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UN SYNDROME DE MALNUTRITION : LE KWASHIORKOR
Le kwashiorkor est un syndrome de malnutrition
protéino-énergétique de la première enfance observé surtout dans
les pays en voie de développement.
Situation des enfants dans le monde (source UNICEF) Le terme
dérive de « kwashi » signifiant enfant et de « orkor » signifiant
rouge et fait allusion aux rougeurs cutanées des jeunes enfants
atteints par la maladie. Les principaux signes de dénutrition sont
l’amaigrissement, la fonte musculaire, le retard de croissance, des
troubles du système nerveux et des fonctions digestives. Les
défenses immunitaires sont également très affaiblies ce qui rend
les enfants très sensibles aux maladies. Bien que très maigres,
ceux-ci présentent un abdomen proéminant signe d’une stéatose
hépatique et d’oedèmes (les termes stéatose hépatique et œdème sont
définis en annexe 1 ).
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1 - CARENCE PROTIDIQUE
1.1 - Hypoprotéinémie Une alimentation basée essentiellement sur
la farine de mil apporte très peu de protéines. La couverture des
besoins qualitatifs et quantitatifs en acides aminés n’est pas
assurée. Le foie qui synthétise un grand nombre de protéines
plasmatiques n’en produit alors plus suffisamment.
1.1.1 - Définir le terme : acide aminé indispensable.
1.1.2 - Expliquer pourquoi un déficit en quelques acides aminés
peut compromettre la synthèse protéique même si les autres acides
aminés sont apportés en quantité suffisante.
1.1.3 - Citer trois protéines plasmatiques ayant des rôles
différents ; préciser pour chacune d’elles son rôle.
Le défaut de synthèse hépatique de protéines peut être mis en
évidence en réalisant une électrophorèse des protéines
sériques.
1.1.4 - Donner le principe de l’électrophorèse.
L’électrophorèse des protéines d’un sérum d’un individu sain
réalisée à pH 8,6 permet d’obtenir le densitogramme présenté en
annexe 2 .
1.1.5 - Reproduire sur la copie le densitogramme de l’annexe 2 .
Schématiser sous ce tracé la bande de migration correspondante.
Indiquer l’endroit du dépôt, la polarité, le sens de migration et
le nom des différentes fractions. Justifier la réponse. Donnée :
pHi des protéines sériques compris entre 4,5 et 7,5
1.1.6 - L’annexe 3 indique le résultat de la lecture
densitométrique de l’électrophorégramme d’un patient atteint de
kwashiorkor. Expliquer le principe de cette lecture. Calculer la
concentration de chacune des fractions. Conclure.
1.2 - Protéines plasmatiques et équilibre osmotiqu e
1.2.1 - Calculer la concentration osmolaire du plasma (annexe 4
).
1.2.2 - Nommer la pression osmotique dûe aux protéines et
expliquer son importance dans les flux liquidiens à travers les
parois capillaires.
1.2.3 - Expliquer pourquoi les valeurs des pressions osmotiques
du plasma, du liquide interstitiel et du milieu intracellulaire
doivent être proches.
1.2.4 - Le kwashiorkor est responsable de l’apparition d’oedèmes
notamment au niveau des membres inférieurs. Expliquer le lien entre
hypoprotéinémie et oedèmes.
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1.3 - Protéines hépatiques et transport de lipides dans le sang
Les lipides sont transportés dans le sang sous forme de
lipoprotéines.
1.3.1 - Définir et schématiser une lipoprotéine. Expliquer
l’intérêt de cette structure.
Le foie est normalement capable de synthétiser glycogène et
triglycérides à partir des glucides alimentaires.
1.3.2 - Citer la principale hormone induisant ces synthèses.
1.3.3 - Citer les lieux de stockage de ces deux molécules.
1.3.4 - Expliquer la survenue d’une stéatose hépatique dans le
kwashiorkor.
1.4 - Protéines et fonction digestive La fonction digestive est
assurée par un grand nombre de protéines. Certaines assurent
l’hydrolyse des aliments, d’autres le transport des nutriments de
la lumière intestinale vers le milieu intérieur. Le déficit général
en protéines dans les cas de kwashiorkor provoque donc des troubles
de la digestion et de l’absorption intestinale dont on étudiera
quelques mécanismes.
