SOMMAIRE Bretagne Ultra Trail Elsa Delaunay—Portrait Laurent Cloatre –Eco Trail Ultra Trace St Jacques Entraineur Conseil YaNoo Thierry Le Floch –Zoom Course de Pacé Ikéa Tri Condat—Anniversaire Stuffits Adidas Intégrale Gérard Denis Pub YaNoo Aber Wrach 2011 Boutique Running Yanoo Week end Trail Roscoff Premier marathon de France Salomon Rédaction : Christophe Faligon, Thierry Lefeuvre, et tous les interviewés Avril 2011 - numéro 13 Photo couverture : Marathon de Nantes—à 2 km de l’arrivée YaNoo Le Mag
magazine course à pied, running, trail bretagne, grand ouest de la France
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SOMMAIRE
· Bretagne Ultra Trail
· Elsa Delaunay—Portrait
· Laurent Cloatre –Eco Trail
· Ultra Trace St Jacques
· Entraineur Conseil YaNoo
· Thierry Le Floch –Zoom
· Course de Pacé Ikéa
· Tri Condat—Anniversaire
· Stuffits
· Adidas
· Intégrale Gérard Denis
· Pub YaNoo
· Aber Wrach 2011
· Boutique Running Yanoo
· Week end Trail Roscoff
· Premier marathon de France
· Salomon
Rédaction : Christophe Faligon, Thierry Lefeuvre, et tous les interviewés
Avril 2011 - numéro 13
Photo couverture : Marathon de Nantes—à 2 km de l’arrivée
YaNoo Le Mag
P a g e 2
P a g e 3
Elsa, chargée de mission à la Maison de l'Emploi de Rennes et licencié au HBA de Rennes (35). Rencontre avec une athlète, qui aime la piste, le cross …. Quand riment plaisir et souffrance à l’entrainement ! Depuis combien de temps tu cours Elsa ? J'ai commencé l'athlé au Quimper Athlétisme en benjamine, ça doit donc faire à peu près 15 ans!! j'ai fait un peu de tout, triple saut, haies, hauteur et demi fond - je n'ai jamais été douée en lancers. Puis j'ai définitivement
choisi le demi fond et je m'entraine sérieusement depuis cadette 2.
Comment tu t’es mise à la course à pied ? Mon père court (trail et route) et c'est vrai que ça a joué un rôle dans mes choix, pas forcément pour la course à pied mais pour le sport en général! Après, c'est l'UNSS qui m'a amenée à l'athlétisme puis au demi fond. Mais ce sont surtout les entraineurs que j'ai eu et en particulier Vincent Siou, qui m'ont donné le goût de la compéti-
tion et donc de l'entrainement!
quelques perfs ? Quelles distances ? Sur piste: 4'30 au 21500 m, 9'50 au 3000m et 10'21 sur 3000m steeple, sur route 36'10 au 10 km et 1h23 au semi. Comment gères tu tes saisons ? (cross - piste -route) ? En gros, je fais trois saisons par an: l'hiver avec les cross (novembre à début mars), l'été avec la piste (mi mars à fin juillet) et l'arrière saison où je fais quelques 10 km (mi aout - mi octobre). Avec entre chaque, une coupure sans aucune séance course à pied (mais un peu de vélo et de natation) qui varie entre 15 jours et trois semaines. Objectifs 2011 ? Je suis actuellement en pleine préparation de la saison de piste avec un début sur 1500 m avant d'attaquer le steeple. L'objectif reste le France Elite qui aura lieu fin juillet à Albi, une place dans les 5 me semble être un objectif raisonnable. Et puis à l'arrière saison, j'aimerai me rapprocher des 35' -35"30 sur 10km mais chaque chose en son temps! Que penses tu du cross qui freinent de + en + les jeunes ? Je ne sais pas si le cross freine les jeunes! C'est vrai que c'est un effort dur, mais en même temps, j'ai la chance d'être licenciée en Bretagne où le cross connaît une grande popularité! Alors un Bretagne de cross, aussi boueux soit-il, reste quelque chose de fabuleux, vu le nombre de specta-teurs et l'ambiance!! Après, je conçois tout à fait que les jeunes soient rebutés par cet effort mais je crois que c'est avant tout une question d'en-vie, si l'on a pas envie de faire du sport (je ne connais aucun sport "facile"), on n'a pas envie de faire du sport! c'est aussi une question d'éducation sportive et puis d'émulation! Et l'arrivée du trail ? Ça te donne envie ? Je n'ai jamais fait de trail mais pour avoir côtoyé des traileurs, j'ai trouvé que la mentalité sur trail était très différente de celle que nous pouvons retrouver sur piste ou route (pas de chrono, pas for-cément un esprit de compétition, le rapport avec la nature...)