République algérienne démocratique et populaire Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université Abderrahmane Mira – Bejaia Faculté de Technologie Département d’Architecture Thème : L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACES PUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master II en Architecture « Architecture, ville et territoire » Préparé par : Encadré Par : M elle Belabbas Siham M elle BOUANDES Karima M elle Ouyougoute Nouara Année Universitaire 2013 - 2014
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Thème: L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS ...
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République algérienne démocratique et populaireMinistère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Abderrahmane Mira – Bejaia
Faculté de Technologie
Département d’Architecture
Thème :L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CASDE TROIS PLACES PUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE
BEJAIA
Mémoire pour l’obtention du diplôme de Master II en Architecture« Architecture, ville et territoire »
Préparé par : Encadré Par :
Melle Belabbas Siham Melle BOUANDES Karima
Melle Ouyougoute Nouara
Année Universitaire
2013 - 2014
Remerciement
Nous remercions en premier lieu, le Bon Dieu le tout puissant, de nous avoir donné la
patience et la volonté de mener à ce modeste travail.
Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements et notre gratitude ;
A Melle BOUANDES Karima d’avoir accepté d’être notre encadreur, avec un
suivi constant, tout le long de notre travail, pour ses conseils, ses orientations durant toute
l’année
tout le personnel du département d’architecture pour le temps qu’ils nous ont
consacrés, en particulier Mr ATTAR et à RBIHA ET NOURIA ;
A tout ceux, qui, de prés ou de loin nous ont soutenus et encouragé.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en signe de respect, de reconnaissance et de gratitude :
A mes chers parents, que j’admire, qui m’ont toujours aidé dans ma vie et qui n’ont
jamais cessé de m’encourager et de me soutenir tout au long de mes études.
A ma binôme NOUARA, avec qui j’ai travaillé durant tout ce travail et partagé des
moments de crise et Melle BOUANDAS KARIMA qui a était toujours derrière nous pour
nous orienter et nous guider durant tout ce travail.
A mes frères et sœurs qui ne cessent de m’encourager et aider à achever ce travail.
Enfin à tout, mes amis intimes et tous ceux qui m’on encouragé de prés ou de loin
SIHAM
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en signe de respect, de reconnaissance et de gratitude :
A ma mer, que j’admire, qui m’a toujours aidé dans ma vie et qui n’a jamais cessé de
m’encourager et de me soutenir tout au long de mes études.
A ma binôme SIHAM, avec qui j’ai travaillé durant tout ce travail et partagé des
moments de crise et Melle BOUANDAS KARIMA qui a était toujours derrière nous pour
nous orienter durant tout ce travail.
A mes frères et sœurs qui ne cessent de m’encourager et aider à achever ce travail.
A mes tantes, mes oncles, mes cousins et mes cousines.
Enfin à tout, mes amis intimes asma, chakib, salim,amine et sid ahmed et tous ceux qui m’on
encouragé de prés ou de loin
NOUARA
Sommaire :
Introduction
Problématique
Hypothèse
Objectif de recherche
La structure de mémoire
Chapitre 1 : recherche thématique
Introduction
1. LE CONCEPT D’ESPACE PUBLIC ……………………………… .....01
1.1. La notion de l’espace public urbain……………………………………......02
1.2. Lectures de l’espace public urbain………………………………………….03
1.3. Les échelles des espaces publics urbains …………………………………..04
1.4. Les formes de l’espace public urbain…………………………………….…04
1.4.1. La rue…………………………………………………………………….04
1.4.2. Les espaces verts……………………………………………………...…06
1.4.3. La place publique ……………………………………………………….08
1.4.3.1.Définition de la place………………………………………….…….…..08
1.4.3.2.Aperçue historique de la place…………………………………………..09
1.4.3.3.La place publique en Algérie…………………………………………....16
1.4.3.4.Fonctions et rôles de la place…………………………………………....17
1.4.3.5.Types de place…………………………………………………………...17
1.4.3.6.Morphologie de la place………………………………….…………...…18
1.4.3.7.Les acteurs intervenants dans la place…………………………………...19
1.4.3.8.Composantes de la place…………………………………………….….20
1.4.3.9. Phénomènes contemporains relatifs aux places publiques (Théâtralisation
festivalisation et commercialisation)…………………………………….21
2. LE CONCEPT « USAGE »……………………………………………22
2.1. Définition du concept « Usage »………………………………………....22
2.2. Dimensions du concept « Usage »……………………………….………23
2.2.1.Comportements physiques des usagers…………………………………24
2.2.1.1. Pratiques spatiales et conduites sociales (rencontre, regroupement, privatisation et
appropriation de l’espace)……………………………………………..24
2.2.1.2. Repérage, orientation spatiale (visibilité et accessibilité) et wayfinding……24
l’habileté d’une personne de se représenter les caractéristiques d’un environnement, de se
construire une image mentale de son milieu (Passini 1984, 1996; Lynch 1960).
« A person’s cognitive ability to represent space accurately, to map environmental
information at the large scale and to determine the position of the person within that
representation. » (Passini 1984, p. 19)
Pour se bâtir une image du lieu, une carte mentale, l’usager a recours à des signes et à des
informations qu’il juge pertinentes à ses besoins. Cette image se forme par une évocation
mentale et personnelle d’un sens donné aux objets, séquences d’objets ou d’états d’objets, qui,
mis ensemble, structurent la perception de l’environnement (Poirier, 1998). Ainsi,
l’orientation spatiale émerge de l’ordre et de la signification donnée aux composantes de
l’environnement et organisée en image mentale.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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La carte mentale ne reflète évidemment pas la réalité d’un environnement concret
physiquement proportionnel et fonctionnel comme la carte routière. Elle rassemble en
référence des images déterminées par rapport à la réalité physique concrète, des
représentations construites à partir des perceptions et de la compréhension subjective d’un
lieu. Les problèmes d’orientation viennent d’une représentation et d’une projection mentale
de l’organisation spatiale qui répondent inadéquatement aux besoins ou aux désirs de l’usager.
Néanmoins, par sa capacité à donner un sens aux perceptions et à les structurer, la carte
mentale se présente comme partie importante du processus d’orientation spatiale.
Dans la pratique du design signalétique, le fait qu’il n’est pas possible de deviner l’intérêt que
le milieu peut avoir pour un individu constitue un défi. En effet, même si l’on peut concevoir
des objets destinés à l’orientation, l’usager est le seul à pouvoir lui accorder une importance.
2.1 Types de cartes mentales :
L’intelligibilité d’un lieu se détermine par la facilité avec laquelle elle permet à
l’usager de générer sa carte mentale, c’est-à-dire à lui permettre d’extraire du milieu des
éléments synthétisés sous forme de zones, parcours, limites, nœuds et points de repère. Elle
n’explique toutefois pas la forme que prend cette représentation dans l’imaginaire de
l’individu.
La carte mentale est une réflexion personnelle, propre à chacun, à travers laquelle
l’usager projette sa perception de l’organisation spatiale d’un espace. La subjectivité de la
carte mentale et de la perception du milieu rend nécessaire la définition des différentes façons
de lire l’espace, de se représenter l’organisation spatiale. À ce sujet, Arthur et Passini (1992)
définissent deux types de cartes mentales, la carte séquentielle et la carte coordonnée, qu’ils
expliquent en fonction de l’échelle du milieu et du processus psychologique.
2.1.1 La carte séquentielle :
Ce type de carte mentale se base sur l’expérience temporelle de l’usager : l’image se
forme au fur et à mesure que l’espace est parcouru. Elle correspond au lieu tel qu’il a été
exploré par l’usager. Ce type de carte reprend le même enchaînement d’espaces que celui
parcouru physiquement et se compose des lieux connus et appropriés par l’usager. Cela
implique une compréhension limitée du milieu. Dans cette façon de percevoir
l’environnement, l’usager n’essaie pas de présumer de la structure générale du milieu. Celui
qui préconise ce type de carte a tendance à limiter son effort de projection dans les limites de
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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ce qui est connu et de ce qui a été exploré. Ce type de carte mentale a la qualité d’être assez
précise et de prendre une forme linéaire.
2.1.2 La carte coordonnée :
Contrairement à la carte séquentielle, ce type de carte prédispose à la compréhension
globale du milieu. L’usager conçoit son image comme une unité entière en tenant compte des
parcours, des zones, des carrefours, des limites et des marqueurs. Cette carte favorise la
compréhension plus générale de l’organisation d’un endroit. Cependant, elle demeure plus
schématique et la large part de projection qu’elle sous-entend la rend beaucoup plus abstraite.
Ce type de carte est une représentation du milieu, contrairement à la carte séquentielle
qui se forme à partir de l’expérience vécue. La carte coordonnée est aussi très suggestive,
dans le sens où la projection de l’organisation spatiale se fait selon l’a priori de l’usager. La
carte coordonnée, qui a la qualité d’ouvrir les possibles, se trouve toutefois être, dans certains
cas, complètement inadéquate à l’orientation, puisqu’elle est moins représentative de la
réalité.
2.2.2.2.2 Le concept d’imagibilité :
Les images selon LEDRUT ont des fonctions sociales. Il y’a des images
conservatrices et des images utopiques. Les images de la ville quand elles ont une réalité
collective jouent un rôle dans les pratiques à travers lesquelles la ville se forme, change,
évolue ou se maintient, se cristallise et persévère dans son être.
SCHULZ définit dans son ouvrage « l’art du lieu » l’image comme suit « … soulignons
d’emblée qu’une image n’est ni le signe ni le symbole, bien qu’elle puisse les contenir, la
fonction du signe étant d’indiquer et celle du symbole de se substituer. L’image ne présent
rien d’autre qu’elle même ». Imagibilité en tant que concept établi du point de vue de l’usager
laisse de côté le problème de l’histoire de sa perception.
« La compréhension et la prévision du comportement humain passent par cette
connaissance de l’image et de la structure profonde des groupes, la géographie de la
perception devait aussi découvrir et préciser les liens qui attachent l’homme au milieu dans
lequel il vit ».
Pocock et Hudson définissent l’image en disant que si la perception est un filtre qui
vient entre l’homme et l’environnement. L’image est le résultat de ce processus relié à
l’environnement objectif. Pour définir ce concept d’image, on doit faire référence et
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développer les trois travaux de : Boulding « l’image » en 1956, de Kevin « l’image de la
cité » en 1960 et de Gordon Cullen « Townscape » en 1961.
Les plus grands travaux sur la perception sont ceux de Kevin Lynch. Dans son livre
« L’image de la cité », il a développé une approche systématique. Il a noté certains éléments
visuels pour construire l’environnement en se basant sur l’image perçue par les habitants de la
ville. La perception majeure de Lynch était d’essayer de découvrir la clarté et le bien être des
gens en relation avec les images urbaines qu’ils forment et qu’ils mémorisent. Cela représente
l’image tangible que les gens portent et qui n’a pas besoin nécessairement d’être dessiner.
Une image de l’environnement peut être analysée à travers trois composantes: identité,
structure, et signification. Il est commode de les séparer pour l’analyser, tout en se rappelant
qu’en réalité elles se présentent toujours ensemble. Pour un objet physique, l’imagibilité
(lisibilité ou visibilité) est la qualité grâce à laquelle de grandes chances de provoquer une
forte image chez n’importe quel observateur sont possibles. Pour c’est cette forme, cette
couleur ou cette disposition qui facilitent la création d’images mentales de l’environnement ;
elles sont identifiées, puissamment structurées et d’une grande utilité.
L’image pour Boulding est une naissance subjective. Pour lui, tout comportement
dépend de cette image. C’est une accumulation organisée des connaissances de l’individu sur
lui-même et sur le monde extérieur. L’image est très résistante aux changements et tout
message qui rentre en conflit avec elle est rejeté. Boulding a donné dix dimensions du
concept de l’image, qui sont rapportés par Amos Rapoport dans son livre « HUMAN
ASPECTS OF URBAN LIFE »
1. L’image spatiale qui donne la situation de l’individu dans l’espace
2. L’image relationnelle qui reflète l’univers autour de l’individu comme système
régularité
3. L’image temporelle qui représente l’écoulement du temps et la place de l’homme dedans
4. L’image personnelle qui exprime l’image de l’individu au milieu de l’univers de
personnes et de leur organisation autour de lui
5. L’image de valeur qui exprime l’ordre dans l’échelle du meilleur ou du mauvais
6. L’image affectionnait qui est une image émotionnelle qui exprime des sensations et des
effets
7. La subdivision de l’image dans la conscience, le subconscient et l’inconscience
8. La dimension de la certitude et d’incertitude de l’image. L’image peut être certaine et
claire ou incertaine et vague
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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9. L’image de correspondance qui exprime la dimension de réalité et d’irréalité. C’est
correspondance de l’image elle même avec des réalités extérieures
10. L’image privée et publique qui exprime l’image de l’individu ou l’image partagée avec
les autres
Dommage que Boulding a nié l’environnement physique et son influence sur l’image.
C’est concepts aident à comprendre les villes et les espaces ainsi que la relation homme-
environnement et leurs impacts sur le comportement humain.
2.2.3 Le vécu dans une place publique :
La place est peut être vécue de plusieurs manières selon ses différents aspects
(dimensions) : fonctionnels, formels, émotionnels et informationnels.
2.2.3.1 L’aspect fonctionnel :
Les activités qu’abritent la place et ses alentours attirent les gens. Le type des activités
commerciales, culturelles et administratives déterminent à la fois son public, sa
fréquentation, l’ambiance humaine et conditionnement l’intensité et les rythmes des
mouvements et des flux. Le type d’activités doit être choisi en fonction des intérêts des
citadins de la ville. Une variété d’activités donne plus de choix et plus de succès. Elle permet
à la place de fonctionner tous les jours, toute l’année, toutes les saisons (dimension
temporelle de la place). La place doit être un espace de vie et de sociabilité où se déroulent
les activités propres à la vie collective d’une ville. Si les concepteurs créent d’intéressantes
activités pour les citadins, les gens viendront et se sentiront réellement dans une place ou ils
peuvent avoir une vie publique.
