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Julius Schmidt (1854-1935) – Schubertiade (1897)
Tous droits réservés, diffusion limitée et gratuite à l’usage
pédagogique
Wagner / Lutoslawski / Schubert David Afkham David Afkham David
Afkham David Afkham direction
Orchestre national Montpellier Languedoc Roussillon
Vendredi 16 NovemVendredi 16 NovemVendredi 16 NovemVendredi 16
Novembre 20hbre 20hbre 20hbre 20h Concert découverte famille :
Samedi 17 Novembre 17hSamedi 17 Novembre 17hSamedi 17 Novembre
17hSamedi 17 Novembre 17h
Opéra Comédie Durée : 1h45 environ avec entracte
Cahier pédagogiqueCahier pédagogiqueCahier pédagogiqueCahier
pédagogique Saison 2012-2013 Réalisé par Liane Limon Service Jeune
Public et Actions Culturelles - 04 67 600 281 -
www.opera-orchestre-montpellier.fr
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ProgrammeProgrammeProgrammeProgramme
Wagner / Lutoslawski / SchubertWagner / Lutoslawski /
SchubertWagner / Lutoslawski / SchubertWagner / Lutoslawski /
Schubert
Richard WagnerRichard WagnerRichard WagnerRichard Wagner
Siegfried Idyll, WWV 103 Witld LutoslawskiWitld LutoslawskiWitld
LutoslawskiWitld Lutoslawski Trauermusik pour orchestre à cordes (à
la mémoire de Bartók) Franz SFranz SFranz SFranz
Schubertchubertchubertchubert Symphonie n°9 en ut Majeur « La
Grande » D.944 David AfkhamDavid AfkhamDavid AfkhamDavid Afkham
direction
Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon
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Siegfried IdyllSiegfried IdyllSiegfried IdyllSiegfried Idyll,
WWV 103 de Richard Wagner, WWV 103 de Richard Wagner, WWV 103 de
Richard Wagner, WWV 103 de Richard Wagner Wagner a composé cette
œuvre dans le calme de sa retraite de Tribschen, près de Lucerne où
il s’était réfugié depuis 1866, fuyant les intrigues de la Cour de
Bavière. C’est dans une ambiance de sérénité et de bonheur, retiré
du monde, que Wagner composa cette idylle à l’origine pour sa
seconde femme Cosima, à l’occasion de la naissance de leur fils
Siegfried. Pour la première fois, en raison de difficultés
financières, Wagner et son épouse avaient décidé de ne pas s’offrir
de présents à Noël, il contourna l’obstacle en lui faisant don de
l’Idyll. Elle fut jouée pour la première fois le 25 décembre 1870,
pour la fête d’anniversaire de Cosima, par un ensemble d’une
quinzaine de musiciens dans la villa des Wagner à Tribschen. Wagner
intitula l’œuvre « Hommage d’anniversaire symphonique », souvent il
la nommait Tribschen-Idyll (musique d’escalier). Le titre de
Siegfried-Idyll date de la première véritable exécution publique de
l’œuvre à Meiningen le 10 mars 1877.
Après cette date, Wagner l’arrangea pour orchestre symphonique
afin de la jouer en public. Il reprend un mouvement de son quatuor
en mi majeur en changeant le rythme du second thème en valse, le
tout agrémenté de plusieurs motifs, extraits de Siegfried, drame
musical du même nom, sur lequel Wagner travaillait depuis plusieurs
années. Orchestration
1 Flûte1 Flûte1 Flûte1 Flûte 1 Hautbois1 Hautbois1 Hautbois1
Hautbois 2 Clarinet2 Clarinet2 Clarinet2 Clarinettestestestes 1
Basson1 Basson1 Basson1 Basson 2 Cors2 Cors2 Cors2 Cors
1 Trompette1 Trompette1 Trompette1 Trompette
ViolonViolonViolonViolon 1111 Violon 2Violon 2Violon 2Violon 2
AltoAltoAltoAlto
VioloncelleVioloncelleVioloncelleVioloncelle
ContrebasseContrebasseContrebasseContrebasse
Pour l’effectif symphonique, les pupitres de cordes sont
doublés. Forme1 La section d’ouverture confiée au quatuor à cordes
est assez développée, on y retrouve entre autres, le thème
ascendant de l’ « Immortelle bien-aimée » extrait de Siegfried
:
1 Guide de la musique symphonique, ed. Fayard
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Puis à la flûte on entend le thème du « Sommeil de Brünnhilde »
repris ensuite par les bois et se mêlant au thème précédent.
Le hautbois murmure la berceuse, composée d’un thème populaire
et d’un motif plus lyrique et tendre. L’accompagnement des cordes
divisées, sautillantes évoque des images de comptine.
Tous ces éléments s’entremêlent jusqu’au thème du « Trésor du
monde » (chanté par Brünnhilde dans Siegfried) triomphant et
conquérant.
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Il est interrompu par des appels de l’Oiseau cités par les cors
et à la clarinette puis la flûte :
Le thème du « Trésor du monde » revient encore plus guerrier,
avant l’élan de tendresse final :
Un long et doux final reprend les thèmes de l’œuvre avant de
terminer sur une tenue pianissimo et sereine.
