Si la voiture s’embrase Les conseils avisés des pompiers professionnels 10 Avec Touring en Patagonie Notre voyage de lecteurs du côté d’Ushaia 32 Test du Kia Sportage Désormais authentique SUV, il joue la séduction 20 Concours: deux systèmes de navigation à affichage réaliste en jeu! 53 Voitures télécommandées Les buggies font sensation 4 Navire santé La croisière check-up 42 Spécial 4� 4 Très loisirs, les SUV 14–30
Le journal de la mobilité, édition du 1 septembre 2011
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Si la voiture s’embraseLes conseils avisés despompiers professionnels 10
Avec Touring en PatagonieNotre voyage de lecteursdu côté d’Ushaia 32
Test du Kia SportageDésormais authentiqueSUV, il joue la séduction 20
Concours: deux systèmes de navigation à affichage réaliste en jeu! 53
1er septembre 2011 touring 15www.touring.ch JAA 1214 Vernier
Les tout-terrain de pochese déchaînentIls sont des centaines en Suisse à s’adonner à la passion du buggy, ces voitures télécommandées sautillantes aux performances impressionnantes.Reportage aux côtés d’amoureux de la vitesse et de la mécanique.
Dotés de supensionshyper-efficaces, lesbuggies atteignent despointes de 90 km/h surdes terrains accidentés.
La tension monte à quelques secondes du départ d’une course. Toute piste de buggy qui se respecte comprend de nombreux sauts.
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›Le buggy avale la ligne droite à 90 km/h ets’engouffre à fond de train dans une grandecourbe. On le perd de vue au milieu dunuage de poussière soulevé par le dérapage,mais les rugissements dumoteur indiquentqu’il est toujours en course. Le voilà d’ail-leurs qui négocie une enfilade de virages enépingle avant de se présenter à l’entrée dusecteur-clé, les bosses. Prenant son élan, ilexécute un saut de quelque 6 mètres. Enl’air, un petit coup de gaz permet de rallon-ger une trajectoire calculée un peu courte.Tout autre véhicule télécommandé éclate-rait en morceaux à la réception d’un telbond, sauf que ces buggies de 50 cm de longet 30 cm de large bénéficient de suspen-sions très efficaces. A peine de retour sur laterre ferme, le voilà qui reprend sa sara-bande endiablée.
Eprouvant pour les nerfs | On s’en-traîne assidûment sur le circuit de Gland(VD), à dix jours de la 3e manche des Cham-pionnats suisses. Juchés sur une plate-forme surplombant la piste, les pilotes sui-vent les évolutions de leur engin. Rigueur,sang-froid et un zeste d’agressivité consti-tuent les trois mamelles d’un bon pilote,dans un sport où la moindre erreur se paiecash. Freiner au mauvais moment, heurterun caillou ou mal négocier une bosse, et lavoiture part dans les décors: «Piloter estextrêmement éprouvant pour les nerfs,explique Frédéric Ferrando, président duMini buggy club de Neuchâtel. Il est impor-tant de rester maître de soi, à l’image desmeilleurs qui parviennent à ne commettrequ’une ou deux erreurs en 45minutes. C’estimpressionnant.» Une sérénité que certainsconcurrents peinent à conserver: «J’en ai vuhurler tous les noms d’oiseaux ou casser latélécommande», enchaîne Felix Zurflüh,président du Buggy club de La Côte.
Génération PlayStation | D’une préci-sion chirurgicale, la télécommande exigedextérité et capacité de réaction instanta-née. Un art où excellent les jeunes généra-tions de pilotes grâce à la pratique inten-sive des consoles de jeux. Les longuesheures passées sur PlayStation dévelop-pent finesse tactile et manipulation inci-sive. Une expérience qui se concrétise parun avantage sur le terrain: «Mon fils de11 ans m’a dépassé, explique FrédéricFerrando. Il participe aux Championnatssuisses et je l’assiste comme mécanicien.»
Suite en page 6
Maintenir en état son buggy exige de longues heures d’entretien.
6 gros plan | touring 15 | 1er septembre 2011
Les pistes de buggy – ici à Gland (VD) – doivent se trouver à bonne distance d’une zone habitée afinde limiter les nuisances sonores (en haut). Ultra-concentrés, les pilotes… perdent parfois le contrôle.
Suite de la page 5
En effet, à l’instar de la Formule 1, le piloteest toujours accompagné d’un mécanicien,dont le rôle s’avère déterminant. Avant lacourse, il prépare la voiture en fonction dutype de piste (terre battue, herbe) et desconditions météorologiques. Il règle le car-burateur, choisit les huiles, les ressorts desuspension et, surtout, les pneumatiques:des pneus lisses s’imposent sur herbe alorsque la terre battue nécessite un bon profil.Pendant la course, le mécanicien démarrela voiture, fait le plein d’essence et tentede remédier aux éventuels dysfonctionne-ments mécaniques. Après chaque course, ileffectue le nettoyage; les plus conscien-cieux décrassent toutes les pièces sensiblespendant une trentaine deminutes, voire da-vantage s’il a plu et que l’engin est couvert
de boue. «Pour une heure d’utilisation, oncompte deux heures de nettoyage et d’en-tretien, souligne Frédéric Ferrando. Ettoutes les 5 heures d’utilisation, il convientd’accomplir le grand service, soit démon-ter, huiler et remonter toutes les pièces, untravail nécessitant une dizaine d’heures!»Non-bricoleur, s’abstenir, précise-t-il, carmanipuler le différentiel autobloquant, parexemple, requiert des doigts d’orfèvre.
Comme un dragster | L’amour de ces pe-tits engins a son prix. Un buggy coûte entre1000 et 1500 fr. pour une durée de vie de 2à 3 ans; à quoi s’ajoutent le moteur, entre250 et 600 fr., la télécommande à environ300 fr., sans oublier le carburant à 15 fr. lelitre. Il se compose de 25% de nitrométhane,60% de méthanol et 15% d’huile de ricin…comme pour les dragsters. Un mélange dé-
tonant qui provoque des pics sonores de110 décibels… ce qui risque d’importunerle voisinage. D’où l’arrivée en force desbuggies électriques dont les performancesrivalisent avec celles de leurs congénères àessence, mais dans le silence. Modèles élec-triques et thermiques concourent d’ailleursensemble dans le cadre des compétitionsinterclubs de Suisse romande, ceci pour lacatégorie 1∕8. Une reconnaissance qui dé-montre l’intérêt porté à ces engins qui ré-solvent une fois pour toutes l’épineusequestion des nuisances sonores: «A longterme, je pense qu’il n’y aura plus que desbuggies électriques», conclut Félix Zurflüh.(lire encadré ci-dessus).‹
Jacques-Olivier Pidoux
Info TouringDavantage d’informations sur le site de Swiss CarClub Association, www.srcca.ch
Courses de buggies:les règles du jeuIl existe de nombreuses catégories en
fonction des échelles (1:5 à 1:28), des
surfaces (piste ou tout-terrain) et du
mode de propulsion (thermique ou élec-
trique). Actuellement, les buggies tout-
terrain 1:8 – soit 8 fois plus petit qu’une
voiture réelle – à propulsion thermique
sont les plus prisés: ils atteignent une
vitesse de 90 km/h grâce à des mo-
teurs puissants. Les compétitions ont
lieu sur des pistes en terre ou en herbe
comportant de multiples obstacles:
sauts, bosses et virages relevés. Pour
une meilleure visibilité, les pilotes sont
placés sur une passerelle située à 4
mètres du sol. Pour le chronométrage,
chaque véhicule et équipé d’une puce
électronique permettant de comptabili-
ser les tours automatiquement. L’auto-
nomie d’un buggy étant de 6 à 10 mi-
nutes, il est nécessaire de ravitailler en
essence. Des championnats du monde
se disputent tous les 2 ans.
Frédéric Ferrando/jop
Décrocher une autorisation d’exploiter une piste de buggy en
Suisse n’est pas chose aisée, par crainte des nuisances sonores.
L’idéal est de trouver un terrain à bonne distance de toute habi-
tation, dans une zone industrielle ou en bordure de forêt. Il faut
ensuite déposer une demande auprès des communes et attendre
patiemment le déroulement des différentes étapes de la procé-
dure, qui peut parfois remonter jusqu’au canton: «De prime
abord, les autorités communales font montre de bonne volonté,
mais il suffit d’une ou deux personnes hostiles pour faire capoter
tout le projet», relève Jacqueline Aebi, présidente de Swiss Car
Club Association, l’association faîtière des véhicules radiocom-
mandés. Quelques réussites notoires – notamment le vaste com-
plexe de Lostallo (GR) – démontrent qu’une insertion harmonieuse
est non seulement possible, mais également profitable à la popu-
lation locale: «Une piste de buggy attire un grand nombre de per-
sonnes qui consomment dans les restaurants et les commerces
de proximité. Ces retombées économiques sont les bienvenues»,
conclut Jacqueline Aeby. jop
Quelques personnes hostiles suffisent à enterrer un projet
1er septembre 2011 | touring 15 | société et mobilité 9
L’auteur est juriste et correspondantau Tribunal fédéral.
La pluie tombe depuis des jours. La
route peine à évacuer les masses d’eau
qui la recouvrent. De profondes flaques
se sont formées sur la chaussée. Les
piétons ont de plus en plus de mal à
cheminer: outre les mares qui parsè-
ment les trottoirs et entre lesquelles ils
doivent slalomer, il leur faut également
prendre garde à ne pas se faire asperger
par les véhicules passant à proximité.
Des vêtements de circonstance et des
chaussures imperméables sont déjà un
bon début. Mais les automobilistes
doivent eux aussi jouer le jeu. La règle
de base est que tous les usagers de la
route sont tenus de se comporter de
manière à ne pas gêner ni mettre en pé-
ril les autres usagers du trafic. En outre,
la vitesse doit toujours être adaptée
aux circonstances et plus particulière-
ment aux conditions de chaussée, de
trafic et de visibilité.
L’article 34 de l’ordonnance sur les
règles de la circulation routière (OCR)
stipule que le conducteur d’un véhicule
doit rouler sur les chaussées poussié-
reuses, boueuses ou humides de ma-
nière à ne pas incommoder les autres
usagers de la route et les riverains.
Pour les automobilistes, cela signifie
que par temps de pluie et en présence
de flaques d’eau, ils sont tenus de faire
attention aux piétons. Il est interdit de
les asperger ou de les éclabousser
d’eau boueuse. Il en va de même de la
neige fondue. On adoptera donc la ligne
de conduite suivante: rouler avec pru-
dence, faire preuve d’anticipation et
réduire son allure. Un automobiliste
reconnu coupable d’avoir éclaboussé
les piétons et sali leurs vêtements peut
s’attendre à devoir régler les frais de
nettoyage. Un conducteur qui roule
intentionnellement dans une flaque
d’eau, dans le but d’asperger les pié-
tons, s’expose à une sanction pour dom-
mages matériels et infraction à l’article
34 ORC (incommoder les autres usa-
gers de la route).
ParlonsdroitUrs-Peter Inderbitzin
Asperger sanségard les piétonsest amendable
›Lors de la session de printemps, le
Conseil des Etats a décidé, dans la révision
de la loi sur le CO2, que les émissions de
dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet
de serre devaient être compensées unique-
ment en Suisse. Il a également entrouvert la
porte à une taxe sur le CO2 frappant les car-
burants fossiles, en dépit de l’opposition
du Conseil national. Cet automne, les
Chambres fédérales vont reprendre les dé-
bats sur ce sujet controversé et tenter
d’aboutir à un accord.
Avertissement | Dans une lettre aux
parlementaires, le TCS, economiesuisse et
l’Union suisse des arts et métiers (USAM)
ont affiché leur intention de lancer un réfé-
rendum si la taxe sur le CO2 était entérinée.
Minée par la crise et les effets du franc fort,
la place économique suisse est confrontée
à l’un des plus grands défis économiques
de l’après-guerre. «Ce n’est pas le moment
de se lancer dans des expériences auda-
cieuses», souligne la missive.
La loi sur le CO2 en préparation passe
sous silence les résultats positifs de la voie
empruntée jusqu’ici. Elle met en péril les
efforts actuels dans le domaine de la pro-
tection du climat, puisqu’elle se concentre
uniquement sur des mesures à prendre en
Suisse et sur une taxe élevée grevant les
carburants, tout en promettant une com-
pensation dont les modalités demeurent
obscures pour les consommateurs et l’éco-
nomie. La surcharge importante frappant
l’essence et le diesel va entraîner des pertes
massives pour les caisses fédérales, pri-
vées des recettes issues du tourisme à la
pompe, et donc menacer le financement à
long terme de nos infrastructures de trans-
port, précise la lettre.