2.2.3.2 L’aspect formel :
La forme géométrique et esthétique de la place détermine son caractère. L’aspect
formel de la place dépend également de l’effet du soleil (partie ensoleillée et autre ombragée),
de la continuité et discontinuité des parois, de la nature et l’inclinaison du sol, de son
revêtement….ect la flexibilité du design peut donner la flexibilité de développement et delà
on obtient une flexibilité d’utilisation. Le design et l’architecture donnent une ambiance et un
caractère à la place. Dans une place, il est important d’avoir les fontaines attractives, les
designs frappants et saisissants, mais aussi c’est important qu’elle soit confortable
socialement pour pouvoir inciter les gens à y rester au soleil, à l’ombre, en groupe, seul…etc
Les parcours, les courants de circulation et les moments d’arrêts sont en relation avec
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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l’aménagement de la place qui à son tour peut être en fonction de plusieurs éléments naturels
à savoir : le soleil, le vent, l’eau, la verdure.
2.2.3.3 L’aspect émotionnel :
Les places publiques sont des espaces émotionnels, du fait qu’elles créent chez les
usagers un ensemble de réactions psychologique et des sensations variées. La satisfaction des
besoins sensoriels et psychologiques des usagers est l’un des aspects qui accentue la
fréquentation de l’espace tel que les promenades, la contemplation, la tranquillité, la rêverie,
la découverte et le plaisir. La variété de l’espace peut être aussi obtenue par la création de
cheminements calmes dont l’attrait est l’aboutissement d’une succession de lieux tranquilles
qui offrent beauté, originalité et mystère.
La capacité émotionnelle de la place dépend de beaucoup d’éléments qui aident à
charger un espace d’émotion. Pour attirer les gens dans certains lieux, il faut jouer sur
l’originalité des formes, couleurs, et des équipements qui composent ces espaces et qui
créent chez les usagers cette envie de venir utiliser l’espace.
2.2.3.4 L’aspect informationnel :
Le caractère publicitaire et d’information accentue la fréquentation d’une place. Selon
certain besoin, l’usager fait le choix d’un lieu par rapport à un autre et cette sélection est basée
sur la proximité et facilité d’accès, l’attraction des activités et leurs natures diverses ainsi
que la facilité de lecture et de perception. La position de la place est très importante. La
relation avec les rues doit être intégrale. La bonne place commence au coin de la rue, si c’est
un coin chargé, elle aura une vie sociale. La ligne de vision est importante ; si les gens ne
voient pas l’espace, ils n’iront pas l’utiliser. Le piéton juge consciemment ou inconsciemment
la rue ou la place dans laquelle il se trouve. Il la juge aussi selon l’offre d’information et
l’offre de diversité.
3. ETAT DE L’ART :
Il sera est nécessaire de connaître les différentes approches théoriques qui traitent la
forme urbaine, plusieurs autours ont essayé de trouver une approche apte pour analyser les
événements urbains et les changements de la ville dans le temps, et pour comprendre les
différents systèmes qui composent cette entité. L’un de ses systèmes est bien évidement
l’espace public, ce dernier doit être compréhensible dans tous ses aspects et par chacun des
usagers, cette compréhension nécessite une analyse profonde de la structure urbaine
(l’infrastructure et la super structure) dans la quelle il s’insère. Dans le but de répondre aux
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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questions posées dans la problématique et pour arriver à confirmer ou bien infirmer
l’hypothèse annoncée
3.2 Méthodes d’analyse de l’espace public :
3.2.1 Approche perceptuelle :
C’est une approche psycho-spatiale, dans la façon de percevoir la ville. La perception
est une expérience vécue s’appuie sur le réel. Donc interroger l’espace public c’est interroger
aussi l’image de cet espace représentée chez l’individu qui entre en relation avec cet espace.
LYNCH.K et par l’évocation de terme « l’image mentale » a résumé la relation qui existe
entre l’image de la ville et sa perception chez l’utilisateur. Il a déterminé la manière dont
l’espace urbain est perçu par les habitants, et il a analysé cette image de l’environnement à
travers trois composantes: L’identité, la structure et la signification.
« Chaque individu crée et porte en lui sa propre image mais il semble qu’il y ait une
grande concordance entre les membres d’un même groupe : Des images collectives…Les
images collectives sont les représentations mentales communes à des grandes quantités
d’habitants d’une ville : Zones d’accord que l’on peut s’attendre à voir apparaître sous
l’interaction d’une même réalité physique, d’une culture commune et d’une nature
physiologique identique. » (LYNCH.K, 1976).
LYNCH a constaté que les habitants perçoivent leur environnement d’une manière
structurée et ordonnée, et il a vu que le contenu que l’on peut rapporter aux formes physiques
peut-être classé sans inconvénient suivant cinq types d’éléments :
- Les voies : sont les chenaux le long desquels l’observateur se déplace habituellement,
occasionnellement ou potentiellement ;
- les limites : sont les éléments linéaires que l’observateur n’emploie pas ou ne
considère pas comme des voies
- les quartiers : sont des parties de la ville, d’une taille assez grande
- les nœuds : sont des points, les lieux stratégiques de la ville, pénétrés par l’observateur
- les points de repères : sont un autre type de référence ponctuel, mais ils sont externes
(LYNCH.K, 1976).
Dans cette lecture psychologique, l’espace public pourra concrétiser un ou plusieurs de
ces éléments dans les représentations de son public, ce qui définit en effet s ans comportement
(autrement dit les attribues psychologiques peuvent devenir un élément de base de
l’environnement urbain et de son design).
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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Principes généraux : (HASSOUN.K, 2009) nous a proposé un ensemble de principes
généraux pour pouvoir manipuler cette approche, qui sont :
- Le paysage: unité autonome définissable ;
- Le parcours et la saisie graphique (c’est-t-à dire : le site, le parcellaire et la rue) ;
- La lecture superficielle de la ville: une lecture de tout éléments perçus tout le long du
parcours (les plans et les volumes, les couleurs, les textures…) ;
- La psychologie de la mémoire.
3.2.2 L’analyse typo morphologique :
C’est la connaissance de la forme urbaine par les types d’édifices qui la composent et
leur distribution dans la trame viaire. Cette méthode d’analyse a apparue dans les années
1960, et dont la théorie la plus construite a été formulée par l’architecte italien Aldo Rossi
dans son livre l’architecture de la ville. Elle manifeste comme critique du modernisme, et
pour but de revaloriser les anciens tissus (HASSOUN.K, 2009),
La typo-morphologie s’intéresse à la configuration physique de la ville, et à sa
matérialité, elle tente à trouver les raisons réelles qui donnent la forme actuelle à une ville.
(Convercité, 2006).
La typo-morphologie est la combinaison de la morphologie urbaine et de la typologie
architecturale ; elle décrit la forme urbaine (morphologie) sur la base de classifications des
édifices et des espaces ouverts par type (typologie) :
- La morphologie : c’est l’étude de la forme urbaine dans son développement
historique àpartir des éléments qui la composent.
- Le type: ce concept a reçu plusieurs définitions :
Selon le (Petit Robert 2006) : « c’est ensemble de caractères organisés en un tout,
constituant un instrument de connaissance par abstraction rationnelle et permettant de
distinguer des catégories d’objets, d’individus et de faits »
Selon Muratori le type est l’ensemble des conventions et des normes qui sont acquises
au cours de l'expérience constructive. CANNIGIA déclare que le type est « L’objet saisi
conceptuellement via son expérience en tant que fait culturel » (Malfroy, 1987).
(PANNERAI.P et al, 2002) disent que le type est un objet abstrait, construit par
l’analyse qui rassemble les essentielles propriétés d’une catégorie d’objets réels et permet
d’en rendre compte avec économie.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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- Le type architectural : « figure essentielle d’un bâti qui décrit de façon générique ses
dispositifs fonctionnels, son expression figurale d’ensemble et son ancrage au sol (parcelle) à
un moment de son parcours dans le temps. Le type architectural est un outil, issu d’une
construction rationnelle, qui permet de décoder la structure d’un cadre bâti» (HASSOUN.K,
2009)
- La typologie : c’est l’étude de type, c’est aussi un des instruments (un instrument et
non une catégorie) qui permettent de conduire l’étude des phénomènes urbains.
(PANNERAI.P et al, 2002).
L’établissement d’une typologie commence par une description détaillée des éléments
de l’environnement construit (parcellaires, maillage, maisons et immeubles) puis leur
classification selon certaines critères : dimensionnels, géométriques, fonctionnels, distributifs,
constructifs et esthétiques. Donc la typologie est la classification raisonnée des types qui
impliquent simultanément à travers l’analyse d’un corpus exhaustif d’édifices.
Objectifs de l’approche :
Selon (Malfroy, 1987) l’objectif essentiel de cette approche est la recherche de
cohérence entre les éléments de l’ensemble construit de l’environnement urbain (surtout entre
les éléments nouveaux et les structures héritées), ainsi que la revalorisation de patrimoine, et
pour but de le rendre sa valeur de convention collective. (Malfroy, 1987).
Cette approche :
- Permet l’analyse du cadre bâti à différentes échelles ;
- Révéler la relation dialectique qui existe entre la forme urbaine et les ses acteurs
(les producteurs, les usagers…etc) ;
- Analyse la forme urbaine comme une entité dynamique et continuellement changeante
- Montrer que la forme urbaine ne peut être comprise que comme un produit du temps.
Principes d’analyse :
Cette méthode se base sur un ensemble des principes, (HASSOUN.K, 2009) nous a proposé
cet ensemble pour, mieux analyser la forme urbaine, ces principes sont :
- procéder à partir d’un ensemble représentatif vers une classification typologique.
- L’identification des critères de la classification : la géométrie, la technique et les
matériaux de constriction…etc.
- Bien reconnaitre la spécificité locale du tissu urbain étudié, et l’histoire de ce tissu
qu’elle s’inscrite dans la forme de ce dernier.
- L’utilisation des deux échelles macro et micro.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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- Prendre en considération les processus de changement de la ville dans le temps pour
diachronie et synchronie les types architecturaux.
- Définir Les niveaux d’analyse:
- Les infrastructures: le site, la voirie, et le parcellaire.
- Les superstructures : le bâti, les espaces libres (les places).
Les éléments d’analyse :
Selon (HASSOUN.K, 2009) les éléments d’analyse sont : • Le site, • La voirie, • Le
parcellaire, • Le bâti, • Les espaces libres)
On fait l’analyse morphologique de ces éléments selon les critères suivants :
- Les critères topologiques : l’analyse topologique nous permet de caractériser les
rapports entre les éléments selon leur position ; la position des éléments les uns par rapport
aux autres (éloignement, accolement, superposition, inclusion…) ;
- les critères géométriques : il s’agit les directions des éléments les uns par rapport aux
autres, ainsi que les caractéristiques des figures géométriques (régulières, irrégulières,
résiduelles, non résiduelles…) ;
- les critères dimensionnels : il s’agit les rapports de dimensions entre les éléments ainsi
que leurs proportions.
L’analyse des éléments :
1- Le parcellaire : l’étude de:
- Les relations topologiques et géométriques entre les parcellaires et les trames
- Les relations topologiques et géométriques entre les parcellaires et la voirie.
- Les relations dimensionnelles entre la parcellaire et la voirie.
2-La voirie : l’étude de :
- Les relations topologiques entre les voies et les trames et entre les voies et les reliefs.
Figure19: Les éléments de la forme urbaine.Source : HASSOUN.K, 2009.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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- Les relations géométriques entre les directions des voies et entre les trames viaires et
le site.
3- Le bâti : l’étude de :
- Les relations topologiques entre les éléments bâtis et la trame bâti ;
- Les relations géométriques entres les éléments bâtis ;
- Les relations dimensionnelles entres les éléments bâtis
4- L’espace libre :
Ils sont constitués par le vide urbain public (rue, places, placettes…).
Les éléments les plus spécifiques de l'espace public sont les places publiques. L’analyse de
l'espace public peut s'effectuer de plusieurs points de vue :
- comme un système global qui constitue l'armature de la forme urbaine ;
- comme un système local qui organise le tissu ;
- comme un espace spécifique susceptible d'être apprécié pour lui-même et analysé en
relation avec les éléments qui l’entourent (PANERAI.P et al, 2002).
L’analyse de ces espaces se base sur l’étude de :
- Le rapport au site (rapport topologique et géométrique)
- Le rapport au parcellaire (rapport topologique et géométrique)
- Le rapport à la voirie (positionnement, obéissance’ désobéissance...)
- Les relations topologiques entre les espaces libres eux-mêmes (la continuité, la
- discontinuité, la contiguïté.).
- Les relations géométriques entre les espaces libres et la trame viaire (obéissance,
- désobéissance).
- Les relations dimensionnelles entre les espaces libres eux-mêmes (comparaison
- dimensionnelles).
- Le rapport entre le vide et le plain.
Les différentes phases de l’analyse :
- La définition du corpus ; le choix des niveaux de lecture urbaine ;
- Le classement préalable ; le regroupement des objets qui ont les mêmes critères ;
- L’élaboration des types ;
- La typologie : c’est l’ensemble des types, leur relation qui sont appelé typologie
3.2.3 Méthode de la psychologie de l’environnement :
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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D’après les interventions de Bruno VINCENT et Gustave N.FISCHER La psychologie
de l'environnement représente un nouveau domaine de savoirs en sciences humaines : à coté
des disciplines traditionnelles qui étudient l'être humain dans ses conduites psychologiques et
sociales, elle appréhende l'individu à travers son insertion dans des lieux, en considérant qu'on
ne peut l'isoler de son milieu. L'environnement agit sur l'être humain qui, à son tour, agit sur
les facteurs spatiaux qui le déterminent.
La psychologie environnementale étudie les relations entre l'individu et son
environnement, le rôle de celui-ci et ses multiples influences sur le comportement humain .
Elle permet de mettre en évidence l'importance de l'expérience sociale qui se vit dans les
relations avec les différents environnements : ces rapports ne sont pas seulement fonctionnels
mais aussi d'ordre émotionnel, imaginaire ou symbolique.