1.4.1 - Hydrolyse de l’amidon
1.4.1.1 - Indiquer le nom de la classe d’enzymes à laquelle
appartient l’amylase.
1.4.1.2 - Ecrire la formule semi développée de Haworth du
maltose et indiquer son nom en nomenclature officielle. Indiquer la
catégorie de glucides à laquelle il appartient.
1.4.1.3 - Des maltases sont présentes dans la bordure en brosse
de l’épithélium intestinal. Ecrire l’équation catalysée par ces
enzymes (formules chimiques non exigées).
1.4.2 - Absorption intestinale
L’absorption du glucose est réalisée par des mécanismes de
transport. A l’aide du schéma donné en annexe 5, expliquer ces
mécanismes de transport.
La représentation graphique n°1 de l’ annexe 6 montre l’étude
comparée de la diffusion passive et du transport facilité.
1.4.2.1 - Analyser et comparer ces courbes.
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La courbe obtenue pour le transport facilité du glucose est
comparable à la représentation de la vitesse initiale d’une enzyme
michaelienne en fonction de la concentration en substrat dans le
milieu réactionnel. Les paramètres cinétiques définis par Michaelis
et Menten sont également utilisables pour caractériser un
transporteur membranaire.
1.4.2.2 - Ecrire l’équation de Michaelis et Menten. Définir
chaque grandeur et donner son unité. Dans le cas du transport du
glucose, déterminer la vitesse maximale et l’affinité du
transporteur.
Le D-mannose et le D-galactose peuvent aussi être présents dans
la lumière de l’intestin.
1.4.2.3 - Ces deux oses sont des isomères du glucose. Nommer et
définir cette isomérie.
1.4.2.4 - Analyser la représentation graphique n°2 de l’annexe 6
et comparer l’affinité du transporteur pour les trois oses.
1.4.2.5 - Le KM du transporteur pour le L-glucose est de 3000
mmol/L. Commenter cette donnée.
1.4.2.6 - Lorsque le glucose et le mannose sont simultanément
présents dans l’intestin, le mannose se comporte comme un
inhibiteur du transport du glucose. Expliquer le type d’inhibition
exercé par le mannose et donner l’allure des courbes représentant
l’inverse de la vitesse de transport du glucose en fonction de
l’inverse de la concentration en glucose, obtenues en absence et en
présence de mannose.
2 - RETARD DE CROISSANCE ET IMMATURITE DU SYSTEME
IMMUNITAIRE
L’apport insuffisant de nutriments et d’énergie réduit
l’activité métabolique et provoque en particulier des retards de la
croissance et de la maturation du système immunitaire.
2.1 - Retard de croissance Les enfants dénutris présentent un
retard de croissance ; l’hormone de croissance ne peut pas assurer
pleinement son rôle par manque de nutriments.
2.1.1 - L’hormone de croissance (GH : Growth Hormone) est
secrétée par l’adénohypophyse du complexe hypothalamo-hypophysaire
(annexe 7 ). Légender le schéma en reportant les numéros sur la
copie.
2.1.2 - Expliquer les relations anatomiques et physiologiques
:
• entre l'hypothalamus et l’hypophyse antérieure, • entre
l'hypothalamus et l’hypophyse postérieure.
Donner en justifiant une autre appellation à chacun des lobes
hypophysaires.
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2.1.3 - Citer trois autres hormones secrétées par
l'antéhypophyse. Préciser leur principal organe cible.
L'hormone de croissance est un polypeptide de 191 acides aminés.
Elle induit de nombreux effets métaboliques (stimulation de la
dégradation des triglycérides et de leur libération par le tissu
adipeux, diminution de l'absorption cellulaire du glucose). Elle
contrôle la croissance par l’intermédiaire des somatomédines
hépatiques qui stimulent le développement tissulaire.
2.1.4 - Expliquer comment l’information véhiculée par la GH est
relayée au niveau cellulaire.
Les expériences suivantes, réalisées sur des rats, permettent
d’expliciter le mécanisme de la sécrétion de la GH :
• Une injection pulsatile de GH-RF (neurohormone hypothalamique)
à un rat provoque une augmentation de la concentration moyenne de
GH dans le plasma.
