Apprendre ensemble à distance en E- Learning Pierre-André Caron Maître de conférence en Sciences de l'éducation Equipe Trigone Laboratoire CIREL Univ Lille
Apprendre ensemble à distance en E-Learning
Pierre-André CaronMaître de conférence en Sciences de l'éducationEquipe Trigone Laboratoire CIRELUniv Lille
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Une première approche:Recréer la salle de classe?
Fonctionnement synchrone (unité de temps et de thèmes traités), modalité = le coursLes apprenants sont répartis (multipoint):
soit dans des lieux équipés pour cela (type studio de visioconférence), pour petits groupesSoit devant une station de travail MM (équipé son et peut-être d’une Web-cam)
Fonctions ajoutés: visionneuse Diapos PPT, tableau blanc virtuel, co-navigation synchronisée sur le Web, messagerie instantannée (Chat)Des fournisseurs spécialisés: solutions technologiques (synchronous Web-Based Training) de base type NetMeeting, ou plus sophistiquées (serveurs de flux MM, ponts 1N)
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Exemple de logiciels
Voici quelques exemples de logiciels :Adobe connectRENAvisioRendez vousSkypeGoogle Hangout
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La dimension collaborativeApprendre ensemble, mieux que seul ?
Apprendre en communiquant
Le tuteurage: une forme de collaboration entre le tuteur et l’apprenant
Proche des mécanismes d’échange de connaissances et la gestion de la connaissance dans les organisations
Une modalité d’apprentissage pas si récente que cela…
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l’enseignement mutuel
C’est Andrew Bell qui fut, vers 1795, l'initiateur en Europe du concept d'enseignement mutuel. Il l'avait découvert lors d'un séjour à Madras en Inde.
[…] Le plus capable sert de maître à celui qui l’est moins, et c’est ainsi que l’instruction est simultanée, puisque tous avancent graduellement, quel que soit d’ailleurs le nombre d’élèves.
Principe de "la distribution du travail"
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Enseignement Mutuel
Tous les élèves, et quel que soit leur nombre — une soixantaine dans les localités rurales, 1 000 dans l’école de Lancaster à Londres, 200 à 300 dans les écoles parisiennes et dans la plupart des cités - sont groupés dans une salle unique, rectangulaire, sans cloisons.
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Enseignement Mutuel
Les longs bancs, de seize à dix-huit places, occupent la majeure partie de la salle. C’est là, sur les pupitres, que se dérodent les exercices écrits qui occupent environ la moitié du temps scolaire. Pendant l’autre moitié ont lieu les exercices oraux qui se font aux demi-cerdes
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Enseignement Mutuel
Les ordres sont transmis de quatre façons : par la voix, la sonnette, le sifflet ou les signaux. La voix intervient peu. Les injonctions transmises de cette manière s’adressent généralement aux moniteurs, parfois à une classe tout spécialement. La sonnette attire l’attention. Elle précède une information ou un mouvement à exécuter. Le sifflet est à double usage. Il permet des interventions dans l’ordre général de l’école, " imposer le silence ", par exemple — et il commande le début ou la fin de certains exercices au cours de la leçon : " faire dire par coeur, épeler, cesser la lecture ". Le maître, seul, est habilité à s’en servir.Une référence : https://books.google.fr/books?id=CydNAAAAcAAJ
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Coopératif… collaboratif
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L’apprentissage coopératif: son intérêt et les évidences
Coopérer, Collaborer pour apprendre, apprendre à coopérerUne évidence: nous n’apprenons pas seul, le rôle des autres pour la construction des savoirs, les facteurs socio-affectifs et la motivation.
Les exigences de type démocratique et éthique:dans la lignée de Dewey au USA, ou de Freinet en Francedans les utopies des coopératives ouvrières du début du siècle et le courant autogestionnaire…
Cet apprentissage coopératif, collaboratif permet combler les manques du E-Learning: l’isolement, la richesse des activités.
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Apprentissage coopératif
L’apprentissage coopératif est une modalité d’apprentissage qui va plus loin que le simple apprentissage en groupe. En effet il implique une stratégie pédagogique qui favorisent l’interdépendance cognitive et sociale entre les apprenants. Il prend en compte les différences inter-individuelles, et donne un rôle actif aux agents éducatifs.
Dillenbourg : "En coopération, les partenaires divisent le travail, partagent les sous-tâches individuellement et puis assemblent les résultats partiaux dans une sortie finale. En collaboration, les partenaires travaillent ensemble".
