1 /2 0 0 1 6 6 S S I M M i i n n n n t t e e r n n a a t t i i i o o o n n a a l e actualités www.sim.ch www.sim.ca
1/200166 SS I MM ii nnnn ttt ee r nn aa tt iii ooo nn aa l e
actualités
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De Günter Kunz
Depuis plus de 120 ans, Dieu se sert
de l’œuvre de la SIM pour accomplir la
mission à laquelle Christ a appelé ses
disciples. Est-ce que nous poursuivons
toujours les mêmes objectifs, ceux que
le maître de la moisson avait montrés
aux fondateurs de la SIM ?
C’est la question à laquelle les respon-
sables de la SIM ont réfléchi durant les
mois passés. Lors de la dernière séance
du conseil d’administration international,
la nouvelle déclaration de la SIM a été
acceptée à l’unanimité. Avec les moyens et
les possibilités de nos jours, nous voulons
avancer avec courage, afin de poursuivre
les objectifs premiers des fondateurs – donc
« en avant vers nos origines ! »
DÉCLARATIONS DE LA SIM
Notre raison d’être
Convaincus que nul ne devrait vivre ni
mourir sans avoir entendu la Bonne Nou-
velle de Dieu, nous croyons qu'Il nous a
appelés à faire des disciples de Jésus-Christ
dans les communautés où Il est le moins
connu. Pour cette raison, poussés par le
grand amour de Dieu, et qualifiés par la
puissance du Saint-Esprit...
nous franchissons les barrières pour
proclamer Christ crucifié et ressus-
cité, exprimant son amour et sa
compassion parmi ceux qui vivent et
meurent sans Lui.
nous formons des disciples qui se fient
à Jésus, lui obéissent et s’intègrent dans
des Eglises centrées sur Christ.
nous collaborons avec les Eglises
pour remplir la mission de Dieu
parmi les différentes cultures, sur le
plan local et dans le monde entier.
nous facilitons l'implication, dans un
ministère transculturel, de ceux que
Dieu appelle.
Notre vision
En tant que SIM nous aimerions voir un
témoignage de l’amour de Christ là où il
est le moins connu, des disciples de Jésus
exprimant l’amour de Dieu dans leurs com-
munautés et des Eglises centrées sur Christ
parmi tous les peuples.
Par la foi nous voyons ...
… dans le monde:
un témoignage dynamique de l'Evangile
par notre manière d’être, en paroles et
en action, auprès des communautés où
Jésus est à présent le moins connu ;
des disciples de Jésus qui vivent
l'Evangile dans l’unité, équipés par la
puissance du Saint-
Esprit pour faire à
leur tour des dis ci-
ples de Christ qui Lui
font confiance, Lui
obéissent et jouent
un rôle actif dans la
vie de l’Eglise ;
des Eglises au service
de leurs communau-
tés, faisant connaître
l'Evangile localement
comme au loin.
…dans la SIM:
une communauté
croissant dans la
foi, dans l'obéissance à Jésus et qui
devient de plus en plus compétente
dans son ministère.
des ouvriers qui franchissent les barrières
avec l'Evangile, étant et faisant des
disciples de Jésus-Christ, exprimant Son
amour et Sa compassion.
des équipes multi-ethniques et
polyvalentes servant ensemble dans
l'harmonie et l’amour.
des leaders courageux investissant
dans le développement d'autres per-
sonnes pour des ministères qui trans-
forment des vies.
des partenariats efficaces avec des
Eglises et des œuvres chrétiennes qui
sont centrées sur Christ pour faciliter la
diffusion de l'Evangile.
… pour l'éternité:
les rachetés de toutes tribus, de toutes
langues, de tous peuples et de toutes
nations, qui adorent le Dieu vivant.
Les fondateurs de la SIM : Walter Gowans, Tom Kent, Rowland Bingham
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ImpressumC� ������� �������� ���� � �� ������� �� ��������
Tarifs de l’abonnement annuel: CHF 10.–; € 8.–Rédaction : Waltraud et Günter KunzGraphisme/Layout : FRANK.COMMUNICATION. Singen (D), www.frank-com.deProduction : Jordi SA .le spécialiste média. Belp, www.jordibelp.ch
La SIM est membre de l’ et de la
SIM International (Suisse) a signé le Code d‘honneur AES. Ce label de qualité engage le signataire à une utilisation responsable des dons reçus.
