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The One Man Village
Un film de Simon El Habre
Liban 2008, 1h26 minutes, digital, couleur, stéréo,
Libanais, sous-titres français
Vente en France
VisioSfeir Lyon
Contact : Elias Sfeir
2 bis rue Roux Soignat / 69003 Lyon / France
Tél : 0681310936
Mail : [email protected] / URL : www.visiosfeir.fr
Site web du Film : www.theonemanvillage.com
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Sommaire :
Synopsis ……………………………………………………………………………………………. 3
Crédits ……………………………………………………………………………………………… 4
Caractéristiques techniques ………………………………………………………………………. 4
Festivals …………………………………………………………………………………………………… 5
Biographie de Simon El Haber ……………………………………………………………………. 6
Revue de presse …………………………………………………………………………………………… 7
Note du réalisateur ………………………………………………………………………………………… 8
Note du producteur ………………………………………………………………………………………… 8
Note historique ………………………………………………………………………………………… 8
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Synopsis
Semaan mène une vie paisible dans sa ferme, dans le petit village d’Ain el
montagnes du Liban. Ce hameau a été totalement vidé et
guerre civile entre 1975 et 1990. Aujourd'hui, bien des années après une réconciliation officielle,
les habitants, tous issus d'une même famille, y retournent régulièrement pour cultiver leurs
parcelles ou pour visiter leurs maisons. Ils repartent toujours avant le coucher du soleil.
Sauf Semaan ...
Simon El Habre observe la vie dans ce village, quasi
collective et individuelle de ce pays qui semble vivre une amnésie collective
à l’abri d’une nouvelle guerre civile.
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Semaan mène une vie paisible dans sa ferme, dans le petit village d’Ain el
montagnes du Liban. Ce hameau a été totalement vidé et détruit pendant les combats de la
guerre civile entre 1975 et 1990. Aujourd'hui, bien des années après une réconciliation officielle,
les habitants, tous issus d'une même famille, y retournent régulièrement pour cultiver leurs
rs maisons. Ils repartent toujours avant le coucher du soleil.
Simon El Habre observe la vie dans ce village, quasi-fantôme, et essaye de réfléchir à la mémoire
collective et individuelle de ce pays qui semble vivre une amnésie collective et qui ne semble pas
à l’abri d’une nouvelle guerre civile.
Semaan mène une vie paisible dans sa ferme, dans le petit village d’Ain el-Halazoun, dans les
détruit pendant les combats de la
guerre civile entre 1975 et 1990. Aujourd'hui, bien des années après une réconciliation officielle,
les habitants, tous issus d'une même famille, y retournent régulièrement pour cultiver leurs
rs maisons. Ils repartent toujours avant le coucher du soleil.
fantôme, et essaye de réfléchir à la mémoire
et qui ne semble pas
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Crédits
Réalisateur Simon El Hab
Auteur Simon El Hab
Image Bassem Fayad, Marc Karam
Son Chadi Roukoz
Cast Semaan El Hab
Montage Simon El Hab
Son et mixage Emile Aouad
Producteurs Simon El Hab
Caractéristiques techniques
Format de tournage HDCAM
Format de projection Beta numérique / beta SP / DVD
Résolution 2k
Format 16:9
Images/seconde 25 PAL
Son S
Couleur Couleur RGB
Durée 86 min
Langue d'origine Libanais
Sous-titres F
Disponible en A
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Simon El Habre
Simon El Habre
Bassem Fayad, Marc Karam
Chadi Roukoz
Semaan El Habre
Simon El Habre
Emile Aouad
Simon El Habre, Jad Abi-Khalil, Irit Neidhardt
Caractéristiques techniques
HDCAM
Beta numérique / beta SP / DVD
2k
16:9
25 PAL
Stéréo (canal 1 et canal 2)
Couleur RGB
86 min
Libanais
Français
Anglais et en Espagnol
Khalil, Irit Neidhardt
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Festivals - Dubai Film Connection (co-production market) – DFC Award 2007
- Ayam Beirut Al Cinema’yia (Beirut - Lebanon) 2008 – opening film
- International Film Festival Dubai (UAE) – Special Jury Prize Documentary, Muhr Award
- Berlinale – Forum Section (Germany) 2009
- ARABESQUE – Kennedy Center Washington DC (USA)
- Dox-Box Damascus (Syria)
- One World Festival Prague (Czech Republic) – Special Mention
- International Film Festival of Mediterranean Cinema Tétouan (Morocco)
- Doc à Tunis (Tunisia)
- Visions du Réel Nyon (Switzerland) – Special Screening Eurodoc
- Minneapolis-St. Paul International Film Festival (USA)
- Jeonju International Film Festival (South Korea)
