YaNoo Le Mag Septembre 2011

Septembre2011 - numéro 17

YaNoo Le Mag

Rédaction : Christophe Faligon, Thierry Lefeuvre, et tous les interviewés

Photo couverture La Transegaule—Photos YaNoo

SOMMAIRE

Ose l’insurmentable

La Transegaule IX

Portrait de Vivien Laporte

Trail des sorcières

Tests chaussures BROOKS

Endurance Shop

Zoom sur Johan Sérazin

Le Tour de Tasmani by cartier

Adidas

Portrait de Marina Ivanova

Tests Gatosport

YaNoo

Salomon

Défi du Jerzual

Marathon St André des Eaux

Ultra Canal Nantes Brest

P a g e 3

LA TRANSEGAULE IX

Racontée par Gérard Denis

Mauriac, Aurillac, Pays de Salers et sa Route des

Crêtes

Voient Jean-Jacques Moros caracoler en tête

A Conques se croisent TG, Ultra Trace et Grand

Chemin

Ce soir St-Cyprien, Cassagnes-Bégonhès sera pour

dès demain

Pays de l’enfant loup, Saint-Sernin sur Le Rance

Signale aux Transegaulois la fin de leurs souffran-

ces

Il faudra pourtant franchir encore une montagne

Avant de fondre enfin sur St-Pons-de-Thomières

Puis une autre montagne, les vignes des Corbières,

Narbonne et ses rizières

Enfin Gruissan, Terre Promise où l’Arche Sacrée se

dresse pour la neuvième fois

Ce soir fête au bivouac des Gaulois en transe

Où d’étranges rites clôtureront la course à tra-

vers France

Et je cite le barde qui déclame (on avait oublié de le

ligoter, ce con était bourré) :

« Ils sont repartis après avoir beaucoup dansé, s’être

enivrés, pauvres d’argent mais riches d’espérance »

G. D., 31 août 2011

La tête peuplée de rêves, impatients d'en découdre

Le peloton survolté va faire parler la poudre

Même Marguinot dans les chimères qui ornent ses maillots

Dans son monde merveilleux, n'aurait pu imaginer de départ

aussi beau

Pour la neuvième fois, cinquante Transegaulois se hâtent vers

Narbonne

Derrière eux, le vieux phare de Roscoff

Les affaires sérieuses débutent à Chalonnes

Chalonnes dépassée et ses trois bras de la Loire

La horde transcendée s'élance vers la gloire

Escalade au pas de charge les Côteaux du Layon

Tels les grognards de l'Empire marchant au canon

Les premiers blessés s'accrochent à l'arrière-garde

Harcelés par les dards de l’ impitoyable cagnard qui les darde

Sous leurs pieds torturés bout le sang de la terre

Qui, remontant de la vigne, irrigue leurs artères

Doué accueillera les meilleurs sur un lit de roses

Ne réservant aux sans-grades qu'un bat-flanc d'épines pour une

courte pause

Monts-sur-Guesnes, Angles-sur-l'Anglin et St-Sulpice-les-

Feuilles

Voient défiler les Transegaulois jusque sur leurs seuils

Bourganeuf à l'horizon grandit comme une tâche

Demain ils se hisseront au Plateau de Millevaches

Ignorant Peyrelevade, capitale en déclin

D’un peuple de nomades qui poursuit son chemin

P a g e 4

Zoom sur Vivien Laporte, né en 1986

(24ans), ingénieur dans les telecom, et

licencié dans un club du Mans (72), Al-

lonnes Arnage Athlétisme. Vivien est un

traileur et de plus en plus visible sur les

grands trails du grand ouest de la Fran-

ce.

Depuis combien de temps tu cours Vi-

vien ? Comme bcp de jeunes, j'ai commencé le

sport par le foot, d'abord en club de 6 à 20

ans, ac jusqu'à 4 entrainements par sem et

2 matchs le we. Etudiant, je continuais à

jouer ac les copains de mon école (INSA

Rennes). J'ai pratiqué aussi un peu la nata-

tion et le rugby.

J'ai en parallèle découvert la course

d'orientation et les raids multisports uni-

versitaires, j'ai tout de suite accroché, avec

le côté effort long et 'aventure' au grand

air. J'ai alors commencé des petits footings

réguliers, et qqes 10km autour de Rennes

à l'occasion.

Tu cours en Bretagne aus-

si ? et hors grand Ouest

(montagne) ?

Je cours principalement en

Bretagne car j'habite à Ren-

nes. Qqes fois en Sarthe ac

mon club. Il y a de très bons

coureurs, route et cross sur-

tout. En trail, ça n'est pas

une surprise, le niveau est

meilleur en Bretagne ;-

) Mais il y a des courses aux

parcours très sélectifs aussi

dans le Grand Ouest hors

Bretagne (Massif d'Ecouves,

Roche d'Oetre ou encore la

Barjo).

