Zuccari, Federico. L'Idea de'pittori, scultori et architetti, del cavalier Federico Zuccaro, divisa in due libri.... 1607. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Zuccari, Federico. L'Idea de'pittori, scultori et architetti, del cavalier Federico Zuccaro, divisa in due libri.... 1607.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
Avendo ioj>cr longa ifpcricnzanella profcAfione dcl Diflegno, & della Pittura conofciuto
qu^intofia neccllària ali'huomoJ'inceliigcn^adiquello, checgiivuoioperarc,&:chefcu2aqucftaînrplljo-enzae#li nonpùoffiaanai operarbene i &
fe opérajcio fa.à cafoj &fenza fondamento & ordine alcunoho fempreproeurato, per quantomiè lïato potfibilc,l'intclJigé-ziy&cia cognicionedeJi'aperemic^anzincIi'Acadcmiadi Roma,
iuiper gliiludijrioftri in comimriâta,procurai non folo di co-nolccrc io madifar conofceje akrui, chç€o(aiîa DiiTegnoin
gcncrc,& ip fpecicfjjn.brdincallenobiliffinacprofeflioQiftttpmiScultura,& Architcttura, lc^uali èéc quefto dipendoho, co-me da eaufa dt cuteel'operarioninoiirci àcintorno à queilQfu-
rono ancoda me nel tempo^cheg:ouerj3aiquetI'Acadeniia,prjO-r
polli mokiauertimend vrili,& neceflarijigli StndioGdi quelle
profeflioni i qualifi cornefuranodi .lingolaVjgiouajtnento.adalcuni, cosifarebbono ilati à molti, fcfbiïe fcguitatâ qucll'Acîa^demia comefî conueniua Et iè beneallhqr*.nonCi puôte peçniancanienti humani ièguire, corne C defideraua quel tanroches'era propôfto tuttauiaio apportai la cognitione di qu&fto
DifTcgnoin quelrniiglïormodo,cbe allhora mif ùconceflb perla breuitàdcl tempo,promettendofarûe più c^aro^epiu.com*
tefo queûo concetto ne rimarranno non folopaghi econtenti
ma neloderanno fo.mmaincntc.l'Autore Ec io percheciafcunp
lopoflâfadlmcntc intendere ecapirc ne ragioncro con qwella
maggior facilità,chcfiapoflibifo, ôccon la gratia cheilSignorcfi degnarà conccdermi,ccrcaro darne altrui la compita cogni-tione,& procurarofa rgli intenderequeftoconcecto,non quantoalla fuperficie,checosiècofa facilea,conofcerlo?ma quantoallaibftanza,& Icuandogli la feorzagli ritrouarô l'anima,accioche
la feorta nellcnoûre operationi di Pittura ma anco illuftrando
ogni altro eleuatoingegno nell'opcrehumane fpeculatiue^eprat-tiche-,onde per dar qualchefottisfattione à moltiLetreratidella
noftra profeifionediro anco qualchecofa del DùTegno,ch'io ho
imparato da diuedi gran Filofofi,eTheologi. Sochealcuniakvi
hâno trattato di queftoDifTeeno^eprocurato di dichiararlo<,mà
sobenanco chenon hanno detto cofadi mokafo(tanza,rjctoç-
cato il ponto, comeûfuoldire disialto, cnobilefoggetto per
nonhauer loro fatto qûella diligcnza ,che fi conueniua,&an-co per non hauerc quclla {pccuktionc ch'è neceflariaà crac-
ttr di quefto foggetto & queito pur troppo fi feoperfenci
t>pur tropl
difcoril
difcorfi fatti nelrAcadcmiadi Roma; ond'io faroproua di dirnecofa di più foitanza ,&di maggior compiméto,& fe non potrointicramcntcdifcorrcrne,almeno aprirô la porta àbelliingcgni
Volendo dunque tratrarc & dïfcorrcrc dclDiflegno, corneciuià, & rcgoladelJ'ordinc,c douerech'iô ne ragioni con ordi-nc; & perô leguendo l'orme de'Filofofï>&parricolarmentcd'A-rirtotele^chec di cominciar fcmpredalliprincipijprimi,&gene-rah & poi palfariaileconclufioni dcllecofe chcfi trattano in
parricolarc difcorrerodel Diffegnoprima in génère quanto alnomeJalladiffinitione, &fueproprietà; poimiriftringcrôà trac-tar di lui in fingolare cioè di quai(î vogliaforte di DiiTegnro,moltrando anco laneccffità^ladiffinitionc,ôiqualitàdi ciaTcuA
JDiflegnoin Tpecie-,poicheintendocratrar dcl Diflegnoin quan-ro chefi troua in tutte le cofeihcreate^&creàrc,inuifibiJi& vi-
-iibilijfpirituali,&corporalii fe bene poi ncll'vltimomiftringc-ïoà ragionarc difufamente del Diflegnohumano prattico in
quanto pertienealle hoftre noBiliffimeprofeflîoni,Pittura,Seul-.tura, &Architcttura fèndoclicqueftoci"iiitenromioprfftdpa-Jc. Et per proccderccon ordinc?«loibfica,.& ancoperlïiaggiôtchiarezza, &Ccapacità.di quelli e-hauerannbgullo di Jeggercqueft'opera mia,iQl'ho voluta
diuidierc in.duc Jibri,&queitiia.Càpitoli.. ,i m •>; ;j -U»,o!f:;j il .*> :j.v. ::> :r'
Diffegno interne in commune;çpoimpaTrtkolàre., r..v EcrieJ (ècondoLragionodcl Diflegnocfterno maflînicdcl
Diflegno chcà Eictori Scokoiiv-&Architetti è generale &
~t0~10.eI'i ~`si: :C:i3:Etin quefli càpitoli cercarpconquella' iriaggior chiarezza~i:in qudli capi~ice~c~~O,'cO~9ucUa:n:fa¡gior~~jar~2;za')chc il lu menaruralc*anzi l'ifteifyDiflegno miporgeri, di mo
ilrarc ch'egli c il lumqgénérale iioh iôld éélkhoitrc cognitio-4W.,&coperationi ;mad'ognl: altr^fcicnzaVi&pratka Et iàro-più breuc, chc.&Lpoffibile,apportandofôlo-le cofeneceflâ'ric,*uggendokfuperîfoiti,& lafciandole parole fcolafticheài piùdatti:v& mi contentaro d'i{j>jimcrcil 3nfofconcertocon quellaiimpljcïtà diparolcjchel'ingcg^b miamilporgc,&chc lacapa-citidi quelli, à qualiragiono,c,omp9rtai.^ib
gnaiftoria, corneper effempioquelladélia Salutatione Angelicatatta à MAç.i Ai Veî^giN'Ei «^uandoilMcfTaggiercelettegliannuncioclie {àtefcrbôinadre^-DiOyformiamo prima nella
mente noftra vnconcetfô dirqwaritoallhoïa potiamo penfarc^ch'occorrefïecosi in^Cido coaïe in Terrajsida.1canco^iëll'An-
gclo legatoycomcïdaquclîbidljM'ÂRi a Vergine> iacui^faccua legationc &da quello di D i o che fù il legantftv;$ài
conforme à^ueft&ç&eetw^^ la: IbJ~fottna-
do, e diflegnaridQitn.^A'rta'î^pçiccr'penoslitjpGoloriin reja^oîiiïmif o cojorando jBeïi'syerQjiche;perqudlo ûojnejdiOifFe^nointernQ,iq non;iorch40/oian3e»tQil,cpnccctdinièrQafijrmàtbnellamentedel Pittore-,maanco quel concetto,cheformaqyal ([VPgliai&teJletterfe b^iTCipcooiaggior&hikrèzza,j & capacitade'
Vppo sTA l'intelligcnza dcl nomedeliDiÇegndinterno in gcncralc, ap ~artola diEEmci4~<i'e'~
pur in comune poichcl'ordine ricerca ch&4°?àil fignificato del nomefi dical'efircn2a4*iia'»oTa.t
Erprincipalmête dico che Ddflcgnonôèmàttèfe»
non c corpo, noneaccidcncc di follanra**c*i**<i.y m*è forma,idea,ordine, regola termine,CeoggettodeH'intelletCOjmCUifo-no efprcfleJe cofeintefe &queftofi troua in runcieicoieeSer-ne tanto diiunc, quanto Kumanc corne apprçflodichia*a*remoiHora(èguendo la dotrrina de' Filoiofidicayche il Di%gTïoin-terno in généraleè vna Idca & forma nell'iptelletroTappiîifai-.tante cfprcnrameute,&diftintamence:k coiàintefadft/q»clio,ciie
pure è termine, &oggetto dilui. Et per-mtglioanccf empire
<jueftadiifinitionefi deu&offeruare,chciendouiduélfôïti d'op^-nationi,cioèaltrc efterne com'ildi/ïegnare, itlinéaie^ifl forma*re, il dipihgere lo fcolpire, il ^bricare £t altre interne yçojnel'intendere, &il volercyficome è ncceirano^chcrutteiropciatisd-»-n iefternehabbiana vn termine accioenio(lanô compicc,«perTfetce,cheè la cofa operata, cornedcl diflèg.haïe^&dcfdipingjçjrctermine c la figurafattà,e coloriradcllo fcuîpirciliîîolofïbfob-mato^ddffabricare,ilPala2ZOj,il TempioyoâLTeatrb-iCosiancoè ncccflariochel'operationi iater nehabbianovjxiterimne^jtddo^che fîano anch'cflfecompite^eipcrfette Il qùàl termiiicafcro^n»c chelacofàintefà corneperiffcmpià)5'u>vogho mtedderc^he