ContactsS�� S�����
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SIM Canada10 Huntingdale Blvd.Scarborough ON M1W 2S5Tel.: +1 [email protected]
Editorial
Le personnel de la SIM continue
d’apporter du soutien aux personnes
qui ont survécu au virus Ebola, dont
beaucoup souffrent de complications
telles que des atteintes permanentes
aux nerfs et des problèmes de vision.
Tous sont traumatisés et doivent gérer
la stigmatisation d’avoir survécu à la
maladie.
Les survivants reçoivent de l’aide médicale, émotionnelle et psychologique à l’Hôpital ELWA, l’endroit où la première unité de traitement a commencé à soigner des malades il y a plus d’un an. « Ces per son-nes ont survécu au virus Ebola exactement comme je l’ai fait, » a remarqué le Dr Rick Sacra, missionnaire de la SIM. « Mais leur combat s’est passé ici au Libéria où les ressources, le personnel et les traitements sont beaucoup plus restreints. »
« Nous sommes enthousiastes en voyant l’ouverture d’une clinique pour survivants du virus, » a dit David Writebol, directeur de la SIM-Libéria. « Elle nous donne la possibilité d’apporter de l’aide à un tout nouveau groupe de personnes. Nous avons l’occasion de partager avec eux la Bonne Nouvelle de Christ d’une manière que nous n’aurions pas pu imaginer auparavant et nous sommes reconnaissants au Seigneur de nous avoir ouvert cette porte. »Votre soutien continu en faveur de notre projet numéro 95220 (Réponse de la SIM à l’épidémie du virus Ebola) sera d’une importance capitale pour nous aider à redémarrer les ministères que nous avons dû suspendre pendant la crise, y compris l’Ecole biblique, pour la formation de pasteurs, et un projet de séminaire théologique.
La valeur des ateliers de guérison de
traumatismes est devenue claire quand
les missionnaires de la SIM-Soudan du
Sud ont fait des efforts pour atteindre
et aider les milliers de refugiés dépla-
cés à cause des combats.
Les gens n’avaient personne vers qui se tourner et aucune espérance pour l’avenir à cause de leurs blessures émotionnelles et psychologiques, tellement profondes et traumatisantes. Dans le monde d’aujourd’hui, le traumatisme est un champ de mission. C’est pourquoi la SIM s’est engagée à apporter le soutien néces-saire pour bâtir un ministère de guérison de traumatismes.
Stacey Conard, missionnaire de la SIM, est responsable d’organiser, de former et d’équiper une équipe pour animer des ateliers de guérison. « Dans 1 Corinthiens, Paul signale qu’il ne doit pas y avoir de division entre la compassion et le souci des autres dans le Corps de Christ. Il dit : ‘Si un membre souffre, tous les membres
souffrent avec lui.’ Cette vérité nous lance un défi pour chaque jour quand nous nous occupons de ceux qui souffrent. »Simon, un homme du peuple Dinka, a fui son village quand les combats ont éclaté. Plus tard, il a assisté à un atelier intitulé « Guérison des blessures du trauma » offert par la SIM. À son retour au village, il a trouvé ce der-nier détruit. Grâce à l’enseignement sur le pardon qu’il avait reçu dans l’atelier, Simon a été capable de pardonner aux coupables.
Les ateliers durent cinq jours. La formation de responsables occupe les premiers jours, au cours desquels ils reçoivent les outils nécessaires pour animer des séances. Le quatrième jour, les apprentis participent à une cérémonie très émouvante, pen-dant laquelle ils écrivent leur douleur sur un bout de papier qu’ils viennent ensuite déposer au pied de la croix. La formation
se termine par une remise de diplômes, les nouveaux formateurs recevant le Certificat de soignant, de facilitateur ou de maître-facilitateur. Actuellement, la SIM est en train d’étendre le ministère de guérison de traumatismes au Libéria, au Népal, au Nigéria, au Kenya, au Niger et au Sri Lanka, en envoyant des équipes dans ces régions touchées par divers traumatismes. Veuillez vous joindre à nous dans la prière pour ce ministère, afin que ceux qui souffrent de profondes blessures émotionnelles et psychologiques puissent expérimenter la guérison au moment où ils apportent leur douleur à la croix de Jésus-Christ.