! Et cela m'a plu- c'est vraiment un autre monde et je ne dis pas que dans quelques années, je n'irai pas y mettre un pied! Alors, si en plus, le trail permet à des personnes qui n'auraient jamais pensé courir à s'y mettre, je vote trois fois pour!!! Le marathon un jour ? Oui, forcément!!! Mais pas tout de suite!!!! Allez dans 8-10 ans!!! Comprends tu ton père qui se lance sur des longues distances ? Tu te vois un jour faire ce qu'il fait ?? (Charles, son père, s’est mis à l’ultra) Oui, je le comprend, à un moment, il est normal de vouloir se tester et tester d'autres distances. Mon père n'a jamais fait de piste (sauf le 400 m haies et le 110 m H pour la QA aux Interclubs et çà ça se respecte!!)et a commencé par le 10km. Alors forcément à un moment, il est passé sur semi, puis marathon.. mais il n'a pas fait "beaucoup" plus à part les 6h de Scaêr en solo!! L'ultra trail, pour le moment, ça ne m'attires pas du tout! Mais je respecte énormément ceux qui réalisent de telles compétitions - et avant qui se sont soumis à l'entrainement qui va avec!- Ce sont quand même de sacrés défis contre soi même! Un message à dire, une philosophie de vie à faire partager ? qu'est ce qui te fait avancer Elsa? l'envie, l'envie et encore l'envie!!! Je sors de deux saisons galères avec beaucoup plus de bas que de hauts, avec de grosses remises en cause qui ont failli me faire tout arrêter à l'hiver 2010 - j'ai du mal à concevoir l'athlé sans la compétition-! Et puis, j'ai continué tout simplement parce qu'au delà du fait que l'athlé rythme ma vie depuis 10 ans, j'aime toujours autant courir et malgré les performances parfois décevantes, je ne me
lasse jamais, autant de faire une sortie longue en forêt que de mettre les pointes et faire une séance de lactique! Alors oui, c'est bien l'envie qui me fait avancer -plus ou moins vite-!!! Et puis, il est également important d'arriver à trouver un équilibre entre les différentes "sphères" d'une vie, de savoir où on va et pourquoi on y va, mais ça c'est vrai pour l'athlé aussi!
Alors: "Ne craint pas d'être lent, crains surtout d'être à l'arrêt"
Merci Elsa, rdv à Albi !
Elsa Delaunay, Haute Bretagne Athlétisme - en route pour le steeple
L’histoire commence le 31 janvier sur YaNoo avec un mail. Je viens de gagner un dossard pour les 80 km
de l’Eco-Trail de Paris, celui qui se termine au 1er étage de la Tour Eiffel !
J’avais initialement prévu de me rendre à Nuaillé (49) pour le semi-marathon du Massif Forestier mais ce
dossard arrive au bon moment. Effectivement, lors d’un entraînement au club d’HERBAUGES, je viens
d’échanger avec Didier Loyen, ultra raideur, sur la préparation à mon objectif principal de ce 1er semestre :
le Grand Raid du Golfe du Morbihan.
Il me conseille de courir un ultra (autour de 50 km) par mois. Après le Trail du Vignoble Nantais fin février,
ce sera donc l’Eco-Trail de Paris le 26 mars.
L’organisation Ma femme et ma fille travaillant le samedi matin, je me déplace seul. Je profite d’un déplacement profes-
sionnel pour me rendre à Paris dés le vendredi matin. J’ai réservé une chambre dans un hôtel Campanile à quelques centaines de mètres de
la Tour Eiffel. A noter que cette chaîne d’hôtel offre des tarifs avantageux aux licenciés se déplaçant le week-end pour une compétition.
Je retire mon dossard vers 18h et échange avec Christophe responsable du site YANOO, grâce à qui je suis présent.