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Richard WagnerRichard WagnerRichard WagnerRichard Wagner Wilhelm
Richard WagnerWilhelm Richard WagnerWilhelm Richard WagnerWilhelm
Richard Wagner occupe une place importante dans l'histoire de la
musique occidentale par l'intermédiaire de ses opéras qui
bousculent délibérément les habitudes de l'époque pour aller, selon
ses propres termes, vers un « art total » : spectacle complet,
mélodie continue et emploi du leitmotiv. Sa vie bohème et fantasque
lui fait endosser de multiples habits : révolutionnaire sans le
sou, fugitif traqué par la police, homme à femmes, confident intime
du roi Louis II de Bavière, critique et analyste musical, son
comportement et ses œuvres ne laissent personne indifférent. Ses
conceptions artistiques avant-gardistes ont eu une influence
déterminante dans l'évolution de la musique dès le milieu de sa
vie. Richard Wagner est né à Leipzig le 22 mai 1813. Son père meurt
six mois après sa naissance. Au mois d'août de l'année 1814, sa
mère épouse l'acteur Ludwig Geyer. Il nourrit d'abord l'ambition de
devenir dramaturge, puis vers l'âge de quinze ans, il découvre la
musique qu'il décide d'étudier en s'inscrivant à l'université de
Leipzig en 1831. Parmi les compositeurs qui exercent sur lui une
influence notable, on peut citer Carl Maria von Weber, Ludwig van
Beethoven et Franz Liszt. En 1834, Wagner achève l'un de ses
premiers opéras, Les Fées. Cette œuvre ne sera pas jouée avant plus
d'un demi-siècle, en 1888. À la même époque, Wagner réussit à
décrocher un poste de directeur musical à l'opéra de Wurzbourg puis
à celui de Magdebourg, ce qui le sort de quelques ennuis
pécuniaires. La même année, Wagner épouse l'actrice Minna Planer.
Le couple emménage alors à Königsberg puis à Rīga, où Wagner occupe
le poste de directeur musical. Avant même 1839, le couple est
criblé de dettes et doit fuir Riga pour échapper aux créanciers,
ils passent quelques années à Paris où Wagner gagne sa vie en
réorchestrant les opéras d'autres compositeurs. En 1942, il
retourne en Allemagne avec Minna à Dresde, où il rencontre un
succès considérable. Pendant six ans, Wagner exerce avec brio le
métier de chef d'orchestre du grand théâtre de la ville et compose
et met en scène ses premiers chefs-d'œuvre (Tannhäuser, le Vaisseau
fantôme…). Pour des raisons politiques, Wagner est forcé de fuir,
d’abord à Paris puis à Zurich. C'est en exil que Wagner passe les
douze années suivantes évoluant dans une situation très précaire, à
l'écart du monde musical allemand, sans revenu et avec peu d'espoir
de pouvoir faire représenter les œuvres qu'il compose. Pendant les
premières années qu'il passe à Zurich, Wagner produit des essais.
Durant ces années, deux sources d’inspiration l’ont influencé en
particulier pour la composition de Tristan et Isolde. La
philosophie de Schopenhauer, axée sur une vision pessimiste de la
condition humaine, est très vite adoptée par Wagner et de nombreux
aspects de cette doctrine transparaîtront dans ses livrets. La
seconde source d’inspiration est le poète et écrivain, Mathilde
Wesendonck, femme du riche commerçant Otto von Wesendonck. Suite à
un amour impossible avec le poète, Wagner entame la composition de
son opéra. Cette œuvre, issue donc d’une crise déclenchée par cet
amour impossible, correspond à la perfection au modèle romantique
d’une création inspirée par des sentiments contrariés. Lorsqu’il
peut enfin retourner en Allemagne, Wagner s’installe à Biebrich, où
il commence à travailler sur Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg.
Cet opéra est de loin son œuvre la plus joyeuse. La carrière de
Wagner prend un virage spectaculaire en 1864, lorsque le roi Louis
II accède au trône de Bavière, à l'âge de 18 ans. Le jeune roi, qui
admire les opéras de Wagner depuis son enfance, décide en effet de
faire venir le compositeur à Munich. Il règle ses dettes
considérables et s'arrange pour que son nouvel opéra, Tristan et
Isolde, puisse être monté. Malgré les énormes difficultés
rencontrées lors des répétitions, la première a lieu le 10 juin
1865 et rencontre un succès retentissant. Wagner se trouve ensuite
mêlé à un scandale du fait de sa liaison avec Cosima von Bülow,
femme de Hans von Bülow, un fervent partisan de Wagner. Cosima est
la fille de Franz Liszt et de la comtesse Marie d'Agoult. En avril
1965, elle donne naissance à une fille prénommée Isolde. La
nouvelle s'ébruite rapidement et scandalise tout Munich. Pour ne
rien arranger, Wagner tombe en disgrâce auprès des membres de la
Cour qui le soupçonnent d'influencer le jeune roi. En décembre
1865, Louis II est contraint de demander au compositeur de quitter
Munich. Wagner part s'installer à Tribschen, près de Lucerne, sur
les bords du lac des Quatre-Cantons. En octobre, Cosima convainc
finalement son mari de divorcer. Le 25 août 1870, elle épouse
Wagner et ce second mariage dure jusqu'à la mort du compositeur.
Ils auront une autre fille, Eva, et un fils prénommé Siegfried.
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Une fois installé dans sa nouvelle vie de famille, Wagner met
toute son énergie à terminer la Tétralogie. En 1871, il choisit la
petite ville de Bayreuth pour accueillir sa nouvelle salle d'opéra.
Les Wagner s'y rendent l'année suivante et la première pierre du
Festspielhaus (« Palais des festivals ») est posée. Louis II et la
baronne Marie von Schleinitz s'investissent pour aider à financer
le bâtiment. Afin de rassembler les fonds pour la construction,
Wagner entreprend également une tournée de concerts à travers
l'Allemagne et diverses associations de soutien sont créées dans
plusieurs villes. Il faut cependant attendre une donation du roi
Louis II en 1874 pour que l'argent nécessaire soit enfin rassemblé.
