction :Romain Pénisson.Maquette :Vanessa Fleury
Crédits photos :première de couverture :M. Taillebois,dernière de couverture :Bénédicte Taillebois
Imprimerie Du Loch(56 Auray)
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Vie diocésaine
Culture et agenda
Méditation
• Trinité et Fraternité en fête à Chauvigny
• Rencontre autour de la neuroéthique
• Diaconia : Les fondements de la fraternité
• Diaconia 2012 en Poitou : des temps forts en territoires
• ACI : premiers pas au conseil national
• Collectif Vivre autrement l’été
• Fiche biblique n°8 : “Ne crains pas mais crois seulement”
• Internet : à la découverte des réseaux sociaux
• Soirée islamo-chrétienne à Poitiers : dialogue autour de “charité et sadaqa”
• Livres- Grâce au dimanche- Adolphe-Henri Gaillard, Charles de Larnay, François-Donatien Pécot, trois fi gures de prêtres en Poitou au XIXe siècle- La Vienne à parcourir
• Exposition : A la recherche de nos origines
• Annonces- Fête de la mission universelle le 1er juillet- Pèlerinages diocésains d’été à Lourdes- Retraite du 9 au 11 juillet à Pié-Foulard- Retraite du 27 au 31 août à la Puye 25
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32 • Pierre, m’aimes-tu ?
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Chapitre général des Filles de la SagesseLes Filles de la Sagesse recommandent à votre prière leur chapitre général qui se tiendra à Rome du 1er au 31 juillet 2012.Cette instance rassemblera 52 sœurs en provenance des 5 continents, représentant les 20 pays où elles sont implantées.Les objectifs en sont :- Relecture du vécu des 6 dernières années.- Élaboration des orientations de la congrégation pour
les 6 années à venir.- Élection des membres de l’administration générale.Le thème, “Élargis l’espace de ta tente”, aura des accents forts sur l’internationalité, les réponses aux besoins du monde, l’approfondissement et la trans-mission de la spiritualité. Se poursuivra aussi tout un travail sur la réécriture de leur règle de vie.
MARDI 26 JUINMgr P. Wintzer
• Pèlerinage à Rome pour la remise du pallium avec G. Mouchard, J.-P. Russeil, G. Touraynne (jusqu’au 1er juillet)
F. Lardeau
• Comité Voir Ensemble, groupe de Poitiers
MERCREDI 27 JUINF. Lardeau
• Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens
JEUDI 28 JUING. Bulteau
• Communauté locale du Cerizéen
VENDREDI 29 JUING. Bulteau
• Communauté locale du Cerizéen
DIMANCHE 1ER JUILLETS. Duguet
• 50 ans de l’église Notre-Dame de l’Annonciation au Planty
LUNDI 2 JUILLETG. Mouchard
• Retraite avec les prêtres du diocèse à la Puye (jusqu’au 6 juillet)
F. Lardeau
• Rencontre en vue du diaconat
JEUDI 5 JUILLETJ.-P. Russeil
• Comité pour la gestion du patrimoine immobilier
DIMANCHE 8 JUILLETMgr P. Wintzer
• Absent du diocèse à compter de cette date
J.-P. Russeil
• Renouvellement de l’équipe locale d’animation d’Exoudun
Agenda de Mgr Wintzer, Archevêque, et de son conseil épiscopal
Constitution du conseil presbytéralConformément aux statuts en vigueur, approuvé par l’évêque diocésain, un nouveau conseil presbytéral a été constitué (can. 495). Il est composé de :MEMBRES ELUS :Jacques Bréchoire, Frédéric Dacquet, Julien Dupont, Jean-Pierre Jammet, Joseph Gilbert, Philippe Genty, Fabrice Giret, Claudy Guéret, Joseph Guilbard, Benoît de Mascarel, Raymond Michaud, André Monneau, Claude Moussolo, Bernard Sabiron, André Talbot, Louis de VilloutreysMEMBRES de DROIT :Serge Duguet, Gérard Mouchard, Jean-Paul Russeil, Gérard TouraynneMEMBRES NOMMES (can. 497) :Claude Bonaïti, o.p., Jean-Pierre Longeat, o.s.b.
Il est entré en fonction le jour même de sa constitution.Donné à Poitiers, le 22 mai 2012.
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S uite à la nomination de notre archevêque, un nouveau conseil presbytéral a été élu par les prêtres du diocèse afi n de les représen-ter en tant que presbyterium. Le mardi 22 mai, il s’est réuni, pour la première fois, sous la présidence de Mgr Pascal Wintzer.
En ouvrant cette journée, il a été rap-pelé que “le conseil presbytéral, selon le droit de l’Église, aide l’évêque dans le gouvernement du diocèse, pour un meilleur service de l’annonce de l’Évan-gile et de la communion ecclésiale (Ca-non 495)” (Article 2 du règlement du conseil presbytéral).
Mgr Wintzer a souligné que :• Le conseil presbytéral est “le premier
lieu de réfl exion et d’orientation de la pastorale du diocèse”.
• Ce conseil est un lieu de confi ance et de liberté de parole, où chacun s’ex-prime en son nom et au nom des col-lèges qu’il représente ; il est aussi le lieu où les éventuels désaccords peu-vent être abordés et discutés.
• Le conseil presbytéral “doit être au ser-vice de la communion entre les prêtres du diocèse, une communion forte et juste”.Cette session, exceptionnellement
courte, a été l’occasion d’une prise de contact entre les nouveaux membres dans un climat très fraternel. Différents points de la vie diocésaine ont été abor-dés : dans la continuité du chantier ini-tié par Mgr Rouet, un projet de décret
général en vue de l’érection de nou-velles paroisses ; la formation des sé-minaristes ; des orientations pour Radio Accords ; la composition des conseils de mission des territoires.
Mgr Wintzer a également annoncé son souhait d’engager, début 2013, des visites pastorales dans les différents ter-ritoires du diocèse.
Enfi n, le conseil a procédé à l’élection de son bureau. Ont été élus : P. Philippe Genty (secrétaire), P. Jacques Bréchoire, P. Fabrice Giret et P. Claude Moussolo.
Les dates des prochaines sessions ont été fi xées aux 12/13 novembre 2012 et 8/9 avril 2013. L’ordre du jour du pro-chain conseil presbytéral sera établi le 18 septembre lors de la rencontre du bu-reau avec Mgr Wintzer.
P. Philippe Genty, secrétaire
du conseil presbytéral
Permanences du conseil épiscopal pendant l’été2 - 15 JUILLET : P. Jean-Paul Russeil ........... 05 49 42 95 44 ...............................................jeanpaul.russeil@orange.fr
16 - 31 JUILLET : P. Gérard Mouchard ............ 05 49 52 57 95 ; 06 80 63 30 70 ..........gerard.mouchard@neuf.fr
1ER - 19 AOÛT : P. Gérard Touraynne .............05 49 45 15 41 ; 06 88 32 84 30 ...........touraynne.gerard@wanadoo.fr
Echos du conseil presbytéral du 22 mai 2012
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L’ aventure de Providence a commencé il y a 250 ans, avec Jean Martin Moyë : cet apôtre au cœur de feu a vu la misère des gens de la campagne. Particulièrement ému par l’igno-rance dans laquelle “croupissent les fi llettes des hameaux” les plus défavorisés des alentours de Metz, il forme le projet d’y envoyer des jeunes femmes pour les instruire. Il rencontre Marguerite Lecomte qui sait lire et écrire et il lui soumet son projet. Après un temps de réfl exion, elle accepte… Le 14 janvier 1762, elle est envoyée, avec deux ou trois autres jeunes femmes, à Vigy Béfey. Elles partent “sans provisions, sans savoir comment elles seront nour-ries et logées”, leur seul appui étant la confi ance en la Providence. C’est ainsi que naît, en 1762, la première petite école.
Jean Martin a une foi inébranlable en la Providence ; sa recherche in-lassable de la volonté de Dieu et sa pratique du discernement le pous-sent à “espérer” en son projet mal-gré toutes les incompréhensions… à aller jusqu’en Chine où il mettra en œuvre son projet d’éducation avec des femmes chinoises.
Comme Jean Martin et Margue-rite Lecomte au XVIIIe siècle, nos devancières ont cherché à décou-vrir les appels de la Providence et à y répondre, “dans une attention constante aux situations réelles”. Le souffl e spirituel et mission-naire de Jean Martin a dépassé les frontières de la Lorraine et de la France. Les Sœurs ont été “en-voyées comme les apôtres” au Texas, en Algérie, en Belgique, aux États-Unis, à Madagascar, aux Co-mores et à Mayotte, en Equateur, au Mali, au Ghana, en Pologne et en Roumanie.
Elles ont risqué la confi ance !
