« Pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar » For conservation of marine mammals and their habitat in Madagascar Rapport scientifique 2017 Association Cétamada BP 5 Port Barachois Ambodifotatra Ile Sainte Marie, MADAGASCAR [email protected]www.cetamada.org
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« Pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar »For conservation of marine mammals and their habitat in Madagascar
Rapport scientifique 2017
Association CétamadaBP 5 Port Barachois Ambodifotatra
« Pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar »For conservation of marine mammals and their habitat in Madagascar
PLAN
INTRODUCTION
1. La science participative
1.1 Les sorties touristiques et la collecte de données scientifiques
1.2 Les informations collectées sur les groupes de baleine à bosse observés
1.3 La photo identification
1.4 La collecte de squames
2. Projets de recherche scientifique
2.1 L’équipe scientifique
2.2 Les matériels
2.3 Les projets scientifiques
2.3.1 Le projet « Générations »
2.3.1.1 Etude acoustique
2.3.1.2 Etude génétique
2.3.1.3 Etude des comportements de surface
2.3.1.4 Expériences de play-back
2.3.1.5 Intervention d’échouage
2.3.2 Projet de conservation des récifs
2.3.3 Projet GIZC (Gestion Intégrée des Zone Côtières)
3. Evènements scientifiques
3.1 Humpback Whale World Congress (HWWC)
CONCLUSION
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« Pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar »For conservation of marine mammals and their habitat in Madagascar
LISTE DES ILLUSTRATIONS
Liste des tableaux :
Tableau 1 : Récapitulatif des observations réalisées sur les bateaux touristiques enregistrées
dans la base de données Cetanet, année 2017
Tableau 2: Les différents types de groupes pouvant être observés et leurs descriptions.
Tableau 3 : Nombre de photos ID prise par opérateur durant la saison 2017 (source :
Cetanet)
Tableau 4 : Nombre de squames collectées par opérateur touristique durant la saison 2017
(source : Cetanet)
Tableau 5 : Nom et prénom, institutions d’appartenance et rôles des scientifiques ayant
travaillé sur le bateau recherche durant la saison de collecte de données 2017
Liste des figures :
Figure 1 : Répartition des types de groupes dans lesquels les squames ont été prélevées sur
les bateaux touristiques en 2017(source : Cetanet)
Figure 2 : Présentation des pics d’observation en fonction du mois d’observation dans
différentes zones d’observation, saison 2017
Figure 3 : Nombre de groupes observés en fonction du mois d’observation, toutes zones
d’observation confondues, saison 2017 (source : Cetanet)
Figure 4 : Variation mensuelle des types de groupes observés toutes zones confondues, saison
2017 (source : Cetanet)
Figure 5 : Classification des nageoires caudales des baleines à bosse en fonction de la
coloration de la face interne (source : Commission Baleinière Internationale)
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Figure 6 : Collecte de squames sur les bateaux touristiques par les écovolontaires (source :
Cetamada)
Figure 7 : Conditionnement des squames collectées à bord des bateaux touristiques
Figure 8 : Répartition des types de groupes dans lesquels les squames ont été prélevées sur
les bateaux touristique, saison 2017 (source : Cetanet)
Figure 9 : Deux balises acousondes munies d’émetteurs – une radio munie d’une antenne
Figure 10 : Déploiement de l’acousonde sur un groupe mère-baleineau – Balise acousonde
déployée sur un baleineau
Figure 11 : Arbalète armée d’une flèche à biopsie – Impact de la flèche sur une baleine
Figure 12 : Drone modèle phantom 3 dans un caisson étanche – Prise de vue du bateau
Research 2 et de son équipage à 10 m d’altitude.
Figure 13 : Photo du drone multirotor – Déploiement à la surface de l’eau du multirotor
Figure 14 : Photo du haut-parleur sous-marin et de l’amplificateur.
Figure 15 : Echouage d’une baleine à bosse le 15 août 2017 à Lokintsy (Nord-Ouest de l’île
Sainte Marie)
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INTRODUCTION
Les zones côtières de Madagascar hébergent plusieurs espèces de cétacés, allant des grandes
baleines aux petits delphinidés. Au moins 8 espèces de baleines à fanons sont présentes, les
plus fréquemment observées en dehors de la baleine à bosse sont la baleine franche, la baleine
bleue pygmée, le rorqual commun et la baleine d’Omura qui est une espèce résidente dans la
partie Nord-Ouest de la grande île. Les baleines à dent comme les orques et les cachalots sont
également présentes, ainsi que d’autres espèces de dauphins, plus petites, tels les dauphins à
bosse ou les grands dauphins de l’Océan Indien.
