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La commandeLe projet de construction de la Centrale Nationale Bazar découle de l’obsolescence du site d’origine, également situé sur la commune de Carquefou. Le programme comprend une importante surface de bureaux et des locaux annexes (locaux communs, vestiaires et sanitaires, salles de pause et réfec-toire…) ainsi que des salles de collection qui sont destinées à la présentation de produits et à l’expérimentation de présen-tations en rayons. Enfin, une partie de la surface construite est destinée à l’entreposage de ces produits.Rapidement, le maître d’ouvrage a orienté sa commande sur deux axes :• un principe d’« open space », c’est-à-dire des plateaux de bureaux ouverts et modulables,• une démarche de Haute Qualité Environnementale. Les objectifs poursuivis sont multiples. Tout d’abord, il s’agit de valoriser un patrimoine immobilier que l’enseigne SYSTÈME U conserve en nom propre. Ensuite, la démarche génère d’im-portantes économies sur les coûts énergétiques. Enfin, par
SEMAINE DE L’ARCHITECTUREde Loire-Atlantique
CENTRALE NATIONALE BAZAR Rue Vega - ZAC de la Haute Forêt à CARQUEFOU01
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La partie bureaux, en bordure de la route de Paris, est la « vitrine » donnant une image qualitative du bâtiment.
CENTRALE NATIONALE BAZAR Rue Vega - ZAC de la Haute Forêt à CARQUEFOU
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ce bâtiment emblématique, SYSTÈME U affirme une volonté de pérenniser ses édifices, volonté que l’on retrouve sur ses projets de magasins.L’approche environnementaleEn cours d’étude, le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage ont conjointement choisi la voie de la certification HQE® (Haute Qualité Environnementale). Celle-ci implique de nombreuses contraintes, tant dans l’exploitation que lors de la construction du bâtiment. Ce chantier « vert » a nécessité la mobilisation de tous les acteurs de la construction (maîtrise d’œuvre et entre-prises), avec ponctuellement des formations spécifiques.La réduction des consommations d’énergies a été particu-lièrement visée, par la mise en œuvre de nombreux disposi-tifs d’économie : pompe à chaleur, isolation par l’extérieur, contrôle des apports solaires en été par des brise-soleils, éclai-rage gradable et asservi à des détecteurs de présence, etc.L’architectureL’esthétique n’est pas en reste et le volume simple, particu-lièrement soigné dans son traitement, devient un bâtiment « vitrine » en bordure de la route de Paris. Visible de tous, il valorise les équipes qui y ont participé et devient une référence pour les futurs projets immobiliers de l’enseigne SYSTÈME U.
Texte Olichon-Pavageau & Associés
Dans le principe de plateaux de bureaux en « open space », c’est-à-dire ouverts, le mobilier délimite les espaces de travail.
Le patio intérieur donne une qualité de lumière aux espaces de travail
Une petite visite ?Après avoir longé le local-vélos tout de métal revêtu de bois, vous avez sans doute attendu à l’extérieur, à l’abri du préau de la cour dont l’avancée pro-tège également le trottoir.Le dôme vitré vous guide maintenant vers le hall. De part et d’autre de la ver-rière, une structure métallique, tout à la fois support d’oriflammes événemen-tiels ou d’une végétation grimpante, vous fait lever les yeux au ciel.Et de fait, en entrant, vous êtes peut-être éblouis par la lumière. Elle pénètre largement le bâtiment et le réchauffe, selon les principes des bâtiments solai-res passifs.Dans les classes, des rideaux diffusent pourtant une lueur plus douce. Ne soyez pas surpris en entrant dans les salles par les couleurs des murs et des sols, différents d’une pièce à l’autre. C’est pour les enfants un moyen efficace de repérage sensoriel.Ici, vous ne retrouvez pas vraiment l’école de votre enfance. Autour de la classe sont apparus d’autres locaux adaptés à chaque apprentissage, la motricité, la propreté, les activités créa-tives, les nouvelles technologies commu-nicantes.
Une place est trouvée pour les aides pédagogiques et les intervenants exté-rieurs.Enfin, l’heure de la sieste des petits est respectée dans une salle silencieuse et confortable.Pour revenir dans la cour, traversez donc les sanitaires ou tout est adapté à la taille de vos enfants. Ceux-ci sont donc très différents côté primaire et côté maternelle.En empruntant le couloir, grâce aux baies vitrées de toutes hauteurs, chacun découvre une vue particulière. Vous arri-verez ensuite directement à la cantine scolaire dont la toute récente salle de restauration est maintenant raccordée à la pompe à chaleur de l’école.