tuttiiLeonijiapprcfcmandaqueftak natura communeà tutti iLeoni :&di qui fi vedenonpur la conuenienza fra leoperationicfternc,& interne; cioc, chi'ambeduehanno vn termine appar-
tato,acciochcïîanô cofhpite, e perfctte-,ma anco in particolare,più.à prôpofitDnoftfd la jiifferenzaloro &oue il termine dell*-
ol foftanza vna fol diuinità ne intendo difcorrereTheolo-
gicamencecome Ja fécondaperfona,cioè il figliuolofia verbo,&, concetto generaço dall'inticlîettopaterno pofciache troppoardirci, non intendendo io cjuejftialcimiftcrij,ma credendoh in-
^ubitatatncnte con fedccerciflima, corneiî conuicncrederliperintencjçrii & per poterli poi faperc in Cielo quando faremo
beati, checosipiacciaà Dioi 6cdubitarei, chenon aueniffeà me
quelloych'duicncà chi con temetario ardirc fifTalo fguardo ncll"infiammaii*iuum.UclSole, che non folo refta abl>agliatoncllo
fplcndor di quello mas'açcjeca pucrochc nella caduta non
imitaffi Icaro quando iftrurtCj&abbrucciatcl'alidcJ temerariofuo ardiïe mifcramcnte caddè. Et perche il DifTegno o Ideanon è Ce non dcllccofe create io ragionerô di quello Diffegnodiuino interno co*i Filofofï feguendo in particolarePlatone, èc
dirô, ch'effendoIddio faciçgrcdelMondo, &di'tutte le cofe,che
in elfoij cpnrengono(bpreme>mezane,& inferiori,in Dio fonoanco di tutre qucftecofei'Idee;. Etfebene Platone fù da alcuni
impugnatoa&in particolare dall'ifteffoAriftotele fuodifeepolointorno à quefta dottrina dell'Ideej non fono peromancati alrri,
i qualihanno prefo à diffenderlo: y&dimoftrare che non pur'èvera maveriflîma &che falfa èquellainterpretatione,ch'alcu-ni diedeçoalladottriiia di Piatoneidicendojch'egliponeffequelleIdée nclconcauo dellaLuna/o in altiaparte del Monda & colàsù foffeper efTempiovn Leone^ch'^Leone,per fçftefifo & è ca-
gione à Leoni.dellagenerâtionede glï altri £,eonijcôsi vn'huo-
mo, chefol'èhuomb,6c c cagipnedélia generâtionedi noi altrihuomini. Platonc dunque poic
l'Idée in Dio, nella mente, U––nell':
MclhntcJlctfo iuodminoronde eglxfolo intcndctutte le forme
rapprelèntanti quai fi voglia cofa del Mondo Ma.è ti'aucrtirfî
intornoàqucfto,acciochctalhoraanco noinoncadciiiuioin er-jore, & peggior di tjuello che PJatone non pofe Mdcc,^ forme
rapprefentanti tutte lecofè in Dioxine in luidii\intef£gw&di
quelle, che fono nell'intelletto creàtOj Angelico, o huŒjstno•; m«
per quelte Idee inteîè i'iltefla naruiàdiuinaja quale à guifa di
Ipccchio da te ilefifa,corne actopuriiîîmôrapprefenta tu tte Je ca-fé più chiaramente, &perfettamente^ chc-non Con&rapprefenr^-teîenollreal fènfb. Erqueftainterpretawone èJâpiù dôtta3&la più vera Si che trouandofî in Dio J -Idée, ancoin S.D.M^eftàil trouail DiOegno interne Et pitre Icfauétorirà flloforîcèeU'<î-durro quello che dà 'Vhcohgi mi fù nioftra.to effèpftatô ftiitro^all'A ngelico Dottore S.Thomafo nelk^prima pàïtc aJla qUeftio>-ne
i j-rricoIoprinio^iôiejCh'èiiécdffâWo poner Jildcé rièlilamentediuina “ il che confirma
s'intendono le formerealme'nte diftjinrcr^â^Uelle'ééféiebe fbriô«ffiftçnti in fe fteflfe:i • Er-<jùéfte|ormç feiio hccetoi'e^fétfdo^hbin tutte lecofe, chenon fono generare à cafo, è necefTacfeiiâfof-niaellcr fine délia generatione perche l'agence non opera per laformate non in cjuanto^Ià fittiilkqdï&c della forma è in eflb.Il che auiene in due modi perche in alcuni
agenti Ci troua Ja for-ma délia cofa, c^iihààiàre_,fecô«^o\fèrfè1ëaturalc3 corne m
«juelli,ch'operano per natura, fi corne J'huomogênera l'huomo,-&'il fuoeoil fuow:'-•' •; o-, iJo?;$riÀ.> ;• ^0,
~àlcuiiialtr" ff-trIr: l'~ ').°""
Jn alcuni akrifïttouz fècondoI'cflère ifiteîligirirj^c^is ta
•^ueili^ch'dpranopepri«teile«o, fi corné- la fi^iilitul^cdeJîïi câ-ia (Hnella mentedelMdifieafore
° Hora percheil Mondo non è-^&èâfattdi èaio'^ÎSt^ô cfaDio pet -l'intelletto 'ente é necefsàfib^e heMnièWé1tfin0ibioffe k forma alla etrifimilitadine /àfa^ôil Méfltto^nefô <ju^c~l _h."
miran-
tnirando Iddio corne Pittore,Scukorc,& Architctro (pcrragîo-tiar di S.MaciHà modo noftro)crco diftinfc & formé cjucitoMondo Et febcncà Oionon fi dà tempo nel creare percheadvn cenno furono fatte tutte lecofe-,in quclJ'jihntc nondimenochccrcôtuttclc cofc,non lecrcoàcafo; maçon fapienzain finira,&con ogni perfcrtioned'ordinc,c mifiira/ Ecfe primanonfof-fe ftaro ilconcerto, l'Jdca ,& ilDifTcgnoneilainentediuina &C
l'ordine nel fuo inteJIcttofàrebbeitacaopéra à cafo-,rra cio non
il puo penfare né credere poiebenelcafo non è fapienza pi u-denza,ragione ,nè perfertionc
Et da quanro hodetto fi vedela neceflîcà4&pcifettione del
DiHègnoinrerno in Oio col qualc incendccuttele cofc creare»
Et eccoui feopertala neceflità chc hàl'Àngelo diquelle for-mefpirituaiiperpoter intendcre,&conofcerelecofeda Dio crea-tefuoridiiuù
Horadaqucftiprincipij argumenro, che cncccfTarioprimachcJ'Angelointendacompitamcnte^chcnon pur vagheggique-fto Mondo intelligible jC'hi in luimcdcfimo, Serurte lecofè
rappr^lcntanti per ^uefte fpecie madipiùraccioche l'opcratio-ireiua{iaterminafa,&perfetta^ebe mirandoqueftecofe^ormiiafeileflb vn'ldolo,St vn Difleg no dilbro,ncIquale,&ilquaJcin-i
tcndcwdojiàcompiraxognicioncdiqûeÛcvpetche febenequelleforme nelhntellctto angcJicorapprofeniaJk)tutte lecofe. non
pero cosi dj&ifltamente e chiararnçn-Td,chefianorermine,&og-gè«t) dcUU*nelligcnfea<{ilui, ûcome noi cfpfcrimentiamocheCe
Mondo,ccccttoJ'Angclo Aifoilccjuafî Tn fecondo Dio, voile
ancodarglifacoltà di formarein femcdefïmo vn DifTegnoin-ternointdlcttiuo acciochecol mezo di queftoconofccfsc tuttele créature & formaifem Cellc(Tovisnouo Mondot&c interna-mente in elferifpirituaiehaucflc,&:godeffequello,ch'citcrnamé-tein elîcrc naturalcgoiic)& domina à: in olrre accioche con
queftoDifegno quali nnitando Dio,& craulando la Nacurapo~tefTeprodurrc infinite cofeartificiali(îmili allc naturali, & colmezodellaPittura,&dellaScoltura,farcivederein terra noui Pa-radifi Ma l'huomonel fprrnar cjucftoDiflègno interno è molcodifferenteda Dio percheoue Iddio hà vn folDiflcgno quantoallafoftan^a compitiJfsimo,compren{îupdituttclecofè, il qualenon c dirTcreritédalùïjperchetutto cio, cîi'èin Dioè Dio l'huo-mo in feftefïbforma varij Diflègni fecondochefonodiftinte lecofeda luiinte(c,cperoai fuoDiflègnocaccidente-,oltrcil chchà
gola,c Meta.E Cequefto Difegno non mouette &ammaeftrafle.l'inrelJettonoftro in particolareilprattico,equefto non mouefie,cioè no guidaflelavolontà noftra, c queftapoi non cômandafTeailenoftrevirtù,cporéze inferiori,&allcparti del corpo,in parti-colareailemani, non fi trouarebbeordine ne modo di operarererramenteencrodinoi; né fuori di noi fi vedrcbbono operesibeJle,&merauiglio{è,comefi veggono.
Ecco in breuedifcorfo riftrettelecofeprincipali &le primeconditioni delDifegno internohumano incommune,hora fcen-diamoà ragionar di lui in particolare.