Le Dr Rick Sacra et un patient
Ateliers de guérison du traumatisme
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3News
Les Yaos de l’Afrique du sud-est
représentent l’un des nombreux
peuples Bantu. La grande majori-
té des 2.5 millions de Yaos réside
au Mozambique, au Malawi et en
Tanzanie. Traditionnellement, le
Mozambique est connu comme
étant le berceau des Yaos, mais la
plupart ont fui en Tanzanie et au
Malawi à cause de la guerre féroce
livrée au Mozambique des années
70 jusqu’au début des années 90.
Au Malawi du sud-est, la majorité
des Yaos réside dans le District de
Mangochi.
LA VIE DE TOUS LES JOURSLe village est au cœur de la vie et de la culture des Yaos. Les maisons, en géné-ral faites de briques de boue, de bois et de bambou, ont des toits de chaume. La plupart des gens sont agriculteurs de subsistance et pêcheurs. Leur nourri-ture de base est le wugadi, une bouillie de maïs épais mangée avec des haricots ou du poisson, dans une sauce accom-pagnée de légumes verts.
Dans les centres urbains, les Yaos sont connus comme commerçants et hommes d’affaires qui aiment voyager. La tradition se transmet de manière orale (par la danse, les chansons, les proverbes, les histoires) et par les rituels importants tels que les rites d’initiation et les rites funéraires. Les Yaos obser-vent une structure gouvernementale dirigée par un chef, dans laquelle il y a environ sept sous-groupes.
Leur société est matrilinéaire, ce qui veut dire que la vie du village tourne autour de la famille de la femme et de ses frères. Ils préfèrent vivre et pen-ser de manière communautaire et se montrent amicaux envers les étrangers. Ils font face à des défis immenses, dont la pauvreté, le manque d’éducation, la carence d’emplois formels, les soins de santé insuffisants, les problèmes conju-gaux et d’autres troubles sociaux.
Au moins 95 pour cent de la po pu la-tion se disent musulmans. Les Yaos ont adopté l’Islam à cause de l’influence exercée lors du commerce des escla-ves ; ils étaient très actifs dans la vente d’esclaves aux Arabes. Ce choix écono-mique a aussi mené à un choix religi-eux. Un petit pourcentage du peuple est chrétien et s’identifie généralement aux anglicans ou aux catholiques. Ces groupements religieux peuvent prêter à confusion, car la plupart des Yaos ont mélangé l’islam et le christianisme avec leur religion traditionnelle.
LES YAOS ET L’EVANGILEÀ cause de leur adhésion à leur re li gion traditionnelle, ce peuple a résisté à l’Evangile. Dans beaucoup de cas, ceux qui suivent Jésus sont persécutés ou ex-pulsés de la communauté. La SIM et ses partenaires travaillent au Malawi depuis de nombreuses années pour atteindre les Yaos. Un fruit de ces efforts s’est manifesté dans la première traduction complète de la Bible, imprimée par la Société biblique du Malawi en 2014.
Au Mozambique, plusieurs organi-sations travaillent auprès des Yaos dans l’implantation d’Eglises, la radio, l’enseignement de la Bible de façon orale et le développement commu-nautaire. La SIM-Mozambique s’est impliquée dans tous ces ministères. Actuellement, elle implante des Eglises et fait de l’évangélisation dans deux villages au nord de Lichinga. Elle ouvre une école biblique pour la formation de responsables et l’enseignement de la Bible, mettant l’accent sur les Yaos non atteints. Une famille travaille auprès de la communauté en donnant une forma-tion en méthodes agricoles.
