Texte de soutenance Master 2 EFIS - 12 juin 2015

Texte soutenance Mémoire M2 12 juin 2015

Angéline Gluard - 12317335 – IED Paris 8 1

Bonjour Didier - Bonjour Remi

Bonjour à toutes et à tous

Je vais vous présenter aujourd’hui mon travail autour de ce mémoire de Master 2… <>

Dont le sujet est :

Le développement de la formation de soi tout au long de la vie par l’esprit d’humanité des textes

romantiques allemands.


Didier et Remi, je sais que vous avez lu mon mémoire,

mais je vais juste faire un rappel du sujet de la recherche que j’ai menée cette année.

Je vous présenterai la méthode que j’ai utilisée pour fournir ce résultat, ce document que voici.

Je vous exposerai comment j'ai vécu cette recherche cette année et

Après les points que j'ai trouvé les plus intéressants,

ce qu’ils m’ont apporté et ce qu’ils peuvent apporter dans le champ de l’éducation tout au long

de la vie,

Et je terminerai par les projets que j’ai pour les prochains jours, les prochains mois et les

prochaines années.



A la question : En quoi l’esprit d’humanité des textes romantiques allemands

permet de développer la formation de soi tout au long de la vie,

j'ai pu développé, à partir des éléments que j’ai trouvé et mis en lien,

en m’appuyant essentiellement sur ces ouvrages… <>

et sur les cours depuis la licence en Sciences de l’éducation ou à partir d’Internet

une réflexion sur les 5 hypothèses suivantes :

- L’appui de textes de la littérature romantique allemande, exemplaires au niveau de leur écriture,

sont des clés pour la formation de soi par les valeurs qu’ils transmettent et leur capacité à libérer la

créativité.

- Il existe des liens entre la métamorphose éducative, au sens stoïcien,

le concept de Bildung dans les textes des romantiques allemands et la perspective chrétienne, le

renoncement à soi, la conversion, la renonciation ou le refus du renoncement à soi.

- La puissance des mythes, qui incarnent l’expérience des sociétés humaines et la sagesse du passé,


- À transmettre aux générations futures, reprise par les romantiques allemands, aide à

renouer avec l'espritd'humanité,

- Le développement des concepts de pratique de soi, de rapport à soi, de constitution

d'un savoir de soi,

notamment autour de la lecture, de l'écriture et du langage, dans l'univers romantique

allemand,

permet une perspective émancipatoire qui peut être politique, éthique ou religieuse.

Et enfin

- Les textes romantiques allemands permettent de développer la formation de soi tout au

long de la vie par leur forme : le conte, le récit fantastique, le roman d’apprentissage, les

journaux, et par leur fond : la quête d’une nouvelle relation de l’homme à la nature et à

sa propre nature, dans un monde où la modernité produit le machinisme.




Dès la fin du mois de mai 2014, j’ai commencé à engranger un maximum d’informations, non

seulement à partir de mes lectures mais aussi de l’actualité à la radio ou à la télévision,

à partir de tous les moments du quotidien, aussi bien au travail, qu’en famille, ou bien seule,

pour tout ce qui m’inspiraient un lien avec ma recherche.

Remi dans son commentaire au sujet de mon travail sur la Théorie des moments, avait écrit ceci :

« on se demande ce que tu vas pouvoir faire avec tout cela ! Tes notations sont parfois d'un pointillisme

exacerbé qui a rendu ta lecture forcément lente… C'est une posture de constitution de fragments,

comme disent les Romantiques »

En effet, j’ai essayé de trouver toutes les références les plus précises possible sur tous les éléments

fournis dans ce mémoire,

non seulement dans l’optique de bien vérifier les sources mais aussi pour qu’il soit plus facile de les

retrouver si besoin, plus tard.

J’ai pris des notes, cette année en utilisant directement mon téléphone avec lequel j’ai pu m’envoyer


des e-mails,

que j’ai ensuite récupérés et intégrés dans mon journal de recherche,

J’ai utilisé un seul cahier, celui-ci <>

que j’ai appelé « Journal des moments de perturbation », qui m’a permis de libérer mon

esprit lorsque je n’arrivais pas à me concentrer.

Je n’ai pas encore pris le temps de le relire mais il va continuer à m’aider. C’est un

véritable outil bienfaisant.

