REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE INTODUCTION GENERAL ET PROBLIMATIQUE ……………………………...1 Première partie : Approche théorique de l’analyse financière. CHAPITRE I : La structure financière d’une entreprise. Les études du bilan……..3 SECTION 1 : Interprétation et l’analyse du bilan……………………………......3 I/Définition du bilan………………………………………………………………………3 1/ Le bilan comptable……………………………………………………………………3 2/ Le bilan financier……………………………………………………………………..4 II/ Du bilan comptable au bilan financier………………………………………………...5 CHAPITRE II : Outils d’analyse financière…………………………………………..9 SECTION 1 : L’analyse statique……………………………………………………….9 I/ Etude de l’équilibre financier……………………………………………………..........9 1/ Etude de fond de roulement (FR)………………………………………………….....9 2/ Etude de besoin de fond de roulement (BFR)………………………………………10 3/ Etude de la trésorerie (TR)………………………………………………………….11 II/ L’analyse des ratios……………………………………………………………...12 SECTION 2 : L’analyse dynamique…………………………………………………..16 I/ Etude de la rentabilité financière……………………………………………………...16 II/ Etude des soldes intermédiaires de gestion…………………………………………..18 III/ Etude de la balance des mutations…………………………………………………...20 IV/ Tableaux de flux……………………………………………………………………..21 Deuxième partie : Essai d’élaboration du diagnostic financier de la « SONATRACH » la DRGB : Une approche par l’analyse financière. CHAPITRE 1 : Présentation de l’organisme d’accueil La DRGB « SONATRACH »……………………………………………………...28 SECTION 1 : Présentation de la SONATRACH……………………………………..28 I/ Historique et mission…………………………………………………………………...28
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UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA DE BEJAIA...à cet effet on peut définir l’analyse financière comme une méthode de compréhension de l’entreprise à travers ses états comptables,
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
INTODUCTION GENERAL ET PROBLIMATIQUE ……………………………...1
Première partie : Approche théorique de l’analyse financière.
CHAPITRE I : La structure financière d’une entreprise. Les études du bilan……..3
SECTION 1 : Interprétation et l’analyse du bilan……………………………......3
I/Définition du bilan………………………………………………………………………3
1/ Le bilan comptable……………………………………………………………………3
2/ Le bilan financier……………………………………………………………………..4
II/ Du bilan comptable au bilan financier………………………………………………...5
CHAPITRE II : Outils d’analyse financière…………………………………………..9
Donc le BFR globale (BFRG) pourra être défini comme la somme du BFR et BFRHE.
BFRG= BFR + BFRHE.
*Concernant les emplois hors exploitation (EHE) : créances sur salariés (avances au
personnels) C/463…
* Pour les ressources hors exploitation (RHE) : des dettes fiscales liées à l’impôt sur le
bénéfices « IBS » C/ 564…
3/ Etude de la trésorerie (TR)
Alors que les composantes du BFR sont liées à l’activité courante et notamment à
l’activité d’exploitation, celle de la trésorerie est liée aux opérations financières à court
terme réalisées par l’entreprise.
La confrontation entre les emplois de trésorerie et (ET) et ressource de trésorerie
(RT) permet de caractériser la situation de trésorerie :
TR= ET – RT
TR= Valeurs disponibles (VD) – Dettes financières à court terme (DFCT)
*Compte tenu des éléments de sa définition, la trésorerie traduit la position globale de
l’entreprise sur ses opérations financières à court terme ; du point de vue financier la
trésorerie est la différence entre le fond de roulement net et le besoin de fond de
roulement. C'est-à-dire :
TR = FRN– BFR
La formule citée ci-dessus est affectée par le déséquilibre entre le FRN et BFR.
3-1/ Interprétation de la trésorerie
FRN> BFR : Trésorerie positive.
Une trésorerie positive signifie que l’entreprise constitue des placements financiers
liquides « emplois de trésorerie », auprès des partenaires financiers pour un montant qui
dépasse celui des ressources à court terme, obtenus également auprès des partenaires
financiers « ressources de trésorerie ». Dans ce cas la situation traduit une essence de
trésorerie, puisque l’entreprise semble disposée de liquidité assez abondante pour lui
permettre de rembourser ses dettes financières à court terme.
FRN< BFR : Trésorerie négative.
Une trésorerie négative signifie que l’entreprise est dépendante de ses ressources
financières à court terme (RT), cette situation de dépendance sur la trésorerie traduit un
ajustement dans lequel les liquidités (ET) s’avèrent insuffisantes pour permettre le
remboursement des dettes financières à court terme.
Le maintien des ressources des trésoreries apparaît alors comme des contraintes qui
s’imposent à l’entreprise et limitent son autonomie financière à court terme.
FRN= BFR : Trésorerie nulle.
On ne peut pas parler d’un autonomie financière réelle à court terme, autrement dit
on parlera uniquement d’une autonomie financière temporaire à court terme.
II/ L’analyse des ratios
« Un ratio exprime le rapport entre deux valeurs. Les ratios sont utilisés pour
effectuer des comparaisons dans le temps et dans l’espace »1
Il n’y a aucune normalisation dans ce domaine et les ratios calculés sont très variés
et différents suivant les entreprises et les circonstances, ainsi les banquiers et les chefs
d’entreprise n’accordent pas forcément la priorité aux mêmes ratios.
1/ Intérêt de l’analyse des ratios
L’analyse financière par ratios permet au responsable de suivre le progrès de son
entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires,
les banquiers, les clients, les fournisseurs et les personnels. Rappelons qu’il s’agit là
d’une vision à posteriori. En effet pour une entreprise, le fait d’avoir de « Bons » ratios à
la clôture de l’exercice, n’implique pas un immédiat favorable.
