Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur de CAIX (Somme) Etude des conditions de maintien en production des champs captants de CAIX - 1 et CAIX - 2 ¡rit 1 .' nu
Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants de
CAIX - 1 et CAIX - 2
¡rit1.' nu
Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
BRGM
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants de
CAIX - 1 et CAIX - 2
J-Y. CAOUS
D. COMON
Ph. ROUSSEL
86 SGN 5^9 PIC
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service Géologique Régional Picardie12, rue Lescouvé - 80000 AMIENS - Tél.: 22.89.49.52
Syndicat Intercommunalde distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
BRGM
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants de
CAIX - 1 et CAIX - 2
J-Y. CAOUS
D. COMON
Ph. ROUSSEL
86 SGN 5^9 PIC
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service Géologique Régional Picardie12, rue Lescouvé - 80000 AMIENS - Tél.: 22.89.49.52
Syndicat Intercommunal
de distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants
de CAIX - 1 et CAIX - 2
RESUME
A la demande du Syndicat Intercommunal d'Eau Potable du secteur deCAIX (Somme) et avec le concours financier de l 'Agence de l 'Eau Artois-Picardieune étude détaillée du contexte hydrogéologique , de l 'environnement et des con¬ditions d'exploitation des deux stations de captage CAIX - 1 et CAIX - 2 , a eupour objectif :
- de déterminer l'étendue et l'origine de la pollution par compo¬sés organo-chlorés constatée depuis 1983 â la station de CAIX - 2
- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations ennitrate mesurée sur l' ensemble des captages, et l' évolutionde cette concentration à moyen et long terme
- de définir les mesures à prendre pour assurer une protectiondes captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée
montré queLes investigations et travaux menés de janvier à septembre 1986 ont
- l'origine probable de la pollution par organo-halogènes est à re¬chercher dans les activités antérieures à 1982 d'un établissementindustriel pratiquant des traitements métalliques. Il s 'agit doncd'une pollution résiduelle et les concentrations aux captages deCAIX - 2 devraient être inférieures aux normes au début des années1990 .
- les bilans azotés réalisés en fonction de la position des captageset de la nature des apports, montrent que les teneurs devraient sestabiliser aux environs de 60 mg/l toutes choses restant égales parailleurs, c 'est-à-dire sans modification des pratiques agricoleset sans réalisation de l'assainissement des agglomérations.
- la station de CAIX - 2 apparaît particulièrement vulnérable du faitde sa situation au confluent de 3 vallées et de son environnement.
L'amélioration de la situation actuelle dépend de la réalisation d'uncertain nombre de travaux ponctuels concernant les effluents susceptibles d'être pol¬luants - et donc en particulier l'assainissement domestique et industriel - maiségalement d'une optimisation des pratiques agricoles compte-tenu de leur part pré¬pondérante dans la concentration en nitrate constatée aux captages.
86 SGN 549 PIC
Syndicat Intercommunal
de distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants
de CAIX - 1 et CAIX - 2
RESUME
A la demande du Syndicat Intercommunal d'Eau Potable du secteur deCAIX (Somme) et avec le concours financier de l 'Agence de l 'Eau Artois-Picardieune étude détaillée du contexte hydrogéologique , de l 'environnement et des con¬ditions d'exploitation des deux stations de captage CAIX - 1 et CAIX - 2 , a eupour objectif :
- de déterminer l'étendue et l'origine de la pollution par compo¬sés organo-chlorés constatée depuis 1983 â la station de CAIX - 2
- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations ennitrate mesurée sur l' ensemble des captages, et l' évolutionde cette concentration à moyen et long terme
- de définir les mesures à prendre pour assurer une protectiondes captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée
montré queLes investigations et travaux menés de janvier à septembre 1986 ont
- l'origine probable de la pollution par organo-halogènes est à re¬chercher dans les activités antérieures à 1982 d'un établissementindustriel pratiquant des traitements métalliques. Il s 'agit doncd'une pollution résiduelle et les concentrations aux captages deCAIX - 2 devraient être inférieures aux normes au début des années1990 .
- les bilans azotés réalisés en fonction de la position des captageset de la nature des apports, montrent que les teneurs devraient sestabiliser aux environs de 60 mg/l toutes choses restant égales parailleurs, c 'est-à-dire sans modification des pratiques agricoleset sans réalisation de l'assainissement des agglomérations.
- la station de CAIX - 2 apparaît particulièrement vulnérable du faitde sa situation au confluent de 3 vallées et de son environnement.
L'amélioration de la situation actuelle dépend de la réalisation d'uncertain nombre de travaux ponctuels concernant les effluents susceptibles d'être pol¬luants - et donc en particulier l'assainissement domestique et industriel - maiségalement d'une optimisation des pratiques agricoles compte-tenu de leur part pré¬pondérante dans la concentration en nitrate constatée aux captages.
86 SGN 549 PIC
SOMMAIRE
Pages
RESUME
INTRODUCTION (rappel du problème) 1
1 - CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 3
1.1.- SITUATION GEOGRAPHIQUE 3
1.2. - GEOLOGIE 3
1.3- - HYDROGEOLOGIE 4
2 - RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES 8
2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (19»3) 8
2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (1984) 10
2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2 11
3 - INVESTIGATIONS REALISEES DANS LE CADRE DE LA 11
PRESENTE ETUDE
3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES 11
3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe 1 2et sur effluents superficiels
3,1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1 , P 2 , P 3 15
173.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis et
prélèvments de mars 1986
3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6 - Prélève- l8ments d'avril 1986
SOMMAIRE
Pages
RESUME
INTRODUCTION (rappel du problème) 1
1 - CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE 3
1.1.- SITUATION GEOGRAPHIQUE 3
1.2. - GEOLOGIE 3
1.3- - HYDROGEOLOGIE 4
2 - RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES 8
2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (19»3) 8
2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (1984) 10
2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2 11
3 - INVESTIGATIONS REALISEES DANS LE CADRE DE LA 11
PRESENTE ETUDE
3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES 11
3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe 1 2et sur effluents superficiels
3,1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1 , P 2 , P 3 15
173.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis et
prélèvments de mars 1986
3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6 - Prélève- l8ments d'avril 1986
3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986 sur nappeet effluents superficiels
Pages
19
3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986 21
3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de 22CAIX - 2
3.1.2. - Recherche, en surrace, des sources possibles de 23pollution
3.1.3. - Interprétation des données 26
3.1.4. - Mesures de protection propxssées 3^
3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES 31
3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2 31
3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents 35superficiels
3.2.3. - Origine et quantification des apports 37d ' azote
3.2.4. - Interprétation des données 40
3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre 42
CONCLUSIONS
3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986 sur nappeet effluents superficiels
Pages
19
3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986 21
3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de 22CAIX - 2
3.1.2. - Recherche, en surrace, des sources possibles de 23pollution
3.1.3. - Interprétation des données 26
3.1.4. - Mesures de protection propxssées 3^
3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES 31
3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2 31
3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents 35superficiels
3.2.3. - Origine et quantification des apports 37d ' azote
3.2.4. - Interprétation des données 40
3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre 42
CONCLUSIONS
Liste des figures
Figure 1 - Situation générale des champs captants de CAIX - 1
et CAIX - 2 (Echelle : 1/250. OOOè)
Figure 2 - Carte détaillée du bassin- versant (Echelle : 1/250. OOOè)
Figure 3 - Graphique d'évolution des teneurs en trichloréthylène àCAIX -2(F3, F4)etau réservoir de Guillaucourt
Figure 4 - Courbe de productivité de la nappe aux piézomètresP 2 bis et P 3 bis (test au micromoulinet)
Figure 5 - Schéma d'écoulement de la nappe en amont de lastation CAIX - 2
Figure 6 - Courbes et diagrammes comparatifs d ' évolution desteneurs en nitrates à CAIX - 1 et CAIX - 2, duniveau piézométrique de la nappe à CAIX - 2, deshauteurs de pluies annuelles à VILLERS-CARBONNEL etdes prélèvements annuels du Syndicat
Figure 7 - Diagramme d ' évolution comparée des teneurs ennitrates
Liste des figures
Figure 1 - Situation générale des champs captants de CAIX - 1
et CAIX - 2 (Echelle : 1/250. OOOè)
Figure 2 - Carte détaillée du bassin- versant (Echelle : 1/250. OOOè)
Figure 3 - Graphique d'évolution des teneurs en trichloréthylène àCAIX -2(F3, F4)etau réservoir de Guillaucourt
Figure 4 - Courbe de productivité de la nappe aux piézomètresP 2 bis et P 3 bis (test au micromoulinet)
Figure 5 - Schéma d'écoulement de la nappe en amont de lastation CAIX - 2
Figure 6 - Courbes et diagrammes comparatifs d ' évolution desteneurs en nitrates à CAIX - 1 et CAIX - 2, duniveau piézométrique de la nappe à CAIX - 2, deshauteurs de pluies annuelles à VILLERS-CARBONNEL etdes prélèvements annuels du Syndicat
Figure 7 - Diagramme d ' évolution comparée des teneurs ennitrates
Liste des tableaux
Tableau 1 - Chronique des prélèvements annuels du Syndicat àCAIX - 1 et CAIX - 2
Tableau 2 - Caractéristiques des captages de CAIX - 1 et CAIX - 2
Tableau 3 - Liste des solvants décelés dans l'eau de CAIX - 2
Tableau 4 - Résultats des analyses effectuées à CAIX - 2 et auréservoir de GUILLAUCOURT (Trichloréthylène etTétrachlorure de carbone)
Tableau 5 - Caractéristiques des piézomètres P 1 , P 2 , P 3
Tableau 6 - Cotes piézométriques de la nappe autour de CAIX -2(les 26 et 27.09.1986)
Tableau 7 - Teneurs en trichloréthylène décelées aux différentspoints de prélèvements depuis mai I985
Tableau 8 - Teneurs en tétrachlorure de carbone décelées auxdifférents points de prélèvements depuis mai I985
Tableau 9 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX-1
Tableau 10 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX- 2
Tableaux 1 1 à 27 - Résultats d'analyses
Liste des tableaux
Tableau 1 - Chronique des prélèvements annuels du Syndicat àCAIX - 1 et CAIX - 2
Tableau 2 - Caractéristiques des captages de CAIX - 1 et CAIX - 2
Tableau 3 - Liste des solvants décelés dans l'eau de CAIX - 2
Tableau 4 - Résultats des analyses effectuées à CAIX - 2 et auréservoir de GUILLAUCOURT (Trichloréthylène etTétrachlorure de carbone)
Tableau 5 - Caractéristiques des piézomètres P 1 , P 2 , P 3
Tableau 6 - Cotes piézométriques de la nappe autour de CAIX -2(les 26 et 27.09.1986)
Tableau 7 - Teneurs en trichloréthylène décelées aux différentspoints de prélèvements depuis mai I985
Tableau 8 - Teneurs en tétrachlorure de carbone décelées auxdifférents points de prélèvements depuis mai I985
Tableau 9 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX-1
Tableau 10 - Teneurs en nitrates observées à la station CAIX- 2
Tableaux 1 1 à 27 - Résultats d'analyses
Syndicat Intercommunal
de distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants de
CAIX - 1 et CAIX - 2
INTRODUCTION
Le Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur
de CAIX (Somme) regroupe actuellement 41 communes réparties à travers le pla¬
teau du Santerre , à l'est d' AMIENS et représentant une population globale de
plus de 25.000 habitants.
Il produit annuellement environ 4 millions de m d'eau à partir de
deux champs captants exploitant la nappe de la craie sur le territoire-même
de CAIX :
. CAIX - 1 (2 forages, 1 puits) en amont de l'agglomération
. CAIX - 2 (2 forages) en aval
En volume, c'est, après l'agglomération d'AMIENS, la plus grosse
unité de distribution d'eau potable du département.
Or, depuis plusieurs années la concentration en nitrate de l'eau
prélevée dans ces champs captants n'a pratiquement cessé d'augmenter et,
bien qu'il s'agisse là d'un phénomène quasi-général observé dans la plupart
des nappes libres relativement vulnérables comme celle de la craie, une tel¬
le évolution a fini par devenir très préoccupante par suite du niveau élevé
Syndicat Intercommunal
de distribution d'eau potable
du secteur de CAIX (Somme)
Etude des conditions de maintien
en production des champs captants de
CAIX - 1 et CAIX - 2
INTRODUCTION
Le Syndicat Intercommunal de distribution d'eau potable du secteur
de CAIX (Somme) regroupe actuellement 41 communes réparties à travers le pla¬
teau du Santerre , à l'est d' AMIENS et représentant une population globale de
plus de 25.000 habitants.
Il produit annuellement environ 4 millions de m d'eau à partir de
deux champs captants exploitant la nappe de la craie sur le territoire-même
de CAIX :
. CAIX - 1 (2 forages, 1 puits) en amont de l'agglomération
. CAIX - 2 (2 forages) en aval
En volume, c'est, après l'agglomération d'AMIENS, la plus grosse
unité de distribution d'eau potable du département.
Or, depuis plusieurs années la concentration en nitrate de l'eau
prélevée dans ces champs captants n'a pratiquement cessé d'augmenter et,
bien qu'il s'agisse là d'un phénomène quasi-général observé dans la plupart
des nappes libres relativement vulnérables comme celle de la craie, une tel¬
le évolution a fini par devenir très préoccupante par suite du niveau élevé
- 2 -
des teneurs atteintes, notamment à la station CAIX - 2 où elles ont, en 1982,
dépassé la norme des 50 mg/l (pointe à 63 mg/l). L'idée de remplacer à court
terme les captages de cette station par de nouveaux forages implantés dans
d'autres sites plus favorables s'est donc fait jour progressivement et ce,
d'autant plus également que la présence de solvants organo-chlorés, en te¬
neurs non négligeables (plusieurs centaines de microgrammes), était décelée,
début 1983, dans l'eau pompée à cette même station.
Cependant, devant l'importance d'un tel projet et les investisse¬
ments qu'il suppose, la question s'est inévitablement posée de savoir si l'on
se trouvait là devant une situation irrémédiable ou si au contraire, par des
moyens appropriés, économiquement envisageables, celle-ci ne pouvait pas être
améliorée à court ou moyen terme et de façon durable.
C'est la réponse à cette question qui a donné lieu à la présente
étude dont le financement est assuré conjointement par le Ministère de l'En¬
vironnement, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et le Syndicat, ce dernier
étant le Maître d'ouvrage.
Ayant pour objet la recherche des causes des pollutions constatées :
nitratée et organo-chlorée, et les moyens d'y remédier, cette étude s'articule
autour des quatre points suivants :
- enquête sur les activités polluantes actuelles et passées à tra¬
vers le bassin versant hydrogéologique et particulièrement la
zone d'alimentation des captages,
- analyse des produits en cause dans les eaux usées rejetées dans
le milieu naturel,
- investigation de la nappe et détermination de l'extension et de
l'intensité des pollutions,
- définition de moyens à mettre en oeuvre classés par degrés d'ur¬
gence et dates d'effet
Le présent rapport traite donc de ces différents phases, après une
définition du contexte hydrogéologique local et un bref historique des études
et recherches antérieures.
- 2 -
des teneurs atteintes, notamment à la station CAIX - 2 où elles ont, en 1982,
dépassé la norme des 50 mg/l (pointe à 63 mg/l). L'idée de remplacer à court
terme les captages de cette station par de nouveaux forages implantés dans
d'autres sites plus favorables s'est donc fait jour progressivement et ce,
d'autant plus également que la présence de solvants organo-chlorés, en te¬
neurs non négligeables (plusieurs centaines de microgrammes), était décelée,
début 1983, dans l'eau pompée à cette même station.
Cependant, devant l'importance d'un tel projet et les investisse¬
ments qu'il suppose, la question s'est inévitablement posée de savoir si l'on
se trouvait là devant une situation irrémédiable ou si au contraire, par des
moyens appropriés, économiquement envisageables, celle-ci ne pouvait pas être
améliorée à court ou moyen terme et de façon durable.
C'est la réponse à cette question qui a donné lieu à la présente
étude dont le financement est assuré conjointement par le Ministère de l'En¬
vironnement, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et le Syndicat, ce dernier
étant le Maître d'ouvrage.
Ayant pour objet la recherche des causes des pollutions constatées :
nitratée et organo-chlorée, et les moyens d'y remédier, cette étude s'articule
autour des quatre points suivants :
- enquête sur les activités polluantes actuelles et passées à tra¬
vers le bassin versant hydrogéologique et particulièrement la
zone d'alimentation des captages,
- analyse des produits en cause dans les eaux usées rejetées dans
le milieu naturel,
- investigation de la nappe et détermination de l'extension et de
l'intensité des pollutions,
- définition de moyens à mettre en oeuvre classés par degrés d'ur¬
gence et dates d'effet
Le présent rapport traite donc de ces différents phases, après une
définition du contexte hydrogéologique local et un bref historique des études
et recherches antérieures.
- 3 -
CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
1.1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE
La zone d'étude se situe dans la région du Santerre, vaste plateau
agricole s'étendant à l'est d'AMIENS (voir fig.l ), limité au nord et à l'est
par la vallée de la Somme, au sud et à l'ouest par celle de l'Avre.
Elle concerne plus particulièrement le haut-bassin de la Luce, af¬
fluent de rive droite de l'Avre dont les sources permanentes se situent à
1,2 km au nord-ouest du village de CAIX, en aval de la station de pompage
CAIX - 2.
1.2. - GEOLOGIE
Le soubassement du plateau est constitué par la craie sénonienne
épaisse d'une soixantaine de mètres, disposée en bancs pratiquement horizon¬
taux.
En profondeur, cette craie devient progressivement marneuse pour
passer aux marnes franches du Turonien moyen et inférieur ( " Dièves "
bleues) .
En surface, sur presque toute son étendue, la craie est recouverte
par des placages de Tertiaire, constitués d'argile brune à silex verdis, à la
base, et de sables gris ou verts plus ou moins argileux, au sommet (Sables de .
Bracheux). Ces formations peuvent atteindre localement plusieurs mètres d'épais¬
seur et parfois-même former de véritables " buttes-témoins " comme celle de
Lihons, au nord-est de la zone d'étude.
- 3 -
CADRE GEOGRAPHIQUE ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
1.1. - SITUATION GEOGRAPHIQUE
La zone d'étude se situe dans la région du Santerre, vaste plateau
agricole s'étendant à l'est d'AMIENS (voir fig.l ), limité au nord et à l'est
par la vallée de la Somme, au sud et à l'ouest par celle de l'Avre.
Elle concerne plus particulièrement le haut-bassin de la Luce, af¬
fluent de rive droite de l'Avre dont les sources permanentes se situent à
1,2 km au nord-ouest du village de CAIX, en aval de la station de pompage
CAIX - 2.
1.2. - GEOLOGIE
Le soubassement du plateau est constitué par la craie sénonienne
épaisse d'une soixantaine de mètres, disposée en bancs pratiquement horizon¬
taux.
En profondeur, cette craie devient progressivement marneuse pour
passer aux marnes franches du Turonien moyen et inférieur ( " Dièves "
bleues) .
En surface, sur presque toute son étendue, la craie est recouverte
par des placages de Tertiaire, constitués d'argile brune à silex verdis, à la
base, et de sables gris ou verts plus ou moins argileux, au sommet (Sables de .
Bracheux). Ces formations peuvent atteindre localement plusieurs mètres d'épais¬
seur et parfois-même former de véritables " buttes-témoins " comme celle de
Lihons, au nord-est de la zone d'étude.
- 4 -
L'ensemble des assises du substratum est recouvert par les formations
quaternaires suivantes :
- les limons de plateau, d'épaisseur très variable (quelques déci¬
mètres à plus de 5 mètres) avec, à leur base, le " bief à silex "
(argile rouge sableuse, riche en débris de silex),
- des colluvions ou limons de pente (peu épais) sur les versants
ou en fond de vallées sèches
- des alluvions modernes, en fond de vallées humides, composées
essentiellement d'argiles sableuses et de tourbes sur plusieurs
mètres d'épaisseur (8,70 m à l'aplomb de la station CAIX - 2).
1.3. - HYDROGEOLOGIE
La craie contient une très importante nappe d'eau à surface libre,
alimentée par l'impluvium direct du plateau et drainée par les différentes
vallées qui entaillent ce dernier, en particulier celle de la Luce qui nous
intéresse dans le cas présent.' Son mur théorique est constitué par les mar¬
nes turoniennes (Dièves) mais différents essais de productivité de forages
ont déjà montré que le mur réel était en fait formé par une craie de plus en
plus compacte située au maximum à 30/40 m de profondeur sous les vallées.