Centime climatique en péril | En outre,
la nouvelle loi sur le CO2 dévalorise les
efforts accomplis par plus de 2100 entre-
prises en faveur de la protection du climat.
Elle sape non seulement les fondements de
l’Agence de l’énergie pour l’économie, mais
anéantit également la Fondation pour le
centime climatique financée par le trafic
routier. Ces deux institutions ont réalisé la
plus grande partie de la réduction des émis-
sions de CO2 dans tout le pays et ont permis
à la Suisse de rester en phase avec les ob-
jectifs de Kyoto. Elles ne seraient plus en
mesure de mener à bien leurs tâches si la loi
sur le CO2 était adoptée dans une version
aussi rigide, soulignent les présidents du
TCS, de l’Union des arts et métiers et d’eco-
nomiesuisse.‹ hwm
Reprise des débatssur la taxe CO2Si le Parlement ne renonce pas à introduire la taxe surle CO2 frappant les carburants et ne corrige pas le tirdurant la session d’automne, le référendum sera lancé.
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Référendum contre la loi sur le CO2: la partie va bientôt se jouer au Palais fédéral.
10 société et mobilité | touring 15 | 1er septembre 2011
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Le scénario catastrophe pour tout automobiliste: voir son propre véhicule se consumer jusqu’à la carcasse.
›«La plupart des conducteurs détectent ra-
pidement le problème», relève Franz Märki,
pompier professionnel de la ville de Berne.
En effet, les indices ne manquent pas, pour-
suit-il: «De la fumée s’échappe du tableau
de bord et envahit l’habitacle, le moteur re-
fuse tout service ou perd de sa puissance.»
Les témoins électriques s’éteignent, puis la
fumée augmente en intensité jusqu’à ce que
le feu proprement dit se généralise et se
propage à l’ensemble du véhicule. Il va de
soi que la situation devient critique et qu’il
convient d’adopter les réflexes appropriés,
tout en conservant son calme.
Donner l’alarme | «L’attitude correcte
consiste à quitter la voiture dans les plus
brefs délais», rappelle Franz Märki. Conseil
supplémentaire: «Revêtir le gilet de sécu-
rité et, sur autoroute, se mettre à l’abri
avec ses passagers derrière la glissière de
sécurité.» Il est alors urgent de porter se-
cours aux personnes restées dans le véhi-
cule, sans attendre les services d’interven-
tion. «Un incendie qui couve dans le moteur
met cinq à sept minutes pour atteindre l’ha-
bitacle.» Pour donner l’alarme sur auto-
route, l’utilisation des bornes de secours
est recommandée. La police pourra ainsi lo-
caliser précisément la position du véhicule
sinistré. Il est également primordial de si-
gnaler l’incident aux autres usagers en uti-
lisant son triangle de panne. «Si un télé-
phone portable ou un autre appareil est
utilisé pour appeler les secours, il s’agit de
composer le 117 pour la police ou directe-
ment le 118 pour les services du feu.» L’au-
tomobiliste en possession d’un extincteur
peut essayer d’enrayer l’incendie.
Laisser brûler | «Ce tas de rouille, je le
laisse brûler», entend-on parfois. Une idée
à oublier! D’une part, les assurances pour-
raient faire valoir des arguments tech-
niques pour réduire leurs prestations. De
l’autre, Franz Märki invoque l’environne-
ment: les fumées toxiques et les éléments li-
quides peuvent polluer le sol, voire les
nappes phréatiques. Sans parler des dégâts
au bitume et des risques de propagation du
feu, voire de la réduction de visibilité qui
pourraient engendrer d’autres accidents. Il
y a donc lieu de tout mettre en oeuvre pour
circonscrire le sinistre.
Règles spécifiques | Toujours plus
nombreux sur nos routes, les véhicules à
propulsions alternatives exigent des pré-
cautions particulières. Kurt Bopp, des ser-
vices de protection et de sauvetage de
Zurich souligne la variété des carburants:
«L’essence et le diesel mis à part, le gaz na-
turel ou liquide, l’éthanol, l’électricité, les
hybrides, l’hydrogène et l’air comprimé fi-
gurent au catalogue.» Chaque système pré-
sente ses propres règles et dangers en cas
d’incendie. Raison pour laquelle quelques
pays européens mettent à disposition des
forces d’intervention une liste de rensei-
gnements spécifiques aux différents mo-
dèles de voitures. L’implantation des
batteries ou des instruments de contrôle y
est notamment précisée. Le TCS publie
cette liste et d’autres informations perti-
nentes sous www.tcs.ch > auto-moto > Top
Quand l’auto part en fuméePour maîtriser l’incendie d’une voiture, il convient de garder son calme et d’avoirles bons réflexes... surtout si le véhicule est équipé de propulsions alternatives.
touring 15 | 1er septembre 2011 | société et mobilité 11
liens > fiche de secours. A cet égard, Franz
Märki rend les automobilistes attentifs aux
risques encourus lors de l’incendie d’une
voiture hybride ou électrique, notamment
au courant haute tension des batteries et au
court-circuit qui pourrait survenir.
Le gaz liquide recèle d’autres dangers: le
réservoir peut exploser. Risque moindre
avec du gaz naturel dont les bonbonnes
sont équipées de soupapes évacuant la sur-
pression. Pompier professionnel, le Bernois
Martin Tschumi explique la problématique
des motorisations à gaz liquide (GPL), par
ailleurs peu répandues en Suisse: «Avec la
chaleur, le gaz se transforme en vapeur et
cette dernière a besoin d’espace. Plus la
température augmente, plus le volume de
gaz augmente. Le réservoir n’étant pas ex-
tensible, il finit par exploser. Des boules de
feu d’un diamètre de vingt mètres, voire
plus peuvent alors se former: «Les consé-
quences sont comparables à celle d’un ac-
cident impliquant un transport de matières
dangereuses.» Même les spécialistes du feu
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mettent leur vie en danger en intervenant
lors de l’incendie ou de l’explosion de ca-
mions remorques chargés de gaz. Les pom-
piers recommandent aux automobilistes
qui donnent l’alarme d’indiquer le genre de
propulsion de la voiture. Martin Tschumi:
«Nous pouvons ainsi nous préparer de
manière optimale durant le déplacement.»
En Suisse, les soldats du feu suivent une
formation continue sur les dangers parti-
culiers inhérents aux véhicules à motorisa-
tions alternatives.‹ Kurt Venner
Conseils de pompiers
Les pompiers relèvent qu’un mauvais entretien du moteur est souvent la
cause des incendies de voitures. Un suivi régulier des services recom-
mandés peut éviter bien des désagréments. Marche à suivre lorsque de
la fumée sort du capot:
� Enclencher les feux de panne et s’arrêter immédiatement.
� Sécuriser le lieu de l’accident et donner l’alarme.
� Lors de l’utilisation d’un extincteur, il est important de tourner le dos
au vent et d’attaquer le feu de bas en haut. Sans oublier de faire atten-
tion au carburant qui pourrait s’écouler.
� En cas d’accident avec une voiture hybride ou électrique, tenir compte
de la haute tension de la batterie (un court-circuit peut «électrifier»
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L’insolente popularitédes 4�4 de loisirsLa vLa vogue deogue des SUV ne ss SUV ne semble nullemenemble nullement aft afffectéeectéepar les incertitudes économiques et les mesuresanti-CO2. Devenus plus citoyens, ces véhiculespoursuivent invariablement leur progression.
Sans oublier VW en train d’élaborer un pe-
tit SUV sur base Polo.
Automne radieux | L’immédiat n’est pas
moins prometteur. Joliment dessiné, le Kia
Sportage, un dérivé du Hyundai ix35, a en-
fin été commercialisé en Suisse cet été (voir
notre test). Mais le feu d’artifice est attendu
à l’automne avec les arrivées du très stylé
Range Rover Evoque et de l’ambitieux Audi
Q3. Ces deux modèles premium vont encore
stimuler la catégorie des compacts et, sans
doute, inciter nombre d’usagers à descen-
dre en gamme. Dans la digne tradition
Range Rover, l’Evoque introduit une touche
de raffinement foncièrement britannique
avec force cuir et matériaux valorisants. A
noter la suspension adaptative avec amor-
14 spécial 4�4 | touring 15 | 1er septembre 2011
Les modèles qui vont marquer l’avenir immédiat
Audi Q3Ce SUV de 4,39 m vise le haut de gamme descompacts. Puissance: 170 à 211 ch, et 300 chdès l’an prochain. Sortie à fin octobre.
Range Rover EvoqueMini Range (4,36 m) très design, l’Evoque estdisponible en 3 et 5 portes. Nombreuses possi-bilités de personnalisation. Débuts ce mois.
Mazda CX-5Première à Francfort pour ce crossover com-pact qui étrenne des moteurs essence et dieselnovateurs à taux de compression identique.
nifeste sur tous les modèles, à l’image du
Jeep Grand Cherokee diesel. Quant aux hy-
brides, ils sont encore denrées rares mais
pourraient se mettre à proliférer (voir ci-
dessus). Pour conclure, un clin d’œil à l’hy-
pothétique avenir électrique des 4�4 avec
la Volteis X4, une mini-jeep de fabrication
française dont la vitesse est toutefois limi-
tée à 70 km/h.‹ Marc-Olivier Herren
Parfaitement rompus aux activités deloisirs, les SUV brillent aussi par leurs
qualités routières et leur modularité.
let Captiva/Opel Antara, on signalera celui
du Renault Koleos.
En dépit de leur masse, les SUV de nou-
velle génération font des progrès méri-
toires en matière de consommation. Le
meilleur exemple provient de l’imposant
Mercedes-Benz ML dont la version la plus
sobre revendique 6,0 l/100 km. La tendance
à la réduction des consommations est ma-
tisseurs à fluide magnétique. Dans la même
veine, l’Audi Q3 est bardé d’aides à la
conduite. Comme sur l’Evoque, l’utilisation
d’aluminium limite le poids. Ce SUV très
routier sera épaulé ultérieurement par une
version délivrant 300 ch. Le Salon de Franc-
fort apportera d’autres nouveautés comme
le Mazda CX-5 ou le crossover Subaru XV.
Après le profond restylage du duo Chevro-
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Ce segment porte les hybrides
Jürgen Klaschka estresponsable marketingproduit de l’Audi Q5 hybride.
»Quelles sont les perspectives pourles hybrides, et notamment les SUV?Jürgen Klaschka: jusqu’ici, le marchén’était pas mûr. Mais la situation a radica-lement changé et les exigences de la clien-tèle aussi. Tout dépendra de l’offre disponi-ble et des prix pratiqués. Alors que les hy-brides représentent actuellementmoins de3% des ventes, nous escomptons une partde marché globale de 9% en 2012 et undoublement à 18%en 2020, et même 32%aux Etats-Unis à cette période.Les dispositions sur le CO2 vont-ellesaccélérer leur diffusion?C’est déjà le cas. Mais les marchés à domi-nante essence comme la Suisse vont réagirplus rapidement que ceux privilégiant lediesel. D’autre part, les hybrides suscitentun intérêt particulier auprès des conduc-teurs mettant l’accent sur la technologie etles voitures vecteurs d’image.Dans quelle mesure la propulsionhybride fait-elle sens pour les SUV?Cette technologie est aussi bien applicablesur un SUV qu’une voiture conventionnelle.Cela dit, Audi en a réservé la primeur auQ5,car le concept SUV est porteur sur tous lesmarchés de la planète. Il est ainsi possiblede générer des volumes importants avec unseul modèle sans avoir à opérer des adap-tations particulières.Cette technologie bute-t-elle sur unecatégorie de prix?
