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Slection : l'tat des lieux alarmant dress par les scientifiques
et les solutions apporter
Par Sverine Belkhir (thologue au Refuge AVA et doctorante
luniversit Paris13) & Dr Thierry Bedossa (Vtrinaire, Prsident
du Refuge AVA et de la SFC) Les pathologies hritables chez les
chiens et chats de race sont, aujourdhui, extrmement bien
renseignes dans la littrature scientifique. Cette thmatique
concerne des centaines darticles publis dans des revues
scientifiques internationales comit de lecture. Le dernier numro de
The Veterinary Journal a t totalement ddi cette thmatique et
contient une vingtaine darticle sur ce sujet (Nicholas & Wade
2011) (Annexe 1). Il existe, galement, plusieurs bases de donnes en
ligne qui rfrencent un grand nombre de pathologies raciales chez
les animaux domestiques. Ces dernires sont inities par les plus
grandes universits :
- Universit de Cambridge, au Royaume Uni : Inherited Diseases in
Dogs (IDID): http://www.vet.cam.ac.uk/idid/
- Universit de Sydney, en Australie : Online Mendelian
Inheritance in Animals (OMIA): http://omia.angis.org.au/
- Universit de Rennes 1 : http://dogs.genouest.org/Diseases.html
(en cours de dveloppement)
Concernant la base de donnes de lUniversit de Sydney, si lon
utilise comme mot clef chien ou chat , ce sont respectivement 553
et 290 entres qui sont proposes. Chaque entre correspond une
pathologie hritable renseigne dans la bibliographie. Une liste
exhaustive de publications scientifiques pour chaque entre est
galement fournie. Enfin, cette base de donnes renseigne sur dautres
traits hritables comme la couleur du pelage ou des yeux. Des
chercheurs se basant sur ces mta-analyses, tude bibliographie,
tentent de mieux comprendre lorigine de lapparition dun si grand
nombre de maladies hrditaires chez les animaux domestiques (Higgins
2008 ; Asher et al. 2009 ; Summers et al. 2010). Les facteurs
mentionns par les scientifiques sont principalement : i-la
diminution de la diversit gntique ; ii- une slection
uniquement sur ce que lon voit , ce qui revient nier tout effet
de pliotropie ; iii- le maintien de standards de race favorisant la
slection de critres morphologiques extrmes (Rooney 2009 ; Crispin
2011 ; James 2011 ; Leroy 2011 ; Shariflou et al. 2011 ; Wade
2011).
De la slection naturelle la slection artificielle
Principes de la slection naturelle
La diversit gntique est lessence mme du maintien dune espce
animale, de son quilibre. Pour saisir son importance, il faut se
rfrer aux travaux de Charles Darwin sur la thorie de lvolution
(Lorigine des espces, 1859). Il a nonc la slection naturelle comme
tant le mcanisme luvre
http://www.vet.cam.ac.uk/idid/http://omia.angis.org.au/http://dogs.genouest.org/Diseases.html
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dans lvolution des espces. Lvolution tant la transformation
progressive dune espce vivante aboutissant la constitution dune
espce nouvelle. Pour mieux comprendre ce mcanisme de slection
naturelle, il est important dans un premier temps de considrer que
des individus adapts leur environnement vont nanmoins prsenter une
variabilit. C'est--dire que dans un environnement identique les
animaux vont avoir, entre autre, des stratgies de survie
diffrentes. Cet environnement va exercer des pressions de slection
sur les individus. Ceux qui pourront rpondre de manire adapte ces
pressions, seront ceux qui pourront survivre et se reproduire.
Ainsi leurs gnes se retrouveront la gnration suivante La survie
dune espce va donc dpendre de cette variabilit entre les individus.
En effet, imaginons que dans une population donne tous les
individus soient identiques, mme sils sont parfaitement adapts leur
environnement, si cet environnement est amen changer et quaucun ne
possde des stratgies de survie (recherche dabris, recherche de
nourriture,) alternatives au reste de la population, les risques
dextinction sont trs grands pour tous. La slection naturelle est
donc aveugle, rien nest trac, rien nest dfini. Les changements vont
seffectuer en fonction des modifications de lenvironnement et des
rponses que vont pouvoir produire les animaux celles-ci.