Le bassin versant superficiel de la Luce, au niveau des sources
permanentes c'est-à-dire pratiquement au niveau de la station de pompage
CAIX - 2, couvre une superficie de 75 km . Il se confond pratiquement
avec le bassin souterrain.
- 4 -
L'ensemble des assises du substratum est recouvert par les formations
quaternaires suivantes :
- les limons de plateau, d'épaisseur très variable (quelques déci¬
mètres à plus de 5 mètres) avec, à leur base, le " bief à silex "
(argile rouge sableuse, riche en débris de silex),
- des colluvions ou limons de pente (peu épais) sur les versants
ou en fond de vallées sèches
- des alluvions modernes, en fond de vallées humides, composées
essentiellement d'argiles sableuses et de tourbes sur plusieurs
mètres d'épaisseur (8,70 m à l'aplomb de la station CAIX - 2).
1.3. - HYDROGEOLOGIE
La craie contient une très importante nappe d'eau à surface libre,
alimentée par l'impluvium direct du plateau et drainée par les différentes
vallées qui entaillent ce dernier, en particulier celle de la Luce qui nous
intéresse dans le cas présent.' Son mur théorique est constitué par les mar¬
nes turoniennes (Dièves) mais différents essais de productivité de forages
ont déjà montré que le mur réel était en fait formé par une craie de plus en
plus compacte située au maximum à 30/40 m de profondeur sous les vallées.
Le bassin versant superficiel de la Luce, au niveau des sources
permanentes c'est-à-dire pratiquement au niveau de la station de pompage
CAIX - 2, couvre une superficie de 75 km . Il se confond pratiquement
avec le bassin souterrain.
- 5 -
Les courbes piézométriques moyennes, tirées des travaux d'inventaire
des ressources hydrauliques (I. R. H.) et tracées sur la carte de la figure 2
indiquent l'existence de trois axes de drainage principaux :
. la vallée de CAIX
. la vallée d' OISEMENT / HARBONNIERES
. la vallée des Arents / Bois Forest
Sous le plateau, la profondeur moyenne de la nappe ne dépasse pas
les 25 mètres alors qu'à l'aplomb des vallées, elle n'atteint pas 10 mètres.
C'est près de la station CAIX - 2 qu'elle présente sa valeur minimale (2 à 4
mètres).
Le gradient hydraulique moyen se situe autour de 5 °/oo sauf dans
l'axe des vallées drainantes où il se rapproche de 2,5 à 3 °/oo-
Un calcul approché permet d'évaluer le volume de la ressource renou¬
velable moyenne interannuelle de cette partie du bassin. Si l'on prend en effet
175 mm comme moyenne annuelle des pluies efficaces (d'après travaux antérieurs),3
ce volume est égal à environ 13 millions de m , soit plus de trois fois la quan¬
tité d'eau annuelle prélevée par le Syndicat aux deux stations de pompage (CAIX - 1
et CAIX -2), évaluée à 4,1 millions de m^ en 1985 (voir tableau 1).
Ces dernières exploitent en effet :
3. 3,1 millions de m /an pour la première (CAIX - 1)
3. 1 million de m /an pour la seconde (CAIX - 2)
et ce, par l'intermédiaire des ouvrages suivants :
F. 1 (63 - 2 - 8)
F. 2 (63 - 2 - 58) ) CAIX - 1
F. 5 (63 - 2 - 10)
F. 3 (63 - 2 - 55) (F. 4 (63 - 2 - 56) f
CAIX - 2
dont Des principales caractéristiques sont résumées dans les tableaux
des pages 6 et 7.
- 5 -
Les courbes piézométriques moyennes, tirées des travaux d'inventaire
des ressources hydrauliques (I. R. H.) et tracées sur la carte de la figure 2
indiquent l'existence de trois axes de drainage principaux :
. la vallée de CAIX
. la vallée d' OISEMENT / HARBONNIERES
. la vallée des Arents / Bois Forest
Sous le plateau, la profondeur moyenne de la nappe ne dépasse pas
les 25 mètres alors qu'à l'aplomb des vallées, elle n'atteint pas 10 mètres.
C'est près de la station CAIX - 2 qu'elle présente sa valeur minimale (2 à 4
mètres).
Le gradient hydraulique moyen se situe autour de 5 °/oo sauf dans
l'axe des vallées drainantes où il se rapproche de 2,5 à 3 °/oo-
Un calcul approché permet d'évaluer le volume de la ressource renou¬
velable moyenne interannuelle de cette partie du bassin. Si l'on prend en effet
175 mm comme moyenne annuelle des pluies efficaces (d'après travaux antérieurs),3
ce volume est égal à environ 13 millions de m , soit plus de trois fois la quan¬
tité d'eau annuelle prélevée par le Syndicat aux deux stations de pompage (CAIX - 1
et CAIX -2), évaluée à 4,1 millions de m^ en 1985 (voir tableau 1).
Ces dernières exploitent en effet :
3. 3,1 millions de m /an pour la première (CAIX - 1)
3. 1 million de m /an pour la seconde (CAIX - 2)
et ce, par l'intermédiaire des ouvrages suivants :
F. 1 (63 - 2 - 8)
F. 2 (63 - 2 - 58) ) CAIX - 1
F. 5 (63 - 2 - 10)
F. 3 (63 - 2 - 55) (F. 4 (63 - 2 - 56) f
CAIX - 2
dont Des principales caractéristiques sont résumées dans les tableaux
des pages 6 et 7.
Carte détaillée du bassin-versant
:„V;m/yfkTü
,f' " V }--' \ y / • /
^ *
I * / / S .-t. ¡¿*. /OL- .•' i.' /
F"3, F4 rh.uiips c.-ipl.nnl.s du Syndicat (CAIX - I et CAIX 2)
l.imitf; du bnssin versant superficiel
Courbe isoplèze avec cote et sens d'écouJement
Station d'ppitr.ition
Col 1 Pi-tours dVaux ristVs
Décltargefi anciennes
Echelle : l/40.000è
- 6 -
TABLEAU - 1,
Chronique des prélèvements annuels du Syndicat (en m )
1 Années
1 1973
1 1974
1 1975
1 1976
1 1977
1 1978
1 1979
1980
1 1981
1982
1 1983
1 1984
1 1985
CAIX - 1
3.497.954
2.371.779
2. 665. 881
2.629.508
2.399.520
2.899.737
2.490.307
2.501.611
2.611.646
2.815.546
3. 106.589
2.949.033
3.074.513
CAIX - 2
0
1.205.525
1.007.532
1.073.850
875.467
1.124.294
948.427
974.459
1.197.078
1.211.311
1.080.303
940.308
1.026.632
TOTAL
3.497.954 1
3.577.304 1
3.673.413 1
3.703.358 1
3.274.987 1
4.024.031
3.438.734 1
3.476.070
3.808.724 1
4.026.757
4.186.892
3.889.341 1
4.101.145 1
- 6 -
TABLEAU - 1,
Chronique des prélèvements annuels du Syndicat (en m )
1 Années
1 1973
1 1974
1 1975
1 1976
1 1977
1 1978
1 1979
1980
1 1981
1982
1 1983
1 1984
1 1985
CAIX - 1
3.497.954
2.371.779
2. 665. 881
2.629.508
2.399.520
2.899.737
2.490.307
2.501.611
2.611.646
2.815.546
3. 106.589
2.949.033
3.074.513
CAIX - 2
0
1.205.525
1.007.532
1.073.850
875.467
1.124.294
948.427
974.459
1.197.078
1.211.311
1.080.303
940.308
1.026.632
TOTAL
3.497.954 1
3.577.304 1
3.673.413 1
3.703.358 1
3.274.987 1
4.024.031
3.438.734 1
3.476.070
3.808.724 1
4.026.757
4.186.892
3.889.341 1
4.101.145 1
- 7
TABLEAU - 2,
Caractéristiques des captages de CAIX
' CAIX - 1 CAIX - 2
I |F1¡F2 |F5 |F3
1 III avril 1921 1
1 Date de réalisation octobre 1964 novembre 1964 ^ j- ,n-io i août 19701 1 1 lapprofondi 1973 1
1 Coordonnées ^ | ^^3,11 1 623,12 | 623,12 | 621,46
1 Y 1 234,67 1 234,68 j 234,64 j 236,05
l Altitude sol (m) | -i- 64 | +64 | -t- 64 1+51,791 iiil (RNG)
1 Profondeur (m) | ^/°-f- | 55 | 'JZ^^ | 55
1 Epaisseur recouvrement | 6,80 | 7,20 | ? | 8,701 (m) 1 1 |av.-pts 10,35 m]
! Hauteur (m) ! ,'^^, ^/^ ,^^ríil! de 0 à 17 ! de 0 à 10,35 ! de 1 à 111 1 de l,óa 15,5 (2J |
1 S 1 1 1 1 1
1 '0. I Diamètre (mm) 1 rrQ (2 1 ^50 | 3000 | 550
1 -^ 1 1 1 1 1
j e2 i Bétonnage | de 1 ,8 à 7 m ¡ de 0 à 17 m | de 0 à 10,30 m| de 0 à 11 m
1 S H.^-»,^ i^ de 9, lOà 15,5(1) ^^ ,n X cr de 9,2 à25, 8(1) de Uà 17,6(1)U Hauteur (m) del4à50(2) de 17 a 55 de 24 à 50 (2) del7,6à55(2)
1 h 1 1 1 1 1
1 S 1 n- -.^ 1 \ 1 550 (1) 1 ^. 1 660 (1) 1 550 (1)1 Ë 1 Diamètre (nn.) | ^^^ (2) | ^°° | 600 (2) | 500 (2)1 H 1 1 1 1 1
1 Niveau statique 1 ^-0 1 /;-q i ¿-q i o-<,, 6ao oacS Oao I 2a4moyen (m) 11 1
1 Débits aux essais , r. ,¡. ,
(m3/h) 32j 325 308 1 435
I Rabattement (m) | 7,90 j 6,60 | 11,35 i 5,56
Equipement en 1986 1 pompe à axe 1 pompe à axe 2 pompes im- 1 pompe à axevertical de vertical de mergées de vertical de370 mj/h 370 m3/h 230 m3/h au 370 m3/h
total 1
F 4
octobre 1970
621,41
236,04
+ 55,91(RNG)
60
8,90
de 0 à 10
550
de 0 à 10 m
de 10 à 17,5 (1)de 17,5 à 60 (2)
550 (1)500 / 400 (2)
2 à 4
406
6,87
1 pompe à axevertical de
370 m3/h
Antérieurement (1948), le puits seul (10,35 m) avait produit 376 m /h pour 1,38 m de rabattement
- 7
TABLEAU - 2,
Caractéristiques des captages de CAIX
' CAIX - 1 CAIX - 2
I |F1¡F2 |F5 |F3
1 III avril 1921 1
1 Date de réalisation octobre 1964 novembre 1964 ^ j- ,n-io i août 19701 1 1 lapprofondi 1973 1
1 Coordonnées ^ | ^^3,11 1 623,12 | 623,12 | 621,46
1 Y 1 234,67 1 234,68 j 234,64 j 236,05
l Altitude sol (m) | -i- 64 | +64 | -t- 64 1+51,791 iiil (RNG)
1 Profondeur (m) | ^/°-f- | 55 | 'JZ^^ | 55
1 Epaisseur recouvrement | 6,80 | 7,20 | ? | 8,701 (m) 1 1 |av.-pts 10,35 m]
! Hauteur (m) ! ,'^^, ^/^ ,^^ríil! de 0 à 17 ! de 0 à 10,35 ! de 1 à 111 1 de l,óa 15,5 (2J |
1 S 1 1 1 1 1
1 '0. I Diamètre (mm) 1 rrQ (2 1 ^50 | 3000 | 550
1 -^ 1 1 1 1 1
j e2 i Bétonnage | de 1 ,8 à 7 m ¡ de 0 à 17 m | de 0 à 10,30 m| de 0 à 11 m
1 S H.^-»,^ i^ de 9, lOà 15,5(1) ^^ ,n X cr de 9,2 à25, 8(1) de Uà 17,6(1)U Hauteur (m) del4à50(2) de 17 a 55 de 24 à 50 (2) del7,6à55(2)
1 h 1 1 1 1 1
1 S 1 n- -.^ 1 \ 1 550 (1) 1 ^. 1 660 (1) 1 550 (1)1 Ë 1 Diamètre (nn.) | ^^^ (2) | ^°° | 600 (2) | 500 (2)1 H 1 1 1 1 1
1 Niveau statique 1 ^-0 1 /;-q i ¿-q i o-<,, 6ao oacS Oao I 2a4moyen (m) 11 1
1 Débits aux essais , r. ,¡. ,
(m3/h) 32j 325 308 1 435
I Rabattement (m) | 7,90 j 6,60 | 11,35 i 5,56
Equipement en 1986 1 pompe à axe 1 pompe à axe 2 pompes im- 1 pompe à axevertical de vertical de mergées de vertical de370 mj/h 370 m3/h 230 m3/h au 370 m3/h
total 1
F 4
octobre 1970
621,41
236,04
+ 55,91(RNG)
60
8,90
de 0 à 10
550
de 0 à 10 m
de 10 à 17,5 (1)de 17,5 à 60 (2)
550 (1)500 / 400 (2)
2 à 4
406
6,87
1 pompe à axevertical de
370 m3/h
Antérieurement (1948), le puits seul (10,35 m) avait produit 376 m /h pour 1,38 m de rabattement
- 8 -
RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES
2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (1983)
Devant l'augmentation constante des teneurs en nitrate de l'eau
prélevée aux deux stations de pompage depuis 1979, une première étude fût
réalisée au début de l'année 1983 avec deux objectifs :
. d'une part, reconnaître une éventuelle " stratification
hydrochimique " de la nappe à l'aplomb de la station CAIX - 2 avec l'es¬
poir de pouvoir capter en profondeur des eaux moins chargées, moyennant
l'exécution de travaux appropriés sur les forages (tubage et cimentation
des venues d'eau les plus riches en nitrates).
nitratée,
d'autre part, déterminer l'extension latérale de la pollution
Pour ce faire, les travaux et essais suivants furent réalisés :
. test au micro-moulinet de forage et diagraphie " Gamma-ray
dans le forage F 4 afin d'en définir le profil de productivité
(repérage et évaluation des différentes venues d'eau),
. prélèvements sériés en fonction de la répartition verticale
des venues d'eau (forage au repos puis forage en pompage) et
analyses comparatives des nitrates,
- 8 -
RAPPEL DES ETUDES ANTERIEURES
2.1. - PREMIERE ETUDE SUR LA POLLUTION NITRATEE (1983)
Devant l'augmentation constante des teneurs en nitrate de l'eau
prélevée aux deux stations de pompage depuis 1979, une première étude fût
réalisée au début de l'année 1983 avec deux objectifs :
. d'une part, reconnaître une éventuelle " stratification
hydrochimique " de la nappe à l'aplomb de la station CAIX - 2 avec l'es¬
poir de pouvoir capter en profondeur des eaux moins chargées, moyennant
l'exécution de travaux appropriés sur les forages (tubage et cimentation
des venues d'eau les plus riches en nitrates).
nitratée,
d'autre part, déterminer l'extension latérale de la pollution
Pour ce faire, les travaux et essais suivants furent réalisés :
. test au micro-moulinet de forage et diagraphie " Gamma-ray
dans le forage F 4 afin d'en définir le profil de productivité
(repérage et évaluation des différentes venues d'eau),
. prélèvements sériés en fonction de la répartition verticale
des venues d'eau (forage au repos puis forage en pompage) et
analyses comparatives des nitrates,
- 9 -
exécution de quatre piézomètres (notés P 1 à P 4 sur la
figure 2) à l'amont-écoulement des deux stations et à
l'aplomb des deux axes de drainage principaux :
- la vallée de CAIX
- la vallée d'OISEMONT (HARBONNIERES)
prélèvements d'eau par pompage dans ces quatre piézomètres
ainsi qu'au forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL et aux
sources permanentes de la Luce,
analyses physico-chimiques complètes (type I) avec éléments-
traces.
Les conclusions de cette étude (Rapport BRQA n° 83 SGN 521 PIC)
montrèrent que :
. à l'aplomb de CAIX - 2, aucune " stratification " nette
des nitrates ne pouvait être mise en évidence au sein de la nappe, celle-
ci paraissant touchée dans son ensemble,
. la pollution nitratée s'étendait nettement dans les vallées de
CAIX et d'OISEMONT, de part et d'autre, des deux stations de pompage (te¬
neurs allant de 50 à 60 mg/l) avec toutefois une moins grande acuité (32 mg/l)
au niveau du forage SEQUEVAL, situé au débouché de la vallée des Arents
(voir figure 2) ,
. par ailleurs, des teneurs anormalement élevées en chlorures
(101 mg/l), sodium (45 mg/l) et potassium (45 mg/l) étaient observées
dans la vallée d'OISEMONT (piézomètre P 3) ainsi que quelques traces de
chrome hexavalent à CAIX - 2 (12 ¿L g/l).
- 9 -
exécution de quatre piézomètres (notés P 1 à P 4 sur la
figure 2) à l'amont-écoulement des deux stations et à
l'aplomb des deux axes de drainage principaux :
- la vallée de CAIX
- la vallée d'OISEMONT (HARBONNIERES)
prélèvements d'eau par pompage dans ces quatre piézomètres
ainsi qu'au forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL et aux
sources permanentes de la Luce,
analyses physico-chimiques complètes (type I) avec éléments-
traces.
Les conclusions de cette étude (Rapport BRQA n° 83 SGN 521 PIC)
montrèrent que :
. à l'aplomb de CAIX - 2, aucune " stratification " nette
des nitrates ne pouvait être mise en évidence au sein de la nappe, celle-
ci paraissant touchée dans son ensemble,
. la pollution nitratée s'étendait nettement dans les vallées de
CAIX et d'OISEMONT, de part et d'autre, des deux stations de pompage (te¬
neurs allant de 50 à 60 mg/l) avec toutefois une moins grande acuité (32 mg/l)
au niveau du forage SEQUEVAL, situé au débouché de la vallée des Arents
(voir figure 2) ,
. par ailleurs, des teneurs anormalement élevées en chlorures
(101 mg/l), sodium (45 mg/l) et potassium (45 mg/l) étaient observées
dans la vallée d'OISEMONT (piézomètre P 3) ainsi que quelques traces de
chrome hexavalent à CAIX - 2 (12 ¿L g/l).
10 -
La dégradation de la qualité de l'eau dans ces différents
secteurs était alors imputée au mauvais environnement général du site
(surfaces cultivées importantes y compris en fond de vallées, agglomé¬
rations non assainies, notamment CAIX et HARBONNIERES, infiltration de
rejets industriels comme ceux des usines SPCH à HARBONNIERES et DARKEWICZ
à CAIX, épandage des eaux usées de la Conserverie RAPAHLEN à ROSIERES,
traversée des champs captants par le collecteur des effluents des sta¬
tions d'épuration de la Ville de ROSIERES et de l'Usine SITPA située
également à ROSIERES, etc...).
2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (I984)
Devant cette situation préoccupante et le caractère de péren¬
nité que semblait prendre à l'époque la pollution nitratée, une seconde
étude fut lancée pour rechercher à l'intérieur de l'aire du Syndicat
d'autres sites plus favorables à l'implantation de nouveaux captages
susceptibles de remplacer à terme ceux de CAIX - 2.
Entreprise dès le début de l'année 1984, elle consiste à im¬
planter des piézomètres dans des sites sélectionnés en fonction de leur
position hydrogéologique favorable (axes de drainage importants) et de
la qualité de leur environnement, etd'y suivre, pendant un an, l'évolu¬
tion du chimisme de la nappe, notamment les teneurs en nitrate , par des
analyses bi-mestrielles.
Trois sites furent ainsi étudiés (Rapport BRQM n° 84 AGI ù89 PIC)
dont celui de la vallée des Arents (ou vallée du Bois-Forest : piézomètre
numéroté..? 11) qui s'est révélé, à l'issue de la période de surveillance
(Note BRGM PIC 85/39) être le plus favorable, avec des teneurs en nitratesne dépassant pas les 30 mg/l (19,5 à 28,5 mg/).