Quelles perfs as-tu faites ?

Je n'ai jamais fait de piste en compet.

Sur route, j'ai des temps vraiment pas ter-

ribles malgré une grosse VMA. Sur

10km, 35'58 fin décembre dernier. Sur

semi, ca doit être 1'26''04 au Tout Rennes

Court en 2009 où j'enchainais le 10km

juste avant (38'45) et le 5km (20'53)

l'aprem mais bon on ne peut vraiment pas

parler de perf ;-)

Pourquoi tu t'es mis au trail ? En rentrant d'Allemagne où je finissais

mes études, j'ai vu un flyer sur une course

à côté de Redon. C'était il y a 2 ans. Je ne

connaissais pas du tout le trail. Je me suis

inscrit, j'ai explosé mais j'ai fini heureux

d'avoir pu courir ainsi dans la nature. Et

je me suis réinscrit à un second trail

une semaine après. Depuis je prends

énormément de plaisir sur chacune des

courses auxquelles je participe, aussi bien

sportivement qu'humainement.

0n t'a vu 3ème au BUT. C'était un

objectif ? Comment s'est passée ta

course ?

Le BUT était une préparation pr Guer-

lédan (15ème) ac une distance et un

dénivelé à peu près similaires.

J'ai fait 35km devant en compagnie de

Loic Coantin, puis David Pasquio nous

a rejoint dans une bosse, la j'ai compris

que ca ne servait à rien d'accrocher

pour exploser qqes km plus loin. J'ai

donc pris mon rythme et parcouru

25km tout seul, le temps ne passait pas

vite et à force de 'gérer' entre marche,

course et alimentation difficile, ce qui

devait arriver arriva le 4ème m'a rattra-

pé au début de la zone côtière. D'un

coup ça m'a mis un gros coup de boost

au moral, des nouvelles jambes qui ap-

paraissent comme par magie, le passa-

ge dans la mer à hauteur de genoux

puis dans le sable, j'ai continué mon

effort les 4km restants bien que pas

évidents m'ont paru très courts ! Et l'ar-

rivée plage du Pouldu sous le soleil !

J'en garderai un super souvenir même

si j'étais vraiment content d'en avoir

fini ;-)

Tu t'entraines comment, avec qui ?

Comme bcp, mon entrainement se fait

en fonction de contraintes liées au tra-

vail, en l'occurence des déplacements

quotidiens entre Rennes et Le Mans où

je travaille qui me font perdre 3h par

j o u r d a n s l e s t r a n s p o r t s .

De plus, j'aime bien faire une course le

we. J'ai donc adapté mes entrainements

à ces deux paramètres.

Lors des semaines cool coté compet, un

entrainement type piste le mercredi au

Mans ac mes collègues sarthois du club

d'Allonnes Arnage pour bosser la vites-

se. Sinon, une sortie type fartlek ac

mon pote Nico avec qui je vais après le

boulot faire du technique/dénivelé forêt

de Brocéliande. Plus un footing d'assi-

milation sur herbe le lendemain d'une

de ces deux séances et un footing de

'mise en jambe' tjs sur herbe la veille

d ' u n e c o u r s e .

Et maintenant, je me force à couper

totalement 10/15 jours tous les mois et

demi environ, la j'en profite pr faire

bcp de vélo et travailler la caisse.

Et l'ultra ? (ultra trail ou/et ultra

route) , tu y penses ?

Ultra route personnellement non car

trop cassant niveau articulaire.

Ultra trail oui. Pour commencer, j'ai-

merais faire le Tchimbe Raid l'an pro-

chain car j'ai envie de courir hors Mé-

tropole dans une ambiance tropica-

le (et avec 4500m de D+ au passage)

et découvrir une autre approche du

trail.

0bjectifs 2011/2012 ?

Le Ouest Trail Tour (9ème l'an passé),

ac deux épreuves phares qui sont pr

moi Moncontour et Guerlédan.

A plus court terme, les Templiers où

j'irai pr la première fois.

Et j'aimerais bien améliorer mon temps

sur 10 bornes.

Une philosophie de vie ? un commen-

taire à nous faire partager ? On ne vit qu'une fois !

Ce que tu penses de l'évolution du trail en France ?

Ce que j'aime bien en trail en plus de l'ambiance c'est que tout le monde est logé à la même enseigne. Pas

de caprices de starlettes comme au foot, car il pleut dehors ou que les douches sont froides !!! On s'adapte

aux conditions, on s'encourage, ce sont des valeurs saines qui sont diffusées à travers ce sport. J'espère qu'il

en sera tjs ainsi et qu'il n'y aura pas plus tard de différenciation entre la masse et les élites, sur les heures de

départs ou encore les parcours comme c'est le cas au triathlon.