Principes de la slection artificielle
La slection artificielle est la slection exerce par lhomme sur
des espces quil a domestiques. On considre comme espce domestique ,
toute espce slectionne partir dun type sauvage, apprivoise, dont on
contrle la reproduction, et qui fournit un service utile ltre
humain. A linverse de la slection naturelle, la slection
artificielle exerce par lhomme est quand elle totalement oriente
(Richards 1998). En effet, vont tre mis la reproduction uniquement
les individus les plus profitables (e.g. importantes capacits
produire du lait pour les vaches laitires, aptitudes au travail
pour certaines races de chiens et critres de beaut pour dautres).
Afin de conserver des traits morphologiques ou comportementaux en
partie hritables (comme les traits de temprament), des croisements
danimaux apparents sont effectus pour fixer ces caractres
aboutissant un taux de consanguinit et une rduction de la diversit
gntique rarement gale dans le rgne animal pour certaines races
(Asher et al. 2009).
Diminution de la diversit gntique James (2011) mentionne ltude
de Calboni et collaborateurs (2008), dans laquelle a t observ une
perte de diversit gntique considrable (jusqu 90%) en seulement 6
gnrations, et ce sur une dizaine de race tudies. Afin de mieux
comprendre ce phnomne, les scientifiques ce sont intresss aux
pratiques de slection chez le chien. Deux facteurs propres la
slection artificielle sont mis en avant : i le croisement
dindividus apparents (Calboni et al. 2008) ; ii un nombre trop
restreint de reproducteurs (e.g. utilisation dtalon ou de lice
champions de concours de beaut ) (James 2011 ; Leroy 2011 ;
Shariflou et al. 2011 ; Wade 2011). Shariflou et al. (2011)
rapportent qu peine 10% la population des chiens de race en
Australie seront reproducteurs. De mme, certains talons champions
de beaut peuvent tre les gniteurs de 30% des chiots enregistrs au
LOF de sa race. Selon ltude dAsher et al. (2009), le chien est la
deuxime espce prsentant le plus de pathologies hrditaires aprs
lhomme. Si les chiens de race connaissent autant de problmes de
sant hrditaires, cest en grande partie par manque de diversit
gntique. On trouve ainsi chez les chiens de race, beaucoup plus que
chez les individus croiss : cancers, ccit, cataracte, pathologies
cardiaques, pilepsie, dysplasie de la hanche, surdit (Rooney 2009 ;
Malm et al. 2010). Dans ltude de Brooks & Sargan (2001), le
lien entre pathologie chez les chiens de race et consanguinit a t
clairement tabli. Plusieurs exemples sont connus : les pathologies
cardiaques et neurologiques chez le cavalier King Charles
(Proschowsky et al. 2003), les diabtes 3 10 fois plus frquents chez
certaines races (e.g. silky terrier, cairn terrier, terrier
tibtain, samoyde, chien
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sudois de Laponie : Kennedy et al. 2006, Fall et al. 2007) ;
glaucomes chez le cocker spaniel amricain (5,52%) et basset hound
(5,44%), aux Etats-Unis, en comparaison la population gnrale
(0,89%) (Gelatt & MacKay 2004) maladie auto-immune (systme
immunitaire dficient) (Safra et al. 2011). Mais aussi des
affections de lappareil locomoteur : dysplasie de la hanche et du
coude chez de nombreuses races (e.g. labrador retriever et
molossodes) (Keller et al. 2011 ; Lewis et al. 2011 ; Wilson et al.