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ÉCOLE ROBERT DESCHAMP & MÉDIATHÈQUE3 rue Saint-Benoit à MASSÉRAC02
ÉCOLE ROBERT DESCHAMP & MÉDIATHÈQUE3 rue Saint-Benoit à MASSÉRAC
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Et la médiathèque ...Vous avez pu aussi accéder directement de la rue dans la nouvelle médiathèque communale qui est aussi la bibliothèque de l’école. Ambiance feutrée et couleurs chaudes vous accueillent. Comme dans la cantine, le soleil est filtré par d’effica-ces brise-soleils.Grâce à une gestion en réseau renouve-lant constamment le fonds d’ouvrages, vous y découvrirez les plus récentes parutions. Mais en partant n’oubliez pas vos enfants qui n’ont pas du quitter le jeu de la cour.
Bien choisir son mode de chauffageAu préalable, le bâtiment doit être bien isolé afin de limiter les pertes de chaleur. Ainsi par exemple, anticipant les nouvelles normes du Grenelle de l’Environnement qui préconisent des équipements publics à basse consom-mation d’énergie (BBC), la déperdition énergétique de la médiathèque a été réduite à 30 % en dessous de la régle-mentation en cours.Avec le développement des nouvelles énergies, de nombreuses possibilités sont proposées pour le chauffage du futur groupe scolaire de Massérac. Le souhait de la commune a été de réfléchir en termes de coût global (investissement + consommation annuelle) pendant toute la durée de vie des installations.En préalable, et afin d’obtenir le meilleur rapport entre la chaleur pro-duite et sa restitution dans les locaux, les équipements peu performants, comme les convecteurs électriques ou les radiateurs à eau chaude, ont été écartés. Sont préférés des équipements avec une grande surface de chauffe et donc un rendement élevé, comme les plafonds électriques ou les planchers avec circulation d’eau chaude à basse température
Ensuite, plusieurs solutions ont été étu-diées pour la production de chaleur :
chauffage par le plafond avec modu-• les et cassettes électriques,chaudière alimentée au gaz • propane, au fioul ou au bois,pompe à chaleur aérothermique • (extraction des calories de l’air exté-rieur).
Les solutions de pompes à chaleur avec forages souterrains ou capteurs enterrés en surface ne pouvaient être envisagées car le terrain était trop petit. C’est donc un chauffage thermo-dyna-mique (pompe à chaleur air-eau) qui a été retenu..
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ÉCOLE ROBERT DESCHAMP & MÉDIATHÈQUE3 rue Saint-Benoit à MASSÉRAC02
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Une centrale solaireLa couverture du groupe scolaire est partiellement assurée par 160 m2 de panneaux solaires. Un contrat est en cours de signature avec EDF pour un rachat de la production à 40,6 cts/kW avec une production moyenne de 23 000 kW pouvant atteindre 34 000 kW. L’investissement de 152292 euros devrait être amorti en 16 ans. A cette date, les sommes versées par EDF équi-valent le surcoût.Ensuite, l’énergie produite est quasi-gratuite. A titre de comparaison, la consommation de l’ensemble de l’éclai-rage public de Massérac est de 20 500 KW/an.
Implanté sur l’Ile de Nantes, à proximité des Nefs, le bâtiment du pôle des arts graphiques accueille deux entités, le lycée des métiers des arts appliqués et de la communication graphique et l’école des métiers de l’imprimerie. Remarquable par sa compacité, la construction de 11 000 m² de SHON* se développe sur la totalité de la par-celle dédiée de 3710 m².Bordé par des rues étroites au nord et à l’est, le bâtiment s’ouvre vers le sud avec ses entrées différenciées par établisse-ment et ses terrasses. De fait, véritable observatoire, la cour de récréation au niveau 2, offre une vue sur l’Unité d’ha-bitation de Le Corbusier à Rezé, elle aussi en béton.Le béton, initialement prévu coulé sur place, est remplacé par des panneaux structurels de béton, préfabriqués et isolés. Cette mise en œuvre particulière et innovante pour un bâtiment de cette ampleur, permet d’obtenir une unifor-mité de surface, particulièrement sur les panneaux bouchardés formant socle. De plus, ce procédé augmente les per-formances thermiques du bâtiment.A l’intérieur, l’utilisation du bois est généralisée y compris dans les espa-ces communs, comme l’auditorium et la salle de restauration, conférant aux différents espaces une qualité d’am-biance.