Dans la zone sud-ouest de l’Océan Indien, la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) est
l’espèce la plus observée et la plus étudiée. Désignée « stock C » par la Commission
Baleinière Internationale (CBI), cette population migre chaque année de juin à octobre dans
ces eaux chaudes pour la reproduction et la mise bas. L’Océan Indien étant un sanctuaire
depuis 1979, les baleines à bosse sont totalement protégées dans cette zone et plusieurs projets
de conservation sont en cours de réalisation dans la zone. Les baleines à bosse ont un statut de
conservation dit de « préoccupation mineure » selon l’Union Internationale pour la
Conservation de la Nature (UICN) et l’espèce présente un taux d’augmentation de 5 à 7% par
an. Cependant, ce statut encore fragile dépend entièrement des mesures de conservation de
l’espèce.
Les travaux de recherche scientifique de Cétamada se focalisent sur deux axes d’intervention :
1) le programme de sciences participatives réalisé sur plusieurs zones à Madagascar,
notamment à Nosy Be, Majunga, Tuléar et l’île Sainte Marie où l’écotourisme baleinier
(observation des baleines dans leur milieu naturel) est une activité structurée.
2)- la recherche scientifique (menée par des scientifiques) réalisée autour de l’île Sainte-Marie
qui s’oriente depuis 2015 sur l’étude des groupes mère-baleineau et les habitats marins, en
particulier le récif corallien.
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1. La science participative
Grâce aux partenariats entrepris par Cétamada et les opérateurs touristiques, des données
scientifiques sont collectées à bord des embarcations touristiques. Les opérateurs touristiques
qui s’engagent dans la démarche de science participative, donnent de leur temps et mettent à
disposition les matériels nécessaires à la collecte de données (GPS, appareil photo,
hydrophone et les kits squames pour la collecte d’échantillons génétiques). Les données sont
collectées par les écovolontaires formées préalablement par Cétamada avant la saison de
migration des baleines. Ces écovolontaires sont à bord des bateaux touristiques tous les jours
pour collecter les données suivant un protocole bien précis. Ils sont également des guides
naturalistes qui assurent l’animation de la sortie en mer et sont garant à bord du code de bonne
conduite.. Après chaque sortie, ils doivent gérer les données scientifiques collectées et les
stocker dans la base de données en ligne Cetanet (www.Cetanet.org).
Les objectifs sont
1) obtenir des informations sur les différents types de groupes observés et réaliser les photos
identifications pour enrichir le catalogue de photo ID des baleines à bosse
2) photo identifier toutes les espèces que l’on croise en mer
3) collecter les squames qui sont des morceaux de peau laissés par la baleine après un saut ou
un comportement agressif. Ces échantillons seront utilisés pour la génétique.
1.1 Les sorties touristiques et la collecte de données scientifiques
Ces sorties en mer sont réalisées durant la période de migration des baleines à bosse sur les
côtes malgache. Les baleines à bosse commencent à arriver vers mi-juin et repartent vers le
mois d’Octobre ou Novembre. La fréquence, la durée et la période des sorties touristiques
varient selon les opérateurs et selon les sites géographiques d’observation.
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Tableau 1 : Récapitulatif des observations réalisées sur les bateaux touristiques, enregistrées dans la base de données Cetanet, année 2017
Lieux Opérateurs BateauxPériode de collecte des
données
Nombre de sorties
Nombre d’individus de Mn* observés
Sainte Marie Princesse Bora et Bora Dive Omura 26 juin - 01
octobre 86 796
Sainte Marie Libertalia Libertalia 3 25 juin - 02 septembre 48 463
Sainte Marie Vohilava Betty 03 juillet - 21 septembre 44 383
Tuléar Paradisier Framboise 04 juillet - 30 août 25 133
Majunga Antsanitia Ny Nofy2 et Nofykely
11 août - 17 septembre 17 53
Nosy Be Tsarakomba Tsarakomba 13 aout - 18 août 2 6
TOTAL 222 1834
*Megaptera novaeangliae
Au total, 222 sorties ont été enregistrées. Six opérateurs touristiques ont participé à la collecte
de données scientifiques. Trois d’entre eux (Princesse Bora, Bora Dive, Libertalia et Villas de
Vohilava) ont collecté les données durant à peu près toute la saison soit de juin à octobre dans
le canal de Sainte-Marie. Pour les autres (Le Paradisier, Antsanitia resort et Tsarakomba
lodge) la collecte de données n’a duré qu’1 mois, allant respectivement de juillet à septembre.
Le nombre d’observation varie selon le nombre de sortie effectuée par chacun d’entre eux.
Au total, 1834 individus ont été recensés à bord des embarcations touristiques durant la saison
2017. Ce chiffre est largement supérieur à la saison précédente, notons qu’en 2016, 1585
individus ont été observées pour 219 sorties.
1.2 Les informations collectées sur les groupes de baleine à bosse
observés
Plusieurs informations sont prises lors de l’observation des baleines. Durant chaque sortie, les
données suivantes sont collectées : la date, l’heure de départ et d’arrivée du bateau et le
nombre de touristes à bord.
