COOPERATIVE A.T.EAU A.T.EAU / Société Coopérative Ouvrière de Production à responsabilité limitée à capital variable SIRET : 489 182 865 RCS Grenoble APE : 7112 B 7, rue Alphonse TERRAY 38000 GRENOBLE Tél. : 04 76 22 81 11 / Fax : 04.76.22.90.15 / Mel : [email protected]FICHES OUVRAGES EAU DE TOURNON AUDIT TECHNIQUE DES OUVRAGES DE PRODUCTION, DE STOCKAGE, DE POMPAGE ET DE SURPRESSION SERVICE EAU POTABLE Août 2015 A.T.EAU soutenue par
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Ces fiches ouvrages sont produites dans le cadre de la réalisation du schéma directeur d’alimentation en eau potable avec modélisation informatique du réseau exploité par la Régie Municipale des services de l’eau et de l’assainissement EAU DE TOURNON. Cette étude est réalisée par le cabinet MERLIN, en partenariat avec la SCOP A.T.EAU. Les fiches présentées ci-après ont été éditées suite à une expertise technique des ouvrages effectuée après plusieurs visites sur sites réparties sur les mois de juillet et août 2015. L’expertise concerne :
• Les ouvrages de stockage • Les stations de pompage et de reprise • Les stations de traitement des eaux • Les forages
Les fiches ont été classées par unité de distribution : bas service, moyen service et haut service (Plateau de Pierre), scindé en 2 étages de pression. Ci contre, est présenté le synoptique altimétrique de fonctionnement du réseau. Observations concernant les schémas des ouvrages : Les schémas de fonctionnement des ouvrages présentés dans ces fiches sont simplifiés et ne sont pas à l’échelle. Des plans cotés à l’échelle avec vue de dessus et coupes donnant précisément le fonctionnement hydraulique et le positionnement de tous les organes hydrauliques seront réalisés indépendamment. Ces plans seront réalisés à partir d’un levé terrain au laser scan. Code couleur concernant les flèches et annotations sur les photos : En vert : adduction En bleu : distribution En orange : trop plein / vidange En rouge : défense incendie
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Alimentation : La station de pompage du Stade est alimentée par un puits localisé dans le bâtiment de la station. L’eau brute d’alimentation provient de la nappe d’accompagnement du Doux. Cette ressource constitue l’alimentation principale de la Ville de Tournon sur Rhône. L’Arrêté Préfectoral d’exploitation du site du 22/09/2010 ne précise ni débit ni volume de prélèvement autorisé. Le puits circulaire présente un Ø de 2,00 m et une profondeur approximative de 10,50 m. Le pompage à partir de ce puits alimente en direct les réservoirs de la route Panoramique et de Saint Joseph en équilibre. Notons que ces 3 ouvrages fonctionnent en adduction / distribution. 4 drains rayonnants favorisent l’ammenée d’eau en fond du puits. Le Ø et la longueur de ces drains ne sont pas connus. Fonctionnement : La station de pompage du Stade est équipée de 3 pompes d’une capacité de 168 m3/h. Les groupes fonctionnent en alternance. Le basculement d’une pompe à l’autre s’effectue automatiquement. En mode de fonctionnement normal, le pompage vers les réservoirs s’effectue par le biais d’un seul groupe. En cas de besoin, la commune peut faire marcher 2 groupes en simultané. Ce mode de fonctionnement n’est utilisé actuellement qu’en cas d’urgence, ce qui est extrêmement rare. Lorsque le pompage est actif il alimente les réservoirs de la route Panoramique et de Saint Joseph, la station de reprise de Cornilhac, ainsi que l’ensemble des abonnés du secteur bas service. Lorsque le pompage est à l’arrêt, se sont les réservoirs de la route Panoramique et de Saint Joseph qui alimentent gravitairement les abonnés du bas service, ainsi que la station de reprise de Cornilhac. La régulation du démarrage / arrêt des pompes est commandée en mode automatique alternativement par le niveau dans les cuves des réservoirs de la route Panoramique (de 12h à 00h) et de Saint Joseph (de 00h à 12h). Notons que la commande peut être gérée par chacun des 2 réservoirs sur 24h si la collectivité le souhaite. Les réservoirs communiquent avec la station de pompage via les dispositifs de télégestion. Ce mode de fonctionnement constitue le système de régulation principal. Le pompage peut également être activé par 2 autres types de régulation (dits modes dégradés), utilisés respectivement en 2ème et 3ème niveaux en cas de défaillance des sondes piézométriques installées dans les cuves des réservoirs de la Route Panoramique et de Saint Joseph :
• Dispositif IF (flotteur à bascule) installé dans l’une des cuves du réservoir de la Route Panoramique (toujours via la télégestion).
• Horloge au niveau de la station. Le procédé de démarrage / arrêt du pompage est décrit précisément dans les fiches techniques des réservoirs de la route Panoramique et de Saint Joseph.
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Traitement des eaux : Les eaux brutes du puits du stade sont traitées avant distribution aux abonnés au niveau de la station de pompage. Il y a 2 niveaux de traitement :
• Injection de chaux pour reminéralisation de l’eau. • Injection de chlore gazeux pour désinfection bactériologique.
N.B. : le process de reminéralisation fait l’objet d’une fiche indépendante, ci-après. Chloration : L’injection de chlore gazeux s’effectue directement dans la canalisation de refoulement au niveau de la station de pompage. L’injection s’effectue automatiquement quand le pompage est activé et s’arrête lorsque le pompage est stoppé. L’asservissement automatique du chlore ne fonctionne qu’avec le mode une pompe d’exhaure en fonctionnement. Si 2 pompes sont activées simultanément, l’asservissement du chlore ne fonctionne plus. Un surpresseur permet d’injecter le chlore et d’optimiser le mélange du désinfectant dans le fluide. Le dispositif d’injection de chlore gazeux est de marque CIFEC. Les bouteilles de chlore gazeux sont stockées dans un local indépendant fermé à clé. Le remplacement des bouteilles est effectué en interne par les techniciens de la régie des eaux. La concentration de chlore injectée dans les eaux brutes est faite par réglage manuel, suite à des contrôles effectués régulièrement par le service des eaux en plusieurs points du réseau (2 fois par semaine). En règle générale, l’installation est réglée pour assurer un taux de 0.3 mg/L de chlore au droit du pompage. Cette régulation consomme du temps et pourrait être automatisée. Notons que la station de pompage est équipée d’un Chloromètre de marque CIFEC dont la fiabilité ne semble pas satisfaisante. Concernant la reminéralisation des eaux brutes, l’injection d’eau de chaux produite sur place, est également activée sur les temps de fonctionnement du pompage. Un descriptif plus détaillé des installations est fait ci-après. Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S50. Il fonctionne correctement. Les données télégérées sont :
• Réservoir en commande. • Temps de fonctionnement des groupes pompes et nombre de démarrages. • Index du débitmètre sur le refoulement. • Alarmes : défaut secteur, défaut batterie, défaut pompes, défaut manque eau dans puits (poire), alarme
anti-intrusion (non fonctionnelle actuellement), défaut air anti-bélier, niveau de chaux trémie, bourrage chaux, niveau lait de chaux et niveau bas chlore (quand les bouteilles sont vides).
Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de la station de pompage est clôturé. Il y a une alarme anti-intrusion relayée par la télégestion mais qui n’est pas fonctionnelle actuellement (déconnectée). Nous préconisons son remplacement. Autre : RAS.
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• Mise en place d’un compteur sur le départ d’eau de
chaux en aval des surpresseurs. • Mise en place d’un plan de maintenance annuel de
l’ensemble du process (remplacement préventif des vannes pneumatiques et des électrovannes).
• Mise en place d’un plan de maintenance annuel des appareillages électriques (armoire de commande, agitateur, moteur de la visse sans fin,pompes lait de chaux, surpresseurs…).
• Diagnostic complet de l’installation pour optimisation du fonctionnement (réglages des consommations de chaux, de l’injection de lait de chaux dans le saturateur, des débits d’eau brute dans le convoyeur et dans le saturateur, d’injection d’eau de chaux.
Observations complémentaires : Un projet de rénovation complète du système de reminéralisation de l’eau est à l’étude. Il sera à engager dans les prochaines années, l’installation actuelle étant vieillissante, créant ainsi de nombreuses contraintes d’exploitation. Les principales difficultés d’exploitation sont liées aux bourrages fréquents de la chaux dans la vis sans fin et à la laitance de lait de chaux qui dépose dans les tuyaux. Notons également une ambiance agressive pour les opérateurs, liée à la poussière de chaux.
Surpresseurs pour injection Eau de chaux
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Préambule : L’eau brute produite au niveau du pompage de l’Observance est reminéralisée avant d’être injectée dans le circuit de distribution aux abonnés. Le process utilisé est une injection d’eau de chaux produite sur site à partir de chaux éteinte en poudre. Description du process de production d’eau de chaux : L’eau de chaux est produite sur site après plusieurs étapes. La chaux éteinte en poudre (sacs de 25 kg) est stockée dans un premier compartiment appelé Dévouteur, qui distribue la chaux au fur et à mesure de la demande, dans un second élément appelé bac lait de chaux. Lorsque le capot du Dévouteur est ouvert, l’aspirateur se déclenche automatiquement. Il se situe sur le haut du dévouteur. Il permet de limiter la dispersion de poussière pendant l’alimentation en chaux du bac de stockage du dévouteur. Lorsque le capot est refermé, l’aspirateur relargue les poussières dans le bac du dévouteur. La capacité de stockage du Dévouteur est de 150 kg environ ; ce qui correspond à une semaine d’autonomie. La chaux est acheminée dans le bac lait de chaux grâce à une vis sans fin (convoyeur) actionnée par un moteur, appelé distributeur, qui se situe à la base du Dévouteur. La chaux pénètre dans le bac lait de chaux par le haut au niveau du doseur, qui permet de réguler l’entrée de chaux en poudre dans le compartiment où sera produit le lait de chaux. C’est dans le bac que la chaux en poudre est mélangée avec de l’eau brute en provenance du puits du Stade, pour former ce que l’on appelle le lait de chaux (chaux liquéfiée très concentrée). Le mélange est effectué grâce à un agitateur (moteur rotatif). L’eau brute entre par le haut du bac. L’alimentation s’effectue à débit constant grâce à la présence d’un rotamètre qui permet de réguler l’alimentation en eau du bac. Une mesure de niveau, installée dans le bac régule le démarrage / arrêt du distributeur de chaux (moteur vis sans fin), l’ouverture / fermeture de l’électrovanne de l’alimentation en eau brute du bac et le démarrage / arrêt de l’agitateur. Le lait de chaux est donc préparé à la demande en fonction du niveau dans le bac de stockage. En cas de dysfonctionnement de la régulation, le bac lait de chaux est équipé d’un trop plein qui s’évacue vers une vidange commune avec le saturateur. Notons également que le bac lait de chaux dispose d’une vidange pour les opérations de maintenance et de nettoyage. L’activation de la station de pompage du Stade, entraîne l’ouverture d’une vanne pneumatique à la sortie du bac lait de chaux, qui permet d’alimenter une pompe, appelée ‘’pompe lait de chaux’’, qui refoule le lait de chaux produit dans le saturateur. L’alimentation du saturateur en lait de chaux s’effectue par le bas du silo. Le circuit vanne pneumatique – pompe lait de chaux est doublé par sécurité. Un alternat automatique s’effectue à chaque démarrage / arrêt du process. Le process est entièrement géré par le dispositif de télégestion (S50) qui centralise l’ensemble des paramètres. L’arrêt du pompage entraîne la fermeture de la vanne pneumatique en sortie du bac lait de chaux.
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Dans le même temps, 1 autre vanne pneumatique, prise sur le circuit d’eau brute en provenance du puits, s’ouvre pour rincer la tuyauterie de refoulement vers le saturateur. Au bout de 10 minutes de rinçage (horloge), la vanne pneumatique de rinçage se referme. Parallèlement à l’arrivée de lait de chaux par le bas du saturateur, de l’eau brute alimente le silo par le haut. Deux électrovannes qui s’ouvrent en alternance permettent l’alimentation en eau du silo. Le débit d’alimentation est constant (3,5 m3/h), piloté par 2 rotamètres. Le circuit d’alimentation en eau brute est doublé par sécurité. L’homogénéisation de ce mélange (lait de chaux en surverse + eau brute) dans le saturateur permet de créer l’eau de chaux. L’eau de chaux produite est envoyée dans une bâche de stockage qui constitue le 4ème et dernier compartiment du process, qui alimente 2 surpresseurs de marque GRUNDFOS, qui permettent l’injection dans la canalisation de refoulement en partance vers les réservoirs de la route Panoramique et de Saint Joseph. Les 2 surpresseurs, d’une capacité de 5,8 m3/h, fonctionnent en alternance. Le basculement de l’un à l’autre s’effectue automatiquement. L’injection d’eau de chaux est couplée au fonctionnement des pompes de la station de pompage du Stade qui se trouve sur le même site mais dans un espace indépendant. La bâche de reprise qui stocke l’eau de chaux produite avant injection, est alimentée en boucle sur le réseau d’injection d’eau de chaux (refoulement) à la sortie des surpresseurs. Cette alimentation est régulée avec un robinet flotteur. Cette alimentation de secours est mise en place pour protéger les groupes surpresseurs au cas où le débit d’injection d’eau de chaux est supérieur au débit de production d’eau de chaux ; ce qui ne doit jamais arriver en mode de fonctionnement normal du process. Après l’arrêt du pompage, il y a une temporisation de 10 minutes (gérée par la télégestion) où l’injection d’eau de chaux dans la conduite de refoulement continue. Exploitation : Ce process présente de nombreux inconvénients pour son exploitation. Les différentes étapes sont en effet très sensibles. Le principale problème est lié au fait que les différents compartiments se bouchent avec la chaux si le mélange avec l’eau n’est pas homogène. Les compartiments les plus sensibles à ce problème sont le doseur et le circuit d’injection de lait de chaux à l’entrée et à la sortie du bac lait de chaux. D’autre part, le système présente de nombreuses électrovannes et vannes pneumatiques réparties sur toute la chaîne, qui sont très sollicitées et fragilisées. Les chaînes sont toutes doublées. Les techniciens interviennent pour alimenter le dévouteur en chaux et intervenir en cas de dysfonctionnement pour déboucher les compartiments, changer les électrovannes défectueuses et assurer les opérations simples de maintenance (nettoyage essentiellement). Concernant l’injection d’eau de chaux, les surpresseurs sont protégés par une réalimentation en boucle sur la canalisation de refoulement ; ce qui semble complètement illogique car si le dysfonctionnement persiste sur la production d’eau de chaux, il arrivera un moment où toute l’eau de chaux produite aura été injectée dans le refoulement. Les surpresseurs ne seront plus alimentés et risquent de fonctionner dans le vide et donc se détériorer.