Quelques repères historiques :
La psychologie de l'environnement est née aux USA après la première guerre, dans
une période marquée par la notion de progrès, de croissance, de concentration urbaine et
d'accroissement des modes de production. Afin de mieux maîtriser le phénomène, les
aménageurs américains ont très tôt essayé de comprendre les processus psychiques mis en
cause lors des phénomènes d'aménagement. En ciblant sur le thème de l'espace urbain, les
recherches nord américaines se sont développées à partir de préoccupations concrètes, afin
d'améliorer des modes de fonctionnement et d'aménagement de l'espace .
Le thème de l'environnement urbain est né dans les années 1920-1940 à Chicago, ville
qui a connu un développement considérable en passant de 5000 habitants à la fin du 19 ème
siècle, à 3,5 millions dans les années 40. Cette explosion urbaine a généré des problèmes
sociaux énormes. A cette époque un groupe de travail s'est intéressé aux liens existants entre
les caractéristiques de l'espace urbain et les problèmes sociaux, et notamment les bandes, la
prostitution organisée, les vols ... On a alors fait le lien entre la manière dont fonctionnait le
système urbain et ses conséquences sur le comportement des individus. A partir de ce champ
de recherche s'est développée ce qu'on a appelé l'école de Chicago, qui elle même a donné
lieu à toute une orientation de recherche : l'écologie urbaine. Ce concept a été introduit en
France depuis quelques années mais c'est un concept ancien qui a permis de mettre en
évidence des liens d'interdépendance et d'interactions entre les caractéristiques d'un
aménagement et ses effets du point de vue social.
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La démarche a pris un réel essor dans les années 70 dans un contexte de croissance et
de développement des conflits et de recours juridiques.
La psychologie de l'environnement s'est développée ensuite en Grande
Bretagne et en Europe du Nord en raison d'une sensibilité plus forte aux problèmes de
l'environnement.
On peut citer quelques étapes :
- Lewin a mis en évidence l'interdépendance entre la personne et son environnement en
montrant le rôle structurant de l'espace comme champ de valeurs ; nous verrons
Les exemples relatifs au bruit et à l'orientation spatiale
Dans une autre perspective, Merleau-Ponty (1976) a dégagé l'idée d'espace vécu et
d'espace perçu, tandis qu’Ittelson (1978) a abordé la psychologie de l'environnement comme «
l'étude du comportement humain en relation à l'environnement défini et ordonné par
L’homme ».
Les chercheurs français ont également contribué à faire évoluer la discipline. Cet axe
de recherches a été repris dans les années 50 par Chombard de Lawne, un des pionniers de la
sociologie urbaine, il s'est intéressé au problème de la densité urbaine et à ses effets sur le
comportement, en particulier en travaillant sur le concept de « crowding », c'est-à-dire le
sentiment d'entassement ou d'étouffement ressenti dans un contexte urbain. Il a ainsi
démontré, en partant de l'exemple de logements sociaux dans la région parisienne, que
l'entassement dans un logement pouvait donner lieu à des comportements d'ordre
pathologique dans le contexte urbain en fonction, entre autres, de l'environnement, mais aussi
de la condition sociale des gens observés. A la fin des années 70, on assiste à une approche
pluridisciplinaire de la relation homme / espace : sous l'angle psychologique, social et culturel
dans les ouvrages de A. Moles (1997), qui préconise que « l'espace n'existe que par ce qui le
remplit» ; avec l'approche des stress environnementaux et les études de Moser (1992) et A.
Moch, « stress de l'environnement »(1992) et « la sourde oreille »
(1985), en s'appuyant sur les recherches de G.N.Fischer dans l'ouvrage
« Psychosociologie de l'espace » (1979) ; ou au travers des approches de Rohmer, de Levy
Leboyer « Psychologie et environnement », mais aussi de Morval dans « Introduction à
la psychologie de l'environnement »(1981)
Même s'il existe des théories propres à la psychologie de l'environnement, on peut constater
un lien étroit avec un ensemble de courants et disciplines connexes. Cette discipline privilégie
la pluridisciplinarité et la collaboration avec différents praticiens d'horizons différents :
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architectes, urbanistes, aménageurs, ingénieurs, ainsi que le lien entre divers domaines : les
statistiques, l'informatique, la physiologie, voire l'ergonomie ...
Trois caractéristiques principales se dégagent de cette approche :
La première vise un souci d'opérationnalité en parallèle à une réflexion théorique :
* conduisant à réfléchir sur une pratique
* caractérisée par un souci de réalisme, de mise en pratique,
* visant à apporter des solutions et des améliorations au cadre de vie,
* et à favoriser l'échange entre des milieux très différents (architectes, techniciens, chef de
projet,)
La seconde privilégie une vision dynamique de l'environnement
Le rapport à l'environnement doit être abordé de façon dynamique, au sens de l'évolution et de
l'adaptation de l'homme à son contexte environnant : le propre de l'homme est de réagir à
l'environnement et il est intéressant d'étudier cette adaptation. En effet, l'environnement n'est
jamais neutre ; il est toujours l'expression d'un système social et il est donc nécessaire
d'étudier le système dans sa globalité, sa complexité.
Enfin, un environnement ne détermine pas le comportement de l'individu
au sens où il n'est jamais seulement subi . II rentre en résonance avec la personnalité de
l'individu : il est inséparable des motivations personnelles, des systèmes de valeurs du sujet,
de ses limites.
La troisième caractéristique est de répondre à des questionnements sur la perception de
l'espace : comment l'homme évalue-t-il, perçoit-il le monde dans lequel il évolue ? arrive t-il a
différencier les différents univers mis en cause : l'univers du symbolique, du réel, ou celui de
l'imaginaire ?, comment les caractéristiques physiques de l'environnement influentelles sur
les conduites ?
Quels sont les besoins des individus en matière d'environnement ?
Quels rapports l'homme entretient-il avec son environnement ? Par exemple, en matière
d'appropriation « l'espace est l'objet de pratiques et d'interventions diverses définies sous le
terme appropriations » qui permettent de démontrer que le comportement humain dans
l'espace public n'est pas un système passif. Il exerce sur l'espace une emprise physique ou
psychologique, ou les deux.
A partir de ce constat, il peut être intéressant de repérer :
Quels sont les processus humains mis en place ?
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Comment qualifier les relations entre l'histoire personnelle de l'individu et la perception de
son environnement' ? Quelles sont les interactions entre appropriation des lieux et histoire des
groupes sociaux ? Qu’est ce qui prédomine ?
En effet, l'expérience issue du vécu des grands ensembles - les phénomènes de dégradation
par exemple - montre que l'appropriation n'est pas forcément dictée par l'histoire personnelle.
Quels besoins pour l'individu de s'approprier l'espace, de le contrôler ? un apport décisif dans
quatre domaines.
La psychologie de l'environnement, telle que nous venons de la décrire a permis
d'enrichir considérablement notre connaissance dans quatre domaines, qui feront entre autres,
l'objet des chapitre suivants :
- la perception de l'espace,
- la concertation
- la prise en compte des contraintes d'aménagement et la communication autour du projet
1.2.4 Méthode du parcours commenté :
1 – Présentation de la méthode :
La méthode des parcours commentés vise à réintroduire le passager-passant dans un
contexte concret, « c'est une mise en récit en temps réel du parcours » [Miaux, 2008].
Concrètement, il s'agit de suivre l'individu au milieu de la multitude des acteurs (autres
passants) et des objets (modes de transport, mobilier urbain...) avec lesquels il interagit au
cours de son cheminement et qui constitue le propre de l'aléatoire urbain. Tout en suivant cet
individu, il s'agit de l'écouter verbaliser ses faits et gestes.
La méthode des parcours commentés, parfois également dénommée méthode des
trajet voyageurs commentés [Lévy, 2001] ou encore méthode des itinéraires [Petiteau,
Pasquier, 2001] se donne pour ambition d'analyser l'acte de traverser l'espace urbain tel qu'il
est « en train de se faire » afin de recueillir « le point de vue du voyageur en marche ». Si la
méthode a été imaginée en France, au laboratoire de recherche CRESSON (Ecole
d'Architecture de
Grenoble), elle s'appuie sur la technique du « penser tout haut » imaginée par Alan Newell et
Herbert Simon [1972] aux Etats Unis.
« Un parcours se construit toujours sous la dépendance des éléments du contexte de la
situation du voyageur. C'est le parcours qui agit comme un révélateur des objets. Sous l'action
du voyageur, ils deviennent, soit ressources, si ce sont des aides, soit obstacles, s'ils
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introduisent des difficultés supplémentaires. [On ne peut] donc se passer d'une approche
'vivante', d'une approche qui intègre le point de vue des acteurs en marche ». [Lévy, 2001]
Concrètement, lors de la journée d'enquête, « l'autre devient guide » [Petiteau, Pasquier,
2001]. C'est la personne interrogée qui institue le parcours sur les territoires qu'elle fréquente
et s'efforce d'énoncer tous les souvenirs qui lui viennent en tête en le parcourant. Le chercheur
l'accompagne. Mais sa présence sert surtout à recentrer les propos et à donner le change – afin
que la personne interrogée n'ait pas le sentiment de parler toute seule. « Le fait de marcher
ensemble désacralise la situation et permet de libérer l'interviewé ». [Miaux, 2008] Un
photographe, en retrait, immortalise cette journée en prenant un cliché à chaque modification
de parcours : temps d'arrêt, changement de rythme ou de direction, variation du mouvement
ou changement émotionnel perceptible. Le dialogue est entièrement enregistré. Évidemment,
l'expérience sera unique et non reproductible. La journée de l'itinéraire place l'équipe
(sociologue, photographe, personnes interrogées), presque « en situation de tournage en décor
réel ». Il se produit un récit de vie' qui « 'colle' au défilement de ces espaces ». [Petiteau,
Pasquier, 2001]
1.1 - Expression d'un territoire vécu :
L'objectif d'un parcours commenté sur un trajet routinier est d'accompagner l'acteur
dans ses pratiques quotidiennes, mais aussi, de lui donner l'occasion d'exprimer le territoire tel
qu'il le vit, tel qu'il l'interprète, alors même que chaque carrefour, chaque route, chaque
véhicule emprunté peuvent réactiver chez lui des souvenirs agréables ou douloureux, lointains
ou récents, précis ou flous.
« Se mouvoir, c'est traverser les hiérarchies sociales, c'est consommer
symboliquement et actuellement du temps, de l'espace, c'est manifester symptomatiquement
ses places : celles que l'on perçoit, celles que l'on occupe comme celles que l'on désire »
[Tarrius, 1989].
Pour que le territoire se donne à lire au fil de son récit, la personne interrogée doit être
volontaire. Elle doit préalablement être mise en confiance, puis elle est invitée à se livrer, à
verbaliser ses ressentis et souvenirs.
La méthode des parcours commentés donne donc l'occasion à l'individu d'énoncer son
expérience : « Nous considérons le sensible comme embrayeur de parole et les ambiances
locales comme motifs à la verbalisation ». Finalement, le chercheur fait du cheminement
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urbain un outil méthodologique car « la parole est mise en demeure de s'énoncer au fil des
pas » [Miaux, 2008].
1.2 - Une démarche compréhensive :
« La première expérience autour de la méthode des itinéraires remonte à 1975. La
commande portait sur 'la représentation du centre ville' par les habitants, dans le cadre du
contrat 'ville moyenne de Cholet'. Dans ce travail, il s'agissait de permettre aux habitants de
témoigner d'un vécu, d'une expérience culturelle et de pratiques sociales, le projet
d'aménagement du centre ville devant tenir compte de l'identité des Choletais. La valeur de la
parole des habitants restait toutefois très marginale parce que les techniciens de
l'aménagement (architectes, ingénieurs, économistes) définissaient leurs compétences comme
une capacité à synthétiser les paroles partielles des habitants. Cette logique était tellement
caricaturale qu'il fallut reformuler les termes de la commande. C'est ainsi que le dispositif des
itinéraires était pour la première fois expérimenté ». [Petiteau, Pasquier, 2001]. A la suite des
positions de Raymond Ledrut [1973], le travail du sociologue consiste à abandonner sa propre
lecture et à accepter la rhétorique de l'autre, de l'indigène. Si architectes et urbanistes sont
souvent loquaces sur leurs ouvrages, les usagers et habitants demeurent trop souvent
silencieux. « Ce ne sont pas les producteurs du discours urbanistique qui nous intéressent
mais les habitants des villes : ceux qui y vivent et qui en vivent ». Ainsi la ville, apparaît «
vécue au quotidien », elle acquiert « un sens, une intelligibilité, un ordre – ou plusieurs –
reconnaissables par ses habitants, ses fréquentateurs, ses usagers ». [Miaux, 2008]
La méthode fait partie des approches socio-anthropologiques qui s'efforcent d'explorer
les argumentaires explicatifs dans leur complexité et les souvenirs dans leur profondeur. Ce
type de méthode où le chercheur tente de pénétrer la logique de l'acteur, dite compréhensive,
réclame un temps suffisamment long pour être mise en oeuvre. A titre d'illustration, la
méthode exige ici une disponibilité de l'enquêté d'une journée presque entière.
1.3– Trois formes de trajectoires :
Telle qu'elle a été définie à l'origine, la méthode des parcours commentés prend au
pied de la lettre la polysémie du terme trajet. En effet, observer l'évolution d'un corps dans
l'espace est primordial car «marcher est au système urbain ce que l'énonciation est à la
langue» [De Certeau, 1990].
Le premier niveau d'analyse du trajet est donc physique et spatial.
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Mais à un second niveau d'analyse, on accède à des formes plus abstraites de trajectoires :
· L’évolution de l'individu dans sa trajectoire biographique (donc sociale,
professionnelle, résidentielle, affective...) : « au delà des thèmes d'investigation, l'histoire de
vie reste le fil durant tout le cycle de la relation entre le chercheur et l'autre ». [Petiteau,
Pasquier, 2001]
· L’évolution de l'individu dans sa trajectoire de pensée, chaque acteur ayant sa propre
lecture des enjeux, sa propre appréciation du « cours d'action » dans lequel il s'insère
[Theureau, 2000]. C'est-à-dire que l'individu poursuit ses buts individuels et agit selon son
interprétation des buts collectifs en s'appuyant sur des logiques qui lui sont propres.