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Les stratégies pédagogiques pour apprendre ensemble
Un constat: (Johnson et Johnson). L’interdépendance structure l’interaction entre apprenants et par conséquence leurs performances dans le processus d’apprentissage--->un impact positif dans le développement cognitif et social des apprenants.
La collaboration: une modalité d’apprentissage. Une technique pédagogique qui a pour but: enseigner à connaître et à interagir avec les compétences et les connaissances des autres, stimuler le développement de points de vue différents, stimuler la production…. Favoriser le développement de la pensée critique.
Les interactions coopératives: se structurent à l’avance et se planifient par les agents éducatifs qui prennent part à l’interaction.
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Différence entre apprentissage coopératif et apprentissage en groupe (selon Johnson& Johnson)
Apprentissage Coopératifinterdépendance positiveplace à l’individualitéhétérogénéité dans la composition du groupepartage de la fonction de leadershipresponsabilité de chacun des partenairesaccent sur la tâche et la gestion de l’interaction pour la réalisationformation pour le développement des compétences pour le travail en équipeposition active de l ’agent éducatif qui observe et intervient dans l’interaction
Apprentissage en groupeabsence d’interdépendance
absence des individualités
homogénéité dans le composition du groupeun leader par groupe
responsabilité de soi-même
accent exclusivement sur la tâcheméconnaissance des compétences requises pour le travail en équipeposition passive de l ’enseignant qui ne prend pas une place d ’acteur (médiation) dans l ’interaction
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Les stratégies pédagogiques
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Les stratégies pédagogiques
Faire apprendre ensemble: trouver des activités pédagogiques significatives et les insérer dans une stratégie « instructionnelle ».
Apprentissage coopératif et/ou en groupe?Favoriser l’interdépendance dans l’apprentissageLes activités pédagogiques de groupe:
l’écriture collective (autour de la production d’un objet commun pour la communication) La résolution collective de problèmesLa pédagogie du projet
La communication et la coopération avec les agents éducatifs: le rôle des tuteursLes approches cognitives de l’apprentissage et la dimension collective
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Les stratégies pédagogiques
L’interdépendance positive: tous les membres d’un groupe sont responsables de leur propre apprentissage et de celui du co-équipier---> coordination
L’interaction en face-à-face: il s’agit de la communication formelle et informelle qui est la source du développement individuel, de l’expression orale, de responsabilité vis-à-vis du collectif, de rétroaction, de stimulation, de rencontre et d’interaction avec le raisonnement de l’autre.
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Les stratégies pédagogiques
La responsabilité individuelle et la responsabilité de groupe: doit faciliter l’émergence de l ’autonomie (un des objectifs principaux de l ’apprentissage coopératif)
La formation au développement des habilités de coopération: il s’agit de l’explicitation, de la construction et de l’acceptation de la connaissance des idées et actions de l’autre. La résolution des conflits d’une manière constructive…
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Exemples d’activités
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Quelques exemples d’activités d’apprentissage
La pédagogie du projetla co-conception de ….
La gestion du projet collectif
l’écriture coopérative
La discussion organisée:argumentation,
rationnel de décision,
méthode de conception.
Objectif: augmenter les échanges de type épistémique épistémique
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Le jigsaw
Aronson, Elliott Par exemple pour 16 étudiants
1. Choisir un matériel pouvant être séparé en 4 parties
2. Répartir les étudiants en quatre groupe dit « primaire »
3. Distribuer à chaque groupe une partie à étudier… attendre
4. former des groupes « puzzle » constitué d’un étudiant issus de chaque groupe primaire.
5. Poser à chaque groupe un problème qui ne peut être résolu que par le partage des connaissances acquises par chaque expert.
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Le cercle de littérature
1. Le maître introduit chacun des livres.2. Le maître distribue à chaque élève 4 ou 5 copies de livres (toutes différentes)3. Les élèves choisissent chacun l’un des livres4. Tous les élèves qui ont choisi le livre X se rassemblent dans le cercle de littérature X5. Les élèves du cercle de littérature X s’accordent sur le découpage du livre en lectures6. Les élèves du cercle X se répartissent les rôles pour la première session de lecture7. Chaque élève termine en séance ou en travail personnel la première lecture et prépare
un document caractéristique de son rôle. 8. Les élèves du cercle X se rencontrent :
1. Le « directeur de discussion » pose la question qui lance le débat.2. Le groupe essaie d’y répondre, chaque rôle apportant la contribution propre à son rôle3. La conversation se développe, le « directeur de discussion » encourageant la participation de chacun des
membres du cercle.4. A la fin de la session, les élèves permutent leurs rôles et se mettent d’accord sur la prochaine lecture.
