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HPITAUX UNIVERSITAIRES
HPITAUX UNIVERSITAIRES
HPITAUX UNIVERSITAIRES
la RevueRevue trimestrielle N27
Janvier Mars 2017
Sommaire
ditoCHANGER!
Lhpital impertinent est celui capable dvoluer, pour plagier
le
titre dun ouvrage rcent. Les hpitaux Henri Mondor rpondent
parfaitement cette double assertion.
Pour lillustrer, nous avons invit avec la Prsidente de CMEL et
le
Doyen, tous les mdecins du Groupe Hospitalier venir nous
faire
partager leurs projets, leurs rves parfois, leurs ambitions
toujours.
Il sagit dinventer un Campus2020 qui rpond aux besoins de la
population et aux prises en charge de proximit et dinnovation
qui
font le quotidien et la fiert de lhpital universitaire.
Cette ambition, il sagit de la porter dans le cadre de valeurs
dont
nous avons dbattu au sein de caf-dbats dans tous les sites
du
groupe hospitalier et qui vont devenir dans quelques semaines
un
vrai dnominateur commun des communauts hospitalires au
sens large de lAP-HP.
Changer pour mieux soigner, mieux chercher, mieux
rendre service aux usagers et leurs familles, mieux
partager les tches et mieux les organiser, tel est le
dfi des semaines venir..
Martine ORIO
ACTUALITS - P. 2-6 Dcouverte dun marqueur du rservoir
du VIH : ne nouvelle piste pour liminer le virus
Ouverture de la salle de radiologie Joffre-Dupuytren
Une tude de cohorte sur 1021 patients gs atteints de cancer,
pris en charge lhpital Henri Mondor et publie dans le Journal of
Clinical Oncology.
La future gare du Grand Paris Express - phases travaux
vos agendas
DOSSIER - P. 7-11 Le service de radiothrapie
de lHpital Henri Mondor : un enjeu majeur pour notre territoire
de sant
Centre Sein Henri Mondor 3 ans dj !
Les vnements indsirables Apprendre de nos expriences
VIE DES SERVICES - P. 12-15 LActivit Physique Adapte - APA
Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et
Chenevier
Campagne ARS Pare chute mile-Roux engag !
Lducation thrapeutique patient et les ditticiens
Le service anti malveillance du GHU Henri MONDOR
Exercice de scurit incendie avec les sapeurs-pompiers de
Paris
RTROSPECTIVE - P. 16-20
PORTRAITS - P. 21-22
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ACTUALITS
Des chercheurs franais ont identifi un marqueur qui permet de
diffrencier les cellules dormantes infectes par le VIH des cellules
saines. Cette dcouverte permettra disoler et danalyser ces cellules
rservoirs qui, en hbergeant silen-cieusement le virus, sont
responsables de la persistance du virus mme chez les patients sous
traitements antirtroviraux, dont la charge virale est indtectable.
Elle ouvre la voie de nouvelles stratgies thrapeutiques par le
ciblage des cel-
lules infectes. Ces travaux sinscrivent dans le cadre du
programme strat-gique de lANRS Rservoirs du VIH . Ils sont issus
dune collaboration entre le CNRS, lUniversit de Montpellier,
lInserm, lInstitut Pasteur,
lhpital Henri-Mondor AP-HP de Crteil, lhpital Gui de Chauliac
(CHU de Montpellier) et le VRI, et font lobjet dune publication
dans la revue Nature
le 15 mars 2017. Un brevet a t dpos par le CNRS sur lutilisation
diagnostique et th-rapeutique du marqueur identifi.
Depuis 1996, la communaut scientifique saccorde penser que la
gurison du VIH passera par le ciblage des cellules rservoirs qui
abritent le virus dans les orga-nismes des patients sous
trithrapie. Le VIH, en latence, peut se cacher dans ces rservoirs
pendant plusieurs dizaines dannes, chappant la rponse immunitaire
et aux traitements antirtroviraux, sans quaucune pro-tine virale ne
soit exprime. Mais en cas darrt du trai-tement, le virus se
multiplie massivement et la maladie progresse de nouveau. Les
patients sont ainsi contraints un traitement vie. Pour envisager
dliminer ce virus dormant, une premire tape est de distinguer les
cel-lules rservoirs infectes par le VIH de leurs cellules
homologues saines, trs ressemblantes. Cest ce que vient de raliser
une quipe de chercheurs qui a iden-tifi un marqueur des cellules
rservoirs : une protine prsente uniquement la surface des cellules
infectes.
Partant de lhypothse que le VIH pourrait laisser une empreinte
la surface de sa cellule hte, les chercheurs de lInstitut de
gntique humaine (CNRS/Universit de Montpellier) ont tout dabord
travaill in vitro sur un modle dinfection dve-lopp dans leur
laboratoire. Une comparaison entre cellules infectes et cellules
saines[1] les a conduits remarquer une protine particulire, code
par un gne parmi la centaine exprims de manire spcifique par les
cellules infectes. Prsente uniquement la surface des cellules
infectes, la protine CD32a remplissait ds lors in vitro les critres
dun marqueur de cellules rservoirs. Et les exprimentations sur
chantillons cliniques lont confirm. Dans la lutte contre le
VIH, cette dcouverte ouvre la voie une meilleure connais-sance
fondamentale des rservoirs viraux, qui pourront dsormais tre isols
facilement et analyss directement. A plus long terme, elle devrait
dboucher sur des stratgies thrapeutiques visant liminer de
lorganisme le virus latent.
Ces travaux ont reu le soutien de lANRS, de MSD Avenir, de la
Commission europenne, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la
Fondation pour la recherche mdicale et de lInstitut de recherche
vaccinale (VRI).
Extrait du CP du CNRS du 14 mars 2017
Dcouverte dun marqueur du rservoir du VIH : une nouvelle piste
pour liminer le virus
Tentative de description de la rvlation de CD32A comme marqueur
des cellules rservoir du VIH1 par Hyber
[1] Les cellules tudies sont des lymphocytes T CD4, dont
linfection par le VIH conduit la rduction progressive du nombre. Le
nombre de ces cellules est donc utilis par les mdecins pour suivre
la progression de la maladie et lefficacit des traitements.[2]
Patients suivis par le service dimmunologie clinique et maladies
infectieuses de lhpital Henri-Mondor AP-HP Crteil et le dpartement
de maladies infectieuses et tropicales de lhpital Gui de Chauliac
(CHU de Montpellier).
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La salle de radiologie conventionnelle de lhpital Dupuytren,
entirement rnove, a ouvert ses portes au mois de fvrier 2017, aprs
quatre mois et demi de travaux.Les travaux ont consist en un
ram-nagement de lespace de la salle de radiologie et de la salle de
lecture afin de rpondre aux objectifs dergonomie, de
confidentialit, et daccessibilit aux personnes handicapes, tout en
offrant aux patients et aux person-nels un cadre qualitatif et
chaleureux.Aprs le dsamiantage des sols, le plancher a t renforc
par des profils mtalliques afin de rpartir la masse de la nouvelle
table de radiologie, les murs en bton ont t dcoups et renforcs pour
per-mettre la pose dune baie vitre et dune porte adapte au passage
des lits et brancards. Les anciens dshabilloirs non conformes ont t
dmolis et remplacs
par un dshabilloir accessible. La protec-tion contre les
rayonnements ionisants a t ralise sur le plancher et les parois
verticales au moyen de feuille de plomb et de plaques de pltre
plombe. Les rails de support du lve-patient et le faux plafond ont
t repris et renforcs. Les installations lectriques, dinformatique,
de chauffage, de climatisation, de ventilation, de fluides mdicaux
ont t repenses tant pour lergonomie que le ressenti des patients.La
mise en harmonie des teintes et mat-riaux de surfaces a t faite en
associant lquipe du site.La table tlcommande et numrise, avec un
capteur plan permet une meilleure dfinition de limage tout en
permettant des clichs sous plusieurs angles dinci-dence. Lmission
de rayon et les doses reues sont beaucoup plus faibles que
lancienne table.Enfin le traitement numrique du clich, permet
des commandes sur crans tac-tiles, une lecture immdiate, un
archivage automatique et le post-traitement opti-mis par le
radiologue. Son ergonomie et son confort sont profitables pour le
ressenti des patients et le personnel.Un lve-patient tlcommand
viendra prochainement complter cet quipe-ment ergonomique.La
prsence dun mdecin radiologue les lundis et mercredis aprs-midi
permet une lecture immdiate des clichs et la rdaction dun
compte-rendu le jour mme. En dehors de ses jours de prsence, les
examens sont lus par ses confrres du ple FIT lhpital mile Roux.
Ouverture de la salle de radiologie Joffre-Dupuytren
Une quipe de mdecins de lhpital Henri-Mondor et du Dpartement de
Mdecine Gnrale de lUniversit Paris-Est Crteil (UPEC), chercheurs
dans lquipe de recherche CEpiA (Clinical Epidemiology and Ageing:
Geriatrics, Primary Care and Public Health, EA7376 associe au
Centre de Recherche de lIns-titut Mondor de Recherche Mdicale IMRB)
vient de publier dans le Journal of Clinical Oncology la validation
de 4 outils - dont un construit dans CEpiA permettant de dterminer
le niveau de vulnrabilit des patients gs atteints dun cancer, et
ainsi daider la dcision.La prise en charge du cancer chez les
patients gs est complexe en raison de lhtrognit de cette
population;
celle-ci est lie la prsence de comorbi-dits, troubles cognitifs,
de lhumeur, de la mobilit et du risque de perte dautono-mie. Le
niveau de fragilit est dtermin partir dune valuation griatrique
mul-tidimensionnelle ralise par un griatre spcialis en
onco-griatrie avant le dbut du traitement du cancer. Les patients
gs dits robustes peuvent bnficier dune prise en charge standard
similaire celle
des plus jeunes, alors que les patients vulnrables et les
patients fragiles doivent bnficier dune prise charge adapte ou de
soins de support. Ces travaux ont t raliss partir des donnes des
1021 premiers patients de la cohorte franci-lienne ELCAPA (ELderly
CAncer PAtients, 17 centres, 2942 inclus) coordonne lhpital
Henri-Mondor.
http://ascopubs.org/doi/pdf/10.1200/JCO.2016.69.3143
Une tude de cohorte sur 1021 patients gs atteints de cancer,
pris en charge lhpital Henri Mondor et publie dans le Journal of
Clinical Oncology.