Alors qu’on voit d’habitude peu de fruits de l’Evangile chez les Yaos, les missionnaires ont vu une bonne ré-ponse à ce même Evangile depuis deux ans. De petits groupes de croyants se sont développés dans les deux villages ainsi que dans la grande ville. L’Esprit de Dieu est à l’œuvre et enfin l’Evangile avance. La SIM cherche à unir en ré-seau ces groupes de croyants afin de les encourager, de les enseigner, de faire de la formation de disciples. Le résul-tat : beaucoup de fruit et de croissance dans la petite Eglise Yao.
Nom de l'auteur retenu
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4 Le peuple Yao …
RÉCAPITULATIF
Au moins 95% des Yaos sont musul-mans. Les autres sont pour la plupart anglicans ou catholiques et un petit pourcentage est chrétien évangélique.
Les Yaos ont la Bible, mais il reste beaucoup à faire pour bien commu-
niquer la Parole de Dieu dans cette
culture orale.
Récemment, les Yaos ont commencé
à répondre à l’Evangile et semblent
être ouverts pour écouter la Parole
de Dieu. Cependant, les ouvriers
sont peu nombreux. Le réseautage et
la formation de croyants sont déter-
minants afin de favoriser la crois-
sance et la fortification de l’Eglise. Nous tenons à exprimer notre gratitude au Projet Joshua pour nous avoir fourni le contenu de cet article.
Il y a sept ans, nous avons eu le sentiment,
après beaucoup de prières, que Dieu nous
appelait à nous installer dans un village
Yao, majoritairement musulman. Le village
se trouve à 75 km au nord de Lichinga,
la plus grande ville du district. Il se trouve
tout près du lieu d’origine du peuple Yao.
De ce fait, les traditions et la culture en
sont très imprégnées. La majorité de la
population musulmane défend strictement
ses convictions religieuses, en particulier
les hommes. Les femmes et les enfants
sui vent également fidèlement les instruc-
tions traditionnelles. Cela nous rend le
travail d’autant plus difficile.
Durant ces années, nous avons pu, avec
l’aide et la direction de Dieu, fonder
une Eglise dans notre village. C’est la
seule Eglise évangélique dans un large
périmètre. 15 à 20 personnes viennent
régulièrement aux cultes.
Au travers de différents projets, nous
essayons de construire des ponts avec
la population, basés sur l’amitié et la
confiance. Cela se fait également de
façon très pratique, lorsque Josue, dans
son petit atelier de charpenterie, forme
de jeunes hommes sans formation pour
un nouveau métier.
Il y a une année, nous avons creusé un
puits, dans lequel les gens du village
peuvent aussi venir puiser de l’eau. Nous
organisons également un programme
alimentaire, au travers duquel beau-
coup d’enfants reçoivent, deux fois par
semaine, un repas chaud. Nous offrons
notre soutien à quelques veuves et nous
fournissons des habits
et de la nourriture à
de jeunes mères. Par le
biais d’autres activités,
comme par exemple
le club d’enfants ou
la projection du film
de Jésus en dialecte
local, ou encore par
le biais d’événements
évangéliques réguliers
au centre du village,
beaucoup reçoivent la
possibilité d’entendre
la Parole de Dieu.
Nous prions pour qu’au travers de notre
ministère, beaucoup connaissent l’amour
de Dieu, valable pour tous les hommes,
y compris pour ce groupe ethnique, et
pour qu’ils répondent à l’appel de Dieu.
S’il vous plaît, priez pour la famille Bu-
lande, qui a été envoyée par le bureau
de la SIM-Suisse. Diana est roumaine et
Josue mozambicain. Si vous souhaitez
apporter un soutien financier, notez
« pour la famille Bulande ».
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5… en Afrique du sud-est
Pour les jeunes Péruviens de 25 ans et moins,
qui représentent 47% de la population, l’une
des principales préoccupations est d’étudier à
l’université. Même si les universités les attendent
à bras ouverts, bon nombre d’entre eux n’ont pas
l’argent disponible ou les capacités intellectuelles
pour réussir les examens d’entrée. De plus, pour
les diplômés, aucune garantie d’être embauchés
! Face à une impasse de ce genre, les jeunes sont
susceptibles de tomber dans la dépression, l’abus
de substances ou encore de rejoindre les rangs
d’un gang de rue, pour regarnir leur compte
bancaire plombé de dettes estudiantines.