Lefcienzepratticheattendonoprincipalnîcnteall'operationi,& intorno
àqueftes'afFatdcanoperpoterconfeguire il fîneloro-,& perointorno aile attionifoggette, & materialihanno ogni lo-ro operatione,corneintorno à proprioberfaglioperoperarequatopiùponnoperfcttamente. Perchefi comenon èdegnodi Io-
de quel Medicojchehàla Teoricafola,emanca dellaprattica.nelfaperapplicareimedicamentiall'infirmità;Cosinelle nollre pro-feiïîoni nôfarà maiperfettoPittore^Scultore^oArchitetro^chinosàporrc in effecutioneleregole &iprecetti imparati in TeoricaJanzi èindcgnodi queftinomi. E kbene quelleprimeprofeflîo-ni,chefonointorno al Difegnointerno fono più eccellcntiiper-cheprocacciano vna felicitàgrandeall'huomo-,tuttauialepro-,feflioniprattiche anch'effeprocacciano all'ifteflbhuomovn'al-tra forte di félicita humana^enaturalc, checonfîftenell'artione/:diquefta ci contcntiaflionoi PirtoriScultori,& Architetti,hono-rando gl'intcllctti(pccuJatiuijegodendo noil'vtile,&il bene,chenellcfloftre attionitrouiamo, c fi cornedi quelledue forelleRa-chelô>e-Lia.ftachelccrabclliffima,egratiofiiÏÏmajmàinfeconda*c Lia haueua gli ocefoiofeuri mafcconda .
"~ï »T Cosl
B ?
Cosileicien2cprattichc,fcbenenon fono cosibelle fonoperôfccondc«cioèvtiliA non foloaparticolari maallcfami^licîallcCirtà,&aiRcgni.
RcplicocheledifFcrenzcprincipali dclDifsegnohumano/o-no fpeculatiuo,&pratrico, &chefi come del Difsegnofpccula-tiuo parteè la fcicnzafpcculatiua,laqualepoifi diuidein fcienzaragioncuolc-,cosidaiLogicichiamata-, percheordina immedia-tanientel'opcra dcllaragione, chefono trc.
Semplicecognitionc dei primiprincipij.La compofitionc,o diuifioncdilci, quando forma vna pro-
pofïtioncafErmatiua>oncgaciua.Et il difcorfo quandovn principio conofcitiuodcducclac5.
clufione.Et in fcicnzarcalc^comclaFifîca, chcconofcelccofematc-
riali,laMatcmatica,la Gcometica &l'Aritmctica, che confide-rano laquantkà,o difareta,o continua, &la Metafifica,cheipe-cula le cofelontane dallamareria^&corrurrione.
Che
Cosi del Difsegnoprattico fonofigliuolclefeienzeprattichc, le
quali fono tanto necefsarienel Mondo chenullapiu,& efsean-cora fi diuidono in moitefpecie,comehora vedreçc .Y
Capitolo 1 X.
Ddâ D'twfimtdtl Difignointernoprattito in <*•
drtificiale.
I comenci précédentecapitolo hâbbiamodiuifoilDifsegnohumano interno in prattico, & fpcculatiuo cosianco è necefsariodiuidereil Difsegnoprattico ncilefucfpecieparticolariper meglioditerentiarlo, &acciochecol limitarloin queito mo-1 r
do trouiamoil Difsegnointernohumano,chc è proprioàtutte lenoftrenobilifsimcprofefsionidiPittura, Scoltura, &Architcc-tyra..
IlDifsegnodunquepratrico fi diuidein moralc,& artificialc« lebciicparechimerica,o alœcno noua quella diuiiionc è no-
gionatodi (bpra,non foloconofcc-,ma è caufaprincipaledifpo-iiciua, Scordinanuadiducforridi operationi, ai quelle chefonoda Filofofichiamatevirtuoie^fianomo interne^odefternç,corne
dei penficri,,delicparole, & dei ratti vimiofî ôcdi quellechefo-
lui mcdcfimoinordincsdk fécondeoperationi, è caufadcJJecofo
artificiali, chetanto gradifeonoà gli occhi humani,ornando la
Nacora, &abbellendo ilMondo.Il fineproprio dellaFilofofiamoraleè di confideraretutte la
operationihumane interne,& efterne,chefianoordinate à qual-chc finevirtuofo particolarc, o commune; i ô^perconfèguirtalfineprima è neceflariointenderequelleopere &il fine, al qualcfonooxdinate, &come (ïdeuonoordinare, & cosi formate vn
Difegnointerno pratico, &conformea quellooperare fi corne
il Capitanovolendocombatterecol nemico, o à campo aper-to, ooattendolaCittà di lui, per otrciiere la Victoriaperlaquic-te,& felicitàpoliticadelfuoStato, primadeueconfiderardiligen-tememe tutte le cofencceflarieàquelfine &cin fèfteflo mirareii
modi,c mezi, h progreifi,i pcricoli,&fîmili,formandone vn Di-
quai (î vôgliaimportanteimprefa,&cio, chcio dico-delCapita-«o,&dclJa virtù déliafortczza,fipuo dire di ognihuomo, &di
ognialtra virtù morale.
ouindi fifcorge,che quefto Difegno non folo c neceflari jf-fîmo aJlçoperationimcntali, odiciamo virtuofe-,màanco fi fco-
^rcdi quaicognitionecgîi fia termine ceoggctto,cioè,chc non
e oggetto, 6 terminedellacognitione fpccuîatiua-,poi chequellaè non caufàdella virtù morale conciofia che queftaattende fo-lo allacontenipktioncdelJccofc in générale-,& non alleopcra-tioni particolari intorno ailequalifitroua lavirtù-,ne anco pro-priamenteè termine, &oggctto dellacognitione pratica in ge-Derale,cheanco queftapoc6 gioua aile virtùper lïftcflà ragione;ma è termine,& oggetto dellacognitionc prattica^particokrc,&{îngolare, cheà dirncil vcro s'vnovonràdiuenta^rvJttgofb co^meper efcmj>iopudico,c cafto;nulla^opoco gli gkMtïiï cfTercMetafifico, oMatcmatico 6 Fifico ôLogico &ttçn foi acci-dente; cosi pocogligioucra il fapercin commîmesc/iç cofa fiavircù,checoiaoperationc virtuoia ,ch®cxjfepadkitia^ caftità i
maquandointorno à quefte andaràin particolarc|foi'ma|ido vnconcetro,& poi conforme al concettorormato infcftcfio|>rati-cando àll'horadiuerravirtuofo acquifterà lîhabitovif tuofô &fecondo queftooperarà.. o r
Per.queitodicono i Filofofimorali chela fcienzapratica mo-raleè tanto piùpcrfetta quanto più intornoà qaelio chcfi dcfi^derafi pratica ,&confèguentcmcntc quanto in quefta feienzail
Difegnoèpiùparticolare^limitatOj&riftretto, tanto più c per-fetto à congiongerç j'opèrevirtuofe Horpalfikmo piùoJtrc. r
bene habbiamoacquiftar ocon molta fatica ,.& molra ifperien-za Tartedeldipingere-,nondimeno,fc vogliamo pingerequai-che cofa in paracolare è neceflano formare nelTintelîetto
Bollro qualcheDifegnodi quellacofa & cofifan notutcel'arti,cheoperano al di fuori; &quefti Difegnialcunili chiamanono-
ue inuentioni. Et ficomequeftoDifegno interna cosiformato
da gTArreficiprouerti aiuta Tartc,noncorneiftromento, o caufainterioredi Ici ma corne oggetto, & caufa formale mouenteTintcllertoprattico all'operare;cosiprima,chcalcunoacquifti q-fia noftra arte, fa bifbgnoichcacquiili ilDifegnOjComccaufa^ôc
genitore dellearti perchel'artenon fipuogenerarc in noi, e fia
volontàparticolare, cauià principalemouen te l'interioripotcn-ze & lepotenzedelcorpo; cioèlemembra caufeiftromentaJi de
glieffcttL i
Da quefto difcorfopotiamo noi intendere, &dichiarare queldetto diAriftoteletanto iàmofo.Chel'arteè imitatrice dellaNa-tura.
