Top Banner
INTERVIEW Sébastien HANSSENS, VP marketing de CALDERA P. 18 REPORTAGE SIGN&COLOR, une « industrialisation artisanale » P. 34 J’UTILISE CARAVEL CRÉATION, ou l’impression « tous azimuts » P. 38 LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 • N° 251 • 12SIGNINFOSERI MÉTIERS DE LA COMMUNICATION VISUELLE VERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE DOSSIER P. 30
48
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: Sis 251

INTERVIEWSébastien HANSSENS,

VP marketing de CALDERAP. 18

REPORTAGESIGN&COLOR,

une « industrialisation artisanale » P. 34

J’UTILISECARAVEL CRÉATION, ou

l’impression « tous azimuts »P. 38

LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 • N° 251 • 12€

SIGNINFOSERI

MÉTIERS DE LA COMMUNICATION

VISUELLE

VERS LES SERVICESÀ VALEUR AJOUTÉE

DOSSIER P. 30

Page 2: Sis 251
Page 3: Sis 251

Réfléchir « métier »…Production, service, conseil. Un triptyque que les professionnels de l’impression ont intégré ces dernièresannées et auquel ils ont pleinement adhéré.

Fini le temps où il ne s’agissait que de délivrer du support imprimé vendu au mètre carré. La concurrenced’une part, l’innovation technologique de l’autre,

ont induit une profonde transformation dumétier de l’imprimeur, pour le placer au carrefour des besoins de ses clients, en communication intérieure et extérieure.Ces besoins allant, au-delà de simples réalisations, à l’assistance « experte » tout au long des projets.

Dans une société où l’image et le graphismesont de plus en plus omniprésents et associés

à des enjeux stratégiques de communication, la rédaction s’est penchée, pour ce dernier numéro de l’année, sur cette mutation des esprits après celle desmatériels et des consommables.

Bonne fin d’année à tous ! Notre magazine vous donned’ores et déjà rendez-vous au début de l’année prochaine, pour être au plus près de votre profession etvous informer des dernières tendances du marché de lacommunication visuelle.

Gildas Rondepierre Directeur de la [email protected]

ÉDITO

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 3

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page3

Page 4: Sis 251

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page4

Page 5: Sis 251

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 • N° 251

22 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

DOSSIER

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATION VISUELLE

VERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 23

POUR ENRAYER LA BAISSE DE PRIX

QUI SÉVIT SUR LEURS MARCHÉS

ET RESTAURER LEURS MARGES,

LES PRESTATAIRES D’IMPRESSION

GRAND FORMAT SE TOURNENT

VERS DES ACTIVITÉS À PLUS

FORTE VALEUR AJOUTÉE, SERVICES

LOGISTIQUE EN AVAL ET

CONSEIL/ACCOMPAGNEMENT

PENDANT LES PHASES

DE CONCEPTION DES PROJETS

EN AMONT. ILS S’APPUIENT

SUR LES INNOVATIONS

TECHNOLOGIQUES POUR

S’AFFIRMER SUR LES DIMENSIONS

MARKETING - COMMUNICATION,

ÉCOLOGIQUES OU SIMPLEMENT

ORIGINALES DES PROJETS.

Dossier réalisé par Jenny de Montaigne

��

Quelles sont les réponses des fournisseursde logiciels tels que Caldera?Les machines sont vendues pour aller tou-jours plus vite, mais si le RIP n’est pas aupoint et ne va pas aussi vite que lamachine, on exploite mal le potentiel deson imprimante et même si celle-ci est trèspuissante, elle ne fonctionnera pas à la hau-teur des espérances des utilisateurs. Cequ’ils veulent vraiment, ce sont des logicielsqui vont leur permettre de gagner du temps,et qui vont évoluer avec eux, tout cela pourêtre sûrs de gagner des marchés.Le premier type de réponse est d’intégrerdans les RIPs un ensemble d’outils de produc-tivité, proposant des fonctionnalités suscepti-bles de faire gagner du temps à l’imprimeur,à travers l’automatisation d’un certain nom-bre de tâches, notamment dans les finitions.

Quelques exemples concrets de ces tâchesautomatisables? L’idée est d’éviter de refaire à la main certaines opérations répétitives, par exemple dans la découpe, le positionne-ment des emplacements d’œillets, etc. On peut aussi prendre l’exemple de la miseen lés des projets à imprimer (le décou-page), la gestion des recouvrements, avecla mise en place des repères pour amélio-rer la précision du positionnement des lésles uns à côté des autres… Caldera offredes fonctions évoluées comme la possibilité

de mises en lés non linéaires. Toujours ausujet de l’optimisation des tâches, nous pro-posons des quickprints ou des quicksets(pour les traits de coupe, les compressions),qui évitent de vérifier à chaque fois lacheck-liste de l’ensemble des caractéris-tiques préenregistrées. Ou encore la ges-tion et l’optimisation de la répétition d’unmotif dans le RIP si on veut un résultat res-semblant à du papier peint, ou la gestionde l’image que l’on veut réimprimer sur unautre support.

Vous évoquiez, comme 2e levier d’augmentation de la productivité, l’organisation du travail, le pilotage ?Les imprimeries sont des entreprises de pro-duction et plus une machine imprime, pluselle est rentable. Les imprimeurs doiventoptimiser au maximum l’exploitation desmachines (et des consommables). Ils ontdonc besoin d’outils leur permettant desavoir quelles sont les machines qui fonc-tionnent le plus, quelle quantité de média

est utilisée par jour, comment gérer leurconsommation d’encre. Avec un logicielcomme Flow+, ils disposent de solutionsleur permettant d’obtenir un tableau debord complet sur leur production et sur lefonctionnement de leur entreprise.

Outre la productivité, êtes-vous positionnéssur le front de la qualité d’impression?Oui, les utilisateurs attendent de nous quenous les aidions à exploiter au mieux les

« L’ORGANISATIONET LE PILOTAGE,UN LEVIER DE

PERFORMANCE »

Pour faciliter la gestion des découpes, des recou-vrements (tiling), Caldera offre des fonctions évoluées comme la possibilité de mises en lésnon linéaires.

Selon Sébastien Hanssens, lesimprimeurs cherchent toujours

à optimiser au maximuml’exploitation des machines.

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 19

INTERVIEWSÉBASTIEN HANSSENS VICE-PRÉSIDENT MARKETING DE CALDERA

On parle beaucoup des nouvelles applications, comme la déco-ration et l’impression sur textile, ou encore de progrès technolo-giques spectaculaires, comme la très haute vitesse, l’affichagedynamique, l’impression 3D… Quelles sont, selon vous, les prin-cipaux enjeux aujourd’hui sur le marché de l’impression grandformat pour la communication visuelle?Sur le marché « historique » du grand format, la demande desacteurs de la communication visuelle porte toujours sur l’accroisse-ment de leur productivité. Elle est donc centrée sur les outils per-mettant des gains de temps. Cette demande porte également surdes moyens relatifs à l’amélioration de l’organisation du travail,avec des tableaux de bord permettant un meilleur pilotage desmachines.

FOURNISSEUR HISTORIQUE DE RIPS

POUR LE GRAND FORMAT, CALDERA

S’EST REPOSITIONNÉ SUR UNE

OFFRE DE SOLUTIONS COMPLÈTES.

LES GRANDS MOTEURS DE

DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ

SONT POUR LUI LA RECHERCHE DE

PRODUCTIVITÉ, D’AMÉLIORATION

DE LA QUALITÉ, AINSI QUE

LE RENFORCEMENT DES OUTILS

D’ORGANISATION DU TRAVAIL

ET DE PILOTAGE.

TOUR D’HORIZON DES GRANDS EN-

JEUX DU MARCHÉ AVEC SÉBASTIEN

HANSSENS, VP MARKETING DE

L’ÉDITEUR FRANÇAIS.

La version 2.0 de la solution de workflow phare Flow+ de l’éditeur français permet d’élaborer un tableau de bord complet pour les opérations d’impression de toutes tailles.

La productivité et l’efficacitérestent primordiales. »

18 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 3534 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

A2 SIGNALISATION, DEVENUE

SIGN&COLOR, EST SORTIE DU STAND PUR

ET DUR, POUR ABORDER LA CLIENTÈLE DES

AGENCES DE COMMUNICATION. AVEC

UNE PROPOSITION ENGLOBANT LE

CONSEIL ET L’ACCOMPAGNEMENT EN

AMONT DES PROJETS. L’OXYMORE

« INDUSTRIALISATION ARTISANALE »

RECOUVRE UNE « PUISSANCE DE FEU »

EN TERMES DE PRODUCTION MAIS « LA

SOUPLESSE DE TRAVAIL D’UNE TPE ».

Par Jenny de Montaigne

Créée il y a une vingtaine d’annéesdans les Yvelines, A2 Signalisationest née et a grandi dans la signalé-tique événementielle. Mais son jeune gérant, FrédéricCoulpied, qui a repris en 1997 lesrênes de la société, avait rapidementcompris qu’il devrait réorienter l’acti-vité, c’est-à-dire sortir du « stand »,qui présentait plusieurs inconvé-nients, parmi lesquels un turn-overénorme dans les équipes. Répondre aux appels entrantsdemandant le prix du m² de bâcheimprimée ne constituait pas non plusune piste d’avenir viable, dans uncontexte marqué par une concur-rence acharnée et une baisse de prixdévastatrice.

C’est ainsi que la société s’est pro-gressivement tournée vers une autreclientèle, les agences de communi-cation, avec une offre réorientée enfonction de cette cible, plus teintéeconseil. Elle a eu la chance de rencontrer toutde suite (dès 1999) une grandeenseigne nationale et d’avoir étéchoisie, ce qui lui a mis le pied àl’étrier et se développer sur ce typede cible. La collaboration avecGrand Optical, pour la communica-tion intérieure des boutiques, sepoursuit ainsi depuis une quinzained’années.Parmi les grands clients figurent aussides grandes agences de communi-cation comme Havas, Euro RSCG,

ainsi que des clients finaux prestigieuxcomme Orange. Concernant ce der-nier, A2 Signalisation a été missionnépendant quatre ans pour refaire lasignalétique dans le cadre de la refontedes boutiques de l’opérateur français(concepts Next, Next2 et Proxy).« Une aventure intéressante », se sou-vient Frédéric Coulpied, « qui abeaucoup tourné autour des problé-matiques de fresques murales ». Lafresque type, posée à Serris-Val d’Eu-rope, atteignait 24 m de long sur 3 mde hauteur d’un seul tenant, ce qui aconstitué l’élément déclencheur et avalidé un partenariat sur quatre ans.« C’était une solution inédite mêmepour nous, qui nous a permis de rassu-rer le client sur la finalité ».

PLUS QU’UN « SIMPLE »IMPRIMEUR NUMÉRIQUE

Parmi les ressorts de la mutation del’imprimeur, la mise en capacité de« rassurer » la nouvelle cible de clientèle : « Ce sont des clients qui ontbesoin de s’appuyer sur des parte-naires fiables et qui ont besoin d’être“accompagnés” », analyse le respon-sable. C’est-à-dire qu’ils n’attendentpas seulement d’être livrés d’une réali-sation correspondant parfaitement à cequi a été défini dans un brief, maisaussi d’être conseillés dans les choixtechniques dès le début des projets, ycompris pendant les phases de compé-tition pour les agences. Face à ce type d’attente, une équipe ��

Associer desmoyens matérielsindustriels à unephilosophie artisanale. Parceque c’est importantd’avoir une telle dynamique surle plan humain. »

Frédéric CoulpiedGérant, Sign&Color

Report

age

UNE «INDUSTRIALISATION ARTISANALE»POUR DES PROJETS AMBITIEUX

QUITTER UNE ZONE

ÉCONOMIQUE TRÈS ACTIVE

ET RÉUSSIR À CRÉER

UNE VRAIE DYNAMIQUE

DE COMMUNICATION

DANS UNE COMMUNE ET SES

ALENTOURS, TEL EST LE PARCOURS

ORIGINAL DE GILLES DRU,

GÉRANT DE CARAVEL CRÉATION.

L’ANCIEN ATELIER DE

PHOTOCOMPOSITION, CRÉÉ

IL Y 26 ANS À ROUEN, EST

AUJOURD’HUI UNE IMPRIMERIE

NUMÉRIQUE, ÉQUIPÉE DE TROIS

MACHINES ET INSTALLÉE EN

PLEINE CAMPAGNE NORMANDE.

Par Jenny de Montaigne

DU PRÉ-PRESSE À L’IMPRESSION «TOUS AZIMUTS»LA MACHINE

L’IMPRIMANTE EPSON SURECOLOR S30600

L’imprimante signalétique Epson SureColorSC-S30600, d’une laize maximale de 64 pouces (162,6 cm), cible essentielle-ment les professionnels de la communica-tion visuelle grand format, tels que lesprestataires de services, prestataires d’ima-gerie, reprographes, enseignistes, etc. Sesdeux principales caractéristiques sont saqualité d’impression et sa grande polyva-lence en termes de supports d’impression.Elle revendique une résolution élevée,proche de la qualité photo, grâce à la trèspetite taille des gouttes d’encre (4,2 pico-litre, contre 3,5pl pour les imprimantesphoto professionnelles), avec en outre une

gestion de points variables. Elle permetd’imprimer sur une large palette de sup-ports, depuis les posters, bannières, af-fiches rétro-éclairées et signalétique pourpoints de vente, jusqu’à l’habillage de vé-hicules, décorations intérieures et affi-chages pour expositions. Elle estcompatible avec l’ensemble des supportscommunément utilisés sur le marché de lasignalétique. A noter également qu’elle estconçue pour offrir un coût d’exploitationbas, d’abord en termes de consommationd’encre et d’énergie, mais aussi parce queses têtes d’impression ne sont pas desconsommables mais fixes et garanties. �

J’UTILISE

38 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 39

LA SOCIÉTÉ

CARAVEL CRÉATION

« Un imprimeur tous azimuts ». C’est ainsique se définit elle-même la petite imprime-rie normande Caravel Création. Derrièreces mots, une réelle capacité à travailleravec un spectre très large de clients, allantdu particulier ou de la très petite entreprisepersonnelle (TPE), ou encore de l’artisanayant des besoins précis, jusqu’aux PME,municipalités et donneurs d’ordre de col-lectivités locales ou territoriales. L’éventail des métiers clients est égale-ment large, embrassant le bâtiment, laboulangerie, la pharmacie… y comprisquelques secteurs assez particulierscomme un corps de sapeurs-pompiers !Tout comme la diversité des produits etdes formats imprimés, pour des applica-tions de signalétique, marquage, publi-cité, édition, etc. : affiches, adhésifs,panneaux de chantier, de signalisation,étiquettes, calendriers, textile…

A cette polyvalence voulue s’ajoute unparti pris de grande réactivité, véritablemoteur de la relation clients, avec des dé-lais de réponse ne dépassant pas 2 ou 3 jours. Cette approche métier, revendi-quant le fait de rester très mobile et trèsréactif, repose sur un équipement consé-quent : deux imprimantes Epson moyen etgrand format (d’abord une Stylus Pro9880, machine base aqueuse en 44pouces, rejointe il y a deux ans par uneSureColor SC-S30600), auxquelles vientde s’ajouter une machine à sublimation,une 3e Epson (SC F-6000). « Nous avonschoisi de nous épauler avec un équipe-ment machine important plutôt qu’avecdes ressources humaines en plus », explique Gilles Dru, qui assume son sou-hait rester un petit imprimeur, et qui pré-fère ne pas adresser les grands comptes,pour des raisons d’indépendance. L’entre-prise travaille tout de même avec quelquesgros clients, qui apprécient sa réactivité, etla variété des travaux possibles. �

Située à Fauville-en-Caux, à quelques kilomètres d’Yvetot en Normandie, l’imprimerie bénéficie d’une activité en croissance sage mais régulière.