L’Eglise évangélique du Pérou est sans contredit l’endroit idéal pour rejoindre ces jeunes vivant dans l’inquiétude au quotidien. Toutefois, seule une poi gnée d’Eglises ont un pasteur de jeunesse formé pour relever un tel défi. Les programmes existants pour la jeunesse sont dirigés en général par des leaders laïcs qui font de leur mieux, mais n’arrivent souvent qu’à faire des « cultes en miniature ».
LA FORMATION DE LEADERSComme les Eglises prennent conscience de la nécessité de développer des programmes axés sur la jeunesse et de former des leaders, la SIM est prête à les accompagner. La première étape est d’encourager la croissance en disciples de Christ, qui porteront en sui te du fruit et deviendront plus tard des leaders dans l’Eglise. Par conséquent, j’ai adapté le programme de jeunesse intitulé Jesus Focused Youth Ministry, (JFYM) un ministère d’évangélisation de Barry St. Clair. Ce programme met l’accent sur six principes :
développer une relation solide avec Jésus-Christdévelopper une vie de prière ardentedévelopper des leaders
accompagner spirituellement les étudiants / formation de disciplesencourager les activités de service à l’intérieur de l’Egliseencourager les activités d’évangélisation à l’extérieur de l’Eglise
En tant que missionnaires, au lieu de diriger un seul groupe de jeunes, notre vision est de former des leaders de jeunesse et d’outiller ainsi l’Eglise, qui pourra alors prendre soin elle-même de ses jeunes.Grâce au programme JFYM, plus de 700 leaders de jeunesse péruviens ont été formés, venus de 40 Eglises d’un peu partout dans le pays. De plus, qua-tre de ces leaders ont été appelés par le Seigneur à prendre la responsabilité du développement de ce ministère et travaillent avec moi pour donner cours et ateliers en vue de former les leaders de jeunesse des Eglises locales.Mike, un expert-leader, étudie au séminaire évan-gélique et développe également des programmes jeunesse dans l’un des quartiers les plus pauvres de Lima, la capitale du Pérou. Selon lui, « le ministère de la jeunesse n’est ni plus ni moins que du discipulat un à un, grâce auquel les jeunes puisent l’aide nécessaire pour apprendre à connaître qui ils sont en Christ et pour bâtir une relation durable qui saura les guider au travers des tempêtes de la vie. »Parmi les autres leaders indispensables à la croissance du ministère se trouve Pedro, un jeune pas teur qui soutient les efforts de déve-loppement du ministère jeunesse de l’Eglise presbytérienne. Il y a aussi Daniel, un pasteur qui dirige également une institution biblique, qui répond toujours « Présent ! » lorsque vient le moment d’aider d’autres pasteurs de sa ville à démarrer des programmes de jeunesse pour mieux répondre aux besoins des jeunes. Finale-ment, il y a Diego, un professeur de l’université, qui travaille directement avec des jeunes, en les aidant à découvrir leur identité en Christ.
GABY, EN PLEINE CROISSANCE !J’ai rencontré Gaby alors qu’elle était âgée de 13 ans, lorsque j’ai visité son groupe de jeunesse. Elle était si réservée qu’elle peinait à prononcer son nom en public. Cependant, après des années de discipulat et de formation, Gaby s’est épanouie et vit avec passion sa vie spirituelle, à tel point qu’elle est prête à servir Dieu de tout son être.Le moment décisif dans la vie de Gaby a été un voya ge missionnaire mis sur pied par son Eglise,
même si elle n’y avait participé que pour visiter un nouvel endroit. C’est là qu’elle a commencé à écouter la voix de Dieu et à lui obéir. Un jour, Dieu lui a demandé d’aller partager l’Evangile avec les femmes quechua qui travaillaient au marché local. Ces femmes é taient connues pour ne pas être trop approchables et Gaby, qui était toute petite, était très craintive. Mais elle était certaine que Dieu voulait qu’elle y aille, elle s’est mise à prier ainsi : « Seigneur, aide-moi à être obéissante. Donne-moi les mots à partager avec ces femmes. » Par la suite, Gaby s’est rendue au marché et a reçu de Dieu les paroles nécessaires.