P a g e 6

P a g e 7

Tests produits Brooks

Laurent Lidouren (Paris), membre du Team Yanoo a testé la

BROOKS CASCADIA 6

Une première photo (Shoes bleues au pieds) après 2 sorties de 1h00 puis 1h45 dans la forêt de Fontainebleau.

Au programme montée caillouteuse, sable, montée, descente 33 km au total.

Un design plus que sobre comme beaucoup de Brooks on dirait presque une paire de chaussure de sécurité. On aime ou

on aime pas.

Première sensation : chausson agréable.

Dès le démarrage on constate un très bon amorti, au bout de quelques kilomètres on ne remarque plus la particularité de

la Cascadia qui ne présente pas de différence de hauteur entre l'avant de la chaussure et le talon. La chaussure est assez

rigide, la semelle épaisse permet de moins sentir les passages caillouteux (à contrario on ressent moins le rendu du sol).

L'accroche est très bonne, le maintien est très bon mais du fait de la rigidité on a au pieds une chaussure présentant as-

sez peu de dynamisme on ''les sent bien dans ses pieds'', un peu lourde tout de même.

Aucune ampoule ni frottement désagréable.

Dernière petite chose : les lacets en nylon de tienne pas lacés un quadruple noeud est nécessaire.

Stéphane Ruffault, du Team YaNoo (35) a testé LA BROOKS RAVENNA 2 ...

Brooks Ravenna 2 … une chaussure et une marque que j'ai totalement découverte au fil de ses 3 semaines et 90 km de test. Aujourd'hui, je vous

livre mes premières impressions.

1 – LE CONFORT : Cette chaussure a un chaussant confortable grâce à une zone d'orteil moyenne qui ne compresse pas le pied, on a également

un bon maintien du pied grâce à un système de laçage avec 2 oeillets décalés au milieu de la chaussure.

2 – LE DYNAMISME : Il est excellent sur la route et sur les chemins stabilisés dures, par contre il devient nettement moins bon dès que le sol

devient trop meuble.

3 – L'AMORTI : Il est bon (grâce sans doute à sa technologie DNA qui s'adapte au poids de chaque coureur), pas trop souple ce qui permet de

garder un très bon contact avec les sols dures.

4 – LA FLEXIBITE : L'avant de la chaussure est flexible ce qui permet un très bon déroulé du pied et un bon dynamisme à l'avant du pied.

Ma conclusion : La Brooks Ravenna 2 est devenu un partenaire d' entrainement agréable sur route et chemins stabilisés dures, respirante, confor-

table, avec une bonne stabilité, c'est une excellente routière.

Elle se comporte aussi bien sur les sorties longues que sur les séances de fractionnées. Chaussure avec une bonne finition, par contre niveau look

la chaussure est très simple... Poids de la chaussure : 306 g.

Une belle surprise…

Tous les tests des autres produits sur YaNoo, onglet Tests produit

Portrait de Johan Sérazin

41 ans mariés 2 enfants, Johan travaille chez GO2 (produits

énergétiques), et habite à Gahard entre Rennes et Fougères.

Johan fait parti du Team Vibram et a fin 4ème à

Guerlédan cette année, et snd au Bugul Noz.

« J' ai commencé par le triathlon de 1987 à 1995 et puis je suis passé au trail depuis 1996. Côté perf sur route sur 10km je fais 32'45, sur semi 1H11, sur Marathon 2h32 et sur 100 kms 7H26 avec une participa-tion au championnat de France de cross vétéran en 2009 avec mon club le cima pays d'Auray 7° par équipe. Je suis d’ailleurs licencié au cima depuis une petite dizaine d'année. Je me suis mis au trail après avoir fais le tour de la question en Triathlon:3 participations à l'ironman d'Hawaii 4 au tria-thlon de Nice et 1 au triathlon d'embrun Pour moi la course à pied est un véritable plaisir et une sen-sation de liberté, c'est devenu un "mode de vie". Je cours quasi principalement hors de Bretagne. Cette an-née le challenge salomon avec lyon urban trail 7°, l'Ardé-chois 33° (malade), Guerledan 4°, Le marathon du mont blanc 18°, et le bugul noz 6°. Je suis actuellement 2° du chal-lenge. A venir, l'Utmb fin aout, puis après peut etre les templier ou

la Saintelyon.