Au 2e plan, l'imprimante SC-S30600. Au 1er plan, Gilles Dru et sa fille Charlotte, qui a rejoint l’imprimerie. J’utilise

ACTUS• VISCOM: l’affichage mixte le digital et l’imprimé 6

• L’impression 3D revient à Paris 8• Une machine textile à sublimation signée ROLAND 9

• Imprimante en sublimation 5 mètres française 10• MEGAMARK promeut ses produits éco-responsables 12

• RIP CALDERA, deux fois plus rapide 13• MACTAC à la conquête de l’espace 14• Un rapport DRUPA sur les impacts d’internet sur l’imprimerie 15

• MIMAKI avance ses pions dans l’impression sur plastique… 16

INTERVIEW• Sébastien HANSSENS, vice-président marketing de CALDERA 18

DOSSIERLes métiers de la communication visuelle vers les services à valeur ajoutée 22• Les nouveaux métiers de l’impression 24• De la production aux services et au conseil 26• Une mutation accélérée par les innovations technologiques 28

• La formation prend le virage du plurimédia 32

REPORTAGE• Une « industrialisation artisanale » pour des projets ambitieux : SIGN&COLOR 34

J’UTILISE• Du pré-presse à l’impression « tous azimuts » la société CARAVEL CRÉATION 38

Nouveaux produits 42Agenda des salons 44Coupon d’annonces classées 45Bulletin d’abonnement 46

34

18

22

38

À DÉCOUVRIR

Directeur de la publication : Gildas RONDEPIERRE - [email protected] • Rédactrice en chef : Jenny de MONTAIGNE - [email protected] • Maquette: Christophe BRUGÈRE • Secrétariat de rédaction: Martine SAVINA [email protected] • Publicité: 0174534505 • Imprimé par PRINTCORP 0155288709 • Toute reproduction (même

partielle) des articles publiés dans Sign Info Séri est interdite sans accord de la société d’édition conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique • ISSN N° 1768 - 3 947 • N° CPPAP en cours. © Photo de couverture : Fotolia

Édité par : BP 25 92301 LEVALLOIS-PERRETTél. : 06 13 23 79 76 [email protected]

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 5

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page5

Page 6: Sis 251

6 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

ACTUS

Viscom : l’affichage mixte le La dernière édition du salonVISCOM a donné une visionplus complète des différentssegments de la communicationvisuelle et des technologiesexploitables. Côté audience, latypologie des visiteurs s’estégalement élargie.Le salon Viscom, revenu enseptembre dernier au Parc desExpositions de Paris, Porte deVersailles (après quatre annéesà Villepinte), a enregistré, parrapport à l’édition de l’an dernier,une double progression : dunombre d’exposants (+18%, à161) et de la fréquentation,avec un nombre de visiteurs enhausse de 12 % (un peu plusde 12200). Sur un autre plan, en termesqualitatifs, on retiendra de cette26e édition une tendance globaleà l’intégration de tous les voletsde la communication visuelle.« L’enseigne et la signalétique,un peu absents dans les toutesdernières éditions, sont revenues»,observe Annabelle Serres,directrice de l’édition 2014 dusalon. En termes de cible, Viscom

pointe également un élargissementpuisque le Point de Vente,traditionnellement omniprésentdans les espaces d’expositionet de conférences, laissemaintenant un peu d’espace àl’immeuble de bureau. Parallèlement, l’audience s’élargitdu côté des prescripteurs : lesagences de communication, quireprésentaient avant 27 % des

visiteurs, ont été rejointes cetteannée par un nombre importantd’architectes et de designers,souligne Annabelle Serres.Les technologies mises au servicede la communication visuelle etde la signalétique ne se limitentplus à l’impression de surfacesou aux lettres volumes, maisenglobent aussi l’affichagedynamique. On observe cette année que ledigital, qui a fait son entréedans le domaine depuis quelquesannées déjà, n’est plus présentéde manière parallèle aux médiastraditionnels imprimés : l’heureest à l’intégration du dynamiqueet du print. L’objectif étant d’obtenirune déclinaison plurimédia desmessages d’une marque, avec,dans un même espace, desvisuels imprimés sur les cloisons,d’autres sur le mobilier, sur lerevêtement de sol… mixés à des

messages évolutifs animéss’affichant sur des écrans intégrésaux éléments de mobilier ouaux cloisons.Parmi les exemples significatifsde cette tendance, le standCaldera qui, sur le thème du vin,concrétisait le potentiel deVariableDisplay, la solutiond’affichage dynamique del’éditeur. La mise en scène dustand a été élaborée pour illustrercomment un écran peut êtreutilisé comme support d’information

De retour cette année à Paris, au Parc d’Expositions de la Porte de Versailles, le rendez-vous annuel français des professionnels de la communication visuelle a enregistré une progression de son audience et du nombre d’exposants.

Sur le stand 3A Composites, une structure de plafond en KAPA tech im-primé : panneau sandwich innovant composé d’un noyau en mousse polyuréthane et de surfaces en aluminium.

La première machine d’impression3D à addition de matière (résine) deRoland DG, la Monofab ARM-10.

© Na

thali

e Sa

valle

– R

eed

Expo

sition

s Fra

nce

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page6

Page 7: Sis 251

NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 7

ACTUS

interactif, ou comme élémentdécoratif, au sein d’un volumeprésentant également des imprimés muraux sophistiqués(effets métalliques, boisés…),offrant ainsi des axes de lecturedifférents en fonction de la placedes intervenants dans la chaînegraphique.Notons également, sur le standde Roland DG, la présentationde Display Studio, un logiciel

de gestion d’affichage sur écranTV, marquant l’arrivée du fabricantjaponais dans le domaine del’affichage dynamique.Viscom a également fait la partbelle à une technologie récente,l’impression 3D, et pas seulementau sein de l’espace VIZLAB dusalon. Parmi les modèles exposéssur les stands, on aura notél’arrivée remarquée de Roland,déjà présent dans le fraisage3D (principe de soustraction dematière, ou prototypage soustractif,machine Monofab SRM-20),avec une « vraie » machined’impression 3D à addition dematière (résine), la MonofabARM-10.

FORTE POUSSÉE DEL’ENTRÉE DE GAMMEAutres tendances observablesà Viscom: les fabricants répondentaux évolutions du marché de lademande sur trois axes : desmachines plus polyvalentes(capacité à imprimer sur plusieurstypes de médias: bâches, tissus,nouvelles matières, supports nontraités et moins chers commepapiers non couchés, canvas,papiers peints…), des modèles

d’entrée de gamme, mais aussi,à l’autre extrémité de l’échelle,des machines toujours plusproductives. Ainsi, sur le standHP, l’offre d’imprimantes latexse renouvelle à travers de nouvellesversions plus polyvalentes desmachines et un nouveau modèle,référencé 310 (54 pouces) venantrépondre à une demande delaizes moins larges.Même tendance chez Epson,qui présentait la nouvelle SC TX200, une machine simple,à quatre couleurs, polyvalente(support tressé filaire, poster,papier photo, textile…), proposéeen trois largeurs (24, 36 et 44pouces, modèles 3200, 5200et 7200). Il s’agit d’une sérieR2R (simple ou double rouleau),mais offrant la possibilité depasser du carton rigide, et quiutilise des encres aqueuses à basede pigments. Cette imprimantecible les applications intérieures,ou extérieures de courte durée(événementiel).Mimaki tient le même discours,et déclare « pousser le plat »,l’impression directe sur plaque

devenant plus accessiblequ’auparavant, y compris en 2 x 3 m (format inabordable jusque-là). Le fabricant exposaitsa récente JFX 200, une machineen ½ taille, abordable nonseulement en termes de prix (70 k€), mais aussi en termesde simplicité d’utilisation.Pour l’édition 2015 du salonViscom Paris, rendez-vous est donné au Parc des Expositionsde la Porte de Versailles du29 septembre au 1er octobreprochains. n jdM

La LS 1000 de Gravograph, une machine laser dernière génération conçue pour la découpe et la gravure grand format.

Cadre lumineux 3D TecoFrame LED,doté d’un système innovantd’éclairage par le fond, développépour cette gamme (stand TecTex).

Première présentation en Francepar Esko de la table de découpeKongsberg C60, système de façonnage numérique multifonc-tionnel de très grand format.

La Mimaki JFX 200, une machine 1/2 taille

rendant plus abordable l’impression directe à plat (imprimante UV LED, présentée aussi sur le stand Tiflex).

e le digital et l’imprimé

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page7

Page 8: Sis 251

ACTUS

[SALON] La deuxième éditiondu salon 3D Printshow à Parisa montré de nombreusesapplications originales, ainsiqu’une offre élargie de machines,de logiciels et de plateformes decréation.L’impression 3D s’évade de sonpré carré initial, à savoir lespetites pièces destinées au médical, à la mécanique(aéronautique et automobilenotamment), ou les objets soitémanant de la création artistique,soit destinés aux univers de lamode, la bijouterie, voire dujouet et des goodies.Elle a déjà beaucoup fait parlerd’elle dans des domaines commela construction, avec des prototypesde maisons très médiatisés cesderniers mois, et commel’architecture, avec des maquettestrès photogéniques montrées iciou là.Le salon 3D Printshow Paris, quis’est tenu pour la 2e fois enoctobre, dans le cadre prestigieux

du Carrousel du Louvre, a permisd’observer tout d’abord un spectred’applications en continuelélargissement, avec notammentdes applications plus typéesmarketing et communication,comme des présentoirs et autresgrosses pièces. Sur les stands,on pouvait également constaterque l’offre de machines sediversifie, avec des imprimantesà fabrication soustractive etadditive, et des formats allant du

compact de bureau aux matérielsplus imposants. De leur côté, lessubstances utilisées pour l’ajoutde matière variaient énormémentdans les applications exposées,allant des classiques résines etplastiques au métal, en passantpar des matières plus originales,comme l’argile, voire comestibles(chocolat, crèmes, pâtes àgâteaux…). Enfin, la présence très visibledes logiciels de création a constitué

une des caractéristiques fortes decette rencontre 3D. Avec notamment,sur le stand Autodesk, desdémonstrations de Fusion360, sonlogiciel de design industriel etmécanique (intégrant desfonctionnalités de collaboration etde gestion de données techniques),et la mise en avant de Spark, uneplate-forme ouverte et publique,permettant d’expérimenter et detester des logiciels dans le cadre deprojets de création 3D. n jdM

L’IMPRESSION 3Drevient à Paris

L’architecture prend, à travers les maquettes, une place de plus en plus importante dans le panel des réalisations imprimées en 3D.

L’expression artistique reste un des grands débouchés de l’impression 3D.Construction en argile et sable, basée sur « l’impression » 3D (WASProjectitalien, machine DeltaWASP).

8 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page8

Page 9: Sis 251

ACTUS

Une machine textileà sublimation signée Roland [IMPRIMANTES] Roland DGconforte sa présence sur lemarché de l’impression numériquetextile avec le lancement d’unesérie Texart, positionnée sur lesegment de la sublimation hautde gamme. Le chef de file decette nouvelle offre est le modèleRT-640 (162,5 cm), uneimprimante à jet d’encre proposéeen deux configurations : quatrecouleurs (CMJN) ou huit couleurs(CMYKLcLmOrVi).Outre sa vitesse d’impressionen production, la plus élevéede son secteur, revendique lefabricant (22 m²/h), cettenouvelle machine se caractérisepar l’utilisation d’une encreinnovante : « La nouvelle encreTexart permet d’obtenir descouleurs vives et lumineuses,ainsi qu’un noir intense et

profond », explique YukoMaeda, directeur général dudépartement Textile. Il préciseque « les encres orange etviolet enrichissent la gammechromatique et permettent decréer de formidables rouges,oranges, bleus foncés et pourpres;tandis que le cyan léger et lemagenta léger produisent des

dégradés subtils et un niveaude détail remarquable ». Àretenir également, la possibilitéd’utiliser cette machine soitavec le RIP Roland VersaWorkssoit avec l’ErgoSoft Edition deRoland, développé spécialementpour la RT-640 par ErgoSoft,principal développeur de RIPpour l’impression textile. Autre

point fort : un nouveau systèmede tension du support, maintenantà plat le papier transfert lorsde l’impression, évitant ainsitoute déformation et bourragepapier. n

Ce modèle est disponible en deuxconfigurations : quatre couleurs(CMJN) ou huit couleurs(CMYKLcLmOrVi).

La Texart RT-640, « chef de file » d’une nouvelle gamme d’imprimantes textiles à sublimation.

[INSOLITE] Le producteuranglais de gâteaux Mr. Kiplinga fait sensation à Londres débutseptembre, avec la premièreaffiche au monde entièrementfaite de gâteaux et confiseries.Le public a ainsi pu mangercette « affiche », posée pendantla journée du 4 septembre àl’extérieur du centre commercialWestfield, situé à ShepherdsBush, un quartier de l’ouest deLondres. Constituée de 13360

gâteaux, cette affiche comestibleconstituait le point de départd’une vaste campagne de relancede la marque britannique,intitulée « La vie est meilleureavec des gâteaux », imaginéepar l’agence JWT.Parmi les autres agencesintervenant dans le cadre decette campagne, citons l’agencedigitale Outside Line, l’agencemédia Carat et Cirkle pour lesRelations Publiques. n

Une affiche à regarder…et à manger !

« La vie est meilleure avec des gâteaux », affirmait cette affiche éphémèrecomestible constituée de milliers de gâteaux (agence JWT).

NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 9

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:00 Page9

Page 10: Sis 251

ACTUS

[IMPRESSION TEXTILE]Figarol, imprimeur numériquetextile français, a mis au pointune machine capable d’imprimeren sublimation sur des laizes de5 mètres de large. Cette imprimante très grandformat s’appelle Figatex 5000et constitue, selon Frédéric Roux,dirigeant de Figarol, une premièremondiale. Conçue sur la based’une machine UV par uneéquipe mobilisée autour de ceprojet, elle a nécessité pas moinsde trois ans de R&D et a donnélieu à la mise en place d’unpartenariat avec le fabricantd’encres Sawgrass. Elle ouvre à la société Figarol,spécialiste de la théâtralisationd’espace pour le marché del’événementiel et du stand, denouveaux débouchés, en France

comme à l’international, nonseulement dans le secteur del’événementiel, mais aussi surle marché de la décorationintérieure. Une cellule exportvient d’être créée, visant enpriorité les marchés anglophoneset germanophones.Née il y a une quarantained’années dans le travail de

l’image, Figarol est rapidementpassée du studio photo au métierd’imprimeur, spécialiste desgrands formats. Intégrée auGroupe Faire Valoir en 2012,la société bénéficie aujourd’huid’une bonne reconnaissancedans le domaine de l’événementielet du stand en France. Sesréalisations imprimées prennent

place dans de nombreuxévénements majeurs, dans lesdomaines politique, économiqueou sportif : le Festival de Cannes,le village français des JeuxOlympiques, le salon de l’automobile, le salon del’agriculture, Batimat… L’une des spécificités revendiquéespar Figarol est sa culture del’innovation. Elle a fait partie despionniers en France de l’impressionsur tissu, puis a fait parler d’elleavec la fabrication du premiertraceur en 3,20 mètres.« Les attentes des clients sonttournées vers la sublimation,une technique d’impressionvéritablement écologique (baseaqueuse), à la qualité inégalée,haute densité, sans odeur niproduits dangereux », déclareFrédéric Roux. n

Imprimante en sublimation 5 mètres française

[SIGNALÉTIQUE] Unibail-Rodemco, groupe européend’immobilier commercial spécialisédans les centres commerciaux,a confié à Exhibit Group la plusgrande partie de la signalétiquepérenne de So Ouest, centre deshopping de 50000 m² situé àLevallois-Perret (92). L’objectifexplicite du projet était de proposerune « expérience shopping à 4 étoiles», conforme aux «nouveauxstandards du shopping urbain ». Le choix d’Exhibit Group commepartenaire de la signalétiqueévénementielle et générale et ledébut de la collaboration avaienteu lieu bien en amont de l’ouverture

du centre. Le spécialiste niçoisde l’impression numérique travailleencore avec So Ouest de façonrégulière, notamment sur lesnouveaux produits susceptiblesde répondre à l’attente de saclientèle, sur les actions derecyclage des supports decommunication et sur la démarche

qualité. Le contrat de maintenanceen vigueur prévoit la vérificationrégulière des produits en place,leur entretien, voire leur remplace -ment en cas de dégradation.Pour cela, Exhibit Group travaillesur un pilote d’outil digitalisé quipermettra d’informatiser le catalogueréféren çant tous les produits. n

Exhibit créeun départementAffichage UrbainCe département est complé-mentaire de ses savoir-faireen signalétique, décoration et architecture commerciale,stands/aménagement d’espaceset affichage dynamique. Cepôle enrichit l’offre de l’imprimeur niçois d’affichesnumériques aux formats 4 x 3, Abribus, 320 x 240,120 x 176… sur papier dosbleu 120 g ou dos blanc 150 gen 360 dpi.

