-
SUJET 1
Pour retracer l'évolution d'une chaîne de montagnes, le géologue
dispose de nombreuses techniques parmi lesquelles figure la
détermination des conditions de formation des roches qui la
constituent.
Cette détermination a été faite avec des roches apparentées au
granite, échantillonnées dans la région de la Marche au nord-ouest
du Massif Central. Ces roches montrent l'aspect observable sur le
document 1. Elles présentent une association minéralogique composée
de quartz, de biotite, de muscovite, de cordiérite et d'un peu de
sillimanite.
Utilisez les documents 1et 2 pour énoncer sous la forme d'une
réponse construite les conditions de formation de ces roches de la
région de la Marche. Vous joindrez le document 2 à votre copie en y
figurant la zone correspondant à la formation des roches
considérées.
Document 1 : Photographie d'une roche à l'affleurement (échelle
dans le cartouche du haut), de structure comparable à celle
échantillonnée dans la région de la Marche (localisation dans le
cartouche du bas)
-
Document 2 : Diagramme Pression (P) et Température (T) des
domaines de stabilité de minéraux repères (silicates d'alumine:
disthène, andalousite et sillimanite) et différentes réactions
métamorphiques en fonction des conditions P-T
courbe 1 : réaction chlorite + muscovite 1 (à gauche) = biotite
+ muscovite + quartz + eau (à droite) courbe 2 : réaction muscovite
+ chlorite + quartz (à gauche) = biotite + cordiérite + andalousite
ou sillimanite ou disthène + eau (à droite) courbe 3 : réaction
muscovite + quartz (à gauche) = Feldspath potassique + andalousite
ou sillimanite + eau (à droite) courbe 4 : courbe de fusion d'un
granite hydraté (courbe du solidus séparant un domaine où seul le
solide est présent (à gauche) et un domaine où liquide et solide
peuvent coexister et un domaine (à droite))
-
SUJET 2
La croûte continentale Nord-Américaine
L'Amérique du Nord présente un ensemble de chaînes de montagnes
dont la mise en place se poursuit encore de nos jours. L'étude
d'une carte géologique confrontée aux données radiochronologiques
permet de cerner les grandes étapes de son histoire géologique.
À partir de l'étude du document, on se propose de reconstituer
quelques étapes de l'histoire géologique de la croûte continentale
Nord-Américaine. (Répondre aux 6 questions du QCM)
Document 1 : carte des principales chaînes de montagnes
anciennes et récentes d'Amérique du Nord
Légende
Chaîne de montagnes archéennes (4,28 à 1,9 Ga)
Chaîne de montagnes centrales (? Ga)
Chaîne de montagnes grenvilliennes (1,3 à 1 Ga)
Chaîne de montagnes appalachiennes (0,4 Ga)
Chaîne de montagnes récentes (0,3 Ga à aujourd'hui)
Croûte océanique
Ligne de rivage (limite actuelle des terres émergées)
Remarques
1- Lorsque les granites subissent le métamorphisme dans une
racine crustale, ils se transforment en une roche : le gneiss.
2- Ga = milliard d'années
Modifié de Elmi et Babin, 2006
-
QCM : A partir des informations extraites du document, cocher la
bonne réponse pour chaque série de propositions.