Pr Elena Paillaud Pr Sylvie Bastuji-Garin Pr Florence
Canoui-Poitrine Dr milie Ferrat
Serge MAGNAC Ingnieur Responsable du site Joffre Dupuytren
De gauche droite : Dr Mohammed Bouanane, Radiologue; Isabelle
Renard, Aide-Soignante; lodie Mignardot, Manipulatrice en
lectro-radiologie; Corinne Le Gourierec, Cadre de sant
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Lesplanade de la gare du Grand Paris Express sera un nouvel
espace public dans la ville, trait dunion entre lhpital, la ligne8
et les projets immobiliers. Implante sur lactuel parking de
surface, rue Gustave-Eiffel, la gare Crteil lEchat est conue par
lagence ANMA.
En 2017, les travaux se dploient sur tout le Grand Paris
ExpressSur le terrain, 2017 est une anne charnire pour le rseau. 14
des 16 gares de la ligne15 Sud seront en construction dici la fin
de lt. Les travaux prparatoires montent en puissance sur les
lignes14 Sud et 16. Pour la ligne15 Sud, cest cette anne que tous
les marchs de gnie civil sont dsigns. Les travaux de construction
du Grand Paris Express vont alors commencer pour 14 des 16 gares de
la ligne15 Sud.Cest parti Crteil!Les travaux de construction de la
gare Crteil lEchat du Grand Paris Express dmarrent en ce dbut
danne2017. La future gare de la
Ligne15, qui se situera devant lactuelle gare routire, sous la
rue Gustave-Eiffel, sera en correspondance avec la ligne8 et
offrira un accs direct vers le CHU Henri-Mondor. Des circulations
modifiesLe chantier qui sinstalle est de grande ampleur et entrane
des modifications de circulations dans le quartier. Depuis le 15
fvrier, les arrts des bus100, B, O1 et O2 de la rue Gustave-Eiffel
sont dplacs avenue du Gnral-de-Gaulle, en face de la sortie du
centre commercial lEchat. Le parking arien lEchat est galement ferm
depuis le 20 fvrier. De mme, la portion de la rue Gustave-Eiffel,
situe le long de ce parking, sera prochainement condamne
pour laisser place au chantier et permettre la ralisation de la
gare sous chausse. Entre la Maison dpartementale des personnes
handicapes et lavenue du Gnral-de-Gaulle, la rue reste accessible
et double sens. Une raquette de retournement est mise en place pour
les demi-tours. Laccs la ligne8 du mtro et lentre pitonne de
lhpital Henri-Mondor, face la sortie du mtro, seront maintenus.Une
station de mtro8 embellie partir de juin 2017, la RATP commence les
travaux dagrandissement et de rno-vation de la station Crteil
lEchat. La cration dun deuxime quai arien pour la ligne8 et le
ramnagement de la salle des billets permettront daccueillir les
nou-veaux flux de voyageurs. Afin de faciliter les cheminements de
part et dautre des voies ferres et daccder la gare de la ligne15
depuis louest, un passage sous les voies va galement tre cr. Dautre
part, entre avril et mai 2017, des interventions ponctuelles auront
lieu pour prparer ces travaux. Les zones de chantier se situeront
sur lancien parking lEchat, sur une partie de la rue
Albert-Einstein et une petite partie de la rue Antoine-Etex. La
circulation et les accs aux parkings dans ces rues seront
maintenus. En revanche, quelques places de stationne-ment seront
supprimes le long de la rue Albert-Einstein. Contacts Lagent de
proximit Dipanda Kalombo est prsent sur place et joignable par
tlphone, au 0764150466. Pour crire la Socit du Grand Paris, un
formulaire est disponible sur la page:
contact.societedugrandparis.fr
La future gare du Grand Paris Express - phases travaux
La gare en quelques chiffres :90 000 cest le nombre de voyageurs
qui frquenteront la gare de la Ligne 15 21 mtres cest la profondeur
laquelle se trouveront les quais de la gare2022 cest lanne de mise
en service de la gare et de la Ligne 15 Sud
Tout au long des travaux, la Socit du Grand Paris dploie une
communication et une signaltique spcifiques pour faciliter et
scuriser les dplacements des riverains, des visiteurs et des
usagers. Un agent de proximit est par ailleurs prsent aux abords du
chantier pour rpondre aux questions et informer sur lavance des
travaux.
Gagner du temps dans les trajets :
} Villejuif Institut Gustave-Roussy : 12 minutes contre 49
aujourdhui
} Issy RER : 23 minutes contre 1 h 03 aujourdhui
} La Dfense : 38 minutes contre 53 aujourdhui
} aroport dOrly: 22 minutes contre 55 aujourdhui
} aroport Charles-de-Gaulle : 42 minutes contre 1 h 16
aujourdhui
CrteillEchat
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Journe porte ouverte APHP Samedi 20 mai 2017 lhpital Dupuytren
de 13h30 17h
De 14h 16h TABLE-RONDE
Prsentation de deux units dac-cueil spcialises, dans le service
de Gronto-psychiatrie: lUnit dHbergement Renforc et lUnit
Cognito-ComportementaleRencontres et changes autour de la prise en
charge dans ces units nouvellement cres.
Dr Eric BALLANGER, chef de Service Dr Olivier VEYSSEYRE,
responsable de lUnit de Gronto-psychiatrie Dr Frdric BEHAR,
responsable de lUnit Transversale de Nutrition clinique
Exposition des photographies de pr-sentation des deux units
Toute laprs-midi de 13h30 17hVISITESAMU94 Initiation aux gestes
durgence Visite des vhicules dintervention
du SMUR94
STANDS DINFORMATION ET DCHANGESSeront prsents les thmes
suivants: lOncogriatrie du Ple griatrique de lEssonne, la tlmdecine
et le suivi des plaies et cicatrisations, la prvention du risque de
chutes, le pro-gramme dducation Thrapeutique des proches des
malades Alzheimer, les approches complmentaires dans la prise en
charge de la douleur, la Qualit et la gestion des risques lh-pital,
les services personnaliss aux patients et les ateliers
intergnra-tionnels par les quipes dAnimation, la Mdiathque, les
rles et missions des reprsentants des usagers,
Village des partenaires et associations:Rseau NEPALE (Rseau
plurithma-tique: Grontologie, Cancrologie, et Soins
Palliatifs-Douleur Essonne), ASP91 (Association pour le
dveloppement des Soins Palliatifs en Essonne), Association France
Alzheimer Essonne, Association UFC Que Choisir Sant Droit des
patients, APSAP91 (Association des personnels sportifs des
administrations Publiques et APHP), Association Les visiteurs
dh-pitaux de Draveil, Association Les petits Frres des Pauvres,
Association Animaliens
Et aussi des ANIMATIONSConcert sur camion-scne 15h30: les annes
80 par le groupe Sweet groove, prsent par lassociation Portes
Ouvertes
Voiture tonneau: simulateur de retour-nement et prvention
routire avec las-sociation La route en toute scurit en partenariat
avec la GMF
Stand de crpes, gaufres, barbes papa
Dans le cadre des journes portes ouvertes APHP - vendredi 19 mai
2017 Accueil des lves des Collges Alphonse DAUDET et Eugne
DELACROIX de Draveil pour une visite dans la matine des services
supports de lhpital: Services Techniques, Lingerie, Scurit
incen-die, Cuisines, Centre de Loisirs, Crche, Magasin htelier. Une
rencontre avec les quipes soignantes est galement prvue en salle de
confrences.Dans laprs-midi, une visite du service de Radiologie et
de la Pharmacie sera propose par petits groupes.De 13h30 15h:
confrence sur le thme de la Nutrition par lquipe de lUnit
Transversale de Nutrition clinique.
Les Hpitaux Universitaires Henri Mondor APHP ouvrent, dans le
service de Gronto-Psychiatrie lhpital Dupuytren (Draveil 91),deux
units spcialises: une Unit Cognitivo-Comportementale (UCC) et Unit
dHbergement Renforc (UHR)Sous la responsabilit mdicale du Chef de
Ple Essonne, Jean-Guy Perilliat et du Docteur ric Ballanger, le
service accueille, sur trois tages, 10 lits de mdecine griatrique,
72 lits de SSR griatrique et gronto-psychiatrique, dont 14 lits en
UCC, et 17 lits de Soins de Longue Dure en UHR et dveloppe une
prise en charge spcifiquement ddie aux difficults psychiques des
personnes ges de plus de 75 ans (trouble de lhumeur, psychose,
trouble de la personnalit,) ainsi que les troubles du comportement
associs aux pathologies dmentielles. La collaboration entre
psychiatre et griatre permet galement de grer les ventuelles
comorbidits somatiques.
Dans le cadre de la Journe Porte ouverte du 20 mai prochain,
seront inaugures deux units de prise en charge spcialise dans lunit
fonctionnelle de Gronto-Psychiatrie de lhpital Dupuytren, sous la
res-ponsabilit du Dr Olivier Veysseyre, Psychiatre. La cration de
ces units ddies la prise en charge des troubles du comportement
productif chez des patients atteints de la maladie dAl-zheimer ou
de dmences apparentes sinscrit dans le cadre des diffrents Plans
Alzheimer, et dans la logique du dveloppement de lunit
fonc-tionnelle de Gronto-Psychiatrie. Ces units permettent de
rpondre un rel besoin manant des partenaires de lhpital et des
units de soins de longue dure de lhpital.
Ces units sont destines prendre en charge des patients prsentant
une maladie dAlzheimer ou une dmence apparente associe des troubles
du comportement perturbateur, alt-rant la qualit de vie du patient
et de son entourage.
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Valrie Leduc, Orthophoniste Fdration NeuroLocoMotrice
du Professeur Gracies HDJ Hpital Albert Chenevier
Albert ChenevierTous Table! Prise en charge pratique et
pluridisciplinaire des troubles de la dglutition Mardi 13 Juin 2017
Centre de formation btiment Chaptal
Lquipe de Tous table remet le couvert le mardi 13 juin 2017 pour
vous propo-
ser une nouvelle dition de sa for-mation pratique et
pluridisciplinaire sur les troubles de la dglutition.Toujours
soucieux de la prise en charge de la dglu-tition dans notre
tablissement, les ditticiens
et les orthophonistes reconduisent pour la troisime fois une
formation sous forme dateliers pratiques quils animeront avec des
aides-soignants, ergothrapeutes, infir-mires et le CESU Les
ateliers proposs traiteront les sujets suivant: adaptation
textures/liquides, positionnement, quizz dglutition, gestes
durgence, dgusta-tion de produits de textures adaptes et, pour la
premire fois, la prise en charge la phase aigu.Cette formation dont
le programme sera diffus prochainement se tiendra le mardi 13 juin
2017 de 10h 16h au centre de
formation de lhpital Albert Chenevier. Elle sadresse aux
infirmiers, aides-soignants mais aussi aux mdecins, rducateurs,
personnels de restauration et toutes les personnes intresses par le
sujet.Les orthophonistes et les ditticiens esprent vous y voir
nombreuxInscriptions auprs du service de formation de votre site:
Code session4466700005 Code stage: 041344667
Journe du Dvelop pement Durable le Jeudi 4 mai 2017
Le 4 Mai 2017 se tiendra une journe thmatique sur le
Dveloppement Durable organis
par la direction des Achats, Service Economique et Logistiques
et la DITIME.