- Hot Docs (Canada) – International Competition Best feature length documentary
- DOK.Fest Munich (Germany) – opening film
- Monaco Charity Film Festival – Special Jury Award (Documentary)
- freiburger film forum (Germany)
- Arab Film Festival Rotterdam (The Netherlands)- Silver Hawk (Second Best Documentary)
- Edinburgh International Film Festival (Scotland)
- Golden Apricot Film Festival Yerivan (Armenia) – in competition
- Franco-Arab Film Festival Amman (Jordan)
- FID Marseille (France)
- Expresión en Corto (Mexico) – Honorable Mention
- Lemesos International Documentary Festival (Cyprus)
- Dokufest Prizren (Kosovo) – Honorable Mention
- Mediteran Film Festival (Bosnia and Herzegovina)
- Film Festival della Lessinia (Italy) – Honorable Mention
- Split International Film Festival for New Media (Croatia)
- EBS International Documentary Film Festival (Korea) – Case Study
- Documentary Film Festival Vilnius (Latvia)
- Perspective Human Rights Film Festival Nuernberg (Germany)
- AMAL Arab Film Festival (Spain)
- Films from the South (Norway)
- Architecture Film Festival Rotterdam (The Netherlands)
- Filmdays Osnabrueck (Germany)
- Vancouver International Film Festival (Canada)
- Corona Film Festival Cork (Ireland)
- Viennale (Austria)
- Mediterranean Film Festival Montpellier (France)
- Silk Road Film Festival Bursa (Turkey)
- Free Zone Human Rights Film Festival (Serbia)
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Biographie de Simon El Habre
Simon El Habre est né à Beyrouth. En 1998, il
Libanaise des Beaux-arts (ALBA) et
vidéo en 2000.
Depuis 2001 il enseigne la vidéo et
l'ALBA. Il a aussi réalisé un grand nombre de publicités et reportages de télévision,
principalement pour les satellites arabes
Simon El Habre est un monteur
Salhab sur son film POSTHUMUS (2007) et son premier long métrage
OF YESTERDAY) ».
Simon El Habre est membre de l'Association culturelle pour le dével
Beyrouth-DC.
Filmographie
- THE ONE MAN VILLAGE / Semann Bil Day'ia
- CHAMBRE 220, (film court) 2000
- INSA, (film court) Prix pour la Meilleure réalisation
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Biographie de Simon El Habre
Simon El Habre est né à Beyrouth. En 1998, il obtient son diplôme en cinéma
(ALBA) et est diplômé de la Femis (Paris) dans le cinéma
Depuis 2001 il enseigne la vidéo et l’expression visuelle ainsi que montage
un grand nombre de publicités et reportages de télévision,
principalement pour les satellites arabes comme MBC, Al-Arabia et Al-Jazira.
monteur renommé au Liban et a travaillé, entre autres, avec Ghassan
POSTHUMUS (2007) et son premier long métrage « 1958 (SELF PORTRAIT
Simon El Habre est membre de l'Association culturelle pour le développement du cinéma, de
Semann Bil Day'ia, long métrage documentaire 2008
) 2000
) Prix pour la Meilleure réalisation - Beirut Film Festival, 1999
cinéma de l'Académie
de la Femis (Paris) dans le cinéma et le montage
montage de Film et vidéo à
un grand nombre de publicités et reportages de télévision,
Jazira.
travaillé, entre autres, avec Ghassan
1958 (SELF PORTRAIT
oppement du cinéma, de
documentaire 2008
Beirut Film Festival, 1999
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Revue de Presse
“A wonderful work, in every aspect. (radioeins, Knut Elstermann)Simon El Habre certainly emerges as a
talent to watch, and his gift for composition and mood indicates he could be equally comfortable in the
fiction arena with his next.”
(Screen Daily, Fionnuala Halligan)
“[…] Though coming up with countless magical images, Lebanese documentary „The One Man
Village“ is not a fiction film. Director Simon El Habre is visiting his uncle Semaan in the village of
Ain El-Halazoun, where he is living alone with cats, chicken and cows for the last five years. The
Lebanese civil war has depopulated this area in 1982, and the wonderful film shows in a touching way
how a man seeks refuge in an idyll in order to hide the deep scars. A film full of poetry and simple worldly
wisdom.”
(Berliner Morgenpost, Eberhart von Elterlien)
“Semaan bey, his animals, his visitors, and the land itself speak to us of otherwise unspeakable
hardship, grief, and the possibility of beauty and peace in our world. […]Simon El Habre shows us a man
living in beauty, in peace with his former enemies. We have a chance, if we listen to
stories like this one.”