Maintenant âgée de 19 ans, elle fait partie de l’équipe de leaders du groupe de jeunesse de son Eglise. De son propre aveu, elle mentionne : « Avant de connaître Dieu, j’étais tellement timide et je ne savais pas quoi faire de ma vie. Travailler avec le groupe de jeunesse m’a fait comprendre que je me dois de laisser mon avenir entre les mains de Dieu. » Actuellement, Gaby étudie en administration et désire utiliser sa carrière pour servir le Seigneur. Elle n’est plus effrayée lorsque vient le moment de prendre la parole devant une foule. Elle a appris à vivre selon le verset suivant : Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. (Phil. 4:13)
De Cynthia Sundman
À ce jour, plus de 700 leaders jeunesse issus de 40 Eglises des quatre coins du Pérou ont été formés.
Cynthia Sundman est persuadée que la for ma-tion de leaders de jeunesse au Pérou est cruciale.
Les leaders de jeunesse doivent d’abord être des disciples de Christ. Par la suite, ils porteront du fruit et seront mieux outillés pour servir leur Eglise.
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6 La jeunesse au Pérou
La Mongolie, pays au ciel bleu à l'infini,
royaume du nomade. Il y a six mois, j'ai
emballé mes maigres possessions et fait
mes adieux au soleil et au sable du sud
de Sydney pour déménager à Oulan-
Bator, la capitale. Pour un Australien qui
a vécu la majorité de sa vie à un coin de
rue de la plage et du surf, la Mongolie
est vraiment « aux extrémités de la
terre ». Il n'y a pas de plage ici, seule-
ment des montagnes, des steppes et un
ciel bleu.
Pour moi, vivre en Mongolie, c'est un peu
comme être un élastique, car je suis étiré dans
plusieurs directions. Ma langue se tord et mes
oreilles me démangent au son des tonalités
étranges. Au cours des premiers mois, les
nombreuses obligations culturelles me sem-
blaient intéressantes. Mais lorsque j'ai pris
conscience que c'était dé sor mais mon foyer,
les différences sont devenues plus marquées.
Je devais faire un choix : devenir amer et
fâché contre tout ce que je ne comprenais pas
ou m'ajuster comme un élastique.
« Vivre ma vie comme un élastique » est
devenu mon slogan non officiel. Depuis six
mois, le Seigneur et moi avons partagé cette
aventure ensemble. Nous avons eu des con-
versations intéressantes et quelques disputes.
Il gagne toujours, mais il est assez gracieux
pour écouter mes arguments avant de m'aider
à voir que sa voie est la meilleure, bien qu'elle
ne soit pas toujours facile. Il m'a mis au défi
de vivre comme un élastique et d'aimer être
étiré. Je dois donc admettre que j'ai besoin
d'abandonner certains prétendus droits et
que je dois m'unir à lui pendant qu'il m'étire.
Il y a trois droits principaux que je cherche à
abandonner.
1 Le temps. Les Mongols ont une vision du
monde radicalement différente. Leur héritage
nomade a formé la façon dont ils vivent avec
le monde autour d'eux. La vie est éphémère
et le temps est extrêmement flexible. Les gens
planifient ou agissent à la dernière minute.
J'aime avoir une idée de l'endroit où je vais et
de ce que je ferai. Les Mongols ne planifient
pas trop à long terme, car on ne sait jamais
ce qui peut arriver en une journée. La psyché
nationale est adaptée au besoin de vivre dans
un environnement changeant, un besoin qui
a été instauré quand la vie était liée à une
yourte. J'apprends que le temps est flexible,
mais que Christ est immuable.
2 Le droit de comprendre tout ce qui se
produit autour de moi. Les différences dans
la culture et la langue sont déroutantes, et
je passe la plupart de mon temps dans un
tourbillon de confusion. Je vais à une Eglise
mongole et j'écoute des sermons mongols,
mais je comprends très peu de choses. Les
enseignes et les publicités m'embrouillent.