Cette journe sera axe sur la notion de Dveloppement Durable,
prenant comme principales thmatiques:
} Les types de dchets prsents lhpital } Les co-gestesCette
journe se droulera en deux parties: 1) La premire partie concernera
les types
de dchets lhpital avec un souci damliorer le tri des dchets mais
de surtout de sensibiliser toutes les cibles prsentes (le
personnel, les patients, les visiteurs). Avec la participation de
la socit VEOLIA, nous approfondirons le sujet en passant du tri des
dchets
llimination. Le but sera de solliciter le public devenir des
co-acteurs.
2) La seconde partie promulguera les co-gestes adopter au
travail ainsi que chez soi avec plusieurs sous-points tel que les
actions dj effectu au sein de lhpital:
} Le chauffage urbain} Le remplacement des ampoules stan-
dard par des ampoules LEDVenez nombreux participer cette journe,
dans le hall de lhpital (Rez-de-chausse Haut)
Henri MondorMercredi 19 avril 2017 - Journe mondiale sur la
Maladie de Parkinson
La journe mondiale sur la maladie de Parkinson sera loccasion
pour le Centre Expert Parkinson Henri Mondor, un des deux centres
experts dIle de France, de proposer des confrences et des
anima-tions autour de cette maladie qui touche 150000 personnes en
France.Des prsentations et des tables rondes per-mettront de mieux
comprendre cette maladie dans toutes ses dimensions ainsi que ses
traitements, quils soient mdicamenteux ou bass sur des techniques
de radaptation (kinsithrapie et orthophonie). Des aspects
nutritionnels seront aussi abords. Enfin, les animations
(danse-thrapie, chorale) mon-treront que lon peut amliorer sa
qualit de vie de manire conviviale et ludique, quand on est atteint
par la maladie de Parkinson.Durant la journe du Mercredi 19 avril
2017 lhpital Henri Mondor, des animations et stands dinformation
auront lieu dans le Hall du Rez de Chausse Haut de lhpital et les
tables rondes dans la Salle JJ. Galey (1er tage de la direction).
Elles sont sou-tenues par lAssociation France Parkinson qui sera
reprsente dans le hall.
Sur tout le GHLensemble des sites du GH se mobilisent pour la
Semaine des Addictions du 24 au 28 avril 2017.Une semaine ddie la
prvention des addictions (alcool, tabac, mdicaments, drogues, jeux)
va se drouler sur tous les sites des HUHM, pilote par la Direction
des Ressources Humaines et le Service Ergonomie Prvention
Amlioration des Conditions de Travail (Ergo-PACT). Son objectif est
de prmunir, de sensibiliser et daccompagner les professionnels
confronts ce problme aux travers de stands dinformation, de
confrence et discussion dbat, danimations et de jeux en prsence
des services addicto-logie, dittique, mdecine du travail, service
social du personnel, du service Ergopact, des partenaires et
associations. Retenez les dates, le 24 avril Henri Mondor, le 25
avril Albert Chenevier, le 26 avril Emile-Roux, le 27 avril Georges
Clemenceau et le 28 avril Joffre Dupuytren!
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ACTUALITSDOSSIER La Radiothrapie et le Centre Sein
HistoriqueLAgence Rgionale de Sant de lIle-de-France (ARS-IDF) a
soutenu la cration dun site cristolien de radiothrapie Henri Mondor
regroupant les activits des deux hpitaux ou une structure bi-site
avec une gouvernance unique.
Le rationnel du maintien imp-ratif de lactivit de radioth-rapie
Henri Mondor tait bas essentiellement sur des lments objectifs
suivants:} Cots prohibitifs de la dlo-
calisation des acclrateurs dHenri Mondor au CHIC
} ge des acclrateurs (plus rcents) implants Henri Mondor
} Activits de recours et de technicit plus dveloppes Henri
Mondor} Architecture des bunkers (trs large) adapte aux
irradiations
corporelles totales} Ncessit de maintien de lactivit sur les 2
sites pour les patients
des deux hpitaux et du territoire} Accs aux nouvelles techniques
des patients, des tudiants et
des autres personnels en formation } Programme de qualit-scurit
des traitements plus dvelopp
mis en place Henri Mondor ds 2008.
Relancer et dvelopper lattractivit du service pour le soin En
2009-2011, lactivit atteignait peine les seuils fixs par lARS pour
la poursuite de lactivit. Dans le tableau ci-dessous est indique
lvolution de lactivit en nombre de traitements raliss Henri entre
2008 et 2016. Cette volution est significative avec une
augmentation de 32% entre 2011 et 2016.Annes 2008 2009 2010 2011
2012 2013 2014 2015 2016Patients 520 554 640 654 729 779 781 840
955Nombre de traitements
- - - 687 760 805 828 874 1005
Laugmentation dactivit concerne la trs large majorit des types
de cancers pris en charge dans le service et les activits de
recours dveloppes. Ces rsultats sont le fruit dune politique de
dveloppement et de mise en place de plusieurs actions pour amliorer
lat-tractivit du service:} laboration dun plan de reprsentation du
service de faon
systmatique toutes les RCP de lhpital, avec un mdecin rfrent et
un mdecin supplant. En AnnexeIV sont prsentes toutes les RCP
auxquelles participent les mdecins du service.
} Dveloppement des RCP extrieures sur le territoire dans le
cadre de convention avec des structures nayant pas de service de
radiothrapie in situ (comme lhpital des armes de Begin et lhpital
Priv de Paul dgine: HPPE).
} Lvolution du plateau technique a t ralise en 2 tapes:
dveloppement de la RCMI dbut 2013 puis lupgrading des deux
acclrateurs pour lAVMI (Rapidarc) en 2015.
} Dveloppement dautres activits complexes de recours
(strotaxie)
} Cration des Urgencesradiothrapie-24h permettant aux hpitaux du
territoire, ne disposant pas de radiothrapie
in situ, doffrir aux patients une possibilit de prise en charge
en 24 heures pour des urgences (douleurs, saignements).
(http://chu-mondor.aphp.fr/urgences-radiotherapie-en-jour/)
} Accueil plus structur et large des irradiations corporelles
totales (ICT) pour rpondre la demande en IDF. Parmi les centres de
radiothrapie de lIDF, nous avons t le seul service avoir tenu les
engagements pris sur le nombre dICT lors de la prparation du SROS
en 2012.
Dveloppement de la visibilit nationale En 2015 lINCa a accord au
service un soutien financier pour mener un projet national
structurant (PROUST) sur lenregistrement des toxicits tardives de
la radiothrapie dans le cadre de revues de morbi-mortalit (RMM). Il
sagit dun projet prospectif avec un impact direct sur la qualit des
soins, du suivi des patients irradis, de la veille et de
lenregistrement des toxicits radio-induites svres et non
rsolutives. Ce projet a pour but dhomogniser la pra-tique des
revues des RMM dans les services de radiothrapie en France.
Lenregistrement et la veille sur les toxicits tardives de la
radiothrapie apparaissent comme essentiels dans le cadre de
las-surance de la qualit et de la scurit des traitements. Ainsi,
nous avons mis en place dans le service une procdure structure pour
lenregistrement, le recueil des donnes cliniques et physiques de
tous les patients prsentant une toxicit inhabituelle non rsolutive
durant leur suivi. Les premiers rsultats monocentriques de cette
procdure incluant galement une recherche de radiosensibilit
individuelle viennent dtre publis.
Dveloppement de la visibilit internationale Pour amliorer la
visibilit et le positionnement du service au plan international,
nous avons mis en place un projet daccueil et de formation dquipes
de diffrents pays sur des expertises particulires, comme
lorganisation des par-cours de soins en radiothrapie ou les
processus de qualit et de scurit des traitements. Nous avons sign
de nom-breuses conventions de coopration entre notre CHU et des
structures dAfrique du nord et dAsie pour lorganisa-tion du
parcours patient en oncologie-radiothrapie et la formation des
personnels. Pour la Chine, les collaborations datent de plusieurs
dcennies inities par le Pr Pierquin dans les annes80. Ainsi, nous
avons accueilli plus de 20 tudiants/radiothrapeutes pour des stages
allant de 1 12 mois. Nous avons galement initi depuis 2015 initi de
nouvelles collaborations avec le Vietnam et luniversit de Yale pour
des changes dans le cadre de la formation sp-cialise complmentaire
des jeunes.
Le service de radiothrapie de lHpital Henri Mondor : un enjeu
majeur pour notre territoire de sant
7
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ACTUALITS
HistoriqueLa cration du centre sein Henri Mondor (CSHM) intgr
dans le Ple CITI (Cancer Immunit Transplantation) a t un tournant
dans lorganisation de la prise en charge des patientes Henri
Mondor. Ce centre a pour objectif de struc-turer la prise en charge
multidisci-plinaire des patientes prsentant des pathologies
mammaires selon deux parcours personnaliss: un parcours en amont du
diagnostic
(parcours diagnostique) et un parcours en aval du diagnostic
(parcours thrapeutique). Dans les deux cas la prise en charge rpond
aux critres de qualit bass sur des rfrentiels valids et offre aux
patientes du bassin de vie la possibilit dune prise en charge
rapide et coordonne partir dune plateforme de consultations
daccueil multidisciplinaire qui oriente, planifie les parcours en
optimisant la prise en charge dans des dlais courts.
OrganisationLes patientes repartent du CSHM, aprs leur premire
consulta-tion, avec la totalit de leur rendez-vous aux diffrentes
tapes de leur prise en charge, planifis par les coordinatrices des
par-cours. Un impact positif sur les dlais et le nombre de
dpla-cements entre les services intervenants dans les parcours est
systmatiquement obtenu.Cette plateforme est fonctionnelle depuis
fin2014. Elle a t orga-nise dans des locaux de consultation ddis
avec les intervenants snologues des diffrents services du CSHM.
