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Universit Ibn Zohr Facult des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales Centre Universitaire de Guelmim
SUPPORT DE COURS
FFIILLIIEERREE :: EECCOONNOOMMIIEE EETT GGEESSTTIIOONN
MMOODDUULLEE :: iinnttrroodduuccttiioonn aauuxx sscciieenncceess
ddee ggeessttiioonn
MMAATTIIEERREE :: EECCOONNOOMMIIEE EETT OORRGGAANNIISSAATTIIOONN
DDEESS EENNTTRREEPPRRIISSEESS
SEMESTRE 1
Prsent par: ABDERRAHIM BARAKAT
Anne Universitaire : 2013 2014
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Economie et Organisation des entreprises Page 1
Introduction Ce cours a pour objectif de rpondre aux questions
essentielles qui permettent de mieux comprendre, le fonctionnement
et lorganisation des entreprises. Quest ce quune entreprise ?
Quelles sont les classifications et les typologies possibles ?
Quest ce qui caractrise lenvironnement dune entreprise ? Quelles
sont les fonctions fondamentales de lentreprise ? Comment dfinir
une structure ? Avant daborder les questions susmentionnes il
parait important de dvelopper la notion dagent conomique puisque
lentreprise en est un. Un agent conomique dsigne un individu (ou
groupement dindividus) qui se livre des activits conomiques, cest
dire, qui sorganise pour lutter contre la raret et pour assurer au
mieux la satisfaction de ses besoins, lvolution de lactivit a
conduit une division des tches. Un agent conomique ne produit pas
tout ce qui est ncessaire la satisfaction de ses besoins. Les
agents tendent se spcialiser, certains apportent leur force de
travaille, dautres leur comptence et dautres leur argent. Les
agents conomiques sont :
1 Les entreprises : Sont des units dont lactivit rside dans la
production de biens ou de services destins tres revendus dautres
acteurs de la vie conomique, la globalit du travail conomique ainsi
que son impact social est entirement le fait de lentreprise,
celle-ci est la principale cratrice de richesses et demplois. La
rsultante essentielle de lentreprise est sa valeur ajoute travers
la rpartition. La valeur ajoute rmunre tous les agents conomiques
concerns par lentreprise (ltat, le personnel, les associs, les
prteurs,).
Une entreprise combine des moyens humains et matriels pour
raliser sa production.
2 Les mnages : Un mnage est constitu par tout individu ou groupe
dindividus vivant dans un logement spar ou indpendant. Les mnages
ont dans la vie conomique, la finalit principale de consommer des
biens ou des services. Cependant, ils ont une fonction plus large :
ils fournissent des facteurs de production aux autres agents
(travail et capital), ils utilisent les revenus que leur procurent
ces facteurs pour la consommation.
3 Les administrations : Regroupent les organisations dont
lactivit principale consiste produire des services non marchands :
Processus de transformation des ressources en produits et/ou
services Vente de produits ou services Les administrations
publiques : L'tat, les collectivits locales, communes rurales et
urbaines, sont financs par les impts et taxes.
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Economie et Organisation des entreprises Page 2
Les administrations prives : syndicats et associations prives,
sont financs par les cotisations de leurs membres, cotisations de
L'tat et par des dons ( mcnats). 4 Les institutions financires :
Elles ont pour rle de financer lconomie, leur mission sordonne au
tour de trois fonctions principales : La cration de monnaie en
accordant des crdits. La mise en relation, des gents qui dtiennent
de la monnaie (les pargnants) et ceux qui dans le cadre de leur
activit en ont besoin (les investisseurs). La gestion des dpts des
particuliers et des entreprises.
5- Le Reste du monde. Le reste du monde, appel encore
"l'Extrieur", est une expression conomique qui dsigne l'ensemble
des acteurs trangers qui effectuent des changes avec les acteurs
conomiques nationaux. Il s'agit d'un acteur fictif qui permet de
mettre en vidence l'existence d'changes de biens et de services
avec l'tranger.
CCHHAAPPIITTRREE II:: DDffiinniittiioonn eett
ccllaassssiiffiiccaattiioonn ddeess EEnnttrreepprriisseess
A/ Dfinition de lentreprise Une entreprise est un groupement
humain hirarchis qui met en uvre des moyens intellectuels,
physiques et financiers pour produire former, distribuer les
richesses conformment des buts dfinis pour raliser un profit.
1- Lapproche traditionnelle de lentreprise:
Lentreprise en tant quunit de production: Le fait est que son
objectif est datteindre lefficacit maximale fin de minimiser ses
cots et de raliser des profils. Pour cela, elle recherche la
meilleure combinaison possible des facteurs de production.
Lentreprise en tant quunit de rpartition: Les richesses cres par
lentreprise (sa valeur ajoute) servent rmunrer lensemble des agents
conomiques ayant particip lactivit de production de lentreprise. La
part de chaque agent la richesse cre, dpend du degr de
participation de
celui -ci lactivit conomique.
Agents rmunrs
Type de rmunration
Richesses
cres par
lentreprise
Le personnel Salaires
LEtat et les organismes sociaux
Impts et cotisations sociales
Les prteurs Intrts
Les apporteurs de capitaux
Dividendes
Lentreprise Revenus non distribus
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Economie et Organisation des entreprises Page 3
2- Lapproche systmique de lentreprise : Dfinition : un systme
est un ensemble dlments en interaction dynamique organise en
fonction dun objectif. Un systme entreprise comporte deux types de
composants : Les composants structuraux : un territoire limit, des
lments matriels et humains, des rseaux de communication Les
composants fonctionnels : les flux dnergie, les flux dinformation,
les flux de marchandises, qui circulent entre les units du systme,
et les moyens de contrle de la bonne marche du systme.
Les flux que lentreprise reoit de son environnement, sont
utiliss pour latteinte des objectifs quelle sest fixs et quelle a
formalis dans le cadre de sa planification (plan et budget). Cette
planification se fait dans le cadre dun processus dcisionnel qui
devra rgulirement tre remis en cause pour vrifier si lentreprise a
effectivement atteint ses objectifs (contrle du chiffre daffaires,
contrle des bnfices, des parts des marchs,) Si les objectifs ne
sont pas atteints, il faudra analyser les causes et remettre en
place, des nouveaux objectifs atteindre qui seront ralisables en
fonction de lenvironnement interne et externe de lentreprise.
Le systme Entreprise ragit son environnement et son
organisation. Par exemple, une entreprise qui dcide douvrir une
nouvelle usine et de recruter 200 salaris, aura une action sur le
march demploi qui serra modifi.
LES CARACTERISTIQUES DU SYSTEME ENTREPRISE : Lentreprise est un
systme la fois organis et ouvert.
1- Lentreprise systme est organise : Constitu dorganes
hirarchiques et spcialiss des liaisons qui les relient :
Les organes permanents : se sont les organes qui ont un contrat
de travail avec lentreprise.
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Economie et Organisation des entreprises Page 4
Les organes non permanents : se sont les organes qui ont un
contrat de mission avec lentreprise (expert comptable, bureau de
conseil,)
Les organes rglementaires : sont obligatoires par la loi (les
syndiques, le conseil dadministration pour les socits anonymes)
Les diffrents types de liaison entre les organes permanents
peuvent tres :
1. Hirarchique : une liaison dautorit dune personne sur la
totalit dactivit de lautre.
2. Fonctionnelle : liaison dautorit de comptence dune personne
sur une autre, limite son domaine de spcialit.
3. Liaison de conseil : il sagit de spcialistes qui assistent un
membre de lhirarchie1 dans ses dcisions.
2- Lentreprise systme est ouverte : Lentreprise est en relation
avec son environnement conomique, technologique et fiscale par le
biais des diffrents flux dentrants et sortants.
3. lentreprise est un systme finalis Lentreprise poursuit une
double finalit : - une finalit caractre personnel (ex. : prestige,
pouvoir, profit et scurit de lentrepreneur et des dirigeant) ; -
une finalit caractre institutionnel : conomique (suivre et
dveloppement de lentreprise) ; sociale (satisfaction du personnel)
; socitale (intgration dans lenvironnement, satisfaction des
besoins,..) Les finalits sont caractrises par des objectifs fixs
par les dirigeants, comme par exemple : - doubler la production
dans cinq ans ; - augmenter annuellement les salaires de 5%. On
peut dfinir lentreprise comme tant un systme ayant les
caractristiques suivantes : des lments diffrencis le composant :
les fonctions et les services
dcomposs eux mmes en sous-systmes qui ont des objectifs et des
ressources propres mais qui doivent travailler ensemble (en
interaction) ;
1 Etymologie : Hirarchie du grec hieros, sacr et de arkh,
pouvoir, commandement.. Dans son sens originel,
la hirarchie dsigne l'ordre et la subordination des diffrents
niveaux de l'organisation.
Etendue l'organisation de tout groupe humain ou animal, la
hirarchie est l'ordonnancement de ce groupe tel
que chacun de ses membres est subordonn un autre (qui le prcde
dans la hirarchie). Elle dfinit
l'chelle des pouvoirs, des statuts.
Exemples : la hirarchie militaire, la hirarchie des pouvoirs, la
hirarchie en entreprise.
Une hirarchie est aussi la rpartition des lments d'un ensemble
selon une progression tablie partir de
normes dtermines. Exemple : une hirarchie de valeurs.