1. Les plus anciennes roches d'Amérique du Nord sont les gneiss
d' Acasta. On les trouve :
dans la chaîne de montagnes anciennes grenvilliennes dans la
chaîne de montagnes anciennes appalachiennes dans la chaîne de
montagnes anciennes centrales dans la chaîne de montagnes anciennes
archéennes
2. L'étude du gneiss d' Acasta a permis de reconstituer le
contexte de sa formation. On sait aujourd'hui qu'il s'est formé
:
dans une croûte océanique dans les reliefs positifs d'une croûte
continentale dans la racine d'une croûte continentale dans le
manteau
3. Les chaînes de montagnes d'Amérique du Nord sont disposées
:
les plus anciennes au centre, les plus récentes à l'extérieur
les plus anciennes à l'extérieur, les plus récentes au centre
parallèlement les unes aux autres au hasard
4. A partir de ces observations, les géologues peuvent proposer
un âge à la chaîne de montagnes centrales :
Elle peut être âgée de plus de 1,9 milliard d'années Elle a un
âge compris entre 1,3 et 1,9 milliard d'années Elle a un âge
compris entre 0,4 et 0,3 milliard d'années Elle est âgée de moins
de 0,3 milliard d'années
5. Une fois formés, les reliefs positifs des chaînes de
montagnes disparaissent grâce à l'altération, l'érosion mais aussi
des phénomènes tectoniques. Le Mont McKinley, le plus haut sommet
d'Amérique du Nord se trouve logiquement :
dans la chaîne de montagnes grenvilliennes dans la chaîne de
montagnes récentes dans la chaîne de montagnes centrales dans la
chaîne de montagnes archéennes
6. La croûte Nord-Américaine grandit toujours. Ainsi, la croûte
sibérienne, émergée, s'est accolée à
ce continent. La chaîne de montagnes associée à cet évènement
est :
la chaîne de montagnes grenvilliennes
la chaîne de montagnes récentes
la chaîne de montagnes centrales
la chaîne de montagnes archéennes
-
SUJET 3
La datation des roches de la croûte continentale
Un étudiant en géologie retrouve dans une collection de roches,
trois échantillons de granites provenant de Norvège, de Bretagne et
de Basse Normandie. Il sait que l'échantillon le plus ancien est le
granite norvégien. L'échantillon breton porte une étiquette «
environ 300 millions d'années ». Il dispose de documents permettant
de les dater.
Vous devez l'aider à retrouver l'origine et l'âge des
échantillons de granite. Exploitez les données afin de répondre au
QCM sur la feuille annexe avec la copie.
Document 1a : principe de datation d'une roche avec le couple
d'éléments rubidium / strontium
On mesure sur différents minéraux de ma roche étudiée la
quantité de 87Rb, 86Sr, 87Sr. En reportant sur un graphique en
abscisse le rapport 87Rb/86Sr, et en ordonnée le rapport 87Sr/86Sr
pour chaque minéral étudié, on obtient une droite isochrone dont
l'équation est :
y = (eλt - 1)x + b avec y = 87Sr/86Sr x = 87Rb/86Sr
(λ étant la constante de désintégration radioactive spécifique
du couple rubidium / strontium. Sa valeur n'est pas donnée car elle
n'est pas utile pour l'exercice).
Document 1b : détermination de t à partir de (eλt - 1)
Valeurs de (eλt - 1) Âge approximatif en millions d'années
(t)
Valeurs de (eλt - 1) Âge approximatif en millions d'années
(t)
0,0020 140 0,0151 1050
0,0030 210 0,0161 1120
0,0040 280 0,0171 1200
0,0050 350 0,0182 1270
0,0060 420 0,0192 1340
0,0070 490 0,0202 1400
0,0080 560 0,0212 1480
0,0090 630 0,0222 1550
0,0101 700 0,0233 1620
0,0111 770 0,0243 1690
0,0121 840 0,0253 1760
0,0131 910 0,0263 1830
0,0141 980 0,0274 1900
-
Document 2 : droites isochrones correspondant aux 3
échantillons
D'après
http://ansatte.uit.no/webgeology/webgeology_files/english/rbsr.html
et "Comprendre et enseigner la planète Terre" OPHRYS Edition
-
SUJET 4
À partir des informations fournies par le document ci-dessous,
montrer que l’on a dans cette région
des preuves des mouvements de compression à l’origine des
Pyrénées.
Document 1 : Photographies du cirque de Barrosa dans les
Pyrénées
Sources photographiques : commons.wikimedia.org
-
SUJET 5
Des mouvements verticaux en Scandinavie
La lithosphère terrestre est animée de mouvements horizontaux
liés à des phénomènes de convergence
ou de divergence. Elle est affectée également par des mouvements
verticaux, comme par exemple en
Scandinavie.