Pour chaque groupe de baleines observé :
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Le point GPS du début de contact avec le groupe
Les heures du début et de fin de contact avec le groupe afin de respecter la durée
d’observation.
Le type de groupe observé (Tableau 2) et le nombre d’individus qui le compose.
Les types de groupes sont identifiés selon leur composition. Dans les zones de reproduction,
les baleines à bosses forment des groupes éphémères. Ces formations peuvent durer quelques
minutes à quelques heures, voire plusieurs jours mais avec des changements fréquents dans la
composition du groupe. La seule formation de groupe stable est celle de la mère accompagnée
de son nouveau-né peuvent rester plus d’un an et demi-ensemble.
Tableau 2: Les différents types de groupes pouvant être observés et leurs descriptions.
Abréviations Types de groupe Description
SO Solitaire Un individu adulte qui navigue seul pouvant être un mâle ou une femelle.
SJ Solitaire Juvénile Un individu juvénile qui navigue seul pouvant être un mâle ou une femelle.
PA Paire Adulte Deux adultes ; il peut s’agir de deux mâles ou deux femelles adultes associés.
PJ Paire Juvénile Deux juvéniles ; il peut s’agir de deux mâles ou deux femelles juvéniles associés.
PAJ Paire Adulte et Juvénile
Un adulte et un juvénile, il peut s’agir d’une femelle accompagnée de son baleineau de l’année précédente.
MB Mère et son baleineau
Forment un groupe à part entière qui reste toujours ensemble.
MBE Mère, baleineau et escorte
La mère et le baleineau sont souvent accompagnés d’un troisième individu appelé « escorte ». L’escorte assure la protection du baleineau, mais peut aussi empêcher les autres mâles de s’approcher de la femelle.
MBEs Mère, baleineau et plusieurs escortes
La mère et le baleineau accompagnés de plusieurs escortes.
GNC Groupe de surface non compétitif
Groupe formé par plusieurs individus (supérieur ou égal à 3) très souvent du même sexe qui se déplacent ensemble.
GSC Groupe de Surface compétitif
C’est un groupe formé par plusieurs individus (supérieur ou égal à 3), présentant une compétition agressive des mâles pour l’accès aux femelles.
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Au total, 926 groupes ont été observés tout au long de la saison (Figure 1). Les groupes MB
(181), MBE (149) et PA (119) ont été les plus observés avec plus d’une centaine de groupe
chacun. Les groupes PJ et PJA sont les moins observés, respectivement 6 et 8.
62
181
14928
39
119
68
70 22SOMBMBEMBEsGNCPAPJPJAGCSSJ
Figure 1 : Les différents types de groupes observés sur les bateaux touristiques, saison 2017(source : Cetanet)
Les proportions des groupes observés peuvent varier d’une année à une autre. La saison 2017
a été marquée par de nombreuses observations de femelles accompagnées de leurs baleineaux.
Ces résultats sont différents de ceux observés durant la saison 2016 où les groupes pairs et les
groupes compétitifs étaient les plus fréquents.
Les groupes MB et MBE présente un pic d’observation durant le mois d’aout et septembre et
ce, dans toutes les zones. Les groupes PA sont par contre beaucoup plus observés durant le
mois de juillet (Figure 2).
La période d’observation des différents groupes varie selon les zones géographiques et
dépend de la fréquence des sorties pour chaque opérateur.
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Figure 2 : Présentation des pics d’observation en fonction du mois d’observation dans différentes zones d’observation, saison 2017
SO MB MBE MBEs GNC PA PJ PJA GCS SJ02468
101214
Tulear (juillet et août )
juilletaout
SO MBMBE
MBEs GNC PA PJPJA GCS SJ
00.5
11.5
22.5
33.5
44.5
Majunga (août et septembre)
aout septembre
SO MBMBE
MBEs GNC PA PJPJA GCS SJ
0
20
40
60
80
100
Sainte Marie (juin à septembre)
juinjuilletaoutseptembre
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Figure 3 : Nombre de groupes observés en fonction du mois d’observation, toutes zones d’observation confondues, saison 2017 (source : Cetanet)
Le nombre de groupes observés varie suivant les mois. Le mois d’août est le mois qui
présente un pic d’observation, ensuite juillet et septembre. Le mois de juin présente ici moins
d’observation, étant donné que c’est le début de la migration des baleines et encore peu
d’opérateurs sont sorti en mer.
juinjuillet
Aoutseptembre
0
20
40
60
80
100
120
SOMBMBEMBEsGNCPAPJPJAGCSSJ
Figure 4 : Variation mensuelle des types de groupes observés toutes zones confondues, saison 2017 (source : Cetanet)
juinjuillet
Aoutseptembre
0
50
100
150
200
250
300
350
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En juillet, les groupes fréquemment rencontrés sont les groupes PA et SO et leurs pics
d’observation sont en juillet. Ces deux types de groupes sont observés tout au long de la
saison, mais la fréquence d’observation régresse en août et en septembre.