• Une injection pulsatile de GH-IH (neuro-hormone
hypothalamique) provoque au contraire une diminution de la
concentration moyenne de GH dans le plasma.
• Une injection de GH à un rat inhibe les sécrétions
hypophysaires de GH.
2.1.5 - Interpréter ces expériences et proposer un schéma
convenablement annoté expliquant la boucle de régulation de la
GH.
2.2 - Immaturité du système immunitaire Cette immaturité induit
chez les enfants atteints de kwashiorkor une déficience immunitaire
humorale et cellulaire. Pour évaluer l'importance de ce déficit,
une numération des lymphocytes B, T4 et T8 du sang est effectuée.
Chaque population lymphocytaire est mise en évidence par
immunofluorescence directe : les marqueurs lymphocytaires sont
reconnus par des anticorps monoclonaux (AcM) marqués par un
fluorochrome. Les intensités de fluorescence sont analysées par
cytométrie de flux (annexe 8 ).
2.2.1 - Les marqueurs des lymphocytes
Le tableau de l’annexe 9 indique certains marqueurs présents à
la surface des lymphocytes.
2.2.1.1 - A l'aide des données du tableau de l’annexe 9 ,
indiquer la spécificité des AcM à utiliser pour compter les
lymphocytes T totaux, les lymphocytes T4, les lymphocytes T8 et les
lymphocytes B.
2.2.1.2 - Schématiser la réaction mise en jeu lors de cette
numération.
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2.2.2 - Production des anticorps monoclonaux anti-T4 (annex e
10)
2.2.2.1 - Proposer un antigène à injecter à la souris pour
obtenir des AcM anti-T4. Justifier votre réponse.
2.2.2.2 - Expliquer les différents rôles de l'adjuvant ajouté à
l'antigène lors de l'immunisation de la souris.
2.2.2.3 - Justifier l'intérêt de l'utilisation des cellules
spléniques après immunisation de la souris.
2.2.2.4 - Justifier l’utilisation du milieu HAT pour la
sélection des hybridomes.
2.2.2.5 - Proposer sous forme d’un schéma annoté un protocole
permettant le repérage des hybridomes recherchés par une technique
ELISA.
3 - VULNERABILITE AUX INFECTIONS
Les conditions socio-économiques des pays où sévit le
kwashiorkor aggravent les risques de maladies infectieuses, comme
par exemple le choléra et la tuberculose.
3.1 - Choléra et Vibrio cholerae L’eau joue un rôle important
dans la transmission du choléra.
3.1.1 - Sachant que la bactérie a un déplacement rectiligne,
représenter schématiquement l’ultrastructure de Vibrio cholerae.
Indiquer la structure moléculaire de l’organite responsable de la
mobilité. Nommer le type de la ciliature de la bactérie.
3.1.2 - La bactérie est chimiotrophe, hétérotrophe,
organotrophe, mésophile et halophile. Définir ces termes.
3.1.3 - Le pouvoir pathogène de la bactérie est en partie dû à
la présence d’une entérotoxine (exotoxine) appelée toxine
cholérique. Définir exotoxine et toxi-infection.
3.1.4 - Sous forme d’un tableau, comparer exotoxine et
endotoxine.
3.1.5 - Les gènes ctxA et ctxB de la toxine cholérique sont
localisés sur un bactériophage lysogénique appelé CTXØ. Définir
bactériophage et lysogénie.
3.1.6 - Légender le document en annexe 11 , en reportant les
numéros sur la copie.
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3.1.7 - Les bactériophages lysogènes peuvent redevenir à tout
moment des bactériophages lytiques. Un cycle de multiplication d’un
bactériophage est présenté en annexe 12 . Donner un titre à cette
annexe. Légender en reportant les numéros sur la copie. Expliquer
ce cycle de multiplication.
3.1.8 - Les bactériophages sont toujours présents dans les
milieux où les bactéries se développent. Ils peuvent donc être
recherchés directement dans l’eau. Un protocole de recherche des
bactériophages fécaux est présenté dans l’annexe 13 .