Aujourd’hui comme hier, nous sommes appelées à vivre les événements, les insécurités, les épreuves dans l’abandon à la Pro-vidence, avec l’assurance “que tout concourt au bien de ceux qui ai-ment Dieu”. C’est ainsi qu’en 1939, beaucoup de sœurs ont été jetées sur les routes de l’exode avec les populations d’Alsace-Lorraine vers les départements de “l’Intérieur”. Certaines sont reparties dans l’Est ; quelques 115 sœurs sont restées en région parisienne et dans le Sud-Ouest et se sont engagées dans l’éducation, dans le monde de la santé. Elles ne savaient pas vers quoi Dieu les appelait… Plu-sieurs d’entre elles se sont inves-
Sœurs de Saint-Jean de Bassel
Une histoire d’alliance au gré de Sœur Marie-Paul nous présente l’histoire et l’actualité des sœurs de Saint-Jean de Bassel, à l’occasion de leurs 250 ans.
Sœur Annette avec une famille Rom.
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Visages d’Église
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ties dans la mission éducative à la Chaume de Vouillé avec le dyna-misme de leur jeunesse. Elles ont risqué la confi ance !
Actuellement, nous avons trois implantations apostoliques dans le diocèse. A Neuville, quatre sœurs donnent encore un coup de main dans la pastorale et aux Restos du cœur. A Poitiers au 33 rue du Dol-men anciennement maison pro-vinciale, quatre autres sœurs sont engagées auprès de personnes en situation d’exclusion, de détresse. A Saint-Eloi, trois sœurs (originaires des USA, de Madagascar et de France) sont insérées dans un quar-tier multiculturel et essaient de té-moigner de l’unité dans la diversité.
Partout et avant tout, nous vou-lons vivre en fi délité à l’intuition ori-ginale de Jean Martin. Les “fi llettes” d’autrefois, laissées à l’abandon dans les hameaux autour de Metz, ont changé de visages, de pays, de cultures… Tout au long de notre histoire, nous nous sommes laissées toucher au cœur par des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion… Nous avons conti-nué la lutte contre bien des formes d’ignorance, ici et ailleurs, à travers des engagements diversifi és.
Des “femmes apôtres”Jean Martin nous demande d’être
des “femmes apôtres”, qui fondent leur vie sur la Parole de Dieu et en particulier sur l’Évangile : “Cher-chez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît.”
Nous ne sommes pas seules à prendre ce chemin de foi, de confi ance… Depuis 40 ans mainte-
nant, des personnes de tous âges, mariées, célibataires, consacrées dans le monde, prêtres, sont asso-ciés à la congrégation. Eux aussi cherchent à vivre en fi délité à l’in-tuition originale de notre fonda-teur à travers divers engagements. D’autres personnes, retraitées, bé-névoles et membres d’associations sont parties prenantes de notre mis-sion… Des jeunes s’engagent dans des projets humanitaires…
Ensemble, nous continuons l’œuvre entreprise dans les petits villages de Lorraine et d’ailleurs. Dieu Providence dit à chacun de nous : “Tu as du prix à mes yeux et je t’aime”, et nous appelle à “être provi-dence” pour les autres. Le message de Jean Martin est toujours d’actua-lité, notre monde a besoin d’espé-rance… “Faisons tout ce qui dépend de nous, et Dieu prendra soin de ce qui nous concerne” (Jean Martin).
Sœur Marie-Paul CromerDivine Providence
Saint-Eloi de Poitiers
la ProvidenceFête de Noël à Bamako (Mali) dans la communauté internationale avec des sœurs du Cambodge, de France et de Madagascar.
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C’ était il y 50 ou 60 ans pour les uns, 25 ans pour le père Wintzer. Ils vivaient leur ordination presby-térale, après un temps de forma-tion et de préparation au sémi-naire. Depuis, leur parcours ont été très différents, leurs minis-tères très variés. Ils sont pour-tant huit en ce jour à se retrouver dans la basilique de Pitié pour vivre cette messe d’action de grâce, accueillis par le recteur du sanctuaire, le père Paul Pintaud. Certains d’entre eux n’ont pu rejoindre cette messe, pour des questions de santé ou au regard de leur grand âge. Mais ils sont bien présents dans la prière de tous. A tous l’archevêque rend hommage dans son mot d’ac-cueil : “D’abord je voudrais leur témoigner de toute ma gratitude pour la mission qu’ils ont menée et qu’ils poursuivent”. C’est bien la mission commune qu’ils ont reçue qui fait l’unité du presbyte-rium diocésain, même si les par-
cours sont particuliers.C’est le don de l’Es-prit saint reçu le jour
de l’ordination qui fait le lien entre toutes ces vies données pour la cause de l’Évan-gile. Ce thème sera développé, en cette octave
de la Pentecôte, par l’évêque dans son homélie : “C’est le jour de la Pentecôte qu’est né notre ministère ; c’est en leur donnant l’Esprit saint que le Seigneur fait que des hommes apeurés de-viennent des apôtres joyeux et fi ers de la foi. Né de l’Esprit saint, le ministère apostolique qui est le nôtre fait de nous des hommes charismatiques. Nous le sommes parce que c’est l’Esprit saint qui a fait et qui fait de nous des prêtres et des évêques. [...] Les dons re-çus du Seigneur, au premier rang desquels l’Esprit saint, le don de Dieu, sont donnés pour être partagés. C’est le chemin que nous montre la Vierge Marie qui va visiter sa cousine, et désigne notre ministère comme étant, en quelque sorte, un ministère de visiteurs. Nous le savons par ex-périence, les dons reçus de Dieu ne croissent qu’à la mesure où ils sont donnés, partagés, transmis. ‘Quand Elisabeth entendit la sa-lutation de Marie, elle fut remplie de l’Esprit saint’”.
Ce don reçu ne demande qu’à être partagé. C’est ainsi que les jubilaires ont repris le chemin vers leur lieu de vie et de mission pour poursuivre leur ministère après cette rencontre fraternelle conclue autour d’un repas, et ce temps d’action de grâce autour de Marie.
Marc Taillebois
Les prêtres jubilaires rendent grâce à Notre-Dame-de-Pitié
En la fête de la Visitation, le 31 mai dernier, Mgr Pascal Wintzer et les prêtres jubilaires ont concélébré une messe d’action de grâce pour leurs années de ministère de prêtres.
Les prêtres jubilaires cette année25 ans d’ordinationP. Pascal Wintzer
50 ans d’ordinationP. Loïc PaumierP. Guy BocherelP. Gérard BonneauP. André BrossardP. François GodetP. Jean MarchandP. Gérard MotardP. Robert NeauP. André Sentier
60 ans d’ordinationP. Jacques AudinetP. Gérard DaigneauMgr François FavreauP. Fernand Le DelaisirP. Joseph Sachot
Retrouvez l’homélie de Mgr Wintzer dans l’actualité du site diocésain www.poitiers-catholique.fr
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Au cours de l’année pastorale, Bénédicte Nau, qui fut respon-sable du Service des Vocations, a terminé sa mission autour de la Toussaint 2011, tandis que Flo-rent Courtin, ancien responsable de l’aumônerie des étudiants et coordinateur de la Pastorale des jeunes, a quitté sa responsabilité diocésaine fi n décembre 2011.
Au cours de l’été 2012, Pas-cale et Antoine Lonhienne (de la pastorale familiale) terminent leur mission autour de la dynamique Vivr@2, tandis que Catherine Lelandais (à la Pastorale des jeunes) poursuit son mandat jusqu’à fi n novembre 2012.
Du côté des Aumôneries de l’Enseignement Public, le binôme Béatrice Mousset (responsable diocésaine) et Mickaëlle Griffault (adjointe) quitte sa responsabi-lité diocésaine. Béatrice poursuit quelques mois encore un service auprès des lycéens du territoire de Poitiers et Mickaëlle poursuit sa mission en Pays mellois.
Irène Sadeler, qui assure depuis 6 ans la responsabilité conjointe de la Pastorale des migrants et du Service de la Coopération mission-naire, termine sa mission à l’issue de ce second mandat.
Michelle Berthomé, respon-sable du Service de la pastorale catéchétique et du catéchumé-nat depuis 2006, passe la main
à Agnès Manesse et aura une nou-velle mission dans le diocèse.
C’est le cas aussi de Stéphanie Babault qui termine sa mission à l’aumônerie des étudiants, pour-suit son travail de bibliste au Centre théologique et aura une nouvelle mission dans un secteur pastoral.
Carole Benoist, secrétaire de la commission Patrimoine, Culture et Foi, à l’issue d’une formation, s’oriente vers la direction d’un éta-blissement d’enseignement à la rentrée 2012.
Dans les secteurs et territoires, plusieurs missions de ministères reconnus s’achèvent. C’est le cas de Bernadette Hervouet (catéchète à Nueil-les-Aubiers), d’Elisabeth Berthaud (catéchète dans le Bocage Mauléonnais), de Jacques Thibaudault (pastorale des jeunes à Nueil-les-Aubiers) et de Gladys Hitchon (Vienne Limousine).