La méthode des ratios doit être utilisée avec prudence. Pour un grand nombre d’actes
économiques, les ratios ne sont qu’une première étape. Ils ne donnent au gestionnaire
qu’un fragment de l’information dont il a besoin pour décider et choisir.
La réussite d’une décision financière repose essentiellement sur l’aptitude qu’ont les
responsables à prévoir les événements. La prévision est la clé du succès de l’analyste
financier. Quand au plan financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent tenir
compte des forces et des faiblesses de l’entreprise. Il est impératif de connaître ses forces
afin de les exploiter correctement, ainsi que ses faiblesses pour mieux y remédier. 1 Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999
2/ Utilisation des ratios
Il n’est pas suffisant de calculer un ratio de manière ponctuelle, car on ne peut pas
en tirer de conclusion.
Les ratios doivent être utilisés pour :
Effectuer des comparaisons dans le temps : On calcule une série chronologique de
ratios. (Une bonne connaissance du passé améliorera la qualité de la prévision)
Effectuer des comparaisons dans l’espace : Les ratios de l’entreprise sont
comparés aux ratios des entreprises du même secteur d’activité.
3/ Les différents types de ratios
1/ Ratios de structure financière (ratio de situation)
Les ratios de structure financière mesurent l’évaluation de la situation financière
de l’entreprise et traduit les conditions de réalisation de l’équilibre financier.
Désignation SignificationRatio de financement permanent(R1)R1= capitaux permanent / actif fixe
Il exprime la contribution des capitaux permanentsde l’entreprise pour le financement de sesinvestissements. Il exprime la règle de l’équilibreminimum.
Ratio de financement propre (R2)R2 = capitaux propres / actif fixe
Il exprime le degré de couverture de l’actif fixe parles capitaux propres. Il est également appelé ratiode fond de roulement propre.
Ratio de financement total (R3)R3= capitaux propres / total passif
Il permet de mesurer la part des ressourcesinternes de l’entreprise. Il est également appelératio d’indépendance financière.
Ratio d’investissement (R4)R4= valeurs immobilisées / total actif
Permet de constater le degré d’investissementde l’entreprise.
Ratio d’autonomie financière (R5)R5= capitaux propres / total dettes
Mesure le degré de l’indépendance de l’entrepriseVis-à-vis de ses créanciers.
Ratio de solvabilité immédiate (R6)R6= valeur disponible /dette à court terme.
Mesure la capacité de l’entreprise de rembourserses dettes à court terme par des disponibilités.
Ratio de liquidité générale (R7)R7= actif circulant /dettes à court terme.
Permet à l’entreprise de déterminer la capacitéà rembourser ses dettes à court terme, et cela grâceà la transformation progressive de son actifcirculant en liquidité.
Ratio de solvabilité générale (R8)R8= actif total / total dettes
Représente la garantie dont l’entreprise disposepour faire face au règlement de ses dettes.
Ratio de solvabilité à l’échéance (R9)R9= VR+VD / DCT
Caractérise en général la liquidité de l’entreprise àcourt terme.
2/ Ratios de gestion (Rotation)
Ces ratios fournissent les indications quantitatives les plus riches pour l’analyse de
bilan, en effet ils traduisent le rythme auquel certains éléments du bilan sont renouvelés.
A/ Ratio de rotation des stocks
Il nous indique combien de fois les stocks ont été renouvelés pendant une durée
déterminée, généralement une année.
Pour l’entreprise industrielle :
Pour l’entreprise commerciale :
Sachant que: le stock moyen = stock initial + stock final / 2.
Consommation = stock initial + achats – stock final
* R: Ratio de rotation.
Détermination de la durée de rotation des stocks, crédit client, crédit
fournisseur :
B/ Ratio de rotation crédit client
Ce ratio permet de calculer le délai moyen de paiement accordé pour les clients.
R= consommation hors taxe / Stock moyen
La durée de rotation = 12 / ratio de rotation.
Ratio de rotation crédit client= chiffre d’affaire TTC/ clients+ effets à recevoir+
escomptes non échus.
R= Achat hors taxe / Stock moyen
C/ Ratio de rotation crédit fournisseur
Ce ratio permet de calculer le délai moyen de paiement accordé par les fournisseurs.
Ratio de rotation crédit fournisseur = achats TTC / fournisseur + effet à payer
3/ Ratios de rentabilité
Les ratios de rentabilité mesurent la performance générale de l’entreprise et, par
conséquent, les résultats de différentes décisions prises par les gestionnaires.
Ces ratios intéressent particulièrement les investisseurs et les gestionnaires.
Désignation Signification
Ratio de rentabilité financière (R1)
R1= Résultat net / Capitaux propres
C’est la rentabilité des capitaux propresSi elle est élevée, et notamment, si elle estsupérieure aux taux d’intérêt pratiqués dans lemarché financier, l’entreprise n’aura pas dedifficulté, si nécessaire à augmenter sescapitaux propres. Ce ratio intéresse surtout lesassociés. Il mesure la rémunération desactionnaires.
Ratio de rentabilité économique (R2)R2= résultat économique / Capital économique
Ce ratio exprime la performance del’exploitation dans le temps et dans l’espace.
Ratio de rentabilité de l’actif (R3)
R3= Résultat net / Total actif
Ce ratio mesure la capacité des actifs àdégager un résultat.
Ratio de rentabilité des capitaux employés
(de l’actif économique) (R4)
R4= Résultat de l’exploitation – Taxe /
Capitaux propres + dettes financières.