Un peu plus tard dans l'année, les Wagner emménagent à Bayreuth
dans une villa que Richard surnomme Wahnfried (« Paix des illusions
»). Le Palais des festivals ouvre ses portes le 13 août 1876, à
l'occasion de la représentation de L'Or du Rhin, début d'exécution
de trois cycles complets de la Tétralogie. D'illustres invités sont
conviés à ce premier festival : l'empereur Guillaume Ier,
l'empereur Pierre II du Brésil, le roi Louis II ainsi que les
compositeurs Bruckner, Grieg, Vincent d'Indy, Liszt, Saint-Saëns,
Tchaïkovski... D'un point de vue artistique, ce festival est un
succès remarquable, financièrement, c'est toutefois un désastre
absolu. Wagner doit renoncer à organiser un second festival l'année
suivante et tente de réduire le déficit en donnant une série de
concerts à Londres. En 1877, Wagner s'attelle à son dernier opéra,
Parsifal, qu'il finit à Palerme pendant l'hiver 1881-82. Pendant la
composition, il écrit également une série d'essais réactionnaires
sur la religion et l'art. Il met la dernière main à Parsifal en
janvier 1882, et le présente lors du second Festival de Bayreuth. À
cette époque, Wagner est gravement malade. Le mardi 13 février
1883, il est emporté par une crise cardiaque, au palais Vendramin
Calergi de Venise. Son corps est rapatrié et inhumé dans le jardin
de sa maison de Wahnfried, à Bayreuth.
Portrait de Richard Wagner
Tous droits réservés, diffusion gratuite à l’usage
pédagogique
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TrauermusikTrauermusikTrauermusikTrauermusik pour orchestre à
cordes (à la mémoire de Bartók) pour orchestre à cordes (à la
mémoire de Bartók) pour orchestre à cordes (à la mémoire de Bartók)
pour orchestre à cordes (à la mémoire de Bartók) de Witde Witde
Witde Witoooold Lutoslawskild Lutoslawskild Lutoslawskild
Lutoslawski L’attention fut attirée sur Lutoslawski en Europe
occidentale dans le milieu des années 1950, peu après la création
de son Concerto pour orchestre en novembre 1954 à Varsovie. Dans
cette œuvre, on percevait déjà une envie de rompre avec les
stéréotypes du réalisme et du néoclassicisme. D’ailleurs on ne peut
éviter d’évoquer Bartók dans ses compositions de par son langage et
les caractéristiques de son orchestration. Cependant c’est sa
Musique funèbre qui montre l’édification d’une écriture nouvelle
par l’apport d’une élaboration sérielle simple mais efficace. En
1954, le chef d’orchestre, Jan Krenz avait suggéré à Lutoslawski
d’écrire une pièce qui serait jouée l’année suivante pour le
dixième anniversaire de la mort de Bartók mais l’œuvre ne vit le
jour qu’en 1958. C’est la première fois qu’il utilise la série de
douze sons mais en fait un usage très différent de celui de
Schönberg. Il a d’ailleurs toujours refusé toute parenté avec
l’école de Vienne et ses compositeurs. Il affirme ceci à propos de
ses œuvres postérieures au Concerto pour orchestre :
« C’est Musique funèbre qui a donné le premier résultat de mes
travaux sur l’écriture » Witold Lutoslawski2
Orchestration 12 violons12 violons12 violons12 violons 12
violons II12 violons II12 violons II12 violons II 8 altos8 altos8
altos8 altos
8 violoncelles8 violoncelles8 violoncelles8 violoncelles 6
contrebasses6 contrebasses6 contrebasses6 contrebasses
Un oooorchestre à cordesrchestre à cordesrchestre à
cordesrchestre à cordes est un ensemble formé exclusivement
d'instruments à cordes : violons, altos, violoncelles et
contrebasses. Selon les périodes de l’histoire ou les genres
musicaux abordés, à cette formation fondamentale peuvent être
ajoutés un clavecin, une harpe, plus rarement un piano. Le nombre
d'instrumentistes par pupitre peut être très variable d'une œuvre à
l'autre. Au XXe siècle, les compositeurs ont continué à enrichir ce
répertoire spécifique : Andante Festivo de Jean Sibelius,
Divertimento de Béla Bartók, Apollon Musagète d'Igor Stravinsky,
Funeral Music de Witold Lutoslawski, Simple Symphony de Benjamin
Britten etc. Ralph Vaughan Williams et Michael Tippett réalisent
même des œuvres pour double orchestre à cordes.
2 DARMSTADT, Cinquante ans de modernité musicale, IRCAM 2003,
Chapitre 28.2
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Forme Cette pièce est composée de quatre parties s’enchainant
:
- Prologue - Métamorphoses - Apogée - Epilogue
Le Prologue, grave et lent est entièrement contrapuntique, ce
qui constitue l’hommage à Bartók. Lutoslawski y procède par canons
divers, renversements de thèmes etc., sur un rythme simple et
régulier. On redécouvre la talea3 du XIVème siècle transcrite en
valeurs longues. Ce matériel musical est traité en six canons se
déployant progressivement de deux à six voix, chacune étant fondée
sur une série de 12 sons et son renversement transposé au
triton.
Cette série dérive de Bartók si on la considère dans son aspect
mélodique ou thématique, cependant elle se rapproche de Webern par
ses intervalles mais non dans ses usages.
Métamorphoses développe le matériel du Prologue de façon moins
contrainte. Débutant en pizzicati, ces métamorphoses sont au nombre
de douze et utilisent une grande diversité de moyens d’écriture.
