TUMEURS DU REVETEMENT OVARIEN • Primitives: bénignes ou malignes • Secondaires: tumeurs de Krukenberg • Diagnostic différentiel = kyste fonctionnel (corps jaune ou follicule devenu kystique), disparition après les règles. • Tumeurs primitives: épithéliales (+++), germinales, du stroma gonadique ou des cordons sexuels
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TUMEURS DU REVETEMENT OVARIEN Primitives: bénignes ou malignes Secondaires: tumeurs de Krukenberg Diagnostic différentiel = kyste fonctionnel (corps jaune.
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TUMEURS DU REVETEMENT OVARIEN
• Primitives: bénignes ou malignes• Secondaires: tumeurs de Krukenberg• Diagnostic différentiel = kyste fonctionnel (corps jaune
ou follicule devenu kystique), disparition après les règles.
• Tumeurs primitives: épithéliales (+++), germinales, du stroma gonadique ou des cordons sexuels
TUMEURS EPITHELIALES DU REVETEMENT OVARIEN
POINT DE DEPART Invagination de l'épithélium coelomique à
l'intérieur du cortex ovarien
EVOLUTIVITE
cystadénomes : tumeurs bénignes (cyst)adénocarcinomes : tumeurs malignes (cyst)adénocarcinome à faible potentiel de malignité:
- Nature de l'épithélium pathologique tumeurs séreuses bénignes et malignes tumeurs mucineuses bénignes et malignes tumeurs endométriales, tumeurs à cellules claires
etautres types : tumeurs malignes
LES ADENOCARCINOMES OVARIENS
EPIDEMIOLOGIE
Fréquence : incidence variable (France = 1 femme sur 80), surtout pays développés4 500 cas par an en FranceAge : surtout de 50 à 80 ans, mais il existe des formes de l’adolescente
Facteurs de risque :
- prédisposition héréditaire : 5 à 10 % des cas risque x 3 si un parent de 1er degré mutation gène BRCA1 (seins ovaires) dans
plus de 50 % des formes familiales, plus accessoirement HNPCC, BRCA2, Syndrome de Li-Fraumeni…- ovulations incessantes
effet protecteur de la grossesse et de la pilule oestroprogestative
effet facilitateur des inducteurs de l'ovulation (?)
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Cystadénocarcinomes à malignité limitée ( 20 % des cancers)
pluristratification, atypies cellulaires
réaction desmoplasique et/ou inflammatoire du stroma
Adénocarcinomes formes kystiques ou mi-kystiques mi-solides
cystadénocarcinomes séreux et muqueux grade 1 et 2
formes solides adénocarcinomes séreux et mucineux grade 3, adénocarcinomes endométrioïdes,adénocarcinomes à cellules claires
EVOLUTION ANATOMIQUE DES ADENOCARCINOMES OVARIENS
Point de départ : bilatéral dans 15 à 20 % des cas
Modalités : essaimage des végétations exo-kystiques
Topographie des greffes- péritoine pelvien- gouttières para-coliques (caecum, sigmoïde)- épiploon (transverse, grande courbure)- région supra-colique (petit épiploon, capsule de
Autres modalités : canalaire, sanguine et surtout lymphatique (ganglions pelviens et lombo-aortiques)
SYMPTOMES ET EVOLUTION DES ADENOCARCINOMES
OVARIENS : développement insidieux
Signes d'alarme : 2 présentations1) comme cystadénomes2) apparition rapide d'une voussure abdominale
et d'une altération de l'état général avec signes d'accompagnement divers qui peuvent prendre le premier plan : douleurs de types divers, nausées, vomissements, subocclusion
solide mi-kystique avec score élevé ascite : signaux irréguliers en plages correspondant à
la lésion et aux greffes à distance (analyse facile au niveau du diaphragme, difficile ailleurs : intérêt du scanner spiralé ou de l'IRM avec acquisition rapide ou du TEPscan)
Lésion pas de lésion Debulking Chimio résiduelle résiduelle optimal 2e ligne
Chimio 2e ligne STOP Reprise chimio
Hyst,omentectomie
TRAITEMENTS
• Plus de ¾ des TO sont découvertes à un stade III
• Importance d’une bonne stadification (cytologie péritonéale, lympha, biopsies péritonéales…)
• Importance d’un geste chirurgical complet
• Chimio de 1ère intention = Carboplatil + Taxol
• Chimios de 2ème ou 3 ème ligne = Hycamtin, Gemzar, Caelix, Cisplatil, Oxaliplatine, Xéloda, Endoxan…
SUIVI
• Rechutes surtout dans les 3 à 5 premières années• Surveillance = examen clinique + marqueur
biologique tous les 4 mois• Survie à 5 ans = 80-85 % si stade I• Survie à 5 ans = 30-40 % si stade III• Pas de dépistage (sauf formes héréditaires)• Cas particulier = T. Border-line. Séreuse ou
mucineuse. Chirurgie d’exèrése complète sans lymphadenectomie. Pas de chimio. Survie excellente