LE MAGNESIUM ET LE CALCIUM REDUISENT LA SEVERITE DES TROUBLES DE LA MEMOIRE SPATIALE POUR LE MODELE KAÏNIQUE D’EPILEPSIE MESIALE TEMPORALE CHEZ LA SOURIS MAGNESIUM AND CALCIUM REDUCE SEVERITY OF SPATIAL MEMORY IMPAIRMENTS IN KAINATE MOUSE MODEL OF MESIAL TEMPORAL LOBE EPILEPSY TOFFA Dènahin Hinnoutondji 1,2,3 , MD, MSc, CSCN KPADONOU Carl 3 , Pharm. D, MSc GAMS MASSI Daniel 4,5 , MD OUEDRAOGO Modeste 3 , MD, MSc SOW Adjaratou Dieynabou 5 , MD NDIAYE Moustapha 5 , MD SAMB Abdoulaye 3 , MD, PhD 1 Neurologie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada 2 Neuroépilepsie, Centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada 3 Laboratoire de physiologie et physiopathologie humaines, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal 4 Neurologie, Université de Douala - Faculté de Médecine et de Sciences Pharmaceutiques, Douala, Cameroun 5 Neurologie, Centre Hospitalo-Universitaire National Fann, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal Auteur correspondant : TOFFA Dènahin Hinnoutondji, CRCHUM, Local 4292, 1000 Saint-Denis, Montréal, Québec, Canada, H2X 0A9. Téléphone : +1 514 691- 1101; Fax: +1 514 412-7554. Email : [email protected]; [email protected].
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LE MAGNESIUM ET LE CALCIUM REDUISENT LA SEVERITE DES TROUBLES DE LA MEMOIRE SPATIALE POUR LE MODELE KAÏNIQUE D’EPILEPSIE MESIALE TEMPORALE CHEZ LA SOURIS
MAGNESIUM AND CALCIUM REDUCE SEVERITY OF SPATIAL MEMORY IMPAIRMENTS IN KAINATE MOUSE MODEL OF MESIAL TEMPORAL LOBE EPILEPSY
TOFFA Dènahin Hinnoutondji 1,2,3, MD, MSc, CSCN
KPADONOU Carl 3, Pharm. D, MSc
GAMS MASSI Daniel 4,5, MD
OUEDRAOGO Modeste 3, MD, MSc
SOW Adjaratou Dieynabou 5, MD
NDIAYE Moustapha 5, MD
SAMB Abdoulaye 3, MD, PhD
1 Neurologie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada
2 Neuroépilepsie, Centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada
3 Laboratoire de physiologie et physiopathologie humaines, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal
4 Neurologie, Université de Douala - Faculté de Médecine et de Sciences Pharmaceutiques, Douala, Cameroun
5 Neurologie, Centre Hospitalo-Universitaire National Fann, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal
Les tableaux I à IV présentent une ANOVA des performances des groupes G0, GR, G1m, G1c, G2m, G2c avant l’injection de kainate, à S3, S5 et S7.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau I: ANOVA des performances des souris au labyrinthe classique en amont de l’injection de kainate.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau II: ANOVA des performances des souris à S3 au labyrinthe radial.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau III: ANOVA des performances des souris à S5 au labyrinthe radial.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau IV: ANOVA des performances des souris à S7 au labyrinthe radial.
Les tableaux V à XIII comparent les valeurs des performances moyennes de G1m et G1c, G1c et G2c, G1m et G2m.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau V: G1m-G1c lors de RM1.Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau VI: G1m-G1c lors de RM2.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau VII: G1m-G1c lors de RM3.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau VIII: G1c - G2c lors de RM1.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau IX: G1c - G2c lors de RM2.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau X: G1c - G2c lors de RM3.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau XI: G1m - G2m lors de RM1.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau XII: G1m - G2m lors de RM2.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Tableau XIII: G1m - G2m lors de RM3.
Liste des figures supplémentaires
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure I : Evolution de l’écart-type des performances des groupes GR et G0.
Avec l’apprentissage, les disparités de performances de G0 diminuent globalement de S3 à S7. A l’opposé, celles de GR s’accentuent sensiblement à S7.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure II : Evolution du nombre d’erreurs en mémoire de référence.
Le nombre d’erreurs a diminué au fil des essais pour le groupe G0. Au contraire, il a globalement augmenté pour les autres groupes. Noter l’inflation subite du nombre d’erreurs à S7 en
comparaison à S3 et S5. G1m s’est moins empiré. G1c et G2c affichent les pires régressions de performances.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure III : Evolution du nombre de choix nécessaires pour finir le test.