Ce ratio mesure la rémunération des prêteursfinanciers et actionnaires. *Actif économique = immobilisation +besoinde fond de roulement = capitaux propres +dettes financières.
Source :
SECTION 2 : L’analyse dynamique
On parlera de l’analyse dynamique lorsque l’on veut suivre dans le temps
l’évolution de la situation financière de l’entreprise. A partir de deux (ou plusieurs) bilans,
l’entreprise peut affiner son analyse.
I/ Analyse de la rentabilité
La notion de rentabilité est liée à celle de bénéfice et, d’une manière générale, on
peut définir la rentabilité d’une entreprise comme son aptitude à produire un bénéfice.
La rentabilité est le quotient d’un résultat obtenu par le capital engagé pour obtenir
ce résultat.
R = Résultat obtenu / Capital engagé
1/ Etude de la capacité d’autofinancement (CAF)
Il est important pour l’entreprise de connaître la différence entre les produits
encaissables et les recettes décaissables de l’exercice.
La CAF (capacité d’autofinancement) ou MBA (marge brute d’autofinancement)
représente la ressource, dégagée au cours de l’exercice par l’ensemble des opérations de
La CAF est déterminée par les seules opérations de gestion courante qui génèrent
soit un encaissement (produit) soit un décaissement (charge). Le produit de cession des
investissements (qui est un produit encaissable) n’est pas pris en compte dans le calcul de
la CAF.
A partir du résultat de l’exercice : d’où la formule suivante :
CAF= résultat net + dotations aux amortissements et aux provisions+ valeur
résiduelle des investissements cédés – reprise sur amortissement et
provisions – quote-part des subventions d’investissement virée au résultat de
l’exercice – produit de cession d’investissement.
A partir de EBE (excèdent brut d’exploitation) à partir des postes du compte de
résultat : d’où la formule suivante :
CAF= EBE + autres produits d’exploitation + transfert des charges + produits
financiers encaissables + produits exceptionnels encaissables – autres charges
d’exploitation – les charges financiers décaissages – les charges
exceptionnelles décaissages – les participations des salaires aux résultats – IBS.
* EBE= résultat d’exploitation + charges financières + dotations aux amortissements et
provisions.
1-3/ Intérêt de la CAF
Comme son nom l’indique, la CAF détermine les possibilités d’autofinancement de
l’entreprise. En effet :
Autofinancement = CAF – Dividende
Plus la CAF est élevée, plus les possibilités financières de l’entreprise sont grandes. Non
seulement la CAF permet le paiement des dividendes et/ou le remboursement des
emprunts et/ou le financement des investissements, mais elle accroît le potentiel
d’endettement. Toutefois il ne faut pas assimiler la CAF et ressource de trésorerie
effective. En effet, une partie de la CAF est déjà investie dans la variation du besoin de
fond de roulement (BFR).
2/ Effet de levier
La notion d’effet de levier est basée sur celle de rentabilité. Il s’agit en
l’occurrence de comparer la rentabilité économique de l’entreprise au coût des capitaux
empruntés, et il mesure l’impacte positif ou négatif de la politique d’endettement de
l’entreprise.
-Si la rentabilité financière (RF) est supérieure à la rentabilité économique (RE)
« RF> RE » l’endettement joue un rôle positif.
-Si la rentabilité financière (RF) est inférieure à la rentabilité économique (RE)
« RF < RE » l’endettement joue un rôle négatif.
La formulation mathématique de l’effet de levier peut être de la façon suivante :
Avec :
RE : Résultat économique
I : Taux d’intérêt des dettes
D : Dettes financières a long terme
CP : Capitaux propres
II/ Analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG)
Le résultat de l’exercice est obtenu en formant la différence entre tous les produits
et toutes les charges de l’exercice (Tableaux de compte du résultat). Le tableau des soldes
intermédiaires de gestion (SIG) fait ressortir une suite de différences partielles ou soldes
entre certains produits et certaines charges.
L’objectif est de mettre en évidence les étapes de la formation du résultat.
1/ Tableau de SIG
Cascade des SIG
Ventes de marchandises–coût d’achat des marchandises vendues
= Marge commercialeProduction vendue+ production stockée
Effet de levier = RE– ID / CP
+production immobilisée
= Production de l’exercice
Marge commerciale+ production de l’exercice– consommation en provenance des tiers
= Valeur ajoutée+ Subvention d’exploitation– Impôts, taxes et versements assimilés– Charges du personnel
= Excédent brut d’exploitation+ Reprises et transferts de charges d’exploitation+Autres produits– Dotations aux amortissements et provisions– Autres charges
=Résultat d’exploitation+/– Quote-part de résultat sur opérationfaites en commun + Produits financiers– Charges financières. =Résultat courant avant impôt+/– Résultat exceptionnel – Participation des salariés– Impôt sur les bénéfices = Résultat de l’exercice
1-1 Interprétation
La valeur ajoutée (VA)
La VA représente la richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations
d’exploitation. Elle mesure le « poids économique » de l’entreprise et constitue le critère
de taille le plus pertinent.
L’excédent brut de l’exploitation (EBE)
L’EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée après règlement des impôts, taxes et
versements assimilés et des charges de personnel.
L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses opérations
d’exploitation. Il constitue un bon critère de la performance industrielle et commerciale
de l’entreprise.
Le résultat d’exploitation (RE)
Le RE est obtenu après déduction des amortissements et des provisions
d’exploitation. Il représente la ressource nette dégagée par les opérations de gestion
courante.