2011 ; Woolliams et al. 2011) ; collapsus induit par lexercice chez
le labrador retriever et chez dautres races de retrievers (Minor et
al. 2011). Un grand nombre dauteurs rapportent que les chiens de
races ont une vie moins longue et un niveau de bien-tre moindre que
chez les chiens croiss (Egenvall et al. 2000, 2009 ; Proschowsky et
al. 2003 ; Fleming et al. 2011). Selon les races, le nombre de
pathologies ainsi que leur svrit est trs variable (Asher et al.
2009 ; Summers et al. 2010). Lditorial de Rooney (2009) souligne
galement que les chiens croiss ncessitent moins de soins vtrinaires
importants que les chiens de race en Angleterre (sources de la
Churchill insurance company). Enfin, Summers et al. (2010) ont
recens, en ralisant une mta-analyse, 396 pathologies hritables chez
50 races les plus reprsentes en Angleterre. 71% des 312 maladies,
non lies aux critres morphologiques exigs par les standards de
race, sont la cause dune transmission de type autosomique rcessive.
C'est--dire que les deux parents doivent tre porteurs de lallle
pour que les descendants expriment ces pathologies. La prvalence
trs importante de ce mode de transmission gntique, tmoigne dune
faible diversit gntique chez ces races. Chez les chats de race on
note galement de nombreuses dgnrescences et affections oculaires au
sein de nombreuses races (e.g. somali, abyssin, persan : Glaze 2005
; Menotti Raymond et al. 2009). Les persans sont connus pour avoir
des problmes respiratoires, ainsi quune atrophie rtinienne
progressive et des pathologies rnales (Narfstrm 1999 ; Rah et al.
2006). Une slection uniquement sur des critres physiques Les
scientifiques mettent en garde contre la slection sur des critres
phnotypiques uniquement. Depuis la fin du 19me sicle, avec les
travaux de Gregor Mendel, nous matrisons aujourdhui parfaitement le
concept dhritabilit. Il est clair que chez les mammifres, il existe
de nombreux gnes qui codent pour lexpression de plusieurs traits
phnotypiques. Cest ce que lon appelle la pliotropie (Hedhammar et
al. 2011). Par exemple chez le chat, il existe un lien entre surdit
et la coloration bleu de liris (Geigy et al. 2007). De rcentes
tudes rapportent quune transmission polygnique complexe est
lorigine de la dysplasie de la hanche et du coude chez le chien
(Keller et al. 2011 ; Wilson et al. 2011). En dautres termes,
plusieurs gnes sont impliqus dans la transmission de ces affections
osseuses. Ces pathologies sont bien connues chez les retrievers et
plusieurs races ossature lourde. Un programme de dpistage
obligatoire par radiographie des membres est exig pour la
confirmation chez plusieurs races. Nanmoins, le nombre de chiens
encore atteint de dysplasie est considrable. Cet exemple, nous
permet de mieux comprendre quune slection sur des critres
phnotypiques uniquement (ici analyse de membres sur une
radiographie) ne suffit pas matriser la transmission dune
pathologie. En effet, un chien jug comme exempt de dysplasie la
lecture de la radiographie, peut tre porteur de gnes codant pour
cette pathologie. Le risque de transmission la gnration suivante
reste grand. Les chercheurs conseillent aujourdhui dutiliser les
rsultats de test danalyses phnotypiques (radiographies) mais aussi
gntiques. Les risques de transmissions seront ensuite
calculs en fonction de ces deux types danalyses (Lewis et al.
2011 Wilson et al. 2011 ; Woolliams et al. 2011).
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Il est donc important dtre trs prudent lorsque lon va choisir de
faire reproduire un individu prsentant des critres morphologiques
apprcis. Cet individu ne transmettra pas seulement une couleur de
robe, mais galement tout un patrimoine gntique trs complexe. Rooney
(2009) et Summers et al. (2010) mentionnent, notamment,
lutilisation de champion de beaut comme reproducteur. Si ces talons
ou lices sont porteurs de pathologies hritables, mme sils ne
dclarent pas la maladie, leur utilisation comme reproducteur de
rfrence a pour consquence une diffusion massive dans la population
de tout leur matriel gntique (Shariflou et al. 2011).
