En attendant les Jeux Equestres Mondiaux 14 août Martin et Bourgeois ont leur billet pour les JEM 14 août Les bleus en ordre de bataille 16 août Saut d’obstacles : La sélection française 18 août Pénélope Leprévost en route vers les JEM 18 août JEM : L’équipe de France de Concours complet à Bréhal 18 août Jan Bemelmans : « Au fond de moi, j’espère une 5e ou 6e place » 19 août La sélection bleue pour les JEM 19 août Serge Lecomte « Une année 2014 à marquer d’une pierre blanche » 19 août Sophie Dubourg : « Un devoir de résultats » 19 août Reining, Attelage et Dressage aux Jeux Equestres Mondiaux 19,20 et 21 août Les dresseurs sont prêts pour les JEM 20 août JEM : en paradressage, Vladimir Vinchon et le team France en stage, préparation dans la Manche 20 août JEM 2014, Nicolas Canteloup est dans la Manche avec l'équipe de France 21 août JEM 2014, Jean Teulère sera le porte-drapeau de la France 21 août Kevin Staut aux JEM 21 août Normandie : chevaux bichonnés au Mondial 21 août Préparation de l’élite du Concours complet français 22 août Spéciale JEM - vendredi 22 août 2014 SOMMAIRE
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Spéciale JEM vendredi 22 août 2014 · France en stage, préparation dans la Manche 20 août JEM 2014, Nicolas Canteloup est dans la Manche ... nations sont à peu près au même
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En attendant les Jeux Equestres Mondiaux 14 août
Martin et Bourgeois ont leur billet pour les JEM 14 août
Les bleus en ordre de bataille 16 août
Saut d’obstacles : La sélection française 18 août
Pénélope Leprévost en route vers les JEM 18 août
JEM : L’équipe de France de Concours complet à
Bréhal
18 août
Jan Bemelmans : « Au fond de moi, j’espère une 5e ou
6e place »
19 août
La sélection bleue pour les JEM 19 août
Serge Lecomte « Une année 2014 à marquer d’une
pierre blanche »
19 août
Sophie Dubourg : « Un devoir de résultats » 19 août
Reining, Attelage et Dressage aux Jeux Equestres
Mondiaux
19,20 et 21 août
Les dresseurs sont prêts pour les JEM 20 août
JEM : en paradressage, Vladimir Vinchon et le team France en stage, préparation dans la Manche
20 août
JEM 2014, Nicolas Canteloup est dans la Manche
avec l'équipe de France
21 août
JEM 2014, Jean Teulère sera le porte-drapeau de la
France
21 août
Kevin Staut aux JEM 21 août
Normandie : chevaux bichonnés au Mondial 21 août
Préparation de l’élite du Concours complet français 22 août
Jan Bemelmans : « Au fond de moi, j’espère une 5e ou 6e place »
A moins d’une semaine de la première épreuve des Jeux équestres mondiaux de dressage, le décompte est lancé pour l’équipe de France. Les dresseurs se re-joignaient d’ailleurs pour la toute dernière fois au Pôle européen du cheval au Mans en début de semaine.
Car dès jeudi, Jessica Michel, Marc Boblet, Arnaud Serre, Alexandre Ayache et Ludovic Henry (réserviste) embarquent pour la Normandie. Mais avant l’effervescence, place aux dernières petites retouches et à l’esprit d’équipe. « Ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer. Le plus gros du travail est déjà fait. Sur ces trois jours, on travaille le calme, quelques petits détails sans forcer » , souligne Jan Bemelmans. L’entraîneur qui reste très opti-miste même après le petit aléas survenu la semaine dernière : « Robinson, le cheval d’Arnaud Serre, a fait un début de colique en début de semaine dernière. Mais finalement, il s’est très bien remis » , ajou-te Jan. Ce à quoi renchérit le cavalier de Robinson : « Je le trouve en grande forme, voire un peu chaud ». Les membres de l’équipe de France ont également pu, durant ce stage, bénéficier des derniers conseils d’un coach sportif. « Je donne un avis extérieur car je ne suis pas du tout du milieu. Je leur dis, entre autres, de prendre du recul avant la grosse échéance et je les amène à pratiquer d’autres sports pour les sortir de l’équitation » , souligne Benoit Campargue , judoka, ancien entraîneur de Teddy Riner. A quelques jours de l’ouverture des Jeux équestres mondiaux, les cavaliers sont sereins et ne se met-tent pas encore la pression. « On ne réalise pas encore l’ampleur que cela va prendre. La pression va monter et venir progressivement » , explique Arnaud Serre, pour qui ce seront ces premiers Jeux. « On est prêts plus que jamais. Je n’ai pas trop la pression car je me considère comme le joker. Je vis un rêve » , signale Alexandre Ayache , qui reconnaît être sur un nuage car il