En aout et septembre, les types de groupes MB et MBE sont les plus rencontrés. Le pic
d’observation de ces derniers est en août où la fréquence d’observation est maximale et elle
régresse en septembre, cependant, ils restent toujours les groupes les plus dominant du mois
de septembre.
1.3 La photo identification
Les photos de la face interne de la nageoire caudale des baleines à bosse servent d’élément
d’identification pour chaque individu. Un catalogue photo a été mis en place pour collecter les
photos de nageoire caudale des opérateurs touristiques ainsi que des touristes qui capturent
régulièrement des photos de ces nageoires caudales.
Tableau 3 : Nombre de photos ID prises par opérateur durant la saison 2017 (source : Cetanet)
Au total 258 photos de nageoires caudales ont été prises. Ce chiffre est à peu près identique à
l’année dernière avec 260 photos. Depuis sa création en 2009 (9 années de collecte de
données), Cétamada possède actuellement près de 3 500 photos à matcher entre toutes ces
années. L’analyse de ces données est en cours et l’association développe actuellement des
collaborations régionales et internationales afin de réaliser un matching semi automatisé de
toutes ces photos.
Opérateur Bateau Nombre de photo ID
Princesse Bora Omura 156
Vohilava Betty 59
Libertalia Libertalia 3 36
Antsanitia Nofykely et Ny Nofiko2 7
TOTAL 258
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Nageoire caudale type 1 Nageoire caudale type 2 Nageoire caudale type 3
Nageoire caudale type 4 Nageoire caudale type 5
Figure 5 : Classification des nageoires caudales des baleines à bosse en fonction de la coloration de la face interne (source : Commission Baleinière Internationale)
Les bateaux touristiques sont des plateformes d’opportunité pour la collecte de données
scientifiques. Les photos prises à bord de ces embarcations constituent plus de 70% des
données photographiques dans le catalogue de Cétamada.
1.4 La collecte de squames
Les bouts de peaux laissés à la surface de l’eau après les sauts des baleines sont collectés par
les écovolontaires. Chaque opérateur dispose d’un kit squame composé d’une épuisette, d’un
tube épendorf, d’éthanol 70%, d’alcool 96%, pince, para filme, sac zip loc .
Figure 6 : Collecte de squames sur les bateaux touristiques par les écovolontaires (source : Cetamada)
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Une fois récupérés, les squames sont conditionnées comme ci-après et contribueront à la
constitution de la base de données génétique des baleines à bosse de Madagascar.
Figure 7 : Conditionnement des squames collectées à bord des bateaux touristiques
Tableau 4 : Nombre de squames collectées par opérateur touristique durant la saison 2017 (source : Cetanet)
Au
total 83 squames ont été collectées à bord des bateaux touristiques, ce chiffre est largement
supérieur à l’année précédente (20 squames seulement). Les opérateurs ayant contribué à ces
Préparation des
échantillons
Conservations squames
Récupération avec
Peaux
Analyses génétiqu
Opérateur Bateau Nombre de squames
Princesse Bora et Bora Dive Omura 63
Vohilava Betty 20
TOTAL 83
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collectes sont : Betty II (Villas de Vohilava) et Omura (Princesse Bora). Les types de groupes
auxquels appartiennent ces individus sont principalement les groupes MC et MCE.
12%
22%
20%
6%2%
13%
1%
17%
6%
SO MB
MBE MBEs
GNC PA
PJ PJA
GCS SJ
Figure 8 : Répartition des types de groupes dans lesquels les squames ont été prélevées sur les bateaux touristique, saison 2017 (source : Cetanet)
Les squames ont été principalement collectées chez les groupes MB, MBE. Ces types de
groupes ont été les plus observés et les plus fréquents durant les mois d’août et de septembre.
Aussi, ces groupes ont tendance à rester près des côtes, donc plus accessible aux bateaux
touristiques.
2. Projets de recherche scientifique
2.1 L’équipe scientifique
Au total 18 personnes ont contribué aux programmes de recherches scientifiques de la saison
2017. Ces personnes appartiennent à différentes institutions internationales et ont participé à
tous les projets de collectes de données de l’Association. Notons que les travaux de
recherches sont autorisés par « l’autorisation de recherche n° N° 28/16-MRHP/SG/DGRHP
délivrée par le Ministère de la pêche et des ressources halieutiques.
« Pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar »For conservation of marine mammals and their habitat in Madagascar
Tableau 5 : Nom et prénom, institutions d’appartenance et rôles des scientifiques ayant travaillé sur le bateau recherche durant la saison de collecte de données 2017