3.1.8.1 - Commenter chacune des étapes du protocole.
3.1.8.2 - Sachant qu’une plage de lyse correspond à un phage,
exprimer les résultats du dénombrement en UFP (unité formant
plage)/100mL d’eau testée.
3.2 - Tuberculose et Mycobacterium tuberculosis L’identification
des mycobactéries est délicate du fait d’une absence de coloration
au Gram et d’une culture lente. Il est souvent nécessaire d’avoir
recourt à d’autres techniques pour identifier ces bactéries.
L’annexe 14 présente les caractéristiques des mycobactéries et
l’annexe 15 présente la structure de la paroi des mycobactéries.
Cette paroi est constituée essentiellement d’une couche de
peptidoglycane et d’une couche d’acides mycoliques dont la nature
est caractéristique de certaines bactéries. Ces particularités
permettent d’identifier les mycobactéries.
3.2.1 - Paroi et identification bactérienne
3.2.1.1 - Donner un schéma du peptidoglycane.
3.2.1.2 - Les acides mycoliques entrent dans la composition des
cérides. Donner la structure d’un céride.
3.2.1.3 - La coloration de Ziehl permet l’identification des
mycobactéries. Donner le principe de cette coloration.
Des mycobactéries sont identifiables par analyse de la
composition en acides mycoliques par chromatographie liquide haute
performance (CLHP) en phase inverse. Cette méthode
chromatographique est réalisée en colonne de silice greffée par des
radicaux apolaires. Le solvant d’élution relativement polaire
traverse la colonne sous pression.
3.2.1.4 - Donner le principe général de la chromatographie.
3.2.1.5 - L’annexe 16 présente les résultats de la séparation
des acides mycoliques de quatre bactéries. Analyser les profils
individuels et justifier les temps de rétention observés.
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3.2.1.6 - Un échantillon d’une culture bactérienne est analysé
par cette méthode et donne les résultats reportés en annexe 16 .
Analyser le profil obtenu et conclure.
3.2.2 - ADN et identification bactérienne
La PCR (ou "Polymerase Chain Reaction") est une technique qui
permet d’identifier des bactéries par amplification d’une partie
d’un gène.
Elle utilise trois étapes thermiques définissant un cycle
(annexe 17 ) : • Etape 1 : dénaturation à 95°C, • Etape 2 :
hybridation à 55°C des amorces délimitan t la portion de gène à
amplifier, • Etape 3 : élongation des chaînes à 77°C par la Taq
polymérase. Les copies obtenues à l’issue de nombreux cycles sont
séparées par électrophorèse sur gel d’agarose pour être visualisées
ou hybridées par des sondes ADN spécifiques.
3.2.2.1 - Donner les caractéristiques générales des molécules
d’ADN.
3.2.2.2 - Définir l’hybridation moléculaire.
3.2.2.3 - Présenter l’intérêt de la technique de PCR pour le
diagnostic biologique de la tuberculose.
3.2.3 - Antibiothérapie
Une fois la bactérie identifiée, il est nécessaire de réaliser
un antibiogramme pour mettre en œuvre l’antibiothérapie la plus
efficace.
Toute population de mycobactéries contient des individus
multirésistants à une ou plusieurs substances antituberculeuses
(annexe 18 ). La fréquence habituelle de ces mutants dans une
souche sensible varie, selon l’antibiotique, de 1 pour 103 à 1 pour
106 bactéries. Lorsque cette proportion dépasse une certaine limite
appelée critère de résistance, la souche est dite résistante et le
traitement inefficace. Lire un antibiogramme pour mycobactérie
revient à comparer le nombre de colonies apparues après 28 jours
d’incubation sur les cultures avec antibiotique et sur la culture
témoin. Il sera alors possible de déterminer le pourcentage de
survivants et donc de résistants. Le protocole de l’antibiogramme
BK (pour Mycobacterium) est présenté dans l’annexe 18 .
3.2.3.1 - Définir le terme antibiotique.
3.2.3.2 - A l’aide de l’annexe 18 , calculer le pourcentage de
bactéries survivantes pour chaque antibiotique et concentration
testés. Préciser les antibiotiques pouvant être utilisés pour le
traitement de la tuberculose.