Ainsi, du point de vue ethnologique, parcourir un itinéraire routinier, c'est accéder aux micro-
rituels du quotidien : « Le parcours n’est pas seulement le déplacement sur le territoire de
l’autre, c’est en même temps un déplacement sur son univers de références. Le territoire est à
la fois celui qui est expérimenté et parcouru dans l’espace-temps de cette journée, et celui du
récit métaphorique. L’interviewé nous livre en situation une histoire au présent et la mise en
scène de cette journée particulière confère à son récit la portée d’une parabole».
L'exercice consiste donc bien à entreprendre avec lui un « rituel » pendant lequel la
personne interrogée procède à « l’initiation du chercheur ». [Petiteau, Pasquier, 2001].
2 – Dispositif technique et humain requis :
Pour mettre en oeuvre la méthode des parcours commentés, il convient de disposer :
· D'un micro-cravate relié à une petite caméra.
· D'un appareil photo.
· D'un chercheur-accompagnateur.
· D'un photographe.
· D'une diversité d'individus volontaires et néophytes.
3 – La méthode, tâche après tâche :
Employée pour comprendre le rapport que l'individu entretient avec l'espace urbain, la
méthode des parcours commentés a d'abord été conçue pour « coller » aux rythmes de la
marche à pied. Un entretien se déroule en plusieurs phases :
3.1– Le pré-entretien :
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C'est le moment où le chercheur présente le protocole d'enquête et annonce ses
intentions.
Si la personne est toujours volontaire pour poursuivre l'expérimentation, le pré-entretien
permet de « dévoiler la façon dont elle conçoit la marche dans sa vie quotidienne »
[Grosjean et Thibaud, 2001]. Par la suite, durant l'itinéraire, le chercheur parviendra, ainsi, à
mettre en correspondance ces conceptions/représentations avec des pratiques concrètes de la
marche in situ.
3.2– Recueillir en temps réel l'expérience du parcours :
Le chercheur aide la personne enquêtée à identifier « le parcours piétonnier qui lui
semble le plus habituel, puis lui demande si elle accepterait d'être accompagnée sur ce trajet
et, chemin faisant, d'expliquer son parcours et de faire part de ses impressions. Ainsi, durant
la réalisation de l'itinéraire, l'interviewé devient guide ». [Grosjean et Thibaud, 2001]
« L'individu nous initie à son propre parcours en construisant sur un espace auquel il se
réfère une chronologie de son discours » [Petiteau, 1987]. « Le chercheur pénètre en quelque
sorte dans l'espace de vie de l'interviewé. Il aborde le territoire d'un autre par sa parole, le
territoire se donnant à lire au fil de son récit » [Petiteau et Pasquiez, 2001].
De son côté, le chercheur accompagnant conserve à sa disposition une batterie de
questions très ouvertes qui amèneront l'interviewé à se raconter. Elles l'amèneront à centrer
son propos sur son rapport à l'espace urbain en général ou, selon la problématique choisie, sur
un point particulier (la sécurité, l'accessibilité, l'agrément...). Dans tous les cas, sa posture est
en grande partie non-directive.
3.3– Valider le récit du parcours : le retour d'expérience
A posteriori, le chercheur restitue l'ensemble de ses données à l'interviewé pour que
celui-ci les confirme, les infirme, les commente ou les complète. « Cette étape de retour
d'expérience vise à faire valider par la personne interrogée son récit et les photographie
retenues dans le montage qui illustre les propos recueillis. Lors de cette étape, la personne a
la possibilité d'apporter des compléments sur ses stratégies et d'insister sur l'importance de
certains éléments ». [Miaux, 2008] Si le moment de l'itinéraire est l'occasion de constater les
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perceptions (immédiates, instantanées) de l'enquêté, le retour d'expérience est l'occasion de
comprendre les représentations que l'accumulation d'expériences mémorisées produit.
3.4– Analyser et comparer les itinéraires
Disposant d'un corpus d'itinéraires, tous différents, le chercheur doit d'abord procéder
à un classement thématique des données recueillies. Il obtient une base de données
d'événements ayant été déterminants pendant les parcours qui sont géo-localisés et associés à
l'illustration photographique et/ou à la vidéo correspondante. Il en dégage ensuite les lignes de
force, les constantes et les grandes oppositions afin d'identifier des processus ou logiques
typiques. « Chaque itinéraire est analysé par le chercheur à partir de l'identification de
différents paramètres : les éléments déterminants du parcours (esthétique, ambiance,
sentiment de sécurité...), les stratégies dans le choix des itinéraires, les attributions données à
certains événements ayant lieu durant le parcours, ainsi que les limites et qualités de
l'environnement urbain, sans oublier les doutes et incompréhensions du piéton vis-à-vis de
l'espace parcouru ». [Miaux, 2008]
3.5– Echanger et proposer : la réunion participative
En guise de restitution, des représentants d'acteurs institutionnels, qu'ils soient
commanditaires de la recherche (ou seulement identifiés comme pouvant être concernés par
les résultats de l'expérimentation), sont invités à assister à une animation de groupe orchestrée
par le chercheur. Une présentation des résultats est faite, mettant éventuellement à
contribution une dernière fois les plus motivées des personnes interrogées pour apporter un
témoignage 'vivant'. Comme dans toute recherche-action, l'objectif est de dégager
collectivement des pistes d'amélioration du problème posé.
4 – Intérêt et limites :
Les critiques qui ont été adressées à la méthode des parcours commentés ne sont pas
négligeables : il est, par définition, artificiel de verbaliser ses pensées car plusieurs
moment-clés comme des choix d'itinéraires, des microdécisions non conscientes, « sont non
verbalisables » [Lévy, 2001]. Mais la parole étant accompagnée de l'acte, cette méthode est
tout de même pertinente pour faire émerger des plans d'action, « des raisonnements, des
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représentations, des significations liées à l'action, mais aussi des sensations, des émotions,
des hésitations... [Elle] fait apparaître des flux et les stases dans le parcours du voyageur ».
[Lévy, 2001] En effet, « un des principaux apports de ces observations descriptions est de
mettre en évidence le caractère contextuel des conduites sociales [car] une expression ne
trouve de sens que si on la rapporte aux conditions de son apparition : à ces circonstances, à
sa localisation, à son rapport avec d'autres modalités d'expression, aux actions en cours et
aux expressions d'autrui ». [Thibaud, 2001]
Certains auteurs estiment que le principal intérêt de la méthode réside dans le fait
qu'elle devient rapidement un jeu pour la personne interrogée : « cette technique est perçue
sous un jour ludique et, souvent méconnue des participants, elle a l’attrait de la nouveauté ».
Cette particularité est une chance car le dispositif de l'expérimentation (présence d'un
accompagnateur, d'un photographe...) parvient plus rapidement à se faire 'oublier' et par
conséquent « la personne interrogée se soucie moins de ce qu’elle avoue sur sa personne, ses
opinions et jugements ». [Audas, Martouzet, 2008]
Néanmoins, les auteurs mentionnent que « cette technique 'd’observation/description en
mouvement' fait appel à la capacité des individus à décrire et à expliquer leurs ressentis face
aux diverses sollicitations du lieu, via les sens et concernant autant les objets que les
personnes présentes ». Or cette capacité expressive et réflexive n'est pas équivalente d'une
personne à l'autre ; elle est particulièrement dépendante du niveau scolaire, du niveau social
aussi.
Pour la plupart des personnes interrogées, « mettre des mots sur une ambiance, une
sonorité ou un degré de luminosité constitue une grande difficulté parce qu’ils ne sont pas
habitués à s’exprimer sur leurs ressentis. Ils cherchent ce qu’ils pourraient dire et, de ce fait,
ils se réfèrent à des clichés fréquemment véhiculés pour ce type de lieux ». [Audas,
Martouzet, 2008]
De l'avis d'Emmanuelle Lévy [2001], qui a expérimenté la méthode pour analyser les
passages en gare, elle aurait encore trois autres inconvénients :
· Un biais est introduit par le fait que l'interviewé sait qu'il a du temps devant lui. En
situation réelle, les impératifs d'emploi du temps et le stress suscité par la montre indiquant le
niveau de risque de survenance d'un retard ont « sans doute des incidences sur la forme même
du parcours : un voyageur pressé accorde-t-il la même attention visuelle à la signalétique ? »
L'auteur constate également la perturbation créée par l'impératif de verbalisation qui constitue
une sorte de parenthèse introspective venant interrompre le cours de l'action. « Faire expliciter
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ses choix au voyageur, au fur et à mesure de son trajet, prenait également du temps et devait,
d'une certaine façon, le déconcentrer ».
· Enfin, Emmanuelle Levy estime avoir échoué dans l'accomplissement de l'étape du
retour d'expérience parce qu'il est délicat de revenir sur un processus cognitif passé sans entrer
dans une démarche de justification. Pour ce retour d'expérience, l'auteur avait imaginé faire
refaire aux interviewés leurs trajets dans le souci d'une sorte 'd'auto confrontation' et afin de
recueillir les explications manquantes.
« Nous leur indiquions les chemins qu'ils avaient choisis, leur restituions les
explications qu'ils avaient données alors, en leur demandant de nous préciser leur
raisonnement.
Après avoir testé une fois ce procédé, nous l'avons abandonné du fait de l'apparition d'un
autre phénomène, beaucoup plus gênant : le voyageur se mettait, non pas à expliciter ses
choix mais à les justifier ». [Lévy, 2001]
5 – Fondements épistémologiques :
Il existe deux approches de la 'pensée indigène', « deux hypothèses pour analyser la
parole habitante' :
· La première relève de l'ethnologie classique : le discours est témoignage, sur lequel
l'analyse prélève des fragments significatifs pour les re-situer par rapport à des catégories
extérieures.
· La seconde est fondée sur un postulat de confiance : on suppose que la parole de
quelqu'un, si elle interroge ses propres références, est une analyse en tant que telle dont la
valeur et la cohérence ont autant de pouvoir et d'intérêt que celles de n'importe quel
spécialiste.
C'est cette seconde hypothèse qui va générer la méthode des itinéraires [ou méthode
des parcours commentés]». [Petiteau, Pasquier, 2001]
En effet, le postulat communément adopté par les chercheurs employant la méthode
des parcours commentés consiste à dire qu'il faut dépasser la hiérarchie implicite existant
entre le chercheur (détenteur du savoir) et l'indigène (objet du savoir). Se départir de cette
domination de fait, consiste à rendre à l'interviewé sa capacité introspective, à reconnaître
qu'il peut réussir à porter un regard analytique sur lui-même pertinent. Le chercheur dépasse
sa position de spécialiste (qui serait doté d'un monopole de l'analyse) pour considérer avec
sérieux la connaissance ordinaire (de l'acteur) et rendre compte de sa richesse et de son
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intérêt. « Le postulat de départ est que chacun détient une capacité d'analyse équivalente »
[Petiteau, Pasquier, 2001]. La méthode des parcours commentés offre donc un autre regard
sur la ville ; un regard qui met « en suspend la logique aménageuse.
Il ne s'agit pas d'opposer la logique des habitants à celle des aménageurs mais de
proposer à ces derniers de ne plus uniquement tenir compte dans leurs analyses, de leurs
références professionnelles. Le but est de dépasser la 'mauvaise foi' théorique habituelle, en
admettant de se laisser guider par ceux qui habitent la ville ». [Petiteau, Pasquier, 2001]
En privilégiant le 'vécu indigène' la méthode est redevable, sans conteste, de l'œuvre d'Erving
Goffman1. Mais Jean-Yves Petiteau [2006] précise qu'il existe également une filiation
épistémologique avec les travaux du philosophe Gille Deleuze.
La méthode des parcours commentés « tente, dans une durée supportable, d’inciter
celui qui invente son récit à exprimer, au fil d’un parcours, les souvenirs qui retrouvent au
présent une évidence première ». De manière assez paradoxale, la méthode instrumentalise la
mémoire volontaire de la personne pour accéder, incidemment, à sa mémoire involontaire. «
La mémoire involontaire n’apparaît que lorsqu’elle échappe à la vigilance ». Finalement, ce
qui intéresse le plus le chercheur sera « tout ce qui 'échappe' à une intention ou reproduction
consciente ». Il retiendra plus particulièrement « comme signe ou signification » tout ce qui
aura « déstabilisé » le récit ou tous les événements qui auront « résisté » à la fluidité de
l'itinéraire.
3.2.6 Enquête (par questionnaire, par entretien,...etc) :
L'enquête par questionnaire est un outil d’observation qui permet de quantifier et
comparer l’information. Cette information est collectée auprès d’un échantillon représentatif
de la population visée par l’évaluation. Un questionnaire est un ensemble de questions
construit dans le but d’obtenir l'information correspondant aux questions de l’évaluation. Les
répondants ne sont pas sollicités pour répondre directement à celles-ci : un bon questionnaire
décline en effet la problématique de base en questions élémentaires auxquelles le répondant
saura parfaitement répondre. Les enquêtes combinent souvent deux formes de questionnaire,
avec une dominante de questions fermées et quelques questions ouvertes, plus riches mais
aussi plus difficiles à traiter statistiquement.
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1- Type de questionnaire :
1.1 Le questionnaire fermé :
Dans un questionnaire fermé, les questions imposent au répondant une forme précise
de réponse et un nombre limité de choix de réponses. Les questionnaires fermés sont utilisés
pour obtenir des renseignements factuels, juger d'un accord ou non avec une proposition,
connaître la position du répondant concernant une gamme de jugements, etc.
1.2 Le questionnaire ouvert :
Dans un questionnaire ouvert, la personne interrogée développe une réponse que
l'enquêteur prend en note. Dans ce cas, l'enquête par questionnaire ouvert ressemble à un
entretien individuel de type directif. Une question ouverte laisse la réponse libre dans sa
forme et dans sa longueur.
2- Quels usages peut-on faire de l’enquête par questionnaire en évaluation pays ?