Il est clair que les composants sont oné-reux. Raison pour laquelle la technologiehybride a d’abord été introduite dans lessegments supérieurs. Le prix final estmoins pénalisé sur un haut de gamme. Pa-rallèlement, il est préférable de disposerd’espace suffisant pour loger les compo-sants hybrides, surtout sur les véhiculesn’étant pas équipés de batteries aussi com-pactes que les modèles lithium-ion.A quand des SUV électriques?Le Q5 peut parcourir environ 3 km à unevitesse de 60 km/h en mode électrique. Jepense qu’on n’ira pas beaucoup plus loinavec les hybrides intégrales. Le prochainpas sera effectué par les hybrides plug-inqui devraient permettre de décupler l’auto-nomie en propulsion électrique.Cela étant, les SUV hybrides sont plusque jamais des 4�4 de salon?Nos SUV thermiques sont rarement enga-gés dans le terrain. Et il en ira de mêmepour les hybrides. Il est aléatoire de rouleren mode électrique dans le terrain. Tou-jours est-il que la garde au sol est nette-ment supérieure à celle d’une voiture tradi-tionnelle.« Propos recueillis par MOH
1er septembre 2011 | touring 15 | spécial 4�4 15
Honda CR-VCe prototype dévoilé ce mois en Californieannonce les lignes du Honda CR-V de quatrièmegénération. Commercialisation: automne 2012.
Mercedes-Benz MLTroisième du nom, le Mercedes-Benz classe Mcampe sur ses 4,80 m. Hyper sobre, il annonce6 l/100km en version diesel 2,2 l (204 ch).
Subaru XVCe prototype basé sur l’Impreza est quasi identi-que au XV dont le style crossover sera renforcé.Première à Francfort, lancement début 2012.
Dates de parution22.09.201106.10.201127.10.2011
Délais d’ordres12.09.201126.09.201117.10.2011
1er septembre 2011 | touring 15 | spécial 4�4 17
Véritable institution automobile aux
Etats-Unis, les pick-up connaissent une
diffusion marginale en Europe où ils sont
utilisés à des fins professionnnelles mais
aussi dans le cadre des loisirs.
› Indissociables du rêve américain, les
pick-up font l’objet d’un authentique culte
aux Etats-Unis. L’emblématique «light
truck» Ford F-150 y truste régulièrement la
première place des ventes et a même été
écoulé à plus 900000 unités en 2001. Sur le
Vieux Continent, on est loin de cet engoue-
ment, à l’image de la Suisse où les ventes
annuelles d’un modèle sont circonscrites
à quelques centaines d’unités, et encore.
De ce côté-ci de l’Atlantique, les pick-
up se résument traditionnellement aux pro-
duits japonais, tel le mondialement célèbre
Toyota Hilux. Ces 4�4 reposent sur de rus-
tiques châssis à échelle et sont équipés
d’une benne de transport. Réduits initiale-
ment à un rôle strictement utilitaire, ces
franchisseurs hors pair essaient de gagner
la société des loisirs. Le phénomène a pris
de l’ampleur dès 2005 avec le Nissan Na-
vara dont le diesel de 174 ch et la finition
intérieure plus léchée tranchaient avec
l’apathie et la rusticité des modèles stan-
dard. Les acheteurs suisses jettent aussi
volontiers leur dévolu sur des pick-up amé-
ricains d’importation directe, tels les
surpuissants Dodge Ram. L’idéal pour
convoyer planches de surf, quads, etc.
Malgré ces penchants fun, les pick-up
peinent à renier leurs gènes utilitaires.
Tant leur confort que leur équipement res-
tent éloignés des voitures usuelles. En lan-
çant le martial Amarok, VW contribue à un
notable saut technologique. Ce modèle est
par exemple doté d’airbags rideaux et
d’une gestion électronique intervenant sur
l’ABS et l’ESP dans le terrain. De surcroît,
le filtre à particules est enfin livré de série
avec le moteur diesel. Un engin pas forcé-
ment pratique, mais attractif: de pre-
mières indications font état d’un po-
tentiel dépassant 700 unités.‹ MOH
Utilitaires aux velléités fun
Les plus: stylisme démonstratif, benne volumineuse, pick-up
civilisé (confort et comportement), consommation raisonnable,
équipement de sécurité, filtre à particules de série Les moins:encombrement camionnesque (longueur, largeur), charge utile
variant selon le type de transmission, accélérations paresseuses.
Technique: pick-up; 5 places; longueur: 5,25 m; 2 l turbodiesel, 163 ch,400 Nm à 1500/tr min; 4�4 enclenchable, réducteur, 6 vitesses; 0 à100 km/h en 11,1 s; benne: 2,52 m2, charge tractable 2800 kg Conso.(essai): 8,6 l/100 km, autonomie de 930 km Prix: 45943 fr. (Highline).
Grand méchant pick-up civiliséVW Amarok Pour un premier développement maison, VW n’a pas
fait dans la demi-mesure: le pick-up Amarok écrase ses congé-
nères du marché européen par ses cotes XXL. Les professionnels
s’y retrouvent, car la benne absorbe une palette ferroviaire. Idem
pour les amateurs de frime qui dominent insolemment le menu
fretin des usagers du trafic. Ils auront néanmoins intérêt à maî-
triser les dimensions dantesques et les parcages devant les ter-
rasses de bistrot. Sans quoi l’hilarité est programmée.
Outre son design typiquement VW, l’Amarok introduit avec bon-
heur le niveau technologique de la marque parmi les pick-up.
Même en version Heavy Duty avec ressorts à lames, le confort de
marche n’a rien de rebutant. Hormis, çà et là, un coup de raquette,
l’engin peut même se lancer dans de conséquents trajets auto-
routiers. Surtout que la longueur du 6e rapport fait taire le diesel
pas très discret. Pour peu qu’on ne pousse pas l’Amarok dans ses
derniers retranchements en virage, le comportement est correct.
De toute façon, mieux vaut laisser la bête croiser sereinement,
comme y incite le coupleux diesel de 163 ch. En revanche, la trac-
tion intégrale enclenchable via un simple bouton et les angles
d’attaque invitent à s’aventurer dans le terrain. Cela dit, ce mas-
todonte tout sauf spartiate se veut habitable. L’assise arrière se
relève pour libérer un coffre de fortune. Encore faut-il parvenir à
se hisser dans cet engin franchement haut sur pattes. MOH En version Highline, le VW Amarok se mue en pick-up tendance.
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›Les Mitsubishi Pajero, Nissan Patrol et
autres Toyota Land Cruiser dominaient le
paysage des véhicules tout-terrain dans
les années quatre-vingt. Sur fond de Paris–
Dakar, ces héritiers des rustiques Jeep et
Land Rover fleuraient bon l’aventure. Mais
les temps ont radicalement changé pour
ces modèles affectionnant les terrains dif-
ficiles. Les restrictions en tous genres leur
ont interdit l’accès des forêts et même des
chemins vicinaux. Du coup, les adeptes de
franchissement sont priés de s’exiler sous
d’autres cieux. Place aux SUV, les sport uti-
lity véhicles. Aujourd’hui, le segment des
4�4 est outrageusement survolé par ses vé-
hicules de loisirs dépourvus de boîte de ré-
duction, mais privilégiant les qualités rou-
tières et les habitacles modulables sur
fond de look tendance.
Année après année, le clan des 4�4 fran-
chisseurs s’est donc réduit comme peau
de chagrin. Si bien qu’on ne compte plus
désormais qu’une vingtaine de modèles,
toutes dimensions confondues, auxquels
on ajoutera les pick-up. Parmi les indéfec-
tibles tout-terrain faisant de la résistance,
on retiendra les 4�4 japonais (Pajero, Path-
finder, Land Cruiser) et les Jeep (Cherokee,
Wrangler). En dépit de leurs penchants
Les tout-terrain enpente descendanteA l’origine de la vogue des tout-terrain, les 4�4 purs etdurs ont amorcé un inexorable déclin. Les rangs de cesfranchisseurs hors pair se sont notablement éclaircis.
Champions des évolutions dans le terrain, les vrais 4�4 ont entamé une longue descente.
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luxueux, les Land Rover Discovery et
Range Rover restent fidèles à la boîte
de réduction. Contrairement au Porsche
Cayenne, voire au VW Touareg qui la pro-
pose en option. Enfin, subsiste cette ques-
tion existentielle qui taraude les férus de
terrain: Land Rover va-t-il donner un suc-
cesseur au Defender, le descendant de la
mythique «Land»? Une réponse sera peut-
être apportée ce mois à Francfort.‹ MOH
Très classique à tous égards, le SuzukiGrand Vitara peut tâter du terrain.
Le dernierdes mohicans
Suzuki Grand Vitara Ce modèle peut
se targuer d’être l’unique SUV compact
doué d’aptitudes au franchissement. Le
Grand Vitara évolue en permanence en
traction intégrale. Un tour de molette et
l’on bloque le différentiel. A l’approche
d’un terrain abrupt, on enclenche la
boîte de réduction... et on laisse les
SUV classiques sur place. Revers de la
médaille, la consommation est plus
élevée. Un inconvénient inhérent aussi
à l’antique boîte automatique à 4 rap-
ports. Réactive, elle a le mérite de sus-
citer des reprises assez énergiques,
même si ce véhicule n’a rien d’un sprin-
ter. Doux et disponible en usage urbain,
le 2,4 l atmosphérique de 169 ch se fait
bruyant dès que l’on monte les tours.
Le Suzuki Grand Vitara se révèle agile
et peu sensible au roulis. Ces qualités se
paient par un confort ferme. Heureuse-
ment, la sellerie est mœlleuse et l’habi-
tabilité surprenante. Enfin, le prix mo-
dique porte ce véhicule commençant à
dater technologiquement. MOH
Les plus: SUV franchisseur, rapport
prix-équipement, habitabilité arrière,
reprises consistantes, comportement
dynamique, direction informative Lesmoins: boîte automatique à 4 rapports,
consommation, amortissement ferme,
niveau technologique vieillissant.
Technique: SUV; longueur: 4,30 m; coffre:398–758 l; 4 cylindres 2,4 l, 169 ch, 227 Nmà 3800 tr/min; traction intégrale perma-nente, réducteur, boîte aut. à 4 rapports; 0 à100 km/h en 12 s; charge tractable:1700 kgConso. (essai): 11,0 l/100 km, autonomie:600 km Prix: 37990 fr. (2,4 GL Top aut.).
Stylisme flatteuret polyvalenceAvec le Sportage de troisième génération, Kia se donnede bonnes chances de rattraper la concurrence des SUVcompacts. Test de la version 2.0 CRDi Style automatique.
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1er septembre 2011 | touring 15 | spécial 4�4 21
Le Kia Sportage procède d’un joli coup de crayon. Il est mis en valeur par une nouvelle calandre plaisante et de magnifiques jantes alu de 18 pouces.
Option agréable, le toit panoramique génère hélas des bruits d’air.
Kia Sportage 2.0 CRDi Style aut.: revue de détailsHABITACLE 11113 Intérieur accueillant et
bonne habitabilité. Une fois rabattus, les dos-
siers arrière libèrent un plan de charge géné-
reux, mais inégal. Commande aisée de l’ordina-
teur de bord, visibilité réduite.
CONFORT 11113 Sièges avant confortables,
mais offrant peu de maintien latéral. Suspen-
sions fermes, mais devenant plus agréables à vi-
tesse élevée. Niveau sonore modéré.
ÉQUIPEMENT 11111 Dotation de confort
étoffée: sièges chauffants avant et arrière, cli-
matisation à 2 zones, régulateur, etc. Le niveau
Style ajoute l’intérieur cuir, les phares xénon et
un pare-brise partiellement chauffant.
PERFORMANCES 11113 Le diesel de 184 ch
confère de bonnes performances à ce véhicule
de 1,8 t. La boîte automatique (6 rapports) fonc-
tionne en douceur. A bas régimes, le mode Activ
Eco génère des vibrations.
COMPORTEMENT 11113 Pas de problèmes
de motricité grâce à la traction intégrale pilo-
tée. Bonne tenue de route, même dans les vi-
rages négociés rapidement. Direction un peu
trop assistée et donnant peu de retour d’infor-
mations.
SÉCURITÉ 11133 L’équipement de sécurité
est complet et les freins efficaces. Choix limité
d’aides à la conduite.
Beaucoup d’espace à l’avant et à l’arrière. Hélas, la modularité intérieure laisse quelque peuà désirer. Seuls les dossiers arrière sont rabattables. La poupe et ses galbes élégants.
Les tout-terraintiennent le chocLes 5 étoiles obtenues par le BMW X3
au crash-test Euro NCAP démontrent les
louables progrès accomplis par les 4�4.
Comme 14 des 15 voitures testées, le BMW
X3 assure une protection des occupants
élevée. Décriés il y a peu encore, les SUV
ont suivi la même évolution positive que
les voitures conventionelles. Leur princi-
pal point faible, la protection des piétons,
a été amélioré par l’utilisation de maté-
riaux plus tendres au niveau de la partie
avant. De surcroît, l’écart séparant le ca-
pot du bloc moteur a été augmenté afin
d’atténuer l’impact en cas de choc. Résul-
tat, le X3 se classe en milieu de peloton en
protection des piétons.