Lutoslawski met en évidence le contraste entre les dimensions
horizontales et verticales en parlant d’un « continuo harmonique »
opposé à une ligne mélodique, ceci désigne bien un travail non
sériel. Le diatonisme demeure sous-jacent à l’ensemble, les
métamorphoses se succèdent par transpositions de la série de base.
Le mouvement et les valeurs rythmiques vont se resserrant et les
parties de violon atteignent une virtuosité considérable.
La tension nerveuse et sonore éclate ensuite dans l’Apogée où
l’écriture, jusque là linéaire, cède la place à des accords
rassemblant les douze sons, répétés rapidement avec une extrême
violence.
Après ce cri de désespoir, une méditation sombre et recueillie
clôt l’œuvre : l’Epilogue débute à l’unisson, puis trouve une
écriture contrapuntique rigoureuse, très dépouillée, avec une
notation en rondes et blanches uniquement.
3 La talea détermine le rythme et se trouve complétée par le
color qui détermine le mouvement mélodique. Le terme a été
transporté dans le domaine des tessitures, et en est venu à
désigner la tessiture de la teneur, c'est-à-dire le registre de
ténor ou de baryton, placé entre le bassus et l'altus.
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Witold LutoslawskiWitold LutoslawskiWitold LutoslawskiWitold
Lutoslawski4444
Witold Lutoslawski est né en 1913 à Varsovie qui faisait, à
l’époque, partie de l’Empire Russe. Il étudie d’abord le piano et
le violon puis la composition et la théorie au Conservatoire de
Varsovie avec Witold Maliszewski, un ancien élève de Nikolaï
Rimski-Korsakov et conservateur notoire. Il obtient son diplôme de
piano en 1936 et l’année suivante celui de composition.
A la fin de ses études, son souhait de prolonger sa formation à
Paris est contrarié par la situation politique. Il est fait
prisonnier de guerre par les allemands en 1939 mais s’échappe et
travaille comme pianiste dans les cafés de Varsovie de 1940 à
1945.
Le Sacre du Printemps de Stravinsky et la 3ème Symphonie de
Szymanowski influencent ses premières orientations, mais sa
première partition, la Symphonie n°1, créée avec retard après la
guerre (1948), est accusée de « formalisme » et elle est interdite
sous Staline. Il faut attendre le début de la détente des relations
internationales entre l'Est et l'Ouest (après les révoltes
d'Octobre 1956) pour que son style trouve sa vraie dimension
personnelle et que ses compositions, qu'il dirige lui-même,
s'exportent et connaissent la notoriété et les honneurs, comme
Musique Funèbre en 1958. Même s'il a bénéficié progressivement d'un
statut favorable, de nombreuses pièces d'avant 1967 sont marquées
par l'allégeance au régime politique en place. Curieusement, c'est
l'audition à la Radio Polonaise du Concerto de Piano de John Cage
qui l'a poussé vers l'aléatoire à la fin des années 50. Sa
personnalité est modeste, délicate, intimiste, affable et
généreuse, la longue « gestation » de ses grandes œuvres montre son
perfectionnisme.
Il a été choqué à 4 ans par l'emprisonnement puis l'exécution
par les Soviets (1917) de son père et de son oncle, activistes
politiques réfugiés à Moscou pendant la 1ère Guerre Mondiale. Ses
premières œuvres sont significatives, la plupart des pièces d'avant
guerre ont été détruites lors d'un incendie à Varsovie lors de la
libération de 1944.
Witold Lutoslawski est un compositeur au langage personnel et
cohérent, un musicien essentiel et le plus important contemporain
de Pologne. Son langage, à l'opposé de tout système, dans la
continuité de la tradition, ne dédaigne pas une dimension raisonnée
de modernité (clusters, quarts de ton, dodécaphonisme). Son style
est marqué par la couleur, plutôt sombre, formé de changements
constants par les rythmes et les mélodies « expansives » à forte
dominante tonale, voire folklorique, qu’il utilise agrémenté
parfois de dodécaphonisme. Outre ses instruments de prédilection le
piano, le violon et les bois, il a aussi beaucoup composé pour la
voix, poèmes polonais ou français dans une approche fusionnelle
avec les instruments. Il recevra le Premier Prix Grawemeyer, la
Médaille d’or de la Royal Philarmonic Society, le Prix Ferrar Salat
de la Reine d’Espagne et en 1993 le Polar Music Prize ainsi que le
Prix Inamori de la Fondation Kyoto.