L’enquête par questionnaire est l’outil qui, dans une évaluation pays, permet le mieux
de collecter des informations auprès de la population avec possibilité de comparer et
quantifier le poids respectif des opinions exprimées. Il convient particulièrement pour
connaître le degré de satisfaction des bénéficiaires finaux. Le questionnaire fermé présente
l’avantage de permettre un traitement statistique à un coût limité. Il peut en cours de
réalisation se révéler inadapté si l’évaluateur s’aperçoit que certaines questions nécessitent
d’être plus finement analysées. En faisant le point quotidiennement avec les enquêteurs,
l’évaluateur peut décider d’approfondir certaines questions au cours des entretiens, voire
d’ajouter aux questions des sous questions permettant une analyse plus fine.
3- Comment mettre en œuvre l’enquête par questionnaire ?
3-1 Etape de la mise en œuvre de l’enquête par questionnaire :
1- Elaboration du questionnaire
2- Analyse et interprétation des résultats
3- Préparation de l’enquête
4- L’administration du questionnaire
5- Analyse et interprétation des résultats
3-2 Les conditions d’emploi de l’outil en évaluation :
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
52
Pour la rédaction de questions
Une connaissance préalable du contexte de
l’évaluation et des enjeux du programme pour
les bénéficiaires.
Avoir tous les éléments pour couvrir le champ
de l’enquête.
Pour l’élaboration de l’échantillon
Disposer d’une base d’informations statistiques
minimales.
Vérifier l’accès physique et logistique des
répondants.
Pour la mise
en oeuvre du questionnaire
Identifier un partenaire local fiable, capable de
mettre à disposition les ressources humaines
et matérielles.
Avoir le temps de réaliser toutes les étapes
préliminaires de mis au point du questionnaire
et de l’échantillon sans lesquelles les résultats
risquent d’être décevants
La bonne gestion du temps est un pré-requis de l’enquête par questionnaire. Dans le
cadre de la mission test de l’outil au Bénin, l’identification du partenaire béninois eut lieu un
mois et demi avant le lancement des missions de terrain ; une personne prépara l’arrivée de
l’équipe d’évaluation 2 semaines avant, pour finaliser l’échantillon, les questionnaires et
effectuer la formation des enquêteurs.
4- Comment élaborer le questionnaire ?
4.1. Se poser les bonnes questions :
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
53
• Qu’est-ce que je cherche ?
• Chacune des questions est-elle strictement nécessaire ?
• Une seule question suffira-t-elle pour obtenir cette information?
• La personne interrogée sera-t-elle en mesure de répondre? La personne interrogée
voudra-t-elle fournir l'information exacte?
4.2. Structurer et rédiger le questionnaire
• Cerner le sujet d’investigation et cibler le questionnaire de façon précise
• Prévoir des questions qui se recoupent pour vérifier la fiabilité et la cohérence des questions
• Formuler des questions claires pour les répondants, concises, univoques, neutres, précises, et
impliquant la personne interrogée
5- Comment préparer l’enquête ?
5.1 Construire l’échantillon
Le choix de la méthode est liée à la définition de la population qui constituera le public-cible.
Cette définition dépend :
• de l’objet de l’enquête,
• des hypothèses de travail choisies,
• de la nature des documents disponibles,
• des contraintes de l’évaluation,
• du degré d’homogénéité de la population,
• et de l’étendue du territoire de l’enquête.
Différentes formes de construction de l’échantillon peuvent donc être développées :
échantillon simple, stratifié, sondage par grappes, par quotas, en boule de neige, etc.
Méthode d’échantillonnage utilisée pour l’administration des questionnaires auprès des
ménages de la mission test au Bénin :
« La méthode est celle de l’itinéraire qui permet à l’enquêteur d’identifier les points d'enquête
en dénombrant les ménages en longeant les rues, de les enregistrer dans le bordereau de
dénombrement des ménages, afin de procéder à la sélection des ménage-échantillons et
d’interviewer le chef de ménage et/ou son épouse. Le dénombrement doit être entamé à partir
de la maison du chef de quartier/village et en évoluant dans le sens des aiguilles d'une montre,
segment par segment, de manière à balayer tout le quartier/village et atteindre le nombre de
ménages à enquêter. Le numéro d’ordre du premier ménage à enquêter est le numéro aléatoire
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
54
fourni par le centre d’enquête. Les numéros des autres points d'enquête seront obtenus en
progressant avec le pas de tirage fourni également par le centre d’enquête.
Par exemple : si le premier numéro fourni est 3 et si le pas de tirage est égal à 5, c’est le
troisième ménage de la liste du bordereau qui sera enquêté. Les autres ménages à enquêter
devront porter les numéros 8, 13, 18, 23, ….etc. »
5.2 Tester le questionnaire :
Il s’agit de vérifier la clarté des questions, la facilité à répondre, la durée et la fluidité du
questionnaire, les problèmes que peuvent rencontrer les enquêteurs, etc.
2.4 Comment administrer le questionnaire ?
L’administration du questionnaire dépend beaucoup du contexte :
• En pays développés : les enquêtes par téléphone, mail ou Internet sont de plus en
plus pratiquées.
• En pays en développement : l'enquête en face à face reste le moyen le plus sûr
d'obtenir les informations recherchées. Il est tout de même possible d'utiliser les autres
moyens en fonction des acteurs (agents locaux de développement par exemple).
Rappelons que pour des raisons linguistique (surtout auprès des bénéficiaires finaux) et de
temps de préparation, il est vivement conseillé aux évaluateurs d’avoir recours à un partenaire
local capable de mettre à disposition les ressources humaines - enquêteurs, statisticiens,
démographes, etc. - et les ressources matérielles - transport, informatique, données
démographiques, etc. - dont l’évaluateur ne peut disposer sur place.
6. Comment analyser et interpréter les résultats?
Codage des questionnaires : attribution d’un code à chaque réponse en vue de leur
inscription sur un support adapté à un traitement informatique. Les réponses sont regroupées
en catégories pertinentes. Comptage des résultats et corrélations : toujours se référer au
cadre défini par les hypothèses de travail
Analyse des résultats : dans les évaluations, des traitements simples suffisent le plus
souvent, même si l'établissement de corrélations entre des éléments enrichissent l'analyse.
L’exploitation des questionnaires fermés risque de ne pas produire les résultats attendus. Lors
de la mission test au Bénin, bien que le partenaire local ait été équipé pour ce type de
traitements statistiques, l’exploitation a été décevante et moins complète que si elle avait été
directement dirigée par l’évaluateur.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
55
6- les ressources nécessaires :
En temps La réalisation d'une enquête par questionnaire exige une préparation
minutieuse et un temps de réalisation proportionnel à l’importance du
questionnaire, à la taille de l'échantillon et aux difficultés de terrain.
La construction du questionnaire à destination de groupes précis nécessite
de disposer de suffisamment d’informations et d’hypothèses, ce qui
implique que l’enquête ne peut se dérouler en début d’évaluation.
Humaines S’il existe des spécificités culturelles ou dialectales, recruter les
enquêteurs localement. S’appuyer sur des organisations spécialisées.
Organiser une ou plusieurs journées de formation-encadrement des
enquêteurs.
Financières Prévoir la rémunération des enquêteurs et les coûts de logistique.
7- les avantages et les limites de l’outil :
Avantages Information quantifiée et fiable Utile pour mesurer le changement et
faire des comparaisons entre opinions Permet de consulter un grand
nombre de bénéficiaires finaux Permet de travailler sur un "modèle
réduit" de la population cible
• Permet de mesurer les résultats d’un
programme ou d’une politique
Limites Demande un temps de réalisation qui excède la durée moyenne d’une
mission d’évaluation Nécessite des ressources importantes et une
logistique lourde fournies par un partenaire local fiable Nécessite de
disposer de données sur la situation de départ Mobilise une équipe de
travail importante pour l’administration du questionnaire et le
traitement des résultats Difficultés éventuelles à constituer
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
56
l'échantillon représentatif Ne peut fournir qu'une image simplifiée de
la réalité
Conclusion :
Ce premier chapitre ce résume a la recherche thématique qui nous a permis unemeilleur approche du thème, d’acquérir la terminologie qu’il faut et les outils permettantd’intervenir sur l’espace public , autrement dis comprendre la notion de l’espace public ; sesdifférentes formes rue, place, espace vert, et les méthodes d’analyse de cette dernières, lechoix c’est focalisé sur l’étude des places car parler de la place publique nécessite uneinterrogation approfondie sur ses caractéristiques, dimensions et différentes lectures, ellepossède plusieurs qualités et abrite plusieurs fonctions, comme elle dégage des différentesformes et reflète des divers symboles. Certes elle joue le rôle d’un élément important dans lalecture de la ville, et constitue un point de repère physique qui organise notre perception del’espace dans la ville
La partie suivante présente un champ pratique et exploratoire. Il s’agit d’une partiepratique à travers laquelle on va essayer de vérifier notre hypothèse de recherche et d’essayerde trouver des éléments de réponse à nos questions afin de d’atteindre l’objectif tracé dès ledépart.
Chapitre 2 : LA PARTIE PRATIQUE
Introduction :
Le choix s’est porté sur trois places au niveau du centre ville de Bejaia, à savoir la
place des frères Médjahed, la place du 1er Novembre et la place du Lumumba . Ces trois
places sont représentatives des places à Bejaia. Elles sont très fréquentées par l’ensemble des
habitants de la ville. Ce sont des espaces vécus dans leurs actualités sociales et culturelles.
La place des fréres Mzdjahed (l’arsenal) :
a- Position de la place :
La place des fréres Medjahed se trouve au centre ville et joue actuellement un role très
important à l’échelle de la ville. La place se trouve sur un nœud du réseau radioconcentrique.
Elle constitue donc un espace central d’où dérivent plusieurs Voies et ouvre ainsi beaucoup de
perspectives. Cette position d’une place ronde point lui donne la qualité d’un espace
réceptacle.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
57
Figure 20 position de la place Figure 21aménagement de la place arsenal source : auteur ; 2014
SOURCE : carte des pos de Bejaia
b- Trace géométrique/ dimensions :
La place des fréres Medjahed est facilement
accessible. Elle est de forme trapézoïdale de dimensions 44m, 42m, 35m, et 30m, Ses
dernières sont relatives à l’échelle humaine, Elle occupe une situation très importante dans la
structure urbaine.
c-Génération du bâti périphérique :
Le bâti périphérique est la bordure d’une maille ordinaire. La génération de ce bati
revient à l’époque coloniale. La place est délimitée par des parois matérialisée par des
bâtiments résidentiels et des équipements publics à grande envergure.
- Elles offrent un alignement de façade autour de la place.
- Respect de la mitoyenneté et du gabarit qui varie de R+1 à R+3.
- Elles sont traitées d’une manière particulière
- Elles sont organisées en trois parties, le soubassement, le corps et le couronnement.
- L’animation de cette place est renforcée par la végétation qui est matérialisée par une
série de palmiers, jouant le rôle d’un micro climat.
d- Aménagement :
La circulation automobile est périphérique. Elle est extérieure à la place et se fait dans
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
58
un seul sens. L’aménagement de la place se résume à un kiosque au milieu, l’organisation des
palmiers dans la partie périphérique qui contourne la place sert comme un espace de transition
entre l’espace de la place et la voie de communication. Elle donne ainsi un effet de clôture à la
place. La place des fréres Medjahed est caractérisée par une très forte fréquentation. Elle offre
une très grande attraction à la population. Les informations puisées de l’observation montrent
que malgré les petites dimensions de la place et le trafic important de véhicule qui circulent
autour d’elle, la place reste fortement animée et fréquentée circulent autour d’elle, la place
reste fortement animée et fréquentée
e- Les activités qui entourent la place :
Les activités qui entourent la place encouragent les usagers a es resté, l’existence
d’une série d’équipements à l’échelle de la ville à savo une poste, une mairie, un lycée,
théâtre, ainsi que des activités de consommation qui renforcent l’animation de la place et
accentue son attraction.
Figure 22 activités entourant la place source personnel
Théâtre poste lycée
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
59
f- L’analyse de l’image de la place :
La place peut être lue à deux nivaux séparément, celui relatif à sa forme physique et
celui relatif à ses activités. La place en elle-même est considérée comme un espace repère et
l’élément le plus attirant et le plus dominant. Les usagers sont attirés le plus par les activités
qui s’y déroulent alors que le mobilier et l’aménagement malgré leur importance prennent une
place secondaire par rapport aux activités.
L’image de la place se résume en un point focal, un point de repère, qui est matérialisé par le
kiosque d’où convergent une série de rue .c’est un point réceptacle.la rue piétonne Ben
M’Hidi assure la relation de cette place avec la place Gueydon, l’actuelle place du 1er
Novembre. Cette rue constitue un lien visuel et physique entre ces deux places.
La place du 1er Novembre (Gueydon) :
a- Description de la place :
C’est une place à l’échelle de la ville. Elle est délimitée sur trois cotés par des façades
qui datent de l’époque coloniale, ce qui lui donne un caractère particulier. Le dernier coté est
ouvert sur la mer.
b- Position de la place :
La place du 1er Novembre a été créée pendant la période 1848-1871 pour faire la
jonction entre les différentes places qui existaient en cette période. Cette place occupe une
maille périphérique du réseau de voies. Une seule voie périphérique délimite le coté Nord de
la place. Elle supporte un trafic automobile faible qui se fait dans un seul sens.
Figure 23 : place Gueydon source personnel
Figure 24 : position de la place
Source carte des pos de Bejaia
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
60
c- Trace géométrique /dimension :
La place du 1er Novembre est assez large, de forme polygonale. Ces dimensions sont
proportionnelle par rapport à la hauteur des batis environnants.
- Elle se trouve à l’inflexion du parcours principal (porte Fouka et porte des vieillards)
- Elle est un moment statique qui s’articule avec: la place arsenal par la rue Trézel haute,
la place Lumumba par la rue Trézel basse qui abouti jusqu’à la place du monument. Elle
articule la ville et mer par une percée visuelle.
d- Génération du bâti périphérique :
La génération du bâti périphérique revient à l’époque coloniale. Ce bâti constitue la
bordure d’une maille ordinaire. Elles sont alignées et font office de limite à la place (place
fermée).
- Leurs gabarits et de R+4, R+5 et R+6.