Exhibit « habille » le centre commercial So Ouest

10 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page10

Page 11: Sis 251

ACTUS

[AFFICHAGE] Dans un environnementmédia en difficulté, la CommunicationExtérieure se présente comme le seulmédia historique à avoir bénéficié d’unecroissance en France au 1er semestre2014, affirme JCDecaux.Afin de se maintenir à la place de N° 1sur ce marché en 2015, le spécialiste del’affiche extérieure a présenté aux annonceurs un mode de commercialisationrevu selon deux concepts : Power Storeet Planning Lab.Power Store propose un accès simple etdirect aux réseaux référents de JCDecaux,avec la garantie d’un accompagnementpersonnalisé, enrichi en études, tout aulong du projet. Il comprend de nouvellesoffres affinitaires, avec Urban Conso(GMS) et Urban Style (jeunes actifs,étudiants) et des territoires inédits commele contrat de mobilier urbain de Paris -La Défense et la première initiative retail

de grande envergure avec Darty. Planning Lab met l’expertise de JCDecauxau service de la construction de solutionssur-mesure dans l’univers du OOH (OutOf Home). L’objectif étant d’apporter plus

de créativité en matière de médiaplanningpour répondre à la demande croissanteen contacts utiles. Ces dispositifs puissantset flexibles s’accompagnent de l’engagementde JCDecaux sur des KPI’s prédéfinis.n

JCDecaux reconfigure sa plate-forme d’offre

Cette fresque digitale de 7 m² est le fruit d’un partenariat de deux ans entre JCDecaux Airport Pariset Bluefocus Communications Group (groupe de communication chinois).

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page11

Page 12: Sis 251

ACTUS

[COVERING] La sociétéGreenwishes a choisi, pour lemarquage de ses véhicules,une solution éco-responsablemise en œuvre par Megamark,avec le film Hexis HX500WG2. Cette opération prend sa placedans le cadre d’un plan dedéveloppement durable mis enœuvre par Megamark, notam -ment à travers la promotionde son offre « verte », unegamme de matériaux et solutionsplus écologiques ou éco-responsables. Megamark est ainsi un despionniers dans l’utilisation d’unfi lm imprimable innovant développé par Hexis, leHX500WG2. Sans PVC, sanschlore, sans phtalate ni plastifiant,celui-ci constitue une alternativeaux fi lms autoadhésifstraditionnels. Il est impriméavec des encres latex, permettant

par exemple de réaliser descoverings de véhicules. Étantdonné que cet adhésif représenteun investissement supplémentairepour le client, il est indispensabled’expliquer l’intérêt de cettedémarche. Greenwishes est une PME enfort développement dans le

secteur du recyclage de déchetspour les entreprises. Basée enIDF, avec plus d’une centainede clients (dont Microsoft etDanone), elle s’est implantée aussià Lyon fin 2013 et y comptemaintenant parmi ses clientsde grandes entreprises commeAreva ou l’école Agrapole. n

Myrmex est une plateforme fournisseurs unifiéepermettant à Antalis de renforcer la traçabilité deson offre de produits. La mise en place de cette base de

fournisseurs centralisée s’inscrit au cœur de la démarche RSE

que mène Antalis, important distributeur de papiers, de

produits de communication visuelle et de solutions d’embal-

lage en Europe. En effet, Myrmex renforce la traçabilité de

l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement d’Antalis via la

collecte d’informations exhaustives sur la conformité réglementaire

de ses fournisseurs et leur adhésion aux nouvelles normes FSC

et PEFC, ainsi qu’à la nouvelle législation européenne dans le

domaine du bois.

Myrmex est une plateforme SaaS open source, développée

par Factor-X (une société de conseil en comptabilité carbone

spécialisée dans l’analyse des risques, l’investissement dura-

ble, etc.) pour permettre aux entreprises de suivre leur impact

social et environnemental tout au long des chaînes d’appro-

visionnement, et ainsi garantir leur conformité réglementaire.

Antalis affirme être le premier distributeur de papier à avoir

mis en place un dispositif aussi exhaustif de collecte de

données socio-environnementales et de plateforme de suivi.

En plus de données générales et de leurs coordonnées, les

fournisseurs sont appelés à fournir des informations exhaus-

tives sur des sujets variés : actualités liées à la RSE, confor-

mité réglementaire des produits, données liées au site de

production. L’information recueillie est vérifiée et soumise à

un comité d’analyse des risques. Si un risque majeur est iden-

tifié, des actions sont engagées : demande d’informations

supplémentaires, de changement des espèces d’arbres ou du

pays d’origine des produits, voire arrêt de la collaboration.n

Une tablede découpeKongsberg C60chez RealisaprintRealisaprint.com complète sagamme d’équipements numé-riques avec la nouvelle tablede découpe Esko KongsbergC60. Basé à Nice, Realisa-print.com est un imprimeuren ligne proposant plus de 40 gammes de produits pourles professionnels, couvrantl’imprimerie traditionnelle, la signalétique et le display,mais également de nombreuses demandes d’impression dans l’urgence. La vitesse d’exécution et lagrande rapidité de découpeont été les facteurs décisifsde l’investissement. « Nous avons également étéséduits par sa capacité d’automatiser nos processusde finition… des qualités nonnégligeables pour devancer laconcurrence », commente Rafael Mari, co-fondateur deRealisaprint.com.Il s’agit de la 4e vente enFrance pour cette plateformeprésentée pour la premièrefois en France au salon Viscom à Paris en septembredernier. Les tables Kongsberg Csont des systèmes de façonnage numérique trèsgrand format, conçus pourdes environnements semi-industriels de productionfonctionnant 24 heures/24 et7 jours/7. De par leur concep-tion robuste et leur traverseen carbone, ces tables ne décélèrent pas lorsqu’elles découpent des matériaux plus exigeants.

Une plate-forme fournisseurs centralisée chez Antalis

Megamark promeut ses produits éco-responsables

Greenwishes a fait appel à Megamark pour le marquage d’un nouveau camion pour son agence lyonnaise cet été.

12 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page12

Page 13: Sis 251

ACTUS

Nominations

• Christophe Aussenac auBoard de FESPAInternational.La nomination aété annoncée àBangkok en Thaïlande, lors

de la dernière Assemblée dela Fédération. ChristopheAussenac, président deFESPA France et co-dirigeantd’ATC Groupe, rejoint le Comité de direction de FESPAInternational, où il rempla-cera Michel Caza, un des fondateurs de FESPA. Michel Caza ne quittera pas laFESPA, il continuera de suivre et de développer denombreux projets comme leFESPA cloud, la sérigraphieindustrielle ou encore la 3D.Le Board FESPA se composemaintenant de : Lascelle Barrow (UK), son président,Enrico Steijn (Pays-Bas),Gyorgy Kovacs (Hongrie), Anders Nilsson (Suède),Yaşar Güvenen (Turquie),Christian Duyckaerts (Belgique), ChristopheAussenac (France) et Thomas Struckmeier (Allemagne). • Thomas Struckmeierreprésente l’association nationale allemande de laFESPA, la BVDM (Bundes-Verband Druck & Medien). Ila également fait partie du Comité de direction d’Inter-graf, la fédération européennede l’imprimé et de la commu-nication numérique, ainsi quedu Comité directeur du salonDRUPA 2016.

Ponant, expert français du yachting de croisièreset des expéditions 5 étoiles, a souhaité faire évo-luer son identité tout en redéfinissant sa plate-forme de marque. Pour ce changement, qui s’inscrit dans

la dynamique d’internationalisation de la marque, Ponant a

choisi Brandimage pour l’accompagner dans cette réflexion

stratégique sur son positionnement et la définition de ses

valeurs. Brandimage, qui fait partie de l’activité Développement

de marques de SGK, est un groupe conseil international

d’architectes et de designers de positionnement de marque.

La passion du voyage et l’art de voyager à la française ont

guidé l’Agence dans son travail autour de l’univers graphique

de Ponant. La simplification du nom (Compagnie du Ponant

devenu PONANT) a été une décision déterminante dans

l’internationalisation de la marque.

Les deux lignes de force du projet de reconfiguration de l’image

de la marque ont été la dimension internationale de la

nouvelle identité de l’entreprise (capitalisation sur le signe de

marque que sont les voiles, en les modernisant) et le renfor-

cement de l’architecture de marque, à travers la refonte des

codes graphiques de l’offre. n

Brandimage revoit l’identité visuelle des croisières Ponant

[LOGICIELS]La V10 du RIP del’éditeur français est une versionmajeure, dotée d’une batteriede fonctionnalités innovantes,qui augmente sa vitesse et quien fait un des RIPs les pluscomplets de sa catégorie.La nouvelle version de Calderabénéficie d’une ergonomieoptimisée afin d’améliorer encoreplus la productivité des imprimeursgrand format. Parmi les pointsforts caractérisant cette édition,on retiendra particulièrementles points clés suivants.Le premier est un RIP jusqu’àdeux fois plus rapide que lesprécédentes versions, grâce àla puissance d’algorithmes detraitement plus intelligents. Lesecond est un paramétrage plusrapide de workflows, à traversla nouvelle fonctionnalité QuickPrintpermettant à l’utilisateur d’envoyerrapidement un job en impressionen utilisant une configurationd’impression prédéfinie.

Ensuite, cette V10 donne accèsà de nouveaux marchés etapplications, notamment dansle textile, les papiers peints, lacéramique, le verre, le bois etla CAO. Enfin, un dispositif denotifications en ligne fournitautomatiquement et en tempsréel des informations sur lesmises à jour importantes ou lesnouvelles versions aux utilisateursde Caldera. À noter également desfonctionnalités susceptiblesd’améliorer la productivité desimprimeurs dans la création de

projets avancés avec Tiling+,qui permettent la création delés de tailles différentes, donnantaux utilisateurs un accès à denouvelles applications tellesque le multi-canvas.L’interface de la Version 10,plus originale et plus dynamiqueque les précédentes, a été conçuepour permettre aux utilisateursde se concentrer et de visualiseren priorité leurs tâches en cours.Des QR Codes peuvent maintenantêtre ajoutés à côté des impressions,afin de faciliter l’identificationdes jobs. n

RIP Caldera deux fois plus rapide

NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 13

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page13

Page 14: Sis 251

ACTUS

[COVERING]Un film adhésifimprimable MACtac a été utilisépour l’habillage du caissond’IRM et des murs de la salled’examen dans un hôpital pourenfants à Barcelone. Ce projetavait pour but de rendre certainessalles de l’hôpital plus attrayantes,

et notamment la salle d’examenIRM, dont la taille imposantede la machine peut provoquerdu stress auprès des jeunesenfants. Relookée sur le thèmede la conquête de l’espace etrebaptisée « Zone Spatiale »,la salle IRM donne aujourd’hui

l’impression aux enfants d’êtrede véritables astronautes letemps d’un examen.Pour réaliser l’habillage del’imposant caisson IRM, l’agenceDemibold a choisi le supportultra conformable IMAGinWW100. Classé M1, ce supportd’impression est doté d’unadhésif permanent renforcé(High Tack) qui lui permetd’adhérer sur des surfacesdifficiles et tridimensionnelles (3D).Le film a été imprimé avec desencres HP latex, inodores, àbase d’eau, ne dégageant aucunpolluant atmosphérique, etparfaitement appropriées pource type d’application. n

[PACKAGING]Pixartprintinglance une ligne d’emballagevert alliant technologie d’avant-garde, très grande fiabilité etrespect de l’environnement.Celle-ci permet en effet deproposer des emballagesécologiques, issus d’une sélectionde matériaux totalementrecyclables. Le tout sans déchets,en réduisant ainsi le gaspillageet en utilisant des divisions deprotection en carton sans aucunpoint métallique.Cette nouvelle offre répond nonseulement à l’exigence d’unpackaging capable de préserverla qualité des produits imprimés

pendant le transport, maissimplifie aussi les opérationsd’élimination des déchets. Car,ainsi que l’explique AndreaPizzola, Sales & MarketingManager Pixartprinting, lacomposition écologique desnouveaux emballages permet

de trier avec simplicité lesmatériaux pour les jeter directementdans le conteneur adéquat.La nouvelle ligne d’emballagepermet de gérer plus de 1000expéditions par jour et est dotéede capteurs de contrôle pourle montage continu. n

Evolon certifiépour les encreslatex HP Le fabricant de textiles tech-niques Freudenberg annonceque sa matière en microfila-ments Evolon a été certifiéepar Hewlett Packard pourl’impression avec les encreslatex HP. Les références EVO100 PMB FR et 130 PMB FRont donc été certifiées pourles séries d’imprimantes HPLatex 200 et 800. Ces deuxproduits sont certifiés igni-fuges et classés M1 selon lalégislation française anti-feu,ils sont donc utilisables à l’intérieur.Les médias non tissés Evolonse caractérisent par leurgrande résistance mécanique,leur stabilité dimensionnelleet leurs propriétés anti-frois-sement. Ces caractéristiquespermettent un grand nombred’applications imprimées, incluant la signalétique, lesbanderoles publicitaires, maisaussi le design de stand, leséléments de décoration et lessolutions acoustiques.Avec un poids allant de110 g/m² à 150 g/m², les médias Evolon certifiés sont2 à 4 fois plus légers que lesmatières de banderoles tradi-tionnelles, ce qui représentedes économies significativesde matières premières et descoûts de transport réduits.Ils constituent donc une alter-native aux supports d’impres-sion habituels de typebanderole textile, avec un visuel mat qualitatif, un tomber infroissable, et unmeilleur rapport qualité-prix.

Pixartprinting met au vertses emballages

MACtac à la conquêtede l’espace

Un film imprimé de circonstance à l’Hôpital pour enfants de Sant Joan deDéu à Barcelone.

14 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page14

Page 15: Sis 251

ACTUS

EFI rachèteun spécialistedes SIG/ERPd’impression EFI renforce sa présence surle marché européen desSIG/ERP pour l’impression etl’emballage, en rachetant laquasi-totalité des actifs deDiMS ! Organizing Print, undéveloppeur de systèmesSIG/ERP complets pour les sociétés d’impression et d’emballage. Basée à Lichten-voorde, aux Pays-Bas, et fon-dée en 1986, DiMS ! offre dessolutions de flux de produc-tion SIG/ERP multilinguesparfaitement intégrées. Lesemployés de DiMS ! ont déjàrejoint le groupe des logicielsde productivité SIG/ERPd’EFI. La technologie DiMS !sera intégrée avec les techno-logies de frontal numériqueEFI Fiery pour une produc-tion d’impression numériqueautomatisée.