Portrait de Witold Lutoslawski
Tous droits réservés, diffusion gratuite à l’usage
pédagogique
4 Sources : Ircam-Centre Pompidou 2010
http://brahms.ircam.fr/witold-lutoslawski Site « musique
contemporaine » :
http://www.musiquecontemporaine.info/acompo-Lutoslawski.php
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Symphonie n°9Symphonie n°9Symphonie n°9Symphonie n°9 en ut
Majeur «en ut Majeur «en ut Majeur «en ut Majeur « La GrandeLa
GrandeLa GrandeLa Grande » D.944 de Franz Schubert» D.944 de Franz
Schubert» D.944 de Franz Schubert» D.944 de Franz Schubert Avec sa
dernière symphonie, cette neuvième symphonie que compose Schubert
est un monument de la musique symphonique du XIXeme siècle. Des
recherches récentes tendent à montrer que cette « Grande symphonie
» a été composée au cours des années 1825-26. Cette œuvre est si
monumentale que sa durée dépasse l’heure lorsqu’elle est jouée avec
toutes ses reprises, d’ailleurs quasi-indispensables. Cette
symphonie ne reçut pas un accueil favorable à son début. Les
musiciens de la Gesellschaft der Musikfreunde la jugèrent «
difficile et pompeuse » (« schwierig und schwülstig »), au point
que lors du concert posthume du 14 décembre 1828, elle fut
remplacée par la « Petite ». En 1838, dix ans après la mort de
Schubert, Robert Schumann se rendit sur la tombe du compositeur
puis rencontra son frère aîné Ferdinand Schubert, qui disposait des
manuscrits inédits. Schumann ramena la symphonie à Leipzig, où il
la fit exécuter par Felix Mendelssohn. Elle fut donc créée le 21
mars 1839 à Leipzig sous la direction de Mendelssohn, soit onze ans
après la mort du compositeur. Souvent considérée comme la meilleure
pièce symphonique de Schubert, la Grande Symphonie en ut majeur est
aussi l'une de ses œuvres les plus novatrices. Orchestration
2 flûtes2 flûtes2 flûtes2 flûtes 2 hautbois2 hautbois2 hautbois2
hautbois 2 clarinettes2 clarinettes2 clarinettes2 clarinettes 2
bassons2 bassons2 bassons2 bassons 2 cors2 cors2 cors2 cors
2 trompettes2 trompettes2 trompettes2 trompettes 3 trombones3
trombones3 trombones3 trombones TimbalesTimbalesTimbalesTimbales
CordesCordesCordesCordes
Forme5 Cette pièce est composée quatre parties :
- Andante-allegretto ma non troppo - Andante con moto - Scherzo
allegro vivace - Allegro vivace
Andante et AAndante et AAndante et AAndante et Allegretto ma non
troppollegretto ma non troppollegretto ma non troppollegretto ma
non troppo en ut majeur (à 2/2)en ut majeur (à 2/2)en ut majeur (à
2/2)en ut majeur (à 2/2) :::: Un premier thème plein de noblesse
énoncé par les cors à l’unisson dès le début de ce mouvement. C’est
la pierre angulaire de cet Andante.
Un thème qui évolue avec assurance, repris par les bois, puis
par tout l’orchestre, les cordes répondant aux bois et aux vents.
Après un motif ascendant en rythme pointé, le thème revient sur le
contrpoint des cordes en triolets, il s’élargit jusqu’à un accord
d’ut majeur, après lequel débute l’Allegretto ma non troppo sur un
dessin énergique confié aux trompettes et aux cordes.
5 Guide de la musique symphonique, ed. Fayard
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Le rythme pointé domine jusqu’à l’accord fortissimo après lequel
les cordes modulent vers mi mineur pour le second sujet, plus
tourmenté, ponctué d’interventions du hautbois, et dans lequel la
tension s’accroît, accentuée par les contrastes rythmiques binaires
et ternaires.
C’est maintenant la tonalité de mi bémol majeur qui règne pour
un nouvel épisode. Avant la fin de l’exposition, les trombones,
sous le frémissement des cordes, font retentir un motif dérivé de
celui de l’Andante alors que cette exposition se termine dans la
tonalité de dominante sol majeur. Cependant c’est en la bémol
majeur que commence le développement qui, comme l’ensemble de ce
mouvement, déborde de vitalité, enrichi de différents motifs et de
tonalités riches. Un effet est produit par la soudaine interruption
de la cadence fortissimo, laissant aux clarinettes le soin de se
charger des accords d’accompagnement. Une autre cadence,
aboutissant en ut majeur après avoir frôlé l’ut mineur, précède la
réexposition. Un rappel du début de l’Allegro clôt ce morceau mais
une éblouissante coda Più moto voit revenir le thème de l’Andante
dans toute sa splendeur. Andante con moto en Andante con moto en
Andante con moto en Andante con moto en lalalala mineur (à
2/4)mineur (à 2/4)mineur (à 2/4)mineur (à 2/4) :::: Sept mesures
des cordes donnent à ce second mouvement son assise rythmique avant
que le hautbois n’en expose la mélodie conclue par une courte
phrase en la majeur :
Repris par les clarinettes et les hautbois, le thème poursuit sa
route avec animation, les bois répondent aux cordes, le thème
mineur, nostalgique, trouvant son apaisement dans la phrase
conclusive majeure. Soudain cors et bassons, en longues notes
tenues, introduisent un nouvel épisode en fa majeur : vent et
cordes chantent une mélodie empreinte de sérénité et
d’apaisement.
-
Ce sont les sonneries de cors qui retentissent à nouveau pour
clore ce moment de rêve et ramener le premier épisode encore plus
décidé, enrichi d’appels des trompettes, des cors et de variations
diverses. La marche reprend jusqu’à un point culminant fortissimo,
atteignant son paroxysme sur un accord de septième diminuée auquel
succède brutalement le silence. Doucement, les cordes pizzicato
vont ouvrir l’épisode suivant, alors que se déploie une nouvelle
mélodie en si bémol aux violoncelles. Les hautbois les rejoignent
et la mélodie module vers la mineur, avant le retour des
violoncelles et d’un lumineux si bémol, suivis à nouveau des
hautbois.
Leur duo se poursuit en la majeur, alors que s’achève cet
intermède chargé d’émotion et que revient le thème du second
passage, en la majeur cette fois, superbement enrichi de dessins
des cordes en contrepoint et de pizzicati. Il s’évanouit peu à peu
laissant la place à la coda et au thème initial dont la phrase
conclusive apparait pour la première fois en mineur. Le rythme de
marche, lui, disparait. Scherzo Allegro vivace Scherzo Allegro
vivace Scherzo Allegro vivace Scherzo Allegro vivace en en en en
utututut majeur (àmajeur (àmajeur (àmajeur (à 3/4)3/4)3/4)3/4) ::::
Ce troisième mouvement, basé sur la forme sonate, se situe dans la
lignée des deux précédents par la variété de ses thèmes et
l’ampleur de ses proportions. Il s’ouvre sur un dessin rythmique
d’une forte énergie, exposé par les cordes auxquelles répondent les
vents. Ce rythme va servir d’accompagnement au passage mélodique en
sol majeur des premiers violons, suivi en canons par les
violoncelles se terminant fortissimo avant de reprendre la première
partie.