A partir du 21 février, je suis entrée dans une phase de réflexion et de maturation de mon

projet de recherche,

En utilisant les questions de la méthode de votre collègue Clarisse (Faria-Fortecoef)

qu’elle nous avait proposé dans son cours de Master 1. (Annexe 1) <>




Ensuite, j’ai défini, en reprenant mes hypothèses, cinq thèmes, qui correspondaient à des « classeurs »,

à des catégories dans lesquelles j’ai pu insérer les mots et les noms que j’avais listés à l’étape

précédente.

Textes romantiques allemands, structure, fond et forme

Liens entre métamorphose éducative, concept de Bildung et la perspective chrétienne

Puissance des mythes, transmission esprit d'humanité

Développement des concepts de pratique de soi, rapport à soi, constitution d'un savoir de soi

Relation de l'homme à la nature, capacité à libérer la créativité

J’ai ensuite, dans un fichier Excel, listé tous les mots-clés et créé 5 colonnes correspondant à ces 5

chapitres.

Avant de faire le tri, je me suis dit que ce serait plus instructif que j’écrive pourquoi je choisis de mettre

tel mot dans telle rubrique.


J’ai donc classer mes 129 mots-clés.

Pour chacun, j’ai mis une définition lorsque c’était nécessaire, et j’ai indiqué pourquoi je

le mettais dans telle ou telle catégorie.

Pratiquement tous les mots sont dans plusieurs catégories…

J’y ai ajouté les noms des chercheurs et des auteurs que j’associais à chaque mot-clé

Voici ce Fichier Excel (en Annexe 2) <>

Lors de la soutenance de Master 1, je vous avais dit que je n’avais pas fait d’études

littéraires et que c’était plutôt les maths mon point fort, j’ai donc fait de la littérature

romantique mathématique, en associant les mots aux cellules de calcul du fichier Excel.

Je n’avais plus qu'à faire des formules (magiques) pour mixer tout ça, et élaborer mon

plan.

Camille, notre collègue étudiante qui vit en Thaïlande a qui j’ai expliqué ma méthode l’a

défini ainsi : « Un algorithme permettant de faire apparaitre un plan humaniste-

romantique !! »

Cette méthode de fichier Excel représentait une vision fragmentée des éléments qui

constituaient ma recherche, et renforçait le lien que je pouvais faire avec les fragments

de l’Athenaeum des premiers romantiques allemands.

Après ce classement des mots-clés et des auteurs associés, j’ai commencé un plan, une

sorte d’ossature, où je pouvais faire rentrer du texte, ce que j’ai appelé ma matière

première au fur et à mesure de la reprise des notes de mon journal de recherche.

Le 10 mars je fais un premier rétro-planning.

J’ai les grandes lignes de mon plan composé de cinq chapitres.

Je calcule que je dois rédiger en moyenne 2 pages par jour, pour être dans les temps.

Tout en sachant que je n’avais pas fini de lire et d’étudier tous les livres de ma liste, et que

j’avais les deux cours du deuxième semestre à suivre et à valider, je me suis donnée du

courage, je me suis persuadée que ça allait être possible, le tout était d’écrire comme si



j’étais une allemande romantique… avec du witz…

Je me suis mise à colorier tout le texte de mon journal de recherche dans les couleurs

que j’avais prévues pour chaque partie, selon la légende que voici (Annexe 3). <>




Voici un aperçu de mon journal de recherche colorié



Mon mémoire est en fait un immense puzzle.

Après avoir sélectionné toutes les pièces à bord droit qui font le cadre, c’est-à-dire mon document, le

plan, l’enveloppe en somme,

j’ai trié mes pièces par couleurs, qui correspondent à mes différents chapitres.

Et pour chaque couleur, dans chaque chapitre, je trie toutes les pièces de mon puzzle par formes, qui

sont en fait, les rubriques de chaque chapitre (voir Annexe 4) <>

en indiquant une référence pour chacune, avec un numéro et la lettre E, comme Expérience, si c’est

plutôt quelque chose de personnel ou C si c’est de l’ordre du Cadre théorique.

Ensuite il faudra que j’assemble, c’est un vrai travail de titan.

Est-ce que c’est un bon investissement ? Parce que pour l’instant, donc au 5 avril, je n’ai toujours pas

écrit une seule véritable ligne dans mon mémoire…

Le 20 avril, j’ai terminé mon tri de pièces par formes.