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Subordination.htmhttp://www.toupie.org/Dictionnaire/Norme.htm
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Economie et Organisation des entreprises Page 5
une frontire avec son environnement : la structure2 qui spare
les acteurs internes et externes de lentreprise ;
un environnement : les acteurs et lments externes de
lentreprise, avec lequel elle collabore et qui ne sont pas
directement impliqus dans son fonctionnement interne ;
une finalit : un objectif de survie et de dveloppement long
terme et des objectifs conomiques, sociaux et socitaux plus court
terme ;
des procdures de rgulation : un systme dinformation lui
permettant datteindre constamment ses objectifs grce la prise de
dcision.
B/ La diversit des entreprises : classement par typologies Les
typologies sont destines classer des lments, ici des entreprises,
partir de diffrents critres. Elles permettent:
Une reprsentation simplifie de la ralit, Une comparaison dans le
temps et dans lespace, A une E/se de situer ses performances par
rapport des units de la mme
classe quelle. Pour effectuer un classement des entreprises, on
utilise des critres permettant de faire des regroupements. Il est
par ailleurs intressant dtudier les volutions dans le temps du
rsultat de ces classifications.
I. Les critres de classification des entreprises : En raison de
la diversit des entreprises, de multiples classifications sont
opres. 1. Critres juridiques : En fonction de la personne qui
dtient le capital et des objectifs retenus par lentreprise, on
distingue deux types dentreprises :
- les entreprises publiques : leur capital est dtenu totalement
ou en partie par lEtat ou les collectivits publiques.
- les entreprises prives o on distingue les entreprises
individuelles dans lesquelles un seul propritaire assume tous les
risques financiers (cest le cas des artisans et des commerants)
ensuite il y a les socits o plusieurs associs assument tous les
risques (socit de personnes) ou une partie seulement (socit de
capitaux : SA, SARL).
2. Critres dimensionnels : Les lments ci-dessous pris sparment
ou ensemble permettent de distinguer les petites, moyennes et
grandes entreprises. - le Chiffre daffaires : mesure la part de
march de lentreprise. - la Valeur ajoute: mesure la richesse cre
lintrieur de lentreprise. - lEffectif : permet dapprcier
limportance du facteur de production travail. - les Capitaux
propres : mesurent entre autre limportance des fonds apports par
les propritaires. - le Rsultat de lentreprise, traduit la
rentabilit de lentreprise. 3. Critres bass sur lactivit conomique :
Selon la nature de leur activit, les entreprises sont aussi classes
par branche3 ou par secteur4. Une mme entreprise peut se trouver
classe dans plusieurs branches ; elle est par contre toujours
classe dans un mme secteur, celui qui correspond son activit
principale. Ainsi lentreprise ONCF qui a de nombreuses activits est
classe dans plusieurs branches et dans un secteur qui correspond
son activit principale, les transports.
2 La structure de lorganisation, somme totale des moyens employs
pour diviser le travail en tches distinctes
et pour ensuite assurer la coordination entre ces tches Henry
Mintzberg
3 Branche : Ensemble dentreprises qui produisent une mme
catgorie de biens.
4 Secteur : Ensemble dentreprises ayant la mme activit
principale.
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Economie et Organisation des entreprises Page 6
II. Les classifications (ou typologies) des entreprises : 1. la
classification juridique :
Entreprises prives
Entreprises Entreprise du secteur public
Entreprises individuelles
Entreprises socitaires
Autres types dentreprises
Entreprises semi-pub.
Entreprises publiques
- socits coopratives - socits mutualistes
- socits dconomie mixte - les concessions
- les entreprises nationales - les tablissements publics,
industriels et commerciaux.
Socits de personnes
SARL Socits de capitaux
a/ Les entreprises prives : Les entreprises individuelles
reprsentent plus de 60% de lensemble des entreprises. Bien que la
responsabilit du propritaire soit totale, les entreprises
individuelles prsentent lavantage dtre des structures simples crer.
Cette forme juridique est le plus souvent retenue par des artisans
commerants, exploitants agricoles et les petites entreprises
industrielles. Les socits permettent de regrouper les apports de
plusieurs associs. Cest particulirement vrai pour la socit
anonyme(SA) qui doit comprendre plusieurs actionnaires et qui est
la forme juridique des grandes entreprises. La Socit responsabilit
limite S.A.R.L est une structure simple qui permet de limiter la
responsabilit financire des associs au montant de leurs apports. On
peut pousser un peu plus loin la distinction entre les entreprises
prives et on dissociera les entreprises socitaires de personnes des
entreprises socitaires par actions.
Entreprises socitaires de personnes comme la socit en nom
collectif S.N.C ou la socit en commandite simple S.C.S et la socit
en participation. Entreprises socitaires de capitaux regroupant la
socit anonyme S.A, la socit responsabilit limite S.A.R.L et la
socit en commandite par actions. Les socits de personnes
privilgient la personnalit des individus. Par opposition aux socits
de capitaux , qui donnent une place prpondrante au capital, sans
prendre en compte la personnalit de ses dtenteurs. Dans le choix
d'une forme juridique, le crateur d'entreprise doit prendre en
compte l'importance qu'il entend donner la personnalit des
individus par rapport aux capitaux. Concrtement, lui est-il gal
qu'un inconnu dtienne une part de son entreprise ou lui est-il
essentiel que seules les personnes qu'il a choisies, ou
pralablement
- socit en nom
collectif
- socit en
commandite simple
- socit en commandite
par action - socit anonyme
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Economie et Organisation des entreprises Page 7
acceptes, puissent tre actionnaires ? Car telle est bien la
principale caractristique des socits de personnes. En dautres mots
une entreprise de personnes donne aux associs le pouvoir de choix,
approbation, de leurs propres associs puisquon traite avec des
personnes physiques5 ou morales6 contrairement au cas des
entreprises de capitaux o un associ ne peut avoir un contrle sur
lidentit de ses associs puisque les parts ladite entreprise sur un
march financier. En marge de cet aspect, il y a des diffrences
d'ordre juridique, fiscal et social entre les socits de personnes
et les socits de capitaux. Juridiquement, deux propritaires ou plus
se partagent la gestion de l'entreprise de personnes et chacun est
personnellement responsable de toutes les dettes et obligations de
l'entreprise, ce qui signifie que chaque associ est responsable des
actions de l'autre ou des autres associs et doit en assumer les
consquences. Tandis que pour les socits de capitaux, les associs
ont une responsabilit limite aux montants de leurs apports ce qui
veut dire que un associ en une S.A par exemple ne peut tre
responsable de la dette de lentreprise personne morale.
Fiscalement, les socits de personnes ne sont pas en elles mme
redevables dimpts (Impt sur socit, IS) mais leurs propritaires qui
seront imposables en fonction de la part leur revenant du rsultat
sous forme dimpt sur revenu IR. Avant de commencer laventure que
cest la cration dune entreprise, il faut lui choisir une forme
juridique, les associs, selon les avantages et inconvnients de
chaque forme doivent trancher laquelle rpond le mieux leur
attentes. b/ les entreprises du secteur public : Lapparition de ce
secteur au Maroc est lie des raisons politiques, conomiques et
sociales. Un certain nombre dentreprises appartenant ce secteur ont
t privatises depuis 1990, dautres le seront au cours dannes venir.
LEtat ne conservera que les entreprises publiques juges dintrt
stratgique pour le pays. (Comme la Royale Air Maroc, par exemple) -
Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrles
par les pouvoirs publics (choix dinvestissement, niveau des prix,
emploi) mais o des personnes prives participent au financement ou
la gestion.
5 Une personne physique est un tre humain dot, en tant que tel,
de la personnalit juridique.
Pour jouir directement et pleinement de sa capacit (ou
personnalit) juridique, une personne physique doit tre majeure
(sauf en cas d'mancipation avant l'ge de la majorit) et ne pas tre
en incapacit partielle ou totale (mise en tutelle ou curatelle) ;
sinon cette capacit est exerce en son nom par un reprsentant
lgal.
toute personne physique, s'attachent : - des droits subjectifs .
Il s'agit l de prrogatives attribues dans son intrt et lui
permettant de jouir d'une chose, d'une valeur ou d'exiger d'autrui
une prestation (par exemple : la proprit,
le droit au respect de la vie prive) ; - des obligations envers
d'autres personnes (en vertu d'un contrat de travail par exemple)
et le reste de la Socit (par exemple, l'obligation de rparer des
dommages en raison d'un dlit commis). 6 Une personne morale est un
groupement dot de la personnalit juridique. Gnralement une
personne morale se compose d'un groupe de personnes physiques
runies pour accomplir quelque chose en commun. Ce groupe peut aussi
runir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut
galement n'tre constitu que d'un seul lment. La personnalit
juridique donne
la personne morale des droits et des devoirs. On distingue : -
les personnes morales de droit public : l'tat, les collectivits
territoriales, les tablissements publics... ; - les personnes
morales de droit priv : les plus courantes tant les entreprises,
les socits civiles, les groupements d'intrt conomique, les
associations. Certaines personnes morales de droit priv
sont charges de la gestion d'un service public.
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Economie et Organisation des entreprises Page 8
-Les entreprises publiques : LEtat dtient lintgralit du capital,
et possde le pouvoir absolu de dcision et de gestion.