A tous et à chacun d’entre eux, le diocèse veut dire sa gratitude pour le service de cette mission et pour leur engagement durant des années en véritables servi-teurs d’Évangile.
P. Gérard Mouchardet le comité diocésain
des ministères reconnus
Ministères reconnus
Merci à tous ! Les beaux jours sonnent la fi n d’une année pastorale. C’est le temps des nominations de prêtres, mais aussi celui de fi n de mission pour des ministères reconnus. En cette année 2011-2012, plusieurs ministères reconnus ou membres des équipes diocésaines terminent leur mission au service du diocèse. Certains d’entre eux l’ont fait au cours de l’année scolaire.
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Florent CourtinX
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Pascale et Antoine Lonhienne Ma
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Béatrice MoussetX
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Mickaëlle Griffault
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Irène SadelerX.
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Carole Benoist X. G
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Stéphanie BabaultX
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Michelle BerthoméX. G
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Catherine Lelandais X
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Temps de partage et mise en commun des activités de la journée.
La récollectionVingt enfants étaient présents
avec leurs responsables de club, pour vivre cette journée de récollec-tion, avec un jeu de présentation, un temps de relecture et un goûter. Le père René Dissard a fait vivre aux enfants un temps de partage autour des différences de religions, en s’ap-puyant sur les différences de chacun.
La fête du jeuC’est par un temps magnifi que que
les enfants ont participé à la Fête du jeu du 2 juin à Loudun. 28 enfants en club, en catéchèse étaient présents, originaires de Loudun, de Bonnes et de Châtellerault. Après l’apéritif et le pique-nique, divers stands sont propo-sés par les enfants et pour les enfants… et les adultes, notamment des fabrica-tions de bracelets et de papillons et une chasse au trésor dans le parc du châ-teau de Loudun.
Josiane Pacreau, accompagnatrice départementale
Les enfants des clubs ACE de la Vienne ont vécu deux temps forts cette année. Une récollection à Châteauneuf le 1er mai et la Fête du jeu à Loudun le 2 juin. Retour en photos sur ces deux activités.
Pédagogie de l’ACE
L’ACE propose à l’enfant de grandir, en l’invitant à vivre, croire et agir avec d’autres. Elle met en valeur l’expé-rience personnelle et collective de l’enfant. L’enfant est acteur. Il est considéré comme une personne à part entière, en devenir et spirituel. Il est accueilli avec son histoire personnelle, sa situation familiale, ses capacités, sa curiosité et son dynamisme.L’enfant se retrouve en club. A travers le jeu, il fait des projets de club, des actions. Il prend des respon-sabilités, à faire des choix personnels et collectifs. Il participe à la récollection, lui permet de se relire à la lumière de l’Évangile.
Chant de l’année “Toi et Moi” de Grégoire.
“La chèvre aux cornes d’or” A qui voulait être la chèvre.
“Super bien, je connais la chanson !”
“Le temps de partage c’était bien,
on nous a respecté.”
“C’est quand qu’on revoit les autres clubs ?”
à l’ACE de la Vienne !Y-a-d’la vie
Jeu inventé par un club : faire tomber la balle avec un pistolet à eau.
Le chamboule tout.
Josiane Pacreau
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L a petite équipe de sept enfants, gar-çons et fi lles, participe régulièrement au service des célébrations à l’église Saint-Pierre de Loudun. Ils se retrou-vent une fois par mois pour une matinée de rencontre. Ensemble, ils vivent un temps de formation ou de perfectionne-ment dans le service, ils partagent des réfl exions et vivent des temps de prière. Au cours de cette année, ils ont participé à une représentation du Jeudi saint et la Passion de Jésus, avec des enfants de la catéchèse de 3e année.
Le samedi 5 mai dernier, l’équipe a vécu une journée à Tours sur le thème de saint Martin. Celle-ci fut animée par les Béné-dictines du Sacré-Cœur de Montmartre qui assurent un service à la basilique. Ce fut une journée intense à la découverte ou redécouverte de la vie de saint Martin. En matinée, messe dans la crypte près de son tombeau, temps de lectio divina et une surprise en fi n d’après-midi : la réalisation d’une icône de saint Martin évêque, avant un dernier temps d’action de grâce. “Cette journée m’a permis de mieux comprendre comment prier Jésus
tous les jours” explique Isabelle. Un autre jeune relève : “Le service à l’autel m’aide à être plus attentif aux autres”.
Après ce temps-fort, l’équipe est déjà motivée pour la prochaine rencontre dio-césaine des servants d’autel. Elle aura lieu à Saint-Maixent le 17 novembre 2012, avec Mgr Pascal Wintzer. Qu’on se le dise !
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Maria, Louise
Depuis plusieurs années, à Saint-Pierre de Loudun, Eliot, Isabelle, Samuel, Antoine, Pierre, Maria et Louise forment une équipe de servants d’autel. Le mois dernier, ils ont vécu une journée à Tours sur les pas de saint Martin.
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Les servants d’autelde Loudun
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A près les festivités du cinquan-tième anniversaire l’an dernier à Moncoutant, terre de fondation par le père Georges Charbonnier avec Jeannette Brotier de la Fraternité, ce fut au tour de Chauvigny d’accueillir la journée annuelle. A Chauvigny, on se souvient particulièrement de la fi gure du père Pierre Parisot qui fut un temps de son ministère accompagnateur de la
Fraternité. L’accueil du secteur fut par-fait, avec grande simplicité et chaleur humaine. La Ville a mis à disposition la salle municipale de la Poterie, les chré-tiens du secteur ont préparé avec soin la liturgie. Le père Gérard Mouchard, vicaire général, est là fi dèlement pour représenter l’archevêque retenu par des confi rmations.
En début de célébration, Marguerite, Robert, André et Véronique ont présenté la fraternité, son histoire et son fonction-nement tandis que Bernadette et Fran-çoise ont apporté deux témoignages (cf. encadré). Ceux-ci montrent l’importance des relations à tisser dans notre vie quo-tidienne, là où nous sommes. C’est à partir de ce constat que le père Gérard Mouchard a introduit la célébration eu-charistique, signalant la concordance des deux fêtes : celle de la Fraternité et celle de la Trinité. En Dieu, les personnes sont en relation constante d’amour reçu et donné : “Ce Dieu fait de relation nous invite à vivre de sa vie. C’est cela que nous allons fêter aujourd’hui”.
Dans son homélie, le vicaire général a repris cette idée d’une autre manière, à partir de la diversité de l’assemblée : “La Galilée est une région à population mélangée. C’est là qu’il appelle ses dis-
En la fête de la Trinité, le secteur de Chauvigny a reçu la rencontre diocésaine annuelle de la Fraternité des personnes malades et handicapées. Une journée de fête et d’amitié.
Fraternité des personnes malades et handicapées
Trinité et Fraternité en fête à Chauvigny
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Montmorillonnais
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ciples après sa résurrection. C’est de là qu’il les envoie en mission pour baptiser toutes les nations au ‘nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit’. Nous aussi, c’est au cœur de ce monde si contras-té que nous sommes envoyés comme apôtres du XXIe siècle ! C’est au cœur de notre expé-rience humaine, dans la condition de vie où nous sommes, en bonne santé ou pas. Le Christ nous aime tels que nous sommes et nous appelle à être ses amis, ses té-moins là où nous vivons chaque jour. La fraternité est la mission même de votre mouvement, entre vous et avec ceux qui vous entou-rent. Notre société a besoin d’ac-teurs de fraternité. Les chrétiens peuvent au moins apporter ce témoignage, puisque la fraternité est au cœur de leur vocation. Ce n’est pas toujours facile à vivre, mais le Seigneur nous a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fi n des temps. Quelle grande joie de le savoir. Alors ne perdons pas courage !”
En signe de fraternité, les chré-tiens du secteur ont confectionné un broyé qu’ils ont offert à tous à la fi n de la célébration, et le groupe convivial du Secours catholique a préparé des sets de table qui ont servi pour le déjeuner.
Dans l’après-midi, la fête s’est poursuivie par un temps de chants accompagnés à l’accor-déon. Il y avait les stands ha-bituels et le goûter fi nal. Le plus important fut évidem-ment tous les échanges, les retrouvailles entre membres originaires des quatre coins du diocèse à l’occasion de cette journée festive. Rendez-vous est pris pour l’an prochain. Le secteur du Chauvinois est déjà dans les préparatifs de l’ordination dia-conale de Jacques Gros pré-vue le dimanche 24 juin. La fête continue dans l’élan de l’amour trinitaire, un amour qui se partage dans la fraternité.