Je m'entraine seule. 5 à 6 fois par semaine entre 70 et 120 kms semaine. pendant la saison de trail une sortie longue entre 2h et 2h30, une séance de 30"30", une sénce au seuil ou une séance sur une bosse technique que je répete. une séance de préparation physique spécifique montagne (pliométrie, éscaliers, multi bonds...) = footing et de temps en temps du vélo ou vtt. L'hiver je fais la saison de cross pour vraiment couper avec le trail, je ne fais plus de sortir au dessus de 1H30, mais je fais

beaucoup de travail de vitesse. »

« Le Trail de Guerledan est pour moi quasi incontournable j'y participe de-puis 2003 (2003 4°, 2004 2°, 2005 3°, 2006 5°, 2007 3°, 2008 9°, 2009 7°,

2010 abandon, 2011 4°). Je rêve d’une victoire… »

2011 4° Guerlédan

2° Bugul Noz

2010 3° Bugul Noz 5° trail Glazic 5° Ultra trail aubrac 8° trail de l'ardéchois 8° trail du bout du monde Pour l'année prochaine , j'ai déjà prévu une 4° participation au marathon des sables. L'occitane 6666 ( course de Antoine Guillon) 110 kms plus de 6000m+ »

Tu penses quoi de l’évolution du trail ? Pour ce qui est de l'évolution du trail en Bretagne depuis 2 ans le niveau de-viens plus dense comme en France d'ailleurs L'ambiance est toujours la mê-

me.

Que peut on te souhaiter ?

Personnellement à bientôt 42 ans j'espère courir encore le plus long temps possible, peut être avec moins de compétitions, mais avec autant de plaisir, à

la découverte d'endroit sympa en montagne principalement.

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Le Tour de Tasmanie

1994

Après l’arrêt de la course Sydney-

Melbourne en 1991, l’Australien Alan

Rider ayant une solide expérience d’ul-

tra runner décida en 1994 d’organiser

une compétition sur l’île de Tasmanie.

Après avoir obtenu l’autorisation des

autorités, son choix se porta sur le tour

de l’île soit 617 km en 7 étapes, du 6

août au 12 août. Ce qui fera une moy-

enne de 88 km par jour.

27 partants dont 5 féminines venant de

11 pays avec des compétiteurs parmi les

plus performants du moment dont le

Grec Yannis Kouros et l’Anglaise Elea-

nor Robinson.

Kouros renoue avec l’ultra après quatre

années d’absence au plus haut niveau, il

a gagné Sydney-Melbourne à cinq re-

prises. Eléanor Robinson a également

terminé trois fois première de Sydney-

Melbourne. Présents également sur la

ligne de départ de ce Tour de Tasma-

nie ; Bryan Smith (AUS) vainqueur de

Sydney-Melbourne en 1991. Dusan

Mravlje (SLO) vainqueur de cette

même course en 1986. Pat Farmer

(AUS) 2e en 1993 de la Trans América.

Konstantin Santalov (RUS) champion

du monde des 100 km 1992 et 1993.

Roland Vuillemenot (FRA) champion

du monde des 100 km 1990 et 2e en

1991. Don Wallace champion d’Aus-

tralie des 100 km. Janos Bogar (HUN)

champion d’Europe des 24h en 1994.

Anatoly Kruglikov champion de Russie

des 24h indoor et des ultrarunners talen-

tueux comme Lucien Taelman (BEL),

Erik Seedhouse (GBR), Georges Jermo-

lajevs (LAT), Christophe Rochotte

(FRA)........

Chaque concurrent aura un véhicule

avec une équipe d’accompagnateurs,

La 1re étape, longue de 88 km est un cir-

cuit avec un départ et une arrivée à

Hobart. Le vainqueur est Don Wallace

en 5:56:53 devant Yannis Kouros

5:58:14 la différence est minime et dans

un passé récent, Kouros était considéré

comme imbattable sur le continent aus-

tralien. La 1re féminine est la Russe Irina

Petrova devant Eléanor Robinson à 35

secondes.

La 2e étape vit l’abandon prématuré du

Russe Santalov peu après le départ de

Hobart, puis les conditions météo devin-

rent difficiles, le froid, la neige et le vent

s’invitèrent sur cette étape de 92 km.

Don Wallace termina en 6:54:35 devant

le Hongrois Bogar à 200 mètres puis

Kruglikov et Kouros à 1 minute. Comme

la veille, Irina Petrova termina devant

Eleanor Robinson. Abandons des Aus-

traliens Lucas et Law.

La météo était plus clémente le 3e jour,

mais Don Wallace termina difficilement

après s’être arrêté souffrant des jambes,

il termina en 18e position cette 3e étape.

Le vainqueur, Bogar termina au sprint 35

secondes devant Kruglikov et Kouros à 1

minute.

Après trois étapes Kouros était le nou-

veau leader au classement général devant

Bogar à 1 minute et 53 secondes et

Kruglikov à 19 minutes 35 secondes. La

Russe Petrova était 1re devançant Robin-

son de 1 heure 41 minutes et 28 secon-

des.

Anatoly Kruglikov se sentit des ailes lors

de la 4e étape longue de 92 km, il ter-

mina en 6:41:15 devant Bogar à 8 min-

utes et Kouros à 14 minutes. Au classe-

ment général Bogar était le nouveau

leader. Irina Petrova boucla les 92 km en

7:51:43 devant Eleanor Robinson,

8:36:00. Abandon de l’Australien Don

Wallace.