10 -
La dégradation de la qualité de l'eau dans ces différents
secteurs était alors imputée au mauvais environnement général du site
(surfaces cultivées importantes y compris en fond de vallées, agglomé¬
rations non assainies, notamment CAIX et HARBONNIERES, infiltration de
rejets industriels comme ceux des usines SPCH à HARBONNIERES et DARKEWICZ
à CAIX, épandage des eaux usées de la Conserverie RAPAHLEN à ROSIERES,
traversée des champs captants par le collecteur des effluents des sta¬
tions d'épuration de la Ville de ROSIERES et de l'Usine SITPA située
également à ROSIERES, etc...).
2.2. - ETUDE PROSPECTIVE DE NOUVEAUX SITES DE CAPTAGES (I984)
Devant cette situation préoccupante et le caractère de péren¬
nité que semblait prendre à l'époque la pollution nitratée, une seconde
étude fut lancée pour rechercher à l'intérieur de l'aire du Syndicat
d'autres sites plus favorables à l'implantation de nouveaux captages
susceptibles de remplacer à terme ceux de CAIX - 2.
Entreprise dès le début de l'année 1984, elle consiste à im¬
planter des piézomètres dans des sites sélectionnés en fonction de leur
position hydrogéologique favorable (axes de drainage importants) et de
la qualité de leur environnement, etd'y suivre, pendant un an, l'évolu¬
tion du chimisme de la nappe, notamment les teneurs en nitrate , par des
analyses bi-mestrielles.
Trois sites furent ainsi étudiés (Rapport BRQM n° 84 AGI ù89 PIC)
dont celui de la vallée des Arents (ou vallée du Bois-Forest : piézomètre
numéroté..? 11) qui s'est révélé, à l'issue de la période de surveillance
(Note BRGM PIC 85/39) être le plus favorable, avec des teneurs en nitratesne dépassant pas les 30 mg/l (19,5 à 28,5 mg/).
- 11 -
2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2
Enfin, parallèlement à ces études, la Direction Départementale
des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.), dans le cadre d'une
campagne nationale lancée par le Ministère de la Santé, mettait en évi¬
dence, en 1983, la présence de solvants organo-chlorés (principalement
du trichloréthylène) dans l'eau pompée à la station CAIX - 2, à des te¬
neurs supérieures au projet de norme (30 /¿g/l).
INVESTIGATIONS REAL I SEES DANS LE CADRE DE LA PRESENTE ETUDE
3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES
Pour tenter de définir l'origine et l'extension de cette pol¬
lution, des investigations par analyses ont porté à la fois sur la nappe
elle-même dans la zone du champ captant de CAIX - 2, et sur les princi¬
paux effluents connus rejetés dans le milieu naturel en amont de ce champ
captant, notamment dans la lagune d' HARBONNIERES et dans le collecteur de
ROSIERES.
Parallèlement, une enquête était menée dans le bassin versant
sur les activités polluantes susceptibles de produire ou d'avoir produit
ce type de composés.
- 11 -
2.3. - CONTROLE DES TENEURS EN SOLVANTS CHLORES A CAIX - 2
Enfin, parallèlement à ces études, la Direction Départementale
des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.), dans le cadre d'une
campagne nationale lancée par le Ministère de la Santé, mettait en évi¬
dence, en 1983, la présence de solvants organo-chlorés (principalement
du trichloréthylène) dans l'eau pompée à la station CAIX - 2, à des te¬
neurs supérieures au projet de norme (30 /¿g/l).
INVESTIGATIONS REAL I SEES DANS LE CADRE DE LA PRESENTE ETUDE
3.1. - EN CE QUI CONCERNE LES COMPOSES ORGANO-CHLORES
Pour tenter de définir l'origine et l'extension de cette pol¬
lution, des investigations par analyses ont porté à la fois sur la nappe
elle-même dans la zone du champ captant de CAIX - 2, et sur les princi¬
paux effluents connus rejetés dans le milieu naturel en amont de ce champ
captant, notamment dans la lagune d' HARBONNIERES et dans le collecteur de
ROSIERES.
Parallèlement, une enquête était menée dans le bassin versant
sur les activités polluantes susceptibles de produire ou d'avoir produit
ce type de composés.
- 12 -
3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe
et sur effluents superficiels
Entre avril 1983 et mai 1985, les analyses exécutées
par la D.D.A.S.S. portaient uniquement sur l'eau pompée aux
forages F 3 et F 4 ainsi que sur celle des réservoirs alimen¬
tés par ces mêmes captages (GUILLAUCOURT et BOVES). Les compo¬
sés décelés étaient les suivants, parmi les 14 éléments recher¬
chés systématiquement au cours de chaque analyse :
Tableau 3
Chloroforme (CH Cl )
1 Trichloroéthane1 (CI3 C^ H3)
1 Tétrachlorure de1 Carbone (CCI.)
1 Dichloromonobromomé¬thane (CH Cl Br)
1 Trichloréthylène(C H Cl,)
1 ^ J
1 Dibromomonochloromé¬thane (CH Br Cl)
Limite dedétection
1
1
0,1
1Tl
4
Projet denorme
30
/
3
/
30
//
. 1
Possibilité 1
d'être induit |
par chloration j
oui 1
oui 1
oui 1
- 12 -
3.1.1. - Pose de piézomètres - Prélèvements en nappe
et sur effluents superficiels
Entre avril 1983 et mai 1985, les analyses exécutées
par la D.D.A.S.S. portaient uniquement sur l'eau pompée aux
forages F 3 et F 4 ainsi que sur celle des réservoirs alimen¬
tés par ces mêmes captages (GUILLAUCOURT et BOVES). Les compo¬
sés décelés étaient les suivants, parmi les 14 éléments recher¬
chés systématiquement au cours de chaque analyse :
Tableau 3
Chloroforme (CH Cl )
1 Trichloroéthane1 (CI3 C^ H3)
1 Tétrachlorure de1 Carbone (CCI.)
1 Dichloromonobromomé¬thane (CH Cl Br)
1 Trichloréthylène(C H Cl,)
1 ^ J
1 Dibromomonochloromé¬thane (CH Br Cl)
Limite dedétection
1
1
0,1
1Tl
4
Projet denorme
30
/
3
/
30
//
. 1
Possibilité 1
d'être induit |
par chloration j
oui 1
oui 1
oui 1
- 13 -
A l'exclusion du trichloréthylène trouvé en teneurs
notables pouvant atteindre 10 fois la norme, les autres com¬
posés sont toujours restés à l'état de traces lorsqu'ils
étaient décelés. Les résultats relatifs à ces analyses figu¬
rent dans le tableau 3, pour ce qui concerne- le trichloréthy¬
lène et le tétrachlorure de carbone.
Ils sont également portés (pour le trichloréthylène
uniquement) sur le graphique de la figure 3 où l'on peut dis¬
tinguer une lente évolution à la baisse depuis 1983 malgré les
deux pics décelés au forage F 4 en 1985. On y observe également
que les teneurs mesurées au réservoir de GUILLAUCOURT demeurent
inférieures à celles des forages, ce qui peut s'expliquer par
le caractère volatil des composés en question (à ce propos, une
tentative de ventilation artificielle des réservoirs n'a pas
donné de résultats très probants quant à leur disparition com¬
plète avant distribution de l'eau dans le réseau).
L'idée que ces produits pouvaient éventuellement être
générés au niveau-même de la station soit par la chloration de
l'eau (pour stérilisation), soit par une quelconque manipula¬
tion de solvants à l'occasion de travaux à proximité des fora¬
ges a, bien entendu, été invoquée pour tenter d'expliquer leur
présence, mais si l'on considère la moyenne des teneurs de la
période de mesures [126 ^¿L g/l) , on s'aperçoit que l'importance
des quantités de produits mises en jeu, soient environ 350 à
400 litres pour cette même période (avril 1983 à juin 1986),
compte-tenu du débit moyen de la station (1 million de m~^/an),
oblige à admettre que c'est certainement la nappe elle-même,
dans son gisement, qui est contaminée.
Partant de là, il était donc logique de rechercher ces
produits dans la nappe en amont de la station.
- 13 -
A l'exclusion du trichloréthylène trouvé en teneurs
notables pouvant atteindre 10 fois la norme, les autres com¬
posés sont toujours restés à l'état de traces lorsqu'ils
étaient décelés. Les résultats relatifs à ces analyses figu¬
rent dans le tableau 3, pour ce qui concerne- le trichloréthy¬
lène et le tétrachlorure de carbone.
Ils sont également portés (pour le trichloréthylène
uniquement) sur le graphique de la figure 3 où l'on peut dis¬
tinguer une lente évolution à la baisse depuis 1983 malgré les
deux pics décelés au forage F 4 en 1985. On y observe également
que les teneurs mesurées au réservoir de GUILLAUCOURT demeurent
inférieures à celles des forages, ce qui peut s'expliquer par
le caractère volatil des composés en question (à ce propos, une
tentative de ventilation artificielle des réservoirs n'a pas
donné de résultats très probants quant à leur disparition com¬
plète avant distribution de l'eau dans le réseau).
L'idée que ces produits pouvaient éventuellement être
générés au niveau-même de la station soit par la chloration de
l'eau (pour stérilisation), soit par une quelconque manipula¬
tion de solvants à l'occasion de travaux à proximité des fora¬
ges a, bien entendu, été invoquée pour tenter d'expliquer leur
présence, mais si l'on considère la moyenne des teneurs de la
période de mesures [126 ^¿L g/l) , on s'aperçoit que l'importance
des quantités de produits mises en jeu, soient environ 350 à
400 litres pour cette même période (avril 1983 à juin 1986),
compte-tenu du débit moyen de la station (1 million de m~^/an),
oblige à admettre que c'est certainement la nappe elle-même,
dans son gisement, qui est contaminée.
Partant de là, il était donc logique de rechercher ces
produits dans la nappe en amont de la station.
- i4 -
TABLEAU - 4.
Résultats des analyses effectuées
à CAIX - 2 et au réservoir de GUILLAUCOURT (RG)
Teneurs en /'g/l
1 Dates
avril 1983
1 juin 1983
octobre I983
novembre 1983
1 décembre 1983
1 février 1984
mars I984
1 avril 1984
mai 1984
1 juin 1984
juillet 1984
1 août 1984
1 septembre 1984
1 octobre I984
1 novembre 1 984
1 décembre 1984
1 janvier 1985
1 février 1985
1 mars 1985
avril 1985
mai 1985
1 juin 1985
août 1985
1 septembre 1985
1 novembre 1985
1 janvier I986
1 mars 1986
1 avril 1986
juillet 1986
1 septembre 1986
Trichloréthylène(C 2 H Cl.) - norme
F 3
//
165
176
/85
156
//
109
//94
//
102
/
//////
100
134
/
/56
/72
86
F 4
274
248
544 (?)103
129
123
180
101
124
UO
194
106
82
78
90
102
137
55
31
131
118
74
208
70
87
224
24
/78
/82
: 30
R G
/117
143
120
/93
92
108
Ul
82
117
89
73
65
84
72
69
/38
81
/96
////
/////
Tétrachlorure de carbone |
(C Cl.) - norme :4
F 3
//
0,3
0,3
/0
0,2
//
0,1
//0
//
0,2
/
,
.'
0,1
0.1
''
0
//
0
0
F 4
0,4
0,6
0,5
0,30
0,2
0,2
/0,2
0,1
0,1
1,4
0
0,1
0,30
0
0
0
0,1
0
0
0,1
0,1
0,1
0
0
/0,1
/0,1
3 1
R G 1
/ 1
0,5 1
0,3 1
0,2 1
/ 1
0,2 1
0,2 1
0,2
0,2 1
0,1
0,2 1
0,1 1
0 1
0,1
0,5 1
0
0 1
/ 1
ó
0 1
/ 1
0
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
- i4 -
TABLEAU - 4.
Résultats des analyses effectuées
à CAIX - 2 et au réservoir de GUILLAUCOURT (RG)
Teneurs en /'g/l
1 Dates
avril 1983
1 juin 1983
octobre I983
novembre 1983
1 décembre 1983
1 février 1984
mars I984
1 avril 1984
mai 1984
1 juin 1984
juillet 1984
1 août 1984
1 septembre 1984
1 octobre I984
1 novembre 1 984
1 décembre 1984
1 janvier 1985
1 février 1985
1 mars 1985
avril 1985
mai 1985
1 juin 1985
août 1985
1 septembre 1985
1 novembre 1985
1 janvier I986
1 mars 1986
1 avril 1986
juillet 1986
1 septembre 1986
Trichloréthylène(C 2 H Cl.) - norme
F 3
//
165
176
/85
156
//
109
//94
//
102
/
//////
100
134
/
/56
/72
86
F 4
274
248
544 (?)103
129
123
180
101
124
UO
194
106
82
78
90
102
137
55
31
131
118
74
208
70
87
224
24
/78
/82
: 30
R G
/117
143
120
/93
92
108
Ul
82
117
89
73
65
84
72
69
/38
81
/96
////
/////
Tétrachlorure de carbone |
(C Cl.) - norme :4
F 3
//
0,3
0,3
/0
0,2
//
0,1
//0
//
0,2
/
,
.'
0,1
0.1
''
0
//
0
0
F 4
0,4
0,6
0,5
0,30
0,2
0,2
/0,2
0,1
0,1
1,4
0
0,1
0,30
0
0
0
0,1
0
0
0,1
0,1
0,1
0
0
/0,1
/0,1
3 1
R G 1
/ 1
0,5 1
0,3 1
0,2 1
/ 1
0,2 1
0,2 1
0,2
0,2 1
0,1
0,2 1
0,1 1
0 1
0,1
0,5 1
0
0 1
/ 1
ó
0 1
/ 1
0
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
/ 1
- 15 -
3.1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1, P 2, P 3
C'est ce qui fut fait en mai 1985 par prélève¬
ment d'eau dans les trois piézomètres P 1, P 2 et P 3 de
l'étude 1983 dont les caractéristiques sont rappelées ci-
après :
Tableau - 5-
Distance / CAIX 2
( mètres )
Epaisseur recou¬vrement (mètres)
Profondeur totale(mètres)
Niveau statique(mètres)
Tube plein0 125 mm
Tube crépine0 125 nm
Cimentation
Nettoyage
P 1
300
1,60
12,30
1,26
0 à 6 m
6 à 12,30 m
0 à 0,50 m
P 2
650
6,00
11,15
1,6:
0 à 6 m
6 à 11,15 m
0 à 0.50 m
P 3
540
7,10
12,40
2,10
0 à 7,20 m
7,20 à 12,40 m
0 à 0,50 m
êmulseur puis pompe immergée pendant plusieursheures, sans acidification
- 15 -
3.1.1.1. - Prélèvements de mai 1985 sur P 1, P 2, P 3
C'est ce qui fut fait en mai 1985 par prélève¬
ment d'eau dans les trois piézomètres P 1, P 2 et P 3 de
l'étude 1983 dont les caractéristiques sont rappelées ci-
après :
Tableau - 5-
Distance / CAIX 2
( mètres )
Epaisseur recou¬vrement (mètres)
Profondeur totale(mètres)
Niveau statique(mètres)
Tube plein0 125 mm
Tube crépine0 125 nm
Cimentation
Nettoyage
P 1
300
1,60
12,30
1,26
0 à 6 m
6 à 12,30 m
0 à 0,50 m
P 2
650
6,00
11,15
1,6:
0 à 6 m
6 à 11,15 m
0 à 0.50 m
P 3
540
7,10
12,40
2,10
0 à 7,20 m
7,20 à 12,40 m
0 à 0,50 m
êmulseur puis pompe immergée pendant plusieursheures, sans acidification
- 16
Ces prélèvements ont été réalisés à l'aide3d'une pompe immergée 4 pouces d'un débit moyen de 4m /h,
tandis que les échantillons étaient conditionnés dans de
petits flacons en verre, fermés par un bouchon en caouc-
chouc spécial et capsulés par sertissage. Les flacons
n'étaient pas complètements remplis, la recherche des
solvants se faisant sur l'atmosphère ainsi emprisonnée.
Les résultats des analyses confiées au Labo¬
ratoire de contrôle des eaux de la Ville de Paris ont
alors été les suivants, en /jig/1 :
1 Mai 1985
1 P 1
P 2
1 P 3
1 ^ ^
Trichloréthylène
4
0
4
74
Tétrachlorure |
de carbone |
0
0
0
0
Manifestement, les très faibles teneurs
décelées en P 1 et P 3 eu égard à celle du F 4, ne
permettaient pas d'affirmer que la nappe était con¬
taminée à l'aplomb de ces piézomètres.
- 16
Ces prélèvements ont été réalisés à l'aide3d'une pompe immergée 4 pouces d'un débit moyen de 4m /h,
tandis que les échantillons étaient conditionnés dans de
petits flacons en verre, fermés par un bouchon en caouc-
chouc spécial et capsulés par sertissage. Les flacons
n'étaient pas complètements remplis, la recherche des
solvants se faisant sur l'atmosphère ainsi emprisonnée.
Les résultats des analyses confiées au Labo¬
ratoire de contrôle des eaux de la Ville de Paris ont
alors été les suivants, en /jig/1 :
1 Mai 1985
1 P 1
P 2
1 P 3
1 ^ ^
Trichloréthylène
4
0
4
74
Tétrachlorure |
de carbone |
0
0
0
0
Manifestement, les très faibles teneurs
décelées en P 1 et P 3 eu égard à celle du F 4, ne
permettaient pas d'affirmer que la nappe était con¬
taminée à l'aplomb de ces piézomètres.
- 17 -
3.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis
et prélèvements de mars 1986
Sachant que les solvants sont légèrement
plus denses que l'eau et que l'aquifère est suscep¬
tible de produire de l'eau jusqu'à 30 ou 40 mètres
de profondeur, il fut alora décidé de doubler les
piézomètres P 2 et P 3 par des piézomètres plus pro¬
fonds (P 2 bis et P 3 bis) afin d'y capter la nappe
sur le maximum de hauteur productive.
Réalisés en lévrier 1986, à quelques mètres
des premiers , ces nouveaux piézomètres , de même carac¬
térisitiques que les précédents mais cette fois profonds
de 40 mètres , furent soumis à un test au micro-moulinet
de forage afin de vérifier qu'ils traversaient bien la
totalité de la zone productive de la nappe. Les résul¬
tats de ce test, illustrés par les courbes de la figu¬
re 4 ont montré qu'effectivement la craie ne produisait
plus d'eau au-delà d'une trentaine de mètres de profon¬
deur, aussi bien au P 2 bis qu'au P 3 bis.
Le même jour, 20 mars 1986, les prélèvements
d'eau étaient effectués sur ces piézomètres à la fin
du test de productivité, soit après une heure de pom-3
page à 20 m /h à l'aide, cette fois, d'une pompe de
surface. Simultanément, des prélèvements étaient égale¬
ment réalisés sur P 2 et P 3, l'ensemble étant condition¬
né de la même façon que les fois précédentes et envoyé au
Laboratoire de la Ville de Paris.
- 17 -
3.1.1.2. - Pose des piézomètres P 2 bis et P 3 bis
et prélèvements de mars 1986
Sachant que les solvants sont légèrement
plus denses que l'eau et que l'aquifère est suscep¬
tible de produire de l'eau jusqu'à 30 ou 40 mètres
de profondeur, il fut alora décidé de doubler les
piézomètres P 2 et P 3 par des piézomètres plus pro¬
fonds (P 2 bis et P 3 bis) afin d'y capter la nappe
sur le maximum de hauteur productive.
Réalisés en lévrier 1986, à quelques mètres
des premiers , ces nouveaux piézomètres , de même carac¬
térisitiques que les précédents mais cette fois profonds
de 40 mètres , furent soumis à un test au micro-moulinet
de forage afin de vérifier qu'ils traversaient bien la
totalité de la zone productive de la nappe. Les résul¬
tats de ce test, illustrés par les courbes de la figu¬
re 4 ont montré qu'effectivement la craie ne produisait
plus d'eau au-delà d'une trentaine de mètres de profon¬
deur, aussi bien au P 2 bis qu'au P 3 bis.
Le même jour, 20 mars 1986, les prélèvements
d'eau étaient effectués sur ces piézomètres à la fin
du test de productivité, soit après une heure de pom-3
page à 20 m /h à l'aide, cette fois, d'une pompe de
surface. Simultanément, des prélèvements étaient égale¬
ment réalisés sur P 2 et P 3, l'ensemble étant condition¬
né de la même façon que les fois précédentes et envoyé au
Laboratoire de la Ville de Paris.