Je dîne dans un restaurant italien « Il Bocconcino » situé juste derrière l’hôtel que je conseille. Les pâtes sont « al dente », l’accueil et le
service se font avec le sourire et si vous êtes gentils, le chef cuisinier vous racontera son marathon de Paris effectué en 1989.
L’avant course Lever 8h30. Je suis réveillé car mes voisins se sont levés dés 6h30. Je suppose qu’ils sont inscrits sur le 50 km dont le départ a lieu à 10h30
à Versailles.
Petit-déjeuner : Thé noir. Jus de pommes. Pain beurre/confiture. Fromage blanc sucré avec morceaux de fruits frais.
Je termine mes préparatifs et part tout équipé sans sac à récupérer à l’arrivée.
Je rejoins le RER C pour le dernier départ à 10h34.
J’échange avec un coureur qui termine sa salade niçoise. Il part sur des bases de 8 heures avec les 2 premières heures à 12 km/h.
Plusieurs bus nous attendent à la gare RER à Saint Quentin-en-Yvelines.
Nous arrivons vers 11h15 sur le site du départ. Il y a déjà beaucoup de monde.
Je suis surpris et un peu inquiet lorsque je vois la file d’attente pour prendre un café et une tranche de pain d’épices. Je crains le premier
ravitaillement…
Moi qui respecte scrupuleusement les 3 heures de digestion, je m’interroge également en voyant le nombre de coureurs qui s’alimentent
encore. J’en aperçois même 2 qui viennent de se commander un sandwich ?!
Sur l’aire de départ, on y croise les différentes communautés et team : Kikourou, Ufo, RaidLight, Asics, etc…
C’est aussi l’occasion pour les traileurs de montrer leur CV avec les tee-shirts de finisher de l’UTMB, du GRP, de l’ultra marin Raid du
Golfe du Morbihan, de la Diagonale des Fous, etc…
Un rendez-vous de 2 000 traileurs, c’est aussi l’occasion de faire une revue du matériel à la mode. Je constate que Salomon a gagné des
parts de marché côté chaussures tout comme côté sac. RaidLight est également très présent côté sac.
L’alimentation Le solide et le liquide sont « faits maison » par ma femme et ma fille. Les recettes sont tirées du livre « Secrets d’endurance » de Kecily et
Kristof Berg (http://metagama.com/pap/).
Boisson Ti’Citron.
Balles énergétiques Soleil et lune.
Le départ Je pars avec mes 2 gourdes remplies de la boisson Ti’Citron et ma poche à eau remplie de moitié d’eau plate. Le but est d’entamer le moins
possible la boisson sucré/salé que je réserve pour le tronçon de 34 km qui sépare le 1er du 2éme ravitaillement. J’ai prévu de partir 1km/h
moins vite qu’au Trail du Vignoble Nantais soit à 11 km/h ce qui doit me faire arriver à Buc au bout de 2 heures. Ca part vite. Il me faut
plus de 7’ pour traverser cette parcelle d’herbe défoncée par le passage des chevaux et des taupes. La vigilance est de mise, ce serait trop
bête de se tordre une cheville.
Laurent CLOATRE gagne son dossard pour l’Eco Trail
et nous raconte son aventure
P
Nous rejoignons le chemin entourant le lac de la base de loisirs de St Quentin.
Je trouve rapidement ma vitesse de confort. Il y a beaucoup de monde devant
moi. Je me situe dans les 500 premiers. Je remonte tranquillement. Je me re-
trouve derrière 2 hommes (le père et son fils ?). Le plus âgé dit au plus jeune :
« Il ne faut pas s’enflammer. Ceux qui sont devant sont partis pour faire
moins de 8 heures et ce n’est pas possible qu’il y ait autant de monde sous les
8 heures ». C’est tellement vrai. Je suis surpris de voir autant d’imprudents
même sur une distance si importante.
Je suis surpris de doubler des coureurs avec des bâtons. Je pense qu’ils sont
en préparation de l’UTMB ou du GRP. C’est délicat de les doubler sur les
sentiers mono trace. Ils prennent plus de place avec leurs bâtons de chaque
côté et n’ont pas toujours la présence d’esprit (ou l’envie ?) de faciliter leur
dépassement.