2. La classification dimensionnelle : a. selon leffectif :
Lapplication des critres de mesure de la taille conduit distinguer
les petites entreprises PE, les PME et les grandes entreprises. Le
plus souvent, cest le critre de leffectif qui est retenu pour
raliser cette partition. On distingue ainsi :
USA: 1-250 petite E/se 250-500 moyenne E/se > 500 grande E/se
France: 0-9 trs petite E/se 10-49 petite E/se
50-499 moyenne E/se > 500 === grande E/se
Maroc : TPE : Moins de 10 salaris Petite entreprise : 10 50
salaris Moyenne entreprise : 50 200 salaris
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Economie et Organisation des entreprises Page 9
Grande entreprise : + de 200 salaris b.selon le C.A et la V.A
dgage : Le code des investissements de 1983 considre comme PME
toute entreprise dont le C.A ne dpasse pas 7,5 millions de dirhams.
3. Classification conomique selon le secteur dactivit : La
classification de Colin Clark: Les trois grands secteurs dactivit
The conditions of Economic Progress, 1941. Clark dcoupe le systme
productif en 3 grands secteurs dactivit:
Le secteur primaire: regroupe les E/ses lies lexploitation du
milieu naturel, et aboutissant la mise disposition de matires
premires (agriculture, pche, extraction minire)
Le secteur secondaire: rassemble les E/ses qui ralisent la
transformation des matires premires en biens de production ou en
biens de consommation (industrie, BTP)
Le secteur tertiaire: Inclut les entreprises ralisant la
production de services (commerces, banques, assurances,
transport)
Clark introduit un nouveau concept: La loi des trois secteurs.
Le dveloppement conomique est li lvolution de la part respective de
chacun des 3 secteurs dans lactivit conomique;
Au dpart, cest le secteur primaire qui est dominant, Puis, le
secteur secondaire se dveloppe, et finit par dpasser le secteur
primaire, Enfin, le secteur tertiaire prend de limportance et
devient petit petit
dominant. Aujourdhui, on parle aussi du secteur quaternaire : il
concernerait les prestations intellectuelles (en gnral, cette
appellation dsigne les socits de conseil informatique et les
entreprises intervenant dans les Nouvelles Technologies de
lInformation et de la Communication (NTIC).
Le secteur informel Est une des problmatiques qui ronge lconomie
marocaine et freine sa croissance comme cest le cas du reste des
pays en voie de dveloppement par le monde. Lexistence dudit secteur
informel est par sa dfinition un flau social qui oblige une large
proportion de la population de survivre la marge loin de toute
scurit sociale. La dnomination secteur informel est utilise pour
dsigner cette partie de lconomie des pays en dveloppement qui
concentre un nombre plus ou moins important demplois pour la
plupart dans des activits indpendantes ou de trs petites units de
production. Celles-ci partagent un certain nombre de
caractristiques en commun: faible capital, peu de main-duvre
qualifie, accs limit aux marchs organiss et la technologie; revenus
faibles et irrguliers, conditions de travail gnralement mdiocres;
chappent aux rglementations publiques et sont, presque toujours, en
marge des systmes officiels de protection sociale et de protection
des travailleurs. 7 37,3% Part de l'emploi informel dans l'emploi
non agricole soit 2, 216 M8 C.A en 2007 279 916 M de DH9 17% la
Part du secteur informel non agricole dans le PIB total (1999/2000)
10
7 Bureau International du travail 1991
8 Rsultats de lenqute nationale sur le secteur informel
2006-2007, Haut commissariat au plan
9 Ibid
10 Agence franaise du dveloppement, Enqutes emploi. Direction de
la Statistique Rabat.
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Economie et Organisation des entreprises Page 10
La nomenclature marocaine des activits
La nomenclature marocaine des activits (NMA), labore par le haut
commissariat au plan, o il numre lensemble des activits conomiques
effectues par les agents conomiques sur le territoire national.
Elle est organise en quatre niveaux hirarchiques : sections ;
branches ; sous-branches ; activits. Chaque section est ventile en
branches, celles-ci sont ventiles en sous-
branches qui sont leur tour ventiles en activits. La nouvelle
Nomenclature Marocaine des Activits (NMA 2010) compte:
- 21 sections codifies par une lettre de A U ; - 88 branches
codifies par deux chiffres numriques ; - 274 sous-branches codifies
par trois chiffres numriques ; - 650 activits conomiques codifies
par quatre chiffres numriques.
CChhaappiittrree IIII :: LLeennvviirroonnnneemmeenntt ddee
lleennttrreepprriissee I. Gnralits sur lenvironnement de
lentreprise 1. Dfinition : Lentreprise est un systme ouvert ; elle
entretient des relations constantes avec son environnement.
Celui-ci est constitu de tous les lments extrieurs lentreprise qui
ont une influence sur elle. Traditionnellement, on distingue : - un
Macro-Environnement : cest un environnement gnral de lentreprise
qui intgre les aspects, sociologiques, conomiques, juridiques,
techniques tant nationaux quinternationaux. - un
Micro-Environnement : cest un environnement spcifique de
lentreprise constitu de ses clients, ses fournisseurs, ses
sous-traitants, ses concurrents Lenvironnement est constitu de
lensemble des forces extrieures lentreprise qui agissent et
ragissent au profit ou lencontre de lentreprise.
Dmographie Social Technologie Clients Economie Entreprise
Culture Concurrents Four/s
Droit Politique Sociologie Relations internationales
- Un environnement Politique : Les dcisions politiques sur les
thmes de la fiscalit
ou du social par exemple vont se rpercuter sur le comportement
des acteurs de l'entreprise.
- Un environnement Economique : On retrouve ici les grandes
tendances lies la conjoncture conomique comme la croissance,
l'inflation, le chmage ou encore la politique montaire qui vont se
rpercutes sur l'activit de l'entreprise.
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Economie et Organisation des entreprises Page 11
- Un environnement Socioculturel : Les facteurs dmographiques,
culturels, morales ou l'volution des modes de vie peuvent en partie
expliquer le comportement de l'entreprise et de son march.
- Un environnement Technologique : Il comprend les nouvelles
avances technologiques, les dpenses de recherche et dveloppement
publics ou prives qui augmenteront la productivit des
entreprises.
- Un environnement Ecologique : Il reflte la fois l'volution des
rglementations lies la protection de l'environnement et celle des
nouvelles attentes des clients sur la dimension thique des
entreprises. On peut aussi y intgrer les ressources naturelles que
va utiliser l'entreprise.
- Un environnement Lgal : Toutes les socits devront respecter
les lois, rglement et autres dcrets qui vont rgir l'exercice de
l'activit conomique.
2. Relations entre lentreprise et son environnement : a.
Lentreprise doit sadapter son environnement Les diffrentes
composantes de lenvironnement des entreprises voluent : la
concurrence se mondialise, la demande des consommateurs change
rapidement, les technologies, les sciences progressent, les
vnements politiques et conomiques senchanent et la rglementation se
modifie. Les entreprises se doivent dadapter leur stratgie en
fonction de lvolution des composantes de lenvironnement. Elles
identifient les menaces que les volutions de lenvironnement font
peser sur elles, mais aussi les opportunits qui peuvent en natre.
Les entreprises ne peuvent pas rester passives face ces
volutions.
Comportement Analyse en
de lentreprise terme de stratgie . ignorer les modifications de
lenvironnement
. absence de stratgie particulire
. faire face aux volutions dfavorables
. stratgie dfensive
. Anticiper les volutions pour ne pas se laisser surprendre
. stratgie offensive
Exemple : Laugmentation du prix du ptrole (modification de
lenvironnement conomique) est une menace pour de nombreuses
entreprises, notamment dans le transport arien ou lautomobile.
Toutefois, cette volution de lenvironnement peut tre perue comme
une opportunit pour dautres. Ainsi, partant de ce constat, Toyota a
dvelopp une voiture hybride (Prius). La demande pour cette voiture
dpasse largement loffre et permet Toyota de gagner des parts de
march. Cette entreprise a donc transform une contrainte en
opportunit. Toutefois les entreprises ne font pas que subir leur
environnement, elles peuvent galement linfluencer. b. Lentreprise a
une influence sur lenvironnement Lentreprise agit galement sur son
environnement dune faon positive (cration demplois) ou ngative
(pollution). Par sa stratgie, par son activit, par ses produits,
lentreprise modifie son environnement, de faon positive ou ngative.
Par exemple, une entreprise par sa prsence dans une zone
gographique donne a des influences positives sur lenvironnement :
cration demplois, formation des
E
V
O
L
U
T
I
O
N
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T
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Economie et Organisation des entreprises Page 12
salaris, diffusion de technologiesLorsquelle innove, lentreprise
peut modifier ou crer des habitudes nouvelles de consommation
(tlphonie mobile, restauration rapide, Internet). Toutefois une
entreprise peut avoir des influences plus ngatives sur son
environnement : pollution, dgradation des paysages (consquences
ngatives sur lenvironnement cologique), licenciements massifs
(consquences ngatives sur lenvironnement conomique et social)
II. Lentreprise dans son environnement :
A. Environnement conomique
1. Le rle des Banques centrales
Les Banques centrales sont charges de dfinir la politique
montaire de leur zone dintervention et de prendre les dcisions
ncessaires sa mise en uvre.
ce titre elles doivent assurer et maintenir la valeur de la
monnaie et donc la stabilit des prix et le pouvoir dachat. Dans la
plupart des pays, le principal objectif est de maintenir une
inflation11 faible (entre 1 et 2 %).