La 5e étape de 85 km fut sans doute déci-

sive, Kruglikov gagna en 7:30:34 devant

l’Allemand Valery Klements à 24 min-

utes et Kouros à 37 minutes. Janos Bo-

gar souffrant des mêmes maux que Wal-

lace abandonna et Kruglikov devenait le

nouveau leader. L’Australien Rooney

abandonna également ainsi que le Fran-

çais Christophe Rochotte. L’expéri-

mentée Eleanor Robinson décida que la

plaisanterie avait assez duré et attaqua

lors de cette 5e étape, elle devança la

jeune Petrova, 25 ans de moins que

La Russe Irina Petrova abandonna le len-

demain lors de la 6e étape, moralement

atteinte sans doute mais aussi ayant un

problème à la hanche. Robinson gagna

l’étape facilement. C’est l’Australien Pat

Farmer qui termina 1er devant Kruglikov

et Kouros à 1 minute.

La dernière étape de Port Arthur à Hobart

a été comme un « tour d’honneur » pour

les leaders Kruglikov et Robinson. Le

Russe gagna l’étape avec 13 minutes

d’avance sur Kouros et l’Anglaise

devança l’Australienne Helen Stanger de

2 minutes. Mais la fin de l’étape fut très

difficile pour tout le monde. En effet, à 5

km de l’arrivée les concurrents ont été

obligés de passer sur un pont, le Tasman

Bridge, long de 1500 mètres. Mais un

vent très violent et une visibilité réduite

obligea les coureurs à marcher en se ten-

ant fermement aux garde-corps.

Les conditions météo ont été éprouvantes

durant ces sept jours, tempête de neige le

2e jour, vent glacial le 5e et le dernier jour

vent violent.

Bryan Smith qui gagna la dernière édition

de Sydney-Melbourne en 1991, termina

3e de la dernière étape et 3e au classement

général, il géra tranquillement et patiem-

ment ce Tour de Tasmanie en 7 étapes,

sans doute pas assez long pour lui !

Le directeur de course Alan Rider, devant

le succès de ce premier Telecom Tasma-

nia Run annonça une nouveau Tour en

1995. Mais cette épreuve n’aura pas lieu.

Photo : Kruglikov, Trans Australia 2001.

Classement :

1. Anatoly Kruglikov (RUS) 48h 42min

44s

2. Yannis Kouros (GRE) 49:27:58

3. Bryan Smith (AUS) 54:39:15

4. Dusan Mravlje (SLO) 55:23:03

5. Gennady Groshev (RUS) 56:22:07

...........

11. Roland Vuillemenot (FRA) 66:19:32

12 classés, 10 abandons

1re. Eleanor Robinson (GBR) 60h 31min

34s

2. Helen Stanger (AUS) 65:37:47

3. Sigrid Lomsky (GER) 67:53:31

4. Georgina Mc Connel (AUS) 76:27:39

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P a g e 1 2

Portrait de Marina MALOUKHINA-

DUVAL connue en France sous son nom

d'athlète Marina IVANOVA. C’est une

ancienne athlète internationale qui est

venue en France courir les courses sur

route afin d’en faire son métier. Désor-

mais en retraite sportive, elle vit en

France, en Normandie, et s’occupe de

faire venir des russes, ukrainiens et de

l e s p l a c e r s u r l e s c o u r s e s .

Marina est diplômée en École d'ingé-

nieur en aéronautique à Oufa (Russie) et

est titulaire d’un diplôme d'entraîneur

d'éducation physique.

Tu es restée en France. Comment est venu

l'idée de monter une structure avec des

athlètes ukrainiens ? Habitant trois ans à partir de 1999 à Nantes je suis parti au Havre à 2002 et je suis restée li-cenciée au club AC Roche-sur-Yon durant sept ans participant aux divers Championnats de cross et interclubs (finissant avec l'équipe de club 2-ème (2003) et 3-ème (2006) Championnat France Ekiden) J'ai commencé par inviter chez moi une athlète russe qui souhaitait courir en France une ou deux courses ( nous nous connaissions en tant qu'athlètes). A mon arrivée au Havre se présentait une possi-bilité d'accueillir quelques athlètes à mon domi-cile. Mon retrait de la compétition me donnant plus de liberté , quelques anciens athlètes russes et ukrainiens devenus entraîneurs ont commencé à me contacter en me demandant si je pouvais accueillir leurs élèves en recher-chant des compétitions.

Quelles étaient tes performances Marina ?