La slection de critres morphologiques extrmes La slection de
caractres nayant aucune fonction adaptative pour lanimal (e.g. crte
ornementale, plis de peau abondants, oreilles longues et pendantes,
oreilles replies) a conduit lapparition de souffrances chez les
chiens et les chats de race (Mc Greevy & Nicholas 1999 ; Asher
et al. 2009 ; Rooney 2009 ; Hedhammar et al. 2011). Ces critres
morphologiques extrmes, galement appels hypertypes , ont une
influence directe sur le fonctionnement biologique (physiologique
ou comportemental) de lanimal. Asher et al. (2009) ont ralis une
mta-analyse, au Royaume Uni. Ils ont recens 396 troubles
hritables
chez les 50 races les plus populaires outre-manche. 84 de ces
pathologies taient directement lis des critres morphologiques exigs
par les standards de race. Chez les races dites gantes , la
slection dossatures trs lourdes induit un grand nombre de
pathologies osseuses (e.g. ostochondrose, dysplasie de la hanche ou
du coude : Asher et al. 2009 ; Malm et al. 2010). Dautres races
sont voques : oreilles longues et pendantes (cocker) qui entranent
des affections rptition, des plis de peau excessifs (shar-pei) qui
provoquent des dermatites et autres problmes dermatologiques
chroniques, crte ornementale (rhodesian ridgeback) qui a des
consquences sur la bonne formation de la colonne vertbrale Quant
aux races pattes courtes et dos long, du fait mme de leur
morphologie, les chiens peuvent avoir des difficults produire la
posture en arc ( bow posture ), signal dappel au jeu. Or, ce signal
est primordial afin que les sances de jeu se droulent bien (Rooney
2009). Le cas du bouledogue anglais est souvent mentionn par les
scientifiques, car il illustre parfaitement le lien entre slection
de critres morphologiques extrmes et bien tre. Cette race a comme
particularit notamment dtre brachycphale (museau court) et davoir
une ossature trs lourde. La forme de la face ainsi que la prsence
dun palais mou et lanc, rduit considrablement le flux dair entrant
par le nez et favorise lapparition daffections respiratoires. En
consquence, les comportements exploratoires sont limits par ces
difficults respiratoires. Chez le chiot comme chez ladulte,
lexploration de lenvironnement constitue un besoin naturel
ncessaire au maintien dun bon niveau de bien tre, mais est aussi
une condition primordiale pour la familiarisation au milieu et une
bonne socialisation. Cette race prsente galement de grande
difficult la saillie (le recours linsmination artificielle nest pas
rare). Enfin, une assistance vtrinaire lors de la mise-bas,
csarienne, est plus que frquente chez le bouledogue anglais. Il
sagit donc bien l de caractristiques physiques altrant la qualit de
vie des individus. Modifier les pratiques dlevage plusieurs niveaux
Lessentiel du problme venant dun pool gntique trop restreint,
plusieurs scientifiques conseillent de llargir et dautoriser les
croisements entre races proches (Asher et al. 2009 ; Summers et al.
2010). Eviter la consanguinit en interdisant les reproductions au
premier et second degr (dj mis en place par le Kennel Club
britannique : Rooney 2009 ; Nicholas 2011) limiterait galement
lexpression de pathologies gntiques hrditaires (Rooney 2009 ;
Shariflou et al. 2011). Comme mentionn plus haut, il apparat comme
primordial dcarter de la reproduction tous les individus prsentant
des pathologies graves et hritables pour des raisons thiques
videntes. Et ce mme si ces derniers prsentent une robe ou un port
de queue recherch. Un dpistage par le
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biais de tests gntiques ou phnotypiques, permettrait de limiter
la transmission de pathologies hritables (Bell 2011 ; Crispin et
al. 2011 ; Lewis et al. 2011). Nanmoins, Wade (2011) met en garde
contre leffet de ltalon populaire , dj en place pour les critres
esthtiques. En effet, si tous les chiens porteurs de pathologie
sont carts de la reproduction, le risque de perte de diversit
gntique est tout autant important qu lheure actuelle. Lauteur
suggre dautoriser les croisements entre des individus non porteurs
et dindividus porteurs dun allle rcessif. Ces croisements
viteraient lexpression de pathologie chez les chiots de la porte.