Le résultat courant avant impôt
Mesure la performance de l’activité économique et financière de
l’entreprise.
Le résultat de l’exercice
Représente le revenu qui revient aux associés. C’est à partir du résultat de
l’exercice qu’est calculée la rentabilité des capitaux propres.
III/ Analyse de la balance des mutations
La balance des mutations est le tableau de variations de l’actif et du passif entre
deux exercices qui cherche à mette en évidence la variation d’un groupe de postes par
apport à celle des autres groupes.
Il est intéressant de mettre en évidence les variations des divers postes d’une
période à une autre et de rechercher les causes de « mutations ». Ce type d’analyse est
d’ailleurs effectué systématiquement par les commissaires aux comptes des sociétés à
l’occasion de leur apport annuel, ainsi que par les analystes financiers. D’une façon
générale, la mise en évidence de ces différences renseigne le lecteur sur les ressources
que l’entreprise s’est créée ou a obtenues dans la période, et sur l’emploi qui en a été fait.
Réduction des capitaux propres (réduction de capital, retraits)……………
Remboursements de dettes financières (b)
Total des emplois
Variation du fonds de roulement net global (ressource nette) ……………
Capacité d’autofinancement de l’exercice …………………….
Cessions ou réductionsd’éléments de l’actif immobilisé :Cessions d’immobilisation :- Incorporelles …………………..- Corporelles ……………………Cessions ou réductions d’immobilisations financières……………………….
Augmentation des capitaux propres : - Augmentation de capital ........... - Augmentation des autres capitaux propres …………………
Augmentation des dettes financières (b) (c) ……………...
Total des ressources
Variation du fonds de roulement net global (emplois net) ……………………
(a) Montant brut transférer au cours de l’exercice.(b) Sauf concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques.(c) Hors primes de remboursement des obligations
1 Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999.
2/ Structure de la deuxième partie du tableau de financement (PCG 82)2
Variation du fonds de roulement net global Exercice NBesoin 1
Dégagement 2
Solde 2-1
Variations « Exploitation »*Variations des actifs d’exploitation Stock en-cours……………………………………. Avances et acomptes versés sur commandes…….. Créances clients, comptes rattachés et autres créances d’exploitation a ………………………...*Variations de dettes d’exploitation Avances et acomptes reçus sur commandes en Cours…………………………………………….. Dettes fournisseurs, comptes rattachés et autres dettes d’exploitation b …………………………… Totaux…………………………….A. Variation nette « Exploitation » c
*Variations « Hors exploitation » Variations des autres débiteurs a, d………………… Variations des autres créditeurs b…………………. Totaux ……………………………B. Variation nette « Hors exploitation » c………..Total A+B Besoins de l’exercice en FR……………………… où Dégagement net de FR dans l’exercice…………...*Variations « Trésorerie » Variations des disponibilités……………………... Variations des concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques……………………. Totaux……………………………C. Variation nette « Trésorerie » c………………..Variation du fonds de roulement net global (Total A+B+C) : Emploi net……………………… ou Ressource nette…………………..
+/-
+/- -
+
+/-
- +
a. Y compris charges constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non.b. Y compris produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non.c. Les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur lesbesoins, et du signe (-) dans le cas contraire.d. Y compris valeurs mobilières de placement.
2 Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999.
C/ Les utilisations du tableau de financement (TF)
Etabli à titre historique sur plusieurs exercices successifs le tableau de financement
bâti selon le modèle précèdent permettra de porter un jugement sur :
1- La politique des investissements (INVS) de l’entreprise : Le TF fait apparaître
l’évolution des investissements et le taux de croissance des investissements année par
année. A titre indicatif le ratio : R = Investissements / Annuité d’amortissement, calculée
sur plusieurs années, fournit les mesures de l’effort d’investissements de l’entreprise.
2- La politique d’autofinancement de l’entreprise : Le ratio CAF/ INVS indique la part
des INVS de l’exercice financier par des ressources internes de l’entreprise.
3- La politique de distribution des dividendes de l’entreprise : Le TF montre clairement
quelle est la part de la CAF de l’entreprise qui est directement prélevée par les
actionnaires.
4- Etabli à titre prévisionnel sur une année : (plus d’une année, on parlera de plan de
financement prévisionnel). Le TF permettra donc au banquier :
-D’anticiper les évolutions de la situation financière de l’entreprise.
-De proposer des moyens de financement de l’entreprise afin de contribuer au maintien de
l’équilibre financier de l’entreprise.
-D’avoir une idée sur la solvabilité de l’entreprise (capacité de remboursement de
l’entreprise).
2/ Le tableau des flux de trésorerie
L’étude de la trésorerie est primordiale pour l’entreprise, car elle lui donne la
possibilité de financier son activité et de garantir ou non sa survie.
La trésorerie explique la formation de la variation de la trésorerie. L’établissement
des trésoreries mettent en évidence des flux illustrant les mécanismes financiers à
l’entreprise, ainsi est analysée la contribution de chaque fonction à la variation globale de
la trésorerie.
La vie de l’entreprise est découpée en trois fonctions :
-Exploitation
-Investissement
-Financement.
Pour chaque fonction la trésorerie détermine un flux de trésorerie :
- Flux de trésorerie d’exploitation (FTE)
- Flux de trésorerie d’investissement (FTI)
- Flux de trésorerie de financement (FTF)
- Flux de trésorerie total (FTT).