Il quaidettofù d'alcuni intefo in «jucftomodo, cioe Che dcornenellaNatura fono Cieli démenti,&cofè clemehtate pie-tre, arbori, animali, &huominircosi Parteimitandoforma col
Mà piùaltamcnte fi deueintcndere quefiodetto di Ariftotele;
pero diremo noi ilfcnfbfuoproprio,& neaddurremoh propria,
ragionc.Quando ilFilofofodilTel'A rte imitala Natura, volkdire, che
fi cornela Natura, &eflènzadelle cofe materiali confifte nellamateriapropria &propria forma porchele cofe materialinonfono fcmplici forme,comegli Angeli-,ma comportedimatetia,cdi forma.,comcl'huomodi corpo,& di animaiDtcllertiua,gliani-malidi corpo,& dianima fenfitiua;le piantedicorpbiedi anima
vegeratiua &lepierredi corpo, &di forma fempliccimnirirara,cosiglielementi, &cosiiCieli, fe benquefti fràl'aktecofèma«terialihanno,e materiaincorrottibile,c formafemplicet
Htcomelefcienze naturalisa Fifica, la Medicina,&le a Jrrc à
Icifottopoflej&fubalternatc confideranacon fok> la formama
maanco lamateriadellecofe naturali, infino pero ad vn ccrto
termine-,cioc"in quanto quellaè capace, e foggetta di quellafôr-
ma; cosi l'arteconfidcra nô folola forma dclk cofeartificiali;màanco laniateria di quclla in quanto cheè foggetta di qucllafor-ma. Parimenteall'artenoftra del dipingereappartienenon folo
la cor. fîdcradoncdcllacofadipinta in muro, o in tela ma ancola confidcrationedcll'ifteffatela,emuro,matcria di quellaforma,in quanto perofono maceriecapaci,e foggette dellapirtura La.
ragione poi perchel'arteimiti la Natura c;percheilDifègnoin-ternoartificiak^el'arteiftciTaG.muouono ad operarenclkjpdut-tioncdcllc cofeartificialialmodo, cheoperala Naturaifteflà. £>fc vogliamo anco fapercperchela Natura,fia imitabile è perchela Natura c ordinatada vn principio intellettiuo al fuo proprio£ne,& aile fueoperationi; Onde l'operafua èopéradell'intelli-
genza nonerrantc,comc dicono i Filofofi poi cheper mezior-
ua i'artcncll'operarc con l'aiuro principalmente di detto|Difè-
gno perOjCquellapuô efferda queftaimitata,& quefta puo imi-tar quella; Mafebencl'artc in quefto modo è imiratrice, &emu-
la,per cosidire,dellanatura;maiperopuôvguagliarfi à queila;ol-trc che folopuô imitare in quell'operenaturali,nellequaliil prin-
cipio attiuo precedenellamateria,enon vniuerfalmcntein tutte*^cioè in quelle,ilcui principioè fuori; chebene el!aporrà imïtarlancl dar la ianitàad vn corpo;perchela fanita puo effereintrodot-ta dalprincipio attiuo naturale, cheè il calornaturale ma non
puoformarc, ogenerarevn'animale perche lageneratione di
quefto hàvn principiofuori dellamateria,cheè l'animalgenera-te. Seben parc cherimitincl dipingcre, àfcolpire vn'animale,chenô é peroimitarlopropriamcnte,màpiù tofto ritrailo, o fcol-
pirlo & di quefton'è caufa la differenza, chefi troua frà l'artc
Diuina producente le cofenaturali, & l'arte noftra producendole cofeartificiali,chequellaépiù perfetta,generale,&divirrùin-
prcdcctc,comeancodi quellechchabbiamoàdi-renei feguenriCapitoli trattareinqueitp luogodelleformationi dei Difegnohumano intcrnocosiprattico,comcfpeculatiuo moftrandol'ori-
gine di lui, comeh formi, cchccola neceflariamente concorrealla fua formationc ,&altrc cote fimili:& cosifperiamoin que-fto
Capitoloapporrarluceà tutta l'opéra prefente & dar cogni-tione (enon compita, almcn fufficientc,pçrporcre icggçrc/cnzarincrclcimcnco,&facilmenteintendere^uanco£i è dette, et Cihaà dire.. ;• :rr.
Sideuedunque faperc,chetutte le cofe chefono ne! Mondo,opraDofccondolaconditioocdclla Naturaloro,hauut*in varijmodi dal SommoFacicorcà compimcnto,ç bcllczzadetl''vniucr-fo; oucchcfc l'huomoama^edcfideraprofèguircilpropirio benc
coçcognitionccompita,c libcramentci percheè creatura. ragio*ncuolc &libéra L'animalea ma &deiîdcraprofcguiic ,e go-dercilfuobenccon lafcorta delfcnfofolomoflodal natu raie,&çanimaleiltinto & laPietra fimoueal centre fenzacognicionedi
prefTandofiall'efcai {blfarellis'accendela liicerna $Cosliavirtuintellettiuabatte lapietra de i conecttinellamente humana &ilprimo concetto.,chesfauillaaccendcl'efcadelfrmaginationc, &:mouei£mtafmi,&:imaginationiideali>ilquai primo conecttoèinterminato, e confufo nedalla fàcoltàdell'anima o intellctto
agentepoflîbileè intefo Maquefta fauilla diuiencà pocoàpo-co forma,idea,efantanfmatereale,e fpirito formato di quclJ'ani-ma fpeculatiua, c formatiua; pois'accendonoi fcnûàguiÙLdilblfanelli,&accendono la lucernadcH'intellettoagenteepo/Tibi-le, laqualeaccefadiffondeilfuo lumein l^cculationc, ediuifio-ne dituttele cofe; Ondene nafconopoi Idee piùchiarc, cgiudi-tij più certi preflbde qualicrefee l'intelligézaintellettiuanefl'in»tellettoallacognitione, eformationc delkcofe^cdalleforrnena-fce l'ordine,&la regola,& dall'ordincA regolaI'cfpcrien2a,&l*
le formefpintuali particolari accioche fiano anco conofciutcda quefto fenfocommune Quefta conçfce perle fpecicacqui-ilaté delli dnqpcfenfi cfterni turte le dqj[ciconofciutcda queftifendredipiù.condfcàk «iifferenzedi^ueftiienfî, de i loro ogget-ti, e deUcloro operationi intornoà gli oggetti corne;Rettore, e
Qoefto fenfodunque non pur conofcelecoie conofciuteda
•glialcrifènfîpamcoiarieiternij e dal fenfocommune col mezo
jdeflçfpeciclord f rni di più confèruaquellefpecie,eneforma dinouoalcune piàgcncrali che rapprefcntanolecofttucce mate-
riali^fcnfibili,&:l'altreformate da lui.
C Z CO*
iirerssoicniou cmamacogitatma,la qualc è di maggior virrùchetutti gli altri fenfi;poicheconofcetutte lefpeciefpirituali,chcfono.alferuitiodi Icirifcruate nellafantafia, & di piu forma no-ue fpeciepiùfpiritualidiquelle, chc rapprcïcntanok cofeinfen-iaredi quelleconofciiircdagli altri fènhpcr le forme fpirituali,corne
ilLupo;l'imaginatiuaperquellefpeciedi nouo da Iciformate conofce di piùla fedeltàdelCane,la voracitàdel Lupo,&anco l'inimicitia che tràdi lo-ro. Et quefto fcnfocnecclTarijflîmoàglianimali, & àgli huomi-ni per conofcerecôqueftefpecieinfenfate(cofidette,percherap,prefentano cofenon fenfibilià i fenfi efterni)le cofegioueuoli^onociue febenperoèpiù eccellentenell'operarenegli huomini,cheneglialtri animali,cheoue neglianimali conofcequefto &quell'animale,cometerminedellafuaoperatione,ilLupo, comevorace.,ilCane comefedcle i ucll'Jiuoinonon pur queftecofeco-noice;madi più conofcequeftoLupo,comc indiuiduo della{pc-ciedeLupi,cquefto Can^ome indiuiduo à*U*fpeciedé Cani& febeneellanon conofccla fpecie e lanatura délie cofein ge-nérale ycornefà la ragione conofeeperogli indiuidui di quellafpecie,comeindiuidui diquella,&intorno à quelladifcorre, for-mando di quellaalcune proporrioni particolari. Oucanco fonodifferentidi nome edi attributi quefteduevirtù nell'huomo, enell'animale,be«cheperfcrto-,perchcneglianimalifi chiamaefti-matiua^eneglihuomini cogitatiua equellamouegli animalial-ramore,all'odio,allafuga, ôallaperfecutionefenza altro difcor-fo,enell'huomocoldifeorfbprecedente,oucro ragione, &intcl-letco:ctutto quefto auieneperl'affinità &approflîmationc, chequeftohacon l'intelletto^cfTendofupremafia levirtù apprenfi-ue,ecogitatiue Lvltimo fenfohal'organo nell'vltimaparcedelcaponoftro3e{îdiccmemoria, e queftaè come vn' altro Guar-darobba del fenfo y
Oltrcqueftiquattro Gmfiintçrni in noineceflàrijper intende-real modo dichiaratoc anconeceflario principalmente hauerlacofainaûd,c la
formadi quella fi come v ediamo, che al vede-xcè neceflàrio chevi fia l'oggetto dell'occhio cioè la cofa
coloratà bcdi più la forma fpintuafe di quclla nell'occhio;
perchelecofeintefè, cornematerialinon pohno fecondo la lora
«attira cflerenell'intelletto noftro,&perconfcguenza non pon-nocagionare, corne fpecienell'intelletcorapprefcntante quelkcofa in générale E necelfariodunque cheper operadell'iiitel-
letto agentequeftecofefiano entro l'anima.
ïn uueitouïodouunqueflujrrni in noi il Difegno inteîîctti-
canti3etraficantiapporcanoài {èn{îinterni3cioè al fenfoconi-
.mune tutte le fpecie fpirituali parricolarmenterapprefentantileco(e fenfibilifingolari 3&queftepoi fono dal fenfo conferua-te nella fantafia o ima^inatiua cornein vna fecretaGuarda-
robba.