Montrer que les données extraites des documents confirment et
précisent* l'existence de
mouvements verticaux en Scandinavie et permettent de formuler
une hypothèse quant à leur
origine. * des valeurs sont attendues.
Document 1 : Soulèvement de la Scandinavie depuis 6000 ans
D’après la planète Terre, J. M Caron et coll.
Document 2 : Variations en altitude de la balise GPS positionnée
près de Vasaa en Finlande.
-
SUJET 6
Altération et érosion contribuent à l'effacement des reliefs Les
produits du démantèlement sont transportés
sous forme solide ou soluble, le plus souvent par l'eau,
jusqu'en des lieux plus ou moins éloignés où ils se
déposent (sédimentation). Le document ci-dessous présente les
conditions de transport et de
sédimentation des particules issues de l'érosion. Il sert de
support pour répondre au QCM de la page
suivante (page 3).
Document : Diagramme de Hjulstrôm
QCM : À partir des informations extraites du document, cocher la
bonne réponse pour chaque série
de propositions.
1- Une particule de 0, 1 mm :
☐ a. est transportée par un courant à la vitesse de 0,2 cm/s
☐ b. sédimente quelle que soit la vitesse du courant
☐ c. est transportée par un courant à la vitesse de 10 cm/s
2- Les particules inférieures à 0,01 mm :
☐ a. nécessitent une vitesse du courant supérieure à 1 cm/s pour
sédimenter
☐ b. nécessitent une vitesse du courant inférieure à 100 cm/s
pour être érodées
☐ c. sont transportées par un courant à la vitesse de 10
cm/s
3- Le transport et la sédimentation d'une particule dépendent
:
☐ a. uniquement de la dimension de cette particule
☐ b. de la dimension de cette particule et de la vitesse du
courant
☐ c. uniquement de la vitesse du courant
-
SUJET 7
Paléoplages en baie d’Hudson
Actuellement, sur le pourtour de la baie d’Hudson,
localisée au Nord du Canada, il est possible
d’observer des paléoplages - anciennes plages
fossiles - situées en altitude. Une d’entre elles,
datée de - 6000 ans, est présentée sur le document
ci-dessous :
Image satellitaire identifiant une paléoplage en baie
d’Hudson d’après le logiciel Google Earth
L’objectif de cet exercice est d’expliquer la présence de ces
paléoplages en altitude.
À partir de l'étude des documents, cocher la bonne réponse dans
chaque série de propositions du
QCM et remettre la feuille-réponse annexe avec la copie.
Document 1 : variations mondiales du niveau de la mer depuis -
8000 ans
-
Document 2 : évolution du domaine continental depuis le
Wisconsinien
Document 2.a : un glacier au Wisconsinien
Durant le Wisconsinien, dernière période glaciaire terminée il y
a 6000 ans, un immense glacier (ou
inlandsis) s’étend au Nord du continent Nord-Américain.
L’épaisseur de glace pouvait atteindre 5 000 m à
la hauteur de la Baie d'Hudson.
D’après le site http://www2.ggl.ulaval
Document 2.b : étude de la lithosphère en baie d’Hudson
Ces données sont actuellement complétées par des mesures
obtenues à partir de la station G.P.S. « KUUJ
» placée au Sud-Est de la Baie d’Hudson :
D’après le site de la Nasa
La carte ci-contre présente les taux de remontée de
la lithosphère continentale (en mm/an), depuis la
dernière période glaciaire, déterminés par l’analyse
de données sédimentaires.
D’après le site http://www2.ggl.ulaval.ca
-
Cocher la réponse exacte pour chaque proposition
1- Au cours des 6000 dernières années, le niveau de la mer
☐ s’est abaissé d’environ 2,5 m.
☐ est resté inchangé.
☐ s’est élevé d’environ 2,5 m.
☐ est resté au niveau actuel de la mer.
2- Le glacier qui recouvrait la baie d’Hudson il y a - 6 000
ans
☐ a aujourd’hui disparu.
☐ a aujourd’hui une surface plus réduite.
☐ a aujourd’hui conservé sa surface.
☐ présente aujourd’hui une surface supérieure.