Une appli mobileHP pour le grandformatL’appli HP Latex Mobile permet aux utilisateurs desimprimantes Latex 300 decontrôler à distance leurs machines, de suivre le statutde leurs tâches et de recevoirdes alertes de l’imprimante.Elle pourra être téléchargée gratuitement sur Google Playet sur l’Apple App Store, àpartir de janvier 2015 pourles smartphones, et milieud’année pour les tablettes. HP déclare avoir installé plusde 21500 imprimantes HPLatex dans le monde.

[ANALYSE] L’industrie duprint traverse une période dereconfigurations sans précédent,induite par les médias numé -riques, l’Internet et de fortesévolutions dans la demandedes consommateurs finaux.Ce constat constitue l’ouvertured’un rapport publié en septembrepar la Drupa sous le titre « Firstresults: The impact of the Interneton Print ». Le document estconsultable sur le blog de ce grand salon international desindustries graphiques et papetièresqui a lieu tous les 4 ans àDüsseldorf en Allemagne.*Les grands axes d’analyse despotentialités de croissance dumarché sont : l’explosion de l’e-commerce, la poussée de la« personnalisation de masse »,l’importance de l’impressioninteractive dans le développementdes secteurs de l’édition et del’emballage.

Ces premières conclusions ontété complétées en octobre parune deuxième édition enrichie,également publiée dans le blogde la Drupa*. La nouvelle version de l’étude,intitulée «Drupa Global Insightsreport – The Impact of the Interneton Print », propose plusieursinfographies décrivant les grandsenjeux et tendances du domaine.Elle souligne à la fois la nécessitépour les professionnels d’uneadaptation drastique aux nouvelles règles du marché, et

la lenteur des acteurs à prendreconscience des changementsen cours autour d’eux et à mettreen œuvre les réorientationsstratégiques qu’ils impliquent.Selon le rapport, les technologiesdisponibles sont susceptiblesde faciliter les changementsnécessaires et on peut imaginerde nombreuses nouvellesapplications pour trouver desopportunités de croissance àexploiter. n

[INNOVATION] Kiian Digital a présenté des encresfluorescentes rose vif, jaune etvert, produisant un effet visuelsaisissant, à l’occasion du salonSGIA en octobre dernier à LasVegas (Salon professionnel del’ensemble d’impression etd’imagerie). Ces encres, quiviennent enrichir la gammeDigistar du groupe italien, sontdestinées aux impressions textiles,en sublimation, visant un effetvisuel très impactants, notamment

sur des vêtements de sport, demode et sur des décors intérieurs.Comme les autres gammes deKiian Digital, ces nouvelles

encres présentent d’excellentespropriétés de séchage, unrendement chromatique élevéet une large gamme de couleurs,affirme le fournisseur.Elles sont adaptées à des têtesd’impression spécifiques pourdes performances optimales :les têtes piézo Epson pour lesencres Digistar PSE HD-One,les DX7 pour les Hi-Pro et lestêtes de grande capacité Kyocerapour les K-One (transfert etsublimation). n

Des encres fluo Kiian pour le textile

Un rapport Drupa sur les impactsd’Internet sur l’imprimerie

NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 15

* http://blog.drupa.com

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page15

Page 16: Sis 251

ACTUS

[SUPPORTS]Selon le fabricant,l’impression sur plastique permetaux fournisseurs de proposerdes produits finis plus créatifset personnalisés.« Le marché du plastique estl’un des segments de l’industriequi évolue le plus rapidement »,affirme Mike Horsten, directeurgénéral Marketing EMOA deMimaki Europe.«En convergenceavec une facilité de productionaccrue, on assiste à une demande

croissante de matériaux plusaccrocheurs et créatifs, incluantnotamment du noir, du blanc,de l’argenté et du transparent ». En réponse à cette demande,le fabricant d’imprimantes jetd’encre et de traceurs de découpegrand format a présenté enoctobre dernier, à un salon dela plasturgie qui s’est tenu enAllemagne (Fakuma 2014), dessystèmes d’impression de hautequalité sur une multiplicité de

matières et matériaux, dont desbouteilles en plastique et descartes d’identification, maisaussi des plaques métalliques. Au cœur de ces démonstrations,deux imprimantes à plat : lemodèle UJF-3042 à séchageLED UV, capable d’imprimerà la demande directement surdes matériaux jusqu’à 50 mmd’épaisseur, et la LED UV UJF-6042, modèle polyvalentcapable de fournir une qualitéphoto (1800 x 1800 dpi) surune gamme pratiquementillimitée de matériaux, objetset supports jusqu’à 150 mmd’épaisseur. Les démonstrations de Mimakiont eu lieu en association avecGravograph, spécialiste de lagravure et découpe sur unegrande diversité de matières(aluminium, laiton, bronze,plastique, plexiglass, verre etPVC). n

[ACCORD] Comme tous lesacteurs du monde trépidant dela Formule Un, en perpétuellequête de tout ce qui peut leurpermettre de se démarquer,Caterham se déclare trèsdemandeur de graphismessortant du lot. À cette fin, l’écurie CaterhamF1 a noué un partenariatstratégique avec Mimaki, quidevient son fournisseur techniqueofficiel. Ce qui signifie quel’ensemble des visuels et

communications graphiques del’écurie seront désormais impriméset découpés avec la gammede solutions de Mimaki.L’équipe graphique de l’écurieCaterham F1 met en avant

l’importance de la représentationvisuelle sur toute la durée duchampionnat : « Notre écurieest en permanence sous lapression du temps et donc nosefforts de communication aussi.Nous devons pouvoir traduireefficacement les valeursfondamentales de Caterham F1en une présentation visuelleentièrement centrée sur la vitesse,la flexibilité et la qualité »,déclare Manfredi Ravetto, auxcommandes de Caterham F1.n

BroadSignremporte le réseau d’affichagedigital AdspaceAdspace, l’une des plusgrandes régies d’affichagedigital publicitaire dansles centres commerciaux aux États-Unis, a choisila plateforme logiciellede BroadSign pour piloterson réseau. Adspace, présentdans 200 des plus importants« malls » du pays, préciseavoir fait ce choix entre autres pour les facilités qu’apportent BroadSign vis-à-vis du « programmaticbuying », un levier de crois-sance majeur pour notre industrie, déclare Peter Krieger, président et COOd’Adspace Networks. BroadSigne est un spécialistedes logiciels d’affichage numérique, exploitables à travers sa plateformesécurisée de distribution decontenus riches sur écrans.Il a récemment annoncé un matériel d’affichage intelligent et autonome, le « player » BroadSign Xpress.

…et noue un partenariat dans la F1

Mimaki avance ses pions dansl’impression sur plastique…

16 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014

L’écurie Caterham F1 adopte Mimaki.

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page16

Page 17: Sis 251

DÉCOUPE] En réponse à lademande croissante d’outils de production toujours plussophistiqués, Esko a mis aupoint une nouvelle console deproduction, baptisée « i-cut ». Ce frontal de commande deconception nouvelle constituerala plateforme de conduitecommune de tous les systèmesde façonnage numériquesKongsberg. Il associe la panopliede fonctionnalités du XL-Guide,développées sur mesure pourles applications d’emballages,au frontal i-cut Vision Pro,référence sectorielle en matièrede découpe et de productionsen petites série. Conçue pourgérer l’ensemble des opérationssur toutes les tables Kongsberg,la console de production i-cutconstitue une assise solide pourtout développement futur.

La console de production i-cut(iPC) pilote l’ensemble desfonctionnalités disponibles surles tables Kongsberg, commele contrôle par caméra, leparamétrage de la machine, ainsique la reconnaissance,l’étalonnage et le réglage desoutils. L’assurance d’un systèmeopératoire particulièrementstable et une grande polyvalencesont des caractéristiques misesen avant par Esko. Cette nouvelle console deproduction est d’ores et déjàdisponible dans le monde entierauprès des canaux de vente etde distribution d’Esko, pour lestables Kongsberg de séries XNet V. Elle sera proposée pourla plupart des modèles Kongsberg,y compris sous forme de misesà niveau pour les clients existants,au début 2015. n

Une console deproduction pour lessystèmes Kongsberg

NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 17

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page17

Page 18: Sis 251

INTERVSÉBASTIEN HANSSENS VICE-PRÉSIDENT MARKETING DE CALDERA

On parle beaucoup des nouvelles applications, comme la décoration et l’impression sur textile, ou encore de progrès technologiques spectaculaires, comme la très haute vitesse, l’affichage dynamique, l’impression 3D… Quels sont, selonvous, les principaux enjeux aujourd’hui sur le marché de l’impression grand format pour la communication visuelle?Sur le marché « historique » du grand format, la demande desacteurs de la communication visuelle porte toujours sur l’accroisse-ment de leur productivité. Elle est donc centrée sur les outils permettant des gains de temps. Cette demande porte égalementsur des moyens relatifs à l’amélioration de l’organisation du travail, avec des tableaux de bord permettant un meilleur pilotage des machines.

FOURNISSEUR HISTORIQUE DE RIPS

POUR LE GRAND FORMAT, CALDERA

S’EST REPOSITIONNÉ SUR UNE

OFFRE DE SOLUTIONS COMPLÈTES.

LES GRANDS MOTEURS DE

DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ

SONT POUR LUI LA RECHERCHE DE

PRODUCTIVITÉ, D’AMÉLIORATION

DE LA QUALITÉ, AINSI QUE

LE RENFORCEMENT DES OUTILS

D’ORGANISATION DU TRAVAIL

ET DE PILOTAGE.

TOUR D’HORIZON DES GRANDS

ENJEUX DU MARCHÉ AVEC

SÉBASTIEN HANSSENS, VP

MARKETING DE L’ÉDITEUR FRANÇAIS.

La version 2.0 de la solution de workflow phare Flow+ de l’éditeur français permet d’élaborer un tableau de bord complet pour les opérations d’impression de toutes tailles.

La productivité et l’efficacitérestent primordiales. »

18 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page18

Page 19: Sis 251

��

Quelles sont les réponses des fournisseursde logiciels tels que Caldera?Les machines sont vendues pour aller toujours plus vite, mais si le RIP n’est pas au point et ne va pas aussi vite que lamachine, on exploite mal le potentiel deson imprimante. Même si celle-ci est trèspuissante, elle ne fonctionnera pas à la hauteur des espérances des utilisateurs. Cequ’ils veulent vraiment, ce sont des logicielsqui vont leur permettre de produire plusvite, et qui vont évoluer avec eux, tout celapour être sûrs de gagner des marchés.Le premier type de réponse est d’intégrerdans les RIPs un ensemble d’outils de productivité, proposant des fonctionnalitéssusceptibles de faire gagner du temps à l’imprimeur, à travers l’automatisation d’uncertain nombre de tâches, notamment dans les finitions.

Quelques exemples concrets de ces tâchesautomatisables? L’idée est d’éviter de refaire à la main certaines opérations répétitives, par exemple dans la découpe, le positionne-ment des emplacements d’œillets, etc. On peut aussi prendre l’exemple de la miseen lés des projets à imprimer (le décou-page), la gestion des recouvrements, avecla mise en place des repères pour améliorer la précision du positionnementdes lés les uns à côté des autres… Calderaoffre des fonctions évoluées comme la

possibilité de mises en lés non linéaires.Toujours au sujet de l’optimisation destâches, nous proposons des quickprints oudes quicksets (pour les traits de coupe, lescompressions), qui évitent de vérifier àchaque fois la check-liste de l’ensemble descaractéristiques préenregistrées. Ou encorela gestion et l’optimisation de la répétitiond’un motif dans le RIP si on veut un résultatressemblant à du papier peint, ou la gestion de l’image que l’on veut réimprimersur un autre support.

Vous évoquiez, comme deuxième levier d’augmentation de la productivité, l’organisation du travail, le pilotage?Les imprimeries sont des entreprises de production et plus une machine imprime,plus elle est rentable. Les imprimeurs doivent optimiser au maximum l’exploita-tion des machines (et des consommables).Ils ont donc besoin d’outils leur permettantde savoir quelles sont les machines quifonctionnent le plus, quelle quantité de

média est utilisée par jour, comment gérerleur consommation d’encre. Avec un logiciel comme Flow+, ils disposent de solutions leur permettant d’obtenir untableau de bord complet sur leur productionet sur le fonctionnement de leur entreprise.

Outre la productivité, êtes-vous positionnéssur le front de la qualité d’impression?Oui, les utilisateurs attendent de nous quenous les aidions à exploiter au mieux les

« L’ORGANISATIONET LE PILOTAGE,UN LEVIER DE

PERFORMANCE »

Pour faciliter la gestion des découpes, des recou-vrements (tiling), Caldera offre des fonctions évoluées comme la possibilité de mises en lésnon linéaires.

Selon Sébastien Hanssens, lesimprimeurs cherchent toujours

à optimiser au maximuml’exploitation des machines.

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 19

VIEW

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page19

Page 20: Sis 251

fonctionnalités technologiques des nouvelles générations de machines, notamment l’augmentation de la qualitéqu’elles permettent. Surtout quand il s’agitde certains grands clients comme L’Oréal,Nestlé ou Chanel, et d’applications néces-sitant une restitution parfaite des teintes depeau. Un marché « drivé » par l’exigence:les annonceurs sont très dépendants de laperfection des images imprimées, car unequalité irréprochable portera mieux leurmessage incitant les consommateurs àacheter leur produit. Concrètement, les nouvelles imprimantes proposent 6 ou 8 couleurs, voire 10 ou 12,au lieu de 4 auparavant. Il faut donc progresser dans la colorimétrie sur cesmachines, et être capable de fournir des logiciels suffisamment puissants pour parvenirà une restitution irréprochable des couleurs.

Toujours au sujet de la qualité, sur quelsautres plans observe-t-on des progrèsnotables? La résolution reste un critère important,notamment quand il s’agit d’imprimer unvisuel émanant d’un photographe profes-sionnel. Mais l’autregrande problématique dela qualité se joue quand ilfaut réimprimer un mêmevisuel quelque temps aprèsla première impression. Ilfaut pouvoir garantir que, si on veut réimprimer àn’importe quel moment, iln’y aura pas de problèmeet les couleurs seront identiques. Caldera a pris en compte cebesoin.

Les nouveaux supports constituent-ils un axede développement important du marché?Le marché évolue maintenant autour du jetd’encre, technologie qui intéresseaujourd’hui une cible d’entreprises plus

large que les imprimeurs « traditionnels »de la communication visuelle : les industriels s’équipent aussi, parce qu’ils ont besoin d’imprimer sur une variété de supports différents. Il y a donc de nombreuses applications et de nouveauxmarchés qui sont en train de convergervers le jet d’encre (céramique, verre…). Les

entreprises qui souhaitentimprimer sur ces supportsont aussi besoin de RIPspour gérer les machines etpour gérer la couleur.Nous travaillons maindans la main avec desfabricants d’imprimantes(comme Durst ou Thieme)qui proposent desmachines destinées à

d’autres applications que des posters et de la publicité.