La restructuration de l’accueil, de l’adminis-tration et de l’internat des lycées Maillard et Joubert à Ancenis, s’inscrit dans le cadre du schéma directeur de la rénovation générale des lycées. L’enjeu majeur affirmé est de permettre la création et le développement d’une véritable cité scolaire. Aussi, le projet ne consiste pas seulement à construire au centre du site un nou-veau bâtiment « vitrine » symbolisant le regrou-pement des lycées, mais de composer, avec les bâtiments existants conservés, un nouvel ensemble cohérent, tant au niveau de l’organi-sation de ses locaux et de ses aménagements extérieurs que de son architecture, et qui puisse être lu et ressenti comme une seule et unique cité scolaire : le lycée Maillard-Joubert.
Texte AURA
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RESTRUCTURATION DU LYCEE MAILLARD JOUBERT 160/230 rue du Pressoir Rouge à ANCENIS04
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Simulation de l’entrée principale du lycée
L’alignement d’arbres a été conservéau niveau de l’entrée principale
Ce projet fait le lien entre l’hôtel, le tertiaire et les différentes typologies de logements présents sur le site.
ÉLÉMENTS FONDATEURS DU PROJET L’entre deux Les deux éléments sur la même parcelle (le bâti-ment collectif et les 2 maisons individuelles) créent une tension en se répondant en volumes et en matériaux. L’entre-deux met en perspective le cèdre existant et prolonge visuellement le chemin piéton qui lui fait face.Les logementsIls sont au cœur des préoccupations, généreux et accueillants avec une terrasse, un balcon ou un jardin privatif pour les maisons.L’attique sculpturalPensé comme une sculpture sur un socle en béton blanc, il se déforme pour dialoguer et se rattacher à l’existant.Le soubassementLes bâtiments de la Zac du Pilleux présentent des soubasse-ments différenciés, motif récurrent qui contribue à l’unité de ce nouveau quartier et entretient le lien avec le tissu ancien. C’est un béton au ton gris foncé qui le matérialise dans cet immeuble.Les aménagements extérieursUn jardin collectif est aménagé au sud entre les deux bâti-ments. Les stationnements extérieurs sont engazonnés, un puits existant est mis en valeur, des végétaux sont plantés selon une palette végétale variée.Les matériauxIls sont sobres et à l’image du quartier (béton travaillé, béton peint, métal en bardage).
ComplexitéL’architecture de ce projet découle de nombreuses contrain-tes, celles du site, celles des réglementations d’urbanisme, de la construction, celles de la commande et des ambitions environnementales, en particulier :
Les bâtiments mitoyens et voisins sont de différentes hau-• teurs et de vocabulaires variés, au centre de la parcelle, un cèdre imposant était à conser-• ver impérativement,la parcelle est exigüe ce qui a influencé la conception et • l’organisation des logements,l’intervention sur le chantier était difficile,• le programme était complexe,• le PLU (Plan Local d’Urbanisme) avait des exigences sur • les gabarits du bâtiment,le projet se situe en secteur sauvegardé, l’avis de l’ABF • (Architecte des Bâtiments de France) pour l’obtention du permis de construire était obligatoire,le bâtiment devait répondre à différentes conformités régle-• mentaires (BBC1, PMR2)
- Qualité environnementaleDans cette approche, les éléments suivants ont été traités de manière plus « performante »
gestion de l’eau• gestion de l’énergie (Collectif BBC• 1, Maisons THPE3)insertion dans le site, chantier propre.•
Texte ATELIER DU LIEU
L’ACADIE À l’angle du Boulevard Saint-Aignan et de la rue Van der Stappen à NANTES
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1 BBC : Bâtiment Basse Consommation (selon les normes de la réglementation en vigueur)2 PMR : Personne à Mobilité Réduite3 THPE : Très Haute Performance Énergétique - les bâtiments THPE allaient au-delà de la réglementation thermique de 2005 mais en-deçà de celle de 2012 qui impose des bâtiments BBC.