Courbes de productivité de la
nappe aux piézomètres P2 bis et P3 bis
Tests au micromoulinet du 20.03.1986
Fig. 4
Courbes de productivité de la
nappe aux piézomètres P2 bis et P3 bis
Tests au micromoulinet du 20.03.1986
Fig. 4
- 18
Les résultats obtenus étaient les suivants
(/^g/1)
i Mars 1986
1 P 2
1 P 2 bis
1 P 3
1 P 3 bis
Trichloréthylène
1
1
2
2
Tétrachlorure |
de carbone |
0 1
0 1
0 1
0 I
Sans aucun doute, ils confirmaient ceux de la
première série d'analyses de P 2 et P 3 et l'hypothèse
selon laquelle on pouvait être en présence d'une zone
contaminée plus réduite ( " queue " de pollution par
exemple) autour de la station de pompage, demandait,
en conséquence, à être vérifiée.
3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6
Prélèvements d'avril 1986
Pour ce faire, deux nouveaux piézomètres (P 5
et P 6) étaient réalisés début avril 1986, l'un (P 5)
dans la vallée d'OISEMONT, à 225 m de la station, l'au¬
tre (P 6) dans la vallée principale, à 100 m de la sta¬
tion, dans les mêmes conditions que tous les précédents,
et toujours profonds de 40 m comme P 2 bis et P 3 bis.
- 18
Les résultats obtenus étaient les suivants
(/^g/1)
i Mars 1986
1 P 2
1 P 2 bis
1 P 3
1 P 3 bis
Trichloréthylène
1
1
2
2
Tétrachlorure |
de carbone |
0 1
0 1
0 1
0 I
Sans aucun doute, ils confirmaient ceux de la
première série d'analyses de P 2 et P 3 et l'hypothèse
selon laquelle on pouvait être en présence d'une zone
contaminée plus réduite ( " queue " de pollution par
exemple) autour de la station de pompage, demandait,
en conséquence, à être vérifiée.
3.1.1.3. - Pose des piézomètres P 5 et P 6
Prélèvements d'avril 1986
Pour ce faire, deux nouveaux piézomètres (P 5
et P 6) étaient réalisés début avril 1986, l'un (P 5)
dans la vallée d'OISEMONT, à 225 m de la station, l'au¬
tre (P 6) dans la vallée principale, à 100 m de la sta¬
tion, dans les mêmes conditions que tous les précédents,
et toujours profonds de 40 m comme P 2 bis et P 3 bis.
- 19 -
De nouveaux prélèvements y étaient donc ef¬
fectués le 8 avril 1986 ainsi qu'au captage F 4.
Ils donnaient les résultats suivants ( /(¿g/l)
i Avril 1986
1 P 5
1 P 6
1 F 4
Trichloréthylène
0
4
78
Tétrachlorure |
de carbone |
0 1
0,1
0,1 1
Une nouvelle fois, ils s'avéraient non concluants
quant à l'existence d'une contamination de la nappe dans sa
masse et à une certaine distance des captages. Restait donc
l'hypothèse soit d'une " queue " de pollution extrêmement
réduite autour du champ captant et donc en voie de dispa¬
rition rapide, soit d'un cheminement préférentiel de la
pollution dans un étroit couloir de roche plus fissurée,
non intercepté par les piézomètres.
3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986
sur nappe et effluents superficiels
Le 2 juillet 1986, une tournée générale des
prélèvements synchrones devait permettre d'obtenir à la
fois des échantillons d'eau de nappe au droit des cap¬
tages de CAIX - 1 et CAIX - 2 et de l'ensemble des pié¬
zomètres et des échantillons d'effluents superficiels
susceptibles de s'infiltrer dans le bassin versant, ceci
- 19 -
De nouveaux prélèvements y étaient donc ef¬
fectués le 8 avril 1986 ainsi qu'au captage F 4.
Ils donnaient les résultats suivants ( /(¿g/l)
i Avril 1986
1 P 5
1 P 6
1 F 4
Trichloréthylène
0
4
78
Tétrachlorure |
de carbone |
0 1
0,1
0,1 1
Une nouvelle fois, ils s'avéraient non concluants
quant à l'existence d'une contamination de la nappe dans sa
masse et à une certaine distance des captages. Restait donc
l'hypothèse soit d'une " queue " de pollution extrêmement
réduite autour du champ captant et donc en voie de dispa¬
rition rapide, soit d'un cheminement préférentiel de la
pollution dans un étroit couloir de roche plus fissurée,
non intercepté par les piézomètres.
3.1.1.4. - Prélèvements de juillet 1986
sur nappe et effluents superficiels
Le 2 juillet 1986, une tournée générale des
prélèvements synchrones devait permettre d'obtenir à la
fois des échantillons d'eau de nappe au droit des cap¬
tages de CAIX - 1 et CAIX - 2 et de l'ensemble des pié¬
zomètres et des échantillons d'effluents superficiels
susceptibles de s'infiltrer dans le bassin versant, ceci
- 20 -
afin de n'exclure à priori aucune source possible de
pollution. Les points de prélèvements ont donc été
les suivants (voir implantation figure 2) :
F 1
F 3
P 1
P 2
P 3
P 5
P 6
S
R
SI
CP
H
(CAIX - 1)
(CAIX - 2)
bis
bis
(source de la Luce)
(sortie station d'épuration ROSIERES)
(sortie station d'épuration SITPA)
(sortie collecteur aval)
(lagune HARBONNIERES)
Les résultats sont donnés ci-après {ju.'g/l.
\
1 Juillet 1986
I F 1
F 3
1 P 1
P 2 bis
1 P 3 bis
P 5
1 P 6
S
i R
SI
I co
H
Trichloréthylène
9
72
0
0
8
92
3
46
0
0
0
0
Tétrachlorure i
de carbone
0 1
0
0
0
0
0
0
0
0 1
0
0 1
0
- 20 -
afin de n'exclure à priori aucune source possible de
pollution. Les points de prélèvements ont donc été
les suivants (voir implantation figure 2) :
F 1
F 3
P 1
P 2
P 3
P 5
P 6
S
R
SI
CP
H
(CAIX - 1)
(CAIX - 2)
bis
bis
(source de la Luce)
(sortie station d'épuration ROSIERES)
(sortie station d'épuration SITPA)
(sortie collecteur aval)
(lagune HARBONNIERES)
Les résultats sont donnés ci-après {ju.'g/l.
\
1 Juillet 1986
I F 1
F 3
1 P 1
P 2 bis
1 P 3 bis
P 5
1 P 6
S
i R
SI
I co
H
Trichloréthylène
9
72
0
0
8
92
3
46
0
0
0
0
Tétrachlorure i
de carbone
0 1
0
0
0
0
0
0
0
0 1
0
0 1
0
21 -
Un fait nouveau apparaît à l'issue de cette
campagne : l'existence de trichloréthylène en teneurs
non négligeables au niveau du P 5 et de la source (ana¬
lysée pour la première fois).
3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986
Afin de confirmer ou infirmer ces résultats
une nouvelle série de prélèvements était effectuée le
27 septembre 1986 sur les deux forages F 3 et F 4, les
piézomètres P 1, P 2 bis, P 3 bis, P 5, P 6 ainsi que
la source de la Luce (S), en même temps qu'était réa¬
lisé un nivellement topographique des forages et des
piézomètres pour affiner la piézométrie du secteur et
préciser l'écoulement de la nappe.
Les résultats d'analyses étaient les sui¬
vants (^g/1) :
i Septembre I986
1 F 3
F 4
1 P 1
P 2 bis
1 P 3 bis
P 5
i P 6
S
Tr ichlorét hy1ène
86
82
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0
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Tétrachlorure 1
de carbone 1
0 1
0,1 1
0,1 1
0
0 1
0
0 1
0
Quelques traces de chloroforme étaient égale¬
ment décelées au P 3 bis [7 M, g/l) et à la source S
(6 yCCg/1).
21 -
Un fait nouveau apparaît à l'issue de cette
campagne : l'existence de trichloréthylène en teneurs
non négligeables au niveau du P 5 et de la source (ana¬
lysée pour la première fois).
3.1.1.5. - Prélèvements sur nappe de septembre 1986
Afin de confirmer ou infirmer ces résultats
une nouvelle série de prélèvements était effectuée le
27 septembre 1986 sur les deux forages F 3 et F 4, les
piézomètres P 1, P 2 bis, P 3 bis, P 5, P 6 ainsi que
la source de la Luce (S), en même temps qu'était réa¬
lisé un nivellement topographique des forages et des
piézomètres pour affiner la piézométrie du secteur et
préciser l'écoulement de la nappe.
Les résultats d'analyses étaient les sui¬
vants (^g/1) :
i Septembre I986
1 F 3
F 4
1 P 1
P 2 bis
1 P 3 bis
P 5
i P 6
S
Tr ichlorét hy1ène
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Tétrachlorure 1
de carbone 1
0 1
0,1 1
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Quelques traces de chloroforme étaient égale¬
ment décelées au P 3 bis [7 M, g/l) et à la source S
(6 yCCg/1).
- 22 -
3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de CAIX - 2
Le nivellement topographique du 26 septembre 1986
ayant donné les résultats indiqués dans le tableau 6 ci-après.
Tableau - 6.
1
1 F 3
1 F 4
1 p 1
1 P 2
P 2
1 P 3
1 P 3
1 P 5
1 P 6
bis
bis
Altitudesrepères(N G F)
+ 55,934
+ 55,964
+ 58,478
+ 60,126
+ 59,482
+ 58,903
+ 59,324
+ 58,241
+ 57,953
Mesures du 26.09
Niveaud'eau
(m)
1,87
1,84
3,66
4,87
4,18
4,24
. 4,66
3,70
3,73
Cote <
+ 54,06
+ 54,12
+ 54,81
+ 55,25
+ 55,30
+ 54,66
+ 54,66
+ 54,54
+ 54,22
Mesures
Niveau |
d ' eau 1
(m) 1
/ 1
3,41 1
3,62 1
4,84 1
/ 1
4,22 1
/ 1
3,67 1
3,64 1
du 27.09
Cote 1
/ 1
+ 52,55 1
+ 54,84 1
+ 55,24 1
/ 1
+ 54,68 1
/ 1
+ 54,57 1
+ 54,31 1
a permis de préciser l'allure de la piézométrie de la nappe
en amont de CAIX - 2, dans les vallées de CAIX et d'OISEMONT,
telle qu'elle peut être interprétée sur la figure 5 (le fo¬
rage F 3 étant en cours de pompage).
- 22 -
3.1.1.6. - Piézométrie de la nappe à l'amont de CAIX - 2
Le nivellement topographique du 26 septembre 1986
ayant donné les résultats indiqués dans le tableau 6 ci-après.
Tableau - 6.
1
1 F 3
1 F 4
1 p 1
1 P 2
P 2
1 P 3
1 P 3
1 P 5
1 P 6
bis
bis
Altitudesrepères(N G F)
+ 55,934
+ 55,964
+ 58,478
+ 60,126
+ 59,482
+ 58,903
+ 59,324
+ 58,241
+ 57,953
Mesures du 26.09
Niveaud'eau
(m)
1,87
1,84
3,66
4,87
4,18
4,24
. 4,66
3,70
3,73
Cote <
+ 54,06
+ 54,12
+ 54,81
+ 55,25
+ 55,30
+ 54,66
+ 54,66
+ 54,54
+ 54,22
Mesures
Niveau |
d ' eau 1
(m) 1
/ 1
3,41 1
3,62 1
4,84 1
/ 1
4,22 1
/ 1
3,67 1
3,64 1
du 27.09
Cote 1
/ 1
+ 52,55 1
+ 54,84 1
+ 55,24 1
/ 1
+ 54,68 1
/ 1
+ 54,57 1
+ 54,31 1
a permis de préciser l'allure de la piézométrie de la nappe
en amont de CAIX - 2, dans les vallées de CAIX et d'OISEMONT,
telle qu'elle peut être interprétée sur la figure 5 (le fo¬
rage F 3 étant en cours de pompage).
- 23 -
A transmissivité probablement sensiblement égale
de l'aquifère dans les deux vallées, on observe nettement
l'existence d'un gradient hydraulique plus élevé dans cel¬
le de CAIX que dans celle d'OISEMONT, ce qui traduit bien
la prépondérance du flux souterrain en provenance de la
vallée de CAIX par rapport à celle d'OISEMONT. Cette der¬
nière draine en effet un bassin versant sensiblement plus2
faible, de l'ordre de 15 km soit a peine le quart de l'en¬
semble du bassin.
Des observations limnigraphiques confirment éga¬
lement cette situation. En effet, à une même impulsion de
la nappe due aux pompages à CAIX 2, le piézomètre P 3, dis¬
tant de 540 m de la station, réagit avec la même amplitude
que le piézomètre P 1, distant seulement de 300 m.
3.1.2. - Recherche, en surface, des sources possibles de pollution
Les composés organo-chlorés étudiés ici n'ont pas d'ori¬
gine naturelle connue. Ils dérivent donc tous de l'activité humaine
en général .
Destinés à de nombreuses utilisations spécifiques (réfri¬
gérants, gaz propulseurs dans les aérosols, additifs de peintures,
essences ..., produits d'entretien, bactéricides, anesthésiques ,
etc...), ils sont couramment employés, le trichloréthylène en par¬
ticulier, comme solvants de nettoyage, décapage et dégraissage et
ce, aussi bien au niveau domestique (usage ménager) qu'à l'échelle
industrielle (nettoyage des métaux).
- 23 -
A transmissivité probablement sensiblement égale
de l'aquifère dans les deux vallées, on observe nettement
l'existence d'un gradient hydraulique plus élevé dans cel¬
le de CAIX que dans celle d'OISEMONT, ce qui traduit bien
la prépondérance du flux souterrain en provenance de la
vallée de CAIX par rapport à celle d'OISEMONT. Cette der¬
nière draine en effet un bassin versant sensiblement plus2
faible, de l'ordre de 15 km soit a peine le quart de l'en¬
semble du bassin.
Des observations limnigraphiques confirment éga¬
lement cette situation. En effet, à une même impulsion de
la nappe due aux pompages à CAIX 2, le piézomètre P 3, dis¬
tant de 540 m de la station, réagit avec la même amplitude
que le piézomètre P 1, distant seulement de 300 m.
3.1.2. - Recherche, en surface, des sources possibles de pollution
Les composés organo-chlorés étudiés ici n'ont pas d'ori¬
gine naturelle connue. Ils dérivent donc tous de l'activité humaine
en général .
Destinés à de nombreuses utilisations spécifiques (réfri¬
gérants, gaz propulseurs dans les aérosols, additifs de peintures,
essences ..., produits d'entretien, bactéricides, anesthésiques ,
etc...), ils sont couramment employés, le trichloréthylène en par¬
ticulier, comme solvants de nettoyage, décapage et dégraissage et
ce, aussi bien au niveau domestique (usage ménager) qu'à l'échelle
industrielle (nettoyage des métaux).
- 24 -
Ils sont donc relativement répandus et, de ce fait, ils
peuvent être présents dans de nombreux déchets industriels ou do¬
mestiques, tant solides (décharges) que liquides (eaux usées).
Dans le cas qui nous occupe, on pourrait donc à priori
penser que l'origine de la pollution réside principalement, voire
exclusivement dans les rejets domestiques des agglomérations non
équipées de réseau d'assainissement et situées dans le bassin
d'alimentation des captages concernés, en l'occurence CAIX et
HARBONNIERES.
Cependant, sans minimiser aucunement ce risque, l'impor¬
tance des quantités de produits mises en jeu au niveau des capta¬
ges et évaluées dans le paragraphe 3.1.1.» oblige à admettre qu'il
existe probablement, dans l'aire d'alimentation de ces captages
d'autres types de rejets nettement plus importants, ceux-là.
Or, après consultation des Administrations concernées, le
Service des Mines, en particulier, au titre de l'Inspection des
Installations classées, et après enquête sur place, il s'avère
qu'il n'existe, sur toute l'aire du bassin-versant, que deux éta¬
blissements utilisant ou produisant des composés à base de chlore
en quantité importante et dont les rejets auraient pu, soit dans
un passé récent, soit dans un passé plus lointain, engendrer la
pollution constatée :
. la Société des Produits Chimiques d' HARBONNIERES (SPCH)
à HARBONNIERES, qui fabrique, entre autres, de la po¬
tasse et de l'eau de Javel,
. la Société DARKIEWICZ et MONTASTIER à CAIX, qui fabri¬
que du mobilier métallique (sièges, tables ...) dont
les tubes sont nickelés et chromés sur place.
- 24 -
Ils sont donc relativement répandus et, de ce fait, ils
peuvent être présents dans de nombreux déchets industriels ou do¬
mestiques, tant solides (décharges) que liquides (eaux usées).
Dans le cas qui nous occupe, on pourrait donc à priori
penser que l'origine de la pollution réside principalement, voire
exclusivement dans les rejets domestiques des agglomérations non
équipées de réseau d'assainissement et situées dans le bassin
d'alimentation des captages concernés, en l'occurence CAIX et
HARBONNIERES.
Cependant, sans minimiser aucunement ce risque, l'impor¬
tance des quantités de produits mises en jeu au niveau des capta¬
ges et évaluées dans le paragraphe 3.1.1.» oblige à admettre qu'il
existe probablement, dans l'aire d'alimentation de ces captages
d'autres types de rejets nettement plus importants, ceux-là.
Or, après consultation des Administrations concernées, le
Service des Mines, en particulier, au titre de l'Inspection des
Installations classées, et après enquête sur place, il s'avère
qu'il n'existe, sur toute l'aire du bassin-versant, que deux éta¬
blissements utilisant ou produisant des composés à base de chlore
en quantité importante et dont les rejets auraient pu, soit dans
un passé récent, soit dans un passé plus lointain, engendrer la
pollution constatée :
. la Société des Produits Chimiques d' HARBONNIERES (SPCH)
à HARBONNIERES, qui fabrique, entre autres, de la po¬
tasse et de l'eau de Javel,
. la Société DARKIEWICZ et MONTASTIER à CAIX, qui fabri¬
que du mobilier métallique (sièges, tables ...) dont
les tubes sont nickelés et chromés sur place.
25 -
Il n'existe en effet dans ces deux agglomérations et même
à ROSIERES, aucun autre établissement industriel, artisanal (ate¬
lier de peinture) ou commercial (pressing, teinturerie ...) utili¬
sant des solvants en quantité notable.
Les deux entreprises de récupération de ferrailles dont
les dépôts sont situés dans la vallée de CAIX, au sud du village,
n'en utilisent pas non plus.
Enfin, aucune décharge importante n'a été inventoriée
dans le secteur. Seules quelques petites décharges brutes ancien¬
nes ont pu être repérées dans la vallée d'Oisemont (voir carte
fig. 2) mais elles sont aujourd'hui recouvertes de terre et mas¬
quées par la végétation.
Tableau - 7.
Teneurs en trichloréthylène décelées aux différents pointsde prélèvements depuis 1985 ( /jLg,{\)
Dates
j 10.05.85
13.06.85
1 29.08.85
10.09.85
1 29.11.85
06.01.85
j 05.03.86
20.03.86
1 08.04.86
02.07.86
1 27.09.86
F 1
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25 -
Il n'existe en effet dans ces deux agglomérations et même
à ROSIERES, aucun autre établissement industriel, artisanal (ate¬
lier de peinture) ou commercial (pressing, teinturerie ...) utili¬
sant des solvants en quantité notable.
Les deux entreprises de récupération de ferrailles dont
les dépôts sont situés dans la vallée de CAIX, au sud du village,
n'en utilisent pas non plus.
Enfin, aucune décharge importante n'a été inventoriée
dans le secteur. Seules quelques petites décharges brutes ancien¬
nes ont pu être repérées dans la vallée d'Oisemont (voir carte
fig. 2) mais elles sont aujourd'hui recouvertes de terre et mas¬
quées par la végétation.
Tableau - 7.
Teneurs en trichloréthylène décelées aux différents pointsde prélèvements depuis 1985 ( /jLg,{\)
Dates
j 10.05.85
13.06.85
1 29.08.85
10.09.85
1 29.11.85
06.01.85
j 05.03.86
20.03.86
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02.07.86
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Tableau - 8.