Je refais un retro-planning, en Annexe 5, <>


Si je dois rendre mon mémoire le 27 mai, ça veut dire qu’il faut que j’ai terminé un peu

avant pour le poster…

Il me reste environ la valeur de 23 jours pleins pour écrire, je me donne jusqu’au 20 mai,

ce qui fait une moyenne de 5 pages par jour…

Pendant un peu plus d’un mois j’ai travaillé avec deux fichiers Word en parallèle, à gauche

l’ossature de mon mémoire, à droite mes pièces de puzzles triées par couleur et formes.

J’ai reformulé chaque paragraphe et extrait un résumé en une phrase pour m’aider à les

assembler dans un souci de cohérence et en essayant de faire ressortir les liens entre

eux.

Mon amie Annelise s’est proposée pour m’aider dans la relecture, principalement des

deux premiers chapitres.

J’ai appris à accepter ses critiques constructives et à continuer à rédiger mes phrases en

prenant en compte ses remarques pour ne pas reproduire mes erreurs, comme par

exemple le fait de mettre des virgules à chaque groupe de mots, j’en avais mis partout…

Et enfin, il y a eu l’étape de mise en page, de numérotation des notes, de la création des

index, de l’impression, de la mise en forme.

J’ai aussi commandé cette couverture de mémoire romantique <>

auprès de ma nièce Charlène, qui est une toute jeune relieuse d’art.




J’ai découvert en étudiant ces écrits romantiques allemands, que c'est ça, qui me caractérise depuis que

je suis toute petite,

je suis romantique,

C’est sans doute ce qui fait ma personnalité d'originale, qui peut paraître « désuète » ou « has been »

ou « un peu trop rebelle ».

J'aime bien cette idée. Et je crois que je vais continuer à m’y accrocher.

Mon sujet était bien en phase avec moi même.

Et je vous remercie encore de m’avoir guidé dans cette voie.

J’ai moins souffert de la solitude cette année parce que ce sujet me paraissait tellement complexe que

je me suis mis dans une véritable bulle de concentration.

J’ai travaillé essentiellement bien installée à mon bureau, le midi : au milieu de la nature, et plusieurs

heures par semaine dans cet environnement de transcendance absolue qu’est la grande salle d’escalade

où j’accompagnais mon fils Lucas à ses entrainements.

Plusieurs signes ont permis d’allumer des lumières et éclairer mon chemin romantique :


Les petites pierres qui m’ont servies d’amulettes, après avoir lu un passage sur

l’Alexandrite de Leskov, le conteur russe… j’ai réussi à en trouver une ainsi que d’autres

pierres au pouvoir d’aider à me concentrer. Les voici <>

Je n’ai pas passer mon temps à tenir mes pierres dans mes mains, mais elles étaient là,

dans mon sac, et c’était suffisant pour me réconforter.

Ma sœur Emilie, pour mon anniversaire, le 26 février dernier, m’a offert un CD au titre on

ne peut plus proche de mon sujet (alors qu’elle ne savait pas du tout que j’allais en parler)

: “Métamorphose”

Ce CD original, de musique romantique a été composé par deux pianistes charentaises, la

mère et la fille.

Je trouve ça très beau qu’elles partagent cette passion non seulement de jouer du piano

mais aussi de composer leur propre musique ensemble.

La plupart des romantiques allemands que j’ai étudié ont un ou plusieurs prénoms et

presque tous s’appellent Friedrich.

Frédéric en français, est le prénom du grand frère que j’aurais du avoir, le premier enfant

de mes parents qui n’a vécu que deux jours.

J’y ai vu un signe protecteur, tous ces romantiques ont joué ce rôle de « grand frère »,

dont j’ai toujours rêvé, pour m’accompagner cette année.

Et puis pour l’énergie, le courage, la possibilité physique et psychique de travailler sans

relâche,

je me suis répétée, comme une incantation, le passage du conte des frères Grimm, La

gardeuse d'oies à la fontaine :

je suis comme le jeune homme de l’histoire qui doit porter un ballot d'herbe, des paniers

de pommes et de poires, escalader la montagne aux cailloux qui roulent sous ses pas,

avec la vieille femme grimpée sur son dos, qui lui fouette les jambes avec une baguette et

des orties.

Il sera récompensé, bien au-delà de ses espérances de cette épreuve surhumaine.



