Surveillance des maladies infectieuses chez les Utilisateurs de Drogues par Injection Épidémiologie du VIH 1995 - 2010 Épidémiologie du VHC 2003 - 2010 Chercheurs : Michel Alary Carole Morissette Élise Roy Pascale Leclerc Le groupe d’étude SurvUDI Coordination : Raymond Parent Karine Blouin Août 2012 Le réseau SurvUDI :
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Surv eillance des maladies infectieuses chez les U tilisateurs de D rogues par I njection
Surv eillance des maladies infectieuses chez les U tilisateurs de D rogues par I njection . Le réseau SurvUDI :. Épidémiologie du VIH 1995 - 2010 Épidémiologie du VHC 2003 - 2010. Chercheurs : Michel Alary Carole Morissette Élise Roy Pascale Leclerc Le groupe d’étude SurvUDI. - PowerPoint PPT Presentation
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Surveillance des maladies infectieuses chez les
Utilisateurs de Drogues par Injection
Épidémiologie du VIH 1995 - 2010
Épidémiologie du VHC 2003 - 2010
Chercheurs :Michel AlaryCarole MorissetteÉlise RoyPascale LeclercLe groupe d’étude SurvUDI
Coordination :Raymond ParentKarine Blouin
Août 2012
Le réseau SurvUDI :
La présentation qui suit illustre les faits saillants des plus récentes observations du réseau de surveillance épidémiologique SurvUDI. Nous vous invitons à consulter le rapport annuel pour des analyses plus détaillées. Les observations sont tirées de l’analyse des données au 30 juin 2010. Certains résultats sont aussi présentés pour l’année complète 2010. Le cas échéant, vous trouverez la mention « 31 décembre 2010 ». Le lecteur intéressé notera qu’un texte complémentaire (fonction commentaires) accompagne les diapositives. Nous invitons ceux qui veulent se servir de cette présentation à le faire en mentionnant la source.
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Faits saillants - Épidémies de VIH et d’hépatite C : des données inquiétantes
Les épidémies de VIH et d’hépatite C chez les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) préoccupent les intervenants du réseau de la santé et des services sociaux et les organismes communautaires. Les données de surveillance les plus récentes démontrent en effet qu’au Québec, la vitesse de propagation de ces deux virus chez cette population vulnérable est parmi les plus élevées des pays développés.
Depuis près de dix ans, on observe, en moyenne, que parmi les personnes UDI n’ayant pas ces infections au début d’une année, 25 % d’entre elles auront contracté le VHC et 3 % le VIH au cours des douze mois qui suivront. Ce rapport montre également que 63 % des personnes UDI ayant participé à l’étude sont infectées par le virus de l’hépatite C - ou l’ont déjà été - et que 15 % sont infectées par le VIH. Dans la très forte majorité des cas, la transmission se fait lors de l’utilisation de seringues déjà utilisées par quelqu’un d’autre.
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Faits saillants – Prévenir par le dépistage et le suivi médical
Les épidémies de VIH et de VHC chez les personnes UDI sont encore loin d’être bien contrôlées, d’autant plus qu’environ 25 % des personnes infectées ignorent qu’elles le sont. Il est, en ce sens, important de poursuivre les efforts de dépistage et d’offrir un suivi médical à cette clientèle.
Élément positif s’il en est un, les personnes UDI utilisent de plus en plus des seringues stériles pour limiter les risques d’infection. En 1995, 43 % des utilisateurs rapportaient avoir emprunté leurs seringues alors que cette proportion n’était plus que de 19 % en 2010. Le rapport mentionne aussi que si la cocaïne demeure la drogue la plus populaire parmi ceux qui s’injectent, la consommation de médicaments opioïdes, comme le Dilaudid et l’oxycodone, est de plus en plus présente. La proportion de personnes disant s’être injectée ces médicaments a presque doublé entre 2003 (34 %) et 2010 (64 %).
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Faits saillants – Le traitement de l’hépatite C chronique
La majorité des infections liées à l’hépatite C nécessiteront un suivi médical. La prise en charge des personnes UDI qui en sont atteintes est un enjeu de santé publique important : parmi les participants à l’étude qui se savaient séropositifs au VHC, 87 % n’ont pas été traités pour cette infection et sont ainsi à risque de développer des complications à long terme, comme la cirrhose ou le cancer du foie.
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Montréal
Regina Sudbury
Winnipeg
Québec
Outaouais
Ottawa
Abitibi-Témiscamingue Saguenay-Lac-St--
Jean
Montérégie
Estrie
Mauricie et Centre-du-Québec
Le réseau SurvUDI I-Track
Edmonton
Kingston
Prince George
ThunderBay
Réseau SurvUDI : • Implanté en 1995• En 2010 : 8 régions du Québec
+ ville d’OttawaRéseau canadien I-Track :
• Implanté en 2003 • En 2010 : Colombie-
Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario et Québec
Vancouver Island
Toronto
Qu’est-ce que SurvUDI?
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Méthodologie
Où se fait le recrutement? Principalement dans des centres d’accès au matériel d’injection stérile:• Sites fixes, unités mobiles, travailleurs de rue (ex. : Cactus-
Montréal, Point de Repères, Spectre de rue, Le BRAS, Arrimage Jeunesse)
• Centres de réadaptation, prisons, SIDEP, …
Origine des données• Analyses d’échantillons de salive pour la recherche
d’anticorps anti-VIH et anti-VHC• Questionnaire administré par un interviewer (30 min.)