Mais Christ est abondant. .
3 Le droit d'être écouté et compris quand
je parle. Il arrive souvent que je ne puisse
pas exprimer une pensée, car j'utilise les
mauvais mots mongols ou une mauvaise
structure grammaticale. Ou peut-être que
mes mots anglais et mon accent empêchent
mes auditeurs de comprendre. Cela peut
être décourageant, mais le Seigneur m'a mis
au défi d'abandonner mes « droits ». C'est
difficile, mais j'apprends à m'arrêter et à
me souvenir qu'il a créé le langage. Si je lui
demande de l'aide, il est plus que capable de
me donner la sagesse et les bons mots. Christ
est omniscient.
Embrasser la vie comme un élastique signifie
accepter de nouveaux défis quotidiennement
et trouver ma suffisance en Christ seul. Parfois,
je me sens tellement étiré que j'ai peur de
casser! Je dis au Seigneur : « Je ne suis pas
sûr que tu as appelé la bonne personne ici. »
Il répond simplement : « JE SUIS. »
L'auteur, qui préfère ne pas être nommé, est membre
de la SIM-Mongolie travaillant avec ICS Internatio-
nal. Il enseigne l'anglais dans une école primaire et
secondaire, en plus d'étudier la langue et la culture
mongoles. Dans son temps libre, il collabore avec
un missionnaire de Jeunesse en Mission à un pro-
gramme d'évangélisation basé sur les sports.
La Mongolie, pays au ciel bleu à
l'infini, royaume du nomade.
La psyché nationale est adaptée au besoin
de vivre dans un environnement changeant,
un besoin qui a été instauré quand la vie était
liée à une yourte.
Pour moi, vivre en Mongolie, c'est un peu
comme être un élastique, car je suis étiré dans
plusieurs directions.
Il y a six mois, j'ai emballé mes maigres
possessions et fait mes adieux au soleil et
au sable du sud de Sydney pour déménager
à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie.
Embrasser la vie comme un élastique signifie
accepter de nouveaux défis quotidiennement et
trouver ma suffisance en Christ seul.
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7Des défis culturels
COMMENT TOUT A COMMENCÉDepuis des années, Rebecca a le profond désir de mettre ses compétences de gynécologue au service de personnes dans le besoin, n’importe où dans le monde. Au mois de mai 2014, notre
souhait s’est concrétisé : quatre semaines de
stage dans un hôpital chrétien dans le nord-ouest
du Bangladesh (LAMB Hospital). Grâce à ce stage
nous avons pu avoir un « avant-goût » de ce
souhait et croire que Dieu allait nous diriger.
MAI 2014 AU BANGLADESHBeaucoup de choses au Bangladesh nous ont
paru familières, de par nos voyages en Inde.
Rebecca a rapidement pu commencer un travail
de médecin en cheffe dans la clinique gynécolo-
gique, tandis que Ralph s’occupait des enfants. Le
travail passionnant, exigeant aussi, certes, ainsi
que l’intégration rapide des enfants sur place ont
donné une confirmation au rêve de Rebecca.
Pour Ralph, l’intégration au Bangladesh a été
très difficile. Le climat beaucoup trop chaud et
l’ambiance de travail « non-oncologique », ont
confirmé les craintes que l’oncologie, dans une si-
tuation de ressources limitées, soit illusoire. Dans
ce conflit familial, il ne restait plus qu’à crier à
notre Père céleste. Ralph est tombé sur le Psaume
37, 4 : « Fais de l’Eternel tes délices, et il te don-
nera ce que ton cœur désire. » Ces quelques mots
ont profondément touchés Ralph. La frustration
et la peur ont fait place à la joie et à la confiance
et Ralph a été touché par la misère rencontrée.
La possibilité de mettre ses compétences onco-
logiques au service des personnes dans le besoin
lui a été donnée.