9. Les élèves du cercle de littérature X répètent les étapes 7 et 8 sur chaque lecture jusqu’à ce qu’ils aient atteint la fin du livre choisi.
10. Les élèves du cercle de littérature X préparent une présentation pour la classe du livre choisi.
11. Les élèves du cercle de littérature X font leur présentation au reste de la classe.
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Les différents rôles
Discussion Director : dirige la séance par des questionsWord Wizard : recherche des mots difficiles ou interressantLiterary Luminary : présente deux passage particulierConnector : indique des connections possible au sein du texte, entre textes ou avec le monde extérieurReporter : crée un résumé de la partie lueEtc…
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Le catalogue du Tecfa
http://tecfa.unige.ch/proj/seed/catalog/net/catalog.pdf
Une mine d'activité collaborative
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Des outils
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ArgueGraph
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Refect table projet du laboratoire craft
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Dans les diapos suivantes une présentation de plusieurs expériences menées à Genève par Gaëlle Molinari...
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Les émotions dans la collaboration médiatisée par ordinateur
Gaëlle Molinari12, Mireille Bétrancourt2, Elise Lavoué3
Avec Guillaume Chanel, Thierry Pun (projet 1)
Avec Safé Khezami, Yannick Prié (projet 2)
1Formation universitaire à distance, Suisse (Unidistance)
2TECFA-FAPSE, Université de Genève, Suisse
3LIRIS, IAE Lyon, Université Lyon 3, France
.. 29/54Järvelä & Järvenoja, 2011
Coordination de l’espace cognitif et
relationnel
Coordination de l’espace cognitif et
relationnel Evaluation Evaluation
Il est en colère Il est anxieux
Processus de régulation- Autorégulation- Régulation de l’autre- Co-régulation
cognition motivation et affect comportement contexte
Pintrich & Blazevksi, 2004
Rôle de la modélisation mutuelle des émotions dans la collaboration
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Coordination de l’espace cognitif et
relationnel
Coordination de l’espace cognitif et
relationnel Evaluation Evaluation
?
Pas ou peu d’informations non-verbales
Pas ou peu d’informations contextuelles
Difficultés à modéliser l’autre dans la collaboration médiatisée par ordinateur
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EXP1 EXP2
Objectif :Faciliter la compréhension des émotions de l’autre
Objectif :Favoriser la réflexion sur la collaboration via les émotions
Visée : Concevoir ensemble
Visée : Apprendre ensemble
Démarche : comparative (laboratoire, tout-venant, dyades)
Démarche : exploratoire (classe, étudiants, dyades)
Outil : Evaluation et affichage des émotions pendant l’interaction
Outil : Annotations émotionnelles pendant l’interaction, et utilisation des annotations dans les bilans réflexifs
Projet 1
Molinari, Chanel, Bétrancourt, Pun, & Bozelle (2013) Lavoué, Molinari, Khezami, & Prié (2013)
Projet 2
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ÉVALUATION ET PARTAGE DES ÉMOTIONS PENDANT LA COLLABORATION
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Conception d’un slogan de prévention- Selon 4 critères
- Persuasif, original, adapté, émotionnel- Avec DREW
- Construction d’un graphe d’argumentation- En 3 étapes
1. Produire le plus de slogans possibles2. Choisir 3-4 slogans et argumenter ce choix3. Sélectionner le meilleur slogan
0 min 180 min
Introd. Équip. collaboration Post-tests Debrief.
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60 participants en duos - De même sexe (17 de femmes, 13 d’hommes)- Ne se connaissaient pas- Ne se voyaient pas- Communiquaient via un casque et un micro
Deux conditions- Sans outil de feedback émotionnel (15 duos sans FE)- Avec outil de feedback émotionnel (15 duos avec FE)
0 min 180 min
Introd. Équip. collaboration Post-tests Debrief.
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Persuasif Original Adapté Emotionnel
Meilleur slogan
4 critères
Argument
Amusé
Satisfait
Confiant
Concentré
Concentré
Intéressé
Sans EAT
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Persuasif Original Adapté Emotionnel
Meilleur slogan
4 critères
Argument
Message pop-up (toutes les 5 mn)Veuillez indiquer l’émotion que vous ressentez actuellement
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Oculomètre Oculomètre
Données physiologiquesAudio
Vidéo
Audio
Vidéo
Température et conductance de la peauPression sanguine relative
Amplitude de la respirationElectro-cardiogramme
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3 post-tests- Emotions perçues après interaction- Qualité perçue de la collaboration- Traits émotionnels
- Expressivité - Contagion- Régulation
0 min 180 min
Introd. Équip. collaboration Post-tests Debrief.