Daquefia la cogitatiua cauale fpeciefingolari rapprefentan-tile conditioni dellecoferapprcfenrate,&le riponenellamemo-
crera^edimagg-iorltimaipoi foprauenendo illume dell'intellet-to noftro agétc illuminaquellefpecie,e(ênfàtc,&infenfate, & in
quelleall'occhiodell'intelletconoftro cognofcitiuofà apparerevn'oggerto diquellevniuerfaliforme; il qualeforma fubito vnconcetto dellacofa,chevuoleintendere,o della qualehaappreflbdi lela formatecosi inquellovedechiaramente, ediftintamente
quanto fi contiene,&intendecdifcorre,e giudica,cfi fà fcientia-
tOjdottOjeconipiro, e comeprima fi chiamaua intellettopof-fibilesperchepoteua intendere,& non intendere fi chiama poiintelletto in atto fcientiato Ecco il modo veramente meraui-
gliofo, cornein noi fi formi ilDifegnointellettiuo, cagione di
ogni noftro intendere délie feienze &dell'operationipratti-,c~i
neJl'intdfetto noftro, che anco il ftnfo interna,cioè lafantalïa.e la cogitatiuancll'iftcflômonicn-
to formino arich' effei loto Difcgniinterni fimili à qiicfto;&kfie
poi û vedràchiatamëtc,chcci fonoaltri Difcgnifuoâ dell'eftcr-
no, &dell'intcrnointcJlctto,ccheperdiui^ére fufikicntcflnfcnte^c
compitamenteil Difegno, è neceflariodoj>poJ'iiaueilo primadi*-
uifo in interno3&efterno diuiderIoanV*>jît»*îfttcïnôfcr*fibijc,&intellcttualevccheficorne qito li tornaà-âiuiderein fpccùJatiuoc prattico,cosiiliendbilc fideue foctodimderein fenfibilc,ff nta-
ilicoyc cogicatiuo.Diuifionc,chefor{cpareranoua,e più coflotrouata dai cApriccio,chcdaila verità;nôaimenonel prefêntciàiCcoz& nemoftranola verità, laiieceffirà & k fuaproprictà c Corne
i'ifteflb FilofofoneJ libro dcll'anirnain/êgno<|ucfta bcikDoc-irina. J i
Supponiamo dunque in prima pef bafe; &: fondarnenrodi
qucltoediriciojchc l'inteJJettonoitro nacuralmcnrenon pao at-
te quegliiorganiimpedicijOJnqueUià che hânnohauuto qualciiepcrcolfain capo/e fono orTefiinparec^oin tutti i luoghipre^ctei.
Et
Ecqucfto non pur'ecagionato in noi dal peccacocommcflo
dal noilroprogcnitorc,quan4o rrafgœdlil Diuin prccctco,comchanno credutoalcunr,màè naturalcin noim queitoftato, men-
tre l'anima,informa queftocorpoàlci&i£ttrjjmcnte congionco-,& fel'huomp non ImucfTepcccato foiTc wiUsoncltemifoe Pa-
radifo,viuen4ofènïadplorc,& lcnxamOntc^ inund contcnti,cfélicita comeinfegnala vcra fedc>in.queito ifteflo modocglihaucrebbeintcfo,imparato &adoprata la fuafcienza & di cio
Xic6a jJiQuairrefragabilcAriftotclejil quale f^ipnuodclJano-
Xfcrafcdcjncmai feppel'iftofiadelpeccato ii A4amo, nechc co-
fa foiTcpcccatooriginale &affcirno qucftaPottr Aa dicendo
cheè nec^flanoà çl^i vuolintenderçilvolgçcfLallifantafmi cioè
à quelle fpecic} Uformefcnfibilifpirituali3 lé qualifono in queidupfcn/i incerniprifieip^li &è ccçtoprdTodr wttigli çfpofïto>-ri fuoî^cegliieiodiCÇigwidatodaiJuflifiliatwalc ^ragionc-uoieiia Dioin noi iaîprcflo fcn^ala fcotu di altrolumc fopuna.-turaipdifcâç i SicbeguiçftâQpinion^coariucrcnza dichiJatro*.
uo,nohhà ni enrcti?!probabilc màlçpiùtotto contraria allavo-ra JFilofofiadiAriftpîiRlcJE,tlaverai^gionc è qucUa^chciFilofo£
&perconfcqucnzaq««ftcnac.U|c delîe«orenon fi ponnocom^picaœciwcconoiccre, fc nonconofciwtequantofono in auciliîîngolat^ciTendocasdeueefler proportionc trà le coicinteic &
Da quefto fipuo facilmente conofccre quai forte dihuominifia più atta allacognitione 0allaprattica; poichefapendo noi,chequefti duefcnùinterni fononeceflàri; adintehdere,(eflfendochela fcienzafpecuiatiuaattede foloallacognitione dellecofe,elapratticaall'operatione) qutll'huomo, che hauràmiglior cogi-taciua, fenfoprincipale^&più fpiritualefrà tutti gli altri, faràpiù difpofto aile fcienzeipeculatiue,equello che haurà migliorfanta(]a,oue fono ripoftele fpeciefenfatedéliecofe,&nellaqualefi compongono, & dihuouofi formano varie fpeciefenfate,fa-ra piu actoailefcienzeprattiche:&queftofi puo col fenfocono-feercdalladifpofitione & formarione delcapov (coaici giudi-ciofiMediciA Anotomifti ad vnfolguardo che
diano à que-fta principalparte dell'huomo,conofeono) febenefi deue ancoanertirc cheilgiudiciomaggiore Jkmiglioreintorno aile cofefatribili,& nell'arteprattica principalmente vienedalla cogni-tione fingolareintellettiua & non fenfitiua, poichequefta hàpiù.delficuro^ôccerto,come operadi virtù 'à epotenzafuperiore,Seper confequenzapiùcerta neleonofeere &giudicare Ondeconchiudiamoanco, cheil Difegnointernointellettiuo fingola-reè piùpropriodellenoftreprofefïioni,Pittura Scoltura,,& Ar-chircttura,ccosidéliealtreartioperantial difuori cheilDifègnoiiiterno lenfitiuo febenanco quefto aiuta aflaialla formationediquello3&allaoperationeefterna Ma diquefto habbiamodet-to aflai. •
Hora potreidiredi quell'altromodo col qualel'anima no-"ftra forma il fuo Difegnointcllcttiuo fenzal'aiuto, 36neceffitàdi formari Difegniinterni fenfitiui Ma fendo quefta dot-trinaThcologica,la voglio lafeiarea SacxiTheologi fi corneglulafcio anco il difcorrere dcl Difegno noftro formato con la
feor-
icorUidçlu tcdcquaginiotCïM, ^coJlumçdclUglom Ja snin
Çldo,
Capitolo XIII.
ffjlfUdUftdifcwrt, cmt il V'tfignointimefît formé, &ldt4ef-
terne humano in tanti modici reftadichiararc,corneeglifia forma cfpreflîuadell'animanoftra :achcallumal'intclletco à tuttc J'intelligcnze^,eprat-tiche &per fapcrqueftociconnien prima fapere
uiamoconqiialchçordine,crcgolaacccctaca, &approuata dal
FiloCofoj ièpcDenon tuttiJinoilri ComprofelTonpocrannocosifacilmemc g«fl;arçccrtc/pcculationidcîi'an^ma comçcofa che
non iftimano necefiaiia 6cforfi fuperflua Mànon la ftimino
talc;perchenon folo conuien faperela {çmpliceprattica ma ha.
uer la cognitione più intima àciîn^olar délie cofe,chcprofefla-no, 6cgli raccordo chel'intellettonoftro fempredefideradi fa-
pere, nemais'accjuetafenon nellaverità, & in quellaparticolar-mente firallegra perpè coÙldegna di millelodiil fapere;nefcn-
za difcorfo fipuo intendere 3&ilfapermolte cofe dcllanatura&il filofofarefopra le proprieprofeflïoni fàl'arteficevniuerfàle
copiofo,&dotroja cui filofofia, &difcorfi rendono femprel'in-reiiigenza,&ila pratticapiù (icura,ecerta.