Meilleur chrono sur piste : 1500m - 4min16sec / 3000m - 9 m i n 2 0 s e c / 1 0 0 0 0 m - 3 3 m i n 1 5 s e c Championne de Russie Militaire en cross (1987) / Meilleur ch r o no s u r s emi - m ar a t h on 1 h 12 mi n1 5 s ec sur marathon 2h38min34sec / Vainqueur Marathon La Ro-chelle (1997,1998) / Marathon Barcelone 1993, Marathon Madrid 1993, / Marathon Paavo Nurmi (Finlande) 1992 / Marathon Casablanca 2001 etc...

Depuis combien de temps tu es en France ? Je suis venue pour la première fois en France en 1992 et j ' h a b i t e e n F r a n c e d e p u i s 1 9 9 9 .

Quand as tu démarré la course à pied ?

J'ai débuté dans la course à pieds en 1980 après avoir commencé le sport dans le patinage artistique durant 11 a n s .

Comment es tu venue courir en France, grâce à qui ?

Je suis venue courir en France quelques cross en décem-bre 1992 grâce à SANTALOV Konstantine - ancien

Champion et recordman du Monde sur 100km.

P a g e 1 3

Quelles sont leurs noms et leurs performances ? Voici quelques athlètes: -KOZHEVNIKOVA Elena (russe): 1-ère Marathon de la Liberté (Caen 2006) / 1-ère Marathon de Monaco (2008) / 1-ère Marathon / de Mont-St-Michel (2009) / 1-ère marathon de Grande Toulouse (2010) / 5-ème Marathon Vert (Rennes 2011) / Meilleur chrono sur marathon 2h37min41sec (2008 Varsovie) -STARKOVA Natalia (russe) : Meilleur chrono sur semi-marathon 1h13min45sec (Humarathon 2011) Meieur chrono sur 10km:33min51sec (Tulé-Morlaix 2010) -MATVICHUK Oleksandr (ukrainien): -Champion du Monde Police sur le marathon 8/05/2011 (Praga) / -1-ère Marathon Internatuonale de Moscou 2010 / -1-ère Cross Challenge Carrington 2010 / -3-ème 10km Taulé-Morlaix 2010 / Meilleur chrono sur semi-marathon 1h04min42 (Koscian Pologne) Meilleur chrono sur 10km: 29min08sec (2008 pologne) -MARCHUK Sergii (ukrainien): -2-ème Marathon d'Albi 2011 -KARMANENKO Kateryna (ukrainienne): -1-ère 10km Bohars (2011) / -1-ère Semi-marathon Huelgoat-Carhaix 2011 / -1-ère 10km de Cherbourg 34min10sec (2011)

C'est leur principale activité professionnelle ?

Non, ce n'est pas leur activité professionnelle, c'est un plus pour eux et leurs familles car ils sont détachés

athlètes sportifs de la douane, police ou armée.

Comment se gère leur saison sportive ?

Ils peuvent venir 2 fois 4 semaines par an pour des compétitions en France . Le reste de l'année est réservé

à leurs compétitions Nationales et Militaires.

Comment se passe et se gère ta structure ?

-En recevant 3-4 athlètes nous cherchons à concilier en-traînement, compétitions , visites du patrimoine régional pendant les déplacements durant leurs séjours. L'appartement indépendant dans notre maison leurs per-met d'être libre ou d'être près de nous et d'apprendre les c o u t u m e s f r a n ç a i s e s . En prenant connaissance de leurs prévisions de venues en accord avec les entraîneurs je réserve les billets de trans-port au meilleur prix et ayant conservé de bonnes relations de ma carrière sportive avec beaucoup d'organisateurs je prends contacts avec eux en recherchant les meilleurs conditions pour les athlètes. Le choix des courses se déci-

-BARVANOVA Ilona (ukrainienne): -1-ère Semi-marathon Les Sables-d'Olonnes (2011) -7-ème Corrida Langueux 34min10sec (2011) -1-ère Semi-marathon La Voie Verte (Alençon 2011) -POLTAVSKA Valentyna (ukrainienne): -4-ème Mara-thon de la Liberté (Caen 2011) -3-ème

Championnat d'Europe Police 2010 sur le marathon

Vincent Tas de Noyal sous Bazouges (35)

c'est un produit très intéressant pour sa facilité de préparation, de digestion et aussi le fait qu'on puisse le congeler.

Par contre je trouve le gout chocolat ecoeurant avec une portion d'un tiers de gâteau. Je prendrai un nouveau gout la prochaine fois.

Riwal Jezequel, membre du Team Yanoo

Les tests est donc concluant pour moi, la prise de gatosport fait gagner environ 30 minutes de réserve en chargeant les

muscles de glycogène. La prise du petit déjeuner se fait chez moi 3h à 2h avant la sortie. La digestibilité du gatosport

ne pose aucun problème de mon côté (mais j’ai rarement de soucis quoique j’avale).