La deuxième section débute en la bémol par de lourds accords
assombris par les sonorités des trombones contrastant avec le thème
de valse chanté par les bois et souligné par les violoncelles.
Simultanément, la flûte fait entendre une nouvelle mélodie mais le
rythme initial revient en un somptueux tutti, suivi d’un passage au
contrepoint serré avant une dernière reprise du thème premier.
-
Appelé par les cors puis le reste des vents, le trio démarre en
la majeur. Les bois dominent dans l’exposé du thème, un chant
nostalgique, brillamment orchestré, doucement conduit par un
accompagnement fourni. C’est de cette ambiguïté que naît l’émotion
de ces perpétuels changements de couleur, de ces modulations
soudaines du majeur au mineur. La marche se poursuit jusqu’à un
nouvel appel des cors ramenant le trio, ses deux thèmes et son
ampleur dynamique qui ne se relâche plus menant à la fin de ce
mouvement.
Allegro vivace en ut majeur (à 2/4)Allegro vivace en ut majeur
(à 2/4)Allegro vivace en ut majeur (à 2/4)Allegro vivace en ut
majeur (à 2/4) :::: C’est l’un des finals les plus monumentaux du
répertoire, il comporte 1154 mesures. Divers éléments du thème
principal vont se retrouver tout au long du mouvement. Un appel du
tutti puis une réponse des cordes sur les notes de l’accord parfait
en un motif ascendant plein d’énergie, précédant une longue phrase
animée en triolets de croches, menée par les hautbois et les
violons.
Après cette section qui se termine sur la dominante de sol
majeur, deux mesures de silence avant le second sujet introduit par
quatre ré des cors et des clarinettes. Ce second thème est une
mélodie pleine de grâce confiée aux bois sur l’accompagnement
persistant des cordes en triolets de croches. Sans transition, ce
sujet est repris en si majeur. Un dessin ascendant vient accroître
la tension, décuplée par le retour des appels du début en croches
pointées/doubles croches. Sur l’accompagnement mouvant des
triolets. Mais peu à peu, les contrastes de dynamique se font moins
marqués, alors qu’une phrase conclusive descendante marque la fin
de l’exposition. De sol sur un trémolo des violoncelles, on passe à
fa puis à mi bémol, tonalité dans laquelle s’ouvre le
développement.
La première partie de ce développement repose sur des phrases
mélodiques venues du second sujet, confiées aux bois et traitées en
imitation à travers les tonalités de la bémol, ré bémol et ut dièse
mineur. La première de ces phrases évoquant fugitivement le début
de l’« Hymne à la joie » qui conclut la Neuvième symphonie de L.W.
Beethoven. Curieux passage que ces cent-treize mesures rendues
momentanément instables par le jeu fluctuant des tonalités. Bien
vite, une transition frémissante sur des accords massifs des
timbales, des cors, des bassons et des trombones, fait entrer à
nouveau le thème qui ouvre le second sujet, repris en canon par les
violons. C’est sur un relatif retour au calme que se termine le
développement, le rythme pointé (premières mesures du mouvement)
introduit la réexposition qui débute en mi bémol majeur.
-
Quelque peu écourtée, la première partie se termine en mi majeur
puis est suivie de la seconde en ut, tonalité qui dominera jusqu’à
un éclatant fortissimo. C’est à nouveau le trémolo très doux des
violoncelles qui annoncera la coda finale. C’est une apothéose de
deux cents mesures, dont le rythme persistant de quatre notes et la
pulsation irrésistible marqueront le triomphe de la marche.
-
FranzFranzFranzFranz SchubertSchubertSchubertSchubert
Schubert est né le 31 janvier 1797 à Lichtental (ville
indépendante à l’époque mais faisant depuis 1850 partie de Vienne).
Son père, Franz Theodor Florian Schubert, est maître d'école et sa
mère, Elisabeth Vietz, cuisinière. Le chef de choeur de l'eglise
Liechtental, Michael Holzer, prit Schubert en charge pour lui
apprendre l'orgue, tout en lui donnant des leçons de chant mais
aussi d'harmonie et de contrepoint. C'est ainsi qu'à l'âge de 10
ans, Schubert manifestait déjà un grand talent pour le chant et se
vit confier la place de premier soprane du chœur. En Mai 1808,
Schubert eut la possibilité d'intégrer le chœur de la Cour de la
Chapelle Impériale et Royale et de recevoir dans le même temps une
éducation gratuite au séminaire : Mathématiques, Latin, Grec,
Sciences naturelles, Religion, Géographie, Histoire et, bien sûr,
Musique lui furent imposés.
Plus les années passent au sein du séminaire, plus Schubert se
démotive de ses études, en faveur de son dévouement musical. Il
compose en cachette pour ne pas contrevenir aux choix de son père.
Sa plus ancienne composition connue et la Fantaisie en sol pour
piano à quatre mains, datée d'avril-mai 1810. Il peut entendre ses
œuvres jouées par l'orchestre du collège (dirigé par Wenzel
Rudiczjka, organiste de la cour) ou le petit orchestre
familial.