Lorganisation du centre est base sur une charte de fonctionnement
valide par les chefs de service intervenants dans le parcours des
patientes: imagerie mdicale, chirurgie plastique,
anatomo-pathologie, oncogriatrie, oncogntique. Lvolution
fonctionnelle du CSHM est marque par une struc-turation progressive
permettant, outre la gestion des RCP en prsence des patientes, une
offre locale et territoriale pour les activits de recours et la
centralisation des avis spcialiss. Ainsi nous avons organis ds 2015
la cration des: } Consultation de chirurgie reconstructrice ddie
(Dr Bosc et
Dr Niddam)} Consultation doncogntique (Dr Bahuau)} Consultation
doncogriatrie (Dr Gender)} Consultation centralise de suivi
distance ddie aux patientes
traites pour cancer du sein (Dr Colson-Durand).Devant
laugmentation de lactivit, nous avons ouvert une seconde RCP
multidisciplinaire avec prsence des patientes pour les annonces
diagnostiques.Enfin en 2017 dbutera, en collaboration avec lhpital
des Armes de Bgin sur une consultation consacre lAprs Cancer ddie
au suivi gyncologique et la sexualit. Une demande de financement
sur un PHRC rgional sera galement envisage pour une recherche
prospective dans ce domaine. Il sera coor-donn par le Dr Hersant
(chirurgien plasticien, Henri Mondor), le Dr Werkoff (gyncologue,
Hpital Bgin).Activit du centre sein Lactivit du CSHM est trs
diversifie. Au plan chirurgical, le centre offre, outre la
chirurgie primaire, un panel complet des techniques de chirurgie
oncoplastique et de reconstruction. Le tableau ci-dessous reprsente
lvolution de lactivit chirurgi-cale durant ces cinq dernires annes.
Il montre que louverture du CSHM et la structuration des parcours
concident avec une augmentation de lactivit depuis 3 ans.
Annes 2011 2012 2013 2014* 2015* 2016*SEIN PRIMAIRE (bnin et
malin)
115 87 200 192 155 194
Tumorectomie +/- geste axillaire
65 58 122 117 77 107
Mastectomie +/- geste axillaire
34 19 54 56 53 49
Curage axillaire seul 5 2 11 16 11 21Ganglion sentinelle seul 0
0 2 3 14 17Pyramidectomie 3 3 5 0 0 0Oncoplastie 3 5 6 - 4
1RECONSTRUCTION IMMEDIATE (DIEP, SGAP, grand dorsal, prothse)
8 14 30 21 16 18
RECONSTRUCTION DIFFEREEReconstruction secondaire (cancer)
104 121 298 126 190 223
Reconstruction darole 74 70 189 80 90 86
Reconstruction sein par DIEP 15 28 55 13 29 49Reconstruction
sein par SGAP/TUG
7 0 3 1 2 2
Reconstruction prothse ou expandeur
93 19 36 21 39 49
Reconstruction sein par grand dorsal
8 4 15 11 30 37
CHIRURGIE HORS CANCERS 244 136 276 352 410 462Plastie mammaire
93 37 102 135 160 161Pose ou changement de prothse
78 69 89 95 102 112
Gyncomastie 8 4 7 28 39 41Lipofiling 65 26 78 94 109 148ACTIVITE
TOTALE 553 344 774 670 755 879*Annes durant lesquelles le CSHM a t
fonctionnel.
En conclusion, le CSHM offre une possibilit doptimisation de la
prise en charge multidisciplinaire extraordinaire aux patientes.
Lorganisation mise en place permet de centraliser les parcours et
de rduire les dlais de prise en charge dans une structure
confortable ddie. Cette dernire permet le dveloppement doffres de
consultation de recours centralise. Limpact sur lattractivit est de
plus en plus visible.
Centre Sein Henri Mondor 3 ans dj !
Professeur Yazid BELKACEMI Chef de Service de Radiothrapie,
Coordinateur du Centre Sein Hpital Henri Mondor
Professeur Yazid BELKACEMI
8
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DOSSIERLes vnements indsirables
} Prescription orale
} Utilisation hors AMM
} Pas de protocole
} Plusieurs dosages du mme mdicament dans larmoire omnicell
} Plusieurs noms pour le mme mdicament
} Mdicament jamais utilis par les professionnels
} Contrle de concordance non faisable : pas de prescription
} Priode dintgration racourcie
} Interruption de tache
} Patient confus et agit devant avoir une radiographie
Prescription Stockage Administration Patient
La dmarche de retour dexprience est collective, en quipe pluri
professionnelle et pluridisciplinaire. Elle a pour objectif de
mmoriser lexprience vcue dans le pass afin den tirer des
enseignements au prsent et mettre des recomman-dations pour
lavenir. Cette dmarche peut sappliquer galement aux expriences
russies.La culture positive de lerreur favorise la mise en place
dorganisations bienveillantes, transparentes, apprenantes qui
accompagnent les professionnels sans jugement de valeur.
Pourquoi signaler un vnement indsirable?} Pour renforcer la
scurit des soins aux patients } Pour protger les professionnels}
Pour sortir dune logique individuelle de culpabilit et entrer
dans une logique collective de responsabilit en identifiant tous
les facteurs contributifs: lis aux patients, lindividu, lquipe, aux
protocoles, aux conditions de travail, aux organisations et la
politique institutionnelle
} Pour travailler sur les petites erreurs avant quelles ne
deviennent graves pour le patient
} Pour identifier les risques et mettre en place des actions de
matrise
} Pour partager nos expriences sur des vnements indsi-rables
graves (EIG)
Les raisons parfois invoques pour ne pas dclarer un vnement
indsirable peuvent tre: une peur de la remise en cause des
comptences, une augmenta-
tion du stress, une culpabilisation du professionnel qui se sent
fautif la crainte de mettre un collgue en difficult la
mconnaissance des mthodes danalyses et de rsolutions de
problmes qui permettent un service, un ple, un hpital de mener
une dmarche damlioration de la scurit des soins
Notre objectif est de dmontrer lintrt de dclarer et analyser
pour tirer des actions des signalements, pour amliorer la scurit de
nos patients. Loin dtre blm, le signalant doit tre remerci car il
contribue la scurisation des soins.
O en sommes-nous aujourdhui?Des Comits de retour dexprience
(CREX) permettent lanalyse des vnements indsirables par thmatiques:
erreur mdicamenteuse, identitovigilance, chutes patients, dossier
du patient, hmovigilance et par ples et secteurs: bloc opratoire,
radiothrapie ou imagerie interventionnelle. De plus, les RMM
ralises dans les services parti-cipent lanalyse des vnements
indsirables.
Exemple dun retour dexprience sur une erreur mdicamenteuseLa
mthode ALARME (Association of Litigation And Risk Management
Extended) est la mthode danalyse systmique utilise par les HUHM.
Elle a pour principe la recherche approfondie des facteurs
contributifs dune dfaillance et lidentification des points forts.
Lanalyse dune erreur de dose dhypnovel identifie des facteurs
contributifs concernant lensemble du processus mdicamenteux: la
pres-cription, le stockage et ladministration:
Apprendre de nos expriences
Facteurs lis aux pratiques
professionnelles
Facteurs institutionnels
(Achats)
Facteurs lis aux taches et facteurs lis
aux professionnels
Facteurs lis au patient
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Exemple dun retour dexprience sur une erreur didentitMadame M.
reoit une facture au nom de son pre Monsieur M.Michel n en 1933 et
dcd depuis 5 ans. Elle porte rclama-tion. Lanalyse permet de
reconstituer lhistoire. Monsieur M. Michel n en 1953 arrive pour sa
premire hospitalisation, le professionnel qui laccueille lui
demande son nom et son prnom, 19 occurrences apparaissent dans
ORBIS. Monsieur M. na pas de carte didentit, il porte un nom
compos. Pendant lenregistrement, le tlphone
sonne 3 fois, le patient est en fauteuil roulant, il nest pas
accompa-gn par un proche, la vrification de son identit se fait
oralement. Au total, Monsieur M.Michel, n en 1953 a t enregistr sur
ORBIS dans le dossier dj existant dun patient homonyme (mme nom,
mme prnom) en modifiant la date de naissance. Cette erreur
denregistrement de lidentit a entrain une collision: soit un seul
dossier pour deux patients diffrents.
} Surveillance renforce pendant 24 h } Prolongation
dhospitalisation
Consquences pour le patient
} Retrait de lhypnovel 50mg/ml } Dclaration au guichet des
erreurs mdicamen-teuses de l'ANSM
Mise en place dactions correctives
} Ne pas modifier de date de naissance (trait strict de
lidentit) sans pice didendit
Pour que a ne se reproduise plus
} Erreur dans lattribution des donnes mdicales } Attribution des
examens complmentaires un autre patient
Consquences pour le patient hospitalis
} Rclamation } Sparation de 2 dossiers par le PMSI
Consquences pour ltablissement
} Impact psychologique de la rception dune facture au nom du
patient dcd
Consquences pour lentourage du patient homonyme
} Dtection de lerreur par lIDE exprimente} Prise en charge
immdiat de la patiente par le
mdecin snior
} Culture du signalement des erreurs mdicamenteuses} Traabilit
de lvnement indsirable dans le
dossier du patient
Points forts
La scurit des soins: o jen suis? La culture scurit dun
tablissement se mesure, voici un extrait du questionnaire culture
scurit (AHRQ/HAS).1. Jai t suffisamment inform sur la ncessit de
dclarer les lments indsirables? Oui Non 2. Jai connaissance des RMM
tenues dans mon ple? Oui Non 3. Jai eu loccasion de participer des
analyses de pratiques en 2016? Oui Non 4. Je suis encourag par mes
collgues et mon environnement professionnels dclarer les vnements
indsirables dont jai
connaissance? Oui Non 5. Je me sentirais en scurit si je devais
tre prise en charge dans mon service? Oui Non 6. Lorsquun vnement
est signal, on a limpression que cest la personne qui est pointe du
doigt et non le problme?