Par ailleurs, le très attendu crash-test de
l’Opel Ampera à prolongateur d’autonomie
s’est révélé très positif. Les composants
électriques (moteur, batteries) n’ont nulle-
ment posé problème. L’Ampera a même
battu le record de points en choc latéral. La
Kia Picanto a dû se contenter de 4 étoiles
en raison de l’absence d’ESP de série. MOH
Info TouringLes résultats détaillés de ce crash-test ainsi quedes photos figurent sur le site www.infotechtcs.ch(tests de voitures & crash-tests).
Crash-test Euro NCAP: la sécurité se démocratiseMarque/Modèle protection des occupants protection équipement total appréciation
adultes enfants des piétons de sécurité
Volvo V60 94% 82% 64% 100% 86% 11111
Chevrolet Aveo 95% 87% 54% 93% 85% 11111
Ford Focus 92% 82% 72% 71% 84% 11111
VW Golf Cabriolet 96% 86% 53% 71% 83% 11111
VW Jetta 94% 86% 56% 71% 83% 11111
Chevrolet Orlando 95% 79% 49% 71% 80% 11111
Peugeot 508 90% 87% 41% 97% 80% 11111
Hyundai i40 92% 86% 43% 86% 80% 11111
Audi A6 91% 83% 41% 86% 79% 11111
Citroën DS4 90% 80% 43% 97% 79% 11111
VW Passat 91% 77% 54% 71% 79% 11111
Citroën DS5 89% 83% 40% 97% 79% 11111
BMW X3 88% 83% 53% 71% 78% 11111
Opel Ampera 85% 78% 41% 86% 75% 11111
Kia Picanto 86% 83% 47% 43% 73% 11113
›Le deux exemples mentionnés dans le
graphique ci-contre sont révélateurs de
l’évolution constatée au cours des années
écoulées. L’introduction d’un véhicule de
nouvelle génération se solde par une ré-
duction sensible de la consommation.
Dans le cas du tout-terrain BMW X3 diesel,
la consommation moyenne (cycle mixte) a
fléchi de 33% entre 2004 (moteur 3.0d) et
2011 (2.0d). Pour le seul moteur 2.0d, le
gain est de 1,6 l/100 km. Quant à la berline
Audi A6 quattro 3.0 TDI, la réduction a at-
teint 28%, soit une subtantielle économie
de 2,8 l/100 km.
Tendance forte | Une évolution similaire
se dessine si l’on examine les données
d’usine d’autres modèles à traction inté-
grale. Les petits diesel 4�4 économiques
peuvent même se targuer de se situer sous
la consommation moyenne des voitures
diesel vendues en Suisse. Concernant les
modèles essence, les versions 4�4 de la
Suzuki Swift (5,5 l) et de la Fiat Panda (6,0
l) se distinguent par leur frugalité.
Un gain intervient à chaque changement
de modèle. Pour preuve, le BMW X3 a épar-
gné d’un coup 0,9 l/100 km (–14%) à cylin-
drée égale. Sur l’Audi A6, l’économie s’est
montée à 1 l (–15%). Les 4�4 profitent aussi
des nouvelles technologies. La tendance
est au downsizing. A l’image de certains V6
relevés par des 4 cylindres. On note aussi
des astuces tels les systèmes de démarrage
automatique start/stop.‹ tg
Info TouringLe «Catalogue consommation» du TCS fournit lesdonnées d’usine de tous les véhicules vendus enSuisse. Il est possible de le télécharger sur le sitewww.tcs.ch sous la rubrique auto-moto > environ-nement et énergie > carburant.
Ces 4�4 toujours plus sobresTant les véhicules tout-terrain que les voitures à traction intégrale ont enregistréune diminution généralisée de la consommation de carburant ces dernières années.
Seul 4�4 testé, le BMW X3 offre un niveau de sécurité comparable à celui des voitures.
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Le 4�4 constitue une revendication identitaire à haute valeur symbolique.
›On savait depuis longtemps que les Suisses
aiment les voitures puissantes. Mais mainte-
nant, en plus, ils les veulent grosses et capa-
bles de rouler en tout-terrain. Selon le compa-
rateur en ligne Comparis, 4% des Helvètes
conduisent un 4�4 ou un véhicule qui y ressem-
ble. Les avantages des SUV sont bien connus,
mais ils ne sont que rarement en corrélation
avec les vraies motivations conduisant à opter
pour un tel mode de transport. La statistique
des immatriculations le démontre: c’est dans
les cantons de Zoug, Genève et Schwytz que les
SUV se vendent le mieux, alors qu’on en compte
nettement moins dans le Jura ou à Neuchâtel.
Bien que ces véhicules soient adaptés à une uti-
lisation hors des routes asphaltées, c’est dans
la jungle urbaine qu’ils occupent le plus sou-
vent le terrain. Mais quelles sont les raisons de
ce choix singulier?
Symbole statutaire | Au prix d’une consom-
mation et d’émissions de CO2 plus élevée, les
SUV offrent un niveau de confort et un senti-
ment de protection dus à leur gabarit et à la
hauteur s’assise. Selon Roger Löhrer, le respon-
sable du secteur Conseils & expertises du TCS,
la protection de l’environnement est un critère
de choix important lors de l’achat d’une voi-
ture. «Mais après avoir mis en balance les
coûts et l’utilité, les clients privilégient aussi
des aspects tels que le confort, la sécurité, le
design et la marque», explique-t-il. «Et il ne
faut pas oublier que la voiture est aussi un
symbole statutaire.»
Codes sociologiques | Les SUV constituent
donc davantage l’expression d’un style de vie
qu’un simple moyen de transport à valeur ajou-
tée. La traction intégrale, une bonne protection
des occupants et une charge utile élevée ne
sont en effet pas l’apanage de ce genre de véhi-
cules. «D’un point de vue sociologique, le SUV
est plutôt un moyen de distinction et d’identi-
fication dont la valeur symbolique est élevée»,
estime Jörg Beckmann, le directeur de l’Acadé-
mie de la mobilité. Au volant d’une voiture
aussi imposante, l’automobiliste entend avant
tout se distinguer du tout-venant.
Simultanément, les amateurs de 4�4 se recru-
tent parmi des hommes et des femmes à la
recherche de reconnaissance sociale par le
biais de l’image que ce moyen de locomotion
véhicule dans la société. «Le SUV crée ainsi
un sentiment d’appartenance», souligne Jörg
Beckmann, tout en apportant la précision sui-
vante: «En zone urbaine notamment, cette re-
vendication recèle un certain potentiel de
provocation.»‹ nr
Un certain potentielde provocationLes véhicules 4�4 sont utilisés le plus souvent en agglomération,plus rarement dans le terrain. Qu’est-ce que les automobilistesleur trouvent de particulier pour qu’ils rencontrent pareil succès?
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Marque/Modèle puissance (ch) prix
Alfa Romeo Brera Q4 260 59450 à 64450 fr.
Audi A3/S3 quattro 140 (d) à 340 41190 à 79900 fr.
Audi A4/S4 quattro 143 (d) à 333 50100 à 81920 fr.
Audi A4 Allroad 143 (d) à 240 (d) 57550 à 69750 fr.
Audi A5/S5 quattro 170 (d) à 450 59300 à 118850 fr.
Audi A6 quattro 204 à 300 70700 à 83700 fr.
Audi A6 Allroad 190 (d) à 290 80550 à 85250 fr.
Audi A7 204 à 300 80900 à 91850 fr.
Audi A8 quattro 250 (d) à 500 111100 à 148300 fr.
Audi TT/TTS quattro 170 (d) à 340 56700 à 96250 fr.
Audi R8 quattro 420 à 525 168100 à 243900 fr.
Bentley Continental GT/GTC 560 à 610 264900 à 361300 fr.
Bentley Flying Spur/Supersports 560 à 630 260900 à 346200 fr.
BMW 3 xDrive 184 (d) à 306 54200 à 73700 fr.
BMW 5 xDrive 258 (d) à 408 82900 à 109800 fr.
BMW 5 GT xDrive 245 (d) à 408 68000 à 118700 fr.
BMW 7 xDrive 306 (d) à 408 127 000 à 153300 fr.
Cadillac CTS AWD 311 79700 à 85300 fr.
Daihatsu Sirion eco-4WD 91 21100 à 22850 fr.
Daihatsu Materia eco-4WD 104 26100 fr.
Ferrari FF 660 360000 fr.
Marque/Modèle puissance (ch) prix
Fiat Panda 4�4 69 à 75 (d) 20800 à 25250 fr.
Infiniti GS37x 320 70500 à 77820 fr.
Lamborghini Gallardo 560 à 570 277500 à 340400 fr.
Lamborghini Aventador 700 433000 fr.
Lexus LS 367 à 445 (hybride) 139600 à 182700 fr.
Mercedes-Benz C 4Matic 204 (d) à 306 59900 à 73600 fr.
Mercedes-Benz E 4Matic 204 (d) à 408 72400 à 112900 fr.
Mercedes-Benz CLS 4Matic 265 (d) à 408 98900 à 123600 fr.
Mercedes-Benz S 4Matic 258 à 435 128900 à 170200 fr.
Mercedes-Benz CL 4Matic 435 190900 fr.
Mercedes-Benz R 4Matic 211 à 388 89200 à 117500 fr.
Mitsubishi Lancer Ralliart 240 43990 à 49990 fr.
Nissan GT-R 530 126800 à 128500 fr.
Opel Insignia 4WD 160 (d) à 325 49950 à 65700 fr.
Porsche 911 345 à 530 140200 à 284200 fr.
Porsche Panamera 300 à 550 132300 à 259900 fr.
Saab 9-3 XWD 163 à 220 44000 à 58300 fr.
Saab 9-3X 163 à 220 52700 à 57600 fr.
Saab 9-5 XWD 190 (d) à 300 56600 à 79100 fr.
Seat Altea 4�4 140 (d) 34700 à 36600 fr.
Seat Alhambra 4�4 140 (d) 47750 à 50900 fr.
Les tractions intégralesLes voitures à traction intégrale couvrent un large spectre de modèles, de la petiteFiat à la Bentley. Parmi les nouveautés, on citera les monospaces Seat Alhambra etVW Sharan ainsi que les vrombissantes Ferrari FF et Lamborghini Aventador.
Chevrolet Captiva 163 (d) à 258 34990* à 49890 fr.
Citroën C-Crosser 160 (d) à 170 37900 à 51150 fr.
Dacia Duster 105 à 110 (d) 14900* à 23600 fr.
Daihatsu Terios 102 25990 à 29990 fr.
Fiat Sedici 120 à 135 (d) 25990 à 31590 fr.
Ford Kuga 140 (d) à 200 36500* à 45800 fr.
Ford Ranger 143 (d) à 156 (d) 31990 à 47140 fr.
Honda CR-V 150 (d) et 150 37300 à 54200 fr.
Hyundai ix35 115 (d) à 184 (d) 28990* à 42990 fr.
Hyundai Santa Fe 174 à 197 (d) 37490 à 51490 fr.
Hyundai ix55 240 (d) 62990 fr.
Infiniti EX 238 (d) à 320 73900 à 89115 fr.
Infiniti FX 238 (d) à 390 88600 à 101040 fr.
Jeep Compass 136 (d) à 170 35800 à 44900 fr.
Jeep Patriot 163 (d) à 170 37950 à 43450 fr.
Jeep Wrangler 199 à 200 (d) 40650 à 57770 fr.
Jeep Cherokee 200 (d) à 205 44600 à 50600 fr.
Jeep Grand Cherokee 190 (d) à 352 63500 à 90950 fr.
Kia Sportage 163 à 184 (d) 33950 à 42750 fr.
Kia Sorento 174 à 197 (d) 41950 à 51950 fr.
Land Rover Freelander 150 (d) à 233 44900 à 68200 fr.
Land Rover Defender 122 (d) 42800 à 53200 fr.
Land Rover Discovery 210 (d) à 375 72900 à 96500 fr.
Range Rover Evoque 150 (d) à 240 50400 à 59500 fr.
Range Rover Sport 210 (d) à 510 86 500 à 133900 fr.
Range Rover 313 (d) à 510 132800 à 186500 fr.
Lexus RX350 277 76100 à 94100 fr.
Lexus RX450h 299 (hybride) 86900 à 104800 fr.
Mazda CX-7 173 (d) à 260 43060 à 50540 fr.