La fabrication est très facile. La cuisson au four normal est un peu longue. Dommage que la cuisson au micro-onde ne

soit pas prévue… Le goût chocolat est peu prononcé, seules les pépites soulignent ce goût…

Au petit déjeuner, ou en complément d’un repas avant une course ce gatosport est je pense un plus. Il est aussi possible

de prendre ce gatosport en trail, mais il faut trouver le moyen de le transporter. On peut en mettre une portion dans le

sac intermédiaire dans les grands trails, sa digestibilité rapide pourra permettre de regagner des forces !

Gilles Lindrec de Crédin (56)

dans l'ensemble c'est un gâteau qui a un gout agréable , on sent le parfum chocolat (mais pas les pépites)

il est digeste , peut être manger 1 heure avant compétition ce qui est intéressant , en comparaison avec du pain que je prends habituellement

Yvan Mahé de Saint Renan (29)

Bonne facilité de préparation (pas besoin d'être un grand cuistot...)

La possibilité de le congeler (par contre je ne sais pas s'il perd ses qualités intrinsèques ?)

Il permet de se passer d'un petit déjeuner pris au moins 3h avant une grande course. Pour ce qui me concerne, un

quart de part me suffit, avec un thé, et c'est parti !

La seule chose, c'est qu'il est volumineux, je pense qu'il serait intéressant de le conditionner en 2 sachets distincts.

Thierry Dehais (Team Nissan St Brieuc et Team Guerlédan)

J'ai effectué le test en 1 fois. J'ai couru ce week end le raid du morbihan. Depart a 19 heures , j'ai donc

decider de prendre la moitié du gateau sport a 16 heures soit 3 heures avant le coup de feu.l'autre

moitie etant prevu pour la premiere partie de la course. J'ai mangé ma moitié juste avant de prendre la

route , j'etais bien rassasié mais pas du tout ballonné.d'ailleurs , j'ai pu dormir 1h30 dans la voiture(le

temps de trajet sans aucun probleme) .Je dirais que j'ai été une fois de plus bluffé par la facilité a la

digestion (le gout est un peu fort par contre).J'ai pu effectué un départ de course tres correcte ou je

me suis placé dans les 20/30 premiers sans aucune gene gastrique ou autres .Mes capacités étaient en

éveil, pas de coup de moins bien .J'ai par la suite mangé part petite portion le reste de mon gateau qui

ma permis de bien faire le complement alimentaire pour continuer a faire une course propre .

je dirais en conclusion que le gateau est bien adapté aux conditions de course ou entrainement,pour ma part , je l'utilise toujours entre

2 a 3 heures avant le depart, autrement tendance a mal digéré et donc mauvais rendement. Apres, il permet avec une bonne hydratation

et alimentation de maintenir un niveau de performance tres interessant pour le seul bémol est le parfum utilisé que je trouve trop

marqué.

Frederic STEINMETZ (de Tamallou Mellac 29).

Voilà pour le test du gatosport prise en une seule fois pour le raid du golfe(86kms) préparation la veille très

facile à faire. .Première prise d'un tiers au petit déjeuner avec un bol de café et un yaourt ensuite seconde prise

d'un tiers au déjeuner en guise de dessert en complément d'une escole de poulet et de riz et donc la dernière

moitié prise à 15h avec un bol de café soit 2h avant le départ. Pendant tout ce temps d'attente aucun problème

gastrique.17h départ tout ce déroule parfaitement aucune sensation de maux de ventre ou de lourdeur durant la

compétition. Tout au long du raid je n'ai pris qu'une demi barre de céréale et des gels énergétiques de la mëme

marque que le gatosport et bien sur j'ai pris de la boisson énergétique souvent pour bien m'hydrater. En consé-

quence je trouve que le gatosport est l'aliment adapté pour ce genre de compétition car je l'utilise aussi dès que

je participe à un marathon.

Test Gatosport de la marque Overstim's. Tests effectués entre mi mai et mi juin 2011.

Plusieurs coureurs ont testé le gâteau énergétique de la marque Overstim’s.

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Quel bonheur d’aller voir le mara-

thon d’été de Saint André des Eaux

(22) - on pouvait voir dès le samedi

apm la grande famille de l’ultra se

donner rdv pour se taper quelques

bières à l’unique bar du village, et

se retrouver le temps d’un week end

très chaud.

Dès le lendemain 08h00, le marathon était lancé. Moins de 200 coureurs se sont élancés, mais bcp de beau mon-de, comme Pascal Blanchard, Bruno Derrien, Christophe Rochotte de Vo2, Eric Guilloux, Gérard Denis, Jean Be-noit Jaouen, le couple Fontaine de Ni-mes, Gwen Quéant, l’ECUM etc etc

…

Deux boucles à travers la campagne de St André permettant aux coureurs

de traverser 4 autres villages.