3.2.3.3 - La rifampicine est un antibiotique bloquant la
synthèse d’ARN. Expliquer ce mode d’action.
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3.2.4 - Prophylaxie
La vaccination contre la tuberculose reste le meilleur moyen de
lutter contre la maladie. Le vaccin antituberculeux BCG appartient
à la classe des vaccins vivants atténués.
3.2.4.1 - Expliquer la notion de vaccin vivant atténué.
3.2.4.2 - Présenter les avantages et inconvénients d’un tel
vaccin.
3.2.4.3 - Le suivi du taux d’anticorps antituberculeux chez un
enfant malnutri et vacciné par le BCG est consigné dans l’annexe 19
. Analyser ce document.
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ANNEXE 1
Définition d’un œdème Un œdème est le gonflement d'un organe ou
d'un tissu dû à une accumulation ou un excès de fluides. Définition
d’une stéatose hépatique La stéatose hépatique est une accumulation
de triglycérides dans la cellule hépatique elle-même. Elle se
caractérise cliniquement par un foie douloureux et augmenté de
volume. L'une des causes est la malnutrition carencée en
protides.
ANNEXE 2
Densitogramme de référence
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ANNEXE 3
Résultats de la lecture densitométrique d’un électrophorégramme
d’un patient atteint de kwashiorkor
Fraction α1 globulines α2 globulines β globulines γ globulines
albumine
Concentration de référence en g/L 2 à 4 5 à 9 6 à 11 7 à 17 35 à
55
Proportion en % 7 6 9 25 53
La concentration en protéines totales du patient est de 45
g/L.
ANNEXE 4
Molécules et ions plasmatiques osmotiquement actifs
Albumine Glucose Urée K+ Na+
Masse molaire (g/mol) 69 000 180 40 39 23
Valeurs plasmatiques moyennes 40 g/L 5 mmol/L 5 mmol/L 5 mmol/L
140 mmol/L
Formule simplifiée de calcul de l’osmolarité plasmatique (en
osmol/L) :
C = 2 x ([Na+] + [K+]) + [urée] + [glucose]
ANNEXE 5
Cellules épithéliales Liquide interstitiel
Lumière de l’intestin
Membrane apicale
Jonction occlusive
Membrane basale
K+
Na+
K+
Na+
Glc, AA…
ATP
ADP Na
+
Glc, AA …
Na+
H+ ou
K+
Glc
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ANNEXE 6
Cinétique de transport des oses à travers l’épithél ium
intestinal
Représentation graphique n°1 D’après
http://www.ulysse.u-bordeaux.fr
Représentation graphique n°2 D’après
http://www.ulysse.u-bordeaux.fr
Concentration externe de D-glucose (mmol/L)
Vite
sse
de tr
ansp
ort
(nm
ol/m
in/1
06ce
llule
s)
Vite
sse
de tr
ansp
ort
(nm
ol/m
in/1
06ce
llule
s)
Concentration externe de D-glucose (mmol/L)
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ANNEXE 7
Le complexe hypothalamo-hypophysaire
D’après
http://facstaff.bloomu.edu/gwassmer/ap2summer2003/lecturenotes/endocrine.ppt
1 2
4
3
5
6
7
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ANNEXE 8
Aspects techniques de la cytométrie de flux Dans le cytomètre,
les cellules en suspension préalablement marquées avec des
anticorps monoclonaux porteurs d'un fluorochrome sont entraînées
dans un courant qui crée un flux laminaire. Suite à leur excitation
par le laser, les fluorochromes émettent de la lumière en
retournant à leur état de repos. Cette lumière émise à des
longueurs d'onde spécifiques est analysée par ordinateur.