Et c’est bien ce qui s’est passé, ma première satisfaction est d’avoir réussi à remettre à

temps ce mémoire, ainsi que les devoirs des autres cours.

Je suis récompensée parce que les personnes qui comptent beaucoup pour moi m’ont

fait des retours positifs, critiques, constructifs et sincères.

Et aussi parce que je prends conscience de la réalité de cette phrase d’Erasme, aperçue

dans le jardin philosophique de la maison où il a séjourné à Anderlecht, en Belgique : (UBI

AMICI, IBI OPES), Là où sont les amis, là est la richesse.

Toutes ces informations que j’ai rassemblé ici, tous ces sujets d’études à développer, me

font l’effet d’un énorme bouquet de boutons de fleurs, qui sentent bon, un cadeau que je

me suis offert et qui ne demande qu’à s’épanouir encore.

Vous m’aviez donné comme autre consigne, en plus du sujet, d’écrire une œuvre.

Alors c’est bien dans l’esprit du compagnonnage, d’artisan « apprenti-chercheur »,

que j’ai construit ce travail, assemblé pièce par pièce et sculpté les contours.

Ce document me ressemble, je l’ai écrit avec sincérité et un souci constant de l’esthétique

de l’ensemble.




J’ai observé et détaillé ma méthode de recherche, sûrement bien différente de celle que j’aurais dû

utiliser pour respecter l’état de l’art, mais qui correspondait à la problématique pour moi de travailler

sur la littérature avec ma logique mathématique et d’informaticienne.

J’ai essayé d’être constamment dans l’absolu romantique.

J’ai découvert avec plaisir le witz et l’humour des romantiques allemands.

Ce que je trouve intéressant c’est que cela apporte un peu de légèreté, toujours bien à propos dans des

textes qui peuvent paraître complexes.

Cet humour, je n’ai pas pu y résister… Par exemple : j’ai commandé Le chat botté de Tieck, l’un des amis

et participants à la revue de l’Athenaeum, et je l’ai lu d’une traite. Je ne sais pas si vous connaissez mais

c’est une pièce de théâtre, Le Chat botté, dans la pièce de théâtre, c’est drôle et tellement moderne

alors que ça a été écrit en 1797. J’ai trouvé ça fabuleux.

Tous les livres dont je me suis servi que j’avais emprunté en bibliothèques, je les ai fait sortir des

réserves.


Je leur ai fait prendre l’air, je leur ai donné la possibilité de renaitre, de vivre une nouvelle

vie, je leur ai donné de nouvelles chances d’être lus.

Ce sujet et la multitude d’éléments que j’ai pu relevé m’ont obligé à des choix, mais je me

suis sentie libre de ne garder que ce que je trouvais indispensable.

Je me suis sentie libre aussi dans l’écriture, dans la rédaction de mes phrases, et dans les

ajouts d’expériences personnelles.

Je suis fascinée par les petites trouvailles de dernière minute, que j’attrape en passant

comme par exemple avant de me lancer dans la rédaction de mon mémoire, j’ai cherché

sur Internet si le titre que j’avais choisi n’avait pas déjà été utilisé.

Le premier résultat que j’ai obtenu est SURHOMME,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Surhomme, le surhomme de Nietzsche. C’est pourquoi j’en

parle dans mon mémoire, au chapitre 4.

Lors de ma soutenance en Master 1, j’avais listé ce qui m’avait plu et déplu pendant mon

année de recherche.

J’ai trouvé dans le livre de Remi consacré à la Théorie des moments d’Henri Lefebvre, ce

qui illustre vraiment ce que j’ai ressenti cette année.

Je vous lis ses mots : « Faire une œuvre nécessite une discipline, une organisation de

l’emploi du temps, un projet. C’est l’aspect sérieux. Mais en même temps, l’œuvre est

une aventure, c’est un jeu dans lequel on rencontre, comme dans tous les grands jeux,

des embûches, des obstacles qu’il faut lever ou contourner pour avancer. […] Chaque

tentative créatrice, le long du trajet, risque beaucoup : échec, abandon, blocage en

chemin. […] « Le moment du jeu implique non seulement le risque, mais le hasard

(chance ou malchance), l’ouverture, l’aventure, la découverte de l’inconnu et peut-être

du mystère. Le moment du sérieux implique l’inquiétude, la découverte de l’enjeu et de

son importance (HESS Remi, Henri Lefebvre et la pensée du possible, Théories des

moments et construction de la personne, Paris : Anthropos, 2009, p. 142, Henri Lefebvre,

La présence et l’absence, Paris, Casterman, 1980,p. 216).