Mais un test gntique doit alors tre effectu systmatiquement pour
une pathologie cible. Plusieurs scientifiques recommandent la
limitation du nombre de saillies pour les talons et lices les plus
populaires , afin de limiter les effets dltres de cette pratique
(Leroy 2011 ; Wade 2011). A lheure actuelle de nombreux livres de
race sont ferms . Ce qui signifie que les chiens dont les parents
ne sont pas inscrits au L.O.F. ne peuvent prtendre entrer dans le
livre des origines de la race, et ce mme sils prsentent un phnotype
en adquation avec le standard officiel. Une ouverture des livres
gnalogiques pour les individus sains prsentant les critres
morphologiques recherchs, est fortement recommande par les
chercheurs. En effet, cette dmarche permettrait dapporter un
matriel gntique bien plus vari (McGreevy & Nicholas 1999 ;
Rooney 2009 ; Collins et al. 2011). Enfin, la rvision des standards
de race reste la mesure la plus recommande dans la littrature
scientifique. La slection est actuellement opre sur des traits qui
nont aucune valeur adaptative pour la survie des chiens. Ces traits
sont, au contraire, dans de nombreux cas extrmement invalidants et
empchent la survie. Lobjectif de ces rvisions, est de diminuer
limportance de certains critres dordre esthtique, qui pnalisent
grandement la sant des animaux concerns. Le
niveau de bien-tre et ltat de sant, doit galement tre valu par
les juges en charge des confirmations (McGreevy & Nicholas 1999
; Rooney 2009 ; Collins et al. 2011 ; Crispin 2011 ; Hedhammar et
al. 2011). Les instances tel que le Kennel Club (KC) au Royaume Uni
ou encore la Fdration Cynologique Internationale (FCI) ont dj
appliqu un certain nombre de ces mesures (Hedhammar & Indreb
2011 ; Sampson 2011). La BBC a diffus en 2008 un reportage sur ces
pratiques dlevage alarmantes pour la sant et le bien tre des chiens
de race. Les ractions de ces instances ont t rapides et les mesures
conseilles par les scientifiques sont progressivement intgres leur
rglement. Une campagne a t lanc par le KC, pour que le bien tre des
chiens de race soit une priorit. La FCI et le KC recommandent aux
juges dexposition de beaut, de prendre en compte ltat de sant de
lanimal, de ne pas accepter danimaux prsentant des critres
morphologiques invalidants (Nicholas 2011). Mme si leur politique
actuelle va lencontre de la slection dhypertypes, la rvision des
standards de race nest pas encore effective. Ces deux organismes
condamnent aujourdhui le croisement dindividus apparents. De
nombreux leveurs et club de races, se disent aujourdhui prts faire
du bien tre et de la conservation de la diversit gntique leurs
priorits (Elevage de Bulldogs en Suisse :
http://www.pickwick-bulldogs.ch/but.htm). En 2010 un conseil
indpendant des clubs de race ou des associations de protection, le
Advisory Council on the Welfare Issues of dog Breeding a t cr. Aux
Etats-Unis cest le Canine Health Information Center qui a vu le
jour, tout comme l Orthopedic Foundation for Animals, mais aussi la
Canine Health Foundation dont lAmerican Kennel Club est lorigine
Toutes ces instances ont les mmes objectifs: promouvoir la
recherche sur le bien tre des chiens de race, mais aussi dinformer
le grand public de ltat actuel de la situation et de lavance des
connaissances (Crispin et al. 2011).
http://www.pickwick-bulldogs.ch/but.htm
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Il serait probablement intressant de se rfrer au conservation
breeding program
(http://www.waza.org/en/site/conservation/conservation-breeding-programmes)
mis en place par les parcs zoologiques, sur les espces sauvages.