Marc Taillebois
Marc Taillebois
Témoignage de BernadetteJ’ai été hospitalisée quatre mois et demi à la suite d’un grave accident de la route. On me dit souvent : “Ma pauvre, ce que vous avez eu comme malheurs !” Mais je réponds : “J’ai eu de la chance que la kiné soit très humaine et de connaître à la rééducation une jeune dame très sympa-thique.” Nous repartions souvent toutes les deux marchant d’un même pas, nous arrêtant quand l’une manquait de souffl e. Cette simplicité et ce naturel en ont fait ma meilleure amie. De ce problème est née une grande amitié que rien ne pouvait laisser imaginer.
Témoignage de FrançoiseDans mon immeuble, j’ai beaucoup d’amies et d’amitiés. Malheureusement les habitants ne se connaissent guère. J’ai dans mes amies deux familles de natio-nalités différentes, de religions différentes. Elles venaient chez moi, mais jamais ensemble par crainte de déranger, peut-être donc elles ne se parlaient pas et ne se disaient même pas bonjour.Alors pour la Chandeleur sachant que les deux familles aimaient les crêpes, j’ai fait un après-midi crêpes et nous avons joué au Rubikub. Sibel, la fi lle de 11 ans d’origine turque, aidait la maman et moi avec mon amie sri lankaise et la maman. Ainsi les deux de religion musulmane et les deux de religion hindou et moi-même, nous avons passé un très bon après-midi en bavardant. Mais je me disais : “Est-ce que cela va continuer ?” Le lendemain, je les ai vues en train de se parler.Huit ou quinze jours plus tard, nous étions invitées chez mes voisines sri lankaises et plus tard chez mon amie turque qui était angoissée car elle n’avait que deux chaises. Depuis elles se parlent. De retour d’un voyage à Lourdes, j’ai rapporté, non pas des chapelets, mais un gâteau basque que nous avons partagé pour souder notre amitié.
ContactsDes groupes de la Fraternité
existent sur Niort, Saint-Romans-les-Melle,
Parthenay, Mauléon, Poitiers et Vouillé.
Pour tous contacts, Thérèse Basin 05 49 47 79 64.
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L e cerveau humain est à l’interface de l’être humain et du monde. Il permet à l’être humain de recueillir des informations qui lui viennent du monde, d’agir dans le monde, de pen-ser, de parler, de se souvenir, de ressentir des émotions. Ces constatations scien-
tifi ques ont entraîné d’inépuisables débats métaphysiques. Est-ce le cerveau qui pense ou est-ce l’être humain qui pense ?
Les progrès des neu-rosciences permettent à l’être humain de mieux
connaître le cerveau et d’agir sur lui. C’est ainsi que l’imagerie cérébrale per-met de visualiser les zones du cerveau qui s’activent quand l’être humain parle, ressent une émotion (comme le dégoût, la peur), identifi e une émotion sur le vi-sage d’autrui et même quand il ment. Mais on oublie que ces résultats ont été obtenus avec des calculs complexes qui rendent la projection périlleuse quand on veut appliquer ces constats statistiques
à une seule personne. En outre les zones cérébrales peuvent témoigner d’activités intellectuelles ou d’émotions mais elle ne disent rien du contenu même de ce qui est pensé ou ressenti. Et pourtant l’ima-gerie s’enrichit de logiciels pour détecter les mensonges en prétendant confondre les meurtriers ; elle prétend sélectionner les produits qui mobilisent des affects positifs pour incliner à leur achat : c’est le neuromarketing. La loi de bioéthique votée en juillet 2012 a souhaité res-treindre l’utilisation de l’imagerie au seul domaine médical.
Le méliorisme vise à permettre à l’être humain d’améliorer ses performances dans les domaines de l’humeur, de l’élan vital, des capacités attentionnelles, de la réduction du sommeil, de la mémoire, ouvrant ainsi la voie à un transhuma-nisme.
La lobotomie préfrontale a été aban-donnée car elle réduisait l’agitation en modifi ant profondément la personna-lité. Mais il existe des techniques de stimulation cérébrale par implantation d’électrodes qui améliorent certes le Parkinson, les troubles obsession-nels-compulsifs, mais peut-on accroître leurs indications pour stimuler ou couper l’appétit, pour activer la mémoire ? On développe des interfaces homme-ma-chine pour faire mouvoir des prothèses mais ces mêmes techniques pourraient imposer à l’homme de produire tel ou tel comportement.
Les progrès des neurosciences ne peuvent se déployer sans un travail de discernement éthique : tel est le champ de la neuroéthique. Agir sur le cerveau humain, c’est agir sur l’organe qui per-met à l’être humain de manifester son humanité.
Roger Gil, responsable du pôle de vigilance éthique
du diocèse de Poitiers
Jeudi 7 juin 2012, le pôle de vigilance éthique a proposé une conférence du professeur Roger Gil sur “Manipuler le cerveau, est-ce manipuler l’homme ?” Il donne quelques éléments de sa réfl exion.
Pastorale de la Santé
Rencontre autour de la neuroéthique
Agir sur le cerveau humain, c’est agir sur l’organe qui permet à l’être humain de manifester son humanité.
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[…] Le sentiment de communion est peut-être ce qu’il y a de plus fort en l’homme : il a pu galvaniser des foules, motiver des caractères forts, relever des timides. Son dé-sir est la noblesse de l’âme… Mais la communion est d’abord devoir et n’est perçue comme une réalité qu’après-coup et comme à la dé-robée.
Emmaüs-Fraternité et non Em-maüs-Amitié… Je suis heureux du choix de cette appellation car on choisit ses amis, mais on ne choisit pas ses frères. Les frères sont ceux avec qui nous nous sa-vons liés dans une même destinée. Certains n’en ont aucun (malheur à eux…), d’autres semblent ne connaître que ça (bienheureux ceux-là). La fraternité n’est jamais l’égalité des droits et des devoirs : il y a dans toute famille l’ordre de l’âge, celui du mérite, celui des ca-pacités, celui des affections, et ces inégalités se superposent sans se confondre… de même dans l’hu-manité et chez nous.
Nous ne nous sentirons vraiment frères que sans doute très tard dans notre vie. Les chemins suivis par nos plus anciens nous mon-trent bien que ce n’est pas près d’être gagné défi nitivement : quand aurons-nous enfi n un cœur assez accueillant et détaché pour cela ? Pourtant, s’il s’agit vraiment d’une communauté de destin, acceptée comme telle, alors il n’y a pas à craindre que le groupe se dissolve puisque c’est par défi nition impos-sible (et nous le sentons fortement à chaque retour d’un ancien com-pagnon). Il ne reste que le devoir de le vivre dans la reconnaissance.
Dans une telle communauté, il ne peut y avoir des “accueillants” et des “accueillis”, mais un seul
groupe dont la survie réside dans la permanence de sa volonté d’ac-cueil, tous frères ensemble. Ceci n’empêche pas que la formation d’un “noyau” soit non seulement souhaitable mais nécessaire et c’est cette même nécessité qui “appelle” des volontaires pour ai-der aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur de nos communautés.
L’ennui est que, une fois le noyau en place, la communauté ne peut plus offrir aux autres des “perspec-tives d’avenir”, ces responsabili-tés, ces missions qui font se rele-ver… C’est pourquoi il est bon et naturel qu’une communauté forte essaime comme déjà nous l’avons expérimenté. C’est un peu doulou-reux de savoir que c’est sans fi n, mais nous touchons là encore la conscience de notre pauvreté qui est plus grande encore que nous ne le pensions (à moins que nous préférions être des gestionnaires satisfaits).
Accepter cette marche coura-geuse, c’est là notre contesta-tion ; nous ne disons pas que nous sommes meilleurs : nous mar-chons, c’est tout. Cette contesta-tion est aussi une démarche de foi (au sens de parti pris de confi ance), c’est pourquoi notre marche est prophétique comme toute marche.
Tout cela est bien beau, mais d’où viendrait que l’on réussisse où les autres échouent ? D’ailleurs, avons-nous bien conscience de tous ceux qui nous quittent avec un sentiment de frustration ou d’échec ? Pour tenir les uns et les autres, il nous faut trouver et nous donner les moyens d’un soutien et d’une exigence plus forts.
Archives de la communauté Emmaüs Poitiers, 1982
Nous ne nous sentirons vraiment frères que sans doute très tard dans notre vie.
Les fondements de la fraternité(suite du n° 186)
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A ce point de la démarche Diaconia dans notre dio-cèse, et conformément à l’invitation du père Wintzer (voir EEP n° 170 d’octobre 2011), les territoires se préparent à orga-niser des “fêtes de la fraternité” ou autres “temps forts Diaconia”. Les formes que prendront ces rassemblements sont diverses, mais il s’agira bien de prendre acte des témoignages recueillis dans les Livres de la Fraternité, de s’en réjouir ensemble, et d’y déceler le projet de Dieu pour l’humanité.