Caldera a lancé une offre pour l’affichagedynamique. Pensez-vous qu’il s’agit d’uneévolution majeure dans la communicationvisuelle grand format?Oui. L’affichage dynamique est de plus en

plus présent sur des salons comme Viscom,Fespa, etc., alors qu’on ne le voyait auparavant que sur des salons spécialisés,ciblant les professions de l’audiovisuel. Les imprimeurs s’intéressent de plus en plusà l’affichage dynamique pour répondre à une évolution de la demande des annonceurs, qui veulent plus d’animationdans l’affichage. La technologie permet dedécliner un message en une partie non évolutive (et non animée) et une partie évolutive (et animée), que l’on peut changer fréquemment. C’est très faciled’avoir accès à des structures d’affichagedynamique (écrans), les contenus numériques existent en abondance et leconsommateur est assez réceptif. Il y a une logique dans le fait d’essayerd’avoir une partie dynamique dans unmessage: on peut vraiment cibler les contenus selon les besoins, quand il y abeaucoup d’éléments à montrer, ou qu’ilsdoivent évoluer très rapidement. Une solution comme VariableDisplay permet degérer plusieurs médias, de faire de la planification, d’afficher des contenus enfonction de l’heure, du jour de la semaine…

INTERVIEW SÉBASTIEN HANSSENSVP MARKETING DE CALDERA

20 • SIGN INFO SERI N° 251 MARS - AVRIL 2014

Le concept WineBar démontre le potentiel de VariableDisplay, la solution d’affichage dynamique de Caldera. Cette mise en scène illustre comment un écran peut être utilisé comme support d’informationinteractif.

��

« MIXER AFFICHAGE DIGITAL ET IMPRIMÉ »

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page20

Page 21: Sis 251

Notre message aux imprimeurs est qu’ilsont cette richesse de savoir produire et installer des impressions, et qu’ils doiventaussi intégrer l’affichage dynamique dansleurs projets. Habituellement, l’affichagedynamique fait partie des projets des professionnels de l’audiovisuel, qui saventposer des écrans sur les murs, mais pas lesintégrer à un projet de décoration ou decommunication globale. Nous essayons defaire le lien entre l’imprimé et l’écran, enéduquant les clients à mélanger les deux.C’est une façon pour eux d’augmenter leurvaleur ajoutée: avec de l’affichage dynamique, ils vont imprimer plus, ils vontaller vers l’amont, apporter du conseil àleurs clients… et au final augmenter leurbusiness.

Caldera est également présent dans le web-to-print (W2P). Y voyez-vous un levier dedéveloppement? Pour quels imprimeurs?Oui, mais il s’agit d’un marché particulier,où les imprimeurs doivent obligatoirementse structurer, s’éduquer. Beaucoup d’impri-meurs pensent qu’il suffit d’avoir un siteinternet pour faire plus de commandes…Alors qu’il faut impérativement réinvestir enpermanence pour animer, faire évoluer etfaire connaître son site (entre 30 et 50 %

du CA web). C’est comme dans un vraimagasin : il faut de bonnes vendeuses, ilfaut faire venir des clients (avec la publi-cité), il faut faire des animations, sinon pasde chiffre d’affaires.Les sites d’e-commerce imprimeurs existentdepuis une quinzaine d’années. Ils sontdevenus populaires dans le grand formatdepuis environ 3 ans. Les grands acteurss’y sont tous mis (Exaprint, Pixart…). Ils s’y intéressent pour trois raisons: offrir un service aux consommateurs, en leur permettant de passer des commandes rapidement sur Internet, sans passer par uncommercial, et d’accélérer leur traitementen production; permettre aux petits imprimeurs (non équipés en grand format)de sous-traiter à des grands, sans s’équiper, et de garder leurs clients ; faireplus de business, à travers une vitrine surInternet, qui les rende plus visibles et« contactables » par d’autres clients queleurs clients historiques.Notre produit dédié, WebShop, lancé il ya environ 3 ans, assure le lien entre lecommerce via le web et la production enback-office. Notre valeur ajoutée: nous

savons extraire les données d’une commande web et envoyer toutes ces données à la production. Une fois que leclient a passé sa commande, le ficher vadirectement au RIP et est quasiment directe-ment imprimé (ce que peuvent pas faire les« simples » sites de vente en ligne).

En conclusion, quelle évolution notable devotre métier de fournisseur de logicielsobservez-vous?Nous sommes aujourd’hui bien plus qu’un« simple » vendeur de RIP ou de logicieldans une boîte : nos clients nous appellentpour que nous les aidions à gérer leursprojets spécifiques. Par exemple, quand ilsont le RIP et qu’ils veulent le connecter àleur application de facturation ou de CRMpour améliorer leur flux, ils appellent leconsultant Caldera pour développer lespasserelles. Nous devons donc répondre àune demande de conseil et de suivi de projets chez nos clients. C’est quasimentun rôle de SSII qui fait du sur-mesure pourun client, du service informatique global.Ce nouveau style de service se développe,face à une préoccupation client forte. n

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 21

INTERVIEW SÉBASTIEN HANSSENSVP MARKETING DE CALDERA

Caldera a pris en compte la nécessité d’obtenir des couleurs rigoureusement identiques en cas de besoin de réimprimer ultérieurement un même article. ©Photo Bioracer

Joseph Mergui, PDG de Caldera : « L’affichage dynamique mixé à l’imprimé va permettre auximprimeurs d’accroître leur volume d’impressionet d’accéder à de nouveaux domaines créatifs. »

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page21

Page 22: Sis 251

22 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

doSSiER

LES MÉTIERS DE LA COMMUNIC A

VERS LES SERVICES À V POUR ENRAYER LA BAISSE DE PRIX

QUI SÉVIT SUR LEURS MARCHÉS

ET RESTAURER LEURS MARGES,

LES PRESTATAIRES D’IMPRESSION

GRAND FORMAT SE TOURNENT

VERS DES ACTIVITÉS À PLUS

FORTE VALEUR AJOUTÉE, SERVICES

LOGISTIQUE EN AVAL ET

CONSEIL/ACCOMPAGNEMENT

PENDANT LES PHASES

DE CONCEPTION DES PROJETS

EN AMONT. ILS S’APPUIENT

SUR LES INNOVATIONS

TECHNOLOGIQUES POUR

S’AFFIRMER SUR LES DIMENSIONS

MARKETING - COMMUNICATION,

ÉCOLOGIQUES OU SIMPLEMENT

ORIGINALES DES PROJETS.

Dossier réalisé par Jenny de Montaigne

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page22

Page 23: Sis 251

C ATION VISUELLE

À VALEUR AJOUTÉE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 23

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page23

Page 24: Sis 251

doSSiER

Le constat est sans détours: « Il n’y a quasiment plus de valeur ajoutée sur leprint ». Pour Fabrice Laborde, président deLogotype et président de l’associationLEADS France (regroupant des agences dedesign et stand événementielles et com-merciales) : « Les gros imprimeurs vont devoir gagner de la crédibilité en création,l’assumer, savoir la vendre, communiquerdessus… ».Ce constat est largement partagé par lesacteurs du marché de la communication visuelle. « Le pur imprimeur est conscientqu’il ne peut plus le rester, parce que cen’est plus dans l’impression (au m²) qu’iltrouvera sa valeur ajoutée. Il sait que c’està travers l’intégration de différents métiers

qu’il pourra maintenir ses marges », renchérit Pascal Allender, président de Mautom Systems (fabricant d’imprimantesnumériques textiles grand format).

PÉRENNISER AU MAXIMUMLA RELATIONAVEC LE CLIENT FINALSur le marché de la communication visuelle grand format, la baisse des prixde l’impression, soit à travers la chasseaux économies dans les coûts de produc-tion, soit par une stratégie de volume, amontré ses limites en déclenchant une spirale dévastatrice de baisse desmarges.

POUR POUVOIR MAINTENIR LEURS

PRIX À DES NIVEAUX ACCEPTABLES,

LES PRESTATAIRES D’IMPRESSION

ONT PRIS LE CHEMIN DE

LA DIVERSIFICATION. L’HEURE EST À

L’INTÉGRATION DE NOUVEAUX

MÉTIERS, AFIN D’AUGMENTER

LEUR VALEUR AJOUTÉE TOUT

AU LONG DU CYCLE DE VIE

DES PROJETS ET DES RÉALISATIONS.

24 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

LES NOUVEAUX MÉTI E

Effets matière intéressants dans un espace de bureaux Lease Plan ; impression etdécoupe sur verre dépoli ou transparent. ©Photo Facilitem

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page24

Page 25: Sis 251

Pour assurer leur survie, le nouveau man-tra des professionnels de la communica-tion visuelle est l’augmentation de leurvaleur ajoutée sur les différentes étapesde la chaîne de valeur, afin d’établir unedifférenciation suffisamment forte par rap-port à leur environnement concurrentielpour pratiquer des prix élevés et assurerleur marge. Concrètement, cette évolution se traduitpar une poussée des applications inno-

vantes et originales (productions en trèspetites séries, personnalisation très pous-sée, nouveaux supports imprimés…),ainsi que par une extension de la palettede leurs interventions. D’abord versl�aval, avec des services additionnels surles finitions et la logistique (atelier deconfection, pose, dépose, recyclage…) etsurtout vers l’amont, avec du conseil et del’accompagnement pendant la phase decréation et de conception des projets.

Le moteur de cette diversification vers lesservices est la volonté des imprimeurs, devenus prestataires d’impression, ou desenseignistes, de fidéliser au maximum(voire verrouiller) leurs clients, dans lecadre d’une relation plus intense et sur leplus long terme, proche du partenariat etpotentiellement porteuse de nouveaux revenus, pour le client final… et bien sûrpour le prestataire d’impression. À noter que l’arrivée à maturité de certaines technologies, comme l’impres-sion UV et la sublimation, ainsi que lapossibilité d’imprimer sur une grande diversité de supports, notamment le textile, le verre et les objets, a soutenucette évolution des acteurs de l’impressiongrand format vers le conseil en marketingcommunication… Une mutation qui va s’accélérer encoreavec l’intégration d’un prochain saut technologique notable, l’affichage digitalet son corollaire, l’intégration du print etde l’affichage dynamique. n

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATIONVERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 25

Fabrice Laborde, président de Logotype : « Les gros imprimeurs vont devoir gagner de la crédibilitéen création, l’assumer, savoir la vendre, communiquer dessus… ».

Le pur imprimeur sait que c’est à travers l’intégration de différents métiersqu’il dégagera de la valeur ajoutée ».Pascal AllenderPrésident de Mautom Systèmes

TI ERS DE L’IMPRESSION

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page25

Page 26: Sis 251

doSSiER

Les prestataires d’impression cherchentde plus en plus à associer la création àla production, le sens de cette intégrationde différents métiers étant une augmenta-tion de leur valeur ajoutée, afin de conso-lider et de pérenniser la relation avecleurs clients. Plutôt que de vraie création, il faudraitsurtout parler de conseil technique (sur lafaisabilité, par exemple) pendant lesétapes de conception, de correction etd’adaptation des créations graphiquesdes clients. Il s’agit également d’apportd’idées d’applications nouvelles, depistes susceptibles d’aider les clients finaux à développer leur business. Qu’ilssoient nommés « conseil graphiste » ou

« conseil en communication marketing »,ces services d’accompagnement fournisaux clients pendant (voire avant) la phasede conception des projets se développentmassivement sur le marché de l’impres-sion grand format. À noter que certainsimprimeurs et enseignistes réfléchissentmême à l’intégration d’un vrai studio decréation dans le futur, pour travailler surles projets de leurs clients et pour déve-lopper eux-mêmes des produits différents.

CONSEIL EN INNOVATION

Cette évolution repose sur le développe-ment de vraies compétences dans la créa-tion, dans la compréhension des besoins

clients, dans la connaissance des logiciels(fichiers graphiques), des nouveaux produits et technologies susceptibles depermettre des réalisations toujours plus innovantes et originales. Compétencesdont les clients finaux et les agences sontdemandeurs, car ils sont souvent un peubloqués sur les technologies qu’ilsconnaissent déjà.Certes, dans cette évolution, les presta-taires d’impression viennent concurrencerles agences de communication visuelle.

LES ACTEURS INITIALEMENT

ANCRÉS DANS LA PRODUCTION

ABORDENT MAINTENANT LES

SERVICES, SUR TOUTES ÉTAPES

DE LA CHAÎNE DE VALEUR.

DEPUIS L’AVAL, À TRAVERS

LES SERVICES LOGISTIQUES,

JUSQU’À L’AMONT, PENDANT

LA PHASE DE CRÉATION…

EN PASSANT PAR LE

MARKETING/COMMUNICATION,

LA PERSONNALISATION,

L’ÉCOLOGIE, ETC.

DE LA PRODUCTION

AUX SERVICES ET AU C

26 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

« TOUT LE MONDE DEVIENT PLUS OU MOINS

LE CONCURRENT DE TOUT LE MONDE. C’EST L’URGENCE

QUI CRÉE LE BESOIN ».

Fabrice LabordePrésident de LEADS France

Stand Ubisoft au salon Paris Games Week. 700 m² d’agen-cement de volumes imprimés sur différentes matières:bâches tendues, impression directe sur PVC, sublimationsur lumitex, vinyle avec lamination (au sol). © Photo Galis

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page26

Page 27: Sis 251

Ces dernières étant, elles aussi, en trainde progresser vers la production impri-mée: elles s’équipent de plus en plus, à lafaveur de la spectaculaire baisse de prixdes machines d’impression directe. Certaines agences spécialisées dans laconception et l’aménagement de standset de showrooms ont abordé la fabrica-tion d’éléments de mobilier.

LES SERVICES LOGISTIQUES

La remontée vers l’amont de la chaîne devaleur, observable aujourd’hui, suit deprès un mouvement d’extension des offreset des services vers les étapes en aval del’impression, enclenché depuis plusieursannées. Dans l’impression textile, notam-ment, l’on observe un élargissement dessavoir-faire, vers l’aval. Ceux qui s’équi-pent en imprimantes textiles se dotent

aussi de moyens de finition (confection :découpe, couture, ourlets, pose d’œilletsou de joncs…) et de pose, à travers desdispositifs assez innovants de mise soustension. « Plus que dans l’impression elle-même, les prestataires misent beaucoupsur l’innovation dans les structures depose pour enrichir leur offre, avec tout cequi permet de porter les tissus, de lesmonter, les démonter et les plier facile-ment… Ou de les mettre mieux en va-leur », souligne P. Allender (Mautom). Autres exemples, les systèmes de mobiliernomade, bars, tables et autres fauteuils etpoufs, qui s’habillent de tissus. De mêmeque les présentoirs à l’ancienne… Ce qui,au passage, fait évoluer leur vocation : ilsne servent plus tellement à stocker les ca-talogues, mais aussi et surtout à déclinerles visuels de la marque sur un supportautre que le mur ou le sol.« L’intégration des structures de pose estun des éléments qui permet de répondreau raccourcissement des délais », fait re-

marquer Pascal Allender. L’urgence crois-sante des commandes plaide en faveurde cette intégration des métiers : quandon doit tout faire en 2 ou 3 jours, on n’apas le temps d’acheminer les matièreschez l’imprimeur, puis de les faire livrerchez un prestataire de pose. Elle permet enfin (et surtout) de garder lamaîtrise de la chaîne. Ce qui est impor-tant, parce que plus il y a d’intervenants,plus le risque est élevé que les choses nese passent pas toujours bien. n

U CONSEIL

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATIONVERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 27

Imprimante textile grand format (2,05 m) et hautevitesse Khalam Marathon de Mautom Systèmes.