Teneurs en tétrachlorure de carbone déceléesaux différents points de prélèvements depuis mai 1985 ( /^g/l)
1 Dates
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0
/
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/
P 11 i
0 1
3.1.3* - Interprétation des données
a) - Les données dont nous disposons à l'issue des diverses
investigations sont les suivantes :
. des analyses d'eau de nappe et d'effluents superficiels
dont les résultats depuis le mois de mai 1985, sont regrou¬
pés dans les tableaux 7 (trichloréthylène) et 8 (tétrachlo¬
rure de carbone).
des données piézométriques précises autour de CAIX (ta¬
bleau 6) ,
- 26 -
Tableau - 8.
Teneurs en tétrachlorure de carbone déceléesaux différents points de prélèvements depuis mai 1985 ( /^g/l)
1 Dates
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0 1
3.1.3* - Interprétation des données
a) - Les données dont nous disposons à l'issue des diverses
investigations sont les suivantes :
. des analyses d'eau de nappe et d'effluents superficiels
dont les résultats depuis le mois de mai 1985, sont regrou¬
pés dans les tableaux 7 (trichloréthylène) et 8 (tétrachlo¬
rure de carbone).
des données piézométriques précises autour de CAIX (ta¬
bleau 6) ,
- 27 -
que
. des renseignements sur les activités polluantes situées
dans le bassin versant.
En ce qui concerne les données d'analyses, il apparaît
. hormis les forages F 3 et F 4, seuls les points P 5 et
S (source) présentent des teneurs significatives en sol¬
vants (essentiellement du trichloréthylène)
la densité des points de références piézométriques
est trop faible pour qu'une certitude soit obtenue en
matière d'écoulement. Néanmoins, l'allure des courbes
piézométriques telles qu'esquissées sur la figure 5
est compatible avec l'existence d'une zone d'écoule¬
ment préférentiel sous le plateau en direction de la
vallée d'OISEMONT.
b) - En ce qui concerne l'origine de la pollution, aucune
trace d' organo-halogènes n'a été décelée dans les
piézomètres amont de la vallée d'OISEMONT (P 3 -
P 3 bis), pas plus qu'au niveau de la lagune d' HAR¬
BONNIERES qui recevait les effluents de l'usine SPCH.
Il est donc possible d'éliminer cet établissement com¬
me source de pollution.
- au contraire les Etablissements DARKIEWICZ utilisent
des solvants en quantités assez importantes (1 fiât de
200 1 par mois de trichloréthylène en moyenne) pour
réaliser le dégraissage des tubes métalliques. Cette
opération se fait sous vapeur de solvant dans des cu¬
ves métalliques enterrées de 1.000 à 1.500 litres de
capacité. Après dégraissage, les pièces métalliques
sont rincées à l'eau et les eaux de rinçage sont direc¬
tement évacuées dans le milieu naturel dans un puisard
jusqu'en 1982, ultérieurement par une buse se déversant
dans le fossé de la vallée.
- 27 -
que
. des renseignements sur les activités polluantes situées
dans le bassin versant.
En ce qui concerne les données d'analyses, il apparaît
. hormis les forages F 3 et F 4, seuls les points P 5 et
S (source) présentent des teneurs significatives en sol¬
vants (essentiellement du trichloréthylène)
la densité des points de références piézométriques
est trop faible pour qu'une certitude soit obtenue en
matière d'écoulement. Néanmoins, l'allure des courbes
piézométriques telles qu'esquissées sur la figure 5
est compatible avec l'existence d'une zone d'écoule¬
ment préférentiel sous le plateau en direction de la
vallée d'OISEMONT.
b) - En ce qui concerne l'origine de la pollution, aucune
trace d' organo-halogènes n'a été décelée dans les
piézomètres amont de la vallée d'OISEMONT (P 3 -
P 3 bis), pas plus qu'au niveau de la lagune d' HAR¬
BONNIERES qui recevait les effluents de l'usine SPCH.
Il est donc possible d'éliminer cet établissement com¬
me source de pollution.
- au contraire les Etablissements DARKIEWICZ utilisent
des solvants en quantités assez importantes (1 fiât de
200 1 par mois de trichloréthylène en moyenne) pour
réaliser le dégraissage des tubes métalliques. Cette
opération se fait sous vapeur de solvant dans des cu¬
ves métalliques enterrées de 1.000 à 1.500 litres de
capacité. Après dégraissage, les pièces métalliques
sont rincées à l'eau et les eaux de rinçage sont direc¬
tement évacuées dans le milieu naturel dans un puisard
jusqu'en 1982, ultérieurement par une buse se déversant
dans le fossé de la vallée.
- 28
- ce schéma de fonctionnement induit des risques de pol¬
lution par le biais de fuites toujours possibles au ni¬
veau des cuves enterrées. Précisément, selon la direc¬
tion des Etablissements DARKEWICZ, une consommation
anormale de produits aurait été observée antérieurement
à 1982 sans explications convaincantes. De même, le re¬
jet des eaux de rinçage par l'intermédiaire du puisard
constituait une menace potentielle importante, le sys¬
tème actuel n'étant pas totalement satisfaisant.
c) - En fonction de ces éléments, le schéma de la figure 5
indique l 'origine et le mode de propagation probables de
la pollution, celle-ci étant limitée à un " couloir "
de faible largeur correspondant à une zone plus fissu¬
rée dans la craie.
Des schémas de ce type ne sont effectivement pas rares
dans des aquifères fissurés comme la craie. A l'appui de
cette thèse, rappelons qu'en 1968 (Rapport BRGM de J-C.
ROUX de décembre 1968) une pollution de la nappe par du
fuel était découverte dans le puits privé de Madame
POUILLET (noté " Puits " sur la figure 5) situé près de
cet axe de circulation préférentiel, entre les ateliers
DARKEWICZ et la station de CAIX - 2, et que les constats
faits à l'époque en auraient précisément attribué l'ori¬
gine à ces mêmes ateliers.
Signalons également que des traces de chrome (Cr "*")
avaient été décelées aux captages F 3 ( 26 ALg/l) et
F 4 (12_^g/l) au cours d'analyses de contrôle en
juillet 1982, janvier et avril 1983. (Cet élément n'a
plus été décelé dans les analyses ultérieures). Or,
avant sa restructuration en 1982, l'usine DARKEWICZ
qui utilise également des bains de chromage et de nicke¬
lage et qui, dans le secteur, est le seul établissement
- 28
- ce schéma de fonctionnement induit des risques de pol¬
lution par le biais de fuites toujours possibles au ni¬
veau des cuves enterrées. Précisément, selon la direc¬
tion des Etablissements DARKEWICZ, une consommation
anormale de produits aurait été observée antérieurement
à 1982 sans explications convaincantes. De même, le re¬
jet des eaux de rinçage par l'intermédiaire du puisard
constituait une menace potentielle importante, le sys¬
tème actuel n'étant pas totalement satisfaisant.
c) - En fonction de ces éléments, le schéma de la figure 5
indique l 'origine et le mode de propagation probables de
la pollution, celle-ci étant limitée à un " couloir "
de faible largeur correspondant à une zone plus fissu¬
rée dans la craie.
Des schémas de ce type ne sont effectivement pas rares
dans des aquifères fissurés comme la craie. A l'appui de
cette thèse, rappelons qu'en 1968 (Rapport BRGM de J-C.
ROUX de décembre 1968) une pollution de la nappe par du
fuel était découverte dans le puits privé de Madame
POUILLET (noté " Puits " sur la figure 5) situé près de
cet axe de circulation préférentiel, entre les ateliers
DARKEWICZ et la station de CAIX - 2, et que les constats
faits à l'époque en auraient précisément attribué l'ori¬
gine à ces mêmes ateliers.
Signalons également que des traces de chrome (Cr "*")
avaient été décelées aux captages F 3 ( 26 ALg/l) et
F 4 (12_^g/l) au cours d'analyses de contrôle en
juillet 1982, janvier et avril 1983. (Cet élément n'a
plus été décelé dans les analyses ultérieures). Or,
avant sa restructuration en 1982, l'usine DARKEWICZ
qui utilise également des bains de chromage et de nicke¬
lage et qui, dans le secteur, est le seul établissement
Schéma d'écoulement de la nappe
en amont de CAIX - 2
Fig- 5
\
500 m
_l _ I I I
1 km
Schéma d'écoulement de la nappe
en amont de CAIX - 2
Fig- 5
\
500 m
_l _ I I I
1 km
- 29 -
de traitement de surface existant, renvoyait, des
eaux de rinçage, contenant ces métaux, dans la nappe
par l'intermédiaire d'un puisard.
d) - Si tous les indices mis en évidence montrent que seuls
les Etablissements DARKEWICZ peuvent être à l'origine
de la pollution par organo-halogènes constatés à CAIX-2,
les transformations effectuées dans les divers ateliers
à partir de 1982 (renforcement de 1 'etanchéif ication -
arrêt des rejets en puisard) indiquent que les risques
de pollution ont été largement diminués depuis cette
date, même si des déversements accidentels restent tou¬
jours possibles. En examinant le graphique de la figure 3
on constate depuis 1983 une décroissance des concentra¬
tions mesurées aux deux captages. On serait donc en pré¬
sence de la résorption d'une pollution " ancienne " ou
au moins, non ou peu " alimentée " à la source. Par l'in¬
termédiaire des prélèvements, il y aurait donc peu à peu
lessivage de terrains anciennement contaminés, les irré¬
gularités constatées dans cette décroissance étant très
probablement liées aux variations du régime hydraulique,
et donc à l'importance des circulations dans la zone fis¬
surée contaminée.
En l'absence de données sur l'extension géographique exac¬
te de la zone polluée à l'amont de la station de pompage,
il est impossible à l'heure actuelle d'évaluer précisé¬
ment la durée pendant laquelle la pollution va continuer
d'agir au niveau des captages.
Ce que l'on peut dire, en se référant au graphique de la
figure 3, et notamment à la courbe des moyennes mobiles
des teneurs observées au forage F 4 et dans l'hypothèse
(la plus favorable) où la pollution n'est plus alimentée
actuellement, est qu'il faudra certainement encore 3 à 4
ans au moins avant que l'on n'atteigne la concentration
- 29 -
de traitement de surface existant, renvoyait, des
eaux de rinçage, contenant ces métaux, dans la nappe
par l'intermédiaire d'un puisard.
d) - Si tous les indices mis en évidence montrent que seuls
les Etablissements DARKEWICZ peuvent être à l'origine
de la pollution par organo-halogènes constatés à CAIX-2,
les transformations effectuées dans les divers ateliers
à partir de 1982 (renforcement de 1 'etanchéif ication -
arrêt des rejets en puisard) indiquent que les risques
de pollution ont été largement diminués depuis cette
date, même si des déversements accidentels restent tou¬
jours possibles. En examinant le graphique de la figure 3
on constate depuis 1983 une décroissance des concentra¬
tions mesurées aux deux captages. On serait donc en pré¬
sence de la résorption d'une pollution " ancienne " ou
au moins, non ou peu " alimentée " à la source. Par l'in¬
termédiaire des prélèvements, il y aurait donc peu à peu
lessivage de terrains anciennement contaminés, les irré¬
gularités constatées dans cette décroissance étant très
probablement liées aux variations du régime hydraulique,
et donc à l'importance des circulations dans la zone fis¬
surée contaminée.
En l'absence de données sur l'extension géographique exac¬
te de la zone polluée à l'amont de la station de pompage,
il est impossible à l'heure actuelle d'évaluer précisé¬
ment la durée pendant laquelle la pollution va continuer
d'agir au niveau des captages.
Ce que l'on peut dire, en se référant au graphique de la
figure 3, et notamment à la courbe des moyennes mobiles
des teneurs observées au forage F 4 et dans l'hypothèse
(la plus favorable) où la pollution n'est plus alimentée
actuellement, est qu'il faudra certainement encore 3 à 4
ans au moins avant que l'on n'atteigne la concentration
- 30 -
de 30 microgrammes/litre. Ce n'est donc pas avant
l'horizon 1990 - 1992 qu'on peut espérer voir les
captages respecter la norme européenne en ce do¬
maine.
Seules, évidemment, les analyses de contrôle qui
s'imposent aux captages, durant le fonctionnement
de la station de pompage, ainsi qu'au piézomètre
P 5 permettront d'affiner cette prévision d'évo¬
lution.
3.1.4. - Mesures de protection proposées
Elles ne pourront porter que sur la source-même de la pol¬
lution, c'est-à-dire le rejet des eaux usées de DARKEWICZ ainsi que
les fuites éventuelles de solvants, diffuses ou accidentelles.
Pour ce faire, il apparaît donc nécessaire que :
- aucun rejet d'eau quelqu'il soit (même pluvial) en pro¬
venance de l'usine ne puisse se faire dans des puisards,
lesquels, s'il en existe toujours, devront être de pré¬
férence comblés par des matériaux inertes (craie, sable),
- les bacs de dégraissage soient installés dans des fosses
bétonnées étanches,
- les fûts de solvants soient stockés également en fosse
étanche d'une capacité au moins égale au volume maxi¬
mum de stockage .
De telles mesures ne peuvent être imposées à l'Entreprise
que par l'Inspection des Installations Classées dont elle dépend et
donc par voie d'arrêté préfectoral, dans le cadre de la procédure de
mise en conformité des périmètres de protection des captages.
- 30 -
de 30 microgrammes/litre. Ce n'est donc pas avant
l'horizon 1990 - 1992 qu'on peut espérer voir les
captages respecter la norme européenne en ce do¬
maine.
Seules, évidemment, les analyses de contrôle qui
s'imposent aux captages, durant le fonctionnement
de la station de pompage, ainsi qu'au piézomètre
P 5 permettront d'affiner cette prévision d'évo¬
lution.
3.1.4. - Mesures de protection proposées
Elles ne pourront porter que sur la source-même de la pol¬
lution, c'est-à-dire le rejet des eaux usées de DARKEWICZ ainsi que
les fuites éventuelles de solvants, diffuses ou accidentelles.
Pour ce faire, il apparaît donc nécessaire que :
- aucun rejet d'eau quelqu'il soit (même pluvial) en pro¬
venance de l'usine ne puisse se faire dans des puisards,
lesquels, s'il en existe toujours, devront être de pré¬
férence comblés par des matériaux inertes (craie, sable),
- les bacs de dégraissage soient installés dans des fosses
bétonnées étanches,
- les fûts de solvants soient stockés également en fosse
étanche d'une capacité au moins égale au volume maxi¬
mum de stockage .
De telles mesures ne peuvent être imposées à l'Entreprise
que par l'Inspection des Installations Classées dont elle dépend et
donc par voie d'arrêté préfectoral, dans le cadre de la procédure de
mise en conformité des périmètres de protection des captages.
- 31 -
3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES
Comme pour les solvants organo-chlorés, nous examinerons successi¬
vement les résultats des analyses effectuées aux captages des stations CAIX - 1
et CAIX - 2, aux différents piézomètres ainsi que sur les effluents de la lagu¬
ne d' HARBONNIERES et du collecteur de ROSIERES, puis les dif f érentes sources pos¬
sibles d'apport de nitrates dans le bassin-versant.
3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2
Des analyses de contrôle périodiques sont effectuées par
les Services de la D.D.A.S.S. sur l'eau des captages de CAIX - 1
(F 1 et F 2) et de CAIX - 2 (F 3 et F 4) en moyenne 3 fois par an,
cette fréquence pouvant être augmentée à 4 ou 5 par an, en cas d'évo¬
lution rapide ou anormale du chimisme de la nappe.
L'examen de ces différents graphiques permet les observa¬
tions suivantes : (tableaux 9 et 10 pages 32 - 33)
- Il existe une relation nette entre le niveau de la nappe
sous le sol, et donc la pluviométrie de l'année considérée et la te¬
neur moyenne en nitrate. Les périodes de sécheresse sont marquées
par une concentration plus faible (1976 - 1977) et au contraire les
années à forte pluviométrie (1981 - 1983) correspondent aux teneurs
maximum enregistrées aux deux stations. Ce phénomène est bien connu,
et dÎJ à un lessivage, en période de hautes-eaux, de terrains normale¬
ment non saturés et chargés en produits azotés.
- Si on fait abstraction de ces épisodes exceptionnels, on
peut mettre en évidence une tendance générale à l'augmentation des
concentrations moyennes, à peu près équivalents sur CAIX - 1 et
CAIX - 2 et de l'ordre de 1 , 5 mg/l par an (période 1974 - 1981).
- 31 -
3.2. - EN CE QUI CONCERNE LES NITRATES
Comme pour les solvants organo-chlorés, nous examinerons successi¬
vement les résultats des analyses effectuées aux captages des stations CAIX - 1
et CAIX - 2, aux différents piézomètres ainsi que sur les effluents de la lagu¬
ne d' HARBONNIERES et du collecteur de ROSIERES, puis les dif f érentes sources pos¬
sibles d'apport de nitrates dans le bassin-versant.
3.2.1. - Analyses aux captages de CAIX - 1 et CAIX - 2
Des analyses de contrôle périodiques sont effectuées par
les Services de la D.D.A.S.S. sur l'eau des captages de CAIX - 1
(F 1 et F 2) et de CAIX - 2 (F 3 et F 4) en moyenne 3 fois par an,
cette fréquence pouvant être augmentée à 4 ou 5 par an, en cas d'évo¬
lution rapide ou anormale du chimisme de la nappe.
L'examen de ces différents graphiques permet les observa¬
tions suivantes : (tableaux 9 et 10 pages 32 - 33)
- Il existe une relation nette entre le niveau de la nappe
sous le sol, et donc la pluviométrie de l'année considérée et la te¬
neur moyenne en nitrate. Les périodes de sécheresse sont marquées
par une concentration plus faible (1976 - 1977) et au contraire les
années à forte pluviométrie (1981 - 1983) correspondent aux teneurs
maximum enregistrées aux deux stations. Ce phénomène est bien connu,
et dÎJ à un lessivage, en période de hautes-eaux, de terrains normale¬
ment non saturés et chargés en produits azotés.
- Si on fait abstraction de ces épisodes exceptionnels, on
peut mettre en évidence une tendance générale à l'augmentation des
concentrations moyennes, à peu près équivalents sur CAIX - 1 et
CAIX - 2 et de l'ordre de 1 , 5 mg/l par an (période 1974 - 1981).
32 -
Tableau - 9.
Teneurs en nitrates observées à la station CAIX -1,
1 Dates
1 05.02.73
1 05.03.7A
1 25.02.75
1 19.01.76
1 12.10.76
1 10.01.77
1 27.02.77
1 12.06.78
1 05.01.79
1 05.02.79
1 25.05.79
1 06.08.79
1 31.10.79
1 12.02.80
1 01.07.80
1 12.01.81
13.04.81
1 01.09.81
1 30.11.81
F 1
20,5
/17,8
17,8
18,8
17,2
33,0
22,5
/
26,4
/27,8
/29,8
24,4
28,1
31,6
26,2
33,0
F 2 1
22,4 1
22,4 1
/ 1
/ 1
17,5 1
19,4 1
38,4 1
22,0 1
30,6 1
/ 1
'29,1 1
30,9 1
34,7 1
32,8 1
28,8 1
32,2 1
35,2 1
35,4 1
35,4 1
Dates
08.02.82
06.07.82
29.07
04.10.82
08.11.82
06.12.82
11.01.83
01.02.83
29.04.83
26.07.83
10.01.84
17.09.84
14.01.85
20.03.85
20.08.85
06.01.86
02.07.86
29.07.86
F 1
35,6
37,4
37,9
38,6
39,2
35,4
37,0
36
/
39
34
36
/
34,8
34,7
31,1
36,5
31,9
F 2
37,8
41,0
/
41,6
40,4
39,2
41,0
42
49
42
36
38
36,1
/
34,9
33,9
/
35,7
32 -
Tableau - 9.