Que ce soit lors d’une journée, d’une soirée ou d’une semaine, liée à un temps fort habituel du territoire, ou à une occasion spé-cifi que, les enjeux valent bien que la forme soit préparée en amont. Déjà, des équipes de prépara-tion ont été ici ou là constituées ; déjà, les contours de ces temps
de fête sont dessinés. Forts des échos que nous pouvons avoir, voici quelques idées qui peu-vent être développées. Cela ne remplace pas bien entendu les initiatives déjà prises, mais peut servir de “pense-bête” pour les préparations.
Qui rassembler ?Un territoire réunit des per-
sonnes extrêmement diverses, et pas seulement celles qui se retrouvent régulièrement entre les murs des églises. Pensons à tous les parents d’enfants caté-chisés, aux néophytes et à leurs familles, aux pratiquants occa-sionnels, aux familles accompa-gnées un temps dans leur deuil, aux écoles catholiques (élèves et enseignants), aux résidants des maisons de retraite…
Peut-être que les liens tissés entre les communautés locales et des associations diverses se-ront propices à invitation pour participer. Des personnes ou des groupes ayant un talent particu-lier seront sans doute heureux d’être sollicités pour apporter leur pierre.
Dans les territoires se préparent les “fêtes de la fraternité” ou autres “temps forts Diaconia”. Quelques échos des préparatifs pour partager les idées.
Diaconia : des temps forts en territoires
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Des témoignages divers ?Dans les Livres de la Fraternité,
nombre de témoignages de vie, simples et vrais, auront été livrés. Pourquoi ne pas solliciter certains de leurs auteurs pour témoigner en “live”. D’autre part, des personnes qui n’ont pas habituelle-ment la parole, qui vivent des situations diffi ciles, seront heureuses d’être invitées à livrer leurs peines, leurs espérances et leur richesse.
Quelle que soit la forme de ces té-moignages (paroles, chansons, images, poèmes, sketches…), leur variété consti-tuera sans nul doute un magnifi que bou-quet de vie et de fraternité.
Des talents partagés ?On sait que bien des personnes ont des
talents parfois cachés. L’une saura réjouir l’assemblée par sa musique, l’autre a un goût particulier pour la déco, une troisième cuisine avec plaisir, des enfants ont réalisé une petite mise en scène... L’enjeu est de vivre la fraternité concrètement, par des gestes simples et concrets, en s’émer-veillant de ce que l’on s’apporte mutuel-lement. La forme d’un “forum-expo” est éventuellement une bonne façon, quand cela est possible, de permettre à chacun de se présenter aux autres et de s’exprimer.
Une personne du territoire a-t-elle le ta-lent de la parole et de l’analyse ? ElIe pour-rait aider, en ayant pris connaissance des témoignages des Livres, à y trouver les convergences et les points forts, à y discer-ner les cohérences avec la vie du monde, à mettre en évidence les relations avec la Parole de Dieu.
Célébrer le Seigneur ?Convaincus que c’est Dieu qui inspire la
joie de la fraternité, tous pourraient célé-brer, sous des formes diverses. Quelle belle prière que d’offrir le contenu des Livres de la Fraternité à son auteur, Dieu lui-même ! Quelle belle occasion de renforcer l’ancrage de nos pratiques dans notre foi communau-taire ! Sans oublier de relier notre démarche aux “appels” votés dans chaque territoire en 2002 et 2009.
Les chants ne manquent pas qui disent cette joie des frères qui se rencontrent et qui s’envoient les uns les autres vers le monde qu’ils aiment. L’imagination nous inspirera les signes qui disent ce service
mutuel, par des gestes ou des objets symboliques. Occasion aussi d’approfon-dir, par des temps d’échange en groupe, ce que nous inspire cette fraternité, et d’entendre tel ou tel texte bien choisi qui alimente la réfl exion commune.
Au cœur de la vieQu’on pense à un repas partagé, à une
marche, à une veillée, à un forum : ces temps forts auront souvent à cœur d’être visibles et lisibles par la société locale. Pen-sons à une communication large en amont, au lieu choisi qui ne soit pas confi dentiel, pensons encore à l’invitation adressée aux élus et autres représentants de la société civile. Pensons surtout à un lieu qui signi-fi e notre lien avec le monde local : une salle des fêtes, un centre socio-culturel, une salle dans une association partenaire... ou même une itinérance entre plusieurs de ces lieux.
Partage d’expérienceQuelles que soient les initiatives que
vous prendrez dans votre territoire, il se-rait formidable de les partager avec tout le diocèse (en vue aussi du rassemble-ment national de l’Ascension 2013). En-voyer vos idées, vos projets à diaconia@poitiers-catholique.fr
L’équipe diocésaine d’animation de Diaconia
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le repas est aussi un geste de fraternité.
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Église en Poitou : Quel fut le déroulement de ce week-end ?
Il y a eu un temps consacré au fonctionnement du mouvement : rapport moral du président, rap-port fi nancier, renouvellement du bureau national. Puis fut menée une réfl exion sur : “Horizon 2013, expérimentons ensemble de nouveaux chemins pour l’ACI”. Enfi n l’intervention de François Moog sur la nouvelle évangélisa-tion nous a éclairés sur la notion “Célébrer-Annoncer-Servir”.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqués ?
L’engagement de toutes ces personnes qui croient en l’ACI et qui la font vivre. De nom-breuses commissions sont en place (choix du thème de l’an-née, méditation, etc.) et à l’in-térieur de chacune d’elles, un travail sérieux, réfl échi, construit est conduit. C’est un mouvement
vivant, bien impliqué dans la société et qui veut évoluer pour être toujours en prise avec la société. Les Assises de Poitiers (novembre 2011) ont bien souli-gné cette évolution. Ceci nous permet de construire jusqu’en 2013 le nouveau projet pour l’ACI et d’élaborer les orientations du mouvement de 2013 à 2016.
Que retenez-vous de ce week-end ?
L’ACI est bien vivante et per-met à beaucoup de personnes de se construire. Les thèmes d’année, les révisions de vie nous permettent de prendre du recul par rapport à ce que l’on vit. Marie-Louise Monnet, sa fonda-trice, disait : “Il faut évangéliser le semblable par le semblable dans nos lieux de vie”. Nous avons ainsi notre place dans la société et dans nos lieux de vie. Nous sommes appelés à vivre notre foi au quotidien et à en témoigner dans l’Église, appelés à vivre ce en quoi nous croyons et en Celui en qui nous croyons.
Propos recueillis par Suzanne Maugé
Action catholique des milieux indépendants
Premiers pas au conseil nationalLes 3 et 4 mars 2012 s’est tenu à Paris le conseil national de l’ACI. Deux nouveaux conseillers nationaux, originaires de notre diocèse, Michel et Myriam Durand, répondent à quelques questions sur ce week-end.
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oisDébat lors des Assises 2011
de l’ACI à Poitiers.
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L a Terre et nous, c’est pour la vie… Les sols agricoles sont les supports de notre alimen-tation. L’extension de l’urbanisation entraîne une réduction régulière des terres agricoles et des zones naturelles, une artifi cialisation des sols qui pose, dans certains cas, de graves problèmes d’inondation, sans parler des incidences sur le changement climatique. Les sols contaminés doivent être dépollués à grand frais. La terre, c’est aussi le support de la biodiversité, de cette faune et de cette fl ore, de la forêt, de ces paysages que nous avons la chance de pouvoir contempler.
Alors, au moment de prendre nos congés d’été, qu’ils nous condui-sent à la mer, à la montagne, à la campagne ou que nous restions en ville, prenons le temps :- d’admirer les merveilles de ce que
Dieu nous a offert, du petit ver de terre aux espèces les plus rares ;
- de sensibiliser nos enfants à l’im-portance du maintien de la ma-tière organique et de la vie ani-male dans nos jardins ;
- de respecter scrupuleusement
la nature, en évitant d’y jeter le moindre déchet, de piétiner les zones présentant des risques d’érosion, de prendre le risque de faire du feu en zone interdite, etc. ;
- de pratiquer un tourisme respon-sable de la nature et des hommes et même, si possible, “éco-soli-daire”.
De manière générale, dans notre chemin sur la terre, ne chargeons pas inutilement notre besace. Nous serons ainsi plus disponibles pour admirer, pour prier, pour partager et pour rester attentifs aux autres. C’est cela que le collectif chrétien Vivre Autrement a voulu communi-quer à travers son affi che LA TERRE ET NOUS C’EST POUR LA VIE.
Les mouvements partenairesACE, ACF, ACI, ACO, A Rocha, ASAH,
AEP, CCFD, CMR, CVX, EEUdF, FPF, FFS, JIC, JOC, Justice et Paix, MCC,
Mission de France, Mission populaire évangélique de France, MEJ, MRJC, Pax Christi,
SGDF, Secours catholique.