ET NUMERATION
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ANNEXE 9 Le marquage cellulaire Les anticorps monoclonaux
peuvent reconnaître des molécules localisées à la surface des
cellules analysées ; ces molécules sont appelées « marqueurs
cellulaires ». Le marquage de la surface cellulaire est effectué
avec des anticorps monoclonaux couplés directement à un
fluorochrome. Principaux marqueurs cellulaires utilisés en hémato
logie Cellules myélo/monocytaires CD11b (lignée granulocytaire et
monocytaire, lymphocytes B, T et NK) CD13 (lignée granulocytaire et
monocytaire) CD14 (lignée monocytaire) CD15 (lignée granulocytaire
et monocytaire) CD65 (lignée granulocytaire et monocytaire) Lignée
plaquettaire CD41 (gp Iib/IIIa) (mégacaryocytes, plaquettes) CD42b
(gp Iba) (mégacaryocytes, plaquettes) CD61 (gp IIIa)
(mégacaryocytes, plaquettes) Lignée érythrocytaire Glycophorine A
(précurseurs érythrocytaires, hématies)
Lymphocytes B CD10 (lymphocytes pré-B, précurseurs B) CD23
(lymphocytes B matures) CD24 (tous les précurseurs B et Lymphocytes
mûrs) Plasmocytes CD138 (plasmocytes) CD38 (plasmocytes,
lymphocytes T activés) Lymphocytes T CD3 (lymphocytes T mûrs) CD4
(lymphocytes T4 mûrs) CD5 (lymphocytes T mûrs) CD7 (tous les
précurseurs et lymphocytes T ms, NK) CD8 (lymphocytes T8)
Lymphocytes NK CD56 (lymphocytes T et NK)
CD : cluster de différenciation; NK : natural killer; gp :
glycoprotéine D'après http://revue.medhyg.ch/
http://revue.medhyg.ch/article.php3?sid=23779
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ANNEXE 10 Figure 1 : les étapes de production des AcM
(*) Cellules HGPRT-
: cellules tumorales déficientes en hypoxanthine, g uanine et
phosphoribosyl transférase (HGPRT) (**) HAT : milieu de culture
contenant de l’hypoxan thine, de l’aminoptérine et de la
thymidine
Culture de cellules tumorales (myélome)
Culture des cellules dans un milieu HAT (**)
Sélection des hybrides sécréteurs des AcM recherchés
In vivo In vitro
Souris de souche Balb/c
Dilacération de la rate : récupération des cellules
spléniques
Fusion des cellules en présence de polyéthylène glycol
Sélection des hybridomes
Test de spécificité des AcM secrétés par ELISA
Clonages des hybridomes sécréteurs et production des AcM
recherchés in vivo ou in vitro
Ag et adjuvant
(*)
Distribution d’une cellule par cupule
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Figure 2 : les voies de synthèse de l’ADN
ANNEXE 11
Structure d’un bactériophage
Nucléotides ADN
Glucides + acides aminés
Voie principale ou endogène (la présence d'aminoptérine bloque
cette voie)
HGPRT Hypoxanthine nucléotides
puriques
TK Thymidine nucléotides
pyrimidiques
Voie secondaire ou exogène
1
2
3
4
5
7
8
6
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ANNEXE 12
LES
ADN bactérien Bactérie
4
Bactérie
5
6
7
ADN bactérien Bactérie
Paroi bactérienne
1 2 3
8
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ANNEXE 13
Recherche et dénombrement des bactériophages fécaux (Ex : phage
T2) Matériel Bactérie sensible indicatrice de lyse cultivée en BTS
18h avec CaCl2 à 4 mmol/L (Escherichia coli) Echantillon à analyser
(eau contaminée contenant les bactériophages) Solution de CaCl2 à 1
mol/L (solution d’adsorption du bactériophage) Gélose bactotryptone
à 12 g/L d’agar en boîte de Pétri : bactotryptone 10g NaCl 5 g agar
12 g eau distillée 1000 mL CaCl2 5 mmol/L (en final) Gélose
bactotryptone molle à 4 g/L d’agar en tube (5mL) Bouillon
nutritif
Mode opératoire
Dilution 10-4
Echantillon Eau contenant le
ou les bactériophages
(100)
Dilution 10-2
Dilution 10-6
50 µL 50 µL 50 µL
Bouillon nutritif
V = 5 mL
Dilution 10-8
Dilution 10-10
50 µL 50 µL
Gélose bactotryptone en surfusion
E coli sensible (200µL)
100µL 100µL 100µL 100µL 100µL
Gélose bactotryptone
Couler le mélange en surcouche sur les géloses à 12g/L
(sèches)
Incubation 24h à 37°C après solidification Compter le nombre de
plages de lyse
(Chaque plage de lyse correspond à un bactériophage)
Lyse confluente ou complète
Plages de lyse Tapis bactérien non lysé
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ANNEXE 14
Fiche signalétique des mycobactéries
MYCOBACTERIACEAE ou MYCOBACTÉRIES
Les mycobactéries pathogènes spécifiques sont celles de la
tuberculose et de l'agent de la lèpre.
