Tous droits réservés © Lien social et Politiques, 2000 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 10 jan. 2020 08:39 Lien social et Politiques Une politique de la négligence parentale : la protection de l’enfance et la séparation des familles au Vermont (1910-1930) When Parents Neglect Their Children : Child Protection Policies and Removal from the Family in Vermont, 1910-1930 Una política de negligencia parental : la protección de la infancia y la separación de las familias en Vermont (1910-1930) Martin PETITCLERC L’enfant au coeur des politiques sociales Numéro 44, automne 2000 URI : https://id.erudit.org/iderudit/005213ar DOI : https://doi.org/10.7202/005213ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Lien social et Politiques ISSN 1204-3206 (imprimé) 1703-9665 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article PETITCLERC, M. (2000). Une politique de la négligence parentale : la protection de l’enfance et la séparation des familles au Vermont (1910-1930). Lien social et Politiques, (44), 75–88. https://doi.org/10.7202/005213ar Résumé de l'article On affirme généralement que les rapports entre l'État et l'enfance évoluent rapidement au tournant du XXe siècle, une politique de séparation des familles laissant place à une politique de maintien du foyer naturel. À partir de l'exemple du Vermont, aux États-Unis, l'auteur montre que cette affirmation sous-estime le poids considérable des « anciennes » politiques centrées sur la négligence parentale et l'institutionnalisation des enfants provenant de familles nécessiteuses. Il analyse le projet politique d'une coalition de réformateurs vermontois qui a donné naissance à une agence gouvernementale chargée de la protection de l'enfance ; cette agence avait la responsabilité d'inspecter les institutions de l'État, de superviser le placement des enfants et d'administrer un programme de pensions aux mères nécessiteuses. Il explique comment s'est imposée, dans l'administration de cette agence, une politique « punitive » de la négligence parentale aux dépens d'une politique plus favorable au maintien de la famille naturelle.