participera aux Jeux avec sa compagne, Grete Barake, cavalière de dressage, également sélectionnée pour les Mon-diaux mais pour l’Estonie ! Concernant les chances des Français, Jan Bemelmans ne cache pas que la France ne fait pas figure de favori, « on est réaliste, si on atteint une 8e place par équipes cela serait très bien. Après, j’avoue, au fond de moi, espérer une 5e ou 6e place car on a Riwera et Noble Dream qui sont deux chevaux qui peuvent facilement passer les 70%. Robinson et Lights of Londonderry sont jeunes mais très perfor-mants aussi avec une bonne qualité de passage-piaffer. » L’entraîneur mise sur le fait que l’attention n’est pas encore sur l’équipe de France, « on peut donc surprendre. Mais, il est vrai que cinq autres nations sont à peu près au même niveau que nous (Espagne, Suède, Autriche, USA, Danemark). On a quatre très bons chevaux. Et, maintenant, on ne peut plus dire que la France ne sait pas faire le passa-ge-piaffer car on a des chevaux qui le font remarquablement bien ». Reste que comme le souligne Sophie Dubourg , la DTN, « Nous sommes très pressés d’être au Jeux équestres mondiaux » . Hâte d’y être, hâte de voir l’engouement du public, mais aussi hâte de montrer ce que les Français savent faire. « Je vais essayer de faire mon meilleur Grand Prix », lance Alexan-dre Ayache. « On n’est pas là pour faire de la figuration mais pour faire une performan-ce », ajoute Marc Boblet, enthousiaste. Quant à Jessica Michel, elle conclut : « Je me sens prête à montrer la progression avec Riwera, montrer au public français, notamment, notre évolution, les pro-grès effectués sur un an » . Et tous gardent en ligne de mire les JO à Rio en 2016… Au Mans, Aline Gadin
Serge Lecomte : « Une année 2014 à marquer d'une pierre blanche » « La France est le premier organisateur mondial de compétitions internationales », se plaît à souli-gner, non sans fierté, Serge Lecomte. - Panoramic
INTERVIEW Pour le président de la Fédération française d'équitation (FFE), l'attribution des fi-nales de la Coupe du monde à Lyon et des Jeux équestres mondiaux à Caen récompense le sa-voir-faire national en matière d'organisation.
Avant les deux événements majeurs de la saison 2014 - la finale de la Coupe du monde FEI (indoor) à Lyon et les Jeux équestres mondiaux, fin août -, Serge Lecomte, le président de la Fédération française, fait le point pour Le Figaro. LE FIGARO. - Qu'est-ce que cela représente pour la France de recevoir la finale de la Coupe du monde à Lyon ? Serge LECOMTE. - C'est un formidable défi à relever pour nos meilleurs cavaliers. L'objectif Coupe du mon-de qui leur a clairement été fixé cette année nous avait permis d'atteindre le chiffre record de quatre cava-liers français admis à participer à la finale de la Coupe du monde à Lyon, ce week-end de Pâques, réservée aux 45 meilleurs cavaliers mondiaux. Hélas, Roger-Yves Bost a décidé de déclarer forfait pour préserver sa jument. Mais les trois autres cavaliers joueront la finale à domicile encouragés par des supporteurs tout acquis à leur cause. Pourquoi et comment la ville de Lyon a-t-elle été choisie ? La Fédération a soutenu Lyon en raison du savoir-faire de Sylvie Robert (lire page 4) et de toute son équi-pe, qui ont su montrer leur compétence et leur parfaite connaissance de ce niveau de compétition en or-ganisant des étapes de la Coupe du monde tous les ans dans le cadre d'Equita'Lyon en jumping et en dres-sage. Finales de la Coupe du monde indoor, Jeux équestres mondiaux fin août : la France est au centre de la planète équestre cette année... 2014 est une année à marquer d'une pierre blanche. Accueillir les deux plus grandes échéances de l'année est une coïncidence rare. La France est le premier organisateur mondial de compétitions internationales, et les cavaliers étrangers aiment venir en France où ils savent trouver des organisations, des logistiques, des équipes de jury parfaitement au top des exigences mondiales. C'est pourquoi la Fédération équestre internationale (FEI) répond le plus souvent positivement aux demandes de championnats et de finales vali-dées par notre fédération. Combien de médailles prévoyez-vous aux Jeux équestres mondiaux ? Le maximum ! Nous comptons sur des médailles en CSO, en endurance, en voltige et en concours complet. Nous en espérons également en para-dressage. Une certitude : notre record de trois titres à Jerez (l'édition de 2002, NDLR) est à battre.