Les principaux instruments de la politique montaire des Banques
centrales sont :
a. le pilotage des taux directeurs et les montants prts aux
banques
Le pilotage des taux directeurs est le principal moyen pour une
Banque centrale dagir sur lconomie. Lorsque le taux dintrt baisse,
les agents conomiques empruntent davantage pour acheter, ce qui
provoque une hausse de la demande et donc une tendance la hausse
des prix. Le mcanisme est inverse lorsque le taux dintrt monte. La
Banque centrale utilise trois taux directeurs diffrents :
Le taux des oprations principales de refinancement. Par des
oprations de prt
aux banques, la Banque centrale injecte des liquidits sur le
march interbancaire.
Elle dtermine ainsi la quantit de monnaie prte et le taux auquel
les banques se
refinancent.
Le taux de prt marginal. Le besoin de liquidit des banques peut
augmenter
brutalement. Elles ont la possibilit demprunter auprs de la
Banque centrale
lorsquelles nont pas trouv les liquidits entre elles.
Le taux de dpt, cest le taux de rmunration des dpts des banques
auprs
de la BC. Les banques doivent constituer des rserves auprs de la
Banque
centrale. Cette dernire les rmunre un taux quelle dtermine.
b. la conduite de la politique de change. Le taux de change dune
monnaie est dtermin par la loi de loffre et de la demande. Son
niveau est influenc par les soldes des balances commerciales et des
paiements qui dterminent le niveau des rserves en devises accumules
par les Banques centrales. Les Banques centrales disposent par
ailleurs de deux leviers dintervention pour influencer le taux de
change de sa devise : Le niveau de ses taux dintrts qui rend la
devise plus ou moins attractive pour les investisseurs
internationaux. Elle agit par ses taux directeurs qui dterminent
ensuite ceux du march montaire. Ses interventions directes sur le
march des changes. Elle va ainsi acheter ou vendre des devises en
fonction de sa volont dinfluencer le taux de change de sa devise
par rapport une autre devise.
11
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se
traduit par une augmentation gnrale et
durable des prix. Dfinition de LINSEE
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/pouvoir-achat-monnaie.htm
-
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Au Maroc, la banque centrale, est Bank Al Maghreb, utilise un
taux directeur pour contrler au mieux linflation et garantir des
rserves en devises ncessaires au commerce international. Depuis
2012 ledit taux directeur est de 3%12, ce qui signifie que pour
chaque banque sur le territoire marocain en besoin de refinancement
auprs de Bank Al Maghreb se verra facturer 3% du montant de
lemprunt. Ce taux volue avec lvolution de la conjoncture conomique
( inflation/ chmage) et par le fait que les banques vont impacter
le taux directeur sur leurs intrts des crdits octroys.
2. Le rle des tats La politique budgtaire dtermine les
prlvements obligatoires et leur affectation. (la politique
budgtaire se manifestant par la loi de finance qui prvoit les
sources du budget de lEtat et ses emplois ( salaires,
investissements ) La politique budgtaire des tats a une incidence
immdiate sur la croissance du PIB. En effet, on peut fractionner le
calcul du PIB dune conomie en suivant les composantes de la demande
: PIB = Consommation des mnages et administrations+ Investissements
des entreprises et administrations + changes extrieurs
(exportations importations) Chacune de ces composantes apporte sa
contribution la croissance du PIB. Les tats jouent un rle
significatif dans la conduite de la croissance conomique en
particulier par leur impact sur la demande. Ils agissent sur la
demande directement par linvestissement et la dpense publique. Les
politiques fiscales et sociales influencent galement la demande
prive. Les tats interviennent massivement par la dpense publique
pour soutenir lconomie lorsque la demande des mnages et
linvestissement des entreprises font dfaut.
3. Lentreprise et les capitaux Pour exercer son activit,
lentreprise a besoin en plus du facteur "travail", du facteur
"capital" qui lui sera utile pour le financement de son activit.
Les sources de financement peuvent tre nombreuses :
ils peuvent provenir des associs sous forme dapports en nature
ou en espces pour la constitution de la socit ou en cas
daugmentation du capital.
les emprunts obligataires13 : la dette obligataire ressort du
long terme. Sa dure de vie est comprise entre 8 et 15 ans.
les crdits bancaires : ces crdits peuvent tre moyen et long
terme pour le financement des investissements raliss par
lentreprise, comme ils peuvent tre court terme, de quelques jours
quelques mois pour assurer tout moment le maintien de la solvabilit
de lentreprise.
le crdit-bail ou "leasing" qui a pour objet le financement
dinvestissements mobiliers ou immobiliers de lentreprise puisque sa
caractristique fondamentale est la mise la disposition de
lentreprise dquipements dans le cadre dun contrat de longue dure
qui prvoit le versement rgulier de loyers. Lentreprise na pas donc
la proprit du bien investi bien quelle en ait lusage.
la bourse ou march financier dont la fonction essentielle est de
constituer une source de financement pour les metteurs de titres.
Deux grands types dinstruments, les actions et les obligations,
sont utiliss afin de mobiliser lpargne des investisseurs.
4. La mondialisation des changes
La mondialisation des changes se traduit par deux effets majeurs
: a. Linternationalisation de la production
12
http://www.bkam.ma : le taux directeur de Bank Al Maghreb est
pass de 7% en 1995 3% en 2012. 13
Contrat par lequel une personne morale reoit en prt une certaine
somme d'argent de la part des souscripteurs
des titres obligataires qu'elle a mis. Ces titres donnent le
droit aux titulaires d'tre rembourss une chance
dans des conditions fixes dans le contrat et de percevoir des
intrts rmunrateurs de leur prt. En cas de
faillite de l'entreprise, les porteurs d'obligations sont
rembourss avant les actionnaires.
http://www.bkam.ma/
-
Economie et Organisation des entreprises Page 14
Sa
voir
s
Dans les groupes internationaux ayant des usines dans de
nombreux pays, la production nest plus exclusivement ralise dans le
pays o les produits sont vendus. En effet, la partie du commerce
international qui se dveloppe le plus est celle des changes entre
filiales dun mme groupe. Une spcialisation des units de production
conduit fabriquer les composants dans plusieurs pays en fonction
soit des cots de production, soit de la disponibilit des produits
de base, soit de limplantation des clients. Ainsi de nombreux
sous-traitants sont amens rapprocher leurs units de production des
usines de leurs principaux clients. Les dlocalisations ont pour
effet de concentrer la production dans les pays bas cots. Les pays
dvelopps ne conservent de plus en plus souvent que la recherche et
le dveloppement, le marketing et la distribution.
b. Louverture des marchs La suppression des frontires et des
droits de douane, le dveloppement des accords commerciaux de grande
ampleur et les rgles de la concurrence amnent
les entreprises dun pays tre en concurrence directe avec les
entreprises du monde entier.
Le dveloppement du e-commerce, la porte des entreprises de
toutes tailles,
met le client (individu ou entreprise) une porte de clic dune
entreprise trs loigne physiquement. Il na jamais t aussi facile de
toucher une trs grande
quantit de clients.
5. Lentreprise dans lconomie : Les caractristiques du systme
conomique dans lequel lentreprise est situe vont profondment
influencer cette dernire. Lentreprise ne peut tre isole du rgime
conomique dans lequel elle baigne. Pour simplifier on oppose les
nations conomiques selon le rgime de la proprit (librale ou
collectiviste) et selon le niveau de dveloppement. a. Lentreprise
en conomie librale se caractrise par : - la proprit prive des
moyens de production. - la libert dentreprise : chacun est libre de
crer une entreprise - la recherche du profit individuel. -
lexistence dun march o le prix est le mcanisme fondamental de
lactivit conomique. - la concurrence. b. Lentreprise en conomie
socialiste se caractrise par : - la primaut de lintrt collectif :
lindividuel est subordonn au gnral. - la proprit collective des
moyens de production. Les moyens de production sont la proprit de
tous. - lEtat dirige lconomie, le march nexiste pas et le niveau
des changes, les prix et les revenus sont fixs par lEtat. - la
planification autoritaire : ladministration dfinit les niveaux de
tous les quilibres.
B. Lenvironnement juridique
La plupart des oprationnels doivent grer des contrats :
responsables de site, vendeurs et responsables de ladministration
des ventes, acheteurs, responsables des services gnraux, etc. Les
acheteurs sont certainement les acteurs qui ont le plus besoin de
se former aux techniques juridiques :
Ils doivent grer une grande diversit de contrats : fournitures,
biens
dinvestissements, prestations intellectuelles, prestations sur
le site,
La direction juridique, lorsquelle existe, est naturellement
plus proche de la
fonction commerciale qui est considre comme le nerf de la
guerre.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 15
Dfinir le contrat
Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes sobligent envers une ou plusieurs autres donner, faire ou
ne pas faire quelque chose .