Teneurs en nitrates observées à la station CAIX -1,
1 Dates
1 05.02.73
1 05.03.7A
1 25.02.75
1 19.01.76
1 12.10.76
1 10.01.77
1 27.02.77
1 12.06.78
1 05.01.79
1 05.02.79
1 25.05.79
1 06.08.79
1 31.10.79
1 12.02.80
1 01.07.80
1 12.01.81
13.04.81
1 01.09.81
1 30.11.81
F 1
20,5
/17,8
17,8
18,8
17,2
33,0
22,5
/
26,4
/27,8
/29,8
24,4
28,1
31,6
26,2
33,0
F 2 1
22,4 1
22,4 1
/ 1
/ 1
17,5 1
19,4 1
38,4 1
22,0 1
30,6 1
/ 1
'29,1 1
30,9 1
34,7 1
32,8 1
28,8 1
32,2 1
35,2 1
35,4 1
35,4 1
Dates
08.02.82
06.07.82
29.07
04.10.82
08.11.82
06.12.82
11.01.83
01.02.83
29.04.83
26.07.83
10.01.84
17.09.84
14.01.85
20.03.85
20.08.85
06.01.86
02.07.86
29.07.86
F 1
35,6
37,4
37,9
38,6
39,2
35,4
37,0
36
/
39
34
36
/
34,8
34,7
31,1
36,5
31,9
F 2
37,8
41,0
/
41,6
40,4
39,2
41,0
42
49
42
36
38
36,1
/
34,9
33,9
/
35,7
- 33 -
Tableau - 10.
Teneurs en nitrates observées à la station CAIX - 2.
1 Dates
1 02.06.73
1 05.03.74
1 25.02.75
I 19.01.76
1 02.10.76
1 10.01.77
1 27.02.77
1 12.06.78
1 06.12.78
1 05.02.79
1 29.05.79
1 06.08.79
1 31.10.79
1 12.02.80
1 01.07.80
1 12.01.81
1 13.04.81
1 01.09.81
1 30.11.81
1 08.02.82
F 3
/
/
/
25,6
23,0
25,6
43,8
/
24,5
37,8
/
39,2
/
44.2
37,6
48.4
44,8
43,6
48.2
48,8
F 4 1
25,8 1
22,4 1
20,5 1
/ 1
25,8 1
22,4 1
38,4 1
25,0 1
/ 1
34,5 1
28,3 1
40,7 1
42,8 i
42,0 1
42,4 1
44,4 1
45,2 1
45,8 1
44,2 1
44,0 1
1 Dates
06.07.82
1 29.07.82
1 04.10.82
1 08.11.82
1 06.12.82
1 11.01.83
1 20.01.83
I 01.02.83
1 29.04.83
1 12.05.83
I 26.07.83
i 10.01.84
i 17.09.84
I 14.01.85
1 07.05.85
1 20.08.85
I 06.01.86
1 02.07.86
I 29.07.86
I 27.09.86
F 3 1
55,6
51,4
51,3
56,2
52,3
51,0
/
48,0
/
/49,0
41,0
41,0
42,9
/,42,8
42,3
21,9
42,7
36,9
F 4 1
52,8 j
/
60,0 1
53,8
48,0 1
49,0 1
60,8 1
46,0 1
63,2 1
50,7 1
45,0 1
42,5
42,5 1
/
45,6 i
43,7 1
39,8
/
41,7
33,5 1
- 33 -
Tableau - 10.
Teneurs en nitrates observées à la station CAIX - 2.
1 Dates
1 02.06.73
1 05.03.74
1 25.02.75
I 19.01.76
1 02.10.76
1 10.01.77
1 27.02.77
1 12.06.78
1 06.12.78
1 05.02.79
1 29.05.79
1 06.08.79
1 31.10.79
1 12.02.80
1 01.07.80
1 12.01.81
1 13.04.81
1 01.09.81
1 30.11.81
1 08.02.82
F 3
/
/
/
25,6
23,0
25,6
43,8
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24,5
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/
39,2
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44.2
37,6
48.4
44,8
43,6
48.2
48,8
F 4 1
25,8 1
22,4 1
20,5 1
/ 1
25,8 1
22,4 1
38,4 1
25,0 1
/ 1
34,5 1
28,3 1
40,7 1
42,8 i
42,0 1
42,4 1
44,4 1
45,2 1
45,8 1
44,2 1
44,0 1
1 Dates
06.07.82
1 29.07.82
1 04.10.82
1 08.11.82
1 06.12.82
1 11.01.83
1 20.01.83
I 01.02.83
1 29.04.83
1 12.05.83
I 26.07.83
i 10.01.84
i 17.09.84
I 14.01.85
1 07.05.85
1 20.08.85
I 06.01.86
1 02.07.86
I 29.07.86
I 27.09.86
F 3 1
55,6
51,4
51,3
56,2
52,3
51,0
/
48,0
/
/49,0
41,0
41,0
42,9
/,42,8
42,3
21,9
42,7
36,9
F 4 1
52,8 j
/
60,0 1
53,8
48,0 1
49,0 1
60,8 1
46,0 1
63,2 1
50,7 1
45,0 1
42,5
42,5 1
/
45,6 i
43,7 1
39,8
/
41,7
33,5 1
- 34 -
Ce chiffre est celui qu'on retrouve en moyenne pour toutes les nap¬
pes libres dont le bassin versant présente des activités à dominan¬
te agricole.
- Les teneurs moyennes sont supérieures selon les années
de 7 à 10 mg/l à CAIX - 2 par rapport à CAIX - 1. Cette différence
a probablement deux origines : la situation de CAIX - 2 en aval
d'une agglomération non assainie (CAIX), agglomération dont l'ap¬
port supplémentaire peut être évalué à environ 5 mg/l, et la pro¬
fondeur de la nappe sous le sol, moindre à CAIX - 2.
- Enfin, cette même station aval présente pour les années
1982 - 1983 une très forte augmentation des concentrations ( de
l'ordre de 20 mg/l), augmentation qu'on ne retrouve pas ou sous
une forme très atténuée à CAIX - 1. Cette variation ponctuelle
est la conséquence des phénomènes d'inondation constatés pendant
les périodes de forte pluviosité aux environs de la station de
CAIX - 2. Ces épisodes provoquent localement des effets de chasse
vers la nappe de produits azotés lessivés par les eaux de ruissel¬
lement. Ceci, expliquant les variations ponctuelles constatées au
niveau de certains captages, dans un environnement général non modi¬
fié. Ces effets localisés du ruissellement ont été bien mis en évi¬
dence par des travaux récents dans la vallée de PLAINVAL dans l'Oise
(réf. rapport 86 SGN 016 PIC), et dans un contexte hydrogéologique
équivalent : l'explication est valable pour la seule station de CAIX 2,
les environs de CAIX - 1 n'apparaissant pas, après enquête, soumis aux
mêmes épisodes d'inondation.
- La baisse des concentrations, ou la relative stabilisation
des teneurs constatée après 1983 sur les deux stations est la consé¬
quence des observations précédentes. Les niveaux moyens de la nappe
(fig. 6) se retrouvent maintenant dans une zone qui a été fortement
lessivée donc " nettoyée " au cours de l'épisode pluvieux 1981-1983.
Il y a donc provisoirement une diminution des teneurs moyennes, les
années à venir devant marquer une reprise de l'évolution normale (aug¬
mentation de l'ordre de 1,5 mg/l / an), hors épisodes à forte pluvio¬
sité qui se marqueront à nouveau par des concentrations supérieures
aux normes au moins à la station de CAIX - 2.
- 34 -
Ce chiffre est celui qu'on retrouve en moyenne pour toutes les nap¬
pes libres dont le bassin versant présente des activités à dominan¬
te agricole.
- Les teneurs moyennes sont supérieures selon les années
de 7 à 10 mg/l à CAIX - 2 par rapport à CAIX - 1. Cette différence
a probablement deux origines : la situation de CAIX - 2 en aval
d'une agglomération non assainie (CAIX), agglomération dont l'ap¬
port supplémentaire peut être évalué à environ 5 mg/l, et la pro¬
fondeur de la nappe sous le sol, moindre à CAIX - 2.
- Enfin, cette même station aval présente pour les années
1982 - 1983 une très forte augmentation des concentrations ( de
l'ordre de 20 mg/l), augmentation qu'on ne retrouve pas ou sous
une forme très atténuée à CAIX - 1. Cette variation ponctuelle
est la conséquence des phénomènes d'inondation constatés pendant
les périodes de forte pluviosité aux environs de la station de
CAIX - 2. Ces épisodes provoquent localement des effets de chasse
vers la nappe de produits azotés lessivés par les eaux de ruissel¬
lement. Ceci, expliquant les variations ponctuelles constatées au
niveau de certains captages, dans un environnement général non modi¬
fié. Ces effets localisés du ruissellement ont été bien mis en évi¬
dence par des travaux récents dans la vallée de PLAINVAL dans l'Oise
(réf. rapport 86 SGN 016 PIC), et dans un contexte hydrogéologique
équivalent : l'explication est valable pour la seule station de CAIX 2,
les environs de CAIX - 1 n'apparaissant pas, après enquête, soumis aux
mêmes épisodes d'inondation.
- La baisse des concentrations, ou la relative stabilisation
des teneurs constatée après 1983 sur les deux stations est la consé¬
quence des observations précédentes. Les niveaux moyens de la nappe
(fig. 6) se retrouvent maintenant dans une zone qui a été fortement
lessivée donc " nettoyée " au cours de l'épisode pluvieux 1981-1983.
Il y a donc provisoirement une diminution des teneurs moyennes, les
années à venir devant marquer une reprise de l'évolution normale (aug¬
mentation de l'ordre de 1,5 mg/l / an), hors épisodes à forte pluvio¬
sité qui se marqueront à nouveau par des concentrations supérieures
aux normes au moins à la station de CAIX - 2.
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- 35 -
3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents superficiels
Des analyses d'éléments majeurs ont été effectuées 'Sur
l'ensemble des ouvrages utilisables dans le bassin versant et en
particulier la totalité des piézomètres réalisés dans le cadre
des études effectuées depuis 1981.
Parmi les autres points utilisés, on signalera (carte hors-
texte)
. le forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL
. le forage de la Conserverie RAPHALEN
. la source permanente (S) de la Luce
. les effluents de la lagune d' HARBONNIERES (H), des
stations d'épuration de ROSIERES (R) et de l'Usine
SITPA (SI)
. l'effluent sortant du collecteur de ROSIERES en aval
de la station de CAIX - 2.
Les résultats de l'ensemble des analyses disponibles sur
ces différents points sont consignés dans les tableaux 11 à 27
placés en annexe. La figure 7 tente de faire ressortir l'évolution
constatée sur un certain nombre de points représentatifs.
L'interprétation des données ainsi recensées présente un
certain nombre de difficultés dues essentiellement à une période
trop courte d'observation - pour la plupart des points, seule l'an¬
née 1986 présente des résultats groupés et significatifs - et à un
déficit d'informations sur la situation hors des vallées. La recher¬
che de ces informations aurait nécessité la réalisation d'un certain
nombre de piézomètres - relativement profonds, compte-tenu de la dis¬
tance nappe sol hors des vallées ( "7 20 m) - et dans la mesure où il
n'existe pas d'ouvrages pouvant suppléer ces piézomètres.
- 35 -
3-2.2. - Analyses aux piézomètres et aux effluents superficiels
Des analyses d'éléments majeurs ont été effectuées 'Sur
l'ensemble des ouvrages utilisables dans le bassin versant et en
particulier la totalité des piézomètres réalisés dans le cadre
des études effectuées depuis 1981.
Parmi les autres points utilisés, on signalera (carte hors-
texte)
. le forage d'irrigation de Monsieur SEQUEVAL
. le forage de la Conserverie RAPHALEN
. la source permanente (S) de la Luce
. les effluents de la lagune d' HARBONNIERES (H), des
stations d'épuration de ROSIERES (R) et de l'Usine
SITPA (SI)
. l'effluent sortant du collecteur de ROSIERES en aval
de la station de CAIX - 2.
Les résultats de l'ensemble des analyses disponibles sur
ces différents points sont consignés dans les tableaux 11 à 27
placés en annexe. La figure 7 tente de faire ressortir l'évolution
constatée sur un certain nombre de points représentatifs.
L'interprétation des données ainsi recensées présente un
certain nombre de difficultés dues essentiellement à une période
trop courte d'observation - pour la plupart des points, seule l'an¬
née 1986 présente des résultats groupés et significatifs - et à un
déficit d'informations sur la situation hors des vallées. La recher¬
che de ces informations aurait nécessité la réalisation d'un certain
nombre de piézomètres - relativement profonds, compte-tenu de la dis¬
tance nappe sol hors des vallées ( "7 20 m) - et dans la mesure où il
n'existe pas d'ouvrages pouvant suppléer ces piézomètres.
- Evolution comparée des teneurs en nitrates aux points
p 1
o p 2
0 p 2 bis
+ P 3
*P 3 bisAP 4
aP 5a P 6
xP 7
HP 11© Forage Sequeval
ffl Source ( S )
1983 1984 1985 1986
TlH-
3Q
- Evolution comparée des teneurs en nitrates aux points
p 1
o p 2
0 p 2 bis
+ P 3
*P 3 bisAP 4
aP 5a P 6
xP 7
HP 11© Forage Sequeval
ffl Source ( S )
1983 1984 1985 1986
TlH-
3Q
- 36 -
Les premières observations disponibles se situent au cours
de l'année 1983, et la position de la nappe en " hautes-eaux " a
pour conséquence dans les 2 vallées d'OISEMONT et CAIX de fortes
concentrations .
En 1986, période de " basses-eaux " ces mêmes piézomètres
présentent des concentrations moins fortes, la baisse étant sensi¬
blement parallèle à celle constatée aux stations de pompage au
moins au niveau de la Vallée de CAIX : P 1, P 2 et P 2 bis.
Inversement, cette diminution est beaucoup plus importante
au niveau de la Vallée d'OISEMONT (P 3 - P 3 bis et P 5) puisqu'en
septembre 1986 on constate des concentrations inférieures à 20 mg/l.
Cette diminution sélective est difficile à expliquer complètement.
On peut néanmoins remarquer les fortes teneurs en chlorures consta¬
tées aux piézomètres P 3 et P 3 bis, et qui sont la marque des acti¬
vités de l'Usine S. P.C. H. Ces chlorures peuvent être les marqueurs
d 'éléments- traces ayant pu réagir sur les nitrates. On notera cepen¬
dant qu'aucune teneur anormale en fer n'est constatée sur les diffé¬
rents piézomètres implantés dans cette vallée, pas plus qu'au niveau
des rejets de la lagune d 'HARBONNIERES, de fortes teneurs en fer et
en nitrate ne pouvant être rencontrées simultanément.
Enfin, les ouvrages situés non directement dans les vallées
principales (SEQUEVAL et P 11) présentent des évolutions beaucoup
moins contrastées, et qui sont donc plus représentatives de l'ensem¬
ble du bassin versant, hors phénomènes locaux liés aux activités hu¬
maines ou industrielles ou à la position des captages dans des zones
de ruissellement préférentiel.
- 36 -
Les premières observations disponibles se situent au cours
de l'année 1983, et la position de la nappe en " hautes-eaux " a
pour conséquence dans les 2 vallées d'OISEMONT et CAIX de fortes
concentrations .
En 1986, période de " basses-eaux " ces mêmes piézomètres
présentent des concentrations moins fortes, la baisse étant sensi¬
blement parallèle à celle constatée aux stations de pompage au
moins au niveau de la Vallée de CAIX : P 1, P 2 et P 2 bis.
Inversement, cette diminution est beaucoup plus importante
au niveau de la Vallée d'OISEMONT (P 3 - P 3 bis et P 5) puisqu'en
septembre 1986 on constate des concentrations inférieures à 20 mg/l.
Cette diminution sélective est difficile à expliquer complètement.
On peut néanmoins remarquer les fortes teneurs en chlorures consta¬
tées aux piézomètres P 3 et P 3 bis, et qui sont la marque des acti¬
vités de l'Usine S. P.C. H. Ces chlorures peuvent être les marqueurs
d 'éléments- traces ayant pu réagir sur les nitrates. On notera cepen¬
dant qu'aucune teneur anormale en fer n'est constatée sur les diffé¬
rents piézomètres implantés dans cette vallée, pas plus qu'au niveau
des rejets de la lagune d 'HARBONNIERES, de fortes teneurs en fer et
en nitrate ne pouvant être rencontrées simultanément.
Enfin, les ouvrages situés non directement dans les vallées
principales (SEQUEVAL et P 11) présentent des évolutions beaucoup
moins contrastées, et qui sont donc plus représentatives de l'ensem¬
ble du bassin versant, hors phénomènes locaux liés aux activités hu¬
maines ou industrielles ou à la position des captages dans des zones
de ruissellement préférentiel.
- 37 -
3.2.3. - Origine et quantification des apports d'azote
La concentration en nitrates dans l'ensemble des bas¬
sins versants, l'évolution de cette concentration dans les an¬
nées à venir, les différences constatées entre les valeurs re¬
censées dans les vallées et les plateaux peuvent erre expliquées
par le calcul des quantités d'azote exportées vers le sous-sol
par différentes activités pratiquées dans le bassin versant, et
par les différentes sources de pollution ponctuelles dans ce mê¬
me bassin. On se propose donc d'établir un bilan approché des
apports d'azote au niveau des bassins versants des deux stations,
et d'en déduire une évolution probable à terme.
Pour faire ce bilan, on prendra comme références les
valeurs d'excédents d'azote déduites de diverses études méthodo¬
logiques, et utilisées normalement dans ce type de calcul
- agglomération non assainie : 15 g/j/hab.
- cultures intensives : 25 kg/ha/an
- bois, pâtures : 5 kg/ha/ an
a) - Bilan à la station de CAIX - 2. :
2- surface du bassin versant : 76 km
- agglomérations non assainies : HARBONNIERES - CAIX -
VRELY - BEAUFORT - LE QUESNEL - FOLIES - ARVILLERS -
WARVILLERS - MEHARICOURT - MAUCOURT
- 4.567 habitants d'après le recensement de 1982, soit
environ 25 T. d'azote
- bois, pâtures : estimation d'après la carte au 1/25. OOOè
22 km , soit 4,5 T. d'azote
- cultures sur le reste du bassin versant hors zones agglo¬
mérées (carte au 1/25. OOOè), soit 60 km 150 T.
- 37 -
3.2.3. - Origine et quantification des apports d'azote
La concentration en nitrates dans l'ensemble des bas¬
sins versants, l'évolution de cette concentration dans les an¬
nées à venir, les différences constatées entre les valeurs re¬
censées dans les vallées et les plateaux peuvent erre expliquées
par le calcul des quantités d'azote exportées vers le sous-sol
par différentes activités pratiquées dans le bassin versant, et
par les différentes sources de pollution ponctuelles dans ce mê¬
me bassin. On se propose donc d'établir un bilan approché des
apports d'azote au niveau des bassins versants des deux stations,
et d'en déduire une évolution probable à terme.
Pour faire ce bilan, on prendra comme références les
valeurs d'excédents d'azote déduites de diverses études méthodo¬
logiques, et utilisées normalement dans ce type de calcul
- agglomération non assainie : 15 g/j/hab.
- cultures intensives : 25 kg/ha/an
- bois, pâtures : 5 kg/ha/ an
a) - Bilan à la station de CAIX - 2. :
2- surface du bassin versant : 76 km
- agglomérations non assainies : HARBONNIERES - CAIX -
VRELY - BEAUFORT - LE QUESNEL - FOLIES - ARVILLERS -
WARVILLERS - MEHARICOURT - MAUCOURT
- 4.567 habitants d'après le recensement de 1982, soit
environ 25 T. d'azote
- bois, pâtures : estimation d'après la carte au 1/25. OOOè
22 km , soit 4,5 T. d'azote
- cultures sur le reste du bassin versant hors zones agglo¬
mérées (carte au 1/25. OOOè), soit 60 km 150 T.
- 38 -
Au total, l'apport d'azote au niveau de la station de
CAIX - 2. s'établit à 150 + 4,5 + 25 = 179,5 T. d'azote ou encore
environ 780 tonnes de nitrates (175 x 4,427).