Marque/Modèle puissance (ch) prix
Mazda BT-50 143 30700 à 40320 fr.
Mercedes-Benz GLK 143 (d) à 306 49900* à 72700 fr.
Mercedes-Benz ML 204 (d) à 306 83400 à 86900 fr.
Mercedes-Benz GL 211 à 388 114600 à 147900 fr.
Mini Countryman 90 (d) à 184 27900* à 40700 fr.
Mitsubishi ASX 117 à 150 (d) 27990* à 43590 fr.
Mitsubishi Outlander 147 à 177 (d) 30990* à 56490 fr.
Mitsubishi Pajero 200 (d) 47990 à 74290 fr.
Mitsubishi L200 136 (d) à 178 (d) 31990 à 43490 fr.
Nissan Juke 110 (d) à 190 23900* à 34900 fr.
Nissan Qashqai 110 (d) à 150 (d) 28900* à 50850 fr.
Nissan X-Trail 150 (d) à 173 (d) 41950 à 52850 fr.
Nissan Murano 190 (d) à 256 65200 à 71200 fr.
Nissan Pathfinder 190 (d) à 231 (d) 55420 à 75600 fr.
Nissan pick-up 133 (d) à 231 (d) 31244 à 63000 fr.
Opel Antara 163 (d) à 184 (d) 35450 à 44950 fr.
Peugeot 4007 156 (d) à 170 37900 à 50750 fr.
Porsche Cayenne 245 (d) à 500 82900 à 171600 fr.
Porsche Cayenne S Hybrid 380 (hybride) 117100 fr.
Renault Koleos 150 (d) à 173 (d) 35900 à 48800 fr.
Seat Altea Freetrack 140 (d) à 211 39200 à 42400 fr.
Skoda Yeti 105 à 170 (d) 24990* à 42990 fr.
Ssang Yong Korando 175 (d) 29990* à 36490 fr.
Ssang Yong Actyon pick-up 141 (d) 29900 à 33900 fr.
Ssang Yong Rexton 161 (d) à 179 38500 à 49200 fr.
Subaru Forester 147 (d) à 150 33400 à 47800 fr.
Suzuki Jimny 85 19990 à 23990 fr.
Suzuki SX4 112 à 135 (d) 21490* à 29990 fr.
Suzuki Grand Vitara 106 à 169 29990 à 37990 fr.
Toyota Urban Cruiser 90 (d) à 100 26000* à 35900 fr.
Toyota RAV4 150 (d) à 177 (d) 35650 à 53700 fr.
Toyota Land Cruiser 190 (d) à 282 59100 à 100900 fr.
Toyota Land Cruiser V8 286 (d) 113900 à 130500 fr.
Toyota Hilux 144 (d) à 171 (d) 30800 à 48200 fr.
Volvo XC60 163 (d) à 304 54100* à 69100 fr.
Volvo XC90 200 (d) à 243 71600 à 71700 fr.
VW Tiguan 110 (d) à 210 32750* à 47150 fr.
VW Touareg 204 (d) à 340 (d) 75900 à 105300 fr.
VW Touareg Hybrid 380 (hybride) 109700 fr.
VW Amarok 122 (d) à 163 (d) 35813 à 45943 fr.
Sous réserve de modifications *modèle à deux roues motrices
Pléthore de SUVet de 4�4Entre les tout-terrain de loisirs et les franchisseurs, en passant par les pick-up,les amateurs de 4�4 ont l’embarras du choix. Il y en a pour tous les goûts et tousles budgets, du Dacia Duster low-cost au Porsche Cayenne débordant de puissance.
ldd
Les vrais 4�4 engageablesdans les terrains accidentés
32 voyage de lecteurs | touring 15 | 1er septembre 2011
›Pas âme qui vive, aucune maison. Depuis
des heures, il n’y a que la pampa et cette
route rectiligne à l’infini. Quelque part,
derrière l’horizon, la frontière chilienne,
puis le parc national Torres del Paine avec
ses rochers aux formes spectaculaires ainsi
que le Lago Grey au bord duquel nous at-
tend un petit hôtel formé de bungalows.
Solidarité naturelle | Ce long voyage en
voiture depuis la colonie argentine déser-
tique d’El Calafate jusqu’à Punta Arenas,
Grands espaces vertigineux, glaciers en pleine croissanceet icebergs à la dérive: le voyage de lecteurs Touring enPatagonie vous emmène au bout du monde, à Ushuaïa.
Gagnez les horizonsinfinis de Patagonie
La pampa et une maigre végétation caractérisent le paysage. Sur les îles du canal de Beagle, les lions de mer se dorent au soleil.
Perito Moreno: le glacier le plus photographié au monde est également l’un des rares de la planète à progresser. Rien à voir avec les glaciers européens.
touring 15 | 1er septembre 2011 | voyage de lecteurs 33
La steppe sans fin de la presqu’île de
Valdés, dans la province de Chubut, se
trouve à deux heures de vol de la capi-
tale Buenos Aires. C’est ici que l’on voit
la concentration la plus dense et la plus
riche en faune marine de Patagonie.
C’est sans conteste l’attraction la plus
fascinante de cette partie de la côte. Le
titre de patrimoine mondial lui a été
décerné surtout en raison des baleines
bleues qui y séjournent de juin à novem-
bre.
Impressionnante, presque inquié-
tante, la colonie des éléphants de mer à
proximité du phare de Punta Delgada où
les participants au voyage de lecteurs
Touring passeront la nuit à l’hôtel Faro
Punto Delgada. Ces mâles tout en puis-
sance – de véritables colosses – ne ces-
sent de se chamailler pour s’assurer la
meilleure couche ou le harem le plus
étoffé. Nous approchons les animaux
jusqu’à 20 mètres, alors qu’ils nous jet-
tent des regards craintifs. A Punta
Norte, on peut observer – certes à plus
grande distance – des centaines de lions
de mer et, tout à coup, vous avez entre
les jambes un tatou: le petit intrus
bouge tellement qu’il est difficile de le
photographier. Amusants également,
les pingouins de Magellan qui sont des
dizaines de milliers à s’ébattre sur les
plages et dans l’arrière-pays de Punta
Norte. Ces animaux «en habit noir»
n’ont aucune crainte: avant de démar-
rer, il nous faut les chasser du soubas-
sement de la voiture où ils ont cherché
de l’ombre... Peter Widmer
avec musée intégré, glorifiant le temps des
pionniers.
Une impression de musée se dégage éga-
lement du «Treno fin del mundo», le train de
la fin du monde, tout près de la métropole
de la Terre de Feu, Ushuaïa. Cela nous ra-
mène aux forçats qui devaient abattre les
arbres, alors que le train à vapeur traverse
le parc national Terra del fuego. C’est en ca-
tamaran que nous visitons les îles rocail-
leuses du canal de Beagle, peuplées de lions
de mer et de pingouins. Au moyen de bus et
de bateaux d’excursion, empruntant des
chaussées défoncées et des lacs de mon-
tagne romantiques, nous traversons la bar-
rière des Andes et, à partir de la ville chi-
lienne de Puerto Mott, revenons sur Bari-
loche. Cette Mecque du tourisme argentin
est baptisée «la Suisse argentine» en raison
de ses spectaculaires paysages parsemés
de montagnes et de lacs.‹ Daniel J. Schüz
est censé nous ménager une plage de repos.
Les yeux rivés sur le paysage spectaculaire
de cette partie chilienne de la Terre de Feu,
je me remémore les impressions des der-
niers jours. Je me rappelle également des
phrases prononcées sur la presqu’île de
Valdés par Roby Romero Schröder, guide
aux racines germano-galloises (lire ci-
contre): «Les grands espaces de ce pays in-
citent les voisins à devenir des amis.
Lorsqu’on est aussi peu nombreux à occu-
per un espace immense, on dépend les uns
des autres. L’entraide relève du geste auto-
matique.» Au sud du Rio Colorado et
jusqu’au cap Horn, le pays s’étend sur la
moitié du continent, une surface dix fois
plus vaste et dix fois moins dense que la
Suisse. Elle est habitée par les descendants
de ces aventuriers qui, il y a 200 ans, sont
arrivés en voiliers du Portugal, d’Alle-
magne et du Pays de Galles. «Les Péruviens
descendent des Incas, les Mexicains des Az-
tèques», explique Roby Romero, «nous, les
Argentins, descendons des bateaux…»
Tangos et glaciers | Nous sommes arri-
vés de Zurich par avion et avons atterri à
Buenos Aires, la bouillonnante métropole
argentine et, dès notre première soirée,
nous avons eu un avant-goût de ce qu’est
l’âme de la Patagonie: le show avec tango
accompagné d’énormes steaks et de vin
rouge. Un amalgame qui transmet ce mé-
lange de sensualité, de mélodrame et de
nostalgie imprégnant le pays et ses habi-
tants.
J’admire avec étonnement les masses bi-
zarres du Perito Moreno, le plus spectacu-
laire des nombreux glaciers qui descendent
des Andes jusqu’au parc national Los Gla-
cieros. Et puis ce Lago Argentino, le plus
grand lac intérieur du continent, envahi par
le grondement des icebergs. Le vent m’ar-
rache des larmes alors que je traverse à che-
val ces solitudes, accompagné par un gau-
cho de l’Estancia Cristiana. Cet élevage
isolé, anciennement dévolu aux moutons,
officie aujourd’hui comme ferme modèle
Montagnes et lacs en Bariloche, la «Suisse argentine». Un gaucho, cow-boy à la mode argentine.
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Côtoyer une fauned’exception dans lapresqu’île de Valdés
Bon à savoir
L’Argentine en bref:40,5 millions d’ha-
bitants. Capitale: Buenos Aires (env. 12
millions d’habitants). Chef du gouverne-
ment et de l’Etat: Cristina Fernandez de
Kirchner. Densité de population: 14,4
habitants/km2. Langue principale: es-
pagnol. Fuseau horaire: MIT moins 5 h.
Climat: la devise veut «plus au sud,
c’est plus au nord» donc, pendant toute
l’année, c’est au sud qu’il fait le plus
froid et que les précipitations sont les
plus fréquentes. Cuisine: les amateurs
de viande seront aux anges durant ce
voyage. Le bœuf préparé sur un gril à
charbon de bois est l’incarnation même
de la gastronomie argentine. Devise:Peso argentin (100 ARS = env. 10 fr.)
Formalités administratives: passeport
helvétique valable, sans visa. Pro-gramme: une description détaillée du
voyage de lecteurs Touring figure en
page 35. wiCes drôles d’oiseaux n’ont aucune crainte:pingouins de Magellan sur Valdés.
Patagonie et Terre de Feu,des paysages à couper le souffle
suite du voyage jusqu’à Punta Delgada.5e jour. Visite des colonies d’éléphants de mer etde pingouins de Magellan près de Punta Delgada.Poursuite du voyage vers Puerto Madryn.6e jour. Matinée libre. Après-midi: en routejusqu’à Trelew, visite du Museo Paleontologico.Le soir: vol de Trelew à Ushuaia.7e jour. Le matin, excursion en bateau sur leCanal Beagle. Visite des îles habitées par les lionsde mer et oiseaux. Après-midi à libre disposition.8e jour. Excursion d’une demi-journée jusqu’auparc national Lapataia. L’après-midi, vol deUshuaia à El Calafate.9e jour. Excursion d’une journée jusqu’au glacierPerito Moreno. Nous longeons en bateau les fa-laises de glace.10e jour. Journée à libre disposition ou possibi-lité d’une excursion optionnelle en bateau sur leLago Argentino en frôlant les icebergs flottants.11e jour. Voyage à travers la Patagonie jusqu’auparc national chilien de Torres de Paine.12e jour. En route de Torres del Paine vers PuntaArenas, puis vol à destination de Puerto Montt.Suite du périple jusqu’à Puerto Varas.13e jour. Puerto Varas–San Carlos de Bariloche,traversée des Lacs de Bariloche.14e jour. San Carlo de Bariloche–Buenos Aires.Le matin, excursions dans les paysages de lacs etmontagnes environnants. Ascension en télésiègedu Cerro Campanario. Le soir, vol de San Carlosde Bariloche à Buenos Aires. Soirée optionnelle:show tango, y.c. dîner et transferts.
Découvrez les splendeurs de la Patagonie, un condensé d’indépendance, desolitude et de paysages grandioses. Laissez-vous charmer par Buenos Aires,la métropole qui, par son charme et son climat passionné, agit comme unaimant sur les visiteurs. Une expérience inoubliable en perspective!