Collectif Vivre autrement
Une invitation pour les vacances
Viee diocésained océsa e
Adieu Jean-Marie !Nous avons appris le décès de Monsieur Jean-Marie Grasset, ancien délégué du Secours catholique de la Vienne et bénévole depuis de nombreuses années au service diocésain de la pastorale des migrants et de la Coopération missionnaire. Ses obsèques ont été célébrées à Poitiers le jeudi 7 juin.
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Fiche bibliqueFi
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L’ évangéliste Marc propose au lecteur deux miracles accomplis par Jésus. D’une manière générale, les récits de miracle sont déroutants pour notre pensée moderne. En effet, ils peuvent être lus comme des événements étonnants de la vie de Jésus, et interprétés comme des signes qui manifes-tent le lien intime qui unit Jésus et son Père. Signes de la miséri-corde divine, ils manifestent dans des actes de puissance, l’irrup-tion du Royaume de Dieu.
Le texte de Mc 5, 21-43 est constitué par deux récits qui en étant entremêlés, s’éclairent mu-tuellement. Le premier récit se déploie en deux temps (cf v 21-24 et v 35-43). La fi lle de Jaïre, malade, meurt. Par sa parole, Jésus réveille, ressuscite la jeune fi lle morte et révèle dans cet acte de compassion une toute-puis-sance sur la vie et la mort qui, dans la Bible, n’appartient qu’à Dieu seul.
Le second récit (cf v 25-34) qui vient s’intercaler, décrit mé-ticuleusement la guérison d’une femme identifi ée à sa souffrance. Elle met toute son espérance en Jésus, et exprime son “désir” d’être sauvée. L’acte de guérison qui s’ensuit, se présente d’une part comme une force sortie de Jésus malgré lui et d’autre part au travers de la transformation de cette femme, que Jésus cherche pour entrer en dialogue avec elle. La crainte qu’elle éprouve est un
sentiment qui manifeste l’ouver-ture à l’inattendu de l’irruption du Royaume. Dans un acte de révérence, elle peut se jeter aux pieds de Jésus et lui dire la vérité de son existence, marquée par la souffrance. Jésus lui adresse alors cette parole : “Ta foi t’a sau-vée”.
A Jaïre, désespéré par l’an-nonce de la mort de sa fi lle, Jé-sus dit : “Ne crains pas, mais crois seulement”. A l’image de la femme, il lui demande de dé-passer sa peur et de s’ouvrir en confi ance dans la foi à l’inattendu de Dieu qui “fait vivre les morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas” (Rm 4, 17). Les té-moins et les lecteurs sont situés face au “réveil” surprenant de la jeune fi lle qui les laisse dans l’ex-tase, comme les femmes au tom-beau (Mc 16, 1-8). Le récit com-mence au cœur de la foule, et se termine dans l’intimité d’une chambre qui, pour le lecteur, symbolise l’intimité du lien qui l’unit à Jésus, en le renvoyant à ce qui constitue le cœur et le fon-dement de sa foi, c’est-à-dire la mort et la résurrection du Christ qui vient éclairer dans ce texte la vie plus forte que la mort.
Equipe de rédaction des fi ches bibliques :
Stéphanie Babault, père Joseph Chesseron,
Roland Gaillon, Dominique Sillard, Josette Sylvestre.
Quelquesquestionspour poursuivre l’échange
- Un “miracle”, qu’est-ce pour
vous ?
- Quelle image de Jésus donne
ce texte ?
- “Ne crains pas mais crois
seulement”, comment cette
interpellation de Jésus qui
nous invite à dépasser nos
peurs, nos angoisses et à
nous ouvrir en confi ance à
la foi en l’inattendu de Dieu,
nous rejoint-elle, particuliè-
rement dans nos moments de
détresse, de pauvreté ?
Pour aller plus loin :
- Charles Perrot, Les miracles...
tout simplement, Paris,
Editions de L’Atelier, 1995 ;
- Jean Delorme, Au risque
de la parole, Paris,
Editions du Seuil, 1991.
Pourapprofondiret partager
- Lire le texte en équipe.
- Chacun prend ensuite
un temps de silence.
- Bref échange où chacun
exprime les mots,
expressions qui lui parlent.
Marc 5, 21-43
“Ne crains pas
mais crois seulement”
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A rnaud Randon, homme de communication, ancien réa-lisateur et féru de nouvelles technologies et leurs usages, est venu partager son expérience du web et des réseaux sociaux. Il inter-vient depuis 20 ans auprès des grands organismes de recherche (CNRS, CEA...) et auprès de collecti-vités locales et d’entreprises.
Des chiffres à en faire tourner la tête
Après avoir survolé la naissance de l’Internet, l’intervenant a montré le développement fulgurant de la réalité numérique et notamment de l’utilisa-tion croissante des réseaux sociaux aujourd’hui. Pour exemple, en une journée, il y a 294 billions de cour-riers électroniques envoyés. Chaque jour, quelques 271 millions de visites ont lieu sur les réseaux sociaux, avec notamment 172 millions pour le ré-seau Facebook. Des chiffres à en faire tourner la tête, n’est-ce pas ? Il faut savoir qu’aujourd’hui, 82 % des 12-25 ans sont membres d’un réseau social et 86 % des lycéens ont un compte Facebook. Pour aller à leur rencontre et être en lien avec eux, les réseaux sociaux s’imposent.
Une question pour l’évangélisationCe phénomène interroge l’Église
dans son lien aux nouvelles généra-tions. Cette réalité est un défi et une chance pour l’évangélisation. Dès lors, comment passer à côté d’un tel moyen de communication offert ? C’est ce qu’a compris l’évêque de Soissons, Mgr Hervé Giraud, qui de-puis 2008 est l’un des pionniers sur
les réseaux sociaux et notamment sur Twitter. Il propose chaque jour une “micromélie” de 140 caractères sous forme d’un tweet en lien avec l’Évan-gile du jour. Le pape lui-même a un compte Twitter. Dans le diocèse, cer-tains prêtres ont des comptes Twitter ou des profi ls sur Facebook. Le Sédi-com gère les pages offi cielles du dio-cèse sur Facebook et sur Twitter.
Etre ou ne pas être sur les réseaux sociaux ?
Beaucoup de nos secteurs, de nos services ont leur site Internet. La question se pose aujourd’hui : faut-il avoir un site et être présent aussi sur les réseaux sociaux ? A chacun de voir. Entre les pocks (Facebook), les tweets (Twitter) et autres ono-matopées, il est temps de prendre notre courage à deux mains et de se lancer dans cette nouvelle aventure. Avec discernement et pourtant sans crainte. Comme le dit le pape, “le continent numérique est le nouveau continent à évangéliser”. C’est ce qui sera l’objet de la prochaine rencontre des Tisserands en novembre sur “In-ternet et évangélisation.”
Xavier Guilloteau
Internet
A la découverte des réseaux sociauxCe jeudi 31 mai à Parthenay, tout un parcours attendait les Tisserands du diocèse, à la découverte des réseaux sociaux, avec comme guide Arnaud Randon. Retour vers le futur.
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GâtineD.
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A vant que les participants entrent dans le dialogue en groupes, et puissent partager leurs expériences concrètes, deux interventions fondamentales sur la charité pour les chrétiens, la sadaqa pour les musulmans, ont été données par l’archevêque et l’imam de Poitiers.
Mgr Wintzer rappelle que l’origine du mot “charité” est “caritas”, rendu en français par “amour”. Or l’amour n’est pas un attribut de Dieu, c’est Dieu Lui-même. L’amour qui vient de Dieu est mis au cœur de l’homme car aucun être humain ne peut être pensé en dehors de sa capacité à aimer. Dieu crée, aime, sauve gratuitement. “Dieu ne nous aime pas parce que nous serions aimables, Il nous aime et nous le devenons”, dit saint Augustin. L’amour est-il naturel ? Le péché vient contre-carrer son expression mais le commandement dont nous parle l’Évangile permet de re-
créer l’homme aimable et aimé. “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés” (Jn 15, 12). Concluant par le Bon Samaritain, il nous invite à nous considérer d’abord comme l’homme blessé, celui qui se laisse aimer, aider. Puis, selon la Parole “toi aussi, fais de même”, nous pourrons offrir notre aide à celui qui souffre.