La concentration théorique de 1 ' eau souterraine au niveau
de la station, sur la base d'une pluie efficace moyenne annuelle de
175 mm (pluviomètre de VILLERS-CARBONNEL), donc d'une ressource re-
nouvelable de 13,3 millions de m /an (surface du BV x pluie efficace
moyenne) serait donc de :
780 soit 5,86 10 ^ t/m-^13.300.000
ou 58,6 mg/l de nitrates
On remarquera que si cette concentration a été atteinte
et même dépassée lors de la période pluvieuse de 1982 - 1983, elle
ne constitue pas encore la teneur moyenne rencontrée. Le bilan
ainsi établi indique donc seulement la teneur moyenne que devraient
atteindre à terme les eaux prélevées à CAIX - 2, toutes choses res¬
tant égales par ailleurs.
b) - Bilan à la station de CAIX - 1. :
Le même calcul réalisé sur un bassin versant alors limité2
à 42 km , fournit également une valeur moyenne à terme de l'ordre
de 55 mg/l, ce qui est logique dans la mesure où l'influence des
apports d'azote en provenance des activités agricoles reste très
prépondérante, et est toujours à terme, responsable des 8/lOè de
la teneur en nitrates des eaux souterraines. La situation actuelle qui
se caractérise par une différence sensible entre CAIX - 1 et CAIX - 2,
tient au fait que les stocks d'azote libérés ces dernières années par
les activités agricoles, ne sont pas encore totalement parvenus à la
nappe, et plus spécialement hors vallée où le niveau d'eau est à plus
grande profondeur sous le sol .
- 38 -
Au total, l'apport d'azote au niveau de la station de
CAIX - 2. s'établit à 150 + 4,5 + 25 = 179,5 T. d'azote ou encore
environ 780 tonnes de nitrates (175 x 4,427).
La concentration théorique de 1 ' eau souterraine au niveau
de la station, sur la base d'une pluie efficace moyenne annuelle de
175 mm (pluviomètre de VILLERS-CARBONNEL), donc d'une ressource re-
nouvelable de 13,3 millions de m /an (surface du BV x pluie efficace
moyenne) serait donc de :
780 soit 5,86 10 ^ t/m-^13.300.000
ou 58,6 mg/l de nitrates
On remarquera que si cette concentration a été atteinte
et même dépassée lors de la période pluvieuse de 1982 - 1983, elle
ne constitue pas encore la teneur moyenne rencontrée. Le bilan
ainsi établi indique donc seulement la teneur moyenne que devraient
atteindre à terme les eaux prélevées à CAIX - 2, toutes choses res¬
tant égales par ailleurs.
b) - Bilan à la station de CAIX - 1. :
Le même calcul réalisé sur un bassin versant alors limité2
à 42 km , fournit également une valeur moyenne à terme de l'ordre
de 55 mg/l, ce qui est logique dans la mesure où l'influence des
apports d'azote en provenance des activités agricoles reste très
prépondérante, et est toujours à terme, responsable des 8/lOè de
la teneur en nitrates des eaux souterraines. La situation actuelle qui
se caractérise par une différence sensible entre CAIX - 1 et CAIX - 2,
tient au fait que les stocks d'azote libérés ces dernières années par
les activités agricoles, ne sont pas encore totalement parvenus à la
nappe, et plus spécialement hors vallée où le niveau d'eau est à plus
grande profondeur sous le sol .
- 39 -
On sait en effet que ces stocks d'azote transitent dans
la zone non saturée à une vitesse de 0,30 à 0,50 m/an. Si la nap¬
pe est suffisamment profonde, on peut donc admettre que les pre¬
miers apports systématiques liés à l'utilisation intensive d'en¬
grais (années 1965 - 1970) ne sont pas encore parvenus à la nappe.
c ) - Commentaire :
Les chiffres fournis par ces bilans doivent être plus con¬
sidérés comme des ordres de grandeur que comme des valeurs réelles.
Pour être plus précis, il aurait fallu procéder à une enquête agri¬
cole détaillée, reconstituer pour les 20 dernières années et par sec¬
teur les apports azotés, ce qui, compte-tenu, de la surface prise en
compte était impossible. Néanmoins, et en tenant compte de ces ré¬
serves, on peut en tirer un certain nombre d'indications :
- dans la pollution par nitrate constatée aux deux stations
de pompage, l'apport essentiel d'azote provient des activités agrico¬
les, et à terme, celles-ci seront responsables des 8/lOè de cette
pollution. Ceci veut dire que la réalisation de l'assainissement des
agglomérations ne pourra apporter qu'une amélioration modeste de la
situation : à titre d'exemple, l'assainissement total du bassin ver¬
sant conduirait à une teneur moyenne résiduelle de l'ordre de 45 mg/l
donc proche des limites. Plus particulièrement, dans le cas de la sta¬
tion aval, l'assainissement du village de CAIX conduirait à une amé¬
lioration temporaire de l'ordre de 3 - 4 ans puisque les 650 habitants
du village sont responsables d'une concentration supplémentaire de
l'ordre de 5 mg/l, et en se basant sur une augmentation moyenne de
1,5 mg/l due à la mobilisation progressive des apports agricoles.
- les valeurs moyennes à terme dans les vallées principales
qui constituent les axes de drainage du bassin versant, ne préjugent
pas des valeurs qui pourraient être atteintes dans les vallées adja¬
centes et à fortiori sous les plateaux.
- 39 -
On sait en effet que ces stocks d'azote transitent dans
la zone non saturée à une vitesse de 0,30 à 0,50 m/an. Si la nap¬
pe est suffisamment profonde, on peut donc admettre que les pre¬
miers apports systématiques liés à l'utilisation intensive d'en¬
grais (années 1965 - 1970) ne sont pas encore parvenus à la nappe.
c ) - Commentaire :
Les chiffres fournis par ces bilans doivent être plus con¬
sidérés comme des ordres de grandeur que comme des valeurs réelles.
Pour être plus précis, il aurait fallu procéder à une enquête agri¬
cole détaillée, reconstituer pour les 20 dernières années et par sec¬
teur les apports azotés, ce qui, compte-tenu, de la surface prise en
compte était impossible. Néanmoins, et en tenant compte de ces ré¬
serves, on peut en tirer un certain nombre d'indications :
- dans la pollution par nitrate constatée aux deux stations
de pompage, l'apport essentiel d'azote provient des activités agrico¬
les, et à terme, celles-ci seront responsables des 8/lOè de cette
pollution. Ceci veut dire que la réalisation de l'assainissement des
agglomérations ne pourra apporter qu'une amélioration modeste de la
situation : à titre d'exemple, l'assainissement total du bassin ver¬
sant conduirait à une teneur moyenne résiduelle de l'ordre de 45 mg/l
donc proche des limites. Plus particulièrement, dans le cas de la sta¬
tion aval, l'assainissement du village de CAIX conduirait à une amé¬
lioration temporaire de l'ordre de 3 - 4 ans puisque les 650 habitants
du village sont responsables d'une concentration supplémentaire de
l'ordre de 5 mg/l, et en se basant sur une augmentation moyenne de
1,5 mg/l due à la mobilisation progressive des apports agricoles.
- les valeurs moyennes à terme dans les vallées principales
qui constituent les axes de drainage du bassin versant, ne préjugent
pas des valeurs qui pourraient être atteintes dans les vallées adja¬
centes et à fortiori sous les plateaux.
- 40 -
En effet l 'occupation des sous-bassins et leur environnement
peuvent être variables. A ce titre, doivent jouer en particulier
l'épaisseur du recouvrement limoneux, la profondeur de la nappe sous
le sol, l'occupation du sol et en particulier l'importance des surfa¬
ces boisées ou en pâtures.
- Enfin, les bilans calculés ici qui fournissent une indi¬
cation sur l'évolution, probable à terme de la concentration ont
été déterminés toutes choses égales par ailleurs. Il est évident
par exemple qu'une meilleure maîtrise de l'utilisation des engrais
conduit à une diminution sensible des pertes dues à l'activité agri¬
cole. Néanmoins, compte-tenu de l'inertie du système - et en parti¬
culier de la durée du transit en zone non saturée - une amélioration
due à cette modification des pratiques agricoles ne pourrait pas in¬
tervenir avant une quinzaine (15) d'années.
3.2.4. - Interprétation des données
De l'ensemble des données et des calculs théoriques faits
en ce qui concerne les apports d'azote au niveau du bassin versant
on peut tirer les conclusions partielles suivantes :
- la Vallée de la Luce qui constitue l'axe de drainage
majeur mobilise et mobilisera à terme l'essentiel des apports d'azo¬
te, ceux-ci étant en majorité (8/lOè) d'origine agricole. Compte-
tenu des surfaces en jeu, les deux stations voient la concentration
moyenne des eaux prélevées augmenter régulièrement (de l'ordre de
1,5 mg/l/an). Ces concentrations devraient à terme dépasser la nor¬
me de potabilité (50 mg/l), sauf si des actions simultanées sont
entreprises en matière d'assainissement et de modification des
pratiques agricoles.
- 40 -
En effet l 'occupation des sous-bassins et leur environnement
peuvent être variables. A ce titre, doivent jouer en particulier
l'épaisseur du recouvrement limoneux, la profondeur de la nappe sous
le sol, l'occupation du sol et en particulier l'importance des surfa¬
ces boisées ou en pâtures.
- Enfin, les bilans calculés ici qui fournissent une indi¬
cation sur l'évolution, probable à terme de la concentration ont
été déterminés toutes choses égales par ailleurs. Il est évident
par exemple qu'une meilleure maîtrise de l'utilisation des engrais
conduit à une diminution sensible des pertes dues à l'activité agri¬
cole. Néanmoins, compte-tenu de l'inertie du système - et en parti¬
culier de la durée du transit en zone non saturée - une amélioration
due à cette modification des pratiques agricoles ne pourrait pas in¬
tervenir avant une quinzaine (15) d'années.
3.2.4. - Interprétation des données
De l'ensemble des données et des calculs théoriques faits
en ce qui concerne les apports d'azote au niveau du bassin versant
on peut tirer les conclusions partielles suivantes :
- la Vallée de la Luce qui constitue l'axe de drainage
majeur mobilise et mobilisera à terme l'essentiel des apports d'azo¬
te, ceux-ci étant en majorité (8/lOè) d'origine agricole. Compte-
tenu des surfaces en jeu, les deux stations voient la concentration
moyenne des eaux prélevées augmenter régulièrement (de l'ordre de
1,5 mg/l/an). Ces concentrations devraient à terme dépasser la nor¬
me de potabilité (50 mg/l), sauf si des actions simultanées sont
entreprises en matière d'assainissement et de modification des
pratiques agricoles.
- 41 -
Sur le schéma général, les deux stations présentent
des situations différentes :
a) - CAIX - 2. , située à l'exutoire d'un bassin important,
au confluent de vallées où sont situées de nombreuses
agglomérations non assainies, avec une nappe relati¬
vement proche du sol, présente une teneur moyenne déjà
élevée ( "> 40 mg/l). De plus située à proximité de zo¬
nes de concentration d'eaux de ruissellement, elle est
périodiquement contaminée par des apports locaux dus à
l'infiltration de ces eaux de ruissellement. Cette sta¬
tion apparaît donc particulièrement vulnérable, cette
vulnérabilité étant renforcée par la proximité de la
conduite exutoire de la station d'épuration de ROSIERES.
En effet l'étude I.R.H. a montré que cette conduite pou¬
vait présenter des fuites à l'aval du village de CAIX,
alors même qu'elle se trouve dans la zone de battement
de la nappe, et que son tracé actuel (nombreux coudes)
et ses caractéristiques (passage en siphon sous la sta¬
tion) constituent une source de pollution ponctuelle
importante en cas de rupture accidentelle.
b) - CAIX - 1 . , au contraire, est située dans un environne¬
ment moins défavorable : amont de CAIX, nappe plus pro¬
fonde, agglomération de ROSIERES assainie, absence de
zones d'inondation. La teneur moyenne (35 mg/l) y est
donc assez sensiblement inférieure à celle de CAIX - 2,
et hors accident, la concentration limite ne devrait
pas être atteinte avant une quinzaine d'années environ.
- 41 -
Sur le schéma général, les deux stations présentent
des situations différentes :
a) - CAIX - 2. , située à l'exutoire d'un bassin important,
au confluent de vallées où sont situées de nombreuses
agglomérations non assainies, avec une nappe relati¬
vement proche du sol, présente une teneur moyenne déjà
élevée ( "> 40 mg/l). De plus située à proximité de zo¬
nes de concentration d'eaux de ruissellement, elle est
périodiquement contaminée par des apports locaux dus à
l'infiltration de ces eaux de ruissellement. Cette sta¬
tion apparaît donc particulièrement vulnérable, cette
vulnérabilité étant renforcée par la proximité de la
conduite exutoire de la station d'épuration de ROSIERES.
En effet l'étude I.R.H. a montré que cette conduite pou¬
vait présenter des fuites à l'aval du village de CAIX,
alors même qu'elle se trouve dans la zone de battement
de la nappe, et que son tracé actuel (nombreux coudes)
et ses caractéristiques (passage en siphon sous la sta¬
tion) constituent une source de pollution ponctuelle
importante en cas de rupture accidentelle.
b) - CAIX - 1 . , au contraire, est située dans un environne¬
ment moins défavorable : amont de CAIX, nappe plus pro¬
fonde, agglomération de ROSIERES assainie, absence de
zones d'inondation. La teneur moyenne (35 mg/l) y est
donc assez sensiblement inférieure à celle de CAIX - 2,
et hors accident, la concentration limite ne devrait
pas être atteinte avant une quinzaine d'années environ.
42 -
- Dans le reste du bassin versant, les informations dis¬
ponibles sont trop fragmentaires pour que des prévisions
précises puissent être faites. La seule vallée prospectée
(Bois Forest - piézomètre P 11) semble indiquer une teneur
moyenne voisine de 25 mg/l sans modification sensible de¬
puis 1984, ce qui suppose une assez bonne protection natu¬
relle, et donc au minimum une vingtaine d'années avant
d'atteindre un seuil critique au niveau des concentra¬
tions.
3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre
L'origine agricole prédominante des apports d'azote limite
les possibilités d'intervention à effets rapides. En première ana¬
lyse et compte-tenu de ce qui a été indiqué plus haut, seules les
interventions au niveau de CAIX - 2 peuvent être envisagées pour
améliorer au moins provisoirement la situation et tenter de recu¬
ler la date à partir de laquelle les eaux prélevées présenteront
régulièrement une teneur supérieure à 50 mg/l. A ce titre devraient
être réalisés :
- l'assainissement de l'agglomération de CAIX. On peut en
espérer à terme un " gain " de 5 mg/l dans les teneurs
moyennes
- l'arrêt et/ou le contrôle des rejets dans la lagune
d' HARBONNIERES
- la mise en conformité (rectification du tracé et des
caractéristiques) du collecteur de ROSIERES en aval de
CAIX
42 -
- Dans le reste du bassin versant, les informations dis¬
ponibles sont trop fragmentaires pour que des prévisions
précises puissent être faites. La seule vallée prospectée
(Bois Forest - piézomètre P 11) semble indiquer une teneur
moyenne voisine de 25 mg/l sans modification sensible de¬
puis 1984, ce qui suppose une assez bonne protection natu¬
relle, et donc au minimum une vingtaine d'années avant
d'atteindre un seuil critique au niveau des concentra¬
tions.
3.2.5. - Propositions d'actions à entreprendre
L'origine agricole prédominante des apports d'azote limite
les possibilités d'intervention à effets rapides. En première ana¬
lyse et compte-tenu de ce qui a été indiqué plus haut, seules les
interventions au niveau de CAIX - 2 peuvent être envisagées pour
améliorer au moins provisoirement la situation et tenter de recu¬
ler la date à partir de laquelle les eaux prélevées présenteront
régulièrement une teneur supérieure à 50 mg/l. A ce titre devraient
être réalisés :
- l'assainissement de l'agglomération de CAIX. On peut en
espérer à terme un " gain " de 5 mg/l dans les teneurs
moyennes
- l'arrêt et/ou le contrôle des rejets dans la lagune
d' HARBONNIERES
- la mise en conformité (rectification du tracé et des
caractéristiques) du collecteur de ROSIERES en aval de
CAIX
- 43 -
- enfin enquête sur les zones de concentration des eaux
de ruissellement et recherche de dispositifs (drainage ?)
permettant de limiter les effets de chasse de produits
azotés lors des épisodes pluvieux.
Il reste que, compte-tenu de l'inertie du système et de la
nécessité de résorber les produits azotés concentrés dans la partie
non saturée du terrain, l'effet de ces divers aménagements ne pourra
être immédiat. De plus, la très grande vulnérabilité du captage, au
débouché des deux vallées principales, rend pratiquement impossible
une amélioration permanente, tout accident ou phénomène naturel excep¬
tionnel se répercutant à court terme au niveau des ouvrages.
- 43 -
- enfin enquête sur les zones de concentration des eaux
de ruissellement et recherche de dispositifs (drainage ?)
permettant de limiter les effets de chasse de produits
azotés lors des épisodes pluvieux.
Il reste que, compte-tenu de l'inertie du système et de la
nécessité de résorber les produits azotés concentrés dans la partie
non saturée du terrain, l'effet de ces divers aménagements ne pourra
être immédiat. De plus, la très grande vulnérabilité du captage, au
débouché des deux vallées principales, rend pratiquement impossible
une amélioration permanente, tout accident ou phénomène naturel excep¬
tionnel se répercutant à court terme au niveau des ouvrages.
CONCLUSIONS
L 'importance des prélèvements effectués par le Syndicat de CAIX
(4 millions de m Van, correspondant aux besoins de 25.000 habitants répar¬
tis dans 41 communes) justifiaient l'étude des conditions de maintien en
production des champs captants actuels, compte-tenu des difficultés ren¬
contrées ces dernières années. On rappelle donc que cette étude avait plus
particulièrement pour objectif :
- de déterminer l'étendue, l'origine et l'évolution de la pollu¬
tion par organo-chlorés constatée depuis 1983 à la station de CAIX - 2,
- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations en
nitrate sur les deux stations de CAIX - 1 et CAIX - 2 et l 'évolution prévi¬
sible de ces concentrations à moyen et long terme,
- d'en déduire les mesures à prendre pour assurer une protection
des captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée.
A - Résultats obtenus
Les différentes études et enquêtes réalisées montrent :
- que la pollution intéresse un secteur étroit de l 'aquifère , lié
probablement à une zone de circulation préférentielle dans le plateau crayeux
entre les vallées de CAIX et d'OISEMONT.,
- que par élimination d'autres causes possibles , l'origine de la
pollution est à rechercher dans les activités des établissements DARKIEWICZ ,
plus spécialement dans la période antérieure à 1982, période pendant laquelle
des rejets directs d'eaux pouvant contenir du trichloréthylène étaient effec¬
tués en nappe. L 'amélioration de la sécurité des installations intervenue de-
CONCLUSIONS
L 'importance des prélèvements effectués par le Syndicat de CAIX
(4 millions de m Van, correspondant aux besoins de 25.000 habitants répar¬
tis dans 41 communes) justifiaient l'étude des conditions de maintien en
production des champs captants actuels, compte-tenu des difficultés ren¬
contrées ces dernières années. On rappelle donc que cette étude avait plus
particulièrement pour objectif :
- de déterminer l'étendue, l'origine et l'évolution de la pollu¬
tion par organo-chlorés constatée depuis 1983 à la station de CAIX - 2,
- de préciser les causes de l 'augmentation des concentrations en
nitrate sur les deux stations de CAIX - 1 et CAIX - 2 et l 'évolution prévi¬
sible de ces concentrations à moyen et long terme,
- d'en déduire les mesures à prendre pour assurer une protection
des captages et une amélioration de la qualité de l 'eau distribuée.
A - Résultats obtenus
Les différentes études et enquêtes réalisées montrent :
- que la pollution intéresse un secteur étroit de l 'aquifère , lié
probablement à une zone de circulation préférentielle dans le plateau crayeux
entre les vallées de CAIX et d'OISEMONT.,
- que par élimination d'autres causes possibles , l'origine de la
pollution est à rechercher dans les activités des établissements DARKIEWICZ ,
plus spécialement dans la période antérieure à 1982, période pendant laquelle
des rejets directs d'eaux pouvant contenir du trichloréthylène étaient effec¬
tués en nappe. L 'amélioration de la sécurité des installations intervenue de-
puis cette date, conduit à penser que pour l'essentiel il s'agit d'une
pollution ancienne, même si de légères fuites accidentelles , au
niveau des cuves ou du site de stockage peuvent toujours intervenir :
- au vu de l'évolution actuelle des concentrations mesurées à la
station de CAIX -2, les eaux prélevées devraient présenter une teneur in¬
férieure à 30 /jbg/l (norme proposée par la C.E.E.) aux environs des années
1990-1992 , et en supposant qu'aucun déversement accidentel n'intervienne
entre temps.