La commune a choisi le site des Ecobuts pour accueillir le nouvel espace multi-fonctions. Placé en face du pôle sportif, le terrain est suffisamment spacieux pour envisager d’autres aménagements ultérieurs. En limite urbaine, les nuisan-ces liées à ce type d’équipement seront réduites. La commune a choisi ce site pour mettre en valeur son entrée de ville et pour la qualité des vues depuis l’équipement, sur le bourg d’une part, et sur le grand paysage d’autre part. Le terrain est traversé par une haie bocagère, com-posée de chênes. Elle structure un pay-sage de prairies légèrement vallonné. L’équipement et ses aménagements extérieurs n’occupent pas l’ensemble de la parcelle. Elle pourra accueillir d’autres bâtiments, mutualisant les aires de stationnements et les aménagements extérieurs créés.Le nouvel équipement est implanté à proximité de la limite nord-ouest du site, en arrière plan de la haie boca-gère transversale, et apparaît dans un creux laissé par la rangée de chênes. Le paysage autour de l’équipement est marqué par trois types de végétation : prairie, prairie fleurie et noues enher-bées. Des arbres de hautes tiges sont plantés pour densifier et compléter les haies bocagères existantes. L’organisation de l’équipement est volontairement compacte. On distin-gue 3 volumes : Un volume haut, avec des toitures végétalisées, composé de plusieurs pentes. Il abrite la grande salle
et la scène. Deux volumes plus bas aux toitures terrasses également végéta-lisées. Au sud-est, le plus petit volume accueille le hall, le bar, et une salle de réunion indépendante. Au nord-ouest, sur la cour, l’autre volume est dédié aux services. Le traitement extérieur de l’équipement est très simple : Les trois volumes sont recouverts d’un bardage bois en pin douglas non-traité. L’entrée est soulignée par l’emploi d’un bardage en panneaux de bois de couleur vive. Ce bardage se retourne à l’intérieur du bâtiment pour habiller le hall. Les toitures sont habillées de végétalisa-tion extensive type sedum.
Texte L’ATELIER DE LA MAISON ROUGE
SALLE MULTIFONCTIONS Site des Écobuts à ISSÉ
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Salle principale avec sa grande échappée visuelle sur l’extérieur
Vue du hall d’entrée depuis le bar
Le bar donne sur la salle annexe qui s’ouvre sur la terrasse extérieure
En 2008, Loire Océan Développement a eu besoin de déména-ger pour faire face à son expansion. Maître d’œuvre de la ZAC Ar Mor, la SEM souhaitait s’y implanter. Elle a donc décidé de lancer un concours de maîtrise d’œuvre pour un immeuble de bureaux destiné à accueillir ses bureaux ainsi que des plateaux à louer « en blanc ».Le maître d’ouvrage souhaitait un bâtiment exemplaire en termes de développement durable et de fonctionnalité.Fonctionnalité : Le bâtiment comprend 3 niveaux + 1 sous-sol des-tiné au stationnement des véhicules. Les deux premiers niveaux sont destinés à la location. Ils étaient prévus pour accueillir 4 locataires différents sur des surfaces de 300 m², regroupables. Finalement, un seul preneur, la société AS24, a loué l’ensemble des deux plateaux.Ces plateaux se distribuent de part et d’autre d’un vaste hall convivial qui accueille les éléments techniques et les sanitaires.Au 2e étage, les bureaux exclusivement destinés à LOD sont composés, de part et d’autre de l’accueil, d’une partie publique pour les salles de réunions et des bureaux de l’équipe. Chaque bureau donne sur de larges coursives qui permettent de profiter de la qualité du parc.Enfin, une large terrasse offre une vue sur le Zénith, depuis la salle de repos du personnel et depuis la salle du conseil d’ad-ministration.Développement durable : Le maître d’ouvrage souhaitait un bâtiment peu consommateur d’énergie, classé A en termes de performance énergétique.Pour atteindre les objectifs fixés, nous avons axé notre conception sur la forme et les matériaux du bâtiment.Par son épaisseur (16 m) et sa compacité, le bâtiment offre peu de surfaces de déperdition. La structure en béton donne au bâti-
ment une forte inertie thermique, évitant les brutales variations de température. Le large débord de toiture à l’ouest fait office de brise-soleil et abrite la coursive d’accès de la pluie. Il est entièrement isolé par l’extérieur par 2 couches croisées de laine de verre de 160 mm, de façon à supprimer tous les ponts thermiques. Son étanchéité à l’air a été testée.En façade, nous avons opté pour le bois et le zinc, qui sont des maté-riaux naturels, non traités et recyclables. Le zinc est mis en œuvre sur les parties exposées tandis que le bois habille les parties abritées.Une toiture végétalisée permet de ralentir les eaux d’écoulement de pluie vers le milieu naturel. La plupart des luminaires, à ampou-les basse consommation, se déclenchent sur détection de pré-sence, ce qui permet d’éviter que les lumières restent allumées. Des panneaux photovoltaïques intégrés au bâtiment au niveau 2 assurent une production d’électricité.