Hora volendo noi difcôrrercintorno aU'animaper intendere,& çapirequcfto Difcgno ,& conofccreintieramentechefia; di-
remo prinçipalmente con Arillotelc che l'Animaè atto primo,àcforma fbftantialcdelcorpo Fifico,&organico, & vna perfct-tioney &a,tto,chehi potenza aU'intenderetutte lecoie_,àccorne
l'ifteiToFilofbfodiec è il luogocjellcforme, chequeftoèànoftro
prppofitp> Çiiuvn certo modo l'animaè ognicofa, U intende
ogiii cofa>ofia fenfibile,6 intelligible,v Ma
Mi perdittingti£0quefto Diicgtto,& caccoglicrcIc.cjutlitàcf-(corialidi cflâan ima/: gli cfrctti &qualitàfue c le ibe potenzedai Filofoforaeffequahinconfufbydircmochc fcbenelfanimaè
ulc, nondimcào non intende,& non capiflefenaaiantafîa Pc-
xo raccogliédônoi inficmctutte lecofc iopradctcc^dircmoJ'Ani-ma noftra ei&rfoftanza fèmpikc^ciiTdiisîûbile.chJchacognirio-nedi tutte Je cofc^pcrchccorneil Filofafovuoiç>noi ftamo à vn
certomodoognjcofa. >
Quandaauitta-, &anima c vitaychcdamoto,c/pirito quan-do diicorrc, e forma!in fèftdTail Difcgnoc mente ouandoin-tendeè intelierco;quahdo Iccofcintefegiudka ègiudiçio:quan-.do vede,&fentelecofefcnfîbili,ela confçruae*momorid:e quâ-do elegge,&rifiuta,èvoloatà Et di queftamanieradiciajno chel'Anima è ogni cofa, quanto aU'opcraffe;fy fî corneil coQjohu-inano hàpotenza,& atto a tutte leoperationi con le mctTibrafueàfe ftcflbvmcë^manïjbratxiaiptcd^ganibiîiftQmaco^itbiiOCchi,nafo, bocca, & orecchic*&tutte queft^parti^ncorche diftincei,non fono {epxratcmavflicc in v«oacopo^«bac: VJosile Fuddct-cefacoltàj&cpotenze dell'anima fonocon l'iftefïaanima fuppo-ficalmcntetanto vnire, & congionte, chefenzadi Icihon ponnooperare; £tCicorneil corpo humano è corpoperfetto, médian-te lemembra fuevnite:cosil'anima raciohalcè intierajnenteper-fetcanellefueoperacionicon lefudetterpotézc,&:facoltaà feftc(llà vnice.E quello noftro penfiero lo trouiamoancoprc/To SantoAnfelmonel librodellaconcordia dcllagratia del liberoarbitrio
cap. 19. oueegli dice le potenzeciTerncll'anima cornefono le
membra ne! corpo. i '';>;Diciamo ancora fentimenti dcl corpoeflèr pactey cfacolcà
dcU'Anima^pereflerlei layiUL}&cla caufa dei icntinxétivitalipcrviuificarceflbcorpoicperà efïb corpo operatutte quefte cofeperi ièntimcnti fuoi, fente, vedeièdora, guila, palpa,ai tocca & fa
ognialtra attione mediante gli fpiritivitali fenaa de qualinon
puo operarecofa alcuna: &le benedorme ftandoiaièrattalamé-te,& haucndqoccupatoi{ènfi,non per queftorcûaJ!£nimadief«ierglivita, vigilando Icifemprein fbgni & vifioni ybc'mbrcue^>atiodi tempo gli rkoraa ifcnfi, &H mota*onde puovederc,
Stando dunquequeftecofécoldetto ordine l'anima noftracomequcll'attoprimo deleorpo quellofpirito femplicechedà
il moto vitale eue«làvitaal corpoè in potenzaà tutte lecofe fu-
el ette si mapero in primoeflere nonintende, non comprende,& non sàalcuna cofa; fi cornevediamo dell'huomoin etàpueri-le,chehàanimavita e fcnfo; ma non difcorre ne giudica né
-intende, ne xomprendc s &hàbifognoprima d'apprendere permczo de i fcnfile formedellecofe, ô naturali, o artificiali, &in
dere, e fà capireil tutto &pero conuiene che quefto Difegnointcllettiuo & formatiuo nell'anima fiaquellavirtù c qualitàfemplice,edichiaratiuadell'anima, &dell'intellettonellalua fe-deperallumare, &alimentarela fcienza,&il fenfo Peroche il
fentimentodell'animaè quello checapifee 'e puocapire Et le
cofenon fononell'anima ma benfi leloroforme come la forrma del fcrro,& dellapietra lequali fono Difegno mecaforico& Idéale &ilDifègno è forma & figura y comegia habbiamodichiarato. » c:
Et queftpè quello cheAriftotcle nomino col nome di for-
me
A
me; ma in fommac quello, cheegli vùole chefia nelranimain forma &:idcafcnzamatcna per intcndere,&capirc.
Dunque ilDifegnoè forma,èconcetto, c Idea,eluceall'intel-
èc quando for,T.ala propofirionc,dncgatiua,oaftcriiiatiua.La terza fi chiamaDifcorib,* c quandoda vnacola da pnn-
cipiocQnofciuta va intendendo le colcicgucnti,&le conclu-
fioui.Et
A x
Et hàtre parti. Vna che gli efcorta ,'eguidaagoucrnarbcncla prima opcrationc, &Ja compofeAriftotelc
detta deprcdica-mcnri,che fono dicci capi o corne dicc lui gencri,à i quah Ciri-
ducono tutte le coic,che fono nel Mondo,& fbno quefti.Softanza. Quantità. Qualità. Rclatione. Attione. Pafïîonc.
Sito. Luogo. Hauere. Quando.L'Huonio quanto alla fua natura,è nella fbftanza.
Quantoalla fuagrandezza,è nella quantità.
Quanto al colore ,6 rirtù 0 ricchezza, &flmili3c nella qua-lità.
Quantoall'cflèrePadrc, oFiglio: Signore, oScruo, è nella
Relatione.
Quanto ail bperarein quai Gvoglia modo, ènell'attionc.
Quanto al patire^ènella pailîone.
Quanto all'eflerein luogo, o come in vna cofa continente il
corpo, &eftrinficamente mifurandolo,è ncl luogo.
Quanto all'efrerein qualche luogo, nel qualevi e\ rurroil cor-
po,che occupa tutto illuogo, e leparti,chehanno iptoprij,epar-
ticolari luogiin quello,è nel (ito.
Quanto all'cflcr veftito, che folo à lui fra tutti gli animali co-
uiene,è nell'hauere. >
Quanto all'efTeremifurato dal tempo,è nel quandoLa feconda parre,che gli è regola à gouernare la feconda ope-
ratione, la conipofe l'iilello Anilotele,&:/a chiamo Periermenia,ouetratra dellapropofitione in generale, & in particolare conla quale fi formano fcnzaerrorelecompoiïtioni & diuifioni.
La terza parte co cui gouerna la terza operatione fù compo-fia dall'illeflo Ariftotele, &chiamata Silogiftica ô giudiciale, o
giudicatiuajouetratta del ïllogifmo;côla cuifèorta ienza errorc
da i principij fi deduconoleconcluront.
Hora,perche il Difegno Logico in tre maniere, 6 in tre forti
formato,ècau(adi queile tre parti della Logica,numerate,&dialtre fotro quelte contenureà gli treerTettiannouerati; r dice,cheegli è Padre, &la Logica fua figlia, & fe bene quefta c mi-nore dellealtre, è nondimenocfperra, &induftrioià, & aiuta
quellenell'operc loro,ma (i come eflàaiuta le fuêforelle maggio-ri i
sU cosie.aiutatada vn'altraiua f orcUagênent jUU'jtteUoDi-
fegno,& nata dalhfteflamadrela Ragionc, &quctfarlaPocfia
Et jèbene la Logicapcr.farci ^onofeerc la verità &lafatfîtà in
genera vn' alrraproiepiù degna,piùilluftrc,edi maggiorgratia,c beltade ôcèquelladellefcienzefpçcwlatiuercali, cioclaFifica^
la Matematica',&laMetafiGcacon altreforellelorominori^et-te dalpijofofolèienzc/iibalcernate,cornedagli oggetti, & ope-xationilorp,fi puô facilmçnteconofcere.
La fifica inprima haper oggettofente reale, &è nobiliflïma
queftafeienza percjieyà/peçjuJandolutte le cofedelMondo ii
Cieli glielemcnti,lccofeelementatc,&hanno l'efferefemplice-mente cornele piètre, ô cheoltrel'cflferehannoancolavita ^eo-xnelepiante, ooltredi queftailfcnfo,comeglianimali, 6 di piuchehannoancol'intelletto, cornel'huomo, e fin qui gionge la
fua fpcculationc,&di qui au uicne, chc ellacôfiderandoancora
la materiain commune,la forma in vniuerfàle,elapriuationein
generale,comcprimiprincipij,vàpoi feorrendo, &internamen-te fpeculando,&la natura ftefla &lecaufetutte &iltempo,&
il luogo,&ilprimomotore &cogni cofa in fommapertinenteà
quefto vniuerfo.