La FFE est la troisième fédération française en termes de licenciés. Au-delà des chiffres, comment se porte votre fédération ? Bien et mal... Bien, parce que ce que les clubs de France proposent aux Français leur plaît et que les passion-nés sont fidèles à leur sport. Tous les sondages montrent qu'un plus grand nombre de nos concitoyens ont envie de monter à cheval. Mal, en revanche, parce que le contexte économique actuel n'est pas favorable aux dépenses de loisirs des ménages et que cela freine les nouvelles envies d'équitation. C'est pour cette rai-son que nous avons lancé l'opération « L'équitation pour tous » à 50 eur pour six séances d'initiation dans tous les clubs qui souhaitent s'ouvrir davantage au grand public. Le côté « loisir » est très important dans le nombre de licenciés par rapport au côté « compétition ». Y a-t-il une volonté fédérale d'augmenter la part de licenciés compétiteurs ? Il est naturel que les débutants apprennent à monter à cheval avant de s'inscrire dans un projet de compéti-tion. La part des compétiteurs augmente chaque année et il y a un cavalier sur cinq qui s'engage dans un pro-jet de compétition. Notre objectif est de proposer à chaque cavalier un projet de sport ou de loisir qui lui convient. C'est sans doute l'expertise de l'encadrement français de notre sport qui explique le succès de la compétition. N'oublions pas que nous sommes le premier organisateur de compétitions équestres au mon-de. Comment conquérir un nouveau public ? En faisant connaître les joies qu'offre la pratique de l'équitation et en travaillant avec les clubs pour que les propositions faites à leurs cavaliers soient attractives, avec des enseignants motivés et une cavalerie adaptée dans des installations de qualité. Nous avons produit une série télévisée à l'intention des plus jeunes, « Le cheval, c'est trop génial », diffusée sur Gulli. Nous allons faire en septembre notre sixième campagne de pu-blicité télé. De plus, nous favorisons tout ce qui peut fidéliser les cavaliers : labellisation des clubs, optimisa-tion des plans de formation, mise au point de nouvelles activités... La FFE est l'une des rares grandes fédérations olympiques à avoir quitté Paris ou l'Ile-de-France pour la province (à Lamotte-Beuvron). Quel bilan pouvez-vous tirer de cette délocalisation ? Le Parc équestre fédéral est un outil de développement majeur. Comme Clairefontaine pour le football ou Marcoussis pour le rugby, c'est un lieu d'accueil pour les stages sportifs, pour les compétitions et aussi pour des stages de loisirs organisés pour les clubs. Nous avons décidé de l'implanter au centre de la France pour que chacun puisse y venir avec ses chevaux dans la journée. C'est l'une des clés du succès des grands cham-pionnats de France comme le championnat des clubs à poney et à cheval. Le « Generali Open de France » est aujourd'hui la plus grande compétition équestre au monde, certifiée par un record Guinness de 13 468 cava-liers différents en 2012 ! C'est naturel que le siège de la Fédération y ait été installé...
Sophie Dubourg : « Un devoir de résultats » « Il reste très peu de concours avant les Jeux mondiaux, donc celui-ci sera
l'occasion de roder au maximum nos chevaux », analyse Sophie Dubourg. -
Panoramic
Le concours de la tour Eiffel marque pour la directrice technique natio-
nale un nouveau grand coup de la France en matière d'organisation.Les
cavaliers tricolores veulent profiter de l'épreuve parisienne pour s'affirmer sur
l'échiquier mondial. Un concours mythique auquel Sophie Dubourg, directri-
ce technique nationale (DTN), sera particulièrement attentive.
LE FIGARO. - Comment concevez-vous votre rôle de DTN ? Sophie DUBOURG. - C'est un rôle de manager. Je dois mettre en corrélation les orientations ministérielles et la
politique sportive fédérale. Je suis garante de l'organisation du haut niveau, avec l'objectif affiché de l'État de met-
tre la France dans le Top 5 aux JO de Rio.