D’après texte LESCOP & MAGNUM
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IMMEUBLE DE BUREAUX LE MEDLEY 1 boulevard du Zenith à SAINT-HERBLAIN07
Le contexte Le projet concerne l‘aménagement d’une grange en pierres existante, annexe de l’habitation des propriétaires. Elle sert actuellement de stockage et d’atelier. Le plancher de l’étage est effondré.Sa couverture, en tôles métalliques et en amiante-ciment, est à double pente sur la construction principale, prolongée d’une monopente sur l’appentis qui y est adossé.
Il s’agit d’y créer :des espaces de loisirs au rez-de-chaussée : réceptions, • fêtes, préparations de repas conviviaux, expos, bricolage, atelier maquettes, etc.).des espaces de travail et d’archivage pour un atelier d’ar-• chitectes-paysagistes.
Les orientations architecturales du projetLe plan de la grange initiale n’est pas déterminé par des droi-tes parallèles et perpendiculaires. Ses contours sont davan-tage issus de la forme de la parcelle et des usages du lieu, comme si la grange s’était étalée au maximum de la place qui lui restait. Ces jeux de fausses parallèles et de ramifications guident le projet.Les deux espaces créés, pièce de loisirs au rez-de-chaussée et pièce de travail à l’étage, se déploient de même, selon des tracés « libres » : les contours « se biaisent » pour créer des rangements, pour « gagner » des étagères d’archivage au-dessus de l’escalier, pour laisser passer le conduit du poêle, pour cadrer la grande ouverture du bureau.Le projet s’attache à utiliser des matériaux « sains » et à privi-légier les vues, vers le jardin et vers le paysage lointain.
Les modifications faisant l’objet d’une demande de permis de construire :
Réfection de la couverture bi-pente, pose d’ardoises et de • trois vélux sur le versant nord, de panneaux photovoltaï-ques sur le versant sud.Dépose de l’appentis existant et reconstruction d’un volume • moins haut avec une couverture végétalisée.Reprise du plancher effondré sur 2 travées pour créer une pièce • d’archivage et de rangement, isolée, propre et sèche.Au rez-de-chaussée, pour un espace réservé à des activités • de loisirs, dégagement d’un sol en terre battue remplacé par une dalle de chaux.Remplacement en façade des anciens portails en tôle par • des portes vitrées.Création d’un percement en façade sud.•
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ESPACE DE LOISIRS ET DE TRAVAIL DANS UNE ANCIENNE GRANGE La Place à VAY08
L’Ile rougeUne île dans l’île. Ce projet porte les stig-mates des nombreuses friches industriel-les de l’île de Nantes, liées notamment aux anciens chantiers navals. Cet édifice en acier corten joue sur les ambivalences, il est massif et pourtant il flotte, comme en lévitation au-dessus d’une nappe de verre, qui elle-même se fonde sur l’idée
d’une cale de métal mettant en équilibre les masses. Sa forme et sa présence lui donnent une identité forte, participant au jeu d’innovations architecturales de ce territoire.Composition- Un socle en acier corten qui ancre de manière forte cet immeuble, donne du relief à la parcelle, et crée une topogra-
phie nouvelle. Il nous permet de venir légèrement surélever le niveau du rez-de-chaussée et d’abriter en-dessous un parking sans trop creuser profondément. Ce socle est cerclé d’une bande de végé-tation des bords de Loire. Une rampe au Nord-Est permet l’accès au bâtiment. Elle initie le jeu de pliage du socle. Les locaux pour vélos et poubelles, ainsi que l’accès au parking souterrain à l’Est, participent
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IMMEUBLE DE BUREAUX L’ÎLE ROUGE 17 rue La Noue Bras de Fer à NANTES09
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Hall d’entrée de la Maison Régionale de l’Architecture et de l’Ordre des Architectes.