Oui Non7. Nous recevons un retour dinformation sur les actions
mises en place suite au signalement dun vnement? Oui Non 8. Nous
sommes informs des erreurs qui se produisent dans le service? Oui
Non
Le chef de service/dunit et le cadre de sant ont un rle pivot
dans la culture scurit, ils ont pour mission de :1 - encourager le
signalement dans lquipe et ne pas blmer un
signalant (charte dengagement de non-sanction de lAPHP) 2 -
soutenir les professionnels impliqus dans une erreur 3 - faciliter
les entretiens pour lanalyse systmique
4 - fournir les rponses aux signalements 5 - organiser le retour
dexprience dans le service6 - assurer le suivi des plans
dactions
10
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Vendredi 28 avrilUne journe thmatique se tiendra lEspace
thique:
TRAVERSER ENSEMBLE LERREUR MDICALESous la direction de Dominique
Davous Cette journe sollicite une rflexion pluraliste, prenant en
compte la spcificit de la pdiatrie, relative lthique de la
communica-tion avec pour souci damliorer la qualit et la scurit des
soins. Ces regards croiss nous conduisent envisager la relation de
soin, en termes dalliance, de confiance rciproque, de coopration
entre patients, familles et professionnels de sant. Il apparat
alors tout naturel de sinterroger sur les situations o la confiance
peut tre mise mal avec un risque de rupture dans les rapports
interindividuels. Le regard dun professionnel de laviation de
chasse, expert en gestion des performances humaines dans les
sys-tmes risques, nous aide galement penser les situations risques
et leur spcificit dans lexercice de la mdecine. Il est fait appel
des situations concrtes. Penser les situations risques et leur
spcificit dans lexercice de la mdecine Envisager la relation de
soin, en termes dalliance, de confiance rciproque, de coopration
Amliorer la qualit et la scurit des soins Programme et inscription
sur leur site: http://www.espace-ethique.org
Le saviez-vous ?Lestimation de lenqute nationale ENEIS 2009 nous
apprend quil y a dans les hpitaux franais statistiquement 1
EIG/mois pour 30 lits MCO. Sur notre GH 9000 vnements sont signals
par OSIRIS, 94% des secteurs risques et 50% des autres services
font des RMM. 15 EIG ont t signals et analyss en 2016.
Les mots clsREX : Retour dexprience - CREX : Comit de retour
dexprience Evnement indsirable associ aux soins (EIAS) : tout
incident prjudiciable un patient survenu lors de la ralisation dun
acte de prvention, dune investigation ou dun traitementEIG :
Evnement indsirable Grave : vnement inattendu avec consquences
graves pour le patientRMM : Revue morbi-mortalit : dmarche de
retour dexprience sappuyant sur une analyse systmique.Analyse
systmique (mthode Alarme) : analyse globale de la situation,
prenant en compte tous les lments organisation-nels, techniques et
humains en interaction ayant contribu la prise en charge du
patient
Vos contacts pour vous aider dans vos dmarches :Les rfrents RMM
de votre serviceLes rfrents mdicaux et paramdicaux qualit scurit de
votre pleLes vigilants (hmo-, infectio-, pharmaco-, nutri-,
matrio-, bio-, racto-vigilances, radioprotection)Dr Christine
MANGIN : Coordinatrice de la Gestion des Risques Associs aux Soins
(CGRAS), vos correspondants responsables qualit gestion des risques
de la DURQ et cadres experts de la DSAP
1re journe qualit/scurit des soins: 7 mars 2017La matine,
ouverte par la prsidente de la CMEL, tait consacre aux dmarches de
retour dexprience et la formation loutil Easy RMM; laprs-midi tait
consacre une dmonstration dun serious game 3D Virtual Operating
pour la formation la gestion et prvention des risques au bloc
opratoire en partenariat avec luniversit Champollion (Universit
Champollion, Serious Game Research Network, CHU de Toulouse, KTM
Advance, Novamotion)
11
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VIE DES SERVICES
LAPA est un concept original qui regroupe les activits
physiques, le handicap, la sant et lducation. Cest la mise en
mouvement de personnes qui en raison de leur tat phy-sique, moral
ou social ne peuvent pratiquer une activit physique dans des
conditions habituelles. Les tudes ont dmontr que lAPA permet
lamlioration de la qualit de vie en termes de douleur, fatigue,
sommeil, la diminution du risque de rcidive et amliore la tolrance
des traitements en rduisant les effets secondaires. LAPA est une
des recommandations du plan cancer.Comme annonc en 2016 lactivit
phy-sique adapte a dbut sur lhpital et nous achevons le 2e
programme ce mois.Le programme DAPA est constitu dun atelier
dducation Thrapeutique et de sances de sport.
Latelier se compose de 2 parties: une consacre de linformation
et une aux changes. Quest-ce que lAPA? Quels sont ses bienfaits en
fonction du stade de la maladie? Quels sont les exercices physiques
reproduire chez soi? Lors de cet atelier, les 10 rgles dune bonne
pratique de lactivit physique ainsi quun tableau des
correspondances en MET (Metabolic Equivalent of Task) sont expliqus
et donns aux patients. Le MET est utilis comme unit de mesure de
lin-tensit dune activit physique.Les activits infrieures 3 METs
sont consi-dres comme faibles, exemple faire les lits, se doucher,
shabiller. Celles situes
entre 5 et 7 METs sont des activits phy-siques moyennes exemple
la bicyclette plat. De 7 9 METs lactivit est leve exemple le tennis
et suprieure 9 METs lactivit est trs leve exemple le squash. Nos
patients partent dune activit faible, voire trs faible, et lissue
du programme ils accdent au niveau moyen, voire lev pour certains
dentre eux.Les sances de sport au nombre de 12 raison de 1 heure
par semaine le jeudi matin se droulent dans la salle de lAPSAP pour
1 groupe de 15 participants maximum.Les ducateurs sportifs de
lassociation Siel bleu laborent le programme et le dispensent. Une
infirmire de CALIPSSO co-anime latelier thrapeutique. Elle est
prsente en supervision aux sances de gymnastique et ralise en binme
avec les patients les plus fragiles les exercices qui vont
crescendo en intensit tout au long du programme. Une sance de sport
se dcompose de: 10 15min dchauffement pour rveil-ler lensemble du
corps: articulations et muscles, de 40min alternant phase
cardio/renforcement musculaire, en rotation sur plusieurs activits
ralises en binmes et de 10min de retour au calme, relaxation et/ou
dtirements.
Le 1er programme a t suivi par 8 patients et le second par
11.Une valuation des capacits physiques est ralise au dbut et la
fin du pro-gramme. Elle est base sur les progrs physiques et
lamlioration de la qualit
de vie prenant comme indicateurs la moti-vation, la douleur, la
fatigue et la condition physique (chelle de 1 10).LAPA est propose
aux patients traits sur lhpital pour des pathologies can-creuses
arrivant en milieu voire en fin de traitement.
la fin de ces 2 programmes dores et dj nous pouvons affirmer
quil existe: un bnfice physique et social: les patients tmoignent
quils dorment mieux, quils sont moins essouffls dans les escaliers,
ils res-sentent au niveau musculaire limpact des exercices. Ils se
sentent au fil de sances, plus performants au point de reprendre
une activit sportive en ville Pilate, vlo, course pied... Lensemble
des patients ayant particip aux programmes auraient aim poursuivre
les sances au-del des 12.Un lien sest cr entre les participants qui
souhaitent garder le contact, ils changent leurs mails et senvoient
des SMS. Dans le vestiaire se droule une 3e mi-temps, les patients
discutent de la maladie bien sr, mais aussi de cuisine, beaut,
mode, voyage et famille ils partagent ensemble leurs projets de vie
et chacun donne son avis en toute bienveillance.Le prochain
programme dmarre en avril vous pouvez adresser vos patients avec un
certificat mdical directement sur la plate-forme CALIPSSO ou par
tl. 0149814444 pour les inscriptions.
Depuis le 5 dcembre 2016, les selfs Henri Mondor et Albert
Chenevier ont r-ouvert leurs portes. Les utilisateurs ont pu
dcou-vrir une nouvelle prestation dans des locaux frachement dcors
et mieux agencs.Les selfs dAlbert Chenevier et dHenri Mondor ont t
ramnags pour amlio-rer les conditions daccueil des personnels et la
qualit de la prestation servie. De juillet dcembre 2016, le self
Henri Mondor qui tait particulirement vtuste, a t revisit du sol au
plafond afin dassu-rer la mise en conformit des quipements
de restauration et dembellir les locaux. Peintures, luminaires
basse consommation, chaises, tables, mobilier de distribution,
signaltique, tout lespace de technique de prparation et de
distribution des repas a t repens.Les selfs offrent dsormais une
image moderne et fonctionnelle, une ncessit pour cet espace
restauration largement utilis par le personnel de ltablissement
avec plus de 200000 repas servis par an. Le contenu de lassiette a
galement volu avec larrive du prestataire COMPASS- MEDIREST pour
une dure de 4 ans sur les 2 tablissements. Il est dsormais propos
un choix tendu dentres plats,
LActivit Physique Adapte - APA
Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et
Chenevier
quipe de la plateforme CALIPSSOHpital Henri Mondor
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Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et
Chenevier
Lobjectif de la campagne est dviter les chutes graves, de
favoriser la mobilit et didentifier les mesures de prvention les
plus pertinentes adaptes la population accueillie. 2 sites,
Chenevier et mile Roux, se sont inscrits dans cette dmarche,
officialise au travers la charte dengagement signe de Martine Orio
Directrice des HUHM, Ariane Mallat prsident CMEL, Sylvie Debray
coordinatrice gnrale des soins et Fabienne Gonfier Directrice des
soins (ACH) en tant que pilote du projet sur le GH. Le risque de
chute identifi comme un risque prioritaire en grontologie, retenu
au compte qualit, les professionnels du site ERX taient dj mobiliss
la prvention des chutes accompagns par le groupe/CREX Chute.