- elles présentent une ornementation particulière à notion de tripartie:
- le soubassement: matérialisé par de galeries à double hauteur qui renforcent son ouverture à
l’urbain et qui permettent une hiérarchie entre l’espace de la place et le bâti environnant.
- un corps.
- un couronnement.
-la paroi sud se présente sous forme d’un balcon donnant une vue panoramique sur mer et le
port.
e- Aménagement :
La place est ménagée de sièges. Ils ont été placés d’une manière ingénieuse autour de
quelques arbres de façon que les usagers puissent se reposer dans une ambiance de verdure,
de fraicheur et d’ombre qui aide a créée un véritable microclimat. La circulation automobile
se fait dans un seul sens d’une façon périphérique extérieurement à la place.
Particularité du site :
La localisation de la place fait sa particularité, sa surélévation par rapport au niveau de la mer
lui donne la qualité d’un balcon urbain. La particularité du site réside aussi dans son ouverture
sur un coté, celui de la mer.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
61
Figure 25 : particularité de la place de Gueydon Source : www.el djazair.com
f- Les activités qui entourent la place :
L’analyse de la place en termes d’espace permet de découvrir les catégories des gens
fréquentant la place. Le rez-de-chaussée est occupé par BNA(Banque National d’Algérie),
BDL(Banque de développement local),CPA(Crédit Populaire Algérien), deux cafés qui sont
très utilisés par la population, un hôtel et un cinéma au sous-sol de la place une galerie assure
le séparation entre ces différentes activités et la place, juste a l’entrée en trouve 2 kiosque, le
mélange des activités administratives, de détente et commerciale et la position de la place
dans la ville a donné une ambiance particulière et une animation magnifique à la place. Cette
animation a été particulièrement renforcée par les cafés qui sont les endroits rationnellement
utilisés
banque Commerce
Figure 26 : les activités qui entoure la place de Gueydon
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
62
g- La perception de la place :
La place du 1er Novembre est un espace défini en trois parois. Son ouverture vers la
mer lui donne la qualité d’un espace ouvert vers l’infini.
h- L’analyse de l’image de la place :
L’imagibilité de cette place est importante selon deux niveaux : la forme physique et le
modèle d’activités.la place est composée une grande cour ponctuée d’arbres et de sièges ou ils
peuvent consommer des boissons et discuter. Une rampe limite physiquement la place d’une
part et l’ouvre d’autre part à un espace infini. Les activités qui l’entourent constituent une
limite fonctionnelle à la place.
La place de l’église « Lumumba » ou actuelle « Sidi El Mouhoub » :
Cette place est un dégagement où un retrait par rapport à l’alignement de la rue Trézel
basse, elle fut dessinée par les ingénieurs du génie militaire pour la mise en valeur du centre
spirituel, qui est l’église de saint joseph. Elle est superposée sur ancien lieu de culte.
a- Position de la place :
Elle se situe au centre du noyau historique, Elle représente un lieu statique et à choix
directionnel par excellence, vu sa position dans le tissu urbain. Elle est l’aboutissement de
plusieurs voies ; la rue saint joseph par le biais d’un escalier, la rue Trézel basse et haute, et
la rue du vieillard ce qui la donnent un schéma rayonnant en étoile.
b- Trace géométrique /dimension :
La place de Lumumba est de forme rectangulaire allongée, déduite par la trame
orthogonale. Ses dernières sont relatives à l’échelle humaine.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
63
Figure 28 position de la place Source : google earthFigure 27tracé géometrique de la place
Source : www.bougiefrançaise.com
c- Génération du bâti périphérique :
La génération de ce bâti périphérique revient à l’époque coloniale.
d- Aménagement :
La circulation automobile est périphérique. Elle est extérieure à la place et se fait dans un seul
sens. L’aménagement de la place se résume à une fontaine ou milieu ce qui éveille le
sentiment de perfection et qui provoque l’admiration et le plaisir
e- Les activités qui entourent la place :
La place abrite galeries réservées à des activités commerciales, ce qui l’intègre dans laville, Et elle complète la fonction de la mosquée qui est le culte
Figure 29 : activité et aménagement qui entour la place
Source : auteur ;2014
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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f- La perception de la place :
La place de Lumumba est un espace défini en trois parois, sa position dans la trame
urbaine lui donne la qualité d’un espace de rencontre sociale et d’échange commerciale.
g- L’analyse de l’image de la place :
La place peut être lue à deux nivaux séparément, celui relatif à sa forme physique et
celui relatif à ses activités. Rappelant que à l’époque française cette place avait une
vocation d’un marché afin d’accentuer la notion de rencontre et de dynamique, ainsi que
l’église qui surplombe la place et lui donne ainsi un caractère de dominance et de
monumentalité.
2. Méthodologie d’approche :
La méthodologie utilisé dans ce travail est basée sur l’analyse des pratique sociale de
la place publique analysée par le moyen de comparaison entre les trois cas : celui de la place
Des Frères Medjahed et celui de la place 1er Novembre ainsi celui de la place l’ummumba
Cette comparaison concerne l’impact de l’espace sur l’usage et l’usager
La fiabilité de cette comparaison est assurée par le choix des trois places concernant la
place 1er Novembre « place de Gueydon » et la place des fréres Medjahed « arsenal » ses
deux place sont les plus fréquentées à l’échelle de la ville contrairement a la place
l’Ummumba, ses dernières se trouvent au centre ville avec une distance de 100m entre elles,
elles représentent le même milieu culturel
2.1 Phase d’investigation :
Cette phase se résume à la collecte des données secondaires (théorique) et primaires (sur
terrain)
2.1.1 donnée théorique :
Ces données ont été acquises par le biais des différentes lectures relatives au thème,
donc aux places publiques, et aux recherches analogues.
2.1.2 donnée du terrain :
La collecte de données a été faite par les techniques de questionnaires in situ
2.1.3 Techniques utilisées :
Pour récolter des données trois techniques ont été utilisées le questionnaire,
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
65
l’observation et les interviews ; L’enquête a était faite durant les vacances d’une duré de
10jrs. Cependant des visites sporadiques sur site ont été menées plusieurs fois après
l’enquête quand le besoin de vérifier une information ou de s’assurer d’une interprétation se
faisait sentir
L’enquête représente certaines limites telles les contraintes de temps et les
conditions de travail. C’est important de noter le manque de temps qui nous a pas permis
d’étendre notre étude.
L’interview a été accomplie par le moyen de questionnaire rédigé en temps simples
et avec une formulation de questions compréhensibles pour une meilleurs interprétation par
les répondants ; comportant différentes types de questions de type : fermé, ouverte, échelles.
Le choix de l’échantillon a été fait à travers la technique de l’échantillonnage
stratifié, l’échantillon est choisi pour toute 30personnes pour chaque place.
L’observation systématique est enregistrée par l’utilisation des blocs notes, un
appareil photo
2.2 Phase de traitement :
Cette phase a permis de traiter les différentes observations, constatations déjà
repérées sur terrain et les informations contenues dans les questionnaires de telle façon à
arriver à les qualifier. Après dépouillement, l’outil informatique a été utilisé pour quantifier
les données par le biais de tests statistiques disponibles à travers des logiciels, dont celui
utilisé est sphinx
2-2-1 Définition du logiciel :
Le SPHINX est un progiciel de traitement d'enquêtes et d'analyse de données. A
l'origine écrit sous DOS en BASICA - la première version du logiciel date de 1985 - il a suivi
l'évolution de la micro-informatique.
Développé maintenant en C, il existe en version Macintosh ou Windows, Ce logiciel a
été développé en relation étroite avec les milieux de l'enseignement. Et de la recherche. En
licence mixte depuis 1988. Il a été largement diffusé dans les établissements scolaires. Son
évolution est le fruit d'une double réflexion méthodologique et pédagogique qui s'est
concrétisée par la publication de plusieurs ouvrages 1, articles et études de cas.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
66
Sphinx est un logiciel d'enquête et d'analyse des données. Il permet de d’assister
dans chacune des grandes étapes de réalisation d'une enquête (hors phase de collecte)
2-2-2 Etape de réalisation de l’enquête sur sphinx :
Étape n° 1 : Figure 30la réalisation du questionnaire
Étape n° 2 : Figure 31 la saisie des réponses
Étape n° 3 : Figure 32 les traitements et l'analyse des données
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
67
Étape n° 4 : Figure 33 la rédaction du rapport d'étude
Conclusion :
Ce présent chapitre fait ressortir les caractéristiques de chaque place ( arsenal,
gueydon, lummumba) et discute ses différentes pratiques, la recherche aborde l'enquête sur
terrain qui consiste à déterminer la manière l’impact de la place sur l’usage et l’usager, des
diverses techniques de recherche seront utilisées, la méthode du questionnaire et interview sur
terrain complété par une évaluation grâce à un logiciel d’analyses statistiques « Sphinx » pour
aboutir un résultat précis, le choix de ces technique est établi selon notre besoin pour arriver à
confirmer ou bien infirmer l’hypothèse annoncée au début .
Le prochain chapitre consiste à affronter les résultats trouvé lors de l’enquête de
chaque place
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
68
Chapitre 3 : Confrontation des résultats
Introduction
Ce présent chapitre présente une confrontation des résultats trouvés cas des trois
places ( arsenal, gueydon, lummimba) elle consiste à faire des croisements à l’aide du logiciel
sphix en terme de tranche d’âge, de variété des équipements, d’élément de la place, de
satisfaction afin de pouvoir répondre a la problématique posé
1 Place de l’arsenal :
Croisement 01 : Nature d’usager en termes de tranches d’âge :
A travers le tableau ci-dessous, on trouve que cette place est fréquentée généralement par les
habitants du quartier (25 personnes), tandis que le reste des usagers est présenté par des
visiteurs (3 personnes) ou des passagers (2 personnes) qui utilisent cette place comme étant un
espace de transition et de circulation plutôt qu’un espace de rencontre, de convivialité
Figure 34 Nature d’usage en termes de tranches d’âge source : auteur
À travers l’histogramme suivant nous comprenant que la palace est fréquenté pas différente
tranche d’âge :
Nature de l'usagerTranche d'âgeEnfant > 10 ansAdolescentAdulteVieuxTOTAL
Habitant Visiteur Passager
TOTAL
1 0 0 13 0 0 3
18 3 1 223 0 1 4
25 3 2 30
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
69
figure 35 histogramme tranche d’âge X usage source auteur
- Un nombre de personne de 22 adultes
- Un nombre de personne de 4 vieux
- Un nombre de personne de 3 adolescents
- Un nombre de personne de 1 enfant
Synthèse :
La place arsenal est un espace vivant et animé utilisé par des fréquences variés (tout type
d’usagers) connait une vie social très intense vu son utilisation comme espace de transition et
d’élément de repère pour la ville.
Croisement 02 : Type d’usage X la variété et l’attractivité des équipements :
A travers le tableau ci-dessous, on trouve que les équipements qui entourent la place
sont variés par les habitants du quartier (13 personnes), tandis que (7 personnes) d’entre eux
trouve pas de variétés ni d’attractivité au équipement et (7 personnes) considère les
équipements variés et attractifs
Le reste des usagers est présenté par des visiteurs (1 personnes) ou des passagers (2
personnes) considère les équipements varié et attractifs
Tranche d'âge x Nature de l'usager
Enfant > 10 ans
1
Adolescent
3
Adulte
18
3
1
Vieux
3
1
Habitant Visiteur Passager
0
18
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
70
Figure 36 Type d’usage X la variété et l’attractivité des équipements
Figure37 : histogramme Type d’usage X variété et l’attractivité des équipements, source auteur
Synthèse : la majorité des usagers trouve que la place arsenal est composée de multiple
variation d’équipement l’existence de plusieurs équipement scolaire (poste, lycée
théâtre…..etc.) à proximité lui donne cette faculté d’être un lieu de transit et de
rencontre et le rendent très encombré aux heurs de pointe.
Variétés et attractivité des équipement
Nature de l'usagerHabitantVisiteurPassagerTOTAL
Equipements vari
és
Equipements attractifs
Equipements variés et attractifs
Pas devariétés
ni d'attractivité des équipements
mmmm TOTAL
13 1 7 4 3 0 282 0 1 0 0 0 30 0 2 0 0 0 2
15 1 10 4 3 0 33
Nature de l'usager x Variétés et attractivité des équipement
Habitant
13
1
7
43
Visiteur
21
Passager
2
Equipements variés Equipements attractifsEquipements variés et attractifs Pas de variétésni d'attractivité des équipements mmmm
0
13
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
71
Croisement 03 : Nature de l’usage X élément de la place :
Figure 38 Nature de l’usage x l’élément de la place Source : auteur
Le tableau et histogramme montre que la majorité des répondants de 18 personnes pensent
que le 1er élément qui attire leur attention dans cette place sont les façades qui l’entoure, 6
personnes pensent à son aménagement tandis que 3 autres personnes voient que sa grandeur
est importante en fin 2 personnes opte pour le mobilier.
Synthèse : Les habitants de la ville sont attirés par les façades, le manque de mobilierurbain (sièges ; bancs…etc) a l’intérieurs de la place n’empêche pas les gens de l’utilisé etd’y rester ils se mettent debout ou ils s’adossent aux murs environnementaux de cette place.
Nature de l'usager x élements de la place
Habitant
2
4
15
3
1
Visiteur
12
Passager
1 1
Le mobilier L'aménagementLes façades qui l'entourent La grandeur de la placerien
0
15
élements de la place
Nature de l'usagerHabitantVisiteurPassagerTOTAL
Lemobilier
L'aménagement
Les façades qui l'entouren
t
La grandeur de la
place
rien TOTAL
2 4 15 3 1 250 1 2 0 0 30 1 1 0 0 22 6 18 3 1 30
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
72
Croisement 04 : Tranche d’âge X satisfaction :
Figure 39 Tranche d’âge x satisfaction source : auteurs
Ce profil nous démontre que la plus part des usagers questionnés sur un totale 30personnes
16 d’entre elles sont satisfaites
Synthèse : Les diférent tranche d’age sont satisfait de cette place.