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C’est pourquoi, il vaudrait mieux que l’alimentation de secours de la bâche d’eau de chaux, pour la protection des surpresseurs, soit prise sur l’arrivée d’eau brute en provenance du puits. Globalement ce système ne donne pas pleinement satisfaction en raison de points de dysfonctionnements réguliers (bouchage) mais également à cause du vieillissement des installations qui les rendent fragiles. A terme, si l’exploitation du process n’est pas améliorée, il faudra envisager de remplacer le système en raison de ces contraintes et compte tenu de l’âge avancé des équipements. Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S50. C’est le même automate qui pilote à la fois la minéralisation et le fonctionnement du pompage. Il fonctionne correctement. Les données télégérées pour la minéralisation sont :
• Temps de fonctionnement des groupes surpresseurs eau de chaux. • Temps de fonctionnement des pompes lait de chaux. • Temps de fonctionnement distributeur - doseur • Alarmes : défaut secteur, défaut batterie, défaut surpresseurs, niveau chaux trémie (dévouteur), bourrage
chaux (doseur) et niveau lait de chaux bas et haut. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de la station de pompage et de la station de minéralisation est clôturé. Il y a une alarme anti-intrusion relayée par la télégestion mais qui n’est pas fonctionnelle actuellement (détecteur de mouvement). Il faudra remplacer le dispositif par un contact sec. Autre : Lors de notre visite sur site en Juillet la station de reminéralisation ne fonctionnait pas pour cause de panne : court-circuit électrique sur l’électrovanne d’alimentation en eau du saturateur.
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Globalement les canalisations en Fonte sont vieillissantes (traces de corrosion)
Une partie de la tuyauterie a été refaite en Inox
Etanchéité : RAS
Echelles :
Echelles d’accès au sommet de la cuve en ferraille non normalisée
Echelle d’accès à l’intérieur de la cuve en composite
Sécurité : Présence d’une crinoline sur l’échelle d’accès à l’intérieur de la cuve
Système électrique : Armoires de commande surpresseurs et télégestion vieillissantes
Capot d’accès à l’intérieur de la cuve :
En Inox
Télégestion :
S50
Carte mix S50 pour surpresseur
Site / abords ouvrage : Correctement entretenu
Chloromètre : Système SWAN avec dysfonctionnements récurrents (dérive de la mesure)
surpresseur :
Nombre de surpresseurs : 2
Marque / modèle / année : GRUNDFOS / 1995
Puissance : 3 KWatts
Capacité de pompage /
HMT :
6 m3/h / P à l’arrêt : 9 bars
90,5 m
Capacité du ballon et pression de service :
Ballon Charlatte (1984)
300 L gonflé à 5 bars (1 fois/an)
PE : 24 bars et PS : 16 bars
P à l’arrêt le 10/09/15 : 9 bars.
Observations / Actions à entreprendre :
• Mise en place d’une lyre dans chaque cuve pour garantir la réserve incendie.
• Mise en place d’un débitmètre électromagnétique sur la conduite d’adduction / distribution (prévoir un regard devant la CV) en remplacement de celui du chemin du Repos.
• Remplacement de l’échelle en ferraille d’accès au sommet de la cuve par une échelle en acier inoxydable avec crinoline.
Organes hydrauliques corrodés
Surpresseurs GRUNFOS
Capot accès cuve en Inox
Chloromètre SWAN
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Alimentation : Le réservoir de la Route Panoramique est alimenté par le pompage du Stade. Le remplissage du réservoir est régulé prioritairement via une sonde de niveau installée dans l’une des cuves du réservoir. Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion S50 qui communique avec la station de pompage du Stade(satellite S50). Il existe 2 seuils de déclenchement / arrêt des pompes :
• Seuil bas jour : 2.70 m → 2.90 m • Seuil bas nuit : 3.50 m → 5.00 m
Ces seuils permettent un bon marnage des cuves au cours de la journée et privilégient un remplissage nocturne et donc une économie d’énergie (arrêt des pompes à 6h le matin sauf le dimanche). Le démarrage / arrêt des pompes est commandé en alternance par les niveaux des réservoirs de la route Panoramique et de saint Joseph. L’alternance s’effectue de la manière suivante :
• Réservoir de la route Panoramique pilote le pompage de : 12h à 00h • Réservoir Saint Joseph pilote le pompage de : 00h à 12h
Il existe 2 autres modes de régulation du remplissage de la cuve du réservoir qui interviennent uniquement en cas de défaillance de la sonde de niveau (modes dégradés). A savoir :
• Secours 1 : Système IF (robinet à bascule) installé dans la cuve du réservoir et relié à la télégestion. Via un contact sec, déclenchement / arrêt des pompes.
• Secours 2 : Horloge au niveau de l’armoire de commande des pompes. C’est le système le plus rudimentaire. Le pompage s’effectue en fonction d’un temps horaire et non en fonction du niveau dans la cuve de l’ouvrage. L’horloge est la dernière solution envisagée pour le remplissage du réservoir.
N.B. : les réglages des seuils de fonctionnement de l’IF ne sont pas connus. Fonctionnement : Le réservoir de la Route Panoramique fonctionne en adduction / distribution. L’alimentation du réservoir, ainsi que la distribution des abonnés à partir du réservoir, s’effectuent par le bas de la cuve. Le renouvellement d’eau de la tranche supérieure du réservoir n’est donc pas optimal. Le réservoir est en équilibre avec le réservoir de Saint Joseph. Le réservoir distribue les secteurs du centre ville et du Nord (route de La Mastre) : UDI Tournon Rhône Ville. Il dessert également le lotissement de la Route Panoramique. Les groupes surpresseurs permettent de garantir une pression de service acceptable à ces abonnés (environ 7). Les surpresseurs fonctionnent en alternance et se déclenchent entre 8 et 10 bars. Le basculement de l’un à l’autre s’effectue automatiquement. Le ballon anti-bélier est regonflé manuellement par le service des eaux 1 fois/an à 5 bars. Pas de dysfonctionnement particulier à mentionner. Notons que le réservoir de la Route Panoramique possède 2 cuves qui fonctionnent indépendamment (2 x 983 m3 environ). Les cuves sont en équilibre via la distribution. L’ouvrage peut fonctionner sur une seule cuve, ce qui permet de ne pas interrompre la distribution aux abonnés notamment lors du nettoyage de l’ouvrage.