Les volumes imprimés élargissent le spectre d’applications de l’impression numérique grand format. Icil’espace Vizclub au sein du dernier salon Viscom. © Photo Nathalie Savalle / Reed Expositions France

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page27

Page 28: Sis 251

DOSSIER

DOSSIER

28 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

Parmi les grandes innovations ayant faitrécemment évoluer les activités des impri-meurs, outre les nouveaux supports (dontcertains sont « fabuleux », reconnaissentles professionnels de tous bords), on peutciter la sublimation, technologie qui a atteint aujourd’hui une maturité suffisante,avec notamment des machines fiables etqui ne crachent plus. Pour les imprimeurs grand format, commepour les professionnels de la communica-tion, l’impression par sublimation (sur textile) apporte la possibilité de faire plusde qualitatif, d’imprimer sur des supportsbeaucoup plus beaux, avec des couleursmagnifiques. Les réalisations deviennent

plus lumineuses, qu’elles soient rétro-éclai-rées ou pas, et extrêmement percutantes,ce qui est très apprécié dans l’événemen-tiel. En outre, on peut maintenant impri-mer des tailles très importantes… et à descoûts qui ont beaucoup diminué, « dans

un rapport de presque 3 », souligne Fabrice Laborde (Galis), qui observe quel’on trouve aujourd’hui de la sublimationentre 30 et 50 € le m² (contre 110, 120ou 130 au début de la sublimation.)L’autre facteur ayant favorisé l’impressiontextile est que le textile imprimé apporteune grande facilité de montage et de démontage (une voie ouverte par les dispositifs de type Clipso). « On voit se développer des solutions trèsastucieuses, la plupart reposant sur destechniques des cadres profilés qui per-mettent une pose (et dépose) rapide,constate Pascal Allender (Mautom). Et ceschangements peuvent être faits par l’utili-

DE L’IMPRESSION TEXTILE À

SUBLIMATION À L’AFFICHAGE

DYNAMIQUE, EN PASSANT

PAR LA PERSONNALISATION

MASSIVE… LES PRESTATAIRES

ONT SU S’APPUYER SUR DES

SAUTS, VOIRE DES RUPTURES

TECHNOLOGIQUES,

POUR REBONDIR.

UNE MUTATION ACCÉLÉRÉE PAR LES

INNOVATIONS TECH

« LA

PERSONNALISATION,

AU CŒUR

DES NOUVEAUX

MÉTIERS DE

DEMAIN? »

Page 29: Sis 251

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 29

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATIONVERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

sateur final : « Avec un guide de pose, leclient final peut poser et changer lui-même ses visuels », affirme le présidentde Mautom Systèmes. Rien de comparable au covering, parexemple, qui demande une vraie techni-cité. Résultat : alors qu’il y a 7 ou 8 ans,on ne faisait que du drapeau en textile,on observe que, de plus en plus, le textileremplace non seulement la bâche, maisd’autres supports. Par exemple, on voit moins qu’aupara-vant d’habillages de surfaces en papiertendu… En outre, le textile a substitué auxsurfaces imprimées la notion de volumesimprimés.

QUAND LE SUPPORT LUI-MÊME DEVIENT « BANKABLE »

Grâce à ce type d’évolution, la concep-tion des espaces commerciaux et de l’évé-nementiel s’est déplacée du mobilier versle visuel. Le numérique a modifié le support imprimé et amené le grand for-mat dans l’événementiel. Autrefois, c’était le raffinement architec-tural qui faisait la différence, avec, parexemple, de très jolis stands, avec desformes recherchées, des banques d’accueil décorées, des présentoirs origi-naux, etc. « Aujourd’hui, dans les show-

H NOLOGIQUES

��

La personnalisation à outrance d’objets, ou devéhicules, un axe de développement fort pour lesmétiers de l’impression grand format.

L’impression sur textiles a fait émerger la notion de « volumes imprimés », au lieu de surfaces planes. Soirée à l’hippodrome de Vincennes : toiles imprimées en sublimation(1er plan), PVC imprimé, affichage dynamique.©Photo Le Trot

Le numérique a modifié le support imprimé etamené le grand format dans la conception desespaces commerciaux, à travers un glissementdu mobilier vers le visuel. Centre Commercial So Ouest (Levallois-Perret). ©Photo Exhibit Group

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page29

Page 30: Sis 251

rooms, sur les stands, dans les halls, etc.,l’objet a disparu au profit d’énormes visuels colorés, lumineux, imprimés,beaucoup plus “funs”, plus percutants »,remarque Fabrice Laborde (LEADS). En événementiel, on peut imprimer en sublimation des tissus que l’on tend, etaussi imprimer le même visuel sur les cloisons. Ce qui n’était guère faisable il ya une dizaine d’années. On peut égale-ment imprimer de la moquette avec lelogo de la marque, non seulement en trèspetite quantité, mais aussi très vite et c’estlà que réside le plus grand changement.Il y a eu un transfert parce que la techno-logie le permettait. On le voit aussi dansla rue avec les échafaudages totalementgainés (recouvrement d’échafaudagesdans les chantiers), les véhicules habillésde films texturés et colorés (covering automobile total ou partiel)… L’évolution en largeur de la technologiejet d’encre a démultiplié les possibilitésvers le grand format. On est passé enquelques années des machines qui impri-maient sur 60 cm de large à 5 mètres aujourd’hui. Parallèlement, comme on l’adit au début de cet article, les prix d’im-pression ont été divisés au moins pardeux. Résultat : les volumes imprimés ont

doublé voire triplé, tandis que les nou-velles idées d’application se mettaient àfoisonner.La réalisation de ces trompe-l’œil peutdonc se faire aujourd’hui pour des prixextrêmement intéressants. C’est pour celaque les agences de communication sesont emparées de ces possibilités de supports de communication. « On estpassé sur un support devenu “bankable”,que l’on peut vendre pour communiquer.

Les centres commerciaux cherchent à récupérer le moindre mètre carré de surface pour essayer de le vendre en tantque support d’impression numérique per-mettant de communiquer à forte dose »,confirme Fabrice Laborde.

VERS LA « PERSONNALISA-TION DE MASSE »

La sublimation peut en outre favoriser unautre développement notable de l’activitédes imprimeurs, la personnalisation trèspoussée. On commence à parler de per-sonnalisation de masse. Non seulementsur le textile (vêtements, casquettes publi-citaires), mais aussi sur des objets (mugs)et surtout avec le covering sur des éléments de voiture (rétroviseur, toit, inté-rieur des sièges, appuie-tête). La person-nalisation à outrance, permise par lasublimation, et l’impression de petites séries personnalisées, avec l’impressionUV (coques de téléphones, dos de livres,trousses et autres goodies), se dévelop-pent d’autant plus qu’elles permettentd’imprimer très rapidement et pour un

doSSiER

30 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

��

Aménagement très visuel d’un espace d’accueil d’entreprise (Abbott, à Puteaux). Lettres volumes, impression sur vinyle. ©Photo A+B

L’impression sur verre, dépoli ou transparent, permet des aménagements de bureaux fonctionnels, évolutifs et raffinés. Bureaux Lease Plan. ©Photo Facilitem

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page30

Page 31: Sis 251

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 31

prix de plus en plus abordable. Les fabri-cants de machines semblent déjà prêts àcapter ce segment. Quant aux impri-meurs, ils avancent prudemment.

L’ÉCLOSION DE BELLES VITROPHANIES

Outre les capacités des machines UV àfonctionner avec une palette plus large desupports (dibond, PVC, supports métal-liques), permettant aujourd’hui d’impri-mer des sols, des murs et du mobilier, onassiste à un essor particulier du verre. Il y a de vrais sauts technologiques dansla vitrophanie. Le développement des encres blanches à forte opacité, et des encres avec de nouvelles couleurs et denouveaux aspects (métallisées, notam-ment) a favorisé son utilisation pour unhabillage élégant de murs, de parois deséparation, de mobiliers, etc. Au passage, la loi sur la taxation des enseignes a favorisé le développement dela vitrophanie, qui n’est pas taxée cartransparente, et du micro-perforé. Eneffet, les logos et autres messages visuels,

apposés sur les vitres extérieures des entreprises, peuvent remplacer une enseigne en haut de bâtiment.

FORTE POUSSÉE DEL’AFFICHAGE DYNAMIQUE

Un autre grand axe d’évolution impactantles métiers de l’expression visuelle est l’intégration progressive du digital (affi-chage dynamique) dans la signalétique,mais aussi dans les architectures commer-ciales, l’événementiel, etc. L’un des sec-teurs les plus friands de l’affichage animéétant le prêt-à-porter, où l’on voit de plusen plus les écrans remplacer les affiches.L’affichage dynamique est souvent utiliséparallèlement à un affichage imprimégrand format, ou intégré au sein d’un imprimé grand format (à travers un ou plusieurs écrans insérés dans un mur im-primé), dans l’optique d’une déclinaisonmulti-support (print-dynamique) du mes-sage, du logo, des couleurs de l’enseigne. Côté prestataires d’impression, l’heure estau développement de compétences dansla création multi-support.

Multi-support englobant ici non seulement ledigital (affichage vidéo), mais aussi le multi-matériaux (substrats rigides, PVC, vinyle,textile…) et le multi-taille (messages grandsou moyen formats déclinés dans un mêmeespace). Les acteurs de la formation initiale ontdéjà pris acte de cette évolution vers l’im-pression/affichage multi-supports (voirP.32). La chance des imprimeurs est que, les sociétés de communication n’étant en général pas capables de leur fournir les fichiers nécessaires à l’adaptation de visuels dans différents formats, à l’anima-tion de ces visuels pour les écrans, et àleur déclinaison sur les différents supportsexistants, ils ont été amenés à les faireeux-mêmes… ou tout au moins certainsd’entre eux, qui ont donc « pris un coupd’avance » en développant une compé-tence dans la gestion des fichiers.La prochaine étape décisive, qui consa-crera la rupture de l’affichage dynamique,sera celle des écrans souples. Quand cesderniers seront disponibles en grandetaille et économiquement abordables…n

Des volumes imprimés constituent l’essentiel de l’ameublement de ce stand au salon Transports Publics 2014. Impressions directes sur PVC, sur lumitex, sursurfaces vinyle avec lamination sur supports rigides, etc. ©Photo Galis

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATIONVERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page31

Page 32: Sis 251

DOSSIER

32 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

« Ce qui est mis en avant aujourd’hui, cequi est vendu, ce n’est plus l’impression,c’est le service », analyse PhilippeAuclère, manager pédagogique à Gobe-lins, l’école de l’image. « Il y a longtempsque les imprimeurs ont compris cettenotion, qui est maintenant une vraieréalité », insiste ce responsable du servicepédagogique.Concrètement, cela implique, pour unimprimeur ou un reprographe, par exem-ple, d’être capable de proposer des solu-tions complètes, allant du simple rapportd’activité d’une entreprise ou de sa pla-quette publicitaire, à des supports depublicité à appliquer sur des carrosseriesde voitures, à de la bâche imprimée àinstaller dans les magasins, à des PLV…

« On est vraiment sur de la déclinaisonmulti-support des messages, y compris ladéclinaison numérique, sur le web, versdes tablettes et smartphones, telle qu’elleest pratiquée par des imprimeurs, à traversdes plateformes de services », précisePhilippe Auclère. « Des jeunes auparavantformés uniquement sur le print, sont au-

jourd’hui aussi formés pour le digital ».C’est ainsi que l’affichage dynamique apris place dans les formations initiales desfuturs employés des professionnels de laproduction dans la communication visuelle.Premier exemple, le Bac Pro du domaine,qui a d’ores et déjà enrichi son intitulé etson contenu. Depuis cette année, son nou-vel intitulé est Bac Professionnel de Réali-sation de Produits Imprimés et Plurimédia,et il comporte 2 options: Productions Gra-phiques et Productions Imprimées.Derrière ces titres, il faut comprendre que leBac Pro Production Graphique, qui per-mettait de former des opérateurs de PAO,est aujourd’hui réellement devenu plurimé-dia, ciblant l’affichage sur écrans web etsur grands écrans.

LES GRANDES ÉVOLUTIONS

QUI TRAVERSENT LES MÉTIERS DE

L’EXPRESSION VISUELLE SONT,

TOUT NATURELLEMENT, PRISES

EN COMPTE PAR LES ACTEURS

DE LA FORMATION INITIALE ET

CONTINUE.

BAC PRO, BTS ET CQP SONT

RECONFIGURÉS À LA SAUCE

« SERVICES », SOLUTIONS,

ET COMMUNICATION

PLURIMÉDIA, INTÉGRANT

LE PRINT ET LE DYNAMIQUE.GOBELINS, l’école de l’image (site de Noisy), assure les formations liées aux métiersde la communication et des industries graphiques.

LA FORMATION PREND, ELLE AUSSI, LE V

PLURIMÉDIA

« On est sur une autreréflexion graphique.L’écran figé n’est plus envogue, on attend desécrans qu’ils affichentdes messages dyna-miques, qui bougent,donnent l’impression

d’une interactivité. Donc l’heure est maintenant àl’affichage digital sur grand écran ».Philippe Auclère - Gobelins, l’école de l’image.

251correc martine v3:Mise en page 1 12/11/14 8:16 Page 32

Page 33: Sis 251

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 33

Cette nouvelle mouture validée fin 2013 estopérationnelle depuis septembre 2014. Lespremières promotions sortiront dans 3 ans.À signaler également, la remise à plat (encours) du BTS Communication et IndustrieGraphique, qui va devenir lui aussi, plu-rimédia. La réflexion est enclenchée pourque les sortants du nouveau Bac Propuissent accéder au nouveau BTS, soit à larentrée 2017. Les inspecteurs d’Académietravaillent déjà activement sur ce projet.

UNE RÉFLEXION PROFONDESUR L’ÉTAT D’ESPRIT…

Au-delà de ces évolutions visibles sur lesformations initiales, c’est la vision mêmedes métiers qui est en reconfiguration au

sein de Gobelins, l’école de l’image.Car les techniques évoluent trop vite pourque les formations restent attachées auxoutils: « Jusqu’à ces dernières années, onétait essentiellement centrés sur les outils,chaque nouveau logiciel étant intégré auréférentiel », se souvient Philippe Auclère.« Maintenant, nous sommes sur des évolu-tions de réflexion: c’est l’état d’esprit quenous essayons de faire changer ».Le centrage sur les outils (notamment lesmatériels) devra évoluer vers un centragesur les méthodologies.« Les outils non seulement évoluent tropvite, mais n’ont que peu d’intérêt. Ilsdeviennent de plus en plus faciles à utili-ser. En revanche, la réflexion plurimédia,qui implique d’être capable de décliner

une communication sur du papier, destablettes, plus un écran géant, tout celademande une certaine réflexion et c’est ceque nous essayons d’apporter aux jeuneset à tous les apprenants », conclut lemanager pédagogique. �

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATIONVERS LES SERVICES À VALEUR AJOUTÉE

NANTES: L’ÉCOLE DES MÉTIERSDE L’IMPRIMERIE ÉLARGITSON CHAMP D’ACTION

Pour accompagner les mutations vécues ces dernières annéespar le secteur des industries graphiques, l’École nantaise desmétiers de l’imprimerie aborde la nouvelle année sous unenouvelle appellation, Grafipolis, qui traduit un développementde ses activités de formation à travers un élargissement desdisciplines enseignées et une diversification des domainesd’activités auxquels prépare l’établissement : signalétique,enseigne, communication visuelle, plurimédia, etc.

« 2014 sera l’occasion pour notre école, plus que jamaistournée vers l’avenir des métiers graphiques etplurimédia, d’écrire de nouveaux chapitres et denouvelles pages de son histoire », commente ChantalAboudeine, la directrice.

VIRAGE DU

Pour pouvoir faire évoluer plus rapide-ment certains cursus, les Gobelins, l’écolede l’image, joue également sur lafilière CQP (concepteur - réalisateur gra-phique), modifiable en deux ou trois ans,qui ne relève pas de l’Éducation Nationale.Ce dernier a évolué très récemment et estappelé à évoluer encore prochainement.