3- En baie d’Hudson, la lithosphère continentale
☐ se soulève en moyenne à un rythme de 10 mm par an depuis 6 000
ans.
☐s’est soulevée en moyenne à un rythme de 10 mm par an depuis 6
000 ans et ne se soulève plus depuis
10 ans.
☐ s’est soulevée brutalement de 10 m il y a - 6 000 ans.
☐ s’est soulevée récemment de 15 cm par an.
4- Pour conclure, la présence des paléoplages en altitude peut
s’expliquer par
☐ une remontée de la lithosphère continentale et une baisse du
niveau marin.
☐ une remontée de la lithosphère continentale et une élévation
du niveau marin, il y a 6000 ans.
☐ la fonte du glacier et la remontée de la lithosphère
continentale qui se poursuit actuellement.
☐ à une élévation du niveau marin, consécutif à l’extension du
glacier.
-
SUJET 8
On s’intéresse à la forte activité géologique au niveau du
Japon.
À partir de l’étude des documents, cocher la bonne réponse dans
chaque série de propositions du
QCM qui suit et remettre la feuille ANNEXE de la page 4/6 avec
la copie.
Document 1 : Sismicité et volcanisme au Japon
Document 2 : Modèle d’isothermes au niveau du Japon
D’après SVT 1ère S, D. Baude et Y. Jusserand, 2011
-
À partir de la lecture des documents, cocher la bonne réponse,
pour chaque série de propositions :
1 – Les séismes au niveau du Japon :
☐ sont d’autant moins profonds qu’on s’éloigne de la fosse,
☐ sont d’autant plus profonds qu’on s’éloigne de la fosse,
☐ sont tous à la même profondeur,
☐ sont d’autant plus profonds que la bathymétrie augmente.
2 – Dans cette subduction :
☐ la plaque Eurasie s’enfonce sous la plaque Pacifique,
☐ la plaque Pacifique s’enfonce sous la plaque Eurasie,
☐ les deux plaques s’enfoncent,
☐ la plaque Pacifique chevauche la plaque Eurasie.
3 – Dans cette subduction, on observe :
☐ une anomalie thermique positive au niveau de la fosse,
☐ une anomalie thermique négative au niveau de la fosse,
☐ une anomalie thermique négative au niveau de la chaîne
volcanique,
☐ aucune anomalie thermique au niveau de la fosse.
SUJET 9
Le magmatisme en zone de subduction
Le Sinabung (2460 m) est l’un des volcans actifs d’Indonésie,
situé sur l’île de Sumatra.
L’éruption explosive la plus récente de l’histoire du Sinabung a
eu lieu le 1er février 2014 formant un
panache éruptif de 17 km de hauteur.
À partir des données des documents présentés, caractériser le
contexte géodynamique de cette
zone et identifier la nature des roches produites par le volcan
Sinabung.
-
Document 1 : Localisation du volcan Sinabung
D’après Courrier international – 14 février 2014
Document 2 : Données sur une roche récoltée au volcan
Sinabung
Photographie de l’observation microscopique d’une lame mince de
roche récoltée au Sinabung ;
lumière polarisée (X 20).
Analyse chimique partielle de la roche récoltée au Sinabung (%
massique).
SiO2 Al2O3 FeO MgO CaO Na2O H2O
verre et cristaux confondus 55,9 18,1 7,7 4,6 7,6 3,9 1,07
● Teneur en silice (SiO2) d’un basalte : comprise entre 45 % et
52 %
● Teneur en silice (SiO2) d’une andésite : comprise entre 52 %
et 63 %
D’après Planète Terre-ENS LYON
-
SUJET 10
Les migmatites sont des roches issues de la fusion partielle des
roches de la croûte continentale. On se propose à partir des
documents (1 et 2) de rechercher si ces roches sont présentes dans
la chaîne des Alpes.
Répondre aux questions du QCM en écrivant, sur la copie, le
numéro de la question et la lettre correspondant à l’unique bonne
réponse.
