1 Les dépressions post-natales. Docteur Éric CAMUS
Jul 07, 2015
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Les dépressions post-natales.
Docteur Éric CAMUS
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• changement d’identité, de rôles,
• pertes des repères antérieurs.
• un risque sur le développement psychologique du bébé exposé
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• - SELEY et coll. (1996) ont montré que la moitié des femmes considérées comme déprimées par un observateur indépendant n’étaient pas détectées par les professionnels de santé.
• - Murray L. et coll. (1991) ont constaté que seulement 3% des dépressions post-natales étaient reconnues et traitées.
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2) Repères épidémiologiques.
• - entre le deuxième mois et la première année.
• - 13 % des accouchées
• - La prévalence maximale se situe à 3 mois
(18,5 %) et à 9 mois (18 %).
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Les facteurs de risques les plus prédictifs :
• les ATCD personnels et familiaux de dépression, en particulier postnatale ;
• les troubles psychologiques de la grossesse (pdt le dernier trimestre)
• la survenue d’évènements de vie négatifs ou des conditions de vie difficiles
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4) Dans les suites de couches :
• blues sévère et prolongé, complications périnatales,
• problèmes somatiques du bébé entrainant des séparations.
• Rôle du tempérement du bébé.
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ÉVOLUTION :
en cas de premier épisode
• - 73% guérissent spontanément dans le premier trimestre,
• - 25% dans le reste de la première année
• - 2% des femmes sont encore déprimées 18 mois plus tard.
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3) Conséquences sur les relations mère-bébé
3.1) Les mères déprimées sont plus en retrait et moins engagées dans l’interaction
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3.2) Irritabilité , abaissement du seuil de tolérance aux manifestations d’agressivité du bébé.
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3.3) plus de difficultés à aider l’enfant à apprendre
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3.4) une réaction particulière aux mouvements d’autonomisation de leur enfant.
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3.5) conséquences sur le bébé :
• des difficultés de séparation,• sur le comportement, • davantage de troubles du sommeil, de nervosité,• de problèmes d’alimentation.
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• Attention il existe une grande variabilité des comportements au sein du groupe des mères déprimées.
• Importance du père ...
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4) Difficultés du Diagnostic. (Dayan 1999)
DPN Dépression• aggravation le soir /amélioration le soir• difficultés d’endormissement/réveil
précoce• labilité émotionnelle/constance de
l’humeur• rares idées suicidaires / assez fréquentes
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DPN / Dépression
• perte d’estime de ses Q maternelles/ perte de l’estime de soi
• anxiété fréquente, déplacée vers le bb/ anxiété moins fréquente
• rareté du ralentissement psychomoteur/ fréquence +
• risque de récidive lors d’une nvl G/ pas de risque augmenté en post-partum
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Diagnostics différentiels principaux :
- le post-partum blues
- les psychoses du post-partum,
• - l’hypothyroïdie,
• - le syndrôme de Cushing,
• - l’utilisation de drogues psycho-actives.
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5) Un outil adapté : l’Échelle d’Édimbourg.
autoquestionnaire évaluant en dix items
le vécu subjectif de jeunes mères.
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• 1 J’ai pu rire et prendre les choses du bon côté.
• 2 Je me suis sentie confiante et joyeuse en pensant à l’avenir.
• 3 Je me suis reprochée sans raison d’être responsable quand les choses allaient mal.
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• 4 Je me suis sentie inquiète ou soucieuse sans motifs.
• 5 Je me suis sentie effrayée ou paniquée sans vraiment de raisons
• 6 J’ai eu tendance à me sentir dépassée par les évènements.
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• 7 Je me suis sentie si malheureuse que j’ai eu des problèmes de sommeil.
• 8 Je me suis sentie triste ou peu heureuse.
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• 9 Je me suis sentie si malheureuse que j’en ai pleuré.
• 10 Il m’est arrivé de penser à me faire du mal.
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Remarques :
• - EPDS comprend 2 items en rapport avec l’anxiété, mais pas la perte d’appétit, la perte de poids ou la diminution de la libido.
• - pas non plus : pb de concentration, mémoire perturbée, perte de l’élan vital (non spécifique du post-partum).
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6) Prise en charge.
plusieurs types d’interventions possibles :
• de conseils non directifs ou de guidance parentale, • de thérapie de soutien, brève,• de soutien social• de traitement chimiothérapique si nécessaire.