également à ce jeu, puisqu’ils constituent une sorte de cale sur laquelle vient s’an-crer le projet.- Un rez-de-chaussée complètement vitré, transparent sur ses quatre faces, dialogue avec le voisinage immédiat. Il abrite notamment le hall d’exposition de la Maison Régionale de l’Architecture qui est ouvert au public. A l’est s’ouvre un jardin-patio formé par la rencontre du socle et du rez-de-chaussée.- Un cube en métal qui semble léviter et qui vient abriter six niveaux de plateaux de bureaux.MatièreL’ensemble de ce volume est isolé par l’extérieur, puis revêtu d’une maille de métal déployé en acier corten. Les perce-ments de ce volume sont de deux types :
• de grands châssis fixes carrés de 2 m par 2 m, placés de manière aléatoire, qui répondent à la volumétrie cubique.• des châssis ouvrants de 2 m par 1m, prenant place derrière une maille déployée plus ajourée.Ce jeu sur les ouvertures permet de mul-tiplier les perceptions, notamment entre le jour et la nuit.Les atmosphères intérieures appartien-nent à chacun des occupants. Nous les avons imaginées, à l’origine, en contraste avec l’extérieur : béton struc-turant apparent, touches de couleurs ludiques marquant des paliers ou des entrées, lumière traitée comme un maté-riau à part entière, baies offrant des cadrages sur les différentes strates de la ville…
Performance énergétiqueL’énergie la plus respectueuse de l’en-vironnement est l’énergie qui n’est pas dépensée. Nous avons souhaité mener l’étude de ce bâtiment dans cette optique. L’objectif de cette opération se positionne sur un niveau de perfor-mance anticipant la future évolution de la réglementation à l’horizon 2012 : bâtiment basse consommation « BBC ». Nous avons, pour ce faire, travaillé sur une forme compacte - quasiment cubi-que - où les surfaces déperditives sont optimisées, sur des forts niveaux d’isola-tion pour toutes les parois du bâtiment, sur des équipements à forte efficacité énergétique…
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IMMEUBLE DE BUREAUX L’ÎLE ROUGE 17 rue La Noue Bras de Fer à NANTES
Ce bâtiment de bureaux s’inscrit dans un ensemble urbain fort, chargé d’histoire et de signes, fait de densités construites et de vastes espaces publics paysagers.Le parti pris du projet est de mettre en valeur l’usine électrique préexistante en tant qu’élément principal de la compo-sition.Le bâtiment s’inscrit dans le prolonge-ment du Cours Saint-André, offrant un angle urbain au droit de la rue Préfet Bonnefoy, en fond de perspective depuis le Cours des 50 Otages.
Ce contexte pose la question du traite-ment conjoint de ces trois évènements urbains conjugués à la présence de l’usine électrique.Celle-ci devient rotule, donne du mou-vement et génère des systèmes articulés qui se transmettent aussi bien aux faça-des qu’aux toits. La volumétrie retranscrit l’interférence de l’usine aux plans, dans une dynamique quasi tectonique.Ainsi, le rez-de-chaussée vitré du nou-veau bâtiment s’aligne sur la façade de l’usine puis, dans une brisure, vient rejoindre l’angle urbain, offrant un parvis triangulaire à l’échelle de l’ad-ministration, essartement de l’espace public dans une volonté de repère et
d’identification aux parvis des deux autres administrations (Hôtel du Dépar-tement et Quai de Versailles).Le sommet du triangle orienté vers le Quai Ceineray offre un réceptacle à l’échelle du piéton.L’alignement des niveaux supérieurs reprend l’idée du triangle. Ici le sommet naît dans l’usine de façon à la mettre en exergue et donc en valeur.L’ensemble ainsi obtenu semble issu de la déformation dynamique des plans de façades au contact de l’usine émer-geante.Il devient fond de scène à l’usine élec-trique et fond de perspective depuis le Cours des 50 Otages.Cette composition débute à l’arête de l’angle urbain, offrant rue Préfet Bonne-foy une façade régulière, à l’image des façades des Cours. L’inflexion est néan-moins perceptible depuis la rue Sully et annonce l’espace urbain élargi, tant au niveau de l’immeuble qu’au niveau du vaste espace lui faisant face. La rupture d’alignement participe alors de l’échelle urbaine dans un phénomène fractal.L’usine électrique génère la composition de l’immeuble en alignement. Cette dynamique se poursuit au cœur de la parcelle.