Le nombre de choix a diminué pour G0. En revanche, il a augmenté pour les autres groupes à l’exception de G2m qui a présenté une légère amélioration entre S5 et S7. Toutefois, le score de
G2m était déjà relativement élevé à S3.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure IV : Evolution de la capacité des souris à enchaîner des réponses correctes initiales.
Le rang de la première erreur s’est globalement dégradé pour tous les groupes traités par le KA. Plus l’erreur est précoce, plus le score est faible et péjoratif. Cette régression est maximale
pour le groupe GR. La progression est mineure en mémoire de travail (RM-RgT1). Par contre, en mémoire de référence (RMRgPu1), l’impact de l’apprentissage est visible sur le groupe G0.
G1m a progressé entre S3 et S5, mais n’a pas progressé par la suite. G2m a régressé entre S3 et S5, mais s’est amélioré entre S5 et S7 même si le score final reste inférieur à son score initial.
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure V : Evolution de la stratégie des souris.
La lettre « p » désigne un choix positif (récompensé) en bras de référence et la lettre « n », un choix négatif (puni). La combinaison idéale est « pp ». Les combinaisons positives (pn et pp)
sont clairement plus fréquentes que celles négatives (np et nn) pour G0. A l’inverse, pour GR, la différence est moins marquée, ce qui suggère des choix très aléatoires par ces souris. Pour
les traitements, G1m affiche un score semblable à G2m et G2c, mais il a un meilleur score de pp. G0 affiche le plus grand nombre de pp (noter la nette amélioration de pp à S7-bandes
grises- pour G0 et G2m).
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure VI : Comparaison du groupe G1m à S5 (RM2) au groupe G2m à S7 (RM3).
Les différences observées ne sont pas statistiquement significatives (p > 0,05).
Cjpp-2018-0020.R2Suppl : Figure VII : Comparaison de l’évolution pour les groupes G1c et G2c.
Les différences notées sont non significatives (p > 0,05).
Les tableaux I à IV présentent une ANOVA des performances des groupes G0, GR, G1m, G1c, G2m, G2c avant l’injection de kainate, à S3, S5 et S7.
Tableau I: ANOVA des performances des souris au labyrinthe classique en amont de l’injection de kainate.
Figure I : Evolution de l’écart-type des performances des groupes GR et G0.
Avec l’apprentissage, les disparités de performances de G0 diminuent globalement de S3 à S7. A l’opposé, celles de GR s’accentuent sensiblement à S7.
Figure II : Evolution du nombre d’erreurs en mémoire de référence.
Le nombre d’erreurs a diminué au fil des essais pour le groupe G0. Au contraire, il a globalement augmenté pour les autres groupes. Noter l’inflation subite du nombre d’erreurs à S7 en comparaison à S3 et S5. G1m s’est moins empiré. G1c et G2c affichent les pires régressions de performances.
Figure III : Evolution du nombre de choix nécessaires pour finir le test.
Le nombre de choix a diminué pour G0. En revanche, il a augmenté pour les autres groupes à l’exception de G2m qui a présenté une légère amélioration entre S5 et S7. Toutefois, le score de G2m était déjà relativement élevé à S3.
Figure IV : Evolution de la capacité des souris à enchaîner des réponses correctes initiales.
Le rang de la première erreur s’est globalement dégradé pour tous les groupes traités par le KA. Plus l’erreur est précoce, plus le score est faible et péjoratif. Cette régression est maximale pour le groupe GR. La progression est mineure en mémoire de travail (RM-RgT1). Par contre, en mémoire de référence (RMRgPu1), l’impact de l’apprentissage est visible sur le groupe G0. G1m a progressé entre S3 et S5, mais n’a pas progressé par la suite. G2m a régressé entre S3 et S5, mais s’est amélioré entre S5 et S7 même si le score final reste inférieur à son score initial.
Figure V : Evolution de la stratégie des souris.
La lettre « p » désigne un choix positif (récompensé) en bras de référence et la lettre « n », un choix négatif (puni). La combinaison idéale est « pp ». Les combinaisons positives (pn et pp) sont clairement plus fréquentes que celles négatives (np et nn) pour G0. A l’inverse, pour GR, la différence est moins marquée, ce qui suggère des choix très aléatoires par ces souris. Pour les traitements, G1m affiche un score semblable à G2m et G2c, mais il a un meilleur score de pp. G0 affiche le plus grand nombre de pp (noter la nette amélioration de pp à S7-bandes grises- pour G0 et G2m).
Figure VI : Comparaison du groupe G1m à S5 (RM2) au groupe G2m à S7 (RM3).
Les différences observées ne sont pas statistiquement significatives (p > 0,05).
Figure VII : Comparaison de l’évolution pour les groupes G1c et G2c.
Les différences notées sont non significatives (p > 0,05).