1–16.03.2012 A DÈS CHF 7075.–*22.11.–7.12.2012 A DÈS CHF 7690.–*1–16.11.2012 F DÈS CHF 7690.–**DÉDUCTION SUPPLÉMENTAIRE DURABAIS DE CHF 100.— POUR TOUTE RÉ-SERVATION D’ICI AU 17 OCTOBRE 2011.
PROGRAMME1er jour. Le soir, vol Suisse–Buenos Aires (viaMadrid).2e jour. Arrivée, transfert à l’hôtel puis tour dela ville.3e jour. Buenos Aires: journée libre. Découvrezla ville à votre guise ou participez aux excur-sions proposées en option:a) Excursion d’une demi-journée vers Tigre Deltab) Excursion d’un jour dans la pampa: démons-trations par des gauchos et grillades4e jour. Le matin, vol jusqu’à Trelew. Excursionen bateau à partir de Puerto Piramides. Pour-
15e jour. Buenos Aires–Madrid, matinée à libredisposition. L’après-midi, vol à destination de laSuisse, via Madrid.16e jour. Arrivée en Suisse.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES25 personnes minimum. Organisation confiée àDorado Latin Tours SA par Voyages TCS.
Est compris dans le prixVol de ligne avec Iberia Airlines en classeEconomy à partir de Genève/Zurich, ttc. � Volsà l’intérieur de l’Argentine/Chili, en classeEconomy, y.c. taxes � Circuit selon programme,dans des bus climatisés � Nuitées dans des hô-tels de catégorie moyenne � Petits-déjeunersdu jour 2 au jour 15; déjeuners: jours2/4+5/7/9/11/13 � Toutes les excursions,visites et entrées mentionnées dans le pro-gramme � Guides locaux, parlant français ou al-lemand � Gestion du voyage par le TCS depuiset jusqu’au retour en Suisse
Excursions proposées en option: excursiond’une demi-journée au Tigre Delta CHF 45.–,excursion d’une journée dans la pampa (élevagede bétail), déjeuner inclus CHF 115.–, Excursionen bateau Lago Argentino (1 jour) CHF 245.–;Tango-show, dîner incl. 125.–.Excursions désirées: à mentionner lors de laréservation. Sous réserve des changements deprix et de programme. Etat des prix: août 2011.
Contacts et inscriptions: Dorado Latin ToursAG, Albisstrasse 33, 8134 Adliswiltél. 0587026045, fax. 0587036349,E-mail: [email protected]. Autres infor-mations sous: www.voyages-tcs.ch/Argentine
DES PRESTATIONS ENCORE AMÉLIORÉES� Gestion du voyage par le TCS depuis/jusqu’à
la Suisse� Déplacements en cars climatisés� Cinq vols intérieurs à bord de compagnies
établies� Visite étendue de Buenos Aires, avec déjeuner� Une nature et des cultures intéressantes et
36 voyages et loisirs | touring 15 | 1er septembre 2011
Voyager malgré un handicapPhilanthrope original, Alessandro Genoni aide les personnes à mobilité réduite à organiserleurs déplacements et à réaliser des excursions touristiques et des vacances.
›En tant que télégraphiste, le jeune homme
avait passé huit ans en mer. Puis il devint
ingénieur dans une grande entreprise de té-
lécommunications et termina ainsi sa car-
rière, de manière abrupte, à 58 ans. Com-
ment donner du sens à ma vie, s’est alors
demandé Alessandro Genoni, sans amer-
tume aucune? Pour ce père de deux enfants,
dont le cadet est handicapé depuis la nais-
sance, donner un coup de pouce à son
prochain est visiblement inscrit dans les
gènes. Quant à son penchant social, il en
avait déjà pris conscience lors des longues
semaines passées en mer. Plus tard, il l’a
encore renforcé en qualité de visiteur des
prisons à Zurich et, il y a dix ans, il a suivi
une formation parallèle en matière de
conduite d’entretiens et de méthodologie
du travail. Une fois à la retraite, il a parfait
sa formation et assume maintenant régu-
lièrement des tâches de volontariat, par
exemple au Centre paraplégique de Nottwil
(LU) où il rend visite aux patients n’ayant
plus de parents ou dont les familles sont
trop éloignées. Comme bénévole, Alessan-
dro Genoni travaille dans les camps de va-
cances destinés aux malades souffrant de
sclérose multiple. C’est dans ce domaine
qu’il développe sa maîtrise des soins. Une
contrepartie somme toute justifiée, comme
le souligne cet optimiste qui aime rire.
Les familles participent | Alessandro
Genoni juge son engagement naturel,
comme le fait de véhiculer des handicapés
dans les endroits les plus divers. Mais il
tient également à leur offrir ce qu’il sait
faire de mieux, à savoir l’organisation et
l’accompagnement d’excursions pouvant
aller d’une journée à plusieurs semaines.
Cela comprend la réservation des hôtels et
l’achat de billets auprès des entreprises de
ph
oto
sld
d,
Bü
Alessandro Genoni accompagne les personnes handicapées au cours de week-ends ou d’excursions ponctuelles.
Alessandro Genoni ou la serviabilité incarnée.
touring 15 | 1er septembre 2011 | voyages et loisirs 37
Mobility International Suisse MISAmtshausquai 21, 4600 Olten
www.mis-ch.ch
Tél. 0622126740
CFF centre d’appel HandicapTél. 0800007102
www.cff.ch/mobil
EurokeyTél. 08480848, www.eurokey.ch Voici le premier bungalow adapté aux handicapés du camping TCS de Berne-Eymatt.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS)
estime que le nombre de personnes handi-
capées s’élève à plus d’un milliard. Unique-
ment en Suisse, plus de 780000 personnes
souffrent d’un handicap physique, mental
et/ou psychique. Depuis un certain temps,
de grands efforts sont investis en vue de
rendre accessibles les bâtiments publics et
les moyens de transport. Au niveau touris-
tique, cette tendance est aussi perceptible.
Camping TCS a également entrepris un
travail de mise à jour de ses infrastructures.
De concert avec la Fondation Cerebral (Fon-
dation suisse en faveur de l’enfant infirme
moteur cérébral), le club a inauguré au cam-
ping TCS de Berne-Eymatt un premier bun-
galow exempt de barrières. «Nous voulons
offrir aux personnes handicapées la possi-
bilité de passer leurs vacances sur l’un
de nos magnifiques emplacements», com-
mente André Ginzery, responsable de Cam-
ping TCS. A long terme, cela consiste à réa-
liser en Suisse chaque année deux bunga-
lows adaptés aux besoins des personnes
handicapées.
La Fondation Cerebral, partenaire de cet
engagement, apporte sa contribution finan-
cière et ses conseils quant à l’aménage-
ment de ces nouveaux logements: «La col-
laboration avec Camping TCS nous permet
d’offrir de nouvelles conditions de vie aux
personnes souffrant d’un handicap», se ré-
jouit Michael Harr, gérant de la Fondation
Cerebral. Quant à la société Mobility Inter-
national Suisse (MIS), elle s’est engagée
activement dans son rôle d’opérateur spé-
cialisé dans les voyages «sans barrières»
au niveau planétaire. «Nous sommes une
source d’informations pour tout ce qui
touche aux voyages pour les personnes
handicapées», souligne le gérant, Marcus
Rocca. Sous www.mis-plus.ch, on trouve le
détail de son offre en destinations adaptées
aux handicapés dans les catégories sui-
vantes:
– Logements (hôtels, appartements de va-
cances, pensions, auberges de jeunesse,
campings);
– Gastronomie (restaurants, bars, cafés);
– Excursions (chemins de fer de montagne,
musées, attractions);
– Mobilité (transports publics, locations de
voitures).
Entre autres partenaires, MIS collabore
également avec SuisseMobile. Cet opéra-
teur spécialisé peut également fournir le
registre des vacances accompagnées ou le
Handicapguide vol. 2 et 3, contenant cha-
cun trente suggestions d’excursions «sans
barrières» en Suisse.
MIS à Olten répond également aux de-
mandes de renseignements. Selon Marcus
Rocca, les requêtes les plus fréquentes
concernent les hôtels et les offres pour
groupes accompagnés. Il appelle les hôte-
liers et autres personnes actives dans le
tourisme «à offrir des informations desti-
nées aux handicapés de manière plus ac-
tive, sur le web et dans les brochures res-
pectives.» wi/Bü
Camping TCS accueilleaussi les handicapés
transport concernées. «Y compris, évidem-
ment, le fait d’assurer l’accessibilité aux
chaises roulantes», tient-il à préciser ex-
pressément. Rien ne lui fait davantage
plaisir que de voir des familles participer.
Elles peuvent alors profiter pleinement de
ces précieux moments de détente, parfois
même durant une période prolongée. «Mon
but consiste à permettre aux personnes
handicapées de jouir de vacances, d’excur-
sions et d’un dépaysement bien mérité,
sans pression et dans un cadre décon-
tracté.» Cela implique évidemment l’ac-
compagnement et le plaisir d’aborder avec
eux des sujets légers ou graves. «Le sens
implicite de tout ceci est de pouvoir parta-
ger avec ces personnes quelques instants
d’insouciance, de joie, mais également de
pouvoir échapper au poids de la routine
quotidienne.»
En bonne compagnie | Pour autant, Ales-
sandro Genoni ne considère pas cet engage-
ment en faveur des personnes handicapées
comme l’apogée de rêves de jeunesse, à ca-
ractère socialo-romantique. Même si son
action n’est pas fondée sur le profit, elle n’est
pas entièrement gratuite: il y a lieu de cla-
rifier préalablement l’ensemble des presta-
tions individuelles afin qu’il n’y ait pas de
mésententes. En principe, la nourriture et
le logement doivent être fournis. Sous le
label «in-compagnia», Alessandro Genoni
s’adresse à des personnes désirant être ac-
compagnées lors d’un concert ou pour une
démarche officielle auprès des autorités.‹Christian Bützberger
Info Touring«Ferien trotz allem», Alessandro Genoni, 6017 Rus-wil, tél. 0414953675, ou alors sur www.ferientrotz-allem.ch et «in-compagnia», www.in-compagnia.ch.
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Paris en un clin d’œil !
touring 15 | 1er septembre 2011 | voyages et loisirs 39
Mine Calamita p. Capoliveri L’île est
riche en matières premières, et il n’est
dès lors pas étonnant que l’on y ait sur-
tout exploité le minerai de fer. Pour s’en
rendre compte, il faut visiter la mine de
Calamita. D’avril à octobre, des visites
guidées vous mènent à travers le musée
et la mine souterraine de Ginevro où
l’on exploitait jadis la magnétite. Infos
sur www.minieredicalamita.it
Pour les randonneurs, rien n’égalent les criques magiques qui font la renommée de l’île d’Elbe.
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›Tout au long du sentier pédestre longeant
la côte entre Viticcio et Procchio, on trouve
de superbes forêts, une faune luxuriante et
des criques de rêve. Le marcheur qui s’at-
taque à cette excursion de trois heures de-
vra impérativement emporter ses affaires
de bain, en plus des provisions rangées
dans le sac à dos. Car ces pittoresques
criques invitent à la baignade. Et si les
ébats dans l’eau cristalline vous ont ouvert
l’appétit, de remarquables restaurants ser-
vent les spécialités locales, à l’instar du
ristorante Da Lucione à Scaglieri.
Monte Capanne | Les randonneurs ont
une affection particulière pour le Monte
Capanne, haut de 1019 m: il s’agit du point
culminant de l’île et, par temps clair, la vue
panoramique y est renversante. En partant
de Marciana, il faut compter trois heures
pour y accéder. On peut renoncer à la des-
cente en faisant confiance à un téléphé-
rique quelque peu aventureux.
La majorité des touristes connaissent l’île
d’Elbe pour ses criques réputées et son hôte
le plus célèbre, Napoléon Bonaparte. Pour-
tant, cette petite île est également un para-
dis de la randonnée. Un réseau de quelque
250 km offre une grande variété de chemins
allant de la côte aux sentiers d’altitude,
avec la possibilité de traverser toute l’île.
Les chemins sont généralement situés dans
des forêts ombragées où il est possible de
marcher, même lorsqu’il fait chaud. Tant
pour les lieux de départ que pour ceux d’ar-
rivée, on peut se fier aux transports pu-
blics. Bien que cette île méditerranéenne
reste verte toute l’année grâce au maquis,
les randonnées de printemps y sont parti-
culièrement conseillées en raison de la
beauté des fleurs.‹ Felix Maurhofer
Galerie de photos disponible à l’adresse internet:www.touring.ch
L’île d’Elbe inviteà la randonnéeSur la pittoresque île d’Elbe, les plaisirs balnéaires seconjuguent avec les joies de la randonnée pédestre et desétapes culinaires qui resteront gravées dans les mémoires.