Ces programmes dlevages internationaux utilisent des bases de
donnes exploitables par les zoos du monde entier, permettant une
traabilit optimale. Lobjectif de ces programmes est entre autre de
veiller la conservation dune diversit gntique importante. Si ce
systme fonctionne parfaitement pour des espces comportant un nombre
dindividus parfois trs limit, on ne peut que supposer quil
constituerait un outil trs performant chez le chien ou le chat,
espces qui reprsentent des effectifs infiniment plus grands. A
luniversit de Nouvelle Angleterre, en Australie, des chercheurs en
gntique quantitative ont mis au point un logiciel nomm Pedigree
Viewer (http://www-
personal.une.edu.au/~bkinghor/pedigree.htm). Cet outil, bien que
complexe pour des non-initis, permet de collecter plusieurs
informations sur les reproducteurs (degr dapparent, donnes sur des
tests gntiques,). Il apparat comme primordial de squiper de tels
outils ainsi que de bases de donnes en ligne (Annexe 2), notamment
pour les programmes de dpistages (Bell 2011 ; Nicholas et al.
2011). En effet, il existe bien plus dune pathologie hritable par
race. La compilation de donnes gntiques et phnotypiques serait
rendu plus aise laide doutil performant et facile dutilisation par
tous les acteurs de la filire canine. Enfin, les changes entre les
scientifiques et les diffrents acteurs de la filire canine tous les
niveaux est une priorit. Les congrs internationaux sont loccasion
pour les chercheurs de prsenter les rsultats de leurs recherches,
pour les instances dchanger sur les mesures prises et celles venir.
Lan prochain ce sont deux congrs internationaux sur cette thmatique
qui se tiendront en Sude :
- La 6me confrence internationale sur les Avances en gnomique et
pathologies hritables chez le chien et le chat :
http://www.caninefelinegenomicsconference.org/
- Le Dog Health Workshop 2012 :
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-
Prochains congrs scientifiques :
http://www.caninefelinegenomicsconference.org
http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012
COMPTE-RENDU DU CONGRES UFAW 2011
Par Brunilde Ract-Madoux (thologue au Refuge AVA) Making animal
welfare improvements: Economic and other incentives and constraints
(UFAW International Animal Welfare Symposium Historic Dockyard,
Portsmouth UK, 28-29th June 2011) Le congrs UFAW (Universities
Federation for Animal Welfare : http://www.ufaw.org.uk) sest tenu
Portsmouth (Royaume-Uni) et a rassembl plus de 200 participants, de
24 pays diffrents. Economistes, vtrinaires, scientifiques, se sont
partags les interventions, communications orales et affiches.
Depuis quelques annes, une nouvelle approche et une comprhension
moderne du bien-tre animal ont t revus chez les animaux captifs
(levage, compagnie, laboratoire, zoo,) et les animaux sauvages en
milieu naturel. Mais dans la plupart des cas, le bien-tre nest pas
aussi bien peru par la socit quil ne le devrait et le besoin
damliorations est considrable. Alors que de nombreux problmes sont
dtects chez diverses espces, les avances pour les maitriser ne sont
pas aussi rapides ou sures quon le souhaiterait. Lobjectif de ce
congrs est dexaminer les aspects conomiques du bien-tre animal et
les attitudes de la socit envers cela. La somme quune personne, ou
la socit toute entire, est prte payer pour amliorer le bien-tre
animal parait beaucoup varier suivant lespce et les conditions de
lanimal. Quelle est ltendue dun changement ? Le dveloppement de
moteurs conomiques a dj prouv avec succs des amliorations du
bien-tre animal dans certains cas. Quel potentiel existe-t-il pour
dvelopper plus largement cette approche ? Des rsultats gnraux ont t
exposs, concernant des espces varies dans diffrents secteurs
dactivit (animaux de production, de compagnie, pour la recherche,
etc.). De nombreux thmes ont t abords comme lvaluation conomique,
lvaluation des risques, lamlioration du bien-tre, les maladies
hrditaires.