Sengager dans cette campagne rentrait dans la continuit des actions
entreprises. Pare chute mile Roux Le projet dvelopp sur 12 mois
partir de fvrier 2016 comprenait 2 mois de diagnostic (Audits
institutionnel et de prise en charge) suivis dun mois pour tablir
le plan daction et enfin de 9 mois de mise en uvre et de suivi; Une
rvaluation est programme en mars 2017.Sur mile Roux, lunit Haguenau
rez-de-chausse service du Pr David, soit 24lits de SLD, a t choisie
comme unit test. Lquipe projet sest constitue, compose du COPIL
oprationnel avec le Dr Habiba Birane Pilote du projet ERX, Corinne
Masson Cadre de sant, Isabelle Mabit Directrice des soins et
Catherine Dcade Responsable qualit Gestion des Risques, entour des
professionnels de lunit et dun reprsentant des usagers, Agns
Leboeuf.Les rsultats du diagnostic, avec notamment 100% de patients
identifis risque
de chute dont 95% risque de chute grave, ont dmontr la
pertinence dun tel engagement. Lensemble des quipes
a ainsi adhr au Programme universel contre les chutes (PUC).
partir de l, des actions pilotes par des groupes de travail
pluridisciplinaires se sont mises en place, cibles sur les thmes
Bon pied, Bon il, Check-list type identification et prise en charge
du risque de chute grave, Kit de formation, Contention, Dnutrition,
Plan dquipement, Plan de communication professionnels et usagers et
Programme de partage dexpriences. Leurs objectifs tant de
sensibiliser les professionnels sur le risque de chute grave, de
tester les actions damlioration identifies, de les valuer (audit
fin de campagne). Un impact positif Participer la campagne Pare
chute a fdr tous les professionnels de lunit test et du site autour
du risque de chute grave et renforc la vigilance de chacun. La
rencontre avec dautres tablissements a favoris les changes sur les
pratiques, la connaissance de matriel et dquipements innovants
adapts pour grer ce risque.
La dynamique engage doit perdurer au-del de la campagne
officielle dans le but damliorer la prise en charge des
patients sur le moyen/long terme au sein du ple, du GH.La
campagne a permis de prendre conscience quil est possible de
favoriser la mobilit tout en diminuant les risques de chute. Ceci
requiert au quotidien ladhsion, limplication de tous les
professionnels, mais aussi des usagers, des patients et des
familles.
Campagne ARS Pare chute mile-Roux engag !
Dr Birane service du Pr David - mile Roux
accompagnements et desserts, partag entre une offre de base
correspondant un plateau-repas complet dun trs bon rapport
qualit/prix et une offre dite modu-laire. Des repas thme seront
rgulire-ment proposs tout au long de lanne.Linformation est
galement clairement tablie, elle concerne la fois les produits et
les prix (en nombre de points), mais aussi les menus qui sont
dsormais consultables sur lintranet des tablissements.Le service de
restauration Henri Mondor et Albert Chenevier participe la
conception
et la validation des menus en lien avec le prestataire, vrifie
les tarifications et accom-pagne les audits de conformit raliss par
la centrale ACHAT. Des enqutes de satisfaction sont prvues afin
damliorer la prestation.
La modernisation des restaurants du personnel a dj permis
daugmenter la frquentation des restaurants pendant la pause du
midi.
Pour matriser le risque de chute chez tous les patients (PUC)}
Bon pied Bon il } Nutrition, hydratation, supplmen-
tation en vit D} Rvision de la pertinence des
prescriptions} Accompagnement la mobilit &
aides techniques} Scurisation de lenvironnement} Formation
des
professionnels
13
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Le service anti malveillance des Hpitaux Universitaires Henri
MONDOR est repr-sent sur tous les sites du Groupe.
Service aux multiples facettes, il est devenu, au fil des annes,
incontournable dans lorganisation et la vie de lhpital.
Des accords subsquents le lient aux services de Police et de
Gendarmerie locaux permettant ainsi des relations directes et
simplifiant les contacts et les dmarches pour les victimes.
Laccompagnement de ces dernires dans leurs dmarches auprs du
com-missariat ou de la Gendarmerie reste une priorit.
De plus, le service joue un rle important de conseils aux
victimes (DAJ/UMJ/PSY)
Il a galement en charge outre ltude des marchs, la gestion et
lorganisation de la scurit du site par le biais des personnels des
socits prestataires de scurit pour certains sites et la gestion des
agents de scu-rit anti-malveillance de lAPHP pour dautres.
La gestion de la circulation sur les sites et le stationnement
font galement partie des missions rgaliennes de ce service.
Ne sarrtant pas ces quelques missions, le service anti
malveillance a galement pour vocation le traitement des OSIRIS
le
concernant et la centralisation des informa-tions sur la
malveillance en renseignant lOb-servatoire National des Violences
en milieu Sanitaire (ONVS).
Enfin, sous lautorit du directeur dta-blissement, il labore une
stratgie et applique une politique de scurit adapte au bon
fonctionnement et lthique du service public hospitalier.
Il est fortement impliqu dans lapplica-tion du plan VIGIPIRATE.
Sa participation aux vnements non souhaits lamne proposer lemploi
de moyens humains et technologiques propres dvelopper une scurit
prventionnelle.
Selon lOMS, lducation thrapeutique du patient vise aider les
patients acqurir ou maintenir les comptences dont ils ont besoin
pour grer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait
partie intgrante et de faon perma-nente de la prise en charge du
patient.Une formation lETP des ditticien(ne)s est utile pour trois
objectifs principaux:
1 Intgrer une dmarche ducative dans le soin et laccompagnement
dittique: passer dune posture dinformation/conseil une posture
ducative pour plus defficacit dans ladoption de nouveaux
comportements hygino-dittiques par les patients.
2 donner la possibilit aux ditti-cien(ne)s de devenir animateurs
de programmes dducation thrapeutique en recevant une formation
suffisante (40 heures) vis--vis des critres dau-torisation dun
programme dETP au niveau de lARS
3 faciliter le dveloppement de modules dittiques, anims par
des ditticien(ne)s, au sein des pro-grammes dETP existants
Lencadrement du service de dittique sappuie sur la formation
continue des professionnels comme outil de manage-ment afin
damliorer la qualit de la prise en soins dittiques. Aussi, en lien
avec la formation continue du groupe hospitalier, 2 sessions de
formation sur lducation Thrapeutique du Patient (ETP) ont t
organises. Ces deux sessions se sont droules entre le mois doctobre
2015 et le mois de fvrier 2016 sous la forme de 4 sminaires de 3
jours chacun. Cette formation intitule Formation lduca-tion
thrapeutique du patient souffrant de maladies chroniques a t suivi
par 28 participants dont 26 ditticiens issus des 5 sites de notre
groupe hospitalier, mais galement un mdecin nutrition-niste et une
psychologue clinicienne dj impliqus dans un programme ETP Osez
Muscler vos menus port par lUnit Transversale de Nutrition
clinique. distance de cette formation, nous avons dexcellents
retours et nous souhaitons
souligner la production de qualit de ces sessions puisquun
programme dETP sur la dnutrition a t quasiment finalis.
Les deux cadres dittiques des Hpitaux universitaires Henri
MONDOR souhaitent mettre en avant cette production qui sera prsente
sous la forme datelier, lors de la 4e journe annuelle dchanges sur
les pratiques professionnelles des ditticiens.
ce jour, tous les ditticiens de notre groupe hospitalier sont
forms et res-pectent larrt du 14 janvier 2015 relatif au cahier des
charges des programmes dducation thrapeutique du patient.
20 programmes ETP sont valids par lARS dans notre groupe
hospitalier, les ditticiens participent 50% dentre eux, preuve que
la nutrition est un lment incontournable dans la prise en charge de
patients souffrant de mala-dies chroniques.
Cette formation a permis de combler une des lacunes de la
formation initiale des ditticiens et de renforcer les changes entre
les sites lors de groupes de travail pluri professionnels et
multidisciplinaires.
Lducation thrapeutique du patient est un champ professionnel dj
investi par les ditticiens dans lap-proche holistique de leur prise
en soin, et qui la manire de Monsieur JOURDAIN, faisaient peut-tre
de lETP sans le savoir.
Le service anti malveillance du GHU Henri MONDOR
Lducation thrapeutique patient et les ditticiens
Laurent Livolsi Cadre de Sant Paramdical
Ditticien Nutritionniste
Christine Crolard Cadre Suprieur de Sant Dittique
des Hpitaux Universitaires Henri Mondor
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Disposant dexpertises dans la gestion des situations
conflictuelles, le service anti malveillance est la disposition des
services afin dorganiser des runionsw sur ce thme. Le dsamorage
dune situation antagonique reste primordial.
Toujours en phase dlvation du niveau de scurit, le service anti
malveillance de
Henri MONDOR se voit aujourdhui dot dun numro dappel 2 chiffres
plus simple mmoriser.
Lquipe du Service Anti-Malveillance est compose dun Responsable
du GHU Henri Mondor, Jean-louis DAGOT et dAd-joints : Thierry
BISSON, Aurlien TAVARES, Jean Rony NELSON pour Henri Mondor,
Alain FOURNIVAL pour Albert Chenevier, Patrick GERLING pour
Joffre-Dupuytren et Dominique FUSILLIER pour Emile Roux. Aurlien
TAVARES a galement en charge Georges Clemenceau.
Complmentaires, ils uvrent pour que les personnels travaillent
en toute qui-tude dans leurs services et que les patients puissent
sortir de leur sjour lhpital sans avoir t confront des actes de
malveillance.
Jean-Louis DAGOT Responsable Scurit Anti-Malveillance
des Hpitaux Universitaires Henri Mondor
Jean Louis DAGOT Patrick Gerling Dominique FusillierAurlien
TAVARESThierry BISSON Jean Rony NELSON
Le 12 janvier dernier, une simulation de dpart de feu dans une
chambre avec propagation dans la circulation du service sest droule
au 1er tage du pavillon Calmette.Lobjectif de cet exercice tait
multiple. Il a permis lentranement des quipages des engins
dincendie et de parfaire la coopration entre la brigade des
sapeurs-pompiers et le service scurit incendie de lhpital. Il a t
aussi loccasion pour les per-sonnels des services de soins comme
pour les agents de scurit incendie de mettre en pratique leurs
connaissances en matire de scurit incendie. Bien ragir face un
dpart de feu, respec-ter les consignes de scurit mais aussi
effectuer une simulation de translation de patients.La bonne
coordination entre tous les protagonistes a t vrifie, des premiers
intervenants aux quipes de scurit incendie, scurit anti
malveillance et du service technique tout comme le bon
fonctionnement du plan dorganisation interne des secours.Cet
exercice dune dure dune heure environ sest avr trs
satisfaisantPhilippe Quedreux, chef du service de scurit incendie,
hpital Emile-Roux
Exercice de scurit incendie avec les sapeurs-pompiers de
Paris
SERVICE ANTI MALVEILLANCE Henri Mondor : Numro dappel :
82SERVICE ANTI MALVEILLANCE Albert Chenevier : Alain FOURNIVAL Dect
13818SERVCIE ANTI MALVEILLANCE Joffre-Dupuytren : Patrick GERLING
Dect 26424 - 23525SERVICE ANTI MALVEILLANCE Emile Roux : Dominique
FUSILLIER Dect 68171 / 66147SERVICE ANTI MALVEILLANCE Georges
Clemenceau : Aurlien TAVARES : 06 07 76 34 24
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RTROSPECTIVEvnementiel
Des Runions-dbats ont t organises sur le GH Henri Mondor afin
que tous les personnels puissent sexprimer sur les valeurs de
lAP-HP.