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Télégestion : Le satellite de télégestion est un S50. Il fonctionne bien et ne présente pas de dysfonctionnement particulier. Les données télégérées sont :
• Marnage du réservoir pour mesure de niveau d’eau (sonde piézométrique). • Impulsions du système IF pour le déclenchement / arrêt des pompes de la station de pompage du Stade
pour le remplissage des cuves, y compris celle du réservoir de Saint Joseph (système de secours). • Niveau de chlore (système SWAN). • Temps de fonctionnement des surpresseurs. • Alarmes : anti-intrusion, niveau bas, niveau haut, niveaux de remplissage jour et nuit, défaut
surpresseurs, défaut secteur et défaut batterie. N.B. : la sonde de niveau est le système prioritaire pour la commande du remplissage du réservoir. Défense incendie : Le réservoir ne dispose pas de réserve incendie. Il n’y a pas de lyre incendie. Par sécurité, il serait préférable de mettre en place une lyre incendie sur la distribution en sortie de chacune des cuves. Cette opération pourra être faite lors du prochain nettoyage des cuves. Toutefois, s’il on tient compte de la capacité de réalimentation des cuves, via la station de pompage du Stade (160 m3/h), le dispositif de défense incendie, via le réservoir de la Route Panoramique peut être considéré comme satisfaisant. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage est clôturé et accessible par un portail avec serrure. La porte de la chambre des vannes est équipée d’une alarme anti-intrusion. Toutefois nous préconisons la mise en place d’un dispositif contact sec avec détecteur de mouvements. Autre : Cet ouvrage est globalement dans un état correct. Néanmoins la tuyauterie (Fonte), ainsi que les organes hydrauliques (vannes) présentent des traces de corrosion plus ou moins avancées dues à l’âge des installations et à une aération insuffisante. Il conviendra de prévoir le renouvellement de ces équipements à moyen terme. Une partie de la distribution (cuve 1) a déjà été reprise en Inox. Le réservoir ne dispose pas de dispositif de comptage. Nous préconisons la mise en place d’un débitmètre électromagnétique en sortie de l’ouvrage sur la canalisation d’adduction / distribution. S’il n’y a pas la place nécessaire dans la CV, un regard pourra être créé dans l’enceinte clôturée de l’ouvrage. Cet équipement remplacera le débitmètre actuel localisé chemin du Repos.
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Alimentation : Le réservoir de Saint Joseph est alimenté par le pompage du Stade. Le remplissage du réservoir est régulé prioritairement via une sonde de niveau installée dans la cuve du réservoir. Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion S50, qui communique avec la station de pompage du Stade (satellite S50). Il existe 2 seuils de déclenchement / arrêt des pompes :
• Seuil bas jour : 2.70 m → 2.90 m • Seuil bas nuit : 3.50 m → 5.00 m
Ces seuils permettent un bon marnage de la cuve au cours de la journée et privilégient un remplissage nocturne et donc une économie d’énergie (arrêt des pompes à 6h le matin sauf le dimanche). Le démarrage / arrêt des pompes est commandé en alternance par les niveaux des réservoirs de la route Panoramique et de saint Joseph. L’alternance s’effectue de la manière suivante :
• Réservoir de la route Panoramique pilote le pompage de : 12h à 00h • Réservoir Saint Joseph pilote le pompage de : 00h à 12h
Il existe 2 autres modes de régulation du remplissage de la cuve du réservoir qui interviennent uniquement en cas de défaillance de la sonde de niveau (modes dégradés). A savoir :
• Secours 1 : Système IF (robinet à bascule) installé dans l’une des cuves du réservoir de la Route Panoramique et relié à la télégestion. Via un contact sec, déclenchement / arrêt des pompes.
• Secours 2 : Horloge au niveau de l’armoire de commande des pompes. C’est le système le plus rudimentaire. Le pompage s’effectue en fonction d’un temps et non en fonction du niveau dans la cuve de l’ouvrage. L’horloge est la dernière solution envisagée pour le remplissage du réservoir.
Fonctionnement : Le réservoir de Saint Joseph fonctionne en adduction / distribution. L’alimentation du réservoir, ainsi que la distribution des abonnés à partir du réservoir, s’effectuent par le bas de la cuve. Le renouvellement d’eau de la tranche supérieure du réservoir n’est donc pas optimal. Le réservoir est en équilibre avec le réservoir de la route Panoramique. Le réservoir distribue les secteurs du Sud et du centre ville (bas service) : UDI Tournon Rhône Ville. Notons que le réservoir de Saint Joseph présente la particularité d’avoir une cuve coupée en 2 parties distinctes qui fonctionnent indépendamment (2 x 516 m3). Cette particularité a pour avantage de pouvoir fonctionner sur une seule cuve, notamment lors du nettoyage de l’ouvrage. Télégestion : Le satellite de télégestion est un S50. Il fonctionne bien et ne présente pas de dysfonctionnement particulier. Les données télégérées sont :
• Marnage du réservoir (sonde piézométrique). • Index du débitmètre électromagnétique. • Niveau de chlore (système SWAN) • Alarmes : anti-intrusion, niveau bas, niveau haut, niveaux de remplissage jour et nuit, défaut secteur,
défaut batterie et défaut chlore (désactivée).
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N.B. : la sonde de niveau est le système prioritaire pour la commande du remplissage du réservoir. Défense incendie : Le réservoir ne dispose pas de réserve incendie. Il n’y a pas de lyre incendie. Par sécurité, il serait préférable de mettre en place une lyre incendie dans chacune des cuves. Cette opération pourra être faite lors du prochain nettoyage des cuves. Toutefois, s’il on tient compte de la capacité de réalimentation de la cuve, via la station de pompage du stade (170 m3/h), le dispositif de défense incendie, via le réservoir de saint joseph peut être considéré comme satisfaisant. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage est clôturé et accessible par un portail avec serrure. La porte de la chambre des vannes est équipée d’une alarme anti-intrusion. Autre : Cet ouvrage est globalement en très bon état. La tuyauterie et les équipements hydrauliques (vannes) datent de 2007. Il conviendra d’améliorer l’aération de la chambre des vannes car des traces d’humidité (mousses) sont visibles sur les murs ; ce qui peut entraîner des dommages à plus ou moins long terme.
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Alimentation : La chambre de surpression du CET est alimentée par pompage via le puits du Stade ou gravitairement par le système en équilibre réservoir de la route panoramique / réservoir de Saint Joseph, lorsque que le pompage est à l’arrêt. Fonctionnement : Cet ouvrage permet d’alimenter environ 2/3 abonnés. La chambre de surpression du CET fonctionne de façon très simple. Le démarrage / arrêt des surpresseurs est régulé via un pressostat branché sur la canalisation de départ. Les seuils sont les suivants :
• < 7,5 bars : démarrage du surpresseur. • 9,5 bars : arrêt du surpresseur.