Croisement 05 : Tranche d’age X appréciations des usagers:
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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Croisement synthétique : La place Gueydon est une place animée par sa variété
d’équipements (cafés, banques, commerce..Etc.) ainsi que sa particularité du site (vue sur
mer) ce qui influence sur la concentration de ses usagers. son aménagement, les sièges
existant dans la place fait que les usagers s’assoient, discutent et regardent les gens qui
passent. L’élément végétal présenté par un ensemble d’arbre joue un rôle microclimat et fait
que les usagers restent plus longtemps et à l’ abri du soleil
L’enquête montre que la place à un effet émotionnel sur les usagers c’est du à l’existence del’esplanade qui crée une relation visuelle entre les différentes partie de la ville (ville-mer)jouant ainsi le rôle d’un balcon urbain.
3- Place de l’ummumba :
Nature d’usage en termes de tranches d’âge :
A travers le tableau ci-dessous, on trouve que cette place est fréquentée généralement par les
habitants du quartier (19 personnes), tandis que le reste des usagers est présenté par des
visiteurs (9 personnes) ou des passagers (2 personnes) qui utilisent cette place comme espace
de rencontre, de convivialité et de détente
Figure 46 Nature d’usage par rapport aux tranches d’âge source auteurs
- A traves l’histogramme suivant nous comprenons que la place est fréquenté par
différentes tranches d’âges dont : seize personnes adultes, trois vieux, Trois sept
adolescents et un enfant.
Nature de l'usagerTranche d'âgeEnfant > 10 ansAdolescentAdulteVieuxTOTAL
Habitant Visiteur Passager
TOTAL
1 0 0 16 1 3 10
10 1 5 162 0 1 3
19 2 9 30
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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Figure 47 Nature d’usage en termes d’âge source auteurs
Synthèse 1 : la place est fréquentée par des habitants du quartier, de différente tranche d’âge
qui se regroupe discutent ou préfère carrément s’isolent au coin et lire des journaux pour sa
proximité de leurs lieux de résidence, et des passagers par rapport a s a situations dans la
trame urbaine (ouverte a la rue) où ils sont obligé de passer pour continuer leurs chemin.
Croisement 02 : Nature d’usage x variété et l’attractivité des équipements :
Le tableau nos montre que :
12 personnes trouvent les équipements variés,1 personnes trouve ni attractifs et ni
variés équipements , 17 personnes ne trouvent pas de variété aux équipements
Figure 48 Nature d’usage x variété et l’attractivité des équipements source auteurs
A travers cet histogramme on constate que :
La majorité des habitants et des passager ainsi que les visiteurs ne trouvent pas de
Tranche d'âge x Nature de l'usager
Enfant > 10 ans
1
Adolescent
6
1
3
Adulte
10
1
5
Vieux
2
1
Habitant Visiteur Passager
0
10
Variétés et attractivité des équipement
Nature de l'usagerHabitantVisiteurPassagerTOTAL
Equipements vari
és
Equipements attractifs
Equipements variés et attr
actifs
Pas devariétés
ni d'attractivité des équipements
TOTAL
8 0 0 11 0 190 0 0 2 0 24 0 0 4 1 9
12 0 0 17 1 30
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
82
variétés aux équipements tandit que certains d’entre eux lui trouve
Figure 49 Nature d’usage x la variété et l’attractivité des équipements source auteurs
Synthèse 2 : la non variété des équipements qui entourent la place rend les activités qu’elle
offre pauvre et non attractives, la place est ainsi vu morte et non animé ce qui limite sa
fréquentation à ses habitants et à des passagers.
Croisement 03 : Nature d’usage x éléments de la place :
Le tableau nos montre que :
3 personnes est attirées par le mobilier de la place tandis que 3 autres personnes par son
aménagement et 14 personnes par son entourage de façade (vue sur mer), a noté que 3
personnes par la grandeur de la place
Figure 50 : Nature d’usage x aux éléments de la place source : auteurs
Nature de l'usager x Variétés et attractivité des équipement
Habitant
8
11
Visiteur
2
Passager
4 4
1
Equipements variés Equipements attractifsEquipements variés et attractifs Pas de variétésni d'attractivité des équipements
0
11
élements de la place
Nature de l'usagerHabitantVisiteurPassagerTOTAL
Lemobilier
L'aménagement
Les façades qui l'entouren
t
La grandeur de la
place
autres TOTAL
2 2 7 3 5 190 0 1 0 1 21 1 6 0 1 93 3 14 3 7 30
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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A travers cet histogramme on constate que :
La majorité des habitants et des passagers sont attiré par les façades qui l’entourent tant
dis que Les visiteurs sont attiré par d’autre critère tel que son aménagement et son
mobilier
Figure 51 : Nature d’usage x éléments de la place source : auteurs
Synthèse 3 : les éléments attirant à la place sont les façades qui l’entourent d’une part leurs
traitements et d’une autre part la mosquée qui la surplombe qui lui donne un caractère de
dominance et de monumentalité. Sans oubliés son aménagement qui se résume a une fontaine
au milieu et a des marche d’escalier où ses fréquentent l’utilisent pour s’assoir.
Croisement 04 : Tranche d’âge x satisfaction de la place :
- Le tableau et l’histogramme suivants nos montre que : dix sept personnes sont
insatisfaites de la place tandis que treize autres s’avers satisfaite
Nature de l'usager x élements de la place
Habitant
2 2
7
3
5
Visiteur
1 1
Passager
1 1
6
1
Le mobilier L'aménagementLes façades qui l'entourent La grandeur de la placeautres
0
7
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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Figure 52 : Tranche d’âge x satisfaction de la place source : auteurs
Figure 53 : Tranche d’âge x satisfaction de la place source : auteurs
Synthèse 4 : la majorité des différents tranche d’âge s’avers insatisfait de la place
Croisement 05 : Tranche d’âge x appréciations des usagers:
D’après le tableau et histogramme suivant plusieurs sentiments surgissent
Chez les adultes et les adolescents sentiments de sécurité, tranquillité, bonheur, joie..
Sentiment de sécurité Non sécuritéStresse anxiétéTristesse EblouissementJoie bonheurTranquillité DécouverteNostalgie (souvenirs, mémoires,…) Aucun sentiment
0
6
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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attirance par les façades qui l’entourent ses usagers sont insatisfait de cette place vu la
pauvreté et la non variétés des équipements qui la rend non aminé.
Comparaison entre les trois places :
A travers cette analyse on a trouvé que la perception de l’espace influence lecomportement de ses usagers, la place arsenal et la place Gueydon sont perçue par leshabitants de la ville comme des lieux de rencontre et de réunion, les gens les considèrent aussicomme des points de repères dans la ville dicté par leurs position dans la trame urbaine laplace arsenal comme un point de convergence de différente rue, la place Gueydon pour sonbalcon urbain donnant sur la mer ; contrairement a la place L’ummumba qui est considérécomme un lieu de détente de repos pour les habitants du quartier.
La place arsenal représente le centre de la ville, un lieu de vie social et d’échange savariété des équipements ( commerce, poste, théâtre, lycée, primaire…etc) fait que cette placeest trop fréquenté par tout type d’usagers et la rend saturé au heurs de pointes par contre laplace Gueydon et la place L’ummumba laisse un effet émotionnel et provoque des sensationsde détente plaisir.la place Gueydon où tout ses usagers son attiré par ses vues panoramiques etson aménagement, le monde s’installe autours des table des cafés pour passé un bon momentou s’assoient sur les siège a l’abri du soleil ce qui rendent ses usagers satisfait de cette place.La place L’ummumba représente une place peux fréquenter par rapport a sa pauvreté deséquipements qui l’entourent qui permet de s’installé au calme loin du monde.
L’image que les usagers ont de chaque place reflète la façon de percevoir ces espaces,cette image est construite pars les éléments les plus attractifs de chaque place.
Figure 56 Tranche d’âge X satisfaction source : auteur
Place arsenal place gueydon place l’ummumba
Tranche d'âge x satisfaction
Enfant > 10 ans
1
Adolescent
21
Adulte
13
9
Vieux
1
3
oui non
0
13
Tranche d'âge x satisfaction
Enfant > 10 ans Adolescent
21
Adulte
20
3
Vieux
4
oui non
0
20
Tranche d'âge x satisfaction
Enfant > 10 ans
1
Adolescent
5 5
Adulte
6
10
Vieux
1
2
oui non
0
10
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
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Conclusion générale :
Le thème de cette étude est l’impact de l’espace sur l’usage et l’usager. On essaye
d’expliquer l’influence des différentes sensations vécu par les usagers ainsi que la variété et
l’attractivité des équipements sur l’usage des places le but de cette analyse est de définir Quel
type d’usage qui peut favoriser une place publique au sein de la ville.
L’interaction entre l’homme et son environnement s’appuis sur le points de vue que
l’environnement physique est le facteur déterminant dans la formation des attitudes et des
sensations de l’homme envers son entourage physique, c’est la disposition des divers
composants de la place qui crée chez les habitants, visiteurs, passagers de la pace un ensemble
de réaction psychologique et de sensations qui font que les places sont des espaces
émotionnels.
La comparaison entre l’usage des trois places a montré comment la perception de
l’espace et son environnement influence sur la catégorie d’usagers utilisant la place. Nous
avons trouvé aussi l’importance de l’image affectionnais que les gens portent envers certaines
places. Cette image a son effet sur les sensations, attitudes et réaction que les usagers ont
envers ces espaces.
A travers cette analyse on affirme notre hypothèse que l’espace publique est un fédérateur
et générateur des comportements et des usages des usagers. Pour cela la conception de
l’espace doit être basée sur l’interaction entre l’environnement physique et ses utilisateurs,
L’environnement sociologique et psychologique est aussi une base pour les planificateurs
et les aménageurs de la place. Il est nécessaire d’avoir un maximum de connaissance sur ce
sujet pour concevoir des espaces agréables à vivre.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
88
Recommandation :
L’espace public est avant tout un espace social et culturel, c’est un espace de sens, de matière,du temps, d’usage et de forme, qui est synonyme de paysage vécu et de paysage commun descitadins, sa conception est une tâche pluridisciplinaire, donc pour atteindre une productiond’un espace public agréable à vivre, le travail doit passer nécessairement par :
-Une maîtrise d'ouvrage compétente, déterminée sur les objectifs à atteindre pour la ville etorganisée en conséquence.
-Prendre en considération l’interaction qui existe entre l’environnement physique etl’utilisateur, avant de concevoir le projet.
-La sensibilisation de population afin d’éviter les attitudes négatives et L’encouragement desinitiatives publiques pour améliorer la notion des places publiques Chez les habitants de laville.
Les places publiques sont des éléments importants dans la ville de Bejaia ces troisplaces jouent un rôle très important dans la vie des gens, ces espaces sont considéré commelieu ou les catégories d’âge et de statuts sociaux se réunissent et se rencontre ces espace doitrépondre aux besoins des usagers cela va augmenter l’intensité d’utilisation journalière de cesplaces.
Notre intention a travers ces recommandation est d’identifier les éléments les plusimportants qui contribuent a faire des places publique des espaces plaisants et attractif, cesélément stimulent l’intention des gens et les encouragent a rester le plus longtemps possibledans ces places.
Dans cette étude il a été trouvé que la conception de ces places sont bien défini par leurs
structure urbaine tandis que les répondants de l’enquête réclame sur les point suivant :
- Négligence de l’entretient hygiénique au niveau des trois place ce qui pousse les
usagers a ne pas y resté longtemps au sein des places
- L’absence d’animation pour la place l’Lumumba dont il est nécessaire d’intervenir par
des éléments végétal et minéral et aménagement de mobilier a fin de lui redonner vie
- L’élément végétal au sein de la place arsenal représente un danger on période hivernal
dont on doit intervenir par leurs entretient
- Le flux important de la circulation mis les gens mal alaise
- Restauration des immeubles brûler au sein de la place arsenal ce qui influence a sa
façade.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
89
Les gens de Bejaia passent beaucoup de temps à l’extérieur, dans les rues et les places, qui
sont souvent traditionnellement des places importantes pour les échanges sociaux et
économique. La place est spécialement utilisée pour jouer un rôle important pour aider les
gens à ce socialisé. Il y’a cette interaction positive entre les gens et l’environnement de la
place qui accomplis sont rôle social.
Toute place publique bien conçue doit être une production qui répond aux besoinsSociaux des usagers, et au rôle qu’elle doit jouer ; le concepteur doit proposer unaménagement adéquat aux usagers. Il doit leur procurer le confort et la sécurité. Cetaménagement sera fait en se basant sur des éléments naturels et artificiels.
L’étude a permis de comprendre que le mobilier constitue un élément important dans
l’aménagement de la place. La disponibilité de ces éléments à savoir : les sièges, les cabines
téléphoniques, les lampadaires….etc. contribue à la composition d’un paysage urbain
particulier. Ces éléments doivent être supportés par des équipements adéquats qui renforcent
l’attractivité et l’animation de la place. Il a été révélé par l’étude que l’existence des siège et
bancs a son effet positif sur le comportement des usagers et la vie sociale de la place. On a vu
comment l’existence des sièges dans la place du 1er Novembre a attiré la catégorie de vieux.
Les concepteurs doivent donc donner plus d’importance au mobilier.
La disposition de la verdure et de l’eau participe à créer un microclimat très confortableaux gens. Le concepteur doit composer avec cet élément naturel important dans l’animation
de la place. Il pourra ainsi provoquer chez les usagers des sensations de fraicheur et de
détente.
L’organisation de la circulation des véhicules autour de la place et ceux qui la traversent
peut affecter la liberté avec laquelle les gens marchent et regardent autour. Ce fut le cas de la
place des frères Médjahed qui était entourée d’une voie à forte circulation. Pour garder le
niveau d’utilisation et d’attractivité d’une place, le concepteur doit trouver une solution pour
assembler et concilier la circulation piétonne et mécanique. La diminution du nombre de
véhicules parait la solution la plus adéquate.
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
90
- Les limites de la présente recherche :
Comme tout travail de recherche, le notre se limite à l’impact de l’espace sur
l’usage et l’usager en terme de satisfaction dont on n’a pas évoqué les autres dimensions
vu le manque du temps. Egalement, on ne peut pas généraliser ces résultats par ce que
l’échantillon pris dans la présente recherche était choisi à titre indicatif pas représentatif
de toute la population de la wilaya de Bejaia.