(Groundreport, Avery Hudson)
“A gem that features one of the festival’s (Hot Docs) most appealing characters, The One Man
Village is a superb document of war’s impact on a changing countryside.”
(NOW Magazine, Suzan G.Cole)
““The One Man Village” is the haunting portrait of a complex, forgotten landscape, frequented
mainly by the older generation as a phantom-place occupied with souvenirs of their memory. […]
Reaching far beyond the own, familial access and horizon Simon El Habre succeeds in “The One Man
Village” to show the landscape as space of memory. With reluctant distance he tries – as still-life and in
well-directed and yet casual conversations – not only to understand his uncle but also the psycho-social
facets of those who preferred not to return to the village.”
(Taz, Bettina Allamoda)
“Thrilling, painful, mature and very well done. It announces the birth of real cinematographer, who
combines courage and talent. A film that has no place for hatred.”
(Al-Akhbar, Pierre Abi Saab(review for World Premiere in October 2008))
“A film that goes under the skin.” (Al-Mustaqbal, Reema Mismar)
“It looks like, this film is the major cinematographic event of the year 2008 in Beirut accomplished with
courage sensitivity and professionalism (the dramatic construction, the editing, the cinematography...)The
young director shows us reality with a sincere and transparent vision. He depicts the story that is partly a
personal experience. […] He does not compromise for the sake of marketing and mass audience. The artist
is a witness, a citizen present in the centre of his work.”
(Al-Akhbar, Pierre Abi Saab (in an article about Lebanese film year 2008, January 2009))
“Besides the comforting forgivingness and humanity, that this film illustrates despite the omnipresence of
the war in the memory of Lebanese society, I have to mention its photographic
expressiveness: One could have watched it also mute and with still images – tough one would
miss Semaan’s unbeatable humor – but would still understand what this, by the way very sympathetic,
documentary filmmaker wanted to tell the audience.”
(Minerva.jimdo.com, Frauke M)
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Note du réalisateur
Mon village vide d’Aïn al-Halazoun ainsi que les conversations fréquentes avec mon oncle
Semaan me rendaient perplexe. J’ai voulu mettre le doigt sur un phénomène étrange qui a
poussé mon oncle à abandonner la vie urbaine pour retourner s’installer dans son village
abandonné. Comment cet homme a- t’il pu y retourner faisait face aux traces d’un passé lourd de
souffrance et de sang ? Pourquoi les autres ont décidé de ne pas y retourner ? Craignaient-ils une
autre guerre ?
Pour moi, ce film est une investigation sur une réconciliation qui a eu lieu depuis longtemps
mais qui n’a toujours pas atteint un niveau minimal de crédibilité afin que les gens soient
suffisamment tolérants pour oublier le passé et pour qu’ils puissent ainsi retourner, pour de
bon, dans leurs villages natals. Il s’agit de détecter des indices afin de comprendre l’aspect
psychologique et sociologique de ceux qui ont préféré ne pas y retourner.
Note du producteur
La guerre civile du Liban fait honte à la totalité de la population. The one man village est une
façon de comprendre, non pas la guerre en elle-même, mais ses suites et la question du souvenir
et de la guérison.
Comment peut-on rester indifférent face à la vie d’un homme, Semaan, au moment où il tente
malgré tout de donner l’exemple en montrant que la vie continue indépendamment des crimes,
des massacres et des guerres ?
Ce sont précisément ces raisons mais aussi l’importance de mettre en avant ce genre d’approche
humaine qui font que ce projet nous touche en tant que producteurs indépendants qui, comme
Semaan, croient que la vie doit continuer.
« The One Man Village » est, en ce sens, un exemple.
Note historique
Nous savons qu’il est bien de fournir un contexte historique lorsque l’on réalise un film sur une
région ou une guerre spécifique qui n’est pas si bien connue hors de ses frontières, à l’étranger.
Cependant, il existe des versions contradictoires dans la façon d’écrire ce contexte historique et
le but du film n’est pas d’en écrire un supplémentaire mais plutôt d’être plus ouvert en se
penchant sur ce que les gens ont à dire.
L’information du synopsis au niveau de ce contexte reste suffisante. Le film se concentre surtout
sur la confusion entre l’amnésie et la question d’intégration des horreurs de la guerre (civile),
nous préférons écouter et observer attentivement les gens faisant partie du film, mettant en
avant de nouveaux canaux de perception envers cette guerre.
Dans les guerres mondiales, les différents partis se séparent après le cessez le feu ; après une
guerre civile, tout le monde est toujours là. Ces guerres ont lieu en permanence dans tous les
coins du globe.