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Qualité des slogans
Feedback émotionnel
Neg-
Modélisation des émotionsTransactivité (dyades FF)
Pos+
Principalement des émotions positives (intérêt, satisfaction, amusement)
Émotions positives après la collaborationPos+
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CONSTRUCTION DE BILANS À PARTIR D’ANNOTATIONS ÉMOTIONNELLES
Etude 2
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• Cours de Psychologie de l’Education (Unidistance)• 12 étudiants, 6 duos• Période à distance (3 semaines, socio-constructivisme)• Plateforme de visioconférence VISU (LIRIS, Lyon)
– Salon synchrone• Script collaboratif (Jigsaw)• 2 sessions de collaboration synchrone
– Salon de rétrospection• 2 bilans réflexifs individuels
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Phase d’explication : 30 mn
S1 S2
S1 (expert) explique à S2 (élève) le texte de Piaget
S2 (expert) explique à S1 (élève) le texte de Vygotsky
S1 et S2 répondent à des questions sur les 2 textes
Test de compréhension : 30 mn
* Marqueurs verts, rouges et noirs- Positif (moments agréables ou efficaces)- Négatifs (moments désagréables ou difficultés)- Neutres (autre)
* Les marqueurs du partenaire ne sont pas visibles
S1
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Créez un bilan personnel de votre travail en équipe
S1 S2
Partie prospective- Rédigez des pistes d’amélioration de votre travail en équipe - Partagez, si vous le souhaitez, votre bilan avec votre partenaire
Partie rétrospective- Exprimez-vous sur votre propre activité, celle de votre partenaire et celle du groupe- Reprenez vos marqueurs et ceux laissés par votre partenaire, et commentez-le
Vidéos S1 et S2
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Analyse des marqueurs utilisésPropriétaire• Moi• PartenaireType • Verts (positifs)• Rouges (négatifs)• Noirs (neutres)Focus• Moi• Partenaire• Groupe
Analyse des commentairesCatégorisation selon le modèle de l’apprentissage auto-régulé de Zimmerman (2002) • Retour sur l’action passée Evaluation, attribution causale, satisfaction, réactions adaptatives/défensives• Anticipation des actions futures Définition de buts et de stratégies, activation de croyances motivationnelles
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Bilans
Retour sur le passé plutôt que pistes pour le futur
Marqueurs émotionnels > neutres Marqueurs perso > du partenaire Marqueurs positifs > négatifs Focus : partenaire > soi > groupe- Perso/positifs pour évaluer
e.g. Partenaire qui suit bien, bon échange - Perso/neutres pour expliquer les causes
e.g. Les problèmes techniques ont augmenté mes angoisses- Perso/Partenaire/positifs pour exprimer de la satisfaction
e.g. Ma partenaire a bien aimé la comparaison
Evolution Bilan 1 Bilan 2 Moins d’évaluation, plus d’attribution causale et d’expression de satisfaction Moins de marqueurs perso, plus de marqueurs du partenaire Plus de focus sur soi, moins sur le groupe
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Enfin pour conclure voici la présentation d'une grille d'analyse que j'ai réalisé à partir des travaux de Jenny Preece
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Les enjeux d'une communauté selon J Preece
1. Purpose, belonging, commitment; (sentiment d'appartenance, engagement)
2. Common ground; (intérêt commun) 3. Appropriate action; (mesures appropiées) 4. Active and passive participation; 5. Réciprocité; 6. Empathie, confiance (Trust); 7. Compétition, collaboration, coopération; 8. Identité; 9. Présence; (social awareness) 10. Privatique et sécurité; (respects de lois CNIL, éthiques)
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J'ai appliqué ces critères pour l'étude des MOOC
Un MOOC est un dispositif de formation instrumentés limités dans le temps et utilisés de façon anecdotique et opportuniste par les apprenants
Cet usage spécifique nécessite une appréhension immédiate du dispositif qui conditionne en partie la bonne réalisation des activités de groupe
Les cadres théoriques que nous utilisons communément pour étudier les dispositifs de formation instrumentés suggèrent une transformation des schèmes et la construction d'un instrument qui a lieu de façon dynamique et continue dans le temps, lors de la réalisation de l'activité, lors de l'usage de l'artefact.