À SAVOIR

251correc martine v3:Mise en page 1 12/11/14 8:16 Page 33

Page 34: Sis 251

34 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

A2 SIGNALISATION, DEVENUE

SIGN&COLOR, EST SORTIE DU STAND PUR

ET DUR, POUR ABORDER LA CLIENTÈLE DES

AGENCES DE COMMUNICATION.

AVEC UNE PROPOSITION ENGLOBANT

LE CONSEIL ET L’ACCOMPAGNEMENT

EN AMONT DES PROJETS. L’OXYMORE

« INDUSTRIALISATION ARTISANALE »

RECOUVRE UNE « PUISSANCE DE FEU »

EN TERMES DE PRODUCTION, MAIS

« LA SOUPLESSE DE TRAVAIL D’UNE TPE ».

Par Jenny de Montaigne

Créée il y a une vingtaine d’annéesdans les Yvelines, A2 Signalisationest née et a grandi dans la signalé-tique événementielle. Mais son jeune gérant, FrédéricCoulpied, qui a repris en 1997 lesrênes de la société, avait rapidementcompris qu’il devrait réorienter l’acti-vité, c’est-à-dire sortir du « stand »,qui présentait plusieurs inconvé-nients, parmi lesquels un turn-overénorme dans les équipes. Répondre aux appels entrantsdemandant le prix du mètre carré debâche imprimée ne constituait pasnon plus une piste d’avenir viable,dans un contexte marqué par uneconcurrence acharnée et une baissede prix dévastatrice.

C’est ainsi que la société s’est pro-gressivement tournée vers une autreclientèle, les agences de communi-cation, avec une offre réorientée enfonction de cette cible, plus teintéeconseil. Elle a eu la chance de rencontrer toutde suite (dès 1999) une grandeenseigne nationale et d’avoir étéchoisie, ce qui lui a mis le pied àl’étrier et permis de se développersur ce type de cible. La collaborationavec Grand Optical, pour la com-munication intérieure des boutiques,se poursuit ainsi depuis une quin-zaine d’années.Parmi les grands clients figurent aussides grandes agences de communi-cation comme Havas, Euro RSCG,

Reportage

UNE «INDUSTRIAL I POUR DES PROJETS A

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page34

Page 35: Sis 251

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 35

ainsi que des clients finaux prestigieuxcomme Orange. Concernant ce der-nier, A2 Signalisation a été missionnépendant quatre ans pour refaire lasignalétique dans le cadre de la refontedes boutiques de l’opérateur français(concepts Next, Next2 et Proxy).« Une aventure intéressante », se souvient Frédéric Coulpied, « qui abeaucoup tourné autour des problé-matiques de fresques murales ». La fresque type, posée à Serris-Vald’Europe, atteignait 24 m de long sur3 m de hauteur d’un seul tenant, ce quia constitué l’élément déclencheur et avalidé un partenariat sur quatre ans.« C’était une solution inédite mêmepour nous, qui nous a permis de rassu-rer le client sur la finalité ».

PLUS QU’UN « SIMPLE »IMPRIMEUR NUMÉRIQUE

Parmi les ressorts de la mutation del’imprimeur, la mise en capacité de« rassurer » la nouvelle cible de clientèle : « Ce sont des clients qui ontbesoin de s’appuyer sur des parte-naires fiables et qui ont besoin d’être“accompagnés” », analyse le respon-sable. C’est-à-dire qu’ils n’attendent pas seu-lement d’être livrés d’une réalisationcorrespondant parfaitement à ce qui aété défini dans un brief, mais aussid’être conseillés dans les choix tech-niques dès le début des projets, ycompris pendant les phases de compé-tition pour les agences. ��

Associer desmoyens matérielsindustriels à unephilosophie artisanale. Parceque c’est importantd’avoir une vraie dynamique surle plan humain. »

Frédéric CoulpiedGérant, Sign&Color

L ISATION ARTISANALE» S AMBITIEUX

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page35

Page 36: Sis 251

36 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

Face à ce type d’attente, une équipehabituée à chercher des solutions :« Nous sommes toujours partis du principe qu’il y a toujours une solutionà un problème », revendique FrédéricCoulpied, qui ajoute malicieusement :« On aime bien les moutons à 5pattes ! ». « Nous y parvenons grâce àune équipe très polyvalente en produc-tion », poursuit le gérant. Par exemple,tous les opérateurs ont des compétencessur deux machines, et sont capables decontrôler un fichier jusqu’au print, ycompris les finitions (découpe par com-mande numérique, couture, soudure) etle conditionnement.

VALEUR AJOUTÉE EN AMONTDU PROJET

La 2e grande étape de l’évolution del’entreprise s’est enclenchée il y a envi-ron deux ans. Pour pérenniser lacroissance sur les années à venir, il est

apparu indispensable de définir et mettre en œuvre une vraie démarchecommerciale, en lieu et place dubouche-à-oreille qui en avait tenu lieu.Pour cette remise en question et l’éla-boration d’un positionnement originalà proposer aux nouveaux clients, legérant s’est fait assister d’une consul-tante en communication marketing,Corinne Durville, qui l’accompagnedepuis deux ans.Deux grands axes de développementsont mis en œuvre actuellement : recon-cevoir l’approche client, en affichant unpositionnement partant de ses attentesparticulières et mettant en avant lespoints forts de la proposition et dessavoir-faire de l’entreprise ; et, au pas-sage, s’assurer des moyens humains etmatériels nécessaires pour être capablede tenir ses engagements ; ensuite, trou-ver une ou des voies de diversificationsusceptibles d’étoffer la clientèle, parexemple en exploitant les nouveaux

canaux d’échange entre clients et four-nisseurs (basés sur le web). La mise enœuvre du premier levier de développe-ment a consisté à assumer (c’est-à-direrevendiquer), dans l’approche com-merciale, une façon de travailler quiexiste déjà, mais de façon implicite : aulieu d’attendre que le client vienne avecun brief préétabli (dont on se retrou-vera forcément tributaire, avec seséventuelles incohérences), proposer unaccompagnement plus en amont dansle projet. Ce qui permet de lui suggérerdes solutions plus intéressantes, pluspérennes et économiquement plus viables.« Nous savions que les agences decommunication ont des lacunes dansles aspects techniques des projets »,souligne Frédéric Coulpied. « Les clients nous ont toujours appeléspour nous demander de l’aide sur larésolution de problèmes, notre avis surdes points épineux, trouver des solu-

UNE « INDUSTRIALISATION ARTISANALE »POUR DES PROJETS AMBITIEUX

��

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:01 Page36

Page 37: Sis 251

tions. Mais il n’y avait aucune commu-nication là-dessus et ce n’était pas unargument mis en avant pour aller chercher de nouveaux clients ».

RECRÉER LE WEB-TO-PRINTDANS LE GRAND FORMAT

Sign&Color dispose depuis peu d’uneoffre Web-to-Print grand format, ciblant

les revendeurs, les imprimeurs nonéquipés en grand format, les agencesde communication et autres profession-nels des Arts Graphiques. L’objectif est de mieux répondre à unedemande entrante de produits sansgrande valeur ajoutée, dans des délaiscourts, mais avec un outil ludique, et engardant l’approche Imprimeur Numé-rique. « L’approche de notre site est

différente des autres, en ce qu’elle partdu besoin, plutôt que du produit oud’une technologie : se concentrer nonpas sur le support en lui-même mais surles applications du support », souligneCorinne Durville. « Notre approche estorientée vers le studio ou la petiteagence, qui va avoir des besoins précis, mais sans avoir forcément lecahier des charges techniques ». n

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 37

UNE « INDUSTRIALISATION ARTISANALE »POUR DES PROJETS AMBITIEUX

MOYENS DE PRODUCTION DEL’ATELIER D’IMPRESSION• Impression UV directe, rigide et souple : deux Arizona(3 x 2,50 m en format plaque)

• Impression latex : deux HP, une en 3,20 m et une en 1,60 m• Impression textile à sublimation : une Mutoh (2,60 m)• Découpe et finition à commande numérique : une table Zund• Matériels de finition : soudure, couture, pose d’œillets.

Sign&Color s’est dotée depuis quelques années d’un ERP, à travers lequel sont gérés toutes ses références, matières,temps de travail, temps machines, etc.

« Un potentiel assez unique »,commente le gérant.« Peut-être un peu surdimen-sionné par rapport à notre fluxannuel, mais suffisammentétoffé pour que nous nesoyons pas freinés par lestechniques, et pour nous permettre de proposer quasiment tout à nos clients,en gardant la maîtrise en interne ».

1000 M2 À ÉLANCOURT (78)

Passer de la demandede prix à la réflexionen amont du brief »

Corinne Durville Consultante en communication marketing

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page37

Page 38: Sis 251

QUITTER UNE ZONE

ÉCONOMIQUE TRÈS ACTIVE

ET RÉUSSIR À CRÉER

UNE VRAIE DYNAMIQUE

DE COMMUNICATION

DANS UNE COMMUNE ET SES

ALENTOURS, TEL EST LE PARCOURS

ORIGINAL DE GILLES DRU,

GÉRANT DE CARAVEL CRÉATION.

L’ANCIEN ATELIER DE

PHOTOCOMPOSITION, CRÉÉ

IL Y 26 ANS À ROUEN, EST

AUJOURD’HUI UNE IMPRIMERIE

NUMÉRIQUE, ÉQUIPÉE DE TROIS

MACHINES ET INSTALLÉE EN

PLEINE CAMPAGNE NORMANDE.

Par Jenny de Montaigne

DU PRÉ-PRESSE À L’IMPRESSIO N

J’utiliSE

38 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

LA SOCIÉTÉ

CARAVEL CRÉATION

« Un imprimeur tous azimuts ». C’est ainsique se définit elle-même la petite imprime-rie normande Caravel Création. Derrièreces mots, une réelle capacité à travailleravec un spectre très large de clients, allantdu particulier ou de la très petite entreprisepersonnelle (TPE), ou encore de l’artisanayant des besoins précis, jusqu’aux PME,municipalités et donneurs d’ordre de collectivités locales ou territoriales. L’éventail des métiers clients est égale-ment large, embrassant le bâtiment, laboulangerie, la pharmacie… y comprisquelques secteurs assez particulierscomme un corps de sapeurs-pompiers !Tout comme la diversité des produits etdes formats imprimés, pour des applica-tions de signalétique, marquage, publi-cité, édition, etc. : affiches, adhésifs,panneaux de chantier, de signalisation,étiquettes, calendriers, textile…

A cette polyvalence voulue s’ajoute unparti pris de grande réactivité, véritablemoteur de la relation clients, avec des délais de réponse ne dépassant pas 2 ou 3 jours. Cette approche métier, revendi-quant le fait de rester très mobile et trèsréactif, repose sur un équipement consé-quent : deux imprimantes Epson moyen etgrand format (d’abord une Stylus Pro9880, machine base aqueuse en 44pouces, rejointe il y a deux ans par uneSureColor SC-S30600), auxquelles vientde s’ajouter une machine à sublimation,une 3e Epson (SC F-6000). « Nous avonschoisi de nous épauler avec un équipe-ment machine important plutôt qu’avecdes ressources humaines en plus », explique Gilles Dru, qui assume son souhait rester un petit imprimeur, et qui pré-fère ne pas adresser les grands comptes,pour des raisons d’indépendance. L’entre-prise travaille tout de même avec quelquesgros clients, qui apprécient sa réactivité, etla variété des travaux possibles. n

Située à Fauville-en-Caux, à quelques kilomètres de Yvetot en Normandie, l’imprimerie bénéficie d’une activité en croissance sage mais régulière.

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page38

Page 39: Sis 251

O N «TOUS AZIMUTS»LA MACHINE

L’IMPRIMANTE EPSON SURECOLOR S30600

L’imprimante signalétique Epson SureColorSC-S30600, d’une laize maximale de 64 pouces (162,6 cm), cible essentielle-ment les professionnels de la communica-tion visuelle grand format, tels que lesprestataires de services, prestataires d’ima-gerie, reprographes, enseignistes, etc. Ses deux principales caractéristiques sontsa qualité d’impression et sa grande poly-valence en termes de supports d’impres-sion. Elle revendique une résolution élevée,proche de la qualité photo, grâce à la trèspetite taille des gouttes d’encre (4,2 pico-litre, contre 3,5 pl pour les imprimantesphoto professionnelles), avec en outre une

gestion de points variables. Elle permetd’imprimer sur une large palette de sup-ports, depuis les posters, bannières, affiches rétro-éclairées et signalétique pourpoints de vente, jusqu’à l’habillage de véhicules, décorations intérieures et affi-chages pour expositions. Elle est compati-ble avec l’ensemble des supportscommunément utilisés sur le marché de lasignalétique. A noter également qu’elle estconçue pour offrir un coût d’exploitationbas, d’abord en termes de consommationd’encre et d’énergie, mais aussi parce queses têtes d’impression ne sont pas desconsommables mais fixes et garanties. n

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 39

Au 2e plan, l’imprimante SC-S30600. Au 1er plan, Gilles Dru et sa fille Charlotte, qui a rejoint l’imprimerie. J’utilise

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page39

Page 40: Sis 251

LE TÉMOIGNAGE

GILLES DRU CRÉATEUR ET GÉRANT

Pour quelles raisons avez-vous décidé de vous équiper d’une 2e imprimante Epson?Nous voulions nous positionner sur certains travaux que nous ne pouvions pas prendreavant, notamment des produits de communication visuelle extérieure, pour l’événementielet pour la longue durée: de la bâche, des panneaux, de l’adhésif… Cela répondait àun besoin local, émanant de différents entrepreneurs qui nous en avaient fait la demande.

Quels ont été vos critères de choix?Nous avons fait le tour des propositions d’Epson et aussi celles des concurrents, à traversdes tests. Plus que la capacité de production de la machine, le critère majeur était pournous la qualité d’impression: une résolution élevée et un très bon rendu couleurs. Parceplusieurs de nos clients sont orientés sur notre potentiel d’imagerie, celui que nous avionsdéjà avec la première machine Epson, laquelle offre un niveau de qualité photo. Ledeuxième critère était la durabilité des images imprimées (tenue extérieure).

Quel bilan tirez-vous de son utilisation? L’installation de cette machine a eu pour effet de soutenir la réactivité de l’entreprise :nous avons pu internaliser la partie de la production que nous sous-traitions auparavant,ce qui nous a permis de raccourcir nos délais de fabrication et d’acquérir une meilleure

40 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

Notre choix s’est fait surtout sur la qualité. Nous avions un cahier de charges rigoureux sur ce point précis ».

J’utilise

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page40

Page 41: Sis 251

maîtrise de notre travail. C’est-à-dire, concrètement, être sûrs de tenir nos engagements,mais aussi pouvoir pousser la technique dans ses derniers retranchements, pour pouvoirsortir des sentiers battus, produire des « moutons à 5 pattes ».

Par exemple?Nous avons été capables d’imprimer des produits qui nous ont permis de travailler (ou decontinuer à travailler) avec certaines sociétés, comme par exemple des étiquettes destinéesà être placées sur des verres de lunettes (donc exigeant une très grande précision, une grandenetteté). Ce type d’étiquettes a pu migrer de la sérigraphie vers l’impression numérique sanscompromis sur la qualité. Nous avons également pu imprimer des affiches de type Decaux,format que nous n’arrivions pas à produire auparavant, avec une excellente qualité d’image.