Structure du tableau des flux de trésorerie
Opération Montant * Opération d’exploitation :
+CAF– Δ BFR
FTE XX* Opération d’investissement :
– Acquisitions d’immobilisations+ Cessions d’immobilisations+ Subventions d’investissements reçus+/- Incidence de la variation de trésorerie sur opérations d’investissements FTI XX* Opération de financement
+ Augmentation de capital en numéraire– Réduction de capital – Dividendes versés+ Emissions d’emprunts– Remboursement d’emprunt FTF XX FTT= FTE + FTI+ FTF XX
L’objectif principal de l’analyse financier statique est de faire une étude du bilan à la
clôture de chaque exercice. Par opposition l’analyse dynamique met en oeuvre une
approche en terme des flux financiers. Ce chapitre a pour objectif de faire une évolution
pertinente de l’entreprise, ayant pour but de déterminer la santé financière de cette
dernière et de guider la prise de décision tendant à améliorer sa situation.
Essai d’élaboration du diagnostic financier de la
« SONATRACH » :
Une approche par l’analyse financière
CHAPITRE I
Présentation de l’organisme d’accueil « SONATRACH »
SECTION 1 : Présentation de SONATRACH
I/ Historique et mission
L’entreprise « SONATRACH » ( Société Nationale pour le Transport et la
Commercialisation des Hydrocarbures » a été créée le 31 Décembre 1963 par le décret
n°63/491, les statuts ont été modifiés par le décret n°66/292 du 22 Septembre 1966, et
SONATRACH devient « Société nationale pour la recherche, la production, le transport,
la transformation et la commercialisation des hydrocarbures », cela a conduit à une
restructuration de l’entreprise dans le cadre d’un schéma directeur approuvé au début de
l’année 1981 pour une meilleure efficacité organisationnelle et économique ; de ces
principes SONATRACH a donné naissance à 17 entreprises: ( NAFTAL, ENIP,
ENAC,.....etc.)
Après sa restructuration en 1982, et sa réorganisation en 1985, SONATRACH s’est
recentrée sur ses métiers de base que constituent les activités suivantes :
- Exploration et recherche
- Exploration des gisements d’hydrocarbures
- Le transport par canalisation
- La liquéfaction et la transformation de GAZ
- La commercialisation.
A travers cette transformation structurelle et fractionnelle, un schéma de groupes a
évolué en constituant des branches d’activités autonomes et leurs filiations.
De la branche (Activité de transport par canalisation), se trouve la Direction
Régionale de Bejaia (DRGB) ou s’est déroulé notre stage pratique.
III/ Organisation générale de la SONATRACH
Voir le schéma suivant :
Schéma de la macrostructure de SONATRACH
(Source : site internet SONATRACH)
Avec :
-AMT : activité amant ;
-TRC : transport par canalisation ;
-AVL : activité aval ;
-COM : activité commerciale ;
-INT : internationalisation ;
-ACT : activité centrale ;
-SPE : stratégie, planification de l’entreprise ;
-TEC : télécommunication ;
-ADG : audit groupe.
II/ Organisation de la branche transport par canalisation (TRC)
L’activité transport est confiée à la branche (TRC) dont les missions essentielles
sont : d’assurer le transport par canalisation (PIPE-LINE) des hydrocarbures, le
développement, l’exploitation, la gestion de la maintenance d’un réseau 23 pipe-line en
exploitation, totalisant une longueur de 11388 Kms, et de 3900 Kms pipe-line en projet
ainsi que les installations suivantes :
- 69 stations de pompage et de compression en exploitation
- 105 bacs de stockage en exploitation
- 03 bases principales de maintenance
- 733 machines (Plus de 2 millions CV (chevaux) de puissance installée).
- 03 ports pétroliers
- 01 centre national de distribution de GAZ
- 01 centre national de distribution des hydrocarbures liquides.
La branche transport est structurée de trois divisions fonctionnelles :
- Division Exploitation.
- Division Maintenance.
- Division Développement.
SECTION 2 : Présentation de la direction régionale de Bejaia (DRGB)
I/ Présentation et mission de la DRGB
La DRGB est l’une des cinq directions chargée du transport, du stockage et de la
livraison des hydrocarbures liquide et gazeux.
Les hydrocarbures transportés à travers les canalisations gérées et exploitées par la
DRGB sont :
- Le GAZ naturel ;
- Le pétrole brut ;
- Le condensât.
Le patrimoine de la DRGB est comme suit :
1- L’oléoduc Haoud EL- Hamra (Bejaia)
Cet oléoduc est le premier pipe-line installé en Algérie par la société pétrolière
« SOPEG » (Société pétrolière de gérance).
Elle est d’une longueur de 688 Km et d’un diamètre de 24 pouces, il possède une
capacité de transport de 15 MTA de pétrole brut et de condensât avec quatre stations de
pompage, il achemine depuis 1959 du pétrole et du condensât vers le terminal marin de
Bejaia et la raffinerie d’Alger.
2- L’oléoduc Béni Mansour (Alger)
Il est d’un diamètre de 16 pouces et d’une longueur de 131 km, il est piqué sur
l’oléoduc Haoud EL Hamra – Bejaia, et alimente depuis 1971 la raffinerie d’Alger située
à Sidi Arcine, il reprend à la demande de la raffinerie de 28 MTA.
3- La gazoduc Hassi R’Mel (Bordj Ménaiel)
Il est d’un diamètre de 42 pouces et d’une longueur de 437 Km, il approvisionne
en gaz naturel depuis 1981 toutes les villes et pôles industriels du centre du pays, sa
capacité est de 7.1 milliard de m 3 par an.