La plupart des contrats, plus encore dans le monde des affaires,
prvoient des obligations rciproques. En termes juridiques, ils sont
dits synallagmatiques, par opposition aux contrats conclus titre
gratuit, comme le prt, le don ou le cautionnement civil. Les
conditions de validit du contrat
Pour tre valable, le contrat doit respecter plusieurs conditions
: les parties sont juridiquement capables de sengager ; le
consentement est exempt de tout vice (erreur, dol ou tromperie,
violence) ; lobjet est dfini ; la cause du contrat doit tre
licite.
La force du contrat
La force du contrat se dfinit au travers du principe de
lautonomie de la volont. Les conventions lgalement formes tiennent
lieu de loi ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent tre rvoques
que par leur consentement mutuel ou pour les causes que la loi
autorise. Elles doivent tre excutes de bonne foi. Face des demandes
de nullit ou rsolution dune des parties, les juges veillent dfendre
la scurit juridique du contrat. Sil tait trop facile de faire
annuler ou rsoudre un contrat, les parties hsiteraient sengager. Il
arrive quun employ engage sa socit par contrat sans y tre autoris
par les procdures internes. Le juge refuse dannuler le contrat si
le fournisseur pouvait lgitimement croire que la personne ayant
sign le contrat avait le pouvoir de le faire .
Les obligations au contrat Un contrat prvoit deux natures
dobligation :
a. Obligation de moyens : le cocontractant sengage mettre en
uvre les moyens reconnus dans le mtier, sa comptence et sa
diligence pour obtenir le rsultat souhait.
b. Obligation de rsultat : le cocontractant sengage atteindre le
rsultat prvu au contrat.
Cette distinction est surtout importante en cas de non atteinte
du rsultat attendu. Pour engager la responsabilit du dbiteur dune
obligation de rsultat, il suffit de montrer la non- atteinte du
rsultat. La mise en uvre de la responsabilit du dbiteur dune
obligation de moyen est plus dlicate, il faut montrer quil na pas
mis toute la comptence et la diligence attendues pour remplir son
obligation.
CChhaappiittrree IIIIII-- LLeess ffiinnaalliittss ddeess
eennttrreepprriisseess La finalit de lentreprise correspond sa
raison dtre.
Bien entendu, il sagit avant tout de satisfaire les besoins du
march en produisant des biens et des services. Mais cet objectif
gnral nest pas le but que poursuivent les fondateurs et dirigeants
de lentreprise.
En fait, la finalit dune entreprise est trs variable selon son
type et selon lenvironnement conomique et social dans lequel elle
volue. En systme capitaliste, le but est lobtention dun profit
maximal. Toutefois, de nombreux conomistes considrent que dans les
grandes entreprises, il est ncessaire de dissocier, sparer, lintrt
des apporteurs de capitaux (actionnaires) et celui des
dirigeants.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 16
En effet, les dirigeants ne recherchent pas systmatiquement le
profit maximum ils peuvent rechercher le pouvoir, lindpendance, le
prestige, la croissance de lentreprise, la satisfaction du client
ou tout simplement donner un sens leur vie ! quant aux apporteurs
de capitaux ils sont souvent beaucoup plus intresss par des profits
spculatifs court terme que par la vie de lentreprise pourtant, ils
en sont les propritaires !
Il est donc difficile de dgager des constantes en la matire et
ceci dans la mesure o les entreprises varient par leur taille et le
march sur lequel elles voluent. Aujourdhui il est clair que la
finalit de lentreprise dpasse largement la simple recherche du
profit son rle stend la socit toute entire et lenvironnement.
I Les finalits de lentreprise
A - Raliser un profit maximum
Selon la thorie classique librale, le profit correspond la
finalit de lentreprise les tenants de cette thorie considrent en
effet que le profit constitue la juste contrepartie du risque pris
par les dirigeants et les actionnaires. Cette vision un peu troite
de la finalit de lentreprise commence tre srieusement remise en
question :
> Par exemple, pour Franck Riboud, lobjectif de lentreprise
nest pas proprement parler de faire du profit, mais avant tout de
satisfaire les besoins des parties prenantes : actionnaires,
salaris, fournisseurs, clients et autres. Lentreprise a des devoirs
envers la socit toute entire.
Pour le chef dentreprise que je suis, la priode dans laquelle
nous sommes entrs soulve de manire trs vive une question longtemps
occulte et quil me parat ncessaire daffronter : celle du rle de
lentreprise dans notre socit. Pendant de nombreuses annes, quon sen
flicite ou quon le dplore, il tait admis quune entreprise cote
avait pour seule finalit de gnrer une valeur maximale et toujours
croissante pour ses actionnaires. Cette conception troite du rle de
lentreprise nous a conduits dans limpasse, et cest pour moi une des
leons majeures de la crise. La recherche de la maximisation du
profit nest mcaniquement pas durable : force de se laisser griser
par des taux de rendement de 10, puis 15, puis 20, et pourquoi pas
25 %, on oublie simplement quil y a une limite physique au-del de
laquelle le chteau de cartes scroule. Cette limite, nous venons
brutalement de latteindre Cette crise nous rappelle le bon sens :
quaucun organisme ne se dveloppe dans un milieu appauvri ou dans un
dsert. Et quil est donc de lintrt mme dune entreprise de prendre
soin de son environnement conomique et social, ce quon pourrait
appeler, par analogie, son cosystme . Franck Riboud PDG Danone
> Pour Peter F Drucker (Peter Ferdinand Drucker, n en 1909 et
dcd en 2005 est un thoricien amricain du management. Il est
lorigine de nombreux concepts utiliss dans le monde de
lentreprise), le client est le pilier de laffaire dans la mesure o
il est le seul donner du travail lentreprise. Le seul but de
lentreprise est donc de satisfaire les besoins du client et travers
lui les besoins de la socit toute entire.
La thorie conomique admet laxiome fondamental que la poursuite
du profit maximum est lobjet essentiel de chaque entreprise. Mais,
au cours de ces dernires annes, les thoriciens ont prtendu que le
profit maximum devait tre tendu de longues priodes de temps, quil
devait sappliquer aux revenus des dirigeants plutt qu ceux des
actionnaires, quil devait tenir compte des
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Economie et Organisation des entreprises Page 17
bnfices non financiers, tels que laugmentation des loisirs pour
les dirigeants surmens, des relations plus agrables entre les
chelons quivalents des cadres..Si nous voulons savoir ce quest une
affaire, il nous faut commencer par tudier le but quelle se
propose. Ce but doit tre recherch lextrieur de laffaire elle-mme :
en fait, il doit se trouver dans la socit, puisque lentreprise est
un organe de la socit. La seule dfinition valable du but que se
propose une affaire est : se crer une clientle. P.F Drucker
En clair, la conception selon laquelle le profit est lunique but
recherch par lentreprise semble aujourdhui totalement dpasse.
B - Satisfaire les besoins des agents conomiques
Les activits des entreprises sont trs varies elles produisent
toutes des biens et des services destins tre vendus et satisfaire
les besoins des clients. La production est le rsultat de la mise en
uvre de combinaisons productives entre le facteur travail et le
facteur capital.
La pyramide de Maslow (labore dans les annes 1940 par le
psychologue Abraham Maslow) est utile en marketing car elle permet
de positionner un produit dans la hirarchie des besoins. Cette
pyramide fait partie aujourdhui des basiques du management
Elle sapplique galement en psychologie du travail (A l origine
elle correspondait dailleurs un schma thorique sur les motivations
des travailleurs !) - par exemple la productivit dun collaborateur
(niv 5) peut tre dgrade si celui-ci ne se sent pas intgr dans son
quipe de travail (niv 3) ou tout simplement sil na pas bien dormi !
(niv 1)
Niveau 1 : les besoins physiologiques lis la survie des
individus ou de lespce respirer, boire, manger, dormir, se
rchauffer
Niveau 2 : le besoin de scurit : se protger des dangers: Le
besoin de se loger - besoin de scurit des revenus, de scurit
physique, de scurit morale et psychologique, etc.
Niveau 3 : Le besoin dappartenance et amour rvle la dimension
sociale de lindividu qui a besoin de se sentir accept par les
groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ). Ce
besoin passe par lidentit propre (nom, prnom), et le besoin daimer
et dtre aim.
Niveau 4 : Lindividu souhaite tre reconnu en tant quentit propre
au sein des groupes auxquels il appartient.
Niveau 5 : Le besoin de saccomplir est le sommet des aspirations
humaines. Il vise atteindre lpanouissement.
C - Crer des richesses - gnrer une valeur ajoute qui sera
rpartie entre les agents conomiques
Rappel : La Valeur ajoute cre par lentreprise correspond la
relle richesse quelle gnre Cette VA se rpartit au profit de tous
les agents conomiques.
VA = Production Consommations intermdiaires ou VA = Valeur des
biens et services produits Valeur des biens que lentreprise se
procure auprs dautres entreprises pour produire ou vendre.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 18
Consommations intermdiaires: Ex : Matires premires, lectricit,
assurances, fournitures diverses, produits semi-finis, publicit,
transports, etc.