Une île pétrie deculture, d’histoireet d’aventures
Bon à savoir
S’y rendre: par avion, à partir de Zurich
ou Berne: www.intersky.biz ou www.
flughafenbern.ch. Avec le ferry à partir
de Piombino: www.mobylines.ch, www.
toremar.it ou www.blunavy.com. Se lo-ger: hôtel Lacona (www.hotellacona.it),
40 voyages et loisirs | touring 15 | 1er septembre 2011
› Il fait si bon flâner dans les ruelles com-
merçantes de Weimar, bordées d’arbres et
de terrasses de cafés; ou alors aux alen-
tours du château, dans l’immense parc qui
se perd dans la campagne environnante.
Sur la place de l’hôtel de ville, les stands de
saucisses sont pris d’assaut pendant la
pause de midi. Figures hautes en couleurs,
les vendeurs de «Wurst» affichent une
bonne humeur communicative et une
gouaille réjouissante. L’un deux a fière-
ment inscrit à sa devanture le nom de
quelques célébrités venues déguster une
saucisse à son stand: Gerhard Schröder,
Hans-Dietrich Genscher, François Mitter-
rand, Richard von Weiszäcker, entre autres.
Poses improbables | Poursuivant la ba-
lade, on atteint la place du Théâtre où se
dressent les figures tutélaires de la ville,
Goethe et Schiller, monument devant lequel
des groupes d’écoliers en voyage d’étude se
font photographier dans les poses les plus
improbables. En face, le Musée du Bauhaus
retrace l’héritage de ce mouvement archi-
tectural ayant pris naissance à Weimar
dans les années 1920, et dont les réalisa-
tions sont inscrites au Patrimoine mondial
de l’Unesco. Sous l’éteignoir pendant la
période nazie, le Bauhaus s’est redéployé
après guerre dans l’université qui porte son
nom, la «Bauhaus Universität», où l’on en-
seigne l’architecture et le design.
Car là réside pour le visiteur le trait le
plus singulier de Weimar: la confrontation
avec l’histoire y est permanente. Un face-à-
face tantôt plaisant, tantôt en forme de
coup de poing au visage. Dans la cour de
château (ndlr: Stadtschloss), une plaque
commémorative rappelle qu’à cet emplace-
ment se trouvait le quartier général de la
Gestapo, tandis qu’une couronne de fleurs
rend hommage aux victimes. Quelques rues
plus loin, on tombe sur un petit cimetière
juif remémorant la terrible Nuit de cristal
où se déchaîna la violence antisémite, le 9
novembre 1938.
Changement total de décor au moment de
pénétrer dans la vaste forêt thuringienne,
colorée, vallonnée, rappelant la tradition
romantique qui se développa en Allemagne
au 19e siècle. Havre de sérénité, elle forge
un sentiment d’appartenance et de fierté.
Raison pour laquelle les citoyens du land
de Thuringe entendent préserver ce patri-
moine naturel cher à leur cœur, notamment
face aux nombreux projets de construc-
tions d’éoliennes.‹ Jacques-Olivier Pidoux
Info TouringDavantage d’informations sur www.weimar.deet www.thueringen-tourismus.de
Weimar, au cœur de l’histoireOffrez-vous un séjour délassant et culturel dans la région de Weimar, au centrede l’Allemagne, où s’entrecroisent le génie de Goethe et les stigmates de la guerre.
Erfurt: Rome du Nord
A une heure et demie de route de Wei-
mar se trouve Erfurt, capitale du land
de Thuringe. De l’ère communiste sub-
sistent les fameux «Plattenbau», ran-
gées d’immeubles rébarbatives for-
mant une longue ceinture grise le long
du boulevard Youri Gagarin. Mais le cen-
tre ville offre un visage nettement plus
avenant. Un entrelacs de ruelles médié-
vales débouchent sur la place du Dôme,
surplombée par la magnifique cathé-
drale et l’église Saint-Sévère. Erfurt
mérite bien son surnom de «Rome du
Nord», rapport à sa forte densité
d’églises. Point névralgique, la place
Anger symbolise le renouveau d’Erfurt.
Enfin, histoire d’impressionner vos en-
fants, emmenez-les visiter l’imposante
citadelle. (www.erfurt.de) jopCitoyens les plus célèbres de Weimar, Schiller et Goethe trônent sur la place du Théâtre (en haut).Figures incontournables, les vendeurs de saucisses. Vue d’Erfurt, capitale du land de Thuringe.
42 club et membres | touring 15 | 1er septembre 2011
›Dans notre pays, la croisière compte
parmi les formules de vacances en vogue.
Après l’enregistrement, on défait sa valise
pour une semaine avant d’aller respirer un
bol d’air marin sur le pont et se prélasser
au bord de la piscine, en attendant le cou-
cher du soleil et l’heure de l’apéro. Chaque
nuit, le paquebot Grand Holiday rejoint une
nouvelle destination. Minorque, Lisbonne:
les excursions organisées pendant la jour-
née sont l’occasion de découvrir des en-
droits charmants. Et, à bord du navire, vins
fins et repas succulents contribuent au
bien-être des passagers.
Bilan en toute décontraction | Le na-
vire santé allie l’utile à l’agréable dans une
atmosphère détendue. Après le check-in,
les check-up. Chaque passager peut se sou-
mettre à un bilan de santé tant physique
que psychique auprès de 22 centres diffé-
rents. A l’antenne de cardiologie, où officie
le Dr Michael Pieper, médecin-chef du Cen-
tre de neuro-cardiologie du lac de Constance,
on peut se livrer à un électrocardiogramme
d’effort et discuter avec le spécialiste du
taux de cholestérol et de la tension arté-
rielle précédemment mesurés.
Au centre dédié au métabolisme, le Dr
Barbara Felix, de l’Hôpital cantonal Bru-
derholz à Bâle, évalue le risque de diabète.
Dieter Grob, médecin-chef émérite en chi-
rurgie vertébrale à la Clinique Schulthess à
Zurich et spécialiste du dos reconnu à
l’échelle nationale, examine la colonne ver-
tébrale et donne un second avis médical
quant à d’éventuelles interventions chirur-
gicales. Il étudie également les radiogra-
phies, images IRM et CT que le patient-pas-
sager aura pris le soin d’emmener dans ses
bagages. Au centre dédié à la tête, le Dr Reto
Agosti, de la Clinique Hirslanden de Zurich,
prodigue ses conseils en cas de céphalées et
de migraine, et procède de surcroît à des in-
vestigations neurologiques et à des jeux de
mémoire.
Sus aux tabous | A bord du navire santé,
on parle ouvertement de tout, il n’y a pas de
tabous. Au centre pour l’homme, placé sous
la responsabilité de l’urologue Eduard Do-
bry, spécialiste en urologie à Lucerne, on
évoque entre autres les problèmes d’im-
puissance et d’incontinence. Au centre pour
la femme, chez le Pr Volker Viereck, co-mé-
decin-chef de la maternité et responsable
de la clinique d’urologie, et Marlies von Sie-
La croisière se livreàun check-upUne croisière d’une semaine sur le navire santé du TCSest l’occasion pour les membres du club de se soumet-tre à un bilan de santé. Larguant les amarres à Sète, leGrand Holiday met le cap sur Gibraltar, puis Lisbonneavant de rejoindre le port de départ. En soirée, l’ani-mateur alémanique Kurt Aeschbacher amuse la galerieau cours d’une «consultation» d’un genre particulier.
ph
oto
sld
d
Suite en page 45
benthal, spécialiste des cystites et des trou-
bles gynécologiques, tous deux de l’Hôpital
cantonal de Frauenfeld, on évoquera les ré-
sultats d’un ultrason lors de prolapsus
(descente d’organes). On y répond aussi aux
questions relatives au cancer du sein ou à
l’ostéoporose.
Le volet mental n’est pas non plus né-
gligé. Ainsi, le Pr Jiri Modestin, co-respon-
sable du Centre de traitement de l'anxiété
et de la dépression à Zurich, conseille les
membres du club souffrant de dépression,
de troubles anxieux, de troubles obsession-
L’animateur de télévision Kurt Aeschbachersait tenir les passagers en haleine.
L’imposant paquebot Grand Holiday offre une infrastructure moderne: vaste spa,trois piscines, salles à manger élégantes et de beaux espaces séjour.
1er septembre 2011 | touring 15 | club et membres 43
Détente au bord de la piscine surmontantla Méditerranée. Brise marine en prime...
L’espace bien-être du Grand Holiday n’a rien à envieraux hôtels de luxe.
La tour de Belem à Lisbonne, une des curiositésarchitecturales à découvrir pendant la croisière.
«Par-dessus bord,la douleur! – tel estle mot d’ordre surle navire santé.»
Dr Ulf Klostermann,médecin spécialistedes traitements anti-douleurs intervention-nistes, Zofingue
«Nous examinonsvotre systèmecardiovasculaire.»
Dr Michael Pieper, médecin-chef cardiologie, Centreneuro-cardio-logie lac de Constance
«Nous nous occuponsde tous les troublesféminins.»
Pr Volker Viereck, co-médecin-chef de la maternité et res-ponsable de la cliniqued’urologie à l’Hôpitalcantonal de Frauenfeld
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1er septembre 2011 | touring 15 | club et membres 45
Dans les ruelles étroites de l’Alfama, le charmant centre historique de Lisbonne.
nels compulsifs et autres problèmes de
troubles du sommeil.
La plupart des passagers étant membres
du TCS – ils bénéficient à ce titre d’une ré-
duction de 150 fr., – le navire santé navigue
sous la devise: «Prenez soin de votre corps
comme vous le faites de votre voiture!» Ré-
server une telle croisière, c’est investir
dans sa santé. Une visite au centre dédié à
l’orthopédie, à la chiropraxie, à l’ophtalmo-
logie, à l’otologie et à la dermatologie per-
met de déterminer clairement où l’on se si-
tue. Car en matière de santé, la politique de
l’autruche n’est guère payante, son béné-
fice thérapeutique est nul. Pour réagir, il
faut dépister les problèmes à temps. Et per-
sonne n’a vraiment envie de se voir repro-
cher par son médecin de n’être pas venu le
voir un an plus tôt…
Pas un hôpital | Cela dit, le navire santé
n’est pas un hôpital et on n’y pratique pas
d’interventions chirurgicales. La langue à
bord est l’allemand: les consultations se
déroulent exclusivement dans la langue de
Goethe, de même que les conférences éclai-
rant des aspects de santé qui concernent la
plupart d’entre nous à partir d’un certain
âge. Cinq rendez-vous peuvent être pris
lors de la réservation; les autres doivent
être pris à bord. Chaque passager se voit re-
mettre un dossier santé contenant l’ensem-
ble des rendez-vous et des documents per-
tinents.
Le show Aeschbacher | Les médecins ne
sont pas les seuls à faire des bilans de
santé. Le soir, l’animateur de télévision
Kurt Aeschbacher prend le pouls des émi-
nents spécialistes lors d’une «consultation»
bien à lui. Divertissement garanti avec ce
saltimbanque qui sait, comme personne
d’autre, évoquer des histoires intéres-
santes et des destins émouvants.‹Christian Bützberger
Info TouringDates: du 29 avril au 6 juin 2012.Infos sur www.dasgesundheitsschiff.ch.
Suite de la page 42
Stand du TCS consacré à l’agilité et la mobilité
René Wittwer, chef de projet TCS,est responsable du stand tenu par le clubà bord du Grand Holiday.
Responsable suppléant du département Sécurité routière jusqu’en
novembre 2010, René Wittwer sera présent sur le stand TCS tout
au long de la croisière. Ce pilier du club, qui a contribué, entre
autres, à l’introduction du sautoir pour enfants et aux campagnes
lancées à l’occasion de la rentrée scolaire, se consacre depuis sa
retraite au thème de la mobilité à l’âge mûr.
»Que faut-il comprendre par mobilité à l’âge mûr?René Wittwer: tôt ou tard, l’être humain se heurte à des limites impo-
sées par l’âge et susceptibles de restreindre sa mobilité. Selon les
cas, il ne se déplace plus à pied avec la même aisance, et la conduite
automobile peut également poser un certain nombre de problèmes.