Quefta poihàfotto di fe,cornefueDamc alcune altrefcienze
in altrieffercitij chedi Donne. La Medicina tanto neceffaria
al Mondo, checon l'ammaeltramento di queftaconfidera la
natura ,&çomple(ïionede i corpi noftri la virtù delleherbe,
piante, c piètre,gli influfsiçelefti,accipche pofTaintroduire, oconferuarcin quefti la fanità, tantoda
noibramara & fcaçciar
lainfirmitàfuanemica, tanto à tutti i viuenti odiofa &quefta
poi hàaltrefcicrize &arti inferioriàfuoiferuigij,de qualiiareb-“ bc
Wtioppotengoîlditeorrcrc mparticto&rc WaltrarDamanonfeeii.WWgratiofa lia- la Filofofiachtfcl'AftrologiaJa^aairtta •ii curadéliecofe quagiù ma e foloiatoma alla confîdceacib-ifede i Côxçicclcft^cômepiu nobili;&peroqueftaconglieftro-kb&can i compaflî,i&conaltri iftromenti va conofccndo i fîti,tediftanzc diquci corpi. de i nianctiy ditattc leflcllc,inosîi,& i
npfeuJoiîaJctongiontioniyJcoppofiiiQnJ^cqucJio, chepiuim-pOrtagliioflu/EJoio, cofa in vero mcrauigJiofa & ànoi moltogioucuolepergoderc molti commode &fcliiffarcmoki incom-«ttodi: &queftanà ancofoctodifcmokçfcruc., qualitrakfcio,psrchc non: vorrci cflfcr troppo longo. i> .-n^KiEecocome dali'opcra di quefta Filofofeinaturalcyj&daglioggcwiiiiDi,•&dallefuc Wllc Damc^ fçejcfi cono/cclagra*flczzadel^ifcgnoFifîçodcïfuodominio^&cccelicrajza^ J•f^AUaRfca fcguela Machcmatica,&«ucqilaèfcanpjr immer-
Unclla maccria quefla à guifadî ArmcaiaocandicMmo chciuggc ogniimmôdimper oon imbrâtmrft non vublcimpcdirfidi cofematerialiviIiâl
paratrgone déi£lioï<»ggfca%&pcEôatten-deiqlo a fpccolarcquciJccofc, chc.fefecnc-nàn ponpoceflercicnonnclla materk}
Eccocôtncil Difcgnointcllcttiuo rpeculatiuogen^rî^ft*+ nohililfima fcicnza della Matcmatica, &apportitantoWitefli
Mondo con leminori fcienzeda queiiacirroiurc. '->bs.»i>j ù
Mi di quelle fcienzeè fuperiorcJa Metafifica alla qualtqueue fono ordinare interne con raltre-congiontc fecdj&letffatfriconofee alrra fcienzanaturaJe fuperiorc,&perô il chiaraa moi
ritamcnteSjgnora,&rRcginadicutteJ'aJtrcCcicnzc,chcproKXjàjp.chiara cdincndc i pnmipnnapij dell'aJtrcinfegno dicanc*(u%
preminenza. •• ' •=._ :i .r.iw^Qs
Qucfta con fideranon puretutte le cofenaturali $Cartifici**
li maancodi più i motoride i CkliâgkA*igeîi &-Dk>ftcflfo^Quefta dichiara tutti i terminicotnmuni acciochcdia tittcélli-
gouerna te conferuarutte le cofegôidi quefto narra gharrri*buti,&proprietà^ oueche il Difegnonotfroin teliettjuo, come
ancodi queita Padrc,fcuopre in gencrarla tûtta laviitu, &forza
fua^ôcètantodcgnoin quefto modo confiderato chcnellaxo-
grurionc_>&:contemplationedcllc cofein lui diitintamenterap-prcfentaitciiFilofofitutti Peripateticibanno cpllocata la noftrafélicitanaturalc Se beneperovn'akra félicitamaggiore fi troua,cheè quellachela facraTheologia ci promette & allaqualeellà
ci ordina,&iduia,facendo{i anco laîcorta,poiche oue la Meta-fifica conccmplandole coie dette eccedel'acre (cienze naturali
fjpeculatiue^queftaauanza anco quella poiche cofemaggiorici
qucitoerTetto^chefonoperôgenerali, e contengono fotto di femoltcaltre piùparcicolari e dependentidaquelle^ fono Pru-
denza^Giufticia^Fortezza,e TemperanzaLaPrudenza è vn'habito, o vircù, la quale è nell'intelletto
prattico, conla qualel'huomotroua, eritrouati i noftri mezigliordinaal defiderato fine^cheperciocon tal nomefi chiamaPru-denza, cioèquelk virm chedi lontano vede, e prendequeftonomedallaprouidenza, cheè la fuapiù nobil parte eflèndocheogni fuaattione, & operatione è ordinare con ragione tutte lecoiz noftre al proprio fine.
La fecondavirtù moraleèla Giuftitia,laqualenonè virtù in-tellettualepropriamcnte,màmorale, & non per eftenfione fola-mente,comelaPrudenza, laquai pereflèrnell'inteliettopratticoformalmcnteè virtù intellettuale;ma perchemoue l'altrevirtùchefono nell'appetitofi dicemoraleper eftenfionc^oucilFilofo*fo ponela Giuftitianellavolontà, comenellapropria fede, &ladiffinifec^cheè vnhabito, fecondoilqualel'huomo rende à cia-fcunoquello,cheèfuo. Virtù tanto neceuaria al viuerciuilc epolitico.
Fortezza,Laterza e Fortezza, &anch'effaèvirtù moralefemplicemcn-te manon è cosiilluitrc^comelaGiuftitia^noneffendonellavo-lontà,comc è quella nemenoiiaucndo vn'oggetto^e finetantonobile cornelei,cheèdi rendereàtutti cio che!egli deue; ma hapiù baffofoggetto^ch'èl'appetitofcnfitiuo^chefe ben queftoap-pemo negli animalinonpuôcflferfoggetto di virtù alcuna,non
cllcn-
cflendolui atto ad vbidire alla ragione tuttauia nell huomoper
la vicinanza, &congiontione con l'intelletto, & appetito ragio-
ncuole è vbidienteàquella cpcro hà bifogno di qualche virtù
per poter nicglio vbidirgli onde il Filofofo diuidendo quefto
noftro appetito in duei'orti in irafcibile, cconcupifcibilc: nell'i-
rafcibile pofe la virtù della fortezza
Hà poi oggetto,tcrmine,e fine più riftrctto,pcrchcè circa i ti-
la Sobrietà, la Caftirà ,1a Pudicitia, l'Honcftà, &Cmili lequali
pero non ponnoleuar del tutto le paffioni all'huomo, perche ci-
fendoeglicompofto di ragione, cdifcnfo,ficorne la parte fupe-
riore fi diletta dei benifpintuali cosil'inferiore cioèil fenfo fi
compiace dellecofccorporali, corne à fe naturali e fe intorno a
queftenon eccedc i termini della ragione non commette errore,
ne offende Iddio.Da quefto difcorfo dunquefi vede, che il Difegno humano
intellettiuo prattico,e morale, è caufa déliefeienze morali,e delle
Virtù moralijchc feruono à quelle.
Ca-
Capirolo X V I.
JUd^uâUjtdtfcorre ftpr* te zsirù *nch't([cfigl'te delD'tftgnotmoflrân-
do tbc Jono jette 1 da necejjttk Uro
l corne ne î precedétiCapitoli ho apportata la di-
uifione delle (cienze fpccuJatiue, û dellcpratti-che e deiJcvirtù niorali,lcgiiendo la Dorcrina di
Anilorcle &dcip ù Dorti E{j3ofirori;hora non
hauendo Jafcorta.o la euida d'alcunDotto, di-
rôqucllochciJrnio giudicio mi ibmminiftraràinficincco'llu-
iiic del Difegno arnhcialc
E cominciandoda piùaltoprincipio,dico,chc fùantica ,&:famo(à cjueltione f rà1 Filofofigcmihjc la Natura fi dcbba chia-
n;arc Madre,ô pur Madregna di noi & vna gran parte tennero,ch'clJacifia Madregna in con parationeàgli altri animaJi;per-che vediamoper ejperienza, chcglianiiïîaii à pena nari t ogui'z^
zanoper l'onde ,o.volanopcr l'aria pçorrono,ôcaminano, c
(altano, non hanno bifogno di veftuncnti non hanno faflidio
gli prouede de i piopnj cibi non fabricano armeper diftenderfî
daiuoi nemici; perchei'iilefîà gli hàarnuri, chi di corna, chi di
ciciit],chidi vnghie, chi di artigJi chi di fquâme, & di mille altre
conforme alla hatura,e proprieraloro-, c fepcrcafo sanmialano,
ilcheèdirarOjpernacuraliltincofknno, che rnedicamcnrogli è
proporcionaro,ebiiono,&: fan no anco trouarlo da Ce, fènza chc
alrncel'in/ègnino. Dairaltrocantol'huonionafceignudoain-erne,dcbole,che nonpuô mouerfi, che non sa fare altro, clic
piangcrleluemiterie, allec|ualiè nato, hàbilbgno dialimentodalla Madre per molto tempo &:doppo con tanti itenti fi pro-caccia il vitto,coltiuando continouamcntela terra pcr trarne il
formentoje viti per trarne il vino,fcorrcperlefcluecon pericolo
grande per vccidereglianimali,accioche Iccarnilorogli iTano
cibo, &uihora lepeliiper veitimenti okrc tante altre f àttichcche
temperie dell'aria fabricarfi le cafe e per viucrc conformealla natura fua etfendo animal fociabileè aftretto à -fabri-car Ville,Caftclli,Cirtà,eFortezze-, &ancoperafïicurarfi me-
gliocontroifuoi nemici,chcfonoglihuomini ftefll,farfoldati,viucr' in armi, combattere,fpargereilfangue, & viuervitaften-tata oltre chcè tanto debole che ogni cofa glifafaftidio,per
ognipiccioldifordincs'inferma oue anco coniungoftudio fi
affattica, e fudaper conofcerelecaufedellevarie intirmità, che
gli occorrono & i medicamenti proportionati le virtùde glianimali, delle piante, dell'herbe,déliepictre, dcllcacque, e dimillealtrecofe,il che ricerca lungolludio, efpcrienza, e fattea
infoportabile.