Que peuvent faire les conomistes pour le bien-tre animal ? Les
analyses conomiques peuvent tre utilises pour identifier les moyens
les plus rentables dobtenir diffrents niveaux ou diffrents aspects
du bien-tre animal en levage en le combinant des budgets limits. De
plus, ces analyses fournissent des mthodes pour valuer la valeur
des amliorations du bien-tre et servent tablir si des
investissements dans ce domaine se justifient en mettant en avant
les incitations conomiques. Les analyses conomiques sont souvent
ralises sur la base du bien-tre animal comme sous-ensemble du
bien-tre humain. Mais il est possible dlargir lampleur en tenant
compte des besoins de lanimal, ainsi que dvaluer les priorits du
point de vue de lanimal. Une collaboration entre thologistes,
vtrinaires, conomistes, permettrait de dterminer les meilleures
mthodes pour dfinir, classer et comparer les diffrents aspects et
niveaux du bien-tre animal.
http://www.caninefelinegenomicsconference.org/http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012
-
Bien tre des chiens de race Un sujet mettant en jeu le bien-tre
animal concerne les maladies hrditaires chez le chien domestique.
Ces maladies peuvent apparaitre suite des mutations gntiques
tablies chez certaines races, mais dans dautres cas, ce sont des
consquences directes de caractristiques volontairement slectionns
chez les races de chiens. Des impacts ngatifs - inconfort,
souffrance - altrent la qualit de vie des animaux et leur bien-tre.
Le Royal Veterinary College (Royaume-Uni), a prsent une pathologie
hrditaire chez les races de type brachycphale, dont la slection de
ce phnotype entraine un raccourcissement du museau de plus en plus
important. Les signes cliniques du Syndrome obstructif des voies
respiratoires, incluent des bruits respiratoires intenses, une
difficult respirer, une intolrance lexercice ou la chaleur. Les
troubles respiratoires sont souvent associs des troubles digestifs.
Ce syndrome, prsent de manire chronique chez certaines races,
implique une perception fausse de normalit chez les chiens
brachycphales. De prcdentes tudes indiquent quune partie des
propritaires de ce type de chiens ne sont pas alarms par les bruits
respiratoires, les ronflements ou lessoufflement de leur chien. Une
tude rcente a cherch mettre en vidence la reconnaissance des signes
cliniques de ce syndrome de la part des propritaires de chiens,
problme demandant lattention vtrinaire. Le rsultat majeur de
lenqute est que 41,2% des propritaires concluent que leur animal na
pas de problme respiratoire, malgr la description de nombreux
signes cliniques dans le questionnaire auxquels ils ont rpondu. Ils
considrent que ces symptmes sont normaux ou typiques de la race .
Sans reconnaissance ni apprciation srieuse des implications du
bien-tre de ce syndrome, les chiens affects mais non diagnostiqus,
donc non traits, seront affects indfiniment. Ces chiens peuvent
continuer tre slectionns pour llevage et les tentatives dradication
des maladies hrditaires chez les chiens de races pures deviendront
difficiles. Il est conseill que les vtrinaires aient un rle
dducation auprs des propritaires de chiens, dessayer de contrer la
mode des races de chiens, de limiter la slection de caractristiques
morphologiques, de faire voluer les standards des clubs de races
canines (qui ont commenc changer pour viter les exagrations). RMA
Packer, A Hendricks, JL Axe, CC Burn, Royal Veterinary College,
Hawkshead Lane, North Mymms, Hertfordshire, UK [email protected]
Iaira Boissevain, de lcole de mdecine vtrinaire, University of
Utrecht (Hollande) explique le statut actuel du chien dun point de
vue lgislatif. Depuis des dcennies, les chiens de races sont sujets
une forte augmentation de maladies hrditaires, ces animaux sont en
souffrance. Une meilleure lgislation pour prvenir de cela est
fortement recommande. Selon le Code Civil, le chien est considr
comme un objet de production entre lleveur et lacheteur. Si le
chien ne correspond pas au standard de la production (maladie ou
autre), le propritaire peut dposer une plainte civile auprs de
lleveur dans les 6 premiers mois aprs lacquisition et demander une
compensation. La loi du consommateur est base sur des critres
europens et donne au propritaire la possibilit de dbuter un procs.