Les resultats de la présente recherche ouvre le champ vers des nouveaux axes de
recherche et d’autres prospections futures
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
91
L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET L’USAGER. CAS DE TROIS PLACESPUBLIQUES DE LA VEILLE VILLE DE BEJAIA.
92
1
Annexe :
Formulaire de questions :
Dans le cadre d’un Master académique en Architecture (deuxième année), option :
ARCHITECTURE, VILLES ET TERRITOIRES, on prépare un mémoire de fin d’étude intitulé :
« L’IMPACT DE L’ESPACE SUR L’USAGE ET LES USAGERS ».
Cas de trois places publiques dans la vieille ville de Bejaïa (la place Gueydon, Arsenal et Lumumba).
La journée de l’enquête:……………………………………………….
L’heure : ………………………………………
Nom de la place :…………………………………………………………….
Informations spécifiques à l’enquêteur :
Numéro de l’enquêteur:…………………………………………….
Nom :……………………………………………. (Facultatif)
Prénom :……………………………………………. (Facultatif)
Profession:…………………………………………….
Originaire de:…………………………………………….
Habitant au niveau de la wilaya de :…………………………………………….
2
N.B : afin de répondre à nos questions, veuillez cochez svp dans la case adéquate.
A. Questions spécifiques à l’usager1. Sexe Masculin
Féminin2. Tranche d’âge Enfant > 10 ans
AdolescentAdulteVieux
3. Nature del’usager
HabitantVisiteurPassagerAutre : …
4. Situationfamiliale
CélibataireMarié sans enfantsMarié avec des enfantsAutres :
B. Questions spécifiques à la place dans la ville1. Cette place, a-t-elle un rapport à la mer ?
OuinonAutres :
2. Quelle est la forme de cette place ?CarréeRectangulaireCirculaireTriangulaireAutres :
4. Quelle est la situation de cette place dans la ville ?Une place centrale dans la villeUn point de convergence des boulevardsUn vide urbain dans la ville occupé comme placeEspace conçu dès le départ comme place publiqueLa place se situe au coin de la rueLa place se situe au milieu de la rueAutres :
6. Par quoi cette place est entourée ?Des équipements publicsDes constructions (immeubles, maisons individuelles,…)Autres :
7. Quel type d’équipements composant la place ?Equipements variésEquipements attractifsEquipements variés et attractifsPas de variétés, ni d’attractivité des équipementsAutres :
8. Quels types de valeurs que cette place présente ?Valeur historiqueValeur identitaireValeur patrimoniale
C. Questions spécifiques aux composantes de la place :1. Comment voyez-vous cette place ?
GrandeMoyennePetiteAutres :
2. La place est-elle pour vous un espace fermé ou ouvert ?FerméOuvertAutres
3. Comment voyez-vous la qualité du sol (revêtement,…) ?BonneMoyenneMauvaiseAutres :
4. Comment voyer vous la qualité des parois (murs, édifices,…)BonneMoyenneMauvaiseAutres :
5. Que dites-vous du type, qualité et quantité de la lumière et de l’ombre dans cette placepublique ?
Trop de lumière et peu d’ombreTrop d’ombre et peu de lumièreEquilibre entre lumière et ombreAbsence d’ombreAutres :
6. Que dites-vous de la quantité de l’air ?SuffisanteMoyennePas suffisanteAutres :
7. Que pensez- vous de cette place ?place aérée ventiléeplace étouffée fermée et ségréguéeAutres :
8. Quels sont les premiers éléments qui attirent votre attention dans la place ?Le mobilierL’aménagementLes façades qui l’entourentLa grandeur de la placeAutres :
D. Questions spécifiques à l’usage :1. Quelle est la fonction de la place ?
Un espace de détenteUn espace de transitionUn espace d’articulationUn espace symbolique
4
Un espace de groupementUn espace de rencontre des vieuxUn espace de rencontre des couplesUn espace d’artAire de jeu des enfants, élèves,…Un espace de contrôle et de gestion des fluxEspace polyvalentAutres :
2. Utilisez- vous cet espace d’une façon ?PermanenteEphémèreAutres :
3. Comment trouvez-vous cette place ?Espace privatisé et appropriéEspace non privatisé, ni appropriéAutres :
4. A quelle saison vous préférez fréquenter cette place le plus ?EstivaleHivernaleL’automnePrintanièreToute l’annéeAutres :
5. A quel moment présentez-vous à la place ?Toute la journéeLa matinéeL’après –midiLe soirAutres :
6. Utilisez-vous cette placeUne fois par jourUne fois par semaineUne fois par moisUne fois par anPlusieurs fois par jourPlusieurs fois par semainePlusieurs fois par moisPlusieurs fois par anAutre :
7. Combien de temps passez-vous dans la place (par jour) ?Moins de 1 heurePlus de 1 heure et moins de 3 heuresPlus de 3 heures et moins de 6 heuresPlus de 6 heuresAutre :
E. Questions spécifiques au degré de satisfaction des usagers :1. Du point de vue confort thermique, acoustique, psychologique, lumineux…etc,
comment trouvez-vous cette place ?Très inconfortableInconfortableMoyenConfortableTrès confortableAutres (raisons) : ……………………………………Proposition :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Quels types de sentiments cette place évoque en vous ?Sentiment de sécuritéNon sécuritéStresse, anxiétéTristesseEblouissementJoie, bonheurtranquillitéDécouverteNostalgie (souvenirs, mémoires,…)Aucun sentimentAutres :Proposition
3. Est-ce que cette place répond à vos attentes ?OuiNonAutres :Proposition :
4. Comment évaluez-vous la part de l’élément végétal dans la place ?SuffisantInsuffisantImportantNon – importantAutres :Proposition :
5. Comment évaluez-vous la part de l’élément minéral dans la place (fontaines, eau) ?SuffisantInsuffisantImportantNon – importantAutres :Proposition :
En fin, que dites-vous de cette place (qualités et problèmes ? tout en proposant des solutions) ?……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Merci pour votre contribution…
Bibliographie
Ouvrage :
- ALEXANDER (C): patern language, Edition Oxford University press New york,1977.
- ALLAIN.R, (2004). Morphologie urbaine, géographie, aménagement et architecturede la ville, édition Armand colin. Paris.
- BERTRAND (MJ) et LISTOWORSKI (H) : les places dans La ville, les pratiques del’espace, Edition Dunod, Paris 1986.
- CHOKO. M, (1987). Les grandes places publiques de Montréal, édition du Méridien,Montréal.
- CLOQUET, L (1984). Places et monuments ; Ouvrage réalisé par le départementhistoire et archives de l’institut français d’architecture ; conçue par JAKOVLJEVICNada et CULOT Maurice, édition Mardaga.
- CLOQUET, L (1984). Places et monuments ; Ouvrage réalisé par le départementhistoire et archives de l’institut français d’architecture ; conçue par JAKOVLJEVICNada et CULOT Maurice, édition Mardaga.
- édition PUF, Paris.- LEDRUT (R) : l’espaces social de la ville : problèmes Sociologie appliquée à
l’aménagement urbain, Edition Anthropos. Paris, 1968.- LEDRUT (R) : Les images de la ville, Edition Anthropos, Paris 1972- LUNCH.K, (1971). Site planing, édition MIT Presse, Cambridge.- LYNCH. K, (1976). L’image de la cité, édition Dunod, paris, (Éd. Orig. angl 1960).- MERLIN. P ET CHOAY. F, (2000), Dictionnaire de l’urbanisme et de
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1980.- TOMAS.F, (2002). Espaces publics, architecture et urbanité, publication de
l’université de Saint-Etienne, Saint-Etienne.- TOUSSAINT ; J.Y et ZIMMERMANN. M, (2001). User, observer, Programmer et
fabriquer l’espace public ; édition PPUR, Lausanne.
Thèses et mémoires :
Analyse morphologique de trois places. Thèse de M. Arch. Université Laval.- BENIDIR.F, (2007). Urbanisme et planification urbaine ; Le cas de Constantine, thèse
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- GHERRAZ.H,(2013). Les espaces publics entre forme et pratique dans les villesarides et semi arides ;le Cas des places publiques de la ville de Ouargla), mémoire demagistère, Université de Biskra.
- HANAFI. A, (2010). Les espaces publics entre la logique de la conception et l’usage- KOTZEV. E, (1997) .Evolution du tissu urbain de Québec et de ces espaces publics.
KRIBECHE.Y,et, ALI Jennie.FZ, POUR UNE REVALORISATION DE L’ESPACEPUBLIC TRADITIONNELl’échelle de la ville et du quartier, mémoire de licence, université de Lausanne.- MAZIANI.H, (2001). Espaces publics à Ouargla, essai sur les espaces publics dans
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quotidien (Cas des places et placettes de la ville de Biskra), mémoire de magistère,Université de Biskra.
ville saharienne, mémoire de magistère, Ecole Polytechnique d’Architecture et
LISTE DES FIGURES
Figure 1 Boulevard amirouche BEJAIA source : auteurs, 2014............................................................................. 5Figure 2 La rue du Vieillard BEJAIA source : auteurs, 2014............................................................................... 5Figure 3 le square de la place vosges PARIS source google.com .......................................................................... 7Figure 4 centralpark, à new york, le parc urbain le plus visité des ETATS-UNIS source google.com ................... 7Figure 5 L’ agora et la place médiévale Lieu principale de la cité. Source: M.J.Bertrand, H.Listowski .............. 10Figure 6 L’agora toute les fonctions vital s’y trouve Source: M.J.Bertrand, H.Listowski ................................... 10Figure 7 Plan de forum romain de Trajan .Source: www.utexas.edu/courses ....................................................... 11Figure 8 le forum romain de Trajan, Source: /www.unicaen.fr/cireve/rome. ....................................................... 11Figure 9 Plan de forum de Pompéi ,Source: www.guidesvoyages.be.htm ............................................................ 12Figure 10 Le forum civil, Pompéi. Source: SITTE. C, 1980. ............................................................................... 12Figure 11 Place baroque (Capitole à rome) Source: BERTRAND.M.J, LISTOWSKI. H, .................................. 13Figure 12 La place de la mosquée, morphologie, fonction et statut Source : BENYOUCEF.B. 1991 PAR
KAOUCHE.I, 2008. ..................................................................................................................................... 15Figure 13 Place des Trois Pouvoirs, Brasilia Source: www.google.com .............................................................. 16Figure 14 place arsenal Bejaia source : auteur ; 2014 ........................................................................................... 18Figure 15 place gueydon bejaia source : auteur ; 2014.......................................................................................... 18figure 16 place circulaire…………………………………………………………………………………………………………………..19
figure 1 place triangulaire………………………………………………………………………………………………………………19figure 18 composantes de la place source : auteur ; 2014…………………………………………………………………21figure 19 Les éléments de la forme urbaine. Source : HASSOUN.K, 2009…………………………..………………………………………………………...……37figure 20 position de la place………………………………………………………………………………………………………………………......57figure 21 aménagement de la place arsenal source : auteur 2014………………………………………………………………………………………………….…57Figure 22 activités entourant la place source personnel ........................................................................................ 58Figure 23 place gueydon source personnel ........................................................................................................... 59Figure 24 position de la place ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.Figure 25 particularité de la place de gueydon Source : www.el djazair.com ....................................................... 61Figure 26 les activités qui entoure la place de gueydon ........................................................................................ 61Figure 27 tracé géometrique de la place ................................................................................................................ 63Figure 28 position de la place ............................................................................................................................... 63Figure 29 activité et aménagement qui entour la place.......................................................................................... 63Étape n° 1 : Figure 30la réalisation du questionnaire............................................................................................ 66Étape n° 2 : Figure 31 la saisie des réponses......................................................................................................... 66Étape n° 3 : Figure 32les traitements et l'analyse des données.............................................................................. 66Étape n° 4 : Figure 33 la rédaction du rapport d'étude .......................................................................................... 67Figure 34 Nature d’usage par rapport aux tranches d’âge source : auteur .......................................................... 68Figure 35 histogramme tranche d’age_ usage source auteur................................................................................. 69Figure 36 Type d’usage par rapport à la variété et l’attractivité des équipements ................................................ 70Figure 37 histogramme Type d’usage par rapport a la variété et l’attractivité des équipements, source auteur ... 70Figure 38 Nature de l’usage par rapport à l’élément de la place Source : auteur ................................................. 71Figure 39 Tranche d’âge par rapport à la satisfaction source : auteurs ................................................................ 72Figure 40 Tranche d’age x appréciations des usagers source : auteurs............................................... 73Figure 41 Nature d’usage par rapport aux tranches d’âge source : auteurs .......................................................... 75Figure 42 Nature d’usage par rapport a la variété et l’attractivité des équipements source : auteurs.................... 76Figure 43 Nature d’usage par rapport aux éléments de la place source : auteurs .................................................. 77Figure 44 Tranche d’âge par rapport à la satisfaction de la place source : auteurs ............................................... 78
Figure 45 Tranche d’âge X appréciation des usagers source : auteurs .................................................................. 79Figure 46 Nature d’usage X tranches d’âge source auteurs ................................................................................. 80Figure 47 Nature d’usage X tranches d’âge source auteurs ................................................................................. 81Figure 48 Nature d’usage X variété et l’attractivité des équipements source auteurs .......................................... 81Figure 49 Nature d’usage X à la variété et l’attractivité des équipements source auteurs .................................... 82Figure 50 Nature d’usage X éléments de la place source auteurs ......................................................................... 82Figure 51 Nature d’usage X éléments de la place source : auteurs ....................................................................... 83Figure 52 Nature d’usage X satisfaction de la place source : auteurs ................................................................... 84Figure 53 Tranche d’âge X satisfaction de la place source : auteurs.................................................................... 84Figure 54 Tranche d’âge X appréciation des usagers source : auteurs .................................................................. 85Figure 55 Tranche d’âge X appréciation des usagers source : auteurs .................................................................. 85Figure 56 Tranche d’âge X satisfaction source : auteur ...................................................................................... 86