Le 4 mars et le 10 mars, lhpital Albert Chenevier et Henri
Mondor, le Caf-dbat a runi un public mdical, paramdical et
administratif, venu dbattre et changer sur le texte des grandes
valeurs de lAPHP.
Le 10 mars lhpital Emile Roux, linstar de lensemble des sites,
un public pluridisciplinaire dune quarantaine de personnes sest
runi salle Blanche-Barjau pour dbattre sur le texte de rfrences des
valeurs de lAPHP. Une rencontre anime par Mme Orio, M. Le Roux,
honore de la prsence de Monsieur Hirsch, Directeur gnral de
lAPHP.
Le 14 mars, le caf-dbat sur le site de Dupuytren a runi 26
participants, dont un patient, venus de diffrents services
(techniques, soins, informatique, mdiathque, scurit,) en prsence du
chef de Ple et de lquipe de Direction du site. Inspirs par les
thmes abords qui donnent rflchir sur les pratiques de chacun au
quotidien, tous ont pu exprimer leur vision, leur ressenti et leurs
ides. Une exprience trs positive, que beaucoup ont souhait
renouveler.
Runions-dbats sur les valeurs de lAPHP
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UNE MOBILISATION COLLECTIVE POUR UN ORGANE PRECIEUX ET
SILENCIEUX,Le rein est un organe vital qui a comme fonction
essentielle de retirer du sang lexcs de liquide et les dchets du
mtabolisme. Tout ceci est ensuite limin par les urines. Quand le
rein ne remplit pas son rle, commence une maladie silencieuse quon
appelle linsuffisance rnale pouvant engendrer de graves dgradations
de lorganisme voire des squelles irrversibles. Pour savoir si on
est atteint dinsuffi-sance rnale, il faut procder une analyse
biologique. Lge, le mode de vie, les antcdents familiaux, le diabte
et lhypertension sont des facteurs aggravants. Cest pourquoi chaque
anne, le service de nphrologie du Pr GRIMBERT participe la semaine
nationale orga-nise par lARS et ses partenaires dont la FNAIR.
Cette anne, lhpital Henri Mondor a rpondu prsent une nouvelle fois
sur le thme Rein et Obsit . Le service de nphrologie a contribu
cette dmarche de dpistage et de prvention de linsuffisance rnale en
proposant des mde-cins, des ditticiennes et des infirmiers
disposition du grand public pour procder des analyses urinaires,
des glycmies capillaires, des mesures de la tension artrielle, des
calculs de lindice de masse corporelle, des avis mdicaux et des
conseils dittiques personnaliss Le stand mis en place a permis
dat-tirer lattention, informer, sensibiliser et conseiller les
usagers de ltablissement.
Le mardi 7 mars le partenariat des bnvoles, suivis pour cause
dinsuffisance rnale, et des professionnels hospitaliers, a permis
de sensibiliser tous les usagers et daccompagner environ 100
personnes dans le processus de dpistage et dinformation. Les
retours immdiats de satisfaction pour notre prsence, notre aide,
nos rponses et notre soutien, nous encourage poursuivre notre
mobilisation contre ce flau qui persiste par la mconnaissance
Dans le cadre de sa mission de favoriser les rencontres entre
patients et professionnels de sant, lEspace Ligue contre le cancer
de lHpital Henri Mondor, sous lgide du 3C, a lanc fin 2016 un cycle
de Runions-dbat en Cancrologie.Le principe de ces runions-dbats a t
au pralable valu lors dune enqute ralise auprs des patients du
service dOncologie, qui a permis de dfinir, avec eux, les sujets
prio-ritaires aborder.Ces runions-dbats, en accordant autant de
temps aux changes quaux interventions et en limitant le nombre de
participants, offrent ainsi la possibilit aux patients et leurs
proches, dchan-ger avec des professionnels de sant, principalement
de lHpi-tal Henri Mondor, sur des sujets quils ont eux-mmes choisis
que ce soit autour de la maladie ou de ses consquences au
quotidien, et ceci dans un contexte moins formel que celui de la
consultation, favorisant expression et convivialit.Grce aux
professionnels qui ont relay dans les services concerns, la
communication sur ces Runions dbat, patients
et proches se sont mobiliss ds la 1re runion-dbat le 8 dcembre
dernier, autour du thme Vivre au quotidien autour dun cancer,
laquelle ont particip le professeur Tournigand, des professionnels
de Calipsso* et le Comit94 de la Ligue contre le cancer. La 2e
Runion-dbat du 9 mars 2017 consacre aux dif-frents traitements du
cancer, a runi une soixantaine de patients et proches et a permis
grce aux interventions respec-tives des docteurs Brunetti,
chirurgien digestif et des docteurs Joly et Trager, oncologues, de
prciser la place respective des diffrentes stratgies thrapeutiques
et de faire le point sur ce que lon peut dire aujourdhui des
mdecines complmentaires.
Prochaine Runion-dbat: jeudi 22 juin 14h-16h30: Quest-ce quun
cancer? Quand et pourquoi survient-il?Pour toute information:
Fabienne Courdesses-Espace Ligue contre le Cancer Tl. (lundi et
jeudi): 0149814678
HENRI MONDOR/ALBERT CHENEVIER
Journe sur les maladies rnales le mardi 7 mars
Runions-dbats en cancrologie: un dbut encourageant !
Christelle Pelisse Cadre Suprieur de Sant - Service Nphrologie
Henri Mondor
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Animations culturelles sur les sites de griatrie
Ftes de Nol sur le GH Dupuytren, la fte de Nol a emmen petits et
grands dans le monde chant de Walt Disney. Les artistes de Moment
Spectacle ont prsent un spectacle joyeux et participatif, une
comdie musicale qui a mis de la lumire dans tous les yeux. Entre
100 et 120 personnes dont 27 enfants de la crche et du centre de
Loisirs, et une soixantaine de patients ont assist au spectacle. Un
goter a t servi aux enfants et aux patients lissue du spectacle,
avec laide de lassociation des visiteurs dhpitaux de Draveil,
toujours trs efficaces et disponibles.
Joffre, les patients ont ft Nol autour dun goter avec la prsence
de Nolla (chanteuse, interprte). Tous ont pass un bon moment,
entour de leurs familles pour certains. Ils ont galement bnfici dun
aprs-midi musical sur le thme des chants de Nol, grce la chorale de
John Lim, aumnier protestant des hpitaux Universitaires
Henri-Mondor.Distribution des chocolats par lquipe danimation pour
tous les patients de Joffre et Dupuytren.
Henri Mondor Le samedi 10 dcembre 2016, un spectacle de cirque
avec la compagnie les Baladins des toiles a ravi les enfants des
personnels des hpitaux Albert Chenevier et Henri Mondor suivi dun
goter servi dans une ambiance joyeuse et frique.
mile Roux, Ftes de fin danne dans tous les services de lhpital.
Loccasion de se retrouver patients, familles, professionnels et
partager ensemble ces moments cha-leureux et festifs.
} Georges Clemenceau En 2017 LHpital G CLEMENCEAU accueille le
Foyer rural de Champcueil: La salle de spectacle J. Rigaux ouvre
ses portes diffrentes sections du foyer rural, proposant ainsi
thtre, danse, expo-sitions ou encore des moments dHistoire
locale.Ces moments de partage avec lextrieur permettent au
service danimation socioculturelle de proposer diffrents
ateliers autour des thmes proposs.La commune de Champcueil devient
un partenaire culturel actif et ren-force ainsi les liens de
proximit ville/hpital.
31 janvier 2017: Thtre Cabaret propos par la Section Cabaret du
Foyer rural de Champcueil
du 4 au 30 janvier 2017Exposition Les carriers de Champcueil
propose par la section ChampRecueil du Foyer rural avec
vernissage/prsen-tation des carrires locales, et le travail du grs
essonnien.
22 fvrier 2017Les goters du Cinma: 1 film par mois en salle de
spectacle.Sances ouvertes tous les patients et leur famille, et aux
enfants du centre de loisirs. 1res sances de lanne le 22 fvrier
Camping3
RTROSPECTIVEAnimations
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Mars 2017: exposition Femmes du monde par Guy bentabetArtiste
bnvole, MrBentabet anime des ateliers artistiques avec des patients
de lHDJ et UHR.Il expose en mars ses uvres personnelles.
} mile Roux Fin Dcembre JanvierEn SLDMdiation animale.
Renouvellement de lactivit de lAssocia-tion Poils durs, cur tendre.
Une rencontre mensuelle au bnfice des patients avec la
participation des chiens mdia-teurs Hercule (Carlin), Brada (Berger
Belge), Heidi (golden retriever), koumak.
Projet intergnrationnel autour du cinma, rencontres dbats avec
les enfants du centre de loisirs. Petits et grands ont indiqu ce
quils souhaiteraient partager, commencer par des films, salle B.
Barjau. Les premiers rendez-vous ont eu lieu, cinma dhier et
daujourdhui avec la guerre des boutons (1962) et la nuit au muse.
Aprs chaque sance, autour dun goter partag, le dialogue sest
install. Dautres thmes date-liers sont en discussion.
Fvrier-MarsExposition: Michel Denis et Michel Le Goara du club
image-son de Ballancourt exposent leurs photos dans les halls de
SSR et la caftria.
} Joffre Dupuytren
Rencontres intergnrationnelles lHpital Joffre Dupuytren
Lanne coule a t ponctue de nombreuses rencontres
intergnrationnelles entre les patients dUSLD, les grands de la
crche et les enfants du Centre de Loisirs. Il y a eu des rencontres
plutt culturelles et artistiques, dautres plus manuelles et
certaines trs ludiques.
Durant lt 2016, plusieurs changes ont t organiss autour dun
projet ambitieux : la cration de dcors pour un conte anim. En
octobre, les dcors ont t assembls et le conte racont devant une
assemble sduite par le jeu dacteur des enfants et la magnificence
des dcors.Les rencontres intergnrationnelles sont riches en motion
pour petits et grands du secteur de la petite enfance mais aussi
pour nos ans.
Une dame de SSR : vous tes vraiment formidables, a me fait du
bien de descendre Une petite fille du CDL : tes trop belle une
patiente.
Une dame du SSR : a me changeUne dame dUSLD : je ne fais pas
aussi bien que les enfants, mais je ne me dbrouille pas trop mal
.