4- Le port pétrolier de Bejaia
Il est composé de trois postes de chargement. Il permet à partir du parc de
stockage le chargement de navires jaugeant ’jusqu’à 80000 tonnes, au moyen d’une
pomperie comprenant 10 électropompes de 53000 chevaux de puissance totals.
Le transport par canalisation de brut, du sud au nord se fait à l’aide de stations de
pompage qui sont sous la direction de la DRGB. Ces stations sont :
- SP 1 Bis : Station de pompage située à Djamaa (El Oued) ;
- SP 2 : Station de pompage n°2 située à Biskra ;
- SP 3 : Station de pompage n°3 située à M’Sila ;
- SBM : Station de pompage située à Beni Mansour ;
- SC3 : Station de compression Moudjebara.
- GG1 : Terminal de Bordj Ménaiel ;
- GG1 : Base travaux Medjdel (M’Sila) ;
- Terminal arrivé du DOG1 Sidi Arcine (Alger) ;
- Terminal arrivé et le port pétrolier (Bejaia).
II/ Situation géographique
La DRGB est située au sud de Bejaia (arrière port) à l’entrée de la ville sur la zone
industrielle sur une superficie globale qui est déterminée ainsi :
- Terminale « Sud et Nord »
* Surface clôturée : 516 135 m2
* Surface ouverte : 7 832 m2
* Surface occupé par les bacs : 43 688 m2
* Surface non clôturé : 2 250 m2
-Foyer « club Soummam »
* Surface couverte : 1 155 m2
- Port pétrolier
* Surface clôturée : 19 841 m2
* Surface couverte : 300 m2
* Surface occupé par les bacs : 1 600 m2
III/ Organigramme de la RTC (DRGB)
Organigramme de la RTC (DRGB)
La Direction Régionale
S/ Direction Exploitation
S/ Direction Technique
S/Direction Administration
Département HSE
S/Direction Finance et Juridique
Centre Informatique
Secrétariat
Département PTO
DépartementMTN
Département ART
Département TNF
Département RHC
DépartementASL
DépartementMGO
Département Finance
Département Budget
DépartementJuridique
Département Exploitation
liquide
Département Exploitation
GAZ
Sûreté Interne
IV/ Description de l’organigramme de la DRGB
A/ La direction régionale
La direction Régionale est chargée de concevoir, de coordonner et de contrôler les
actions liées à la gestion et au développement de l’entreprise.
Elle comprend un directeur général, un sous directeur, deux conseillers et un secrétariat.
B/ La sous direction administration
Elle comprend les départements suivants :
1- Département ressources humaines (RHC)
Il a comme fonction la recherche et l’acquisition du potentiel humain, sa
présentation et son développement qualitatif.
2- Département administration et social (ASL)
Il gère le personnel de la DRGB.
3- Département moyens généraux (MOG)
Il représente le soutien logistique de l’entreprise.
C/ La sous direction technique
Elle comprend les départements suivants :
1- Département maintenance (MTN)
Son rôle est d’assurer le bon fonctionnement des machines.
2- Département protection des ouvrages (PTO)
Il est chargé de protéger et d’entretenir les ouvrages de la DRGB qui sont les
pipelines et les bacs.
3- Département travaux neufs (TNF)
Son rôle est de veiller à la réalisation des différents travaux de certains
aménagements et constructions.
4- Département approvisionnement et transport (ATR)
Il assure la disponibilité des pièces de rechange et équipements ainsi que les moyens
de transport.
5- Département hygiène, sécurité et environnement (HSE)
Son but est de sauvegarder le patrimoine de la DRGB et mettre des gardes fous pour
éviter les incendies.
* Centre informatique
Il représente le support d’exploitation et de développement des applications
informatiques pour l’ensemble des régions de la division transport.
* Sûreté interne
Elle a pour mission la protection et la sauvegarde du patrimoine humain et matériel
de la direction et d’assurer le bon déroulement du transport des hydrocarbures.
D/ Sous direction exploitation
Elle s’occupe de toutes les installations dans la région sur le plan de l’exploitation et
du transport des hydrocarbures.
E/ Sous direction finances et juridique
Elle comprend les départements suivants :
1- Département finances
Le département finances a pour rôle la tenue de la comptabilité générale et analytique
de l’entreprise.
2- Département juridique
Son rôle est d’intervenir que chaque fois les intérêts de la DRGB sont mis en jeux
pour veiller sur l’égalité des transactions. Ce département peut fournir aides et conseils
juridiques aux autres structures.
3- Département budget
Il se compose de deux services comme suite :
Service budget
Le rôle de ce service est l’élaboration du budget, son suivi et son contrôle. Il est
composé de deux sections :
- Section investissement : Elle s’occupe de tout ce qui est investi par l’entreprise.
- Section d’exploitation : Elle s’occupe des besoins exprimés par les différentes
structures.
Le rôle de ces deux sections est :
- Tenir des campagnes budgétaires auprès des différentes structures pour exprimer leurs
besoins en matière d’investissement et d’exploitation ;
- Elaboration d’un plan prévisionnel à moyen terme ;
- Elaboration d’un plan annuel prévisionnel en tenant compte des besoins des différents
départements de la DRGB ;
- Le suivi quotidien des demandes d’achat des structures ;
- Le contrôle de la conformité des réalisations par apport au budget ;
- Etablissement des rapports annuels afin d’analyser les écarts entres les prévisions et les
réalisations.
Service contrôle de gestion
Département Budget & Contrôle de gestion
Service Budget
Service contrôle de gestion
Secrétariat
- Il coordonne et contrôle les activités des sections comptabilité et informations de
gestion.