Le "complexe tuberculosis" comprend en particulier les
sous-espèces : - Mycobacterium tuberculosis, bacille de Koch
("BK"), responsable de la
tuberculose humaine ; - Mycobacterium africanum fréquemment
isolé chez les tuberculeux en Afrique de
l'Ouest et du Centre.
De nombreuses espèces de l'environnement ou commensales des
animaux, dites mycobactéries atypiques, sont à l'origine
d'infections humaines opportunistes. L'une d'elles, Mycobacterium
avium, est responsable de la tuberculose aviaire et d'infections
systématiques chez l'immunodéprimé.
MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS
Mycobacterium tuberculosis est un agent pathogène spécifique de
l'Homme responsable de la tuberculose. Il peut être coloré par la
méthode de Ziehl ou ses dérivés. En culture, sa croissance est
lente. Ces bactéries acquièrent souvent des résistances aux
antibiotiques.
ANNEXE 15
Paroi des mycobactéries
D’après Leclerc Microbiologie générale
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ANNEXE 16
Séparation des acides mycoliques par chromatographi e liquide
haute performance (CLHP) en phase inverse Exemple de séparation des
acides mycoliques de Mycobacterium, Rhodococcus, Nocardia et
Corynebacterium
Genres bactériens Profils Nombre d’atomes de carbone dans la
chaîne d’acide gras
Corynebacterium A C 20 à C 36 Rhodococcus B C 36 à C 50
Nocardia C C 40 à C 66 Mycobacterium D C 60 à C 90
D’après Journal of Clinical Microbiology, jan 1986
Profils individuels
A B
C D
Profil de l’échantillon d’une culture bactérienne
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ANNEXE 17
Polymerase Chain Reaction
D’après http://www.microbes-edu.org/etudiant/diag2.html
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ANNEXE 18
Antibiogramme BK
antibiotique Témoin 1 Témoin 2 isoniazide isoniazide isoniazide
rifampicine streptomycine ethambutol abréviation INH INH INH RMP SM
EMB
concentration 0,1 µg/ml 0,2 µg/ml 1 µg/ml 40 µg/ml 4 µg/ml
2µg/mL critère
de résistance 10% 1% 0% 1% 1% 1%
Résultats : nombre de colonies apparues après 28 jours
d’incubation Dilution 10-1 NC NC NC NC 42 0 NC 0 Dilution 10-3 268
272 272 258 0 0 210 0 Dilution 10-5 10 12 0 0 0 0 0 0
NC : non comptable
INOCULATION DES MILIEUX LOWENSTEIN –JENSEN AVEC OU SANS
ANTIBIOTIQUE
Culot de centrifugation d’un échantillon
Eau distillée stérile
10-1 10-2
DILUTION EN SERIE DE L ’ECHANTILLON EN EAU DISTILLEE STERILE
10-3 10-4 10-5
INH 0.1µg/mL
INH 0.2µg/mL
INH 2µg/mL
Rmp 40µg/mL
SM 4µg/mL
EMB 2µg/mL
0,2 mL de dilution 10 -1
Témoin Témoin
INH 0.1µg/mL
INH 0.2µg/mL
INH 2µg/mL
Rmp 40µg/mL
SM 4µg/mL
EMB 2µg/mL
0,2 mL de dilution 10 -3
Témoin Témoin
INH 0.1µg/mL
INH 0.2µg/mL
INH 2µg/mL
Rmp 40µg/mL
SM 4µg/mL
EMB 2µg/mL
0,2 mL de dilution 10 -5
Témoin Témoin
-
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ANNEXE 19
Campagne de vaccination
Temps
Ac antituberculeux (Unité
Enfant témoin (non atteint de malnutrition)
Enfant atteint de malnutrition