L’ensemble est régulé par un ballon de surpression de 200 litres qui maintient la pression dans le réseau. La station est équipée de 2 groupes d’une capacité de 6 m3/h chacun qui fonctionnent en alternance. Le basculement d’un surpresseur à l’autre s’effectue automatiquement. La pression de service en fonctionnement est de 8,5 bars environ. Le ballon anti-bélier en entrée (1) permet de protéger les pompes d’éventuelles surpressions sur le réseau principal et de maintenir une pression minimum sur le réseau lors du démarrage des pompes. Il est gonflé à 0,5 bar. Le service des eaux le contrôle 1 fois/an. Le ballon anti-bélier en sortie (2) est réglé à 5 bars. Le gonflage est manuel, il n’y a pas de compresseur. Il est regonflé 3 fois/an par le service des eaux. Cet équipement mériterait d’être renouvelé car lorsqu’il se dégonfle il entraîne un dysfonctionnement de la station (démarrages/arrêts des groupes répétitifs et brusques). Les volumes surpressés sont comptabilisés via un compteur de marque SOCAM Ø 30mm disposé sur l’arrivée. Les index ne sont pas télégérés. La tuyauterie est globalement en bon état. La station de surpression du CET dessert le secteur de Saint Just. Télégestion : La station n’est pas équipée de dispositif de télégestion. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Il n’y a pas d’alarme anti-intrusion. Autre : Sans objet.
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A.T.EAU / Société Coopérative Ouvrière de Production à responsabilité limitée à capital variable SIRET : 489 182 865 RCS Grenoble APE : 7112 B
Alimentation : La chambre de surpression de Boucharin est alimentée par pompage via le puits du Stade ou gravitairement par le système en équilibre réservoir de la route panoramique / réservoir de Saint Joseph, lorsque que le pompage est à l’arrêt. Fonctionnement : Cet ouvrage permet d’alimenter environ 2/3 abonnés. La chambre de surpression de Boucharin fonctionne de façon très simple. Le démarrage / arrêt des surpresseurs est régulé via un pressostat branché sur la canalisation de départ. Les seuils sont les suivants :
• < 5,5 bars : démarrage du surpresseur. • 8 bars : arrêt du surpresseur.
La station est équipée de 2 groupes d’une capacité de 6 m3/h chacun qui fonctionnent en alternance. Le basculement d’un surpresseur à l’autre s’effectue automatiquement. La pression de service en fonctionnement est de 6 bars environ. Le ballon anti-bélier en sortie est réglé à 4 bars. Le gonflage est manuel (1 fois/an), il n’y a pas de compresseur. Les volumes surpressés ne sont pas comptabilisés. La station de surpression de Boucharin dessert le secteur Boucharin. Télégestion : Pas de télégestion. A mettre en place. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Il n’y a pas d’alarme anti-intrusion. Autre : La tuyauterie est globalement en mauvais état (corrosion). Le local est également très exigu ; ce qui rend son exploitation compliquée (accès aux équipements). D’autre part, cet ouvrage a connu une inondation en 2008 suite à une coulée de boue. A terme, la collectivité peut envisager de refaire entièrement la station de surpression (génie civil + équipements).
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Alimentation : La station de pompage de Cornilhac est alimentée par pompage via le puits du Stade ou gravitairement par le système en équilibre réservoir de la route panoramique / réservoir de Saint Joseph, lorsque que le pompage est à l’arrêt. Le remplissage de la bâche de reprise est régulé via un robinet flotteur (système mécanique). Notons que cet équipement présente des traces de corrosion avancée et devra être remplacé à moyen terme. La bâche de 11m3 environ sert exclusivement à l’alimentation du réservoir de Cornilhac. Il n’y pas de distribution. Fonctionnement : La station de pompage de Cornilhac fonctionne de façon très simple. Le démarrage / arrêt des pompe est régulé via un flotteur à bascule (système IF) disposé dans la cuve du réservoir de Cornilhac. Le système IF relaye ses impulsions via un Tel Box à l’automate de télégestion Sofrel S50 de la station de pompage. La station est équipée de 2 pompes d’une capacité théorique de 16 m3/h (débit mesuré à 13 m3/h seulement) chacune qui fonctionnent en alternance. Le basculement d’une pompe à l’autre s’effectue automatiquement. La pression de service en fonctionnement est de 5,6 bars environ. La station n’est pas prévue pour que les pompes fonctionnent en simultané. En cas de défaillance du système IF ou de la télégestion pour le démarrage / arrêt des pompes, la station peut également fonctionner sur horloge. Ce mode de fonctionnement est utilisé uniquement en secours. Les volumes pompés sont comptabilisés via un compteur de marque SENSUS disposé sur le départ. Les index sont télégérés. La bâche de reprise est équipée d’une poire de niveau très bas qui constitue une protection pour les pompes en cas de dysfonctionnement de l’alimentation en eau. Notons que le ballon anti-bélier est obsolète. Il date de 1974, sans doute l’année de mise en service de la station. La tuyauterie en très bon état est en Inox alimentaire. Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S50. Il fonctionne correctement. Les données télégérées sont :
• Temps de fonctionnement des groupes pompes. • Index du compteur de refoulement. • Alarmes : défaut secteur, défaut batterie, défaut pompes, défaut manque eau dans la bâche (poire) et
alarme anti-intrusion (non fonctionnelle actuellement). Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Autre : L’armoire électrique de commande dispose d’un réenclencheur automatique de courant. Nous préconisons la mise en place d’une anti-intrusion contact sec.
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Echelle d’accès au sommet de la cuve en ferraille et échelle d’accès à l’intérieur de la cuve en PVC
Sécurité : Présence d’une crinoline sur l’échelle d’accès à l’intérieur de la cuve
Système électrique : Armoire de commande pompes en bon état (2014)
Capot d’accès à l’intérieur de la cuve :
En ferraille rouillée
Télégestion :
Telbox 2 pour communication avec S50 de la station de reprise de Cornilhac
Alarme anti-intrusion non fonctionnelle
Site / abords ouvrage : Moyennement entretenu
Pompage :
Nombre de pompe : 1
Marque / modèle / année : Lowara - 2014
Puissance : 0.75 KWatts
Capacité de pompage / HMT :
De 5 à 14 m3/h en f(h)
22 m, soit Q = 8 m3/h
Capacité du ballon et pression de service :
Pas de ballon
Observations / Actions à entreprendre :
• Remplacement du clapet anti-retour défectueux pour privilégier l’alimentation de la cuve par le haut et optimiser le renouvellement de l’eau dans la cuve.
• Mise en place d’une lyre incendie en remplacement du starter non fonctionnel pour garantir la réserve incendie.
• Mise en place d’un compteur sur la distribution sur la branche montante de la lyre incendie (en amont du clapet anti-retour)
• Remplacement de l’échelle en ferraille d’accès au sommet de la cuve par une échelle en acier inoxydable avec crinoline.
• Remplacement de la porte d’entrée de la CV en ferraille par une porte en Inox avec serrure sécurisée.