Buc - 22ème km : 1:52:46 – 216ème J’arrive au 1er ravitaillement qui est très bien organisé contrairement à ce que j’avais pu craindre avant le départ. Une rondelle de saucisson, 2
morceaux de fromage, 2 « tuc » et 2 verres de coca. Je rempli ma poche à eau avec 1,5l d’eau et je repars en ayant, au préalable, salué Christo-
phe de Yanoo qui s’apprête à repartir pour suivre la tête de la course.
Après quelques centaines de mètres, nous entrons dans le vif du sujet avec le 1er mur.
Au bout de quelques kilomètres, je commence à doubler des concurrents qui marchent déjà. L’un d’entre eux est au téléphone et annonce qu’il
s’arrêtera au prochain ravitaillement… il reste tout de même 30 km à parcourir !
Je passe en mode »cabriolet » en baissant mes couvre-bras.
Observatoire de Meudon 48ème km : 4:53:31 – 166ème Le site est superbe. J’ai profité d’un robinet pour m’asperger la tête et mouillé mon buff.
Un contrôle rapide du sac pour vérifier la présence du bracelet réfléchissant, de la couverture de survie et de la lampe frontale.
Chaville 56éme km : 5:38:49 – 144éme Arrivé au ravitaillement, je considère que le plus dur est fait. Je remplie une de mes gourdes d’eau gazeuse et remplie ma poche à eau d’eau
claire. Je n’ai pas l’intention de m’arrêter au dernier ravitaillement.
Je manque de m’étouffer avec un morceau de fromage, un verre de coca et 2 tuc et ça repart.
Je passe devant la tente où des coureurs sont emmitouflés dans leur couverture de survie. La pluie commence à tomber. Je remonte mes couvre
-bras.
Un spectateur qui remonte la course m’indique que je suis 131éme. C’est la première fois sur cette course que l’on m’indique mon classement.
Domaine national St-Cloud 73éme km : 7:36:04 – 115éme Retour à la civilisation. Je suis tout heureux de retrouver de la lumière et mon seul ravitaillement sera une feuille de papier essuie-tout pour
nettoyer mes lunettes.
Je ne m’éternise pas et en profite pour grappiller quelques places.
Nous sommes sur les hauteurs de St-Cloud. On m’indique le chemin, 1ére à droite puis noir complet. Je prends à gauche où je distingue la rou-
te. Après 2 virages et avoir croisé 2 voitures, j’ai un doute sur le chemin pris. Un coureur me rejoint, j’interroge un spectateur qui remonte et
me dit qu’il n’a pas vu de coureur. Le coureur qui m’a rejoint me dit que de toute manière, il faut descendre. Je le suis, il a l’air de connaître
l’endroit.
Je n’avais pas imaginé que le tracé était loin d’être aussi direct que celui de Paris-Versailles. Je continue à gagner quelques places. La tour Eif-
fel se rapproche à l’image du mont St-Michel sur le marathon du même nom même s’il nous arrive de lui tourner le dos.
Il est 21 heures, la tour Eiffel se met à scintiller comme toutes les heures. Le spectacle est toujours aussi beau.
1er étage de la Tour Eiffel Arrivée : 8:39:55 – 106éme J’ai adoré l’arrivée. Le public, même peu nombreux, est toujours aussi chaleureux.
J’arrive sur les quais en parallèle du Quai Branly. Je monte les marches humides 2 par 2 menant au Quai Branly. Les bénévoles qui continuent
de faire un travail exceptionnel bloquent la circulation pour me permettre de traverser. Il y a un couloir de barrières menant au pilier de la Tour
Eiffel. Le public m’encourage à l’image du dernier km du marathon de La Rochelle.
Un rapide contrôle de mon sac pour vérifier que je ne transporte pas de bombe (aujourd’hui, la bombe, c’était moi ) puis on me remet un
ticket me donnant accès aux fameuses marches tant attendues. Je continue sur mon rythme à les monter 2 par 2.
Je me retrouve nez à nez avec Christophe qui est surpris autant que moi de me retrouver si tôt. Nous échangeons et il en profite pour immorta-
liser ce moment.
Il m’indique qu’il ne me reste plus que quelques paliers avant l’arrivée. Je rejoins un concurrent. Je ralentis et marche à côté de lui. Il me dit
que je peux le doubler. Il m’explique qu’il est tombé sur les marches glissantes menant au Quai Branly et qu’il ne peut pas aller plus vite.