La valeur ajoute dune entreprise correspond donc bien la
richesse quelle produit. Pour le dmontrer prenons un exemple simple
:Exemple : Compte de rsultat de la socit X
CHARGES PRODUITS
Achat de marchandises 180 000 Vente de marchandises 500000
Travaux dentretien ou de rparation 10000
Publicit 10000
Transports de biens 40000
Impts, taxes et versements assimils 50000
Rmunration du personnel 80000
Charges de scurit sociale 50000
Charges dintrts 20000
Dotations aux amortissements 30000
Total des charges 470000 Total des pdts 500000
Solde crditeur : Bnfice 30000
Total gnral 500000 Total gnral 500000
La valeur ajoute de cette entreprise est gale 500000 (180000 +
10000 + 10000 + 40000) = 260000
En effet, dans cet exemple, seules les charges suivantes sont
considres comme consommations intermdiaires devant tre dduites de
la valeur de la production (500000): Les achats de marchandises,
les frais de transports ,la publicit , les frais dentretien.
Au regard de la composition de la valeur ajoute, on peut donc
dire que celle ci se rpartit principalement entre les salaris,
ltat, et les apporteurs de capitaux.
Remarquez que chacune des composantes de la valeur ajoute
reprsente un revenu pour une catgorie dagent conomique.
II La responsabilit socitale et environnementale de
lentreprise
A Notion de responsabilit socitale et environnementale
-
Economie et Organisation des entreprises Page 19
La responsabilit socitale des entreprises (RSE) correspond
lapplication des principes du dveloppement durable au niveau de
lentreprise.
Il appartient aux entreprises, sur leur propre initiative,
damliorer la socit et de protger lenvironnement. Le mouvement est
enclench et il nest pas douteux que de plus en plus dentreprises
intgrent les dimensions socitales et environnementales dans leurs
choix stratgiques.
Le comportement responsable des entreprises seffectue au travers
des modes de financement. Les entreprises sont encourages par les
pouvoirs publics investir de manire responsable. Linvestissement
socialement responsable (ISR), intgre des critres de nature sociale
et environnementale aux critres financiers classiques, et sest bien
dvelopp ces dernires annes.
En bref, lentreprise doit faire preuve de responsabilit envers
tous ses partenaires : - Les consommateurs : recherche du meilleur
rapport qualit / prix scurisation des produits. - Les syndicats :
couter et prendre en compte les revendications - Les salaris :
amliorer les conditions de travail viter les souffrances au travail
pratiquer des politiques salariales convenables - lintrt gnral :
payer des impts, crer des emplois - Les fournisseurs : tablir des
relations commerciales saines bases sur la confiance
Davantage dthique et de respect de lenvironnement tels sont
finalement les enjeux globaux de la RSE.
B- Lentreprise et le social :
Pendant longtemps, le facteur travail a t considr par les
entreprises comme un facteur de production comme les autres. Au
dbut du 20me sicle, Taylor un auteur classique du management,
considre que lindividu est sens ragir comme une mcanique simple qui
calque ses efforts sur les stimulants qui lui sont proposs et les
sanctions qui le frappent. Sous limpulsion des travaux de Mayo, il
apparat, que lindividu nest pas quune simple mcanique, des lments
psychosociologiques laniment. La performance de louvrier dpend, il
est vrai de diverses conditions matrielles, mais tout autant sinon
davantage de facteurs dambiance. La prise en compte de la dimension
sociale de lentreprise conduit plusieurs entreprises, voulant tre
performantes, mettre en place une gestion des ressources humaines.
Lhomme constitue ainsi la principale richesse des entreprises
modernes. Lensemble des actions menes par lentreprise en faveur de
son capital humain, traduit une situation sociale dans lentreprise
qui apparat travers la lecture du bilan
-
Economie et Organisation des entreprises Page 20
social. Celui-ci rcapitule en un document unique les principales
donnes chiffres permettant dapprcier la situation de lentreprise
dans le domaine social. Le schma suivant rsume les finalits de
lentreprise en interne comme en externe :
CCHHAAPPIITTRREE VVII :: LLeess ffoonnccttiioonnss
eesssseennttiieelllleess ddee lleennttrreepprriissee
Au sein dune entreprise, on peut dnombrer lensemble des activits
de base : acheter, produire, vendre, transporter, financer,
compter, etc. Afin datteindre les objectifs fixs, dassurer sa
survie et sa croissance, de sadapter lenvironnement et aux
changements qui peuvent laffecter, lentreprise doit agencer,
disposer et coordonner lensemble de ses activits dont elle dispose
de la manire la plus rationnelle possible. - comment se fait la
rpartition des tches par grande fonction ? - quel est le contenu de
ces grandes fonctions ?
I. La rpartition des tches par grandes fonctions
Lide dentreprendre engendre lide dorganiser ; dont son premier
aspect est lidentification des diffrentes tches, des diffrentes
oprations accomplir. Cette identification des tches passe par :
une analyse minutieuse des diffrentes tapes ncessaires, la
ralisation de la production,
un premier regroupement des tches lmentaires en tches plus
complexes
un rassemblement des tches complexes en activits en vue de la
ralisation dun but commun, donnant naissance des fonctions.
On peut songer dfinir la fonction comme un assemblage, de
personnes et de moyens de spcialits similaires effectuant des
services ou des oprations complexes (tches) de mme nature et qui
visent le mme objectif dont la ralisation est ncessaire la vie de
lentreprise. Cest Fayol qui sest intress le premier vers 1910 un
regroupement des activits essentielles en fonctions. Il distinguait
les six fonctions :
Fonctions essentielle daprs Fayol Tches correspondantes
-
Economie et Organisation des entreprises Page 21
Administratives .prvoir .organiser .coordonner . Contrler
Commerciale . acheter. Vendre . changer
Technique . produire. Fabriquer . transformer
Financire . rechercher les capitaux . employer les capitaux
Comptable . inventorier . calculer les prix de revente .
dterminer les prix de vente . calculer le rsultat net comptable
Scurit
. protger les biens et les actifs
On peut distinguer les fonctions oprationnelles qui contribuent
ajouter de la valeur au produit en le transformant
(approvisionnement, production, commercialisation, pour lessentiel)
et les fonctions administratives qui ont pour but dassurer le
contrle et la coordination14 (fonction "administrative" au sens
large). II. Le contenu des principales fonctions : 1. La fonction
de direction : La direction est un organe de lentreprise constitu
par un groupe dindividus distinct cest llment dynamique de la firme
et celui qui lui garantit la coordination entre les divers
services. Fayol a prcis les tches incombant une direction : prvoir,
organiser, commander, coordonner, contrler. - Prvoir, cest dire
prendre en compte lvolution probable de lenvironnement afin de sy
adapter et fixer les objectifs atteindre en fonction des
caractristiques externes des marchs et des contraintes internes la
firme. - Organiser, cest mettre en place les moyens afin datteindre
les objectifs. Il faut notamment dterminer la structure interne de
la firme cest dire ses divers systmes et les relations entre eux. -
Commander : cest dire donner des ordres ou des directives, tablir
des rglements de faon susciter des actions orientes vers la
ralisation des objectifs. - Coordonner : consiste harmoniser les
actes des divers employs pour les faire converger vers le mme but.
- Contrler de faon ne pas dvier de lobjectif fix. 2- la fonction
financire : Son rle consiste mettre en uvre les capitaux cest dire
: - Collecter les fonds en les cherchant, puis en les runissant
aprs examen des divers moyens de financement possibles. - Employer
les fonds en les affectant aux divers emplois possibles
(investissement, stock, crdits accords, placements) et aux
diffrents services dans le cadre de dotations budgtaires.
14
Mcanismes destines rguler le fonctionnement dun systme. Dans
lorganisation, Mintzberg a dtermin diffrents modes de coordination
:
- lajustement mutuel : la coordination seffectue par contacts
directs
- supervision directe : la coordination seffectue par la
hirarchie
- standardisation des tches : la coordination seffectue par un
code de procdures
- standardisation des rsultats : la coordination seffectue par
le rsultat atteindre
- standardisation des qualifications : une coordination garantie
par les comptences individuelles ncessaires.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 22
- Grer les fonds par un ensemble de tches de dcision (par
exemple le remplacement dune source de financement par une autre
moins onreuse) et de tches dexcution (rapports avec les prteurs et
emprunteurs, remboursement et rmunration des titres mis) En rsum,
la fonction financire consiste fournir lentreprise les capitaux
dont elle a besoin, au moment o elle en a besoin, avec le maximum
de scurit et au cot minimum. 3- La fonction sociale : Elle doit
sintresser au personnel simultanment : - Comme facteur de
production (point de vue conomique) - Comme homme (point de vue
morale). La fonction sociale prend en charge les ressources
humaines de lentreprise. . elle les recherche et les choisit, .
elle les gre, . elle les perfectionne et les intgre, 4. La fonction
approvisionnement ("commercial-achat")
Cette fonction a une double mission :
La ralisation des achats cest :
- la recherche des fournisseurs et le choix des fournisseurs, -
la dtermination des produits commander (qualit et prix), - la
passation des commandes et le suivi de leur excution, - la rception
des commandes et leur contrle.
La gestion des stocks comprend :
- la gestion du magasin proprement dite : organisation,
documents utiliser, mthodes de conservation. - la gestion conomique
des stocks, cest--dire la dtermination optimale des dates de
commandes et des quantits commander.
5- La fonction technique : La fonction technique nexiste pas
dans toutes les entreprises, elle est charge :
- de la prparation du travail cest dire la fois de la prparation
technique et de la prparation adjective.
- de lexcution du travail mettant en uvre simultanment le
personnel, le matriel et les matires premires (MP) ou fournitures
;
- du contrle (technique cest dire contrle de la progression de
lexcution en quantit et en qualit.