Loic Mauffrais avait mis les petits plats dans les grands avec une pasta party d’après course très sympa, et

peu cher.

Une Victoire de Pascal Blanchard, ancien cham-

pion de France de Marathon qui remporte le ma-

rathon de st André en un peu plus de 2h41, suivi

de Bruno Derrien de Landerneau, et Eric Guilloux

du Nord Finistère. Bruno avait déjà gagné st An-

dré des Eaux il y a quelques années de cela et qui

regrette de ne plus pouvoir s'entrainer comme

avant "je me concentre sur mon activité profes-

sionnelle puisque je suis artisan". Eric Guilloux

qui se tate à redescendre sur la route, et lâcher un

peu le trail et l'ultra Trail pour faire du 100km et

marathon. Il réalisait son premier marathon ce

matin Eric.

Chez les femmes c'est une nouvelle locale Maryse Barré, militaire, qui vient habiter Rennes ce mois ci, et compte y rester quelques mois... Une figure à suivre dans les classements des courses du 35. Elle remporte l'édition en 2h58. Derrière, Anne Cécile Fontaine en 3h12, puis Nathalie Leveaux

en 3h16.

Ci contre la photo des partants du premier ma-

rathon de St André. ->

ULTRA CANAL NB (de Nantes à Brest) -

Edition n°1 - 5/6/7/8 août 2011

Raid pédestre avec assistance vélo sur le

halage du Canal de Nantes à Brest

350km non stop

ULTRA CANAL NB (de Nantes à Brest) -

Edition n°1 - 5/6/7/8 août 2011

Raid pédestre avec assistance vélo sur le

halage du Canal de Nantes à Brest

350km non stop

Philippe Guillôme, le créateur de cet ultra a réussi sa première édition, après avoir fait en 2010 une édition OFF. Une

vingtaine de coureurs étaient présents au départ à Nantes le vendredi matin 10h00 pour cet ultra un peu spécial—350

km non stop sur le canal.

Une bien belle édition avec 18 participants suivis chacun d'accompagnateurs en vélo et camping car, voiture ... Certains

avaient tout dans le vélo remorque de son suiveur.. une belle aventure sportive. A noter que pendant cette épreuve, tous

les coureurs ont rencontré bcp de cyclistes faisant eux aussi le canal en vélo ... A l'image de Gaétan de Josselin parti de

Nantes en Vélo pour rejoindre Châteaulin (photo tout en bas), et retour à Nantes en Canoé (logistique prévue). Il a juste

oublié qu'avant Mûr, le canal était à sec sur 2 km ... Il doit encore cogiter à la meilleure façon de transporter ou tirer son

canoé ....

ULTRA CANAL 2011 - Classement

189HABASQUEGérard13h56 dimanche51h41

188ROCHESYolande14h52 dimanche52h37

194DERRIENFranck20h01 dimanche57h46

191BRISHOUALMartine 20h29 dimanche58h14

192LE MAUFF Didier21h03 dimanche58h48

182DAVIDAlain23h48 dimanche61h33

187EVALETPhilippe00h54 lundi62h39

180LE NAGARD Paskal04h18 lundi66h04

193KERGUSGuy15h15 dimanche76h59

Gérard Habasque remporte l’édition 1

« J'ai géré cette course sans rien programmer , n'ayant qu'un seul suiveur vélo au départ et pas de véhicule suiveur

non plus ! J'ai alterné marche et course après les 100kms que je passe en 10h15', 190 km au bout de 24h00 .

Je pensais ne pas dormir , mais au bout de 40 heures il a pourtant été nécessaire. J'ai donc dormi 1h30' , puis bien ra-

vitaillé à Spézet entre 2h00 et 4h00 dimanche matin .

Le parcours peu paraitre" facile" au vu du dénivelé , mais l'alternance de longues lignes droites , demande plus de

motivation et de force mentale que d'autres ultras.

Moi j'adore ces lignes droites sans fin....

Pour prendre le départ d'une telle épreuve il faut vraiment en avoir l'envie, aimer ce genre d'effort long et solitaire ,

savoir gérer les moments où le corps répond moins bien , visualiser le bonheur de finir une telle épreuve, partir pour

finir. »

Quels sont tes autres objectifs ?

2011 se finira pour moi par un 24h00 puis la" NO FINIHS LINE " à MONACO où j' espère battre mon record de l'an

passé à savoir 833KMS.

Tu rentres dans l’organisation du 100 km de Cléder ?

Effectivement je suis aussi présent dans l'équipe organisatrice des 100km de CLEDER pour mettre mon expérience

sur de nombreux ultras depuis une quinzaine d'années au service de mon club l ' ECUM.

Sans organisateurs et bénévoles il n'y a pas de belles épreuves , et les 100km CLDER était une superbe épreuve et

le redeviendra....