- Il finalise les rapports de conclusion préparés par ses chefs de section et les transmet à la
hiérarchie.
a- Chef de section informatique de gestion
- Etudie et prépare les objectifs et besoins en informations économiques et financières de
gestion
- Etablit une banque de données économiques et financières de gestion et assure sa mise à
jour, ainsi que sa diffusion systématique au responsable hiérarchique.
- Entreprend des études économiques et financières de nature opérationnelle.
b- Chef de section comptabilité analytique
- Tenues de la comptabilité analytique.
- Suivi de la répartition des charges par centres de coût.
- Etablit les documents de synthèse pour les besoins de la hiérarchie.
CHAPITRE II Etude de l’analyse financière de la DRGB
SECTION 1 : Présentation des bilans
1/ Présentation les bilans comptables
Les bilans comptables sont présentés respectivement selon les années 2004, 2005
et 2006 comme suit :
A/ Le bilan comptable du 31/12/2004
Actif Passif N°
Cpt Libellés Montant (DA)
N°
Cpt Libellés Montant (DA)20212223
24
2528
Frais préliminairesValeurs incorporelles TerrainsEquipements fixe et complexeAutres équipements de productionsEquipements sociauxInvestissements en cours
Frais préliminairesValeurs incorporellesTerrainsEquipements fixe et complexe de productionAutres équipements de productionEquipements sociauxInvestissements encours
TOTAL ACTIF 10 391 812 115,40 TOTAL PASSIF 10 391 812 115,40
Source Bilan comptable 2005 de l’entreprise.
C/ Bilan comptable du 31/12/2006
ACTIF PASSIF
N°
Cpt libellés Montant (DA)
N°
Cpt Libellés Montant (DA)20212223
24
2528
Frais préliminairesValeurs incorporellesTerrainsEquipements fixe et complexe de productionAutres équipements de productionEquipements sociauxInvestissements en cours
00,00 652 401,60 237 606 518,01 8 998 660 145,66
567 733 693,99
73 585 214,85 973 359 324,20
17
19
Comptes de liaison inter unitésProvisions pour pertes et charges
Source : bilan réalisé par nos soins à partir des donnés de la DRGB.
Représentation graphique de l’évolution des grandes masses du bilan
financier
Evolution les grandes masses de l’actif (2004-2005-2006)
Evolution les grandes masses du passif (2004-2005-2006)
2/ Présentation du bilan financier condensé
Le bilan financier condensé des trois années 2004,2005 et 2006 est présenté comme suit :
Actif 2004 2005 2006VIAC
1 987 310 650,40 902 782 842,58
9 433 065 366,28 958 172 474,84
10 890 388 420,47 1 805 873 530,22
PassifKPDCT
2 511 669 371,34 378 424 121,64
9 695 892 068,61 695 345 772,51
11 447 926 376,49 1 248 335 574,20
Total 2 890 093 492,98 10 391 237 841,12 12 696 261 950,69Source : bilan élaboré par nos soins. SECTION 2 : Analyse statique du bilan financier
1/ Etude de l’équilibre financier
A/ Calcul de fonds de roulement (FR)
Rappel des formules de calcul : Par le haut du bilan : FR= KP – VI.
Par le bas du bilan : FR= AC – DCT.
Désignation 2004 2005 2006 FR 524 358 720,94 26 282 6702,33 557 537956,02Source : élaboré par nos soins
Commentaire
On constate que le FR est positif pour les trois exercices :
Par le haut du bilan : signifie que les actifs immobilisés sont financiers par les capitaux
permanents ;
Par le bas du bilan : cela signifie que l’actif circulant arrive à couvrir les dettes à court
terme et ce qui est bénéfique pour l’entreprise « SONATRACH ».
B/ Calcul de besoin de fonds de roulement (BFR)
Rappel de la formule de calcul : BFR = (VE+VR) – (DCT – DF)
Dans notre cas l’entreprise ne possède pas des dettes financières (DF) d’où :
BFR = (VE+VR) – DCT.
Désignation 2004 2005 2006 BFR 154 863 117,71 (72 895 693,25) 88 783 020,93Source : élaboré par nos soins
Commentaire
D’après le tableau. On constate que le BFR demeure instable, passant d’un BFR
positif de 154863117,71 DA en 2004 à un BFR négatif (72895693,25) DA en 2005 et
cette baisse est engendrée par une augmentation des dettes à court terme (augmentation
des dettes d’investissement et des dettes d’exploitation) ainsi que la diminution des
valeurs d’exploitation. En 2006, on constate une augmentation du BFR d’une valeur de
15867327,68 DA et cette amélioration est dûe à une augmentation très importante des
valeurs réalisables et des valeurs d’exploitation par apport aux dettes à court terme.
C/ Calcul de la trésorerie (TR)
Rappel de formules de calcul : TR = FR – BFR
TR = VD – DFCT
Comme les dettes financières à court terme (DFCT) sont nul alors : TR = VD
Désignation 2004 2005 2006 TR 369 495 603,23 335 722 395,58 468 774 935,09Source : élaboré par nos soins
Commentaire Au cours de ces trois exercices la trésorerie réalisée par SONATRACH est positive,
ce que signifie que l’entreprise a dégagé un excèdent de liquidité qui se trouve en
trésorerie, dans ce cas la situation financière de l’entreprise traduit une essence de
trésorerie puisque la SONATRACH dispose de liquidité (VD) suffisante qui lui permet de
rembourser ses dettes à l’échéance. On peut alors parler d’une autonomie financière à
court terme.
D’après l’étude de l’équilibre financier. On peut conclure que SONATRACH est en
équilibre financier, car les indicateurs étudiés (FR, BFR, TR) ont montré que l’entreprise
est en bonne situation financière.