Ces moments de partage aident les enfants souvrir au monde et
permettent au patient dchapper au leur, le temps dune rencontre
Entraide pour crer les masques du Carnaval
Partie de Bowling sur console Wii
Cration des dcors
milie GAUTIER responsable du Centre de Loisirs
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Spectacle de chansons, posie et comdie : las Mariposas Locas en
fvrier, propos par lassociation Portes Ouvertes
Exposition des peintures de YANERI en mars
Animations SLDDs le dbut de lanne, le retour de la mdiation
animale a fait des heureux chez nos patients de SLD. Les
psychologues ont accom-pagn des patientes des soins palliatifs lors
de la sance. Des grands moments dmotion la vue du chat Nino et
toujours de la prsence de la chienne Cheyenne. Les lapins et
cochons dInde sont clins par les patients mobilit rduite.
Carnaval au patio de Joffre: Une fte au son des musiques de
carnaval a fait danser et chanter les patients de SLD. Crpes et
beignets ont t apprcis cette occasion. Lquipe danimation dguise et
accompagne des bnvoles a aussi dans et chant pour le plus grand
plaisir de tous.
Rencontre intergnrationnelle du 9 fvrier 2017 sur la thmatique
des livres dartistes de Bruno Munari: Les pr-livres
Suite au projet commun des servicesCDL/Crche/mdiathque et
animation, un atelier permettant aux patients et aux enfants de
crer leur propre pr-livre a eu lieu le jeudi 9 fvrier. Chaque
participant avait sa disposition des bacs contenant diffrents
matriaux (papier, carton, tissus, laine, autocollants) et devait
crer un petit livre de 10x10cm de quatre huit pages qui devait
raconter une histoire (sans texte) et rserver si pos-sible une
surprise.
Le but tait de jouer avec les couleurs, les formes, les matires,
pour ensuite une fois son livre termin le mani-puler, le feuilleter
et surtout de le raconter!35 enfants et 8 patients ont particip cet
atelier. Des changes riches en motion ont eu lieu ainsi que de la
complicit et des rires!
Patricia Le Quinio Responsable Mdiathcaire Joffre-Dupuytren
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PORTRAITS
Le Professeur Philippe GRIMBERT a t successivement Interne puis
Chef de Clinique Assistant puis Matre de Confrence Universitaire
Praticien Hospitalier et enfin Professeur des Universits -
Praticien Hospitalier dans le service de Nphrologie Transplantation
du CHU Henri Mondor. Il en est le Chef de Service depuis le mois de
sep-tembre 2016.
Il a suivi une formation mixte mdicale en nphrologie trs
tt oriente dans le domaine de la transplantation rnale et
scientifique au cours dune formation doctorale ralise au sein de
lIMRB et complte par un sjour post doctoral luniversit McGill au
Canada sur la mme thmatique.
Form par le Professeur Philippe LANG, il a largement par-ticip
la structuration de lactivit clinique et scientifique dans le
domaine de la greffe rnale.
Le Professeur GRIMBERT a coordonn plusieurs essais
th-rapeutiques nationaux et internationaux dans le domaine de
limmunosuppression. Il est galement responsable de nom-breux
protocoles de recherche institutionnels. Il a coordonn le premier
essai national de transplantation rnale chez les patients infects
par le VIH et dvelopp la mise en place de bio-banques consacres au
diagnostic non invasif des diff-rents vnements immunologiques en
transplantation. Il est prsident de la commission de
Transplantation au sein du GHU Henri Mondor.
Il est coordonnateur du CIC de biothrapie permettant la mise en
place et le suivi dessais de thrapie cellulaire prcoce
dans le domaine de limmuno-modulation et co-dirige gale-ment
avec le Pr Jos COHEN en sein de lquipe21 de lIMRB le groupe de
recherche consacr limmunologie de greffe en dveloppant des axes
thmatiques originaux consacrs aux proprits rgulatrices des
lymphocytes T et des lym-phocytes B et leur implication dans la
tolrance du greffon.
Il est responsable du Master en transplantation au sein du CHU
Henri Mondor, a t, pendant 6 ans, membre du conseil dadministration
de la Socit Francophone de Transplantation et membre du conseil de
gestion au sein de notre facult et pendant plus de dix ans,
responsable du dpartement des relations internationales au sein de
lUFR de mdecine.Ses principaux projets mdicaux sarticulent autour
des filires de soin dans le domaine de la transplantation rnale et
notamment autour de la cration dun rseau rgional de transplantation
et la cration de conventions avec les diff-rents hpitaux du Val de
Marne et de Seine-et-Marne. Les principaux axes de dveloppement
dans le domaine de la recherche concernent principalement le rle de
la rponse humorale dans le devenir des allogreffes et limpact des
dif-frentes stratgies immunosuppressives impliques dans la
modulation de ces rponses.
Le Pr GRIMBERT est galement impliqu dans le dveloppe-ment de trs
nombreuses nouvelles molcules dans ces stra-tgies
dimmuno-modulation travers de nombreux essais thrapeutiques de
phase prcoce. Enfin, il est lorigine de la cration dun dpartement
dexplo-rations fonctionnelles rnales au sein du service de
Nphrologie qui par ailleurs est le centre coordonnateur maladies
rares du syndrome nphrotique idiopathique de ladulte. Chef de
service de lUnit de dialyse, il dveloppe galement le pro-gramme de
dialyse domicile en partenariat avec lunit dduction thrapeutique du
service de Nphrologie.
Arrive le 1er janvier 2016 comme Directrice adjointe aux
Ressources Humaines du Groupe Hospitalier Henri Mondor, jai t ravie
de prendre la Direction de lhpital Joffre-Dupuytren au 1er janvier
2017.
Mes fonctions de Directrice des Ressources Humaines sur les
sites Joffre Dupuytren et Georges Clmenceau mont donn loccasion de
mengager dans la mise en uvre des projets en matire de gestion des
ressources humaines, de la for-mation continue paramdicale et dans
le secteur de la petite enfance. Aujourdhui, je souhaite contribuer
accompagner les changements de notre institution en tenant compte
certes des difficults quotidiennes des professionnels mais surtout
de leur grande richesse. Ces changements ne peuvent se ra-liser que
dans un dialogue social apais et constructif, gage dattractivit et
de fidlisation des professionnels.
Demain, de grands dfis financiers, architectu-raux et
environnementaux attendent lhpital Joffre-Dupuytren. Ensemble nous
arriverons les relever en nous ouvrant davantage sur lextrieur et
en ren-forant nos relations avec les acteurs territoriaux et nos
partenaires des champs sanitaire, mdi-co-social et social. Ensemble
nous arriverons les relever car nous avons tous cur daccomplir nos
missions au service des patients.
Professeur Philippe GRIMBERT, Professeur des Universits -
Praticien Hospitalier Service de Nphrologie Transplantation Henri
Mondor
Frdrique ANNANE, Directrice de lhpital Joffre-Dupuytren
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PORTRAITS
Yamina FELOUAH - Responsable des Ressources Humaines Georges
Clemenceau
Arrive depuis le 2 janvier 2017 au sein du GH Henri Mondor, sur
le site de Georges Clemenceau en tant que Responsable des
Ressources Humaines, cest tout naturellement que je me suis dirige
vers des nou-velles fonctions dans une Direction des Ressources
Humaines. Cette volution me permet de complter mon parcours et de
mettre mon exprience et mes
comptences au service de lensemble du personnel non mdical et
daccompagner les agents hospitaliers tout au long de leur
carrire.
Aprs un parcours universitaire juridique lUniversit de Bourgogne
Dijon, jai finalis mon cursus lUniversit
LyonIII avec un Master2 en Droit et Management des Structures
Sanitaires et Sociales. Les missions lies aux res-sources humaines
ne me sont pas inconnues. En effet, mon parcours professionnel
antrieur ma donn lopportunit dexercer des missions RH. Jai ainsi
occup le poste de coor-dinatrice administrative de la recherche
clinique au sein des Hpitaux Universitaires Paris Sud pendant 4
ans. Ce poste polyvalent ma permis de toucher divers domaines tels
que les finances, les ressources humaines, lconomat, les affaires
juridiques et dtre en contact permanent avec les mdecins
investigateurs dtudes cliniques ainsi que les diffrents pro-moteurs
privs et publics. Jai ensuite continu sur un poste de Responsable
des Services Administratifs et Gnraux dans un foyer dpartemental
daide sociale lenfance.
Ayant toujours t attire par des fonctions en ressources humaines
et mes missions prcdentes ayant confirm mon attrait pour cette
fonction, cest avec plaisir et honneur que je sers pleinement notre
institution en tant que Responsable des Ressources Humaines.
Ayant fait mes tudes Clermont-Ferrand, Enseignante en Lettres,
jai pass le concours de directeur dh-pital fin2014.
lve directeur form lEHESP et ayant ralis mon stage sur le GH
Henri Mondor, jai
t amen durant ma formation rencontrer les acteurs de lensemble
du GH et travailler particulirement Joffre-Dupuytren. Cest
naturellement et avec enthousiasme que jai accept de reprendre les
fonctions de Frdrique Annane comme Directeur des Ressources
Humaines de Joffre-Dupuytren et Georges Clemenceau depuis le 1er
janvier 2017. Je suis galement en charge de la petite enfance et de
la formation continue pour lensemble du GH.
Iris PASSY - Directrice des Ressources Humaines de
Joffre-Dupuytren et Georges Clemenceau
Aprs avoir suivi la formation de Directeur des Soins lcole des
Hautes tudes en Sant Publique en 2016, Vronique SMOLAREK a intgr le
1er janvier 2017 lAssistance Publique Hpitaux de Paris. Elle a
rejoint les Hpitaux Universitaires Henri Mondor en tant que
Directrice des Soins rfrente du site Henri Mondor. De filire
infirmire, son exprience profes-sionnelle sest droule au Centre
Hospitalier Sud Francilien dans lEssonne o elle a exerc en tant que
cadre de sant,
cadre suprieur et cadre para-mdical de ple puis adjointe la
Direction des Soins. Le dyna-misme des quipes des HUHM et les
valeurs professionnelles partages autour du patient ont t dcisifs
dans son choix de poste.
Vronique SMOLAREK - Directrice des Soins rfrente du site Henri
Mondor
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Directrice de Publication : Martine ORIO Rdactrice en Chef :
Jolle TEIXIERRdactrice Adjointe : Franoise HERBELIN Photographies :
Direction de la communication du GH Henri Mondor