• Renouvellement du dispositif de télégestion Telbox par la mise en place d’un satellite type SOFREL S550
• Mise en place d’un plan de maintenance annuel pour les équipements électriques
Système IF pour régulation alimentation cuve
Pompe de secours pour alimentation du réservoir de Chabot
Dimensions cuve
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A.T.EAU / Société Coopérative Ouvrière de Production à responsabilité limitée à capital variable SIRET : 489 182 865 RCS Grenoble APE : 7112 B
Alimentation : Le réservoir de Cornilhac est alimenté par le pompage du stade, via la station de reprise de Cornilhac. Le remplissage du réservoir est régulé via un système IF (flotteur à bascule – contact sec) qui transmet ses impulsions à la Telbox, qui communique avec le satellite de télégestion S 50 de la station de reprise, qui déclenche le fonctionnement / arrêt des pompes. Il existe une temporisation de quelques secondes, le temps de l’appel. Fonctionnement : Le réservoir de Cornilhac fonctionne en adduction / distribution. Le Clapet anti-retour sur la canalisation d’adduction / distribution, présent dans la chambre des vannes, n’est plus fonctionnel. L’alimentation du réservoir, ainsi que la distribution des abonnés à partir du réservoir, s’effectuent par le bas de la cuve. Le renouvellement d’eau de la tranche supérieure du réservoir n’est donc pas optimal. Le réservoir distribue le secteur de Cornilhac et le chemin du Berthier (moyen service). Pompage vers le réservoir de Chabot : La commune a mis en place une alimentation de secours du réservoir de Chabot par pompage, via le réservoir de Cornilhac. Cette installation date de 2014 suite à un dysfonctionnement majeur sur l’alimentation principale du réservoir de Chabot qui a entraîné une interruption totale de l’alimentation de l’ouvrage. La capacité de pompage est de 8 m3/h. La régulation du fonctionnement / arrêt de la pompe est gérée par une horloge. Cette installation étant récente (2014), les équipements (pompes et armoire électrique) sont en très bon état. Nous préconisons toutefois un contrôle annuel des équipements électriques. Notons que ce mode d’alimentation du réservoir de Chabot n’est utilisé qu’en cas de défaillance de l’alimentation principale, effectuée à partir du puits du stade de St Jean de Muzols (Syndicat de Cance – Doux). Télégestion : Le dispositif de télégestion est rudimentaire (Telbox 2). Les paramètres suivis sont rapatriés vers le S50 de la station de reprise de Cornilhac. Les données télégérées sont :
• Marnage du réservoir (sonde piézométrique de marque Itec). • Impulsions du système IF pour le déclenchement / arrêt des pompes de la station de reprise de Cornilhac
pour le remplissage de la cuve. • Alarmes : niveaux très bas et très haut, défaut capteur de niveau et anti-intrusion.
N.B. : la sonde de niveau n’intervient pas dans la commande du remplissage du réservoir. N.B. : aucune donnée télégérée concernant le fonctionnement de la pompe de secours pour l’alimentation du réservoir de Chabot. Lors de notre visite sur site le 10/09, le réservoir était en trop plein. L’impulsion de l’IF n’a pas été relayée correctement et le pompage à partir de la station de Cornilhac ne s’est pas arrêtée. Ce dysfonctionnement est lié à un problème de communication. Notons aussi que les alarmes ne sont pas fonctionnelles puisque l’information ‘’niveau très haut’’ n’a pas été relayée, d’où le fonctionnement en trop plein. Pour une optimisation de l’exploitation de cet ouvrage, nous recommandons la mise en place d’un satellite de télégestion type S550 sur site.
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Défense incendie : Le réservoir dispose d’une réserve incendie théorique de 142 m³. Or, le starter incendie n’est pas fonctionnel. Cette réserve n’est donc pas mobilisable. Il conviendra donc de renouveler le starter défectueux par une lyre incendie, afin d’optimiser le dispositif de sécurité incendie. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Il existe une alarme anti-intrusion mais qui n’est pas fonctionnelle actuellement. Il conviendra de revoir complètement ces éléments. Autre : Notons qu’à plus où moins long terme (5-10 ans) la commune pourra envisager de refaire l’ensemble de la tuyauterie dans la chambre des vannes du réservoir. Le matériau préconisé est l’inox alimentaire (316 L). Cette opération pourra être faite lors du renouvellement de la lyre incendie.
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Alimentation : La chambre de surpression des Violettes est alimentée gravitairement par le réservoir de Cornilhac (moyen service). Cette station de surpression présente la particularité de disposer d’une cuve tampon. L’alimentation de la bâche de reprise est régulée via un robinet flotteur disposé sur l’arrivée dans la cuve. Notons que la cuve n’est pas fermée (absence de capot). Fonctionnement : Cet ouvrage permet d’alimenter environ 15 abonnés. La chambre de surpression des violettes fonctionne de façon très simple. Le démarrage / arrêt de l’unique surpresseur est régulé via un pressostat branché sur la canalisation de départ. Les seuils sont les suivants :
• < 5 bars : démarrage du surpresseur. • 8 bars : arrêt du surpresseur.
La station est équipée d’un groupe d’une capacité de 9,5 m3/h. La pression de service en fonctionnement varie de 5 à 8 bars environ. La pression de service du ballon anti-bélier n’est pas clairement identifiée. Le gonflage est automatique, via la présence d’un compresseur. Le démarrage/arrêt du compresseur est régulé grâce à des pressostats. La régulation de son fonctionnement est à éclaircir. Les volumes surpressés sont comptabilisés par un compteur de marque SENSUS DN 50mm disposé sur le départ. Les index sont télégérés. Notons la présence d’un flotteur à bascule (type IF) dans la cuve qui matérialise un niveau manque eau pour assurer la protection du groupe en cas de rupture de l’alimentation de la cuve. Le système IF est relié à l’automate de télégestion qui déclenche le démarrage / arrêt du surpresseur. La station de surpression des Violettes dessert le secteur surpressé des Trousses (15 abonnés). Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S50. Il fonctionne correctement. Les données télégérées sont :
• Temps de fonctionnement du groupe surpresseur. • Index du compteur de sortie. • Alarmes : défaut secteur, défaut batterie, défaut surpresseur, niveau manque eau, alarme anti-intrusion.
Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. L’alarme anti-intrusion de type détecteur de mouvement n’est pas fonctionnelle. Autre : La tuyauterie est globalement en bon état sauf la canalisation d’adduction (Acier) de la bâche qui présente un état de corrosion avancé, en raison de sa position au dessus de la bâche d’eau. Le robinet flotteur qui régule l’alimentation de la bâche est également dans un état de corrosion avancé. Ces équipements mériteraient d’être renouvelés à court terme.
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La cuve du réservoir de Chabot est compartimentée en 4. Les 4 parties sont rectangulaires et de surfaces quasi identiques. Elles communiquent car les parois qui les séparent ne se prolongent pas sur toute la longueur. Elles servent de refend pour le maintien de la dalle.
N.B. : les cotes ont été fournis par le service des eaux suite au nettoyage de l’ouvrage réalisé en septembre 2015.
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Alimentation : Le réservoir de Chabot est alimenté prioritairement par un achat d’eau au Syndicat de Cance Doux. L’adduction s’effectue via un pompage au niveau du puits du Stade de Saint jean de Muzols. Le remplissage du réservoir est régulé via une sonde de niveau piézométrique disposée dans la cuve de l’ouvrage. Le satellite de télégestion S550 communique avec le site de Saint Jean de Muzols qui alimente le réservoir. Les seuils de remplissage ne sont pas connus par la commune car cet ouvrage appartient au Syndicat de Cance Doux et est exploité par la société SAUR. Il existe 1 autre mode de régulation du remplissage de la cuve du réservoir qui intervient uniquement en cas de défaillance de la sonde de niveau. A savoir :
• Système IF (robinet à bascule) installé dans la cuve du réservoir et relié à la télégestion. Via un contact sec, déclenchement / arrêt des pompes.