Un axe de circulation principal tra-verse le cœur d’îlot végétalisé, dont les niveaux inférieurs ont été gagnés en préservant l’existant, et dont les terras-ses sont offertes en espaces verts, jouant une fois encore sur l’idée du soulève-ment tectonique. L’articulation, telle un bras mécanique entraîné par une rotule, évoque le passé mécanique du site.
La peau métallique renforce cette idée.Le panneau d’inox recouvrant l’inté-gralité des façades, y compris le toit du bâtiment rue Sully, outre son esthétique, a une réelle fonction quant au confort passif.Son motif, travaillé avec l’artiste Béa-trice Dacher, combine, superpose et déforme les ferronneries présentes sur les immeubles des Cours et le végétal du site.Ses découpes fines au laser sont concentrées au niveau de la fenêtre, puis décroissent en périphérie. L’étude approfondie des perforations permet d’utiliser le panneau suivant quatre configurations, tout en préservant pour chacune un apport de lumière maxi-mum.
Texte FORMA 6
IMMEUBLE DE BUREAUX JEAN-BAPTISTE DAVIAIS Rue Sully à NANTES
L’architecture en rez-de-chaussée favo-rise une compréhension immédiate des lieux : de l’intérieur, « côté école», des espaces à l’échelle des enfants, « côté rue René Giraud » les cadrages sont choisis à partir des différents rythmes de la cuisine pour montrer que l’insertion, en milieu urbain, d’un process industriel, peut se réaliser en respectant le site.
Un premier dialogue avec le quartier s’inscrit dans la continuité de la façade principale. Son enveloppement est blanc et lumineux, constituée de pan-neaux de bois stratifiés rythmés par des bandes verticales de motifs colo-res et d’ouvertures, de part leur forme et leur couleur vient rompre l’effet de linéarite du bâtiment. Notre volonté est « d’offrir et d’ouvrir » un lieu d’accueil, de rencontres et d’échanges pour les enfants où le temps des repas devient un moment privilegié ; un lieu convivial, ouvert, lumineux et pour les enfants et pour les professionnels. Construire une cuisine centrale avec son restaurant scolaire c’est participer à un ensemble pédagogique ; à un projet de rencon-tres, d’échanges et de qualité pour la vie du groupe scolaire Anatole France
Texte VIGNAULT x FAURE
PÔLES RESTAURATION DU GROUPE SCOLAIRE ANATOLE FRANCE 15 Rue Anatole France à BLAIN
SEMAINE DE L’ARCHITECTUREde Loire-Atlantique11
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La salle de restauration : des espaces à l’échelle des enfants
Le bâtiment et le paysage n’en finissent pas de se répondre et c’est bien ce qui fait toute la qualité du site où l’école s’étirent jusqu’à ne plus former qu’un tout.
Si l’école primaire est un espace collec-tif, l’école maternelle est l’espace de la liberté, de la rencontre, du respect de soi et des autres et un lieu d’ouverture au monde. C’est un lieu attentif aux enfants, un plaisir de vivre où le rapport au lieu est extrêmement fort. C’est aussi un lieu où l’activité au sein de chaque classe dépend des aspirations de chaque maître d’école.
Chaque lieu est astucieux, inventif, toujours tourné vers l’enfant, principal utilisateur et co-concepteur. Ici, l’école maternelle organise pour les enfants un petit monde intérieur en relations étroites avec un extérieur composé de jardins et de terrasses abritées qui s’in-tègrent minutieusement avec les pentes du terrain.
Installé de plain-pied, le volume de chaque classe s’étire entre la circula-tion intérieure et les espaces de jeux extérieurs. Ces limites constituent des séquences particulières qui nourrissent autant l’espace de la classe que celui de l’école. Chaque classe devient un
volume unique, où le sol et le plafond se transforment pour créer des séquences particulières avec une lumière filtrée. C’est l’addition de leurs spécificités qui constituent le projet. Des espaces en permanence articulés les uns avec les autres avec douceur sans rupture et tout en continuité.