Vous permettra-t-elle d’aborder à l’avenir de nouvelles applications?Oui, et j’ai toujours en tête de rechercher de nouvelles opportunités intéressantes. Nousavons déjà réalisé un produit très particulier, pour la SNCF Marchandises, qui avaitbesoin d’un étiquetage spécifique pour les containers, non adhésif, avec une perforationet un œillet, qui puisse aller à l’extérieur. Nous l’avons réalisé sur un PVC de 300 µ,très résistant et qui se prêtait bien à la perforation. n

J’utiliSE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 41

À gauche : affiche type Decaux (120 x 175). À droite : visuel de 1,80 m de hauteur, créé pour l’habillage extérieur d’une boulangerie, imprimé sur film adhésifet collé sur PVC.

Display à enrouleur pour stand ; imprimé sur toile M1 (2 m x 0,8 m)

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page41

Page 42: Sis 251

LES NOUVEAUXPRODUITS

TEXTILE

GRAVURE

FINITION DÉCOUPE

IMPRESSION

CONSOMMABLES

SOFTWARE

EPSONUne imprimante photo A3+avec encre UltraChrome HD

Epson annonce la SureColor SC-P600, une imprimante rapide, et polyva-lente, qui produit des impressions photo professionnelles de grande qualitéde différentes tailles jusqu’au A3+.Ce modèle, qui se caractérise également par une productivité élevée et uneconnexion sans fil, utilise les nouvelles encres Epson UltraChrome HD avecVivid Magenta. Le nouveau kit de cartouches neuf couleurs UltraChromeHD peut reproduire une gamme de couleurs étendue, et grâce à sa densitéDMax de 2.84, cette imprimante produit des noirs riches et profonds et desdégradés équilibrés dans tous les tons.Conçue pour les photographes amateurs et semi-professionnels, la Sure-Color SC-P600 intéressera aussi les entreprises telles que les architectes,les agents immobiliers et les agences de publicité/design, qui ont réguliè-rement besoin de présentations couleurs de grande qualité.Cette nouvelle imprimante fournit, à travers une connectivité d’impressionsans fil Wi-Fi Direct, la possibilité d’imprimer depuis les smartphones, ta-blettes et ordinateurs. Pour la première fois, Epson Connect est pris encharge sur une imprimantephoto A3+ Epson. GoogleCloud Print est égalementpris en compte.Conçue pour répondre àdes volumes de productionmoyens, la SureColor SC-P600 produit une im-pression de 11 x 14 poucesen seulement 153 se-condes. Deux chemins pa-pier permettent d’effectuerdes impressions A3+ surune large gamme de papiers photo et de papiers d’art, de toiles et de sup-ports épais. La fonction papier rouleau de la machine est adaptée pour l’im-pression d’images panoramiques hautes en couleur.Parmi ses autres caractéristiques, la SC-P600 présente un grand panneaude contrôle tactile couleur 6,8 cm, pour une configuration et une gestionsimplifiées, utilise des cartouches d’encre grande capacité 25,9 ml et occupe une faible empreinte au sol (616 x 369 x 228 mm).

SHARPÉcrans professionnels full HD avecport USB pour l’affichage numériqueSharp a annoncé le lance-ment en Europe de sa nou-velle série PN-Y, unegamme d’écrans profes-sionnels à rétro-éclairageEdge LED, intégrant un portUSB, que leur simplicitéd’utilisation met à la portéede toutes les entreprises.Les vidéos et images peu-vent ainsi être affichées encontinu, sans qu’il soit né-cessaire d’être connecté àun réseau ou d’avoir re-cours à des applicationsd’affichage numérique. Facile d’utilisation, robusteet abordable, la série estdisponible en quatre tailles,du 32 au 55 pouces. Elleoffre des connectiques PCet vidéo, comme HDMI,DV-I et D-sub. Via la sortieDV-I, le contenu peut êtrediffusé en boucle à partir d’une source d’images sur cinq écrans simulta-nément. La série PN-Y répond aux besoins des commerçants indépendantssans support informatique, mais aussi des grandes entreprises ou des espaces publics qui ont besoin de signalétique selon la société.Elle est disponible en 32 pouces (PN-Y325), 42 pouces (PN-Y425), 47 pouces(PN-Y475), et 55 pouces (PN-Y555).

42 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page42

Page 43: Sis 251

SIHL Films vinyle pour applicationscréatives à domicile et au bureauSihl étend sa gamme de produitsjet d’encre Home & Office en lacomplétant avec deux nouveauxfilms blancs créatifs, Vinyl Film SA270 brillant 0788 et Vinyl Film out-door SA 280 mat 0729.Qu’ils soient utilisés sur des portesou des boîtes aux lettres, des pan-neaux signalétiques, des publicités,ou pour personnaliser d’autres ob-jets, ces films en vinyle offrent un éventail de possibilités créatrices illimité. Ils peuvent être imprimés à l’aide d’une encre à base de colorantscomme de pigments et sèchent instantanément. Flexibles, les deux films résistent aux déchirures et peuvent être collés sur des bords ou des coinssans pour autant se dégrader.

Avec sa finition haute brillance, leVinyl Film SA 270 complète la gammede produits jet d’encre petit formatexistante : son couchage micro-po-reux et l’absence d’azurants optiques(OBA) confèrent à ce film une réelleinnovation. Sa finition mate résistanteà l’eau.

Le Vinyl Film outdoor SA 280 est destiné aux applications d’intérieur pourlesquelles un produit autocollant est requis. Cependant, lorsque l’encre uti-lisée pour l’impression est pigmentée, ce film peut également être utilisépour des applications de courte durée en extérieur. Le produit s’appliquesans imperfections et en toute sécurité sur les surfaces irrégulières et peutdonc être utilisé dans presque toutes les applications.

www.sihl.com

HPScanner Designjet alliantrapidité et haute précisionHP a récemment présenté un nouveauscanner, appeléHP Designjet SDPro, qui offre une reproductiond’image à haute vitesse pour im-pressions grand format, sansnuire à la précision de l’image. Cescanner inclut une nouvelle tech-nologie de capteur d’images parcontact (CIS) avec double éclai-rage et un logiciel d’améliorationde l’image, qui permettent de re-produire avec précision et àhaute vitesse des documents grand format détaillés. Cette gamme de scan-ners s’intègre facilement aux imprimantes HP Designjet existantes, ajoutantdes capacités de numérisation et de copie, afin de rationaliser l’organisationdes tâches du client et d’améliorer la collaboration. Les scanners HP Designjet SD Pro et HD Pro numérisent à une vitesse de15,25 cm/s pour les images couleur et de 33 cm/s en monochrome. Les fonc-tionnalités de création de PDF multipages et de numérisation vers e-mail,USB et vers le réseau de ces deux scanners permettent aux utilisateurs departager les images. La largeur maximale des images numérisées est d’en-viron 112 cm (44 pouces) et la résolutions des images couleur et noir et blancproduites peut atteindre 1200 points par pouce (ppp). Le scanner est égale-ment équipé d’un support réglable sur neuf niveaux qui permet de placerl’appareil au-dessus de l’imprimante pour gagner de la place.Ce scanner est destiné aux professionnels des systèmes d’information géo-graphique (SIG) et aux services de reprographie qui ont besoin de repro-ductions haute précision d’œuvres graphiques, de cartes, de photos et dedessins techniques. Il est disponible au prix public de 8400 € HT.

www.hp.com/go/designjet.

GUANDONGUne « Textile Collection »conçue pour les HP Latex 300

Guandong présente sa nouvelle « Textile Collection designed for HP Latex300 », une large gamme de supports certifiés pour les nouvelles machinesHP. Parmi les nouveautés de cette gamme, la série LUS, qui comprend le po-lyester Flag sans liner (photo), Frame&decor (idéal pour le rétro-réclai-rage) et Polyester extensible et conformable, pour des applications àcaractère versatile. Citons également le nouveau Canvas Coton, caractérisé par un aspect mainet cotonnier, offrant des résistances mécaniques supérieures à la toile depeinture classique; le Canvas Polyester, qui se distingue par une faible ab-sorption de l’humidité grâce au fil dont il est composé, par une très bonnetenue et une bonne résistance aux agents atmosphériques et à l’abrasion,ainsi que le ART Canvas havana back (warm white), idéal pour le marchédu fine art et de la peinture.

n TEXTILE n GRAVURE n FINITION-DÉCOUPE n IMPRESSION n CONSOMMABLES n SOFTWARE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 43

CES PAGESSONT ÀVOUS !

Pour apparaître dans notre rubrique “Nouveaux produits”,

n’hésitez pas à nous faire parvenir les communiqués de presse de vos dernières nouveautés,

accompagnés de photos en haute définition.

[email protected]

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page43

Page 44: Sis 251

FÉVRIER

C! PRINTDU 3 AU 5 FÉVRIER 2015EUREXPO, HALL 5LYONHTTP://SALON-CPRINT.COM/

MAI

FESPA DU 12 AU 18 MAI 2015COLOGNE, ALLEMAGNEHTTP://2015.FESPA.COM/FR/

JUIN

GRAPHITECDU 9 AU 11 JUIN 2015PARIS, PORTE DE VERSAILLESHTTP://WWW.GRAPHITEC.COM/

L’AGENDA2015

A4 TECHNOLOGIEUne imprimante 3D UP de TierTime 30% plus rapidePrésentée au salon 3D Printshowau Carrousel du Louvre, en octo-bre à Paris, la nouvelle imprimante3D la UP BOX s’inscrit dans unegamme qui fait référence dans ledomaine des imprimantes 3D detable, pour la qualité d’impressionet la simplicité d’utilisation. Le modèle UP BOX marque uneévolution majeure dans sa caté-gorie, en proposant 30 % de vi-tesse en plus, 50 % de précisionen plus, et 450 % de volume d’im-pression en plus par rapport à laUP Plus 2.TierTime a mis toute son expé-rience et son savoir-faire depuisplus de quinze ans dans la fabri-cation d’imprimantes 3D profes-sionnelles. La présentation de cenouveau matériel, après deux ansd’études et de mise au point,marque la volonté de l’entreprised’investir son marché. Disponiblefin 2014, la nouvelle machine estproposée à moins de 2000 €HT pour une qualité industrielle. Parmi sesprincipales caractéristiques, on retiendra : un volume d’impression de 205x 255 x h 205, une précision supérieure à 100 microns sur les 3 axes, la ca-libration totalement automatique, un plateau chauffant, et une enceinteconfinée avec filtration de l’air. www.imprim-3D.fr

ZÜND Deux tables de découpe G3à haute productivitépour l’industrie de l’emballageLa nouvelle version du système de découpe numérique G3 de Zünd est capable de gérer des matériaux plus épais et d’augmenter les perfor-mances de production de cette série.Spécialiste de l’équipement de découpe numérique, Zünd propose aux fabricants d’emballages une plus grande flexibilité et productivité avec l’introduction d’une nouvelle version de son système de découpe G3. Les modèles L-3200 et XL-3200 sont maintenant en mesure d’accueillir desmatériaux plus épais que les précédents, jusqu’à 110 mm, ce qui permet-

tra aux imprimeursd’emballages d’at-teindre de nouveauxniveaux de perfor-mance. Carton ondulé, car-ton compact, mousseet plastique ondulésont autant de subs-trats qui peuventmaintenant être trai-tés par le système dedécoupe numérique

G3. Les systèmes de découpe Zünd permettent un fonctionnement 24/24het 7/7j, offrant aux producteurs d’emballage un flux de travail entièrementautomatisé et une flexibilité accrue, que ce soit pour la création de pro-totypes ou de séries de production importantes. La conception modulairede tables de découpe Zünd et de leurs composants permettent égalementd’adapter les configurations pour répondre aux besoins de production etd’automatisation très spécifiques.

n TEXTILE n GRAVURE n FINITION-DÉCOUPE n IMPRESSION n CONSOMMABLES n SOFTWARE

44 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

www.zund.com

SWISSQPRINTDes têtes hautes performances pourune Impala encore plus productive

La nouvelle version de l’imprimante UV à plat Impala de SwissQprint estéquipée de la toute dernière génération de têtes d’impression du fabricant,et permet d’atteindre une vitesse de 180 m²/heure (contre 130 m²/h pour lesmodèles actuels), tout en maintenant le haut niveau de qualité de cette série. Rappelons que les Impala sont les modèles de moyenne largeur avec unplateau de 2,5 x 1,6 mètres. Les nouvelles machines de cette série se pré-sentent donc comme des imprimantes d’encombrement limité (des ma-chines compactes, affirme le fabricant) et de prix raisonnable,comparativement à leur haute productivité.Les nouvelles têtes équipant l’Impala ont été installées pour la première foisen mai 2014, sur les machines Nyala 2 lancées récemment. Le fabricantsuisse révèle que cette série de machines UV grande largeur (3,2 x 2 mètres)a reçu un accueil très positif de la part des entreprises, ayant fait l’objet de50 ventes depuis son lancement. La nouvelle Impala peut imprimer des surfaces allant jusqu’à 2,5 × 4 m si elleest équipée d’un dispositif optionnel au niveau du plateau. Et, comme toutesles machines SwiqssQprint, elle peut être adaptée à l’impression roll-to-roll(en option également). Au sujet des encres utilisables, le kit standard CMYKpeut être complété avec du blanc, du vernis, des couches de préparation,et de nouvelles couleurs : des couleurs claires pour des effets d’ombres, etdes couleurs intenses (gamut élargi) comme l’orange, le vert et le violet.

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page44

Page 45: Sis 251

n OFFRE D’EMPLOI n DEMANDE

D’EMPLOI n VENTE DEMATÉRIEL n VENTE DE

SOCIÉTÉ n DIVERS

n SÉLECTIONNEZ LA RUBRIQUE DANS LAQUELLE VOUS VOULEZ APPARAÎTRE

n REMPLISSEZ LA GRILLE LISIBLEMENT EN CAPITALES. (Laissez une case libre entre chaquemot). Les logos ou photos sont à envoyer à : [email protected]

n VOS COORDONNÉES

Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Email . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

tampon de la société

TARIF UNIQUE

Une doublevisibilité

le journal + le site internet

70 €

LES ANNONCES CLASSÉES

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 SIGN INFO SERI N° 251 • 45

Merci d’envoyer votre coupon et votre règlement par chèque à :

Canal Expo : BP 25, 92301 LEVALLOIS-PERRET

Un justificatif de facture vous sera adressé par e-mail.

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page45

Page 46: Sis 251

46 • SIGN INFO SERI N° 251 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code APE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Nombre de salariés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Votre domaine d’activités :

q Sérigraphie

q Impression numérique

q Signalétique

q Textile/Broderie/Transfert

q Tampographie

q Agence de pub

q Gravure

q Autre (à préciser)

......................................................................................................

q Règlement par chèque à l’ordre de :Canal Expo : BP 25 92301 LEVALLOIS-PERRET

q Règlement par virement bancaire : Canal Expo SARLN° IBAN : FR76 3000 3030 20000217 6335 986Code BIC : SOGEFRPPDomiciliation : Société Générale ParisBourse (03020), 134, rue Réaumur, 75065 PARIS

Un justificatif de facture vous sera adressé par e-mail.

FRANCE

n 1 an (5 n°) 72 € TTC

n 2 ans (10 n°) 132 € TTC

ETRANGER

n 1 an (5 n°) 95 € TTC

n 2 ans (10 n°) 180 €TTC

Vous êtes un acteur sur le marché de la communication et de l’expression visuellemoyen et grand format. Restez connecté à l’actualité de votre secteur d’activité en vous abonnant à Sign Info Seri, magazine professionnel, référence sur ce marché depuismaintenant vingt ans.

OUI, JE M’ABONNE !

tampon de la société

Date :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Signature :

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

SiS_251_Mise en page 1 17/11/14 13:02 Page46

Page 47: Sis 251
Page 48: Sis 251