- L'interprétation des analyses disponibles aux deux stations, et
les bilans azotés sommaires réalisés sur les bassins versants correspondants,
montrent qu 'à terme les concentrations en nitrates devraient se stabiliser
aux environs de 60 mg/l dans la partie aval du bassin versant, toutes choses
restant égales par ailleurs, c'est-à-dire sans modification des pratiques
agricoles, ou réalisation de l'assainissement des agglomérations,
- La station de CAIX - 2 apparaît comme particulièrement vulnérable
du fait de la faible distance entre le sol et la nappe, et de la proximité ,
de zones de concentration d'eaux de ruissellement , ces zones favorisant à
chaque épisode pluvieux important l'apport à la nappe d'importantes quantités
de produits azotés.
- Sur la base des évolutions actuelles , et compte-tenu de leur en¬
vironnement respectif , une concentration de 50 mg/l de nitrates devrait être
constatée régulièrement à CAIX - 1 dans environ une quinzaine d'années et
moins de 10 ans à CAIX -2. De plus, sur cette dernière station, tout épiso¬
de pluvieux provoquera pério dique emnt une augmentation brutale et temporaire
des teneurs comme cela s'est produit en 1982 - 1983.
puis cette date, conduit à penser que pour l'essentiel il s'agit d'une
pollution ancienne, même si de légères fuites accidentelles , au
niveau des cuves ou du site de stockage peuvent toujours intervenir :
- au vu de l'évolution actuelle des concentrations mesurées à la
station de CAIX -2, les eaux prélevées devraient présenter une teneur in¬
férieure à 30 /jbg/l (norme proposée par la C.E.E.) aux environs des années
1990-1992 , et en supposant qu'aucun déversement accidentel n'intervienne
entre temps.
- L'interprétation des analyses disponibles aux deux stations, et
les bilans azotés sommaires réalisés sur les bassins versants correspondants,
montrent qu 'à terme les concentrations en nitrates devraient se stabiliser
aux environs de 60 mg/l dans la partie aval du bassin versant, toutes choses
restant égales par ailleurs, c'est-à-dire sans modification des pratiques
agricoles, ou réalisation de l'assainissement des agglomérations,
- La station de CAIX - 2 apparaît comme particulièrement vulnérable
du fait de la faible distance entre le sol et la nappe, et de la proximité ,
de zones de concentration d'eaux de ruissellement , ces zones favorisant à
chaque épisode pluvieux important l'apport à la nappe d'importantes quantités
de produits azotés.
- Sur la base des évolutions actuelles , et compte-tenu de leur en¬
vironnement respectif , une concentration de 50 mg/l de nitrates devrait être
constatée régulièrement à CAIX - 1 dans environ une quinzaine d'années et
moins de 10 ans à CAIX -2. De plus, sur cette dernière station, tout épiso¬
de pluvieux provoquera pério dique emnt une augmentation brutale et temporaire
des teneurs comme cela s'est produit en 1982 - 1983.
- L'apport nitrate dû aux activités agricoles apparaît prépondé¬
rant dans les concentrations constatées aux stations (2/3) et le deviendra
encore plus (8/10) lorsque les effets de l'utilisation intensive des engrais
se feront sentir pleinement sur les zones où. la nappe est relativement profon¬
de sous le sol. Dans ces conditions , on ne peut espérer une amélioration sen¬
sible et durable de la situation par réalisation de l'assainissement des ag¬
glomérations.
B - Possibilités de maintien en production du champ captant compte-tenu
de ce qui précède
CAIX - 1.
Hors l 'augmentation de la teneur en nitrate qui sur la base des
évolutions actuelles permet d'envisager la poursuite de l'exploitation pen¬
dant une quinzaine d'années , la station de CAIX - 1 apparaît comme relati¬
vement bien protégée sauf accident majeur sur le collecteur.
CAIX - 2.
Située au confluent de deux vallées, siège de nombreuses activi¬
tés susceptibles d'être polluantes, à l'aval immédiat d'une agglomération
non assainie , et dans un environnement hydrologique défavorable , la station
de CAIX - 2 apparaît très vulnérable à tout accident - naturel ou provoqué -
intéressant le bassin versant.
Une amélioration à moyen terme de l 'eau distribuée pourrait pro¬
bablement être obtenue sous réserve de réalisation des travaux suivants :
- assainissement de l'agglomération de CAIX
- arrêt des rejets bruts dans la vallée d'OISEMONT
- L'apport nitrate dû aux activités agricoles apparaît prépondé¬
rant dans les concentrations constatées aux stations (2/3) et le deviendra
encore plus (8/10) lorsque les effets de l'utilisation intensive des engrais
se feront sentir pleinement sur les zones où. la nappe est relativement profon¬
de sous le sol. Dans ces conditions , on ne peut espérer une amélioration sen¬
sible et durable de la situation par réalisation de l'assainissement des ag¬
glomérations.
B - Possibilités de maintien en production du champ captant compte-tenu
de ce qui précède
CAIX - 1.
Hors l 'augmentation de la teneur en nitrate qui sur la base des
évolutions actuelles permet d'envisager la poursuite de l'exploitation pen¬
dant une quinzaine d'années , la station de CAIX - 1 apparaît comme relati¬
vement bien protégée sauf accident majeur sur le collecteur.
CAIX - 2.
Située au confluent de deux vallées, siège de nombreuses activi¬
tés susceptibles d'être polluantes, à l'aval immédiat d'une agglomération
non assainie , et dans un environnement hydrologique défavorable , la station
de CAIX - 2 apparaît très vulnérable à tout accident - naturel ou provoqué -
intéressant le bassin versant.
Une amélioration à moyen terme de l 'eau distribuée pourrait pro¬
bablement être obtenue sous réserve de réalisation des travaux suivants :
- assainissement de l'agglomération de CAIX
- arrêt des rejets bruts dans la vallée d'OISEMONT
- travaux sur le collecteur tels que définis dans l 'étude
de l 'Institut de Recherches Hydrologiques
- mise en conformité complète des Etablissements DARKIEWICZ
AMIENS, le 19 novembre 1986
J-Y. CAOUS Ph. ROUSSELIngénieur hydrogéologue au BRGM Ingénieur hydrogéologue au BRGM
avec la collaboration de
D. COMON
Ingénieur hydrogéologue au BRGM
- travaux sur le collecteur tels que définis dans l 'étude
de l 'Institut de Recherches Hydrologiques
- mise en conformité complète des Etablissements DARKIEWICZ
AMIENS, le 19 novembre 1986
J-Y. CAOUS Ph. ROUSSELIngénieur hydrogéologue au BRGM Ingénieur hydrogéologue au BRGM
avec la collaboration de
D. COMON
Ingénieur hydrogéologue au BRGM
ANNEXES
Tableaux 11 à 27
ANNEXES
Tableaux 11 à 27
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 1
Tableau 11
1 Dates
Résistivité
Résidu
Na
K
¡ilSO,
1 4
1 '^°3
1 ''°2
NH,1 4
NKT
j Fe
sec
ohms/cm
27.041983
1410
15,6
6,8
29
25
52,7
0,05
0,1
/
0,02
02.021984
02.0s1984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
41,8
21.031986
07.041986
02.071986
38,6
27 . 091986
14,8 1
2,1 ¡
31,5 j
33,24¡
< 0,05
<0,002
< 0,1
PIEZOMETRE P 2
Tableau 12
i Dates
1 Résistivité
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
1 S°4
1 ''"j1 NO,
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
i Ni
1 Cr (total)
ohras/cm
27.041983
1410
13,8
6,8
29
25,5
55,2
<0,05
<0,l
/< 0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
37,9
21.031986
12,9
4,7
28
32,9
<0,02
<'0,05
<0,005
07.041986
02.071986
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 1
Tableau 11
1 Dates
Résistivité
Résidu
Na
K
¡ilSO,
1 4
1 '^°3
1 ''°2
NH,1 4
NKT
j Fe
sec
ohms/cm
27.041983
1410
15,6
6,8
29
25
52,7
0,05
0,1
/
0,02
02.021984
02.0s1984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
41,8
21.031986
07.041986
02.071986
38,6
27 . 091986
14,8 1
2,1 ¡
31,5 j
33,24¡
< 0,05
<0,002
< 0,1
PIEZOMETRE P 2
Tableau 12
i Dates
1 Résistivité
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
1 S°4
1 ''"j1 NO,
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
i Ni
1 Cr (total)
ohras/cm
27.041983
1410
13,8
6,8
29
25,5
55,2
<0,05
<0,l
/< 0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
37,9
21.031986
12,9
4,7
28
32,9
<0,02
<'0,05
<0,005
07.041986
02.071986
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P2 bis
Tableau 13
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 ^
1 Cl
1 SO,
1 '°3
1 '°21 NH,
4
1 N K T
1 Fe
1 Ni
1 Cr (total)
27.041983
02.021984
02.0s1984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
12,9
4,7
28,0
30,6
0,02
0,05
0,005
07.04I9S6
02.071986
32,18
27.091986
13,2 1
0,6 I
27,0 I
31,28 1
0,05 1
0,002 1
0,1 j
PIEZOMETRE P 3
Tableau 14
1 Dates
Résistivité
1 Résidu
Na
K
Cl
|so,NO
1 NO^
1 NH
1 N K T
1 Fe
1 Hg
sec
ohms/cm
27.041983
1110
676
45,1
45,4
101
33
56,4
0,05
0,1
/
1,2
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
36,7
21.031986
46,9
32,1
112
28,3
0,0001
07.041986
02.071986
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P2 bis
Tableau 13
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 ^
1 Cl
1 SO,
1 '°3
1 '°21 NH,
4
1 N K T
1 Fe
1 Ni
1 Cr (total)
27.041983
02.021984
02.0s1984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
12,9
4,7
28,0
30,6
0,02
0,05
0,005
07.04I9S6
02.071986
32,18
27.091986
13,2 1
0,6 I
27,0 I
31,28 1
0,05 1
0,002 1
0,1 j
PIEZOMETRE P 3
Tableau 14
1 Dates
Résistivité
1 Résidu
Na
K
Cl
|so,NO
1 NO^
1 NH
1 N K T
1 Fe
1 Hg
sec
ohms/cm
27.041983
1110
676
45,1
45,4
101
33
56,4
0,05
0,1
/
1,2
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
36,7
21.031986
46,9
32,1
112
28,3
0,0001
07.041986
02.071986
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 3 bis
Tableau 15
i Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 k:
1 Cl
|5°4
1 '°31 NO^
NH,4
1 N K T
1 Fe
1 Hg
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.121985
07.051985
21.031986
55,2
38,2
120,0
21,7
<0,0001
07.041986
02.071986
21,3
27.091986
62,6 1
39,2 1
137,5 1
15,07 1
<0,05 1
<0,002 1
< 0,1 1
PIEZOMETRE P 4
Tableau l6
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
SO,
NO3
NO^
NH,
NKT
Fe
27-041983
1220
615
27,2
6,1
48
41
62,6
< 0,05
< 0,1
/
< 0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.0s1985
21.031986
07.041986
02.071986
15,1
4,4
32
32.09
<0,1
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 3 bis
Tableau 15
i Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 k:
1 Cl
|5°4
1 '°31 NO^
NH,4
1 N K T
1 Fe
1 Hg
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.121985
07.051985
21.031986
55,2
38,2
120,0
21,7
<0,0001
07.041986
02.071986
21,3
27.091986
62,6 1
39,2 1
137,5 1
15,07 1
<0,05 1
<0,002 1
< 0,1 1
PIEZOMETRE P 4
Tableau l6
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
SO,
NO3
NO^
NH,
NKT
Fe
27-041983
1220
615
27,2
6,1
48
41
62,6
< 0,05
< 0,1
/
< 0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.0s1985
21.031986
07.041986
02.071986
15,1
4,4
32
32.09
<0,1
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 5
Tableau 17
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
1 ^
|'°31 2
NH,1
NKT
Fe
1 "^
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
11,5
9,0
18,0
27,3
< 0,0005
02.071986
11,5
6,1
21,0
21,22
<0,1
27.091986
14,2 1
6,2 1
21,5 1
16,90 1
<o,05 1
<0,002 1
<0,1 j
PIEZOMETRE P 6
Tableau l8
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
I K
1 CI
SO,4
1 ''°3
1 ^°2
NH,1
1 NKT
1 Fe
I Ni
1 Cr total
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07.041986
15,6
6,5
31,0
38,4
0,18
<0,001
<0,001
02.071986
-
16,9
S 8J, s-
33,5
42,10
<0,1
27.091986
14,1 1
1,1 1
33,5 1
38,61 1
<0,0S 1
<0,002 1
<0,1 1
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 5
Tableau 17
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
1 ^
|'°31 2
NH,1
NKT
Fe
1 "^
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
11,5
9,0
18,0
27,3
< 0,0005
02.071986
11,5
6,1
21,0
21,22
<0,1
27.091986
14,2 1
6,2 1
21,5 1
16,90 1
<o,05 1
<0,002 1
<0,1 j
PIEZOMETRE P 6
Tableau l8
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
I K
1 CI
SO,4
1 ''°3
1 ^°2
NH,1
1 NKT
1 Fe
I Ni
1 Cr total
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07.041986
15,6
6,5
31,0
38,4
0,18
<0,001
<0,001
02.071986
-
16,9
S 8J, s-
33,5
42,10
<0,1
27.091986
14,1 1
1,1 1
33,5 1
38,61 1
<0,0S 1
<0,002 1
<0,1 1
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 7
Tableau 19
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
NO^
NH,4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07-041986
02.071986
1736
9,4
0,8
43,5
2,3
18,31
0,05
0,1
0,1
27.091986
PIEZOMETRE P 11
Tableau 20
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
1 ^°4
1 '^°3
1 ^«2
NH,1 4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
1703
418
10
2,2
19
6,3
19,5
0,004
0
/0
02.051984
26.071984
2220
388
9,4
2,4
18
9,5
28.5
0,05
0,1
/
0,02
02.101984
1720
383
9,7
2,0
19
11,5
23,5
0,05
0,1
/0,02
01.021985
1690
387
8,7
2,0
19
9,5
25,4
0,05
0,1
/
0,02
07.05198s
22,6
21.031986
07-041986
02.071986
21,07
27.09 1
1986 1
Résultats d'analyses (mg/l)
PIEZOMETRE P 7
Tableau 19
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
NO^
NH,4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07-041986
02.071986
1736
9,4
0,8
43,5
2,3
18,31
0,05
0,1
0,1
27.091986
PIEZOMETRE P 11
Tableau 20
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
1 ^°4
1 '^°3
1 ^«2
NH,1 4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
1703
418
10
2,2
19
6,3
19,5
0,004
0
/0
02.051984
26.071984
2220
388
9,4
2,4
18
9,5
28.5
0,05
0,1
/
0,02
02.101984
1720
383
9,7
2,0
19
11,5
23,5
0,05
0,1
/0,02
01.021985
1690
387
8,7
2,0
19
9,5
25,4
0,05
0,1
/
0,02
07.05198s
22,6
21.031986
07-041986
02.071986
21,07
27.09 1
1986 1
Résultats d'analyses (mg/l)
Puits SEQUEVAL
Tableau 21
1 Dates
1 Résistivité
1 Résidu
1 Na
1 K
1 Cl
¡5,0,
1 ''°3
\ N°2
1 NH,1
1 N K T
1 Fe
sec
ohms/cm
27-041983
1690
444
11,0
3,9
17
11
31,6
<0,05
<0,l
<i0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
9,6
2,1
190
5,9
21,80
<0,05
<0,1
<0,1
27-091986
Forage RAPHALEN
Tableau 22
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
SO,1 4
NO1 3
1 ''°2NH,
1 4
NKT
Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
1678
12
2,3
22
24,8
25,64
0,052
<0,1
27.09 !
1986
1647 1
9 1
1,9 1
33,5 1
28,8 1
25,83 1
< 0,05 1
< 0,002 1
<o,i
Résultats d'analyses (mg/l)
Puits SEQUEVAL
Tableau 21
1 Dates
1 Résistivité
1 Résidu
1 Na
1 K
1 Cl
¡5,0,
1 ''°3
\ N°2
1 NH,1
1 N K T
1 Fe
sec
ohms/cm
27-041983
1690
444
11,0
3,9
17
11
31,6
<0,05
<0,l
<i0,02
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
9,6
2,1
190
5,9
21,80
<0,05
<0,1
<0,1
27-091986
Forage RAPHALEN
Tableau 22
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
SO,1 4
NO1 3
1 ''°2NH,
1 4
NKT
Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
1678
12
2,3
22
24,8
25,64
0,052
<0,1
27.09 !
1986
1647 1
9 1
1,9 1
33,5 1
28,8 1
25,83 1
< 0,05 1
< 0,002 1
<o,i
Résultats d'analyses (mg/l)
SOURCE (S)
Tableau 23
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
|so^
1 "°3
1 «°2
1 NH,1 ^1 N K T
1 Fe
27-041983
1450
524
21,2
10,9
36
23
55,8
0,05
0,1
0,02
02.021984
02 . 051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
1669
/
25,0
11,0
46,5
25,1
29,46
<o,05
0,02s
/
<0,1
27-09 1
1986 1
/ 1
/ j
43,8 j
29,7 j
100,0 1
/ j
22,5 I
<0,0S j
< 0,002 I
/ j
<:o,i I
Lagune d' HARBONNIERES (H)
Tableau 24
1 Dates
1 Résistivité olims/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
l^°41 "°3
1 N°2
NH,1 4
NKT
Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
438
/
516,0
155,0
735,0
56,0
0,05
0,05
29,4
36,96
0,1
27.09 1
1986 1
Résultats d'analyses (mg/l)
SOURCE (S)
Tableau 23
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
|so^
1 "°3
1 «°2
1 NH,1 ^1 N K T
1 Fe
27-041983
1450
524
21,2
10,9
36
23
55,8
0,05
0,1
0,02
02.021984
02 . 051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
1669
/
25,0
11,0
46,5
25,1
29,46
<o,05
0,02s
/
<0,1
27-09 1
1986 1
/ 1
/ j
43,8 j
29,7 j
100,0 1
/ j
22,5 I
<0,0S j
< 0,002 I
/ j
<:o,i I
Lagune d' HARBONNIERES (H)
Tableau 24
1 Dates
1 Résistivité olims/cm
1 Résidu sec
Na
K
Cl
l^°41 "°3
1 N°2
NH,1 4
NKT
Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
438
/
516,0
155,0
735,0
56,0
0,05
0,05
29,4
36,96
0,1
27.09 1
1986 1
Résultats d'analyses (mg/l)
Sortie Station ROSIERES (R)Tableau 25
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Ci
1 so^
1 ^^"3
1 ^°2
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07-041986
02.071986
855
/
126,5
54,0
188,5
22,0
<0,05
0,117
2,40
10,64
<0,1
27.091986
Sortie Station SITPA (S. I.)
Tableau 26
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
^°4NO3
NH,4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021984
07-051985
21.031986
07.041986
02.071986
994
/
44,0
116,5
96,0
26,0
11,52
0,71
3,43
11,76
<0,1
27.091986
Résultats d'analyses (mg/l)
Sortie Station ROSIERES (R)Tableau 25
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Ci
1 so^
1 ^^"3
1 ^°2
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07-051985
21.031986
07-041986
02.071986
855
/
126,5
54,0
188,5
22,0
<0,05
0,117
2,40
10,64
<0,1
27.091986
Sortie Station SITPA (S. I.)
Tableau 26
Dates
Résistivité ohms/cm
Résidu sec
Na
K
Cl
^°4NO3
NH,4
NKT
Fe
27.041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021984
07-051985
21.031986
07.041986
02.071986
994
/
44,0
116,5
96,0
26,0
11,52
0,71
3,43
11,76
<0,1
27.091986
Résultats d'analyses (mg./l)
Sortie collecteur' (Co)
Tableau 27
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
|so^
1 ''°31 NO^
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
855
/
85,5
125,0
146,0
32,0
3,52
2,28
6,58
10,64
<0,l
27-091986
Résultats d'analyses (mg./l)
Sortie collecteur' (Co)
Tableau 27
1 Dates
1 Résistivité ohms/cm
1 Résidu sec
1 Na
1 K
1 Cl
|so^
1 ''°31 NO^
1 NH,4
1 N K T
1 Fe
27-041983
02.021984
02.051984
26.071984
02.101984
01.021985
07.051985
21.031986
07.041986
02.071986
855
/
85,5
125,0
146,0
32,0
3,52
2,28
6,58
10,64
<0,l
27-091986