2/ Etude des différents ratios
1/ Ratios de structure financière
A/ Ratio de d’équilibre financier
Ratio 2004 2005 2006R. d’Autonomie financière = capitaux propre / total dettes 6,59 13,89 9,14R. d’endettement = total dettes / total actif 0,13 0,07 0,09R. Financement permanent = capitaux permanent / actif
immobilisé
1,26 1,03 1,05
R. de Financement propre = capitaux propre / actif immobilisé 1,26 1,03 1,05 Source : élaboré par nos soins.
Commentaires
D’après le tableau on constate que :
Le ratio d’autonomie financière en plein évolution entre 2004 et 2005 et cela en passant
de 6,59 à 13,89. Cette amélioration est dûe à une augmentation des fonds propres, par
contre de 2005 à 2006 le ratio a subi une diminution en passant de 13,89 à 9,14 qui est dû
à l’augmentation des dettes et la diminution des fonds propres, mais ça n’empêche pas de
dire que l’entreprise est indépendante des tiers donc on peut dire que SONATRACH à
une bonne autonomie financière
et elle peut recourir à des emprunts extérieurs, si elle le souhaite, soit pour moderniser ses
équipements ou financer de nouveaux projets d’investissement.
Le ratio d’endettement ne présente que 13% en 2004, 7% en 2005 et de 9% en 2006 ce
qui signifie que l’entreprise dispose d’un degré de solvabilité et d’une marge
d’endettement satisfaisante. On peut dire alors que l’entreprise ne va pas s’endetter à
l’extérieur.
D’après le ratio de financement permanent et le ratio de financement propre, on constate
que SONATRACH a dégagé un FR positif durant les trois années 2004, 2005 et 2006 ce
qui signifie que les ressources permanentes sont suffisantes pour financer les actifs
immobilisés.
B/ Les ratios de liquidités
Ratio 2004 2005 2006R. de liquidité immédiate = valeur disponible /dettes à court
terme
0,97 0,48 0,37
R. de liquidité générale = actif circulant / dettes à court terme 2,38 1,37 1,45R. de solvabilité à l’échéance= (v.réalisable+ v.disponible)/
DCT
1,31 0,76 0,93
Source : élaboré par nos soins.
Commentaires
D’après le tableau on constate que :
Le ratio de liquidité immédiate est faible c’est-à-dire qu’il est inférieur à 1, cela veut
dire que SONATRACH n’est pas solvable immédiatement, elle ne dispose pas d’une
trésorerie suffisante afin de faire face à ses dettes à court terme.
Le ratio de liquidité générale est très important pour les trois années c’est-à-dire que les
actifs à moins d’un an sont plus importants que les dettes à moins d’un an, donc on peut
dire que l’entreprise dispose d’une liquidité suffisante qui lui permet de rembourser et
d’honorer aisément ses engagements à court terme.
Le ratio de solvabilité à l’échéance en 2004 est supérieur à 1 ce que signifie que
l’entreprise peut arriver a financer l’exigibilité des dettes à court terme par contre en 2005
et en 2006 le ratio est inférieur à 1 se qui veut dire que les créances à court terme
n’arrivent pas à couvrir les dettes à court terme ce qui implique que l’entreprise peut avoir
des problèmes notamment de trésorerie.
2/ Ratio de rentabilité
Ratio 2004 2005 2006R. de rentabilité financière = résultat net / capitaux propres 1,98 0,36 0,49R. de rentabilité économique = résultat net / actif total 1,72 0,34 0,45R. de rentabilité générale = résultat net / valeur ajouté 0,59 0,47 0,55Source : élaboré par nos soins.
Commentaires
D’après le tableau on constate que :
Le ratio de rentabilité financière obtenu pour les trois années est élevé notamment pour
l’année 2004, ce qui veut dire que SONATRACH a dégagé un bénéfice puisque ce ratio
mesure le bénéfice (rentabilité) obtenu sur les fonds apportés par les propriétaires. On
peut dire que l’entreprise n’aura pas de problème.
Le ratio de rentabilité économique nous permet de constater que le résultat net couvrent
172% de l’actif total pour 2004 de 34% pour 2005 et de 45% pour 2006. La diminution
de ce ratio est du à la diminution du résultat net de l’exercice et à l’augmentation de
l’actif total, mais on peut dire que la politique de l’entreprise économique pratiquée par
l’entreprise est bénéfique.
Le ratio de rentabilité générale obtenu est très significatif car il mesure la performance
réelle de l’entreprise.
SECTION 3 : Analyse dynamique du bilan financier.
Il existe plusieurs instruments pour faire une analyse dynamique, mais nous
contenterons d’étudier seulement deux instruments :
- La capacité d’autofinancement;
- Tableau des flux de trésorerie.
1/ Etude de la capacité d’autofinancement (CAF)
Il existe plusieurs modes pour calculer la CAF, mais dans notre cas on la calcule
d’après la formule suivante : CAF = Résultat net + dotations aux amortissements et
provisions.
Car les autres éléments représentent des valeurs très minimes et négligeables.
Désignation 2004 2005 2006
CAF 15 255 476 032,60 14 253 917 203,95 17 421 937 449,32Source : élaboré par nos soins.
Commentaire
On constate que la CAF est positive pour les trois exercices malgré sa fluctuation,
d’où l’entreprise jouit d’une CAF satisfaisante qui lui permet de financer ses futurs
investissements.
La CAF permet de mettre l’entreprise en sécurité financière totale et d’assurer sa