Document 1 : Profil ECORS des Alpes et son interprétation
D’après le profil ECORS des Alpes
-
Document 2 : Géothermes de la croûte continentale et solidus du
granite
D’après Encyclopédie Quillet par Ulysse, Lardeaux, Rio, Trombert
et Wozniak 1- L’épaisseur de la croûte au niveau de la double
flèche (1) (DOCUMENT 1) est due à : a) l’empilement de manteau
lithosphérique b) l’empilement de roches sédimentaires c)
l’empilement d’écailles de croûte continentale 2- Pour que des
migmatites se forment, il faut que la croûte continentale atteigne
une épaisseur : a) inférieure à 30 km d’épaisseur b) supérieure à
38 km d’épaisseur c) comprise entre 30 et 38 km d’épaisseur
3- Au niveau des Alpes, les roches de la croûte peuvent entrer
en fusion en profondeur : a) sous le massif de la Vanoise b) sous
le massif des Bornes c) sous la plaine du Pô
-
SUJET 11
La crique des Motels basques située au nord de Saint-Jean-de-Luz
présente des séries de roches sédimentaires bien visibles à
l’affleurement.
À partir des données du document, représenter à l’aide de
schémas légendés les différents mécanismes géologiques qui se sont
succédés pour aboutir à cet affleurement.
Document : Structure géologique observée à la crique des Motels
basques Les roches visibles à l’affleurement datent de -89 Ma
(Coniacien), avant la formation des Pyrénées (-80 Ma à -40 Ma).
D’après le guide des curiosités géologiques de la côte basque,
octobre 2014.
-
SUJET 12
Les monts Zagros sont une chaîne de montagnes de l’ouest de
l’Iran.
En utilisant les informations des documents construire le
scénario de la formation des monts Zagros.
Document 1 : Roches observées dans les monts Zagros.
Document 2 : Géomorphologie visible dans les monts Zagros
D’après Jean-Jacques Dufaure, geomorphologie.revues.org
-
SUJET 13
Les roches du Limousin Dans un contexte géodynamique en
convergence, les roches connaissent d’importantes modifications de
pression et/ou de température : elles sont métamorphisées. De
telles roches sont rencontrées dans le Limousin (Massif
Central).
D’après l’académie de Grenoble
À partir de l’étude de trois échantillons de roches prélevés
dans le Limousin, montrer que ces roches témoignent d’un
enfouissement (augmentation de la pression et/ou de la température)
au sein de la croûte continentale dans un contexte de
collision.
Document 1 : tableau de comparaison des trois roches
métamorphiques prélevées
Schéma d’une lame mince de la roche observée au microscope
polarisant
Composition minéralogique
Roche 1
– Quartz (Q) – Muscovite (M) – Biotite (B)
Roche 2
– Grenat (Gr) – Muscovite (M) – Biotite (B) – Quartz (à
l’intérieur du grenat)
Roche 3
– Quartz (Q) – Muscovite (M) – Biotite (B) – Staurotide (St)
Remarque : On admettra que les trois roches observées
constituent trois étapes de la transformation d’une même roche
initiale :
roche initiale —> roche 1 —> roche 2 —> roche 3
-
Document 2 : conditions de formation de minéraux dans de la
croûte continentale
A + B + C = conditions de pression et de température où se forme
de la biotite B + C = conditions de pression et de température où
se forme du grenat C = conditions de pression et de température où
se forme de la staurotide Document 3 : géothermes de trois
contextes géodynamiques Le géotherme correspond à la température
des roches aux différentes profondeurs. Il varie selon le contexte
géodynamique.
D’après C. et M. Nicollet
-
SUJET 14
On cherche des arguments permettant de montrer que l’évolution
des lignes de rivages observées au niveau de la baie de Gruinard en
Ecosse est due à des variations du niveau de la mer et un
réajustement lié à l’isostasie. On rappelle que l’isostasie traduit
l’état d’équilibre des roches de la lithosphère sur
l’asthénosphère. Cet équilibre est responsable de mouvements
verticaux de la lithosphère qui ont lieu sur plusieurs dizaines de
milliers d’années.