Suite à un incident majeur sur le réseau d’adduction du Syndicat en 2014, la commune a mis en place une alimentation de secours à partir d’un pompage au niveau du réservoir de Cornilhac. Ce pompage est utilisé uniquement en cas de défaillance de l’alimentation principale. La régulation est contrôlée par une horloge. Fonctionnement : Le réservoir de Chabot fonctionne en adduction / distribution. L’alimentation du réservoir s’effectue par le haut de la cuve alors que la distribution s’effectue par le bas grâce au clapet anti-retour disposé sur la canalisation (voir photos et schéma de fonctionnement pages précédente). Le renouvellement d’eau dans la cuve est donc optimal. Le réservoir est associé à la station de pompage et sert uniquement à l’alimentation du réservoir de Boyon. Il n’y a pas de comptage sur la conduite d’adduction / distribution. Pompage vers le réservoir de Boyon : Le réservoir de Chabot alimente le réservoir de Boyon par pompage. La station est équipée de 3 pompes de capacité suivante :
• 1 pompe de 164 m3/h dite pompe ‘’irrigation’’. • 2 pompes de 36 m3/h pour le fonctionnement courant.
La pompe de 164 m3/h fonctionne uniquement l’été lorsque l’irrigation fonctionne sur les plateaux au sommet de la commune (forte demande en eau). En cas de dysfonctionnement de la pompe de 164 m3/h, les 2 pompes de 36 m3/h prennent le relais automatiquement en simultané. L’hiver, la station de pompage marche uniquement avec les pompes de 36 m3/h, qui fonctionnent en alternance. Le basculement d’une pompe à l’autre s’effectue automatiquement. Le démarrage / arrêt du pompage est commandé prioritairement par une sonde de niveau piézométrique disposée dans la cuve du réservoir Boyon. Cette sonde est reliée sur un dispositif de télégestion S50 qui communique avec le réservoir de Chabot (satellite S550).
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• Seuil : 1,70 m → 2,30 m L’armoire électrique de commande des pompes a été refaite à neuf en 2013, y compris la télégestion. Notons également que la soupape de sécurité d’entrée d’air sur le ballon anti-bélier a été renouvelée en 2009. La pompe de 164 m3/h a également été changée récemment, en 2015. Cette installation est globalement bien entretenue. Les équipements (pompes et armoire électrique) sont en très bon état et fonctionnels. Notons toutefois que la collectivité doit faire procéder cette année à la vérification décennale des équipements par un organisme de contrôle externe (style APAVE), qui aurait du être faite en 2009. Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S550 (installé en 2013 lors de la réfection de l’armoire électrique). Il donne pleinement satisfaction. Les données télégérées sont :
• Marnage du réservoir (sonde piézométrique). • Impulsions du système IF pour le déclenchement / arrêt des pompes de la station de pompage de Saint
Jean de Muzols pour le remplissage de la cuve (régulation de secours). • Index du débitmètre sur le refoulement vers le réservoir de Boyon. • Les temps de fonctionnement des pompes et le nombre de démarrages. • Alarmes : anti-intrusion, défauts pompes, défaut secteur, défaut batterie, manque eau aspiration.
Défense incendie : Le réservoir dispose d’une réserve incendie théorique de 221 m³. Cette réserve est conforme à la réglementation en vigueur. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Il y a une alarme anti-intrusion. Autre : La commune n’est pas propriétaire de cet ouvrage. Il appartient au Syndicat de Cance Doux qui fournit l’eau via le pompage du Stade de Saint Jean de Muzols. En revanche, les installations de pompage du site sont propriété de la commune. Lors de la visite de la cuve pour la prise de cotes (le 23/09/2015) nous avons constaté la présence d’ une vipère morte sur le radier et plus globalement un é tat d’entretien médiocre de l’ouvrage. Suite à ce constat, un nettoyage et une désinfection de la cuve ont été réalisés dans les jours suivants.
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A.T.EAU / Société Coopérative Ouvrière de Production à responsabilité limitée à capital variable SIRET : 489 182 865 RCS Grenoble APE : 7112 B
Type d’ouvrage : réservoir semi enterré avec couverture végétale au-dessus de la cuve.
Année de construction : 1989
Cuve Chambre de vannes
Géométrie Diamètre Hauteur Hauteur utile
: circulaire : ~ 9,50 m : ~ 2,40 m : ~ 1,40 m
Volume total Volume utile Volume réserve incendie
: 170 m³ : 100 m³ : 70 m³
Longueur Largeur Hauteur
: 5,16 m : 3,81 m : 4,95 m
Schéma du réservoir :
N.B. : la mesure de Ø de la cuve est très difficile lorsque le réservoir est en eau. Il conviendra de vérifier les cotes lors du prochain nettoyage de l’ouvrage. Le volume total présenté est donc à prendre avec précaution.
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Alimentation : Le réservoir de Boyon est alimenté par un achat d’eau au Syndicat de Cance Doux. L’adduction s’effectue via un pompage à partir du réservoir de Chabot. Le remplissage du réservoir est régulé via une sonde de niveau installée dans la cuve de l’ouvrage. Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion S550 qui communique avec le réservoir de Chabot (satellite S550). Il existe 1 seuil de déclenchement des pompes :
• Niveau bas : 1,70 m (ou 1,90 m) → niveau haut : 2,30 m Il n’y a pas de distinction jour / nuit. Fonctionnement : Le réservoir de Boyon fonctionne en adduction / distribution. L’alimentation du réservoir s’effectue par le haut de la cuve alors que la distribution s’effectue par le bas grâce au clapet anti-retour disposé sur la canalisation (voir photos et schéma de fonctionnement pages précédente). Le renouvellement d’eau dans la cuve est donc optimal. Le réservoir distribue les secteurs de Boyon, Marcou, Bombrun, Pierre et Petite Pierre. Il y a un dispositif de comptage sur la conduite d’adduction / distribution (débitmètre électromagnétique KRHONE). Les index de ce dispositif sont télégérés. Cependant, ce débitmètre n’est pas fonctionnel. Pompage vers le réservoir de Montchal : Le réservoir de Boyon alimente le réservoir de Montchal par pompage. La station est équipée de 3 pompes de capacité suivante :
• 1 pompe de 17,3 m3/h. • 1 pompe de 19,6 m3/h. • 1 pompe de 70 m3/h.