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Activité vs Perceptions
Considérer le dispositif instrumenté MOOC comme véhicule d'un langage qui est perçu par l'apprenant au travers les interactions qu'il pourrait y mener plutôt qu'au travers celles qu'il y mène.
C'est l'idée que développe Rabardel (Rabardel, 1999), que nous reformulons ainsi :
considérer le dispositif comme une offre de signification, un ensemble d'éléments de langage qui s'interprète individuellement indépendamment du déclenchement ou non d'une action dans laquelle il pourrait s'inscrire.
Échelle de Perception Instrumentale des Communautés
(PIC)Critères de jenny Preece (2000): Purpose, Belonging, Commitment, Common ground, Appropriate action, Active and passive participation, Reciprocity, Empathy and trust, Collaboration, Identity, Social awareness, Policies.
→ Mesurer la vitalité d'une communauté de pratique instrumentée par un artefact informatique,
→ But prescriptif : favoriser l’émergence d'une telle communauté.
L’observation du couple formé par la communauté et l'artefact qu'elle instrumente.
Comprendre comment chaque critère de Preece est réifié sous forme d'usage par la communauté.
Établir des liens entre les diverses instrumentations et perceptions d'un artefact et les potentialités de mise en place d'une communauté de pratique.
Construire une échelle de perception
instrumentale des communautés
Ce travail de compréhension peut être mené :
En observant l'activité produite qui est perceptible au travers des traces laissées dans le dispositif de formation ;
En menant une série d'entretiens visant à identifier et qualifier la perception des fonctionnalités apparentes du dispositif instrumenté au regard des tâches impliquées par les critères de Preece ;
En menant une enquête par questionnaire visant à quantifier la perception par les participant de la facilité à mettre en œuvre les actions mesurées par les critères de Preece.
Construction d'une échelle de perception instrumentale des communautés (PIC)
Construction de l'échelle
J'ai le sentiment d'appartenir à un groupe de personnes apprenant ensemble
Je me sens libre de moduler, en fonction de mes occupations, ma participation au dispositif
Dans le dispositif j'ai le sentiment d'être seul
Dans le dispositif j'ai l'impression de recevoir autant que ce que j'y amène
Dans le dispositif, je repère assez facilement avec qui j'ai des choses en commun
Je réussis à percevoir assez facilement ce qui motive les autres apprenants avec qui je travaille
J'arrive à estimer si je peux faire confiance à un autre apprenant
Je perçois facilement si une autre personne s'implique dans le dispositif ou non
Je perçois facilement ce qui nous motive tous à être dans ce dispositif
Je comprends quelles actions je dois mener au sein du dispositif
Le dispositif de formation traduit assez bien mon implication
L'identité numérique que j'ai construite dans le dispositif reflète assez bien ce que je suis
Quand j'entre dans le dispositif, je vois si je suis seul ou si d'autres personnes sont connectés
Dans le dispositif les règles pour s'exprimer me semblent simples
personnes Règles Buts
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Exemple
Echelle PIC
Généralement quand je participe à l'activité (description exacte de l'activité)….Attention les questions suivantes portent uniquement sur « vous », lorsque vous participez à cette l'activité. Par ailleurs, pour ce premier questionnaire elles portent sur votre situation "avant d'avoir commencé les activités collective de ce dispositif".
• 1. J'ai le sentiment d'appartenir à un groupe de personnes apprenant ensemble• 2. Je me sens libre de moduler, en fonction de mes occupations, ma participation au dispositif• 3. Dans le dispositif j'ai le sentiment d'être seul• 4. Dans le dispositif j'ai l'impression de recevoir autant que ce que j'y amène• 5. Dans le dispositif, je repère assez facilement avec qui j'ai des choses en commun• 6. Je réussis à percevoir assez facilement ce qui motive les autres apprenants avec qui je travaille• 7. J'arrive à estimer si je peux faire confiance à un autre apprenant• 8. Je perçois facilement si une autre personne s'implique dans le dispositif ou non• 9. Je perçois facilement ce qui nous motive tous à être dans ce dispositif• 10. Je comprends quelles actions je dois mener au sein du dispositif• 11. Le dispositif de formation traduit assez bien mon implication• 12. Passez directement à la question suivante, ne répondez pas à cette phrase.• 13. L'identité numérique que j'ai construite dans le dispositif reflète assez bien ce que je suis• 14. Quand j'entre dans le dispositif, je vois si je suis seul ou si d'autres personnes sont connectés• 15. Dans le dispositif les règles pour s'exprimer me semblent simples
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Un travail…
Travail à réaliser, étudier une communauté existante selon la grille proposée par Jennifer Preece.