J’ai pris du recul depuis que je vous ai envoyé le mémoire, il y a trois semaines.

J’ai pris conscience que je n’ai pas traité le tiers des documents que j’avais recensé, et

notamment ceux des chercheurs, de vos collègues.

J’ai pris conscience que dans cette aventure de la recherche, dans cette découverte de ce

qui m’était inconnu, que j’ai trouvé très intéressant.

c’est le partage de mes trouvailles avec mes proches, avec ceux qui peuvent en avoir

besoin, ceux dont le regard s’illumine en se disant « Mais oui, bien sûr », ou « Bonne

idée, je vais essayer »,

Ce qui rejoint l’idée proposée par Didier de la transmission de génération en génération

mais qui se comprennent uniquement en alternance.

La personne qui reçoit ce que quelqu’un lui transmet, peut se demander à quoi ça sert de

savoir ça, et puis plus tard, un déclic, une étincelle, une pensée inspirante viendra

chercher au bon moment l’information transmise qui deviendra alors utile.

J’ai trouvé intéressant cette envie de faire renaitre le bien et le bon de l’Antiquité, de ces

temps anciens qui paraissent si proches de nous et dont il serait possible d’extraire tout

l’esprit d’humanité et de le faire partager .

J’ai écrit cette phrase dans ma conclusion, qui résume en quelques mots ce qu’apporte

ma recherche, je crois :

A la manière des romantiques allemands, l’écriture et le retour à la poésie,

même dans notre vie quotidienne sont nécessaires pour amplifier l’esprit d’humanité

dont nous avons besoin pour continuer à vivre en paix et à transmettre aux générations

futures la capacité de donner un sens à nos vies.




Comme je l’avais écrit dans mon texte de réflexion pour la demande d’équivalence il y a trois ans, mon

premier objectif était celui d’étudier, et le deuxième d’être diplômée.

J’estime avoir atteint ces deux objectifs.

J’ai étudié et je m’ouvre de nouvelles perspectives dans mon besoin de plus en plus grand d’étudier

encore et encore.

Après avoir été reçue en Licence et en Master 1, mon deuxième objectif d’être diplômée est lui aussi

atteint.

Encore une étape, cette année avec le Master 2 et je pourrais envisager plus sérieusement d’orienter

ma carrière professionnelle vers autre chose que l’informatique dans les assurances.

La pédagogie et l’esprit d’humanité sont les deux axes vers lesquels je voudrais me diriger.

Et après… après ce mois de juin et le mois de juillet qui sera consacré à de véritables vacances

reposantes,

j’irai piocher dans la liste des 88 projets de recherche de mon Annexe 1.


Je n’ai pas encore décidé dans quel ordre, je verrai cela le moment venu.

Ce qui est sûr c’est que pour chacun je tiendrai un journal de recherche, j’écrirai.

J’en suis convaincue, il ne faut pas perdre de temps, son temps.

En fait, il faut faire ce qu’on a envie de faire… au moment où c’est aussi possible de le

faire.

J’ai envie d’écrire, d’écrire je ne sais pas encore quoi, mais j’aimerai que cet été, voit mon

entrée dans l’écriture…

L’écriture est le projet global qui me tient le plus à cœur

Avec la particularité de ne surtout pas garder mes écrits pour moi

mais de les partager avec le plus grand nombre de personnes que mes sujets

intéresseront

Si je pousse mon idée plus loin, j’aimerai essayer d’écrire des livres utiles.

Je pourrais faire des versions light à télécharger sur Internet,

des versions papier en format de poche, ou des versions de luxe, en demandant à

Charlène, ma nièce de participer… comme pour ce texte de mon mémoire. <>

Et ces écrits je voudrais les faire voyager, je voudrais les enrichir de nouvelles contrées, de

cultures que je ne connais pas, de paysages inconnus.

Alors le monde… me voici !




Je vous remercie de m’avoir proposé de venir vous présenter mon travail aujourd’hui

Je vous remercie de votre attention

Et je suis prête à répondre à vos questions


Texte de soutenance Master 2 EFIS - 12 juin 2015

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