Quefto è il lamento di quelli che(îdolgono dellanatura, &T
quefte fono leloro ragioni, perlequali la chiamano Madregnadcll'huomo ebenigna madré deglianimali. Altri poipiùgiu-ditio(î,chcmegliohannoconofciuro la natura dell'huomo Se
contrapofte con megliorgiuditio tutte lecofe,chehàdato la na-tura à glianimali & negacoall'huomo, hanno detto chelana-tura e ftara & è veraMadre dell'huomo,& in rifpettoà lui Ma-
dregna à gli animali,e ne hanno anco addotte buonirïime ra-
gioni,che non foloprouano quefto maanco, rifoluonoquelle,Jchefurono apportate contra guetta verità Non è,dicono que-fti chclaNatura all'huomofia partialechc eglinafca ignudo,debole, incrme,impotenteperallhoraal caminare,&al correrc3
bifognofopermoltotépodellattc-,màpiù tofto, percheèfàuo-rito dallanatura, la qualevolendoglidonar vna natura più no-
bile, vn corpo chefoffeanimato da vna forma tanto nobile, co-meè l'Anima intcllcttiua,&che ancoàqucllafoflc ftromentoal-
l'acquifto déliefcienze, &proprieperfettioni, non doucua for-mar queftocorpo di natura, ecomplefiionccosiferigna efelua-tica con pelli,piume,fquâme,dentidifïbrmi,artigli,c fimilr,maben sidi vna compleffionedelicata ,gcntilc eproportionata a
Etfèbeneconchiudono quefti,per prouar'anco meglio i lor'in-
tcnti,& perribattere ogni argomenco fatto da i contrarij che
pare, che moltecofe chemancanoagl'huomini habbiano na-
turalmenccglianimal^comcilcibo^il vefticoj'armija cognitio-ne dellemedicine,cfimiJiituttauiapcrcheàJuilanacura,oi'Autordellanatura,chein quefto luogo é l'ifteflTo,hà dato l'inrelletto &la ragione con laqualepuo con più cômodi fenza comparationeprocacciarfi tuttequefte cofecol mezo delTartipratiche;per que-ûo lanatura è veramadre di lui, & matrigna., in comparationedi luiàgli altri animali Da queftabelliflimacontrouerfia natafra Gentili,i qualicornepriuidella lucedellano/lra ficurifiima,&fantiff'lmafede non intefèromoitenoftre mifericeflercagio-nate dal peccatodelnoftro Progenitoxe,edallacompita folurio-ne d'effacontrouerfia apportara dalli fecondi io deduco, pertornare di donde feci partita &laneceffirà, àcilnumero dell'-Arti prattichein quello modo.
L'Huomo per la ragion naturale addotta,hà bifogno di ciboconformcallanatura fua delitato,& vario,cdi veftito siperl'in-temperiedell'aria,siancoper l'honeftà,& in oltrehabitationeperla falutepropria,ôcper eftereanimale folo
fragl'altri tutti,politi-co efociabile eflèndoche puo cadere in qualche infîrmità permoite caufe, eper la malitiahumana puo patireinfulti,pericoli,&ofFefcdenemici Hà di più, corneperaccidenrebifogno, edimedicamenti,c d'armi^difortezze^dimilitie-,e perchepuo conl'aiutodell'arti prouedere à tutti quefti mali, gh fono neceflarictuttel'arti. Le quali dal Verforio nel principiodellaLogica fo-no diuife in fetre, cioè, Lana^ofcareccia^Milida^autica,Agricoltura,Medicina,&arte
Pcrprocacciarli in primailvitto domcftico^naturale^ioe il pa-ne, & il vinogli c bifogno dcll'artcdell'Agricoltura feanco poinon contento di quefto perpiù delitiare vuole altri cibi,corne
frutti varij & animali diuerh,gli è neccifarial'artcbofcareccia
poichefcorrendo fra lefeluetroua frutti, pigliavccelli, & vccide
animali, &ne i laghi,e fîumiprende pefci Pcrveftirfipoi g!i èneceffarial'arrcdellaJana,cioètutte quell'arti,&eflèrcitij,cheat-
tendono à tagliar la lana dagli animali, o lauarla, o filarla ô or-
dirla, o tefferla, tagliarne di queftavarievefti &ornarle, e rica-
ficiaJi in ordinealla neceflîtà,c'hà l'huomo per viucrc,per ve-
ftirc per habitare per conuerfare per conferuarfi in pace &in fanirài non purfi conofccla neceflità,l'vtilirà,& il numéro
dell'arti;madipiù fiformano varij ordini,emodi per fàpere,oferuire, o farfi feruireda quelle per vfarle come conuiene alla ne-
ccflïtà noftra conforme alla ragionc.
Capitolo X V I I.
Nel çuale stmyugn&nole ttiffimtionidel dtfsegnoda altri ajdolte ferefserfalfe (P la Itérafi confirma
A quefti capitoli paflati, ne cjualiho con ogni dili-
gcnzapofïibileccrcatodimanif"e(lare,checo{àfia
Difegno in générale, & in parricolarediffiniëdo-Io, e diuidendolo, accioche fi Cappia, che cofa é
quello che noi Profeffori di Pittura Scultura &
Architctturahabbiamo per Duce,guida, e cagionedell'arti no-
ftre, e con l'aiuro di Dio credo hauerlo trouato fi fcuopre co-me molti di quelli c'hanno ragionato di quefto Difegno, nonpur hannoerrato nel mododel trattarne, non feruando il vero,ôc fcientifico modo di procedere in cosi alto foggetto ,infè-
gnaro pur da Filofofi e dalla ragione iftefla cioè comin-ciando dalle cofe piùgencrali, e communie poi reftringen-dofi con le diuifioni ailecofepiù particolari, com'io credo d'ha-uer offeruato efTendoquelli nel bel principio corfi alla confi-derationedi detto Difegnofcnz'altro principio, o introduttiône,
nu
~naanco M. ~nincatione,chemolto importa e neuauaurrc
me Profeffioni,edall'akreAèneccfTar^moftranelbclpnnci.
pio di non intendere i termini &in vecedi diffinircil Difegno
interno, chequeftoè ilprincipalenell'acquifto e ncll'opcrationi
dell'arti, comc di foprahabbiamopropofto, eprouato, diffinifee
il Difegno efterno fenz'anco dichiarare la qualità fua vifiua
cfternaartificiale-,olcreil dire,cheilconcetto deUamente non Ga
il vero,eprincipal Difegno; e non ponendodifferenzatra ilDi-
fegno tottrno imagi»«°'c fantaftico e quelloformato nella
mente, e pervltimo non intendendo checofavoglia
direIdea
€hcnonfi forma nellldca il Difegnomiho
lldeafte^ofolodiffç-
différente daquclla per noftraintclligenzâ,c cognitionc.
Non minorerrorefù quello di Gio.Battifta Armellino,ilqualcmoftrando di non fapere ,onon fapendo ladifferenza fràl'arte J
c'JDifegno laquale è talc e tanta, com'io diceuo di fopra che
quella di quefto c fîglia e nell'operare di quefto hà bifogno per
fcorta,e guida, in luogo di diffinire ilDifègnohà portataladif-
finitionedell'arte,fcpur'anco quefta fi puoeon ragione afcriue-re à quella, ch'io per hora non voglio difputarlo E fealcuno in
diffeîi di quefti due Scrittori di Pittura, ôprofeflbri del Difegno
repIicafTe,che quefti hebbero intentione di dichiarare, o diffini
nonil Difegno interno; ma l'artc del Difegno efterno-,e cheperôio non hô penetrato l'intention loro né con chiaro giudicio im-
pugnato le loro diffinitioni. Auertifca bene, ch'io non fono in
errore poiche effiprometteuano di trattare del Difegno princi-
palmcnte neceflario à Pittori, Scultori, & Architetti e quefto,corne noi habbiamodi fopra prouato è il Difegno interno in-
tellettiuo prima^caufa, che.noi Profeffori di quclVartc operiamecon ragione e non guidati dal fènfo folo 6 dalla Natura fbla
E la ragionenon puo efTerretta, ne operar rettîmente, e confor-
me à quanto intende fenza l'arte, eprincipalmente fenza il Dife-
gno internointellettiuo. Hora, fia corne fi voglia io intendo
impugnareilfuono,e l'apparenza diquefte diffinitioni ,e non
m'impedifeo nel refto,comeanco fece Ariftotelequandoimpu-
gno cosi al longo la propofitione di Platone;dell'Idee. Et Vi-truuio nellefue regole d'Architettura, quando riprefè Pithio Ar-
chiretto, ilqual voleua,che l'Architetto fofle dotato di tutte l'arti,e dottrinc ,al paro di quai fi voglia alcro eccellente fcientiato.
E con queftaifteflaragione,c'habbiamoimpugnato la difE-nitione del Difegno trouato dah'Armelino, potiamo ribattere,& atterrare l'altre feguenti
Et in quella, chedice il Difegno eflèrfpeculatione della mentecon arcificiofa induftria dell'intelletto co'l mettere in atto le fuecofe çonforme aU'Idee^ofTeruotre errori.
Che il Difegno fia fpeculatione della mente, ecco il primo.Che vi concorra artificiofa induftria dell'intelletto, ecco il t,Che
ponga in atto lecofe conforme ajl'ldea ,eçco il 3.Il primo
1II primo crrorcè, ch'egli non pone diftercnza tra la ipccu iauo-
ncs& il Difeeno ,c pur vi è gtandiflïma poichcla fpeculanone e
vn'opera dcfi'intellccco,&ilDifcgno è terminedélia f peculat.onc.
& quefto errore s'accofta à quello d'alcuni Filofofi annchi,. quali
fciutigli crron di queltc ii conoicatio anco gii ciron dcU'aitrc.
Mala vcra e la rcal diffinitioncè quellaapporratadi fopra nel
capitolo fecondo, che il Difegno incerno eforma, & oggettodelTintellectoin cui fono cfprefTclecofcintefe E quefto è quâ-to ho giudicato douerfî dire per intelligenzadelOifègnointer-no, dal qualehora me nepalferoalDilegno efterno apportan-do cofechc faranno e d'vciie^edidilettoàtutti i miei Compro-feflbri.