À partir de l’étude des documents, identifier la bonne réponse
parmi les quatre proposées pour chaque affirmation.
Document 1 : Variations mondiales du niveau de la mer depuis
-9000 ans
D’après Fleming et coll. (1998); Mine et coll. (2005)
Document 2 : Épaisseur des glaciers en Europe au dernier maximum
glaciaire, il y a environ 20 000 ans.
D’après S. Coutterand,
http://www.glaciers-climat.com/le-quaternaire.html
-
Document 3 : Photographie de la baie de Gruinard en Ecosse
montrant les variations des lignes de rivage. La différence
d’altitude entre le rivage actuel et le rivage ancien est de 10
mètres
D’après Acces.ens-lyon.fr, S. Beaudin QCM (répondre sur la
copie) 1 – D’après le document 1, le niveau de la mer au niveau
mondial : a) n’a pas varié depuis 8000 ans ; b) a connu une
augmentation régulière depuis 8000 ans ; c) a diminué d’environ 4 m
depuis 7000 ans ; d) a augmenté d’environ 4 m depuis 7000 ans. 2 –
D’après le document 2, il y a 20 000 ans, la baie de Gruinard : a)
était recouverte d’une calotte de glace de plus de 2500 m
d’épaisseur; b) était recouverte d’une calotte de glace de plus de
1000 m d’épaisseur; c) était recouverte d’une calotte de glace de
moins de 1000 m d’épaisseur ; d) n’était pas recouverte de glace. 3
– D’après le document 3, il y a 7000 ans, le rivage de la baie de
Gruinard se situait : a) 10 mètres au-dessous du niveau actuel ; b)
10 mètres au-dessus du niveau actuel ; c) au même niveau que te
rivage actuel ; d) à un niveau que l’on ne peut pas déterminer. 4 –
La position actuelle de la ligne de rivage de Gruinard peut
s’expliquer par : a) la fonte de la calotte glaciaire qui a
entraîné une augmentation du niveau marin ; b) la fonte de la
calotte glaciaire qui a entraîné une diminution du niveau marin ;
c) un phénomène d’isostasie qui a entraîné une élévation de
l’Ecosse suite à la fonte de la calotte glaciaire ; d) un phénomène
d’isostasie qui a entraîné un enfoncement de l’Ecosse suite à la
fonte de la calotte glaciaire.
-
SUJET 15
La disparition des reliefs La circulation de l’eau à la surface
d’une roche peut conduire à l’altération des minéraux qui la
constituent. Document 1 : Les réactions d’hydrolyse des minéraux
Une réaction générale d’hydrolyse d’un minéral peut s’écrire :
Minéral primaire + Eau ———-> Minéral secondaire + Solution de
lessivage Par exemple, l’altération d’un feldspath orthose en
kaolinite (minéral argileux) se déroule de la manière suivante
:
Document 2 – Le diagramme de Goldschmidt Les ions ne réagissent
pas tous de la même manière en présence de molécules d’eau : la
solubilité d’un ion dépend de son potentiel ionique (PI), c’est à
dire le rapport entre Z la charge de l’ion et R son rayon ionique :
PI = Z/R. Le diagramme de Goldschmidt permet de distinguer trois
catégories d’ions :
· Les cations solubles : ils ont une faible charge et sont
attirés par l’eau, ils forment des éléments solubles facilement
évacués dans les solutions de lessivage. · Les cations précipitants
: ils sont insolubles et précipitent sous forme d’hydroxydes. · Les
oxyanions solubles : avec un petit diamètre et une charge élevée,
ils sont solubles et peuvent être évacués dans les solutions de
lessivage.
D’après « Éléments de géologie », C. Pomerol et M. Renard, éd.