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Caractéristiques sociodémographiques
Répartition des participants au 30 juin 2010 • 12 205 individus ont répondu à 22 182 questionnaires • 75,5 % d’hommes dont l’âge moyen est de 34,8 ans• 24,5 % de femmes dont l’âge moyen est de 29,8 ans
Durée médiane de consommation par injection Hommes : 10 ans Femmes : 6 ans
Utilisation de seringues déjà utilisées par quelqu’un d’autre (31 décembre 2010)
12
6 derniers moisPremière visite annuelle conservéeTest par bootstrap (1 000 itérations) sur l’ensemble de la période
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
0
10
20
30
40
50p<0.001
Années
Prop
ortio
n de
s pa
rtici
pant
s (%
)
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Infection par le VIH et le VHCInfection par le VIH :• Prévalence 2003-2010 : 15,1 %, IC 95 % : [14,1-16,1] • Prévalence 2010 : 17,7 %• Incidence 1995-2010 : 2,6 par 100 PA, IC 95 % : [2,3-2,9]Anticorps contre le VHC :• Prévalence 2003-2010 : 62,3 %, IC 95 % : [61,5-64,2]• Prévalence 2010 : 70,5 %• Incidence 1997-2010 : 24,9 par 100 PA, IC 95 % : [22,6-27,1]Co infection par le VIH et le VHC (anticorps) : 13,0 %• 35,2 % ne sont infectés ni par le VIH ni par le VHC
PA : personnes-annéesDonnées au 31 décembre 2010 pour le taux d’incidence
Prévalence du VIH, variations régionales (2003-2010)
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Site N % pos IC 95 %Montréal 2 120 20,4 18,7-22,1Québec 913 14,4 12,1-16,8Ottawa 1 124 10,1 8,4-12,0Outaouais 101 10,9 5,6-18,7Montérégie 61 13,1 5,8-24,2Saguenay-Lac-Saint-Jean 74 5,4 1,5-13,3Abitibi-Témiscamingue 155 3,9 0,1-8,2Estrie 325 11,4 8,1-15,4Mauricie et Centre-du-Québec
207 7,3 4,1-11,7
Prévalence des anticorps contre le VHC variations régionales (2003-2010)
15
Site N % pos IC 95 %Montréal 2 152 68,5 66,4-70,4Québec 920 67,7 64,6-70,7Ottawa 1 125 58,0 55,0-60,9Outaouais 102 52,9 42,8-62,9Montérégie 61 59,0 45,7-71,5Saguenay-Lac-Saint-Jean 74 18,9 10,8-29,7Abitibi-Témiscamingue 157 49,7 41,6-57,8Estrie 327 53,8 48,3-59,3Mauricie et Centre-du-Québec 208 62,0 55,1-68,6
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Incidence VIH et VHC (par 100 PA)Variations régionales (31 décembre 2010)
VIH(1995-2010)
VHC(1997-2010)
Réseau 2,6 24,9
Montréal 3,1 25,5
Québec 2,1 27,8
Ottawa/Outaouais 2,9 26,1
Semi-urbains* 1,5 16,1
* Abitibi-Témiscamingue, Montérégie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Estrie, Mauricie et Centre-du-Québec
Tendance de l’incidence du VIH (31 décembre 2010)
Test par bootstrap (1 000 itérations). Les valeurs-p sont celles des tests faits sur l’ensemble de la période.
Dépistage :• Jamais testés à vie VIH : 9,5 % VHC : 11,4 %• Testés dans les 6 derniers mois VIH : 55,9 % VHC : 53,5 %• Ignorent qu’ils sont séropositifs VIH : 23,0 % VHC : 22,2 %
Prise en charge :• Chez ceux qui se savent infectés par le VIH :
• 84,7 % avaient vu un médecin dans les 6 derniers mois• 56,9 % prenaient des médicaments anti-VIH (prise actuelle)
• Chez ceux qui savent qu’ils ont des anticorps contre le VHC :• 43,9 % avaient vu un médecin dans les 6 derniers mois• 3,2 % prenaient des médicaments anti-VHC (prise actuelle)
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Impact sur les interventions
• Hausse d’injection d’opioïdes médicamenteux• Très inquiétante pour plusieurs raisons :
• Risque de dépendance très important• Proportion élevée de consommateurs qui se les injectent• Consommation d’une dose peut nécessiter jusqu’à 3 ou
4 injections, ce qui augmente le nombre de manipulations et donc le risque d’infection par le VIH et le VHC
Revoir le matériel distribué et les messages de prévention (promotion de la dilution et de la filtration adéquate de la substance)
Impact sur les interventions (2)• Trop grande utilisation de matériel non stérile
• Le taux d’incidence du VIH demeure élevé et le taux d’incidence du VHC très élevé, bien que l'injection avec des seringues déjà utilisées soit en constante diminution et à son plus bas en 2010
Diversifier les stratégies de distribution du matériel et renforcer les messages de prévention
• Dépistage trop peu fréquent du VIH et du VHC
Faire la promotion du dépistage régulier• Suivi médical et traitement à améliorer pour le VHC
Faire la promotion du suivi et du traitement
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Remerciements• Les participants à l’étude• Le personnel des centres de recrutement• Lise Leblanc du LSPQ• Céline Valin, Isabelle Petillot et Virginie Boué• Rapports disponibles : http://www.inspq.qc.ca