M. Boubaker El Hadj Amor, imam de Poitiers, introduit la no-tion de sadaqa dans l’islam. Le mot se traduit par “chemin vers Dieu”. Avancer sur ce chemin se fait de différentes manières : par un don volontaire, libre (une aumône pour une personne dans le besoin), ce qui combat l’avarice et ce qui peut compen-ser pour des fautes commises. “La sadaqa éteint le péché tout comme l’eau éteint le feu”. La za-kat, l’aumône légale, est l’un des
cinq piliers de l’islam : une part déterminée de ses
biens excédentaires est versée à la com-munauté et permet l’entraide sociale. C’est un péché majeur que de faillir à cette obli-gation. La sadaqa
c’est aussi tout ce que l’on peut faire de bien envers l’autre, que ce soit matériel ou non. Un sou-rire qui illumine le rapport à l’autre est une sadaqa. C est enfi n toute démarche que l’on fait pour se rapprocher de Dieu : louer Dieu, accomplir des actes conformes à la volonté de Dieu. La racine du mot sadaqa est en rapport avec la vérité. La sadaqa exige de la part du croyant une posture de vérité dans tout acte, afi n qu’il soit pour Dieu. Ainsi, la sadaqa ne va pas qu’à celui qui en est le bé-néfi ciaire ; au-delà, elle va à Dieu.
Se connaître pour se respecter
Bien des personnes ont été frappées par les points sur les-quels nos deux religions se rap-prochent. Notons ce qui est es-sentiel pour nous tous. Dieu est source de toute vie, de tout amour, et de là découle notre commune destinée de créatures. Dans l’une et l’autre religion, la responsabilité de vivre selon l’amour est per-sonnelle, mais rejaillit sur toute la communauté humaine. Charité et sadaqa expriment l’une et l’autre la force de la communion entre les hommes et avec Dieu.
François et Bénédicte Nau
Soirée islamo-chrétienne à Poitiers
Dialogue autour de “charité et sadaqa”Soixante participants, chrétiens et musulmans, ont partagé le 30 mai dernier autour du thème “charité et sadaqa”.
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Culture et agenda
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S aluons la sortie en librairie ce mois-ci d’un nouveau livre rédigé par une équipe du diocèse et publié aux éditions de la CRER. Il s’inspire directe-ment des expériences vécues en Poitou pour vivre “autrement” le dimanche. Entièrement réécrit à partir des fi ches pastorales déjà utilisées dans les secteurs, il fait apparaître un beau visage d’Église porté par la saveur évan-gélique de nos mises en œuvre et enrichi des relectures du terrain.
Dans la préface, Mgr Wintzer replace le dimanche au cœur de la vie de foi et des rythmes de la vie chrétienne. Une postface du père Jean-Paul Russeil confi rme le sens de la démarche et en ré-vèle toute la profondeur théolo-gique. Diaconia étant passé par là, quatre nouvelles fi ches sont nées pour élargir l’espace des assemblées et donner sa place à chacun.
Pour que toute la vie soit comme un dimanche !
Par sa visée pastorale, son style et son vocabulaire, ce livre s’adresse plus particulièrement aux prêtres, aux diacres, aux mi-nistères reconnus, et aussi aux catéchistes, aux animateurs litur-giques, aux délégués à la charité, aux responsables d’aumônerie et de mouvements. Comment mieux travailler ensemble, en
articulant les responsabilités, en décloisonnant les pôles ? Les équipes ne trouveront pas ici de célébration toute faite, clef-en-main, mais des procé-dures d’élaboration, des repères théologiques et pratiques pour penser des projets, un guide méthodologique pour renouveler concrètement les préparations du dimanche.
Dans l’élan de la nouvelle évangélisation, “Grâce au di-manche” vient nourrir la foi des communautés et soutenir leur créativité. L’horizon est donné, la route est tracée, mais tout reste toujours à faire. Ensemble !
Un nouveau livre pour “endimancher” la vie
Grâce au dimanche
Les auteursUne équipe interservices du diocèse de Poitiers- Isabelle Parmentier,
chargée de l’annonce de la foi
- Michelle Berthomé, responsable du Service Diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat
- Sœur Valérie Besin, responsable du Service Diocésain de Pastorale Liturgique et Sacramentelle
- Thomas Guérard, chargé de la charité
Ont également participé au travail préparatoire- Père Louis de Villoutreys,
responsable des secteurs du Dolo et du Val du Thouaret
- Catherine Pœy, déléguée à la prière de la communauté locale de Pouzioux-la-Jarrie - Quinçay
Livres
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A près l’ouvrage sur le père André-Hubert Fournet, celui sur le père de Montfort et sœur Marie-Louise Trichet, le père Jean-Paul Russeil, en historien passionné des grandes fi gures spirituelles et pasto-rales du Poitou, s’est plongé dans les archives de plusieurs congrégations religieuses pour nous faire décou-vrir ou mieux connaître trois fi gures de prêtres ayant vécu au XIXe siècle, dans la période de reconstruction de l’Église après la Révolution française. Ces trois prêtres incarnent un souci de la charité envers les plus pauvres par l’éducation et la formation chrétienne. Sur chacun de leur itinéraire singu-lier, ils croisent et encouragent des femmes à s’engager dans le service des plus petits mais aussi dans une vie consacrée, à travers de nouvelles
fondations religieuses.
Des éducateursLe père Gaillard accom-
pagne l’œuvre de Salvert, tandis que Charles de Lar-nay joue un rôle majeur dans l’épopée missionnaire du XIXe siècle au sein de la Propagation de la foi, la création de nombreuses écoles rurales avec les sœurs de la Salle-de-Vi-hiers et la création d’un lieu de formation pour les sourdes-muettes qui s’ins-talle dans sa propriété fa-miliale de Larnay, avec les Filles de la Sagesse. Le père Pécot, Vendéen d’ori-gine, l’un des tout premiers
pères de Chavagnes, vit une partie de son ministère au service des enfants pauvres du quartier du Port à Niort, où il impulse la création d’une école et de nouvelles méthodes d’éducation. Avec les jeunes fi lles qu’il rassemble, il est conduit à susciter une nouvelle congrégation qui prend le nom de sœurs de l’Immaculée Conception par un hasard du calendrier, puisque le 8 décembre 1854 est le jour où les religieuses niortaises prennent l’habit pour la première fois, et le jour où le pape promulgue le dogme de l’Imma-culée Conception à Rome.
L’audace de collaborer avec des femmes
A travers les trois biographies pro-posées par le père Russeil, et les très nombreuses notes qui ouvrent autant de nouveaux chemins, le lec-teur découvre comment les évêques successifs ont su solliciter chacun de ces prêtres pour leur confi er des ministères innovants, alors même que les lendemains de la Révolution française réclamaient des prêtres dis-ponibles pour vivre la charge de curé dans des paroisses à reconstruire. Le dynamisme apostolique de ces trois prêtres, sans volonté a priori de fonder des congrégations, leur souci des plus pauvres, leur audace de collaboration avec des jeunes femmes, ont donné une fécondité pastorale à l’Église du diocèse de Poitiers et au-delà. Le livre édité par l’association Gilbert de La Porrée donne accès aux écrits des prêtres présentés, ainsi que des té-moignages ou homélies se rapportant à leurs œuvres.
Jean-Paul Russeil
Collection Trésors Poitevins
Ed. Gilbert de La Porrée
Juin 2012140 p. - 15 €
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Adolphe-Henri Gaillard, Charles de Larnay, François-Donatien Pécot, trois fi gures de prêtres en Poitou au XIXe siècle
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A quelques jours de la trêve estivale, ce beau livre très richement illustré nous offre un parcours de découverte de la Vienne dans la diversité de ses territoires, de ses paysages, de son histoire et de son patrimoine. Le livre propose une sélection de ran-données pédestres pour chaque territoire, avec pour chacun un chapitre présentant les richesses naturelles et patrimoniales à découvrir. Jacques Pasquier, ancien rédacteur en chef du quotidien Centre-Presse, fi n connaisseur du dépar-tement, a rédigé le texte principal, enrichi de nombreux encadrés thématiques proposés par des universitaires ou des responsables associatifs (Vienne Nature Environne-ment, Ligue de pro-tection des oiseaux). Il propose une ren-contre d’un acteur par territoire. On décou-vrira par exemple la passion pour les abeilles de Jean-Noël Taséi, chercheur à l’INRA. Les centaines de magnifi ques pho-tos apportées par Christian Roy, pho-tographe du conseil général, donnent goût à se lancer à la découverte de ces merveilles connues ou inconnues. Comme l’ouvrage ne tient pas dans la poche, il est préférable de le consulter avant de se lan-cer dans l’aventure. Il recèle une mine d’informations sur la vie locale, l’histoire, la faune, la fl ore, les artisans locaux. Utile donc pour toute la famille et à utiliser tout au long de l’été ou de l’année. Un beau livre à offrir ou à s’offrir avant de se lancer sur les chemins de randon-née du département de la Vienne, un terroir généreux pour les promeneurs. La Vienne vous attend et vous réserve plein de belles surprises. Avis aux amateurs !