Je termine au bout de 8 heures 39 minutes et 55 secondes. H E U R E U X !
La descente se fera par l’ascenseur au milieu des touristes étrangers qui s’interrogent sur notre présence.
Bravo Laurent—la totalité de son compte rendu est dans le forum de Yanoo
P a g e 6
ULTRA TRACE DE SAINT JACQUES
Puy en Velay à St Jean Pied de Port
Mercredi 20 avril, 06h00, c’était le départ de la snde édition de l'Ultra Trace de Saint Jacques (de Compostelle).
L'Ultra trace de St Jacques est une course de 740 kilomètres en 12 étapes courue en indivi-
duel et qui suit le GR65 , la route du Puy jusqu'à St Jean Pied de Port.
La 2ème édition de l'Ultra Trace de Saint Jacques aura lieu du mercredi 20 avril 2011 au di-
manche 1er mai 2011.
Cette course de 740km emprunte le chemin de Saint Jacques de Compostelle entre le Puy en
Velay et Saint Jean Pied de Port, dans les Pyrénées . (60% de chemin - 40 % route)
Après la première étape de 23.5 km, les 11 autres seront de 55 à 70 km par jour.
Cette course est limitée à 25 coureurs
Cette année on retrouve bcp de coureurs de la Transe Gaule, comme Maurice Chesnais, JJ
Moreau, Gérard Denis...
A noter que Gérard Denis, le finistérien de Mousterlin vient de réaliser 800km en courant
pour rejoindre le départ de cet ultra, et continuera ensuite pour rejoindre le cap Finisterre en
Espagne.
BONNOT Patrick Association ALTI & CO est l'organisateur de ce nouvel ULTRA (seconde édi-
tion).
Présentation de Patrick
Depuis combien de temps tu cours ?
De petit à 30 ans je courais après un ballon; En 1985 j'ai fait du triathlon pas pionnier mais
tout de suite derrière, le temps ou tu pouvait mettre un casque de chantier pour la partie
vélo!!! et ce jusqu'en 1994. Ce fut mes premiers pas vers la longue distance après Nice et la
Réunion. J'ai ensuite fait le Raid 28, puis ai voulu monter en km, donc 333 en Mauritanie, 555
au Niger en 2004, Transe Gaule en 2005 (un très bon cru!!!)
Pourquoi ce projet ?
J'ai toujours voulu créer une course, voire une très grande course ou un grand raid multisport. Pour cela je me suis essayé
sur un 10 km dans mon village en me disant "si tu n'arrives pas à organiser petit, ne cherche pas à organiser grand". Ca a
tout de suite bien marché, j'ai organisé aussi des olympiades pour une école entière qui a réuni 150 enfants sur un stade.
Maintenant j'organise une course très ludique dans les yvelines : le contre la montr'ail de Cernay la Ville, course en binôme
dont les coureurs sont reliés au poignet par une ficelle.
En 3 ans c'est un succès et je fais le plein. Prochaine édition le 15 mai. Donc je voulais aussi organiser une grande course. J'ai
beaucoup aimer le concept Gestin et ce que propose Jean Benoît. Mais je ne voulais surtout pas copier, aucun intérêt de
faire une course du genre Strasbourg Nice pour récupérer les coureurs de la Transe Gaule et se faire une concurrence inuti-
le. J'avais un beau projet (que je garde toujours en tête) mais qui demande un gros travail en amont notamment pour le ba-
lisage. En réfléchissant un peu et étant attiré par le chemin de Saint Jacques de Compostelle, je me suis dit que lui était tout
balisé. Donc je suis allé faire le parcours une première fois en 9 jours en VTT pour connaître un peu le parcours et en novem-
bre 2009, je l'ai fait à pied en condition de course pour m'assurer du balisage et éviter les passages "inutiles", Placer les ravi-
taillements. Ayant réussi à faire le parcours avec les exigences que j'impose aux participants, il ne restait plus qu'à la lancer.
Et sur la premère édition j'ai eu 14 pionniers dont un hollandais et 2 femmes dont Annick Le Moignic.
Comment cela se déroule ?
A la manière de la Transe Gaule, la recette est appréciée. Départ 6 heures pour une étape moyenne de 65 km mais avec beaucoup de
dénivelé. Les coureurs restent plus longtemps sur le parcours, 4 à 5 ravitaillements par étape, et on dort dans les gymnases, les salles
des fêtes, un collège ou des gîtes comme à Navarrenx. Tous les soirs on mange au resto.