Vers la fin de l'année 1813, Schubert quitte le séminaire pour
intégrer la Normal-Hauptschule, une institution spécialisée dans la
formation d'enseignants. Il obtient son certificat de sous-maître
d'école à l'automne 1814. Pendant cette année il achève sa Première
symphonie en ré majeur, le Septième quatuor, le Huitième, et le
Dixième quatuor à cordes en mi bémol majeur, des Lieder sur des
poèmes de Matthisson, esquisse un opéra et termine sa Messe en fa
majeur qui est jouée le 16 octobre à l'église de Lichtental où
Thérèse Gotlob, qu'il pense épouser, chante le soprano.
Le 19 octobre il signe la Marguerite au rouet sur un poème de
Goethe. Dans ce climat de romantisme exalté, il multiplie à un
rythme frénétique la composition de lieder ; on estime qu'il en
aurait composé au moins 145, rien qu'en une seule année. Ajoutez à
cela une autre symphonie, des oeuvres de scène, deux messes, des
pièces sacrées, des danses pour piano, deux sonates, un quatuor à
cordes en sol mineur ; au total Schubert aurait écrit 200
compositions durant l'année 1815, soit plus d'une tous les deux
jours ! C'est de l'automne 1815 que date le fameux lied
Erlkönig.
En juin 1816, il reçoit sa première commande : une cantate
rémunérée cent florins (le double de son salaire annuel). En 1817,
il obtient un congé d'une année. Il donne des cours de musique à
Marie Esterhazy, et accompagne la famille dans son château de
Zelesz en Hongrie, l'été 1818. A son retour, il refuse de reprendre
son emploi de maître d'école. Les commandes, l'aide de ses amis,
l'édition de ses œuvres, le mettent à l'abri du besoin. A partir de
1819, Ignaz Sonnleithner, l'ami des musiciens, l'introduit dans la
maison des soeurs Fröhlich et s'emploie à faire connaître la
musique de Schubert qui gagne en notoriété dans les salons viennois
où l'on organise les fameuses Schubertiades, des soirées musicales
autour de ses pièces.
En 1919, il compose le quintette La Truite. En 1820, ses opéras
La Harpe enchantée et Les Frères Jumeaux sont des échecs. Il n'aura
jamais de succès sur la scène lyrique. En 1823, les premiers
symptômes de la syphilis, alors incurable, se déclarent. En 1826,
il achève son quatuor en ré mineur, La Jeune fille et la mort. Il
est à Graz en 1827. Le 29 mars, il participe comme porteur de
torche à l'enterrement de Beethoven. Un an après la mort de
Beethoven, le 28 mars 1828, a lieu le premier concert totalement
consacré à ses œuvres, c'est un grand succès.
-
À l'automne, Schubert emménage chez son frère Ferdinand. Après
deux semaines de maladie, il meurt de la fièvre typhoïde (ou typhus
abdominal) le 19 novembre 1828 à 31 ans. Sa dépouille reposa
d'abord au cimetière de Währing, non loin de celle de Beethoven,
avant d'être transférée en grande pompe en 1888 dans le « carré des
musiciens » du cimetière central de Vienne, où sa tombe voisine
aujourd'hui celles de Gluck, Beethoven, Johannes Brahms et Hugo
Wolf.
Portrait de Franz Schubert par Wilhelm August Rieder,
Historisches Museum der Stadt Vienne
Tous droits réservés, diffusion gratuite à l’usage
pédagogique
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Les évènements politicoLes évènements politicoLes évènements
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::::
- 9 juin 18159 juin 18159 juin 18159 juin 1815 : L’acte final du
Congrès de Vienne est signé. Après la défaite de Napoléon, les pays
européens se réunissent pour rédiger et signer les conditions de
paix sur le continent.
- 5 mai 18215 mai 18215 mai 18215 mai 1821 : Napoléon 1er meurt
à Sainte-Hélène. - 29 mai 18229 mai 18229 mai 18229 mai 1825555 :
Charles X est le dernier roi couronné de France. - 5 juillet 18305
juillet 18305 juillet 18305 juillet 1830 : La France colonise la
ville d’Alger. - 27272727----28282828----29 juillet 183029 juillet
183029 juillet 183029 juillet 1830 : Les trois Glorieuses. Charles
X est chassé et c’est la fin de la Restauration. - 9 août 18309
août 18309 août 18309 août 1830 : Louis-Philippe d’Orléans devient
roi des français. C’est le début de la Monarchie de
Juillet. - 27 avril 184827 avril 184827 avril 184827 avril 1848
: Abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, à
l’initiative de Victor Schoelcher. - 1111erererer mai 1851mai
1851mai 1851mai 1851 : Ouverture de la première Exposition
Universelle à Londres. - 2 décembre 2 décembre 2 décembre 2
décembre 1851185118511851 : Coup d’Etat de Napoléon Bonaparte. - 2
décembre 18522 décembre 18522 décembre 18522 décembre 1852 :
Proclamation du Second Empire. - 21 avril 185421 avril 185421 avril
185421 avril 1854 : Mariage en Autriche de l’empereur François
Joseph avec Elisabeth de Wittelsbach (Sissi). - Décembre
1869Décembre 1869Décembre 1869Décembre 1869 : Concile du Vatican,
sous la volonté de Pie IX. - 19 juillet 187019 juillet 187019
juillet 187019 juillet 1870 : Déclaration de la guerre
franco-prussienne. - 4 septembre 18704 septembre 18704 septembre
18704 septembre 1870 : Proclamation de la République à Paris. - 28
janvier 28 janvier 28 janvier 28 janvier –––– 10 mai 187110 mai
187110 mai 187110 mai 1871 : Signature de l’armistice
franco-allemand, le 28 janvier. La France a perdu la
guerre. La paix, Traité de Francfort, est signée le 10 mai. - 28
mars 187128 mars 187128 mars 187128 mars 1871 : Mise en place de la
Commune de Paris. - Juin 1881Juin 1881Juin 1881Juin 1881 :
L’enseignement en France devient laïc, gratuit et obligatoire. - 6
juillet 18856 juillet 18856 juillet 18856 juillet 1885 : Un jeune
enfant de neuf ans reçoit le premier vaccin contre la rage, sous la
surveillance
de Louis Pasteur à Paris. - 31 mars 188931 mars 188931 mars
188931 mars 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel à Paris à
l’occasion de l’Exposition Universelle. - Décembre 1894Décembre
1894Décembre 1894Décembre 1894 : Procès et condamnation du
capitaine Dreyfus. - Avril 1900Avril 1900Avril 1900Avril 1900 :
Exposition universelle à Paris.