Le remplissage du réservoir de Montchal est régulé prioritairement via une sonde de niveau installée dans la cuve du réservoir. Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion Sofrel H Box qui communique avec le réservoir de Boyon (satellite S550). Il existe 3 seuils de déclenchement des pompes :
• 1er niveau bas : déclenchement d’une pompe � Seuil bas jour :1,80 m → 2,10 m � Seuil bas nuit : 1,60 m → 2,10 m
• 2ème niveau bas : déclenchement de 2 pompes en simultané � Seuil bas jour : 2,70 m → 3,00 m � Seuil bas nuit : 2,50 m → 3,00 m
• 3ème niveau bas : déclenchement de la pompe de 70 m3/h � Seuil bas jour : < 1,60 m � Seuil bas nuit : < 2,50 m
N.B. : la station de pompage de Boyon est équipée de deux pompes de 20 m3/h environ (17,3 et 19,6 m3/h) et d’une pompe de 70 m3/h. La pompe de 70 m3/h ne fonctionne que l’été lors de la période d’irrigation. Prioritairement, ce sont les pompes de 20 m3/h qui fonctionnent. Si les 2 pompes de 20 m3/h ne suffisent pas c’est la pompe de 70 m3/h qui prend automatiquement le relais. Il existe 2 seuils bas jour et nuit (< 1,60 m et < 2,50 m) mais non connus précisément par le service. Notons que ce mode de fonctionnement accentue le risque de détérioration de la pompe de 70 m3/h qui tourne très peu (risque qu’elle se grippe).
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Le démarrage / arrêt du pompage est commandé prioritairement par une sonde de niveau disposée dans la cuve du réservoir de Montchal Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion S550 qui communique avec le réservoir de Boyon. Il y a un dispositif de comptage sur la conduite de refoulement (débitmètre électromagnétique SIEMENS). Les index de ce dispositif sont télégérés. L’armoire électrique de commande des pompes a été refaite à neuf en 2012, y compris la télégestion. Cette installation est globalement bien entretenue. Les équipements (pompes et armoire électrique) sont en très bon état et fonctionnels. Notons toutefois que la collectivité doit faire procéder cette année à la vérification décennale des équipements par un organisme de contrôle externe (style APAVE), qui aurait du être faite en 2009. Télégestion : Le dispositif de télégestion est de type Sofrel S550 (installé en 2012 lors de la réfection de l’armoire électrique). Il donne pleinement satisfaction. Les données télégérées sont :
• Marnage du réservoir (sonde piézométrique). • Impulsions du système IF pour le déclenchement / arrêt des pompes de la station de pompage de
Chabot pour le remplissage de la cuve (régulation de secours). • Index des 2 débitmètres électromagnétiques Krohne et Siemens, respectivement sur l’adduction /
distribution et sur le refoulement vers le réservoir de Montchal. • Temps de fonctionnement des pompes. • Alarmes : anti-intrusion CV, anti-intrusion cuve, défaut secteur, défaut batterie, défaut pompes, manque
eau aspiration (poire), niveau très haut N.B. : la sonde de niveau du réservoir de Montchal est le système prioritaire pour la commande des pompes . Défense incendie : Le réservoir dispose d’une réserve incendie théorique de 70 m³. Cette réserve n’est pas conforme à la réglementation en vigueur. Néanmoins, s’il on tient compte de la capacité de réalimentation maximale du réservoir (70 m3/h), cette réserve peut paraître suffisante. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Autre : RAS.
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Alimentation : Le réservoir de Montchal est alimenté par le réservoir de Boyon, via pompage. Le remplissage du réservoir est régulé prioritairement via une sonde de niveau installée dans la cuve du réservoir. Cette sonde est reliée sur le dispositif de télégestion Sofrel H Box qui communique avec le réservoir de Boyon (satellite S550). Il existe 2 seuils de déclenchement des pompes :
• 1er niveau bas : déclenchement d’une pompe � Seuil bas jour :1,80 m → 2,10 m � Seuil bas nuit : 2,70 m → 3,00 m
• 2ème niveau bas : déclenchement de 2 pompes en simultané � Seuil bas jour : 1,60 m → 2,10 m � Seuil bas nuit : 2,50 m → 3,00 m
N.B. : la station de pompage de Boyon est équipée de deux pompes de 20 m3/h et d’une pompe de 70 m3/h qui ne fonctionne que l’été lors de la période d’irrigation. Prioritairement, ce sont les pompes de 20 m3/h qui fonctionnent. Si les 2 pompes de 20 m3/h ne suffisent pas c’est la pompe de 70 m3/h qui prend automatiquement le relais. Il existe 2 seuils bas jour et nuit (< 1,60 m et < 2,50 m) mais non connus précisément par le service. Il conviendra de les déterminer précisément pour une connaissance parfaite de la régulation de l’alimentation du réservoir de Montchal à partir de la station de pompage de Boyon. Il existe 1 autre mode de régulation du remplissage de la cuve du réservoir qui intervient uniquement en cas de défaillance de la sonde de niveau. A savoir :
• Système IF (robinet à bascule) installé dans la cuve du réservoir et relié à la télégestion. Via un contact sec, déclenchement / arrêt des pompes de la station de Boyon.
Fonctionnement : Le réservoir de Montchal fonctionne en adduction / distribution. L’alimentation du réservoir s’effectue par le haut de la cuve alors que la distribution s’effectue par le bas grâce au clapet anti-retour disposé sur la canalisation (voir photos et schéma de fonctionnement pages précédentes). Le renouvellement d’eau dans la cuve est donc optimal. Le réservoir distribue les secteurs du Setier et des Crêtes. Télégestion : Le satellite de télégestion est un Sofrel H Box. La communication par radio, notamment avec le réservoir de Boyon, n’est pas de bonne qualité ; ce qui est problématique pour l’alimentation de la cuve. Il arrive parfois que la cuve se vide à cause d’une mauvaise communication entre les 2 ouvrages. Les données télégérées sont :
- Marnage du réservoir (sonde piézométrique). - Impulsions du système IF pour le déclenchement / arrêt des pompes de la station de pompage de Boyon
pour le remplissage de la cuve (système de secours). - Alarmes : anti-intrusion, niveau bas, niveau haut, niveaux de remplissage.
N.B. : la sonde de niveau est le système prioritaire pour la commande du remplissage du réservoir.
COOPERATIVE A.T.EAU
A.T.EAU / Société Coopérative Ouvrière de Production à responsabilité limitée à capital variable SIRET : 489 182 865 RCS Grenoble APE : 7112 B
Défense incendie : Le réservoir dispose d’une réserve incendie (lyre) dont la capacité est de 54 m3 environ. Cette réserve n’est pas conforme à la réglementation en vigueur (120 m3/h en 2 heures). Toutefois, s’il on tient compte de la capacité de réalimentation de la cuve, via la station de pompage de Boyon (de 20 m3/h jusqu’à 70 m3/h), la capacité de défense incendie du réservoir peut donc être considérée comme suffisante. Sécurité du site : Le périmètre immédiat autour de l’ouvrage n’est pas clôturé. Nous proposons le renouvellement de l’alarme anti-intrusion via détecteur de mouvement par un contact sec. Autre : Cet ouvrage est globalement en bon état. La tuyauterie et les équipements hydrauliques (vannes) sont d’origine mais bien conservés. La commune pourra envisager à long terme de refaire l’ensemble de la tuyauterie et de changer l’ensemble des équipements hydrauliques. Le matériau préconisé est l’Inox 316L.
Notre équipe reste à votre disposition pour tout co mplément d’information. Grenoble, le 23/09/2015 Le co-gérant A. SALERNO