Quel est aujourd'hui le niveau de la France en saut d'obstacles ? On est dans les meilleurs mondiaux. On est passé au travers des JO de Londres, mais on était sur le podium dans
les principaux rendez-vous et trois de nos cavaliers sont dans le top 10. Tous les voyants sont au vert avant les Jeux
équestres mondiaux qu'on organise à Caen. Mais la concurrence est rude avec huit autres nations potentiellement
médaillables. Les erreurs se paieront au prix fort. Contrairement à d'autres sports, on peut dire que les conditions de
réussite sont doublées. Il y a tout un travail de prévention sur le cheval. Il ne parle pas, donc on ne sait pas ses hu-
meurs, les endroits où il a mal... Le cheval n'est pas une machine, il a besoin de sérénité pour être performant.
Peut-on parler d'équitation à la française ? De moins en moins. On a un cliché de perfection esthétique qui nous colle à la peau. Aujourd'hui, on ne peut plus
parler d'équitation américaine, allemande ou autres. Ce sont des gens qui se côtoient en permanence, qui s'achètent
les chevaux entre eux... On tend vers une seule équitation, d'autant plus que les sélectionneurs tournent entre les
nations. On est sur une mondialisation des compétences.
Quelles attentes avez-vous autour du concours de la tour Eiffel ? J'attends bien sûr que les Français figurent au mieux, comme tous les week-ends. Surtout devant un public franco-
français, on a un devoir de résultats. C'est dans notre capitale et on doit se montrer à la hauteur, d'autant plus que
des propriétaires et des partenaires seront présents. Il reste aussi très peu de concours avant les Jeux mondiaux,
donc celui-ci sera l'occasion de roder au maximum nos chevaux et redonner du rythme à certains qui en manque-
raient.
Quels sont les avantages d'évoluer à domicile ? Cela peut être une bonne préparation pour les Jeux équestres mondiaux. Ce sera une ambiance française et nos ca-
valiers pour les Jeux concourront sous la tour Eiffel. Quand on a un 5* à l'étranger, on peut envoyer 3 à 5 cavaliers,
quand c'est en France, on peut avoir 9 à 10 candidats ! Le règlement nous y autorise et ça permet d'aguerrir des
couples sur ce niveau-là en France sur des places qu'on n'obtient pas à l'étranger.
La réussite de cette épreuve déterminera-t-elle son renouvellement ? On l'espère ! On s'engage toujours sur des projets que l'on veut pérennes. Un one shot, c'est bien pour promouvoir
notre sport et sensibiliser nos actuels et futurs licenciés, mais l'objectif est de s'inscrire durablement.
La France est déjà la nation qui organise le plus d'épreuves 5*... La France montre qu'elle a toutes les compétences et les infrastructures pour accueillir les plus grandes compéti-
tions en équitation. On s'aperçoit que tous les ans, comme à Chantilly notamment, les sites s'améliorent et c'est un
cercle vertueux : plus on accueille de concours, plus on peut offrir des conditions optimales et vice versa.
JEM 2014, Nicolas Canteloup est dans la Manche avec l'équipe de France
Le jeudi 21 août, à quelques jours de l'ouverture des Jeux Équestres Mondiaux 2014, l'humoriste
Nicolas Canteloup est dans la Manche, à Saint-Martin-de-Bréhal, avec l'équipe de France de
Concours complet d'équitation.
Nicolas Canteloup à Saint-Martin-de-Bréhal, le jeudi 21 août 2014 Tendance Ouest - JBB
Ce matin là, jeudi 21 août, l'air est frais à l'écurie Francis Gamichon de Saint-Martin-de-Bréhal dans la Manche. Il est 7h15, la température ne dépasse pas 6°, le jour se lève encore.
Les six cavaliers et les chevaux de l'équipe de France de Concours complet se préparent déjà pour le premier entrainement de la journée. Au programme, un galop sur la plage. Au milieu du staff de l'équipe Technique Na-tionale, un visage connu...
Sans tambour, ni trompette
Il est là, sans tambour ni trompette, simple, souriant, disponible, bien élevé... et passionné. Nicolas Canteloup, instructeur diplômé de l'Ecole d'équitation de Saumur et cavalier de concours complet, a débarqué en début de semaine dans la Manche pour soutenir ses copains de l'équipe de France. une rencontre réjouissante
JEM 2014, Jean Teulère sera le porte-drapeau de la France
Le cavalier international de concours complet Jean
Teulère sera le porte-drapeau de la délégation fran-
çaise à la cérémonie d'ouverture des Jeux Equestres
Mondiaux le samedi 23 août, à Caen.