Armand Colin
-
À partir de la lecture des documents, cocher la bonne réponse,
pour chaque série de propositions : Question 1 – Le comportement
d’un ion vis à vis de l’eau : a. Dépend exclusivement de sa charge.
b. Ne dépend ni de sa charge, ni de son rayon ionique. c. Dépend de
son potentiel ionique. d. N’a pas d’incidence sur son évacuation
par les eaux de lessivage. Question 2 – L’altération de l’orthose
s’accompagne au niveau du minéral : a. D’un lessivage de Si et Al.
b. D’un lessivage de Si et K. c. D’un lessivage de K et Al. d. D’un
lessivage de Al seulement. Question 3 – Lors de l’altération de
l’orthose en kaolinite on observe : a. Le passage en solution d’un
cation précipitant et d’un oxyanion soluble. b. Le passage en
solution de deux cations précipitants. c. Le passage en solution de
deux cations solubles. d. Le passage en solution d’un cation
soluble et d’un oxyanion soluble.
SUJET 16
Les magmas acides peuvent être à l’origine de granitoïdes dans
un contexte de subduction. Document : Trajectoire d’un magma acide
dans un champ de pression-température lors de son ascension vers la
surface. Un magma acide est un magma dont la teneur en SiO2 est
> 63%.
-
Le solidus sépare le domaine solide du domaine solide + liquide.
Le liquidus sépare le domaine solide + liquide du domaine
liquide.
D’après Magmatisme et tectonique des plaques de Bruno Mehier
Collection Ellipses
À partir de la lecture du document, cocher la bonne réponse,
pour chaque série de propositions. 1 – Le magma acide présent à 30
km de profondeur : □ est entièrement liquide. □ est entièrement
solide. □ est partiellement liquide. □ a une température d’environ
780°C. 2 – Au cours de son ascension, le magma acide : □ voit sa
température augmenter. □ voit sa température diminuer. □ subit une
pression croissante. □ subit une pression constante. 3 – Le magma
acide à l’origine des granitoïdes : □ cristallise totalement à son
arrivée à la surface. □ est entièrement cristallisé à 5 km de
profondeur. □ voit ses premiers cristaux apparaitre à partir de
780°C. □ commence à cristalliser à 5 km de profondeur.
SUJET 17
À partir de la mise en relation des deux documents, démontrer
que l’intensité du métamorphisme a été croissante du nord vers le
sud du massif de l’Arize.
Document 1 : Carte géologique simplifiée du massif de l’Arize
(extrait de la feuille de Saint-Girons au 1/50 000).
-
Migmatite : roche hétérogène constituée de lits sombres de
gneiss (partie métamorphique) associés à des lits clairs
granitiques (partie issue d’une fusion partielle). Document 2 :
Diagramme de stabilité de quelques associations minéralogiques
felds K : feldspath potassique (orthose)
D’après Sciences de la Terre et de l’univers, Vuibert, 3ème
édition, 2014 Le solidus sépare le domaine solide (à gauche) du
domaine liquide + solide (à droite).
-
SUJET 18
Dans le massif de l’Arize, situé dans les Pyrénées, chaîne de
montagnes récente, on observe différentes roches témoins des
phénomènes tectoniques (collision, etc.) ayant eu lieu dans cette
zone.
À partir de l’étude des documents, répondre aux questions du QCM
en écrivant sur la copie le numéro de la question et la lettre
correspondant à l’unique bonne réponse.
Document 1 : Carte géologique simplifiée du massif de
l’Arize
D’après la carte géologique de Saint Girons.
-
Document 2 : Diagramme pression-température
QCM Question 1 : La roche qui témoigne d’un franchissement de la
courbe d’anatexie est : a- la roche A ; b- la roche B ; c- la roche
C ; d- la roche E. Question 2 : Sachant que la roche D n’a pas subi
de fusion partielle, elle a pu se former : a- à une température de
600°C et une profondeur de 15 km ; b- à une température de 600°C et
une pression de 0,2 GPa ; c- une température de 680°C et une
pression de 0,2 GPa ; d- une température de 700°C et une pression
de 0,6 GPa. Question 3 : Du nord vers le sud, la succession des
roches témoigne : a- d’une augmentation de pression essentiellement
; b- d’une augmentation de température essentiellement ; c- d’une
augmentation de pression et d’une diminution de la température ; d-
d’une diminution de pression et d’une augmentation de la
température.