Il importe donc de réfléchir à sa propre mobilité avant d’atteindre un
âge avancé.
La mobilité sans voiture, en somme?En aucun cas. Pour bien des seniors, la voiture reste indispensable.
Quiconque entretient sa forme physique et mentale – notamment en
suivant des cours de conduite facultatifs – a toutes les chances de
profiter encore longtemps de ce moyen de transport si pratique. Cela
dit, il ne faut pas se focaliser sur la voiture, mais privilégier aussi la
marche à pied, le vélo et les transports en commun. C’est un bon
moyen de se préparer à l’éventualité d’une vie sans voiture. Il existe
d’ailleurs des cours pour les personnes qui n’ont pas l’habitude d’em-
prunter les transports publics, et même des cours de ré-initiation au
vélo.
A bord du navire santé, le TCS propose diverses activités, parexemple le port de «lunettes alcool», qui permettent de se
rendre compte de l’effet de la consommation d’alcool surle champ de vision. On peut également tester un éthylomètreétalonné. Quel est le message de tels exercices?Il s’agit de faire prendre conscience à chacun des effets de l’alcool à
travers une expérience pour ainsi dire vécue. Même à l’âge de la re-
traite, on peut être tenté de consommer de l’alcool dans des situa-
tions où il faudrait y renoncer. Sur le navire, nous attirons l’attention
sur d’autres aspects encore de la sécurité routière, par exemple la vi-
sibilité nocturne et les nouvelles règles de la circulation. Démonstra-
tions, essais et échanges d’idées sont au cœur des activités propo-
sées.
Quel bénéfice et quelle plus-value les membres du clubretireront-ils de cette croisière d’une semaine?Le navire santé leur propose d’associer les côtés agréables d’une
croisière en mer à des contrôles médicaux de tous genres. Une com-
binaison sauf erreur unique en son genre. Côté sécurité routière, l’at-
trait principal réside dans la possibilité d’expérimenter des phéno-
mènes plus ou moins connus. Les passagers ont ainsi la possibilité de
découvrir et d’approfondir des thématiques importantes et d’acquérir
des réflexes gages d’une mobilité plus sûre.«Propos recueillis par Christian Bützberger
1er septembre 2011 | touring 15 | club et membres 47
Pu
blicit
éNiklaus Lundsgaard-Hansen, président central du TCS (au centre) et KlausRüedi, président de section (à dr.), parrains de la nouvelle sous-section.
›Pas moins de 180 voitures d’époque rutilantes sont regroupées
dans la cour centrale de la Foire de Bâle, prêtes à prendre la
route de Paris. Mais le programme prévoit encore un événement
avant le départ du 21e Raid Suisse–Paris: le baptême de la pre-
mière sous-section du TCS Yougtimer & Classic des deux Bâle.
Les parrains sont le président central, Niklaus Lundsgaard-Han-
sen, et le président de la sous-section, Klaus Rüedi. Les membres
du TCS possédant des voitures de collection plus ou moins an-
ciennes auront donc la possibilité de s’adonner à leur passion
pour les véhicules historiques dans le cadre d’une sous-section.
Beaucoup d’intérêt | Selon Klaus Rüedi, son président, cette
sous-section oldtimer créée en mars dernier compte déjà 57
membres. «Nous voulons maintenir des véhicules historiques
dans leur état d’origine, organiser des cours et des excursions,
échanger nos expériences», explique Klaus Rüedi. Soit dit en
passant, les véhicules ayant entre 20 et 30 ans sont considérés
comme des «youngtimers». Les «classic cars» doivent être âgées
de plus de 30 ans.
Si les youngtimers peuvent être utilisés au quotidien, les voi-
tures classiques – il s’agit d’authentiques véhicules de collection –
ne doivent pas parcourir plus de 3000 km par an. Outre la con-
servation des véhicules,
la nouvelle sous-section
du TCS entend également
soutenir ses membres lors
de démarches auprès des
autorités et des assuran-
ces.‹ fm
Info TouringDe plus amples détails surwww.tcsyoungtimerclassic.ch
Première sectionoldtimer baptiséeLa première sous-section du TCS Youngtimer& Classic des deux Bâle a été lancée officielle-ment à l’occasion du 21e Raid Suisse–Paris.
ph
oto
sfm
Des participants au 21e Raid Suisse–Parisen équipement d’époque, à Bâle.
touring 15 | 1er septembre 2011 | club et membres 49
15 ans d’Auto TCS
Venez fêter au circuitde Lignières!Dimanche 9 octobre, Auto TCS, l’assurance
véhicules à moteur du club, invite tous ses
clients et leur famille à fêter son 15e anni-
versaire au Centre de sécurité routière de
Lignières (NE). Nombreuses activités diver-
tissantes au menu, de 10 à 16 h: conduite
accompagnée avec un cascadeur ou au vo-
lant d’un 4�4, exercices de freinage, kar-
ting, quad et véhicules électriques pour les
enfants, conduite d’un Segway, simulateur
de crash. Une garderie est prévu. L’entrée
au Centre TCS de Lignières et la participa-
tion aux festivités sont gratuites. Les bois-
sons et la nourriture sont vendues à prix
coûtant. Inscriptions jusqu’au 15 septem-
bre 2011 sur www.autotcs.ch/15ans et au
moyen du coupon en page 47.
USA et Canada:par ici les rabais!La force du franc incite de nombreux Suisses à se rendre aux Etats-Unis et au Canada.
Mais beaucoup ignorent que le programme «Show Your Card & Save» émis par les
deux clubs automobiles nord-américains (AAA, American Automobile Association et
CAA, Canadian Automobile Association) est également accessible à tout membre du
TCS. Plus de mille offres «Show Your Card & Save» sont proposées: accès aux parcs
d’attraction comme Seaworld ou les studios Universal, magasins outlet, hôtels et voi-
tures de location. Des autocollants apposés à l’entrée des établissements signalent
généralement ces prestations. La liste est téléchargeable sur www.rabais.tcs.ch > Ra-
bais Europe & Monde. Il suffit de l’imprimer et de la présenter impérativement au
guichet. Pour les réservations d’hôtel, une pré-réservation par téléphone s’impose.
Attention: cette carte ne permet pas de profiter des offres en ligne AAA. tg
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Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch
Sociétariat www.tcs.ch
Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC)
selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non motorisés) Fr. 55.–
(Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)
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Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–
Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch
Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI
Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise
Pour véhicules d’entreprisesDépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–
ASSISTA TCS www.assista.ch
Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite«Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–
Auto TCS www.autotcs.ch
Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000
Deux-roues www.assurancestcs.ch
Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo,protection juridique, assistance et couverturecasco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–*ou couverture casco accidentjusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Moto-Assistance(dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS
Le TCS procède à des tests de véhicules etd’accessoires. Les résultats fournissent desinformations fiables et neutres, à dispositiondes membres du club.
Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch
Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental, Emmen et Betzholz.
Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch
Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.
Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch
Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 0224172520Hôtels Schloss Ragaz,www.hotelschlossragaz.ch 0813037777Bellavistawww.hotelbellavista.ch 0917951115Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch
Ambassadeur du TCSMarco Rima sur les rangs L’acteur et humoriste
suisse alémanique est candidat au poste d’ambassa-
teur du club. Les responsables du TCS sont en train
d’examiner le bien-fondé de cette candidature.
Fiche de secours prisée385000 macarons commandés Depuis son lance-
ment, en octobre 2010, la fiche de secours connaît
un succès grandissant. Outre de nombreuses socié-
tés, le TCS en a déjà équipé l’ensemble de sa flotte,
qui totalise plus de 450 véhicules. Mais des particu-
liers se procurent également la fiche de secours en
la téléchargeant sur www.fichedesecours.ch. De-
puis octobre dernier, plus d’un million d’internautes
ont visité ce site internet et 385 000 d’entre eux ont
commandé le macaron. En cas d’accident grave, les
informations figurant sur la fiche de secours peu-
vent contribuer à accélérer notablement les travaux
de désincarcération des occupants et améliorent le
planning technique des sauveteurs. N’oublions pas
que les chances de survie sont souvent une question
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Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Nadia Rambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), StephanKneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante durédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail:[email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Vernier (GE). Tirage: édition française: 413 884, tirage total: 1 325035. Direction des publications/marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: PublicitasPublimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centred’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mention-nant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 0844888111, e-mail: [email protected]. Abonnement:compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier lestextes non commandés.
Autocollant CHTouring 10/2011
Devant me rendre en Allemagne, j’ai acheté
un autocollant CH pour l’apposer à l’arrière
de mon véhicule. Transitant sur quelques
kilomètres par l’Autriche, je me suis fait
arrêter dans un banal contrôle routier (vi-
gnette autoroutière). Lors de ce contrôle, le
policier a constaté que mon CH n’était pas
réglementaire (lettres trop petites) et m’a
infligé une amende de 38 euros. Arrivé en
Allemagne, j’ai mesuré la dimension du D
figurant sur la plaque européenne et ai
constaté qu’il était plus petit que mon CH
non réglementaire. Dès lors, je pense que la
Suisse doit rendre l’autocollant avec le si-
gle du pays de l’Union européenne obliga-
toire selon les normes en vigueur pour
nous. Pierre Lauper, Montreux
Grande interview de Claude NicollierTouring 14/2011
Claude Nicollier estime que nous devons
sortir du nucléaire et nous tourner vers les
énergies renouvelable. Est-ce vraiment la
voie à suivre? Dans la «Frankfurter Allge-
meinen», le ministre de l’environnement du
Bade-Wurtemberg expose un point de vue
bien différent. Selon lui, ce sont les cen-
trales à gaz qui doivent prendre le relais du
nucléaire. D’autre part, la réflexion ayant
cours en Allemagne autour des centrales à
charbon ne correspond pas non plus à une
sortie définitive des énergies fossiles. On
ne peut donc qu’encourager la Suisse à bien
réfléchir à ces choix importants qui ont une
influence décisive sur la politique clima-
tique. Konrad Studerus@
Courrier des lecteurs
ph
oto
sm
w,
ldd
Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. Larédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.
ConcoursVignette autoroutièreTouring 11/2011
Je comprends avec peine le concert de ré-
criminations entourant l’augmentation du
prix de la vignette autoroutière à 100 fr.
Une majorité des automobilistes de ce pays
n’auraient aucun problème à payer ces
quelques dizaines de francs supplémen-
taires, surtout que nous disposons pour ce
prix-là d’un réseau autoroutier très perfor-
mant. En Italie et en France, il faut payer
bien davantage pour des routes en moins
bon état. Je pense que nous mettons nos au-
toroutes et nos tunnels à disposition des
automobilistes étrangers à un prix bien trop
modique. C’est pourquoi 200 fr. la vignette
serait parfaitement approprié. Nous contri-
buons volontiers à la promotion d’une mo-
bilité moderne. Urs Ferrario@
Freiner au lieu de dépasser par la droiteTouring 14/2011
que tout peut changer très vite.«Propos recueillis par Felix Maurhofer
Le rocker alémanique Gölä part fréquemment en tournée àtravers la Suisse pour donner des concerts. Des voyagesqui tiennent souvent lieu de source d’inspiration.
elle se transforme en maison. A l’étranger,
j’utilise toujours un monospace ou un break
que j’équipe d’un matelas. J’en fais mon hô-
tel ambulant. J’aime les grandes voitures
comme mon pick-up VW Amarok, il est spa-
cieux et permet de tracter une remorque.
La route vous inspire-t-elle des chansons?
Je n’ai encore jamais été frappé par l’inspi-
ration en conduisant. Ce sont les voyages
»Votre préférence va-t-elle aux deux ou aux
quatre roues?
Marco Pfeuti dit «Gölä»: j’apprécie la voi-
ture comme la moto, mais je n’aime pas pé-
daler. Je ne monte sur un vélo que lorsque
je dois m’entraîner.
Qu’aimez-vous dans la voiture?
Pour moi, l’automobile est un moyen de
transport et un outil de travail. En voyage,
Les voyages commesource d’inspiration
Gölä apprécie son VW Amarok grâce auquel il peut transporter du matériel de construction.
ProfilMarco Pfeuti, alias Gölä, a grandi à Oppligen (BE). Ila une formation de peintre en bâtiment et en carros-serie. Il a occupé divers emplois jusqu’en 1998,année de son premier gros succès musical avec sonalbum «Uf u dervo» chanté en dialecte bernois. Né en1968, Gölä est père de deux fils et vit dans l’Ober-land bernois. Plus d’infos sous: www.golamusic.com