Jean Teulère est un grand champion. A 60 ans, il a été plusieurs fois champion de France, champion du monde en 2002, champion olympique par équipe en 2004, vainqueur du Grand national en 2008... c'est son ami l'humoriste Nicolas Canteloup qui a annoncé officiellement ce jeudi 21 août qu'il serait le porte-drapeau de la délégation française.
Le sage du concours complet
Malgré son palmarès digne des plus grands sportifs de la planète, Jean Teulère est d'une simplicité et d'une discrétion déconcertante. L'homme d'1,69 m préfère les chevaux... aux micros. Depuis 10 jours, il est en sta-ge dans la Manche, à Saint-Martin-de-Bréhal, avec ses 5 équipiers de l'équipe de France du concours com-plet. nous avons tendu notre micro à celui qui ne les aime pas... pour quelques mots précieux.
Jean Teulère et Matelot du Grand Val, le jeudi 21 août 2014 - Tendance Ouest-JBB
Préparation de l'élite du Concours complet français
Les cavaliers de l'équipe de France de Concours complet
sont actuellement en stage à Saint-Martin-de-Bréhal.
Pascal Leroy, Maxime Livio, Cédric Lyard, Denis Mesples, Ro-dolphe Scherer et Jean Teulère se réunissent sur la plage de Saint-Martin-de-Bréhal ce jeudi 21 août au petit matin.
Un par un, à raison d'un départ toutes les cinq minutes, ils pour-suivent leur un entraînement en vue des épreuves de Cross pour les Jeux Equestres Mondiaux.
Les cavaliers de l'équipe de France de Cross sont actuellement en stage de préparation chez Francis Gamichon. Installé à Saint-Martin-de-Bréhal depuis de longues années, il a développé des méthodes d'entraînement uniques et prisées, basées sur le tra-vail des chevaux dans le sable et dans l'eau de mer.
Jeux Equestres Mondiaux : les chevaux du complet en thalasso
Depuis une dizaine de jours, les cavaliers et leurs montures de l'équipe de France de Concours Complet s'entraînent
et se ressourcent à Bréhal dans les écuries de Francis Gamichon avant le signal de départ des jeux équestres mon-
diaux.
Inspiré des traditions militaires le Concours complet est une sorte de triatlon qui se compose de trois épreuves : le dressage,
45 obstacles de cross et un parcours de saut d'obstacles.
Pour les cavaliers de l'équipe de france, la préparation commence tôt le matin sur la plage de Saint Martin de Bréhal. Sous
l'oeil attentif de l'entraîneur Thierry Touzaint, chaque cavalier, un par un, effectue des galops sur la plage, allant du sable
"mou" au sable sec afin de mettre à l'épreuve l'endurance de leur monture. Cette préparation est important en vue de l'épreu-
ve de Cross qui se déroulera sur plus de 6 500 m à une vitesse moyenne de 35 km/h.
Une fois l'entraînement terminé, le cheval est dirigé vers la voiture du vétérinaire pour effectuer une prise de sang. Après cet
impératif, place à la baignade. Véritable bain massant pour les muscles des chevaux, la plage leur permet de se sentir déten-
dus.
Une équipe bien entourée
Entouré par leur entraîneur au dressage, Serge Cornut, Thierry Pomel comme entraîneur au saut d'obstacle (CSO), un kinési-
thérapeute, un médecin, un vétérinaire et un maréchal-ferrant, les six cavaliers du concours complet sont bien entraînés. Se-
lon Francis Gamichon qui accueille l'équipe de France depuis 1993, cette sélection possède des valeurs sûres telles que Jean
Teulère pour mener un bon score. Il sera d'ailleurs le porte-drapeau de la délégation française.
Un bon moral et une bonne condition physique
Les plages normandes, "Ça les motive et c'est bon pour leur moral et pour leur physique", explique Maxime Livio cavalier
de Saumur, membre de l'équipe de France. Mais et les cavaliers, comment se sentent-ils? "Je me sens bien. Nous avons une bonne équipe je suis ravi car j'y vais Qalao des Mers, cheval qui n'a pas encore toute l'expérience mais qui a toutes les qua-
lités" Ce sera au jeune garcon de 28 ans savoir tirer le meilleur de son cheval la semaine prochaine.
Les épreuves se dérouleront du 28 au 31 août au Haras du Pin.