Et dans le milieEt dans le milieEt dans le milieEt dans le
milieu artistiqueu artistiqueu artistiqueu artistique ::::
- 25 février 183025 février 183025 février 183025 février 1830 :
La Bataille d’Hernani confronte les partisans du classicisme et du
romantisme, suite à la publication du roman de Victor Hugo.
- 13 novembre 183013 novembre 183013 novembre 183013 novembre
1830 : Publication du roman Le rouge et le noir de Stendhal -
MarsMarsMarsMars----juillet 1844juillet 1844juillet 1844juillet
1844 : Alexandre Dumas publie, sous forme de feuilleton, Les trois
mousquetaires. - 6 mars 18536 mars 18536 mars 18536 mars 1853 : La
Traviata, de G. Verdi, est créée à la Fenice de Venise. - 25 juin
185725 juin 185725 juin 185725 juin 1857 : Publication de l’œuvre
de Baudelaire, Les fleurs du mal. - 30 mars 186730 mars 186730 mars
186730 mars 1867 : Victor Hugo publie Les Misérables. - 14
septembre 186714 septembre 186714 septembre 186714 septembre 1867 :
Publication du premier tome de l’ouvrage de Karl Marx, Du capital,
développement
de la production capitalistique. - 22 mai 187222 mai 187222 mai
187222 mai 1872 : Début de la construction du théâtre de Bayreuth,
destiné à accueillir les œuvres de
Wagner. - 15 a15 a15 a15 avrilvrilvrilvril----15 mai 187415 mai
187415 mai 187415 mai 1874 : Première exposition officielle des
peintres impressionnistes à Paris. Claude
Monet présente son Impression soleil levant. - Décembre
1880Décembre 1880Décembre 1880Décembre 1880 : Auguste Rodin crée le
Penseur. - Février 1885Février 1885Février 1885Février 1885 : Emile
Zola publie Germinal. - 1899189918991899 : Publication de La
science des rêves de Sigmund Freud. - 30 avril 190230 avril 190230
avril 190230 avril 1902 : Pelléas et Mélisande, opéra de Claude
Debussy, est créé à l’opéra Comique de Paris. - 10 mai 190210 mai
190210 mai 190210 mai 1902 : Première projection cinématographique
du Voyage dans la lune du Georges Méliès.
-
Biographie Biographie Biographie Biographie David AfkhDavid
AfkhDavid AfkhDavid Afkhamamamam direction Né en 1983 à Fribourg,
David Afkham a reçu ses premières leçons de piano et de violon à
l'âge de six ans. À 15 ans, il entre à l'Université de musique de
sa ville natale et poursuit des études de piano, solfège et
direction. En 2002, il remporte le premier prix du Jugend Musiziert
German National Piano Competition dans la catégorie piano-solo. Il
a ensuite complété ses études de direction à l'école de musique
Liszt de Weimar. David Afkham fut le premier gagnant du « Bernard
Haitink Fund for Young Talent ». Ces dernières années en Allemagne,
David Afkham est reconnu comme l'un des chefs d’orchestre les plus
prisés. La saison 2011/12 marque ses débuts avec l'Orchestre du
Concertgebouw, le Philharmonia Orchestra, Wiener Symphoniker,
Filarmonica della Scala, DSO-Berlin, Philharmonique de Munich, la
Staatskapelle de Dresde, Radio-Sinfonieorchester Stuttgart, RTÉ
National Symphony of Ireland, Deutsche Kammerphilharmonie à Brême,
le NHK Symphony à Tokyo, ainsi que les Orchestres symphoniques de
Seattle et Houston. Il dirige également l'Orchestre de Cleveland,
l'Orchestre national de France, l’Orchestre national d'Espagne,
Gothenburg Symphony, Mozarteumorchester Salzbourg, Residentie
Orchestra, Gustav Mahler Jungendorchester, Mahler Chamber Orchestra
et l'Orchestre de Chambre de Lausanne. David Afkham occupe
actuellement le poste de chef d'orchestre adjoint à la Gustav
Mahler Jugendorchester. En Août 2010, il reçoit le Premier Prix «
Jeune Chef d'Orchestre » du Nestlé and Salzburg Festival. Il a
également été le lauréat du Donatella Flick Conducting Competition
2008 à Londres, lui permettant de devenir, pendant deux ans, chef
d'orchestre adjoint de l'Orchestre symphonique de Londres. Chef
d’orchestre de l’Association Richard Wagner à Bayreuth et membre du
« Forum de chef d'orchestre » au Conseil de la musique allemande.
Il continue à travailler régulièrement avec Bernard Haitink. Il l’a
assisté pour bon nombre de projets y compris les cycles majeurs
avec l'Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre du
Concertgebouw, et le London Symphony Orchestra.