- de lentretien (maintenance) et de la scurit. 6. La fonction
commerciale ("commercial -vente") La fonction commerciale a pour
tches :
- la connaissance du march. Elle a pour objet de connatre les
caractristiques du march actuel : nature des clients, pourquoi ils
achtent et comment, par quels canaux prfrentiels de distribution,
les qualits et dfauts attribus aux produits. En outre, elle vise
dterminer le march potentiel cest dire celui que lon peut atteindre
par une action commerciale et le march futur qui rsulte des
objectifs fixs.
- Enfin la fonction commerciale est charge des ventes et du
service aprs vente ainsi que de la publicit et les actions de
promotion des ventes.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 23
CCHHAAPPIITTRREE VV :: LLeess ssttrruuccttuurreess ddee
lleennttrreepprriissee Toute organisation ncessite une structure.
La rpartition en fonctions et services au sein dune entreprise
apparat dans le cadre de cette structure. (Selon Mintzberg, la
structure dune organisation peut tre dfinie comme la "somme totale
des moyens employs pour diviser le travail entre des tches
distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces
tches.") Dans lentreprise, les problmes de structure napparaissent
que lorsque la firme a atteint une certaine dimension. En effet,
dans les petites entreprises, les problmes de structure
disparaissent derrire les questions de rapports entre les
personnes, car il nexiste pas de services distincts. Les choix, en
matire de structure ; interviennent lorsque lon recourt des
intermdiaires entre la direction et les excutants. La structure
dune entreprise forme le schma de rpartition des tches, des
pouvoirs et des responsabilits. Etablir la structure, cest la fois
: - dfinir les services (ou directions), constituer, - dlimiter les
activits de chaque service, - prciser les relations entre services
qui peuvent tre hirarchiques, fonctionnelles, ou de conseil. Une
structure est gnralement reprsente par un organigramme celui-ci est
un graphique reprsentant sous la forme dun document densemble la
structure dune entreprise et permettant de se rendre compte des
diffrentes liaisons pouvant exister entre les services.
Lorganigramme fait apparatre le processus rel de lexercice du
pouvoir, la rpartition des tches et les liens formels entre les
services.
Typologies et configurations structurelles Lanalyse
traditionnelle, partir de la rflexion des thoriciens et de
lobservation distingue cinq grands types structures.
1. La structure hirarchique : a) Principes de la structure
hirarchique :
Cest la structure de type militaire, prconise par Fayol. Elle se
prsente sous une forme pyramidale. La hirarchie est constitue par
"la srie des chefs" et la voie hirarchique est le chemin que
suivent les communications passant par tous les degrs. La structure
hirarchique est une organisation qui repose : - lunit de
commandement : chaque subordonn ne reoit dordre que dun seul chef
lequel relve aussi dun seul suprieur et ainsi de suite. - la
dlgation de lautorit : cest la transmission de lautorit par un
suprieur hirarchique un subordonn. On dlgue uniquement lautorit
mais le suprieur reste responsable des rsultats des dcisions prises
par le subordonn. - le principe de la responsabilit absolue : cest
lobligation pour un subordonn daccomplir les tches qui lui sont
assigns et dexpliquer les rsultats non satisfaisants obtenus. Cest
ainsi que le suprieur doit dterminer avec rigueur les objectifs
attendus et ne doit pas intervenir dans les tches qui relvent du
subordonn :
-
Economie et Organisation des entreprises Page 24
b) Avantages et inconvnients de ce type de structure : Du point
de vue de ses avantages la structure hirarchique est une structure
simple, facile mettre en place, facilement comprhensible, claire o
chacun connat exactement son rle. Cest une structure qui permet une
dfinition prcise de lautorit et de la comptence : - tous les lments
du systme ont un pouvoir propre ou dlgu. - chaque lment du systme
est conscient du rsultat quon attend de lui. Sagissant des
inconvnients de la structure hirarchique, ils proviennent de sa
rigidit, de la lenteur des dcisions et de risque de dformation de
lordre donn d la forte formalisation15 (surtout quand il est oral
vu le nombre de niveaux parcourus par ce dernier. Lautre
inconvnient est le risque de cloisonnement16, linformation circule
plutt dans le sens vertical et mal dans le sens horizontal entre
services. Enfin, il y a le risque de centralisation17. Les
informations tendent remonter vers le sommet, et les dcisions tre
prises par le dirigeant. Par ailleurs, cette structure hirarchique
peut tre considrablement assouplie. Par exemple, le chef
dentreprise peut accrotre la dcentralisation des dcisions, cest
dire donner plus de pouvoir aux chelons subalternes.
2. La structure fonctionnelle : a) Principes de la structure
fonctionnelle :
Contemporain de Fayol, Taylor critiqua la structure hirarchique.
En effet dans ce schma un subordonn dpend dun seul chef pour la
totalit, de son activit. Ce suprieur doit donc avoir des
connaissances trs tendues, excdant frquemment la capacit dun seul
homme. Taylor proposa donc ladoption dune structure fonctionnelle
dans laquelle chaque subordonn dpend de plusieurs chefs, chacun
deux ayant une autorit limite sa spcialit appele autorit
fonctionnelle. Ce type dorganisation se situe au niveau de latelier
et repose sur : - la sparation des tches de prparation des activits
dexcution.
15
Formalisation : ensemble de rgles et de procdures dans
lorganisation ; abondance de rgles et de
procdures ne favorisent pas la ractivit et ladaptabilit. 16
Cest le fait de lexistence au sein dune entreprise dune
sparation entre les divisions qui la constituent.
Ladite sparation vient principalement dun manque de coordination
et de communication entre les divisions.
L'effet du cloisonnement organisationnel est visible, par
exemple, lorsque le chef de chaque secteur/ division
prpare une partie du plan d'entreprise et que les parties
labores sparment sont rassembles pour former le
plan annuel de lentreprise. Cela peut entraner un manque de
synergie ou d'intgration du travail. 17
Le degr de centralisation organisationnelle est relatif au degr
de rpartition du pouvoir et de dlgation dans
lorganisation. On parle ainsi du couple centralisation /
dcentralisation . Cest une des 4 dimensions clefs
utilises pour analyser une organisation ( avec le degr de
formalisation, de spcialisation et les modes de
coordination).
-
Economie et Organisation des entreprises Page 25
- laccroissement de la comptence des chefs par leur cantonnement
dans une troite spcialisation18. Chaque responsable peut intervenir
dans le domaine de sa comptence auprs dlments dpendants dautres
services. - la dlgation du pouvoir et de lautorit des responsables
fonctionnels qui peuvent intervenir dans le cadre de leurs
comptences lorsque des problmes sont poss. La structure
fonctionnelle peut tre schmatise de la faon suivante :
Chef datelier
Contrematres C1 C2 C3 C4 C5
Ouvriers
Structure fonctionnelle de Taylor
Chaque ouvrier dpend fonctionnellement des 5 contrematres
Direction dusine
scurit contrle ordonnancement Chef datelier
chef chef
dquipe1 dquipe2
18
Degr de spcialisation dune organisation : degr de division
horizontale et/ ou verticale du travail. Plus ce
degr de spcialisation est important, plus sexpriment dans
lorganisation des risques de cloisonnement et de
rigidit.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 26
Structure fonctionnelle effective de Taylor
Les sources dordonnancement, de contrle, de scurit ont une
autorit, dans leur spcialit, sur les chefs dquipe des ateliers.
b) Avantages et inconvnients de la structure fonctionnelle :
Ce type dorganisation permet de faire travailler de la faon la
plus efficiente des ouvriers peu qualifis, pays au rendement et qui
souhaitent gagner le maximum de salaire. En leur adjoignant des
spcialistes (contrematres) les ouvriers se sentent mieux aids et
mieux assists et peuvent ainsi tre plus rentable dans leur travail.
Aussi, en organisant la production de manire plus scientifique,
lorganisation fonctionnelle permet dviter les pertes de temps, les
flneries et les gaspillages ce qui a conduit au principe du travail
la chane avec dcomposition en tches lmentaires tels quil ont t mis
en uvre ds le dbut du sicle dans les usines Ford. Toutefois le type
dorganisation prsente certains inconvnients importants : - dilution
de lautorit et de la responsabilit entre plusieurs chefs. -
difficults de coordination car chacun nenvisage lentreprise que du
seul point de vue de sa fonction. - risque de non excution de
certaines tches, chacun croyant quun autre sen charge. En guise de
conclusion, la structure fonctionnelle situe au niveau de latelier.
Au del prdomine lorganisation hirarchique Fayolienne. Cest ainsi
quon peut dire que les deux structures fonctionnelles et
hirarchiques sont complmentaires pour une grande entreprise.