A NOUVEAU À LA MAISONAu travers d’une recherche sur internet, nous
sommes tombés sur l’organisation SIM. La vision
de la mission nous a rapidement convaincue. Avec
la conviction que Dieu connaissait l’endroit idéal
pour nous, nous avons eu deux discussions très
enrichissantes avec la SIM-Suisse. Au travers de
ces contacts, nous avons ressenti une confirma-
tion toujours plus claire de notre désir « d’aller »
et avons eu l’impression d’être dans de bonnes
mains avec la SIM.
QUO VADIS?Nous avions plusieurs options, mais la propositi-
on de l’hôpital CEML à Lubango, en Angola, est
celle qui a été prise en considération, finalement.
Non seulement ils cherchaient une gynécologue
pour le renforcement de leur clinique gynécolo-
gique, mais ils avaient également prié pour un
spécialiste en oncologie compétent, car de nom-
breux patients étaient au-delà du savoir-faire des
deux chirurgiens.
Après une courte visite de l’hôpital en Angola, au
début de l’année 2015, nous avons été touchés
de voir toutes nos questions et soucis résolus et
également de voir que Dieu avait préparé le ter-
rain.
Nous sommes rapidement tombés amoureux de
Lubango, avec son climat agréable, ses collines
vertes et ses habitants sympathiques. Nous avons
été très touchés par la pauvreté médicale du pays
et par le niveau des soins fourni par le système
de santé publique. La possibilité d’agir de façon
oncologique sur place paraît réalisable. Notre
décision de partir à Lubango a été confirmée au
travers de cette visite.
EN ROUTEEntre temps, nous sommes sur le départ. Les
préoccupations actuelles sont le développement
de notre cercle de soutien, notre déménagement
en Angola, avec, entre deux, six mois d’école de
langue au Portugal. Nous sommes impatients de
voir comment Dieu va nous guider au Portugal
et sommes sûrs qu’il va enfin nous conduire en
Angola, au cours de l’été 2016. Certaines choses
sont encore ouvertes, mais jour après jour, nous
voyons sa fidélité nous guider et nous lui faisons
confiance pour la suite.
De Ralph et Rebecca Zachariah, en chemin vers l’Angola
REBECCA RACHEL – EST RESTÉE JEUNEEn tant que femme au foyer et femme au tra-vail, les 24 heures de la journée sont déjà bien
organisées. Mais, il doit toujours y avoir de
l’espace pour un livre audio, un travail manuel
ou un rendez-vous avec des amis.
J’aimerais me battre pour la santé intégrale
des femmes, car là où la population fémi-
nine va bien, la société en devient plus saine.
Last but not least, nous travaillons avec nos
objectifs à la mise en œuvre des Objectifs
du Millénaire pour le développement OMS.
L'interaction des soins médicaux de haute
qualité, basée sur une foi inébranlable en un
Dieu tout puissant, est ici centrale.
RALPH – PRESQUE AUSSI JEUNENon, l’oncologie n’est pas toute la vie. Faire
du vélo, jouer du violoncelle, lire un livre,
cuisiner : la vie est tellement diversifiée, et tout
cela peut également se faire en Angola. Pour-
quoi les jours n’ont-ils que 24 heures ?
Dans les pays plus pauvres, beaucoup de gens
meurent du cancer sans avoir jamais eu de
traitement. Avec relativement peu de moyens,
nous pouvons en atteindre beaucoup. Parce
qu’il n’y a aucune raison d’accepter les choses
simplement comme elles sont, je vais à l’avenir
utiliser ma passion pour l’oncologie en Angola.
NOTRE JEUNE SUPÉRIORITÉA côté de notre travail de médecins, nous
sommes également une famille, constituée de
nos trois enfants pleins de vie. Timon, 6 ans,
va commencer la 1ère année en Angola. Il se
réjouit beaucoup mais est également très triste
de quitter ses amis.
Johanna, 4 ans, commence le jardin d’enfants.
Elle n’arrive pas encore vraiment à assimiler
le changement, ce qui demande notre fidèle
soutien. Nathan, notre plus jeune (1 an), grâce
à son esprit d’entreprise, nous accompagne
dans la joie. L’essentiel, c’est que nous, en tant
que famille, soyons de la partie.
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