Le paysage ? que du chemin ??
Le paysage est très souvent magnifique, on y rencontre des pélerins mais aussi
des gens dans leurs jardins et c'est 60 % chemins 40 % route.
Lien : www.ultratrace.fr
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YaNoo fait intervenir pour vous un entraineur très expérimenté, et très demandé depuis quelques années auprès des élites françaises. Très
simple, très facile d'accès, il pourra répondre aux questions simples, comme les plus précises (demandant des réponses techniques). Que ce
soit en Athlé, route, ultra, trail, il répondra à toutes vos demandes. N"hésitez pas, profitez d'un spécialiste pour progresser ...
Même si vous démarrez les entrainements, si vous avez la moindre question sur la récupération, la création de plan, des conseils sur les
plans, c'est le moment...
Comment cela fonctionnera sur le forum YaNoo, dans le sujet entrainement ?
- une ou plusieurs questions par post et par utilisateur (posez tout sur le même post)
- Si vous ne pouvez pas le faire sur le forum, envoyer votre question par mail à Ya-
Noo, et il fera le reste
- pas de message privé. Toute question sera publique.
- pas de demande de plan car l'intervenant ne pourra pas le faire.
- l'intervenant répondra publiquement à chaque question sous 3 jours.
- la session de question finira fin avril
Vos questions à poser ici : http://www.yanoo.net/index.php?load=forum_message&key=1615
L'intervenant Coatch est Patrice Perrais, de l'Endurance 72. 42 ans, licencié depuis 1985, il a déjà réalisé
quelques chronos dans son "jeune" temps, mais surtout il continue à en faire en Vétéran !
- 1500m 3'53 senior 4'04 vétéran
- 3000m 8'22 senior 8'38" vétéran
- 5000m 14'34" senior 14'58" vétéran
- 10km 30'58" senior 31'28" vétéran
- Semi 1h08'34 senior 1h09'04" vétéran
Coach des équipes premières Endurance 72, diplômé en demi fond, il entraine quelques noms bien connus en France et surtout sur notre
secteur comme Mohamed Serbouti (Champion de France vétéran 10km route 2011), Karine Pasquier internationale semi marathon et
cross, Mokthar Benhari international route,piste et cross, Julien Moreau international cross et piste, Charlene Etoile internationale es-
poirs, Flore Martinuzzi 2h50 au marathon, Fatiha Serbouti 34'24" au 10kms route, et des cadets, juniors Nantais.
Patrice est aussi co organisateur du 5000 m national de Carquefou (meilleur meeting 5000m français ).
A vos claviers si vous avez besoin... Toutes les questions sont ouvertes .... Et c'est ouvert à tous ...
OPERATION CONSEIL ENTRAINEMENT SUR YANOO
Dès maintenant, sur YaNoo, venez poser toutes vos questions sur l'entrainement
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ZOOM SUR LE DERNIER VAINQUEUR DE L ABER WRACH - Un traileur qui monte …
THIERRY LE FLOCH—TEAM HUMBLEZH
Cadre responsable d'une conserverie de poissons, et toujours licencié à l’asso brin d'avoine de Quimper, Thierry cours juste depuis
2 ans. Après 10 années de compétitions en VTT, il est pris par le virus de la course à pied.
Comment tu t’es mis à la course à pied ?
C’est à cause de mon voisin Ronan Cotten que je m’y suis mis.
Avec les enfants à la maison je m’étais dit que la compétition faisait partie du passé.
Mais voilà à force de voir Ronan courir sous ma fenêtre j’ai fini par le suivre et au bout de quelque mois je m’étais remis en sel-
le…Ou en chaussure devrais-je dire.
Tu as un entraineur ?
Je n’ai pas d’entraineur je pioche mes infos sur le net et en écoutant les anciens, ensuite je monte mes plans moi-même.
quelques perfs ? Quelles distances ?
Dans ma première année de cap j’ai préparé un marathon avec Michel Le Mao et pendant cette prépa j’ai fait 33’ sur 10 Km et
2h39 au marathon, depuis je me suis dirigé vers le trail : 2 victoires à l’Aber Wrac’h, 5ème