Marc Taillebois
La Vienne à parcourir
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Les intuitions demeurentAvec le temps, les institutions et les
besoins évoluent, mais les intuitions de-meurent. Pour chacune des institutions, Jean-Paul Russeil présente leur actualité à travers le déploiement du réseau asso-ciatif de Salvert, la famille de l’Incarnation rassemblant l’Immaculée Conception de Niort et les religieux de Chavagnes, tous héritiers du père Baudouin, ou encore l’association Larnay-Sagesse. Ce qui fait dire à Dom Jean-Pierre Longeat, père abbé de Ligugé et président de la Confé-rence des Religieux et Religieuses de France (CORREF), dans la belle préface de l’ouvrage, l’importance “de s’interro-ger encore sur les appels que nous rece-vons aujourd’hui et la manière dont nous y répondons. Ne sommes-nous pas trop frileux en matière de refondation ou de créations nouvelles ?” Les vies des pères Gaillard et Pécot, l’engagement multi-forme de Charles de Larnay sont autant d’exemples stimulants pour penser la mission de l’Église aujourd’hui dans la diversité des charismes à vivre, à l’heure où la réduction au seul ministère parois-sial se fait sentir. Merci au père Russeil de nous ouvrir des champs nouveaux pour la mission et de nous permettre d’entrer dans une connaissance nouvelle de ces fi gures diocésaines qui ont façonné la vie chrétienne de nos territoires et donné vie à l’engagement de générations de re-ligieuses et des laïcs associés.
Marc Taillebois
Ce nouveau livre est disponible depuis la mi-juin dans les librairies religieuses et dans les institu-tions directement concernées par cet ouvrage comme Salvert, Larnay/Montbernage et les sœurs de l’Immaculée Conception.
Livres
Jacques Pasquier et Christian RoyGeste EditionsAvril 2012241 p. 39,90 €
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S i vous voulez faire le point sur les recherches actuelles quant aux origines de l’homme, venez visiter l’exposition qui se tient à l’espace Men-dès-France à Poitiers jusqu’au 27 jan-vier. A l’entrée, la reconstitution de la tête de Toumaï vous accueille. C’est le plus ancien représentant connu de la lignée humaine présenté par le profes-seur Michel Brunet qui patronne cette exposition.
Il y a plusieurs salles et il est conseillé de se faire guider pour découvrir tout d’abord différents fossiles d’hominidés et comment on les classe. Vous aurez aussi la possibilité de voir comment on recons-titue par l’étude de la géologie, la fl ore et la faune associées, les environnements dans lesquels ils ont vécu. Vous serez ensuite initiés aux méthodes de datation.
Notre place dans le règne du vivantLe plus étonnant, c’est la découverte
de l’ADN recueilli sur des fossiles, per-mettant de retrouver le génome d’espèces de plus en plus anciennes et de le com-parer avec celui d’espèces actuelles. Ces études aident à reconstituer peu à peu l’arbre généalogique de la famille des ho-minidés où se retrouvent les grands singes et l’homme, mais on découvre aussi des branches dont la descendance s’est éteinte. La lignée qui mène à l’homme ac-tuel n’est alors qu’une parmi d’autres dans une évolution buissonnante.
Si la méthode scientifi que oblige à une objectivité qui nous remet à notre place dans le règne du vivant, il n’en reste pas moins qu’il s’agit de notre espèce…
Alors nous avons des préoccupations, un questionnement auquel la science ne répond pas. Pour cette espèce qui s’est particulièrement développée, Teilhard de Chardin parlait du “phénomène hu-main… l’apparition, dans notre Univers, du pouvoir de réfl échir et de penser”.
Ce qui distingue l’hommeQuand passe-t-on des pré-hommes
aux véritables hommes ? La science ne peut noter que des signes comme les premiers outils, l’utilisation du feu, les sépultures, la possibilité d’un langage articulé… mais il y a plus que cela.
Pour introduire un autre point de vue, je ferai appel au théologien Joseph Rat-zinger écrivant en 1969 dans Foi chré-tienne Hier et aujourd’hui (pages 256-257) : “Ce qui distingue l’homme, c’est, en prenant les choses par en-haut, le fait d’être interpellé par Dieu, d’être le parte-naire du dialogue avec Dieu. En prenant les choses par en-bas, cela signifi e que l’homme est cet être qui peut penser Dieu, qui est ouvert au transcendant…”
Les recherches scientifi ques nous font peu à peu comprendre comment ça s’est mis en place par en-bas. Mais pour le reste il faut chercher ailleurs et autre-ment. Pour nous, la Bible n’a jamais fi ni de dire son dernier mot !
P. Serge Duguet
Exposition
A la recherche
de nos origines
Pour en savoir pluswww.cndp.fr/evolution-des-especes/
www.hominides.com
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Fête de la mission universelleLE 1ER JUILLET 2012 DE 10 H À 16 H 30 À CELLES-SUR-BELLE
Journée sur le thème : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Accueil à 10 h. Messe inter-Églises dans l’abbatiale en présence des missionnaires en congé, présidée par le père Armel de Sagazan. Apéritif et repas partagé. Temps de rencontre et de témoignages l’après-midi.Contact : Coopération missionnaire - Tél. 05 49 60 63 06
mission@poitiers-catholique.fr
Pèlerinages diocésains d’été à Lourdes6 AU 11 AOÛTIl se déroulera pour les adultes, les pèlerins valides adultes et les malades du 6 au 11 août sur le thème : “A la suite de Bernadette, prier le chapelet avec Marie”. Inscriptions pour les adultes auprès du Service des pèlerinagesContact adultes : Service des pèlerinages - Tél. 05 49 60 63 08 -
permanence mardi et jeudi.
5 AU 11 AOÛTPour les jeunes de 12 à 18 ans, pèlerinage des jeunes du 5 au 11 août. Inscription auprès de l’aumônerie ou du groupe de jeunes du secteur ou du territoire. Le coût est de 164 euros (bons vacances MSA, chèques vacances utilisables).Contact jeunes : Pastorale des jeunes - Marie-Gabrielle Fuzeau -
Tél. 06 08 68 79 19 ou mariegab.fuzeau@free.fr
Retraites d’été du service de la vie spirituelleDU 9 AU 11 JUILLET Au monastère de Pié-Foulard. Animée par le père Armel de Sagazan.
Pour tout renseignement, contacter le 05 49 32 69 81.
Retraite d’été à La PuyeDU LUNDI 27 AOÛT 2012 (17 H) AU VENDREDI 31 AOÛT 2012 (10 H).Maison d’accueil des Filles de la Croix à La Puye, 16 route de Pazay-le-Sec, 86260 La Puye. Retraite pour démarrer une nouvelle année, sur le thème : “Suivre le Christ avec saint Pierre”, animée par sœur Marie Guillet, xavière (La Rochelle et Saintes).Cette retraite s’inspire des Exercices spirituels de saint Ignace, avec enseignements, temps d’offi ces et l’eucharistie. Un accompagnement personnel est possible. Le nombre de participants est limité à 35 personnes.Coût : 70 € + 130 à 142 € d’hébergement à régler sur place.Inscription auprès du Service de la Vie Spirituelle avant le 14 juillet avec un chèque de 15€ à l’ordre d’ADP-SVS, à adresser au Service de la Vie Spirituelle, 10 rue de la Trinité, 86034 Poitiers Cedex.
Contact : vie-spirituelle@diocese-poitiers.fr ou au 06 20 08 83 36
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Bulletin d’abonnement àJe m’abonne à Église en PoitouAbonnement France (individuel) : 55 € - Abonnement étranger : 60 €
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Adressez votre règlement par chèque à l’ordre d’ADP église en PoitouÉglise en Poitou - Rédaction et abonnement - 10, rue de la Trinité - 86 034 Poitiers CedexTél. 05 49 60 63 95 - eglise-poitou@poitiers-catholique.fr
Chaque quinzaine, retrouvez toute l’actualitéde la vie du diocèse de Poitiers
PoitouÉglise
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Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapéesEn fête pour la Trinitéà Chauvigny
Nouveau conseilpresbytéral
Des livres pour l’été
■ Offi ciel
■ Culture
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
20 juin 2012
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Toi, Pierre, qui as tout quitté pour suivre Jésus,Donne-moi d’avoir un cœur aussi disponible que le tien.
Toi, Pierre, qui as reconnu en Jésus le Fils du Dieu Vivant,Donne-moi d’avoir une foi aussi claire et forte que la tienne.
Toi, Pierre, qui as pleuré après avoir renié ton Seigneur,Donne-moi de savoir pleurer sur mes péchés.
Toi, Pierre, que Jésus a choisi pour conduire son troupeau,Donne-moi de savoir prier pour le pape, les évêques et les prêtresQue le Seigneur nous donne aujourd’hui.
C’est à toi que Jésus a demandé par trois fois : “Pierre, m’aimes-tu ?”Avec toi, je veux répondre aujourd’hui :“Seigneur, tu sais tout. Tu sais bien que je t’aime !”
Extrait du Livre de toutes les prières, Edifa-Mame
Pierre, m’aimes-tu ?
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