3. La structure staff and line ( ou
hirarchico-fonctionnelle)
Cette structure est un systme qui cherche cumuler les avantages
et liminer les inconvnients du modle hirarchique et de la structure
fonctionnelle. Cest pourquoi quelle est souvent connue en France
sous le nom de structure hirarchico-fonctionnelle. Elle repose sur
deux principes : - lunit de commandement : le pouvoir appartient
des chefs hirarchiques qui sont en "Line" (lignes hirarchiques) et
qui disposent dune autorit gnrale : Ce sont les oprationnels. - la
spcialisation : cest le fait de responsables qui conseillent, mais
qui ne dcident pas. Ils observent et sont au "staff" (tat-major) ce
sont les fonctionnels. Deux types dorganes sont donc ncessaires : -
les organes hirarchiques qui disposent seuls de lautorit. - les
organes dtat-major placs auprs des organes hirarchiques et qui ont
une fonction de conseil, dtude, de prparation et de contrle. Ces
organes de conseil spcialiss sont lanalogue conomique de ltat major
militaire. Ils ressemblent aux fonctionnels par leur activit
spcialise ; ils en diffrent car ils nont pas dautorit, mais une
simple fonction de conseil de lorgue hirarchique auquel ils sont
rattachs. A nimporte quel degr de la hirarchie, il est ncessaire
quelquefois davoir laide de spcialistes. Certaines entreprises ont
besoin dun service de statistique, dautres dun service dtude de
march. Tous ces services en dfinitive doivent recueillir des
informations qui permettront au chef hirarchique de prendre une
dcision. Les responsables en "Line" doivent tenir compte des
suggestions et des recommandations des responsables en "STAFF" et
les transformer en ordres. Sa reprsentation schmatique est
spcifique :
-
Economie et Organisation des entreprises Page 27
a) Avantages - Cette structure a les mmes avantages que la
structure hirarchique, savoir
la simplicit et la sparation des responsables (line). - Elle
accrot la comptence de lorganisation (apparition du staff). - La
dcision peut tre plus rationnelle. LEtat major par ses analyses,
facilite la
prise de dcision. b) Inconvnients
- lapparition du staff lve le cot de fonctionnement - des
msententes peuvent surgir entre le staff et le line. Les membres du
staff
oublient souvent quils ne disposent pas de pouvoir
organisationnel et veulent imposer leurs avis aux oprationnels.
Cette situation est naturellement mal vcue par les organes
hirarchiques.
- risque de confusion dans la dtermination des responsabilits en
cas de mauvais rsultat.
- risque de substitution de ltat-major aux responsables
hirarchiques. - risque de cots chers des services de
ltat-major.
4. La structure divisionnalise :
Alors que la structure fonctionnelle s'adapte assez bien aux
entreprises qui ne fabriquent qu'un seul type de produits ou tout
au moins des produits diffrents mais pouvant tre fabriqus partir
des mmes matires premires, la structure divisionnelle s'adapte
mieux aux entreprises de grande taille dont la production est trs
diversifie. Les activits de chaque fonction apparaissent en effet
beaucoup trop disparates pour adopter une structure fonctionnelle,
on prfre alors une structure par produits ou structure
divisionnelle.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 28
NB: Un Etat Major peut tre associ chaque direction de produit ou
se situer au niveau de la direction gnrale. Comme la structure
fonctionnelle, la structure divisionnalise est moins une
organisation intgre quun ensemble dentits quasi autonome comptes
par une structure administrative centrale ; il sagit dunits de
lorganisation, appeles divisions, nous appellerons ici la structure
centrale, le sige. La structure divisionalise diffre des quatre
autres configurations sur un point important : il ne sagit pas dune
structure complte qui va du sommet stratgique au centre oprationnel
mais plutt dune structure qui chapeaute dautres structures. Chaque
division a sa structure propre ; la structure divisionnalise est
focalise sur les relations entre le sige et les divisions, entre le
sommet stratgique et le sommet de la ligne hirarchique. Dabord et
surtout la structure divisionnalise sappuie sur le regroupement en
units sur la base des marchs au sommet de la ligne hirarchique.
Chaque division comporte toutes les fonctions ncessaires aux
oprations sur ses marchs. Ainsi, dans le schma qui reprsente un
organigramme typique pour une entreprise industrielle
divisionnalise : chaque division a ses propres dpartements pour les
achats, le dveloppement, la fabrication et le marketing. Cette
dispersion des fonctions oprationnelles minimise linterdpendance
entre les divisions, si bien que chacune peut fonctionner comme une
entit quasi-autonome, librant chacune du besoin de coordonner son
activit avec celle des autres. Cette forme de structure conduit
naturellement une dcentralisation importante : le sige dlgue chaque
division les pouvoirs ncessaires la prise des dcisions concernant
ses propres oprations. Mais la dcentralisation requise dans la
structure divisionnalise est trs limite : elle ne va pas
ncessairement plus loin que la dlgation accorde par les quelques
cadres du sige aux quelques directeurs des divisions. En dautres
termes, la structure divisionnalise requiert une dcentralisation
globale et verticalement limite. Par ailleurs, il faut,
naturellement, une certaine forme de contrle ou de coordination
exerce par le sige sur les divisions, et la question qui se pose
alors est de savoir comment le sige peut maintenir son contrle tout
en laissant aux divisions suffisamment dautonomie dans la gestion
de leurs oprations. La rponse cette question est fournie par un
autre paramtre de conception : le systme de contrle des
performances. En globale, le sige laisse aux divisions presque
toute latitude de dcision, puis contrle les rsultats de ces
dcisions. Ce contrle est effectu a posteriori, en termes
quantitatifs, dans le cas des entreprises par le recours aux
mesures de profit, de volume des ventes et de rentabilit des
investissements. Le sige peut ainsi maintenir le contrle face
lautonomie des divisions. Ainsi le mcanisme de coordination
principal de la structure divisionnaire est la standardisation des
rsultats et le systme de contrle des performances y est un paramtre
de conception essentiel.
-
Economie et Organisation des entreprises Page 29
Prsident
Planification Juridique Finance
Divsion1 Division2 Division3 Division4
Achats Achats Achats Achats
Technique Technique Technique Technique
Fabrication Fabrication Fabrication Fabrication
Marketing Marketing Marketing Marketing
Organigramme typique dune entreprise industrielle
divisionnalise
a) Avantages - La responsabilit est bien dfinie au niveau de
chaque division - Lutilisation des comptences et du matriel est
gnralement optimale. - Le contrle des objectifs trac chaque
division se fait dune manire facile et avec une plus grande
efficacit. - La spcialisation des cadres peut tre un facteur de
rentabilit.
b) Inconvnients - Risque de gaspillage cause de la duplication
des tches - Risque de perte de tout contrle de la direction.
5. La structure matricielle : Cette structure a t dcrite par Jay
Galbraith en 1970. Pour cet auteur, laccroissement du volume des
informations quune organisation doit traiter pour prendre des
dcisions, conditionne lvolution de sa structure. Gnralement,
dit-il, les organisations se structurent partir des fonctions. Or
une telle structure se trouve vite dpasse parce quelle ne tient pas
compte de la stratgie (produits ou projets). Aussi propose-t-il un
schma structurel qui dveloppe des relations latrales privilgiant la
stratgie mise en place. Les relations latrales (collaboration) sont
celles qui se dveloppent entre les diffrents chefs du projet (ou
produit) et les diffrentes directions. La structure matricielle
repose sur :
- des units fonctionnelles qui disposent du matriel, du
personnel et qui sont au service des units divisionnelles.
- des units divisionnelles qui sintressent la ralisation dune
tche dtermine (produit, activit, projet) en faisant appel
lassistance des units fonctionnelles.
La structure matricielle peut tre schmatise comme suit :
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Economie et Organisation des entreprises Page 30
Ex : construction dun immeuble, dune route. Quant le projet ou
lactivit est achev, lquipe en place est distante et les personnes
affectes ce projet retournent leur servies respectifs. La structure
matricielle requiert la dcentralisation effective du pouvoir. Mme
en tenant compte des problmes qui peuvent ventuellement en rsulter,
elle prsente plusieurs avantages par rapport aux structures
antrieures, beaucoup plus lourdes et plus rigides.
a) Avantages - Elle favorise la dcentralisation. Une partie du
pouvoir de dcision est
transfre aux chefs de projet. - Elle facilite la participation
des salaris par la dcentralisation. - Elle amliore la circulation
des informations. - Elle sadapte parfaitement aux changements
stratgiques. Labandon dfinitif
dun projet na en principe aucune rpercussion sur le
fonctionnement des organes demeurs en place.
- Elle dveloppe la concurrence entre les chefs de projet. b)
Inconvnients
- La multiplicit des projets rend difficile la coordination. -
Elle peut crer des conflits entre les diffrents chefs de projet ou
entre ceux-ci
et les diffrentes directions. Dans ce cas, elle fait obstacle
ltablissement dun bon climat social.
- selon Mintzberg, cette structure ne permet pas aux individus
de connatre avec prcision la rpartition du pouvoir.
CHAPITRE I: Dfinition et classification des EntreprisesChapitre
II : Lenvironnement de lentrepriseI. Gnralits sur lenvironnement de
lentrepriseDmographie Social TechnologieEconomie Entreprise
CultureConcurrents Four/sDroit Politique
Sociologie Relations internationales
Chapitre III- Les finalits des entreprisesCHAPITRE VI : Les
fonctions essentielles de lentrepriseLa rpartition des tches par
grandes fonctions
CHAPITRE V : Les structures de lentrepriseStructure
fonctionnelle de TaylorDirection dusinescurit contrle
ordonnancement Chef datelierStructure fonctionnelle effective de
Taylor
Planification Juridique FinanceDivsion1 Division2 Division3
Division4Achats Achats Achats Achats