Lleveur doit prouver quil nest pas responsable du dfaut de
conformit et que celui-ci nexistait pas au moment de la vente. Les
procs civils peuvent tre trs contraignants. La dcision dun juge
nest pas toujours corrle avec les connaissances vtrinaires. Au del
des 6 mois et jusqu 2 ans aprs lacquisition, cest lacheteur qui
doit prouver quil nest pas responsable et que le dfaut existait au
moment de la vente. Par contre, la lgislation publique peut protger
les leveurs et les clubs de races canines, de llevage des chiens
avec des maladies. La lgislation actuelle apporte une aide de
recours aux propritaires, mais pourrait tre amliore pour que les
rgles soient en adquation avec les besoins rels. Ainsi quelques
questions restent en suspens : - Lanimal de compagnie toujours
considr comme un objet par la Loi Civile ? - Comment simplifier les
poursuites juridiques aux leveurs ?
mailto:[email protected]
-
- Quel est le rle des clubs de race canine ? - Les compagnies
dassurance VS le bien-tre des animaux ? I Boissevain, Department of
Animals in Science and Society, Faculty of Veterinary Medicine,
Utrecht University, [email protected]
James Yeates, du dpartement de science vtrinaire, University of
Bristol (Royaume-Uni), a expos les aspects conomiques et le
bien-tre animal en pratique vtrinaire, travers le cas des problmes
gntiques. Les propritaires danimaux domestiques peuvent avoir une
considration illimite envers leurs animaux, sans sapercevoir que
leur bien-tre nest pas toujours optimal. Certains dentre eux
dpenseront de fortes sommes pour soigner leur animal, dautres
payeront des traitements inappropris pour se donner bonne
conscience, ou encore nauront pas la possibilit de financer des
traitements. Dans ce contexte, le cas des maladies gntiques est
important. Les motifs conomiques peuvent mener 3 problmes
potentiels : - les animaux ne sont pas soigns avec le traitement
requis cause du cot financier, - les animaux sont soigns avec un
traitement non ncessaire mais profitable au vtrinaire, - les
animaux reoivent un mauvais traitement par manque de temps ou un
cot trop lev. Pour rduire cette barrire financire et permettre
dattribuer les meilleurs traitements aux animaux, le rle des
vtrinaires est primordial. Identifier les cls dterminantes de la
volont des propritaires de payer des traitements, permettrait aux
vtrinaires daider les clients prendre des dcisions bases sur le
bien-tre de leur animal. Les compagnies dassurance ont aussi une
part de responsabilit, par exemple elles peuvent refuser de
financer une csarienne ou un traitement contre une maladie gntique
sans que lanimal ne soit strilis. JW Yeates Department of Clinical
Veterinary Science, University of Bristol, Bristol, UK
[email protected]
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de rente De nouveaux systmes dhbergements intrieurs des animaux
dlevage sont lessai afin damliorer leur bien-tre. Une valuation
conomique de ces nouveaux systmes est indispensable afin den
mesurer les cots et bnfices de la production. Jonathan Guy, School
of Agriculture,
mailto:[email protected]:[email protected]://www.ufaw.org.uk/geneticwelfareproblems.php
-
University of Newcastle (Royaume-Uni), a prsent les rsultats
dune valuation conomique de loges de mise bas conues pour amliorer
le bien-tre des truies dlevage. Un systme de production peut tre
accept par lindustrie sil peut concilier, les besoins physiques et
comportementaux des truies avec le taux de survie des porcelets,
des frais dentretien peu levs et une facilit dutilisation par le
personnel. Le projet test, nomm PigSAFE, a pour buts doptimiser le
bien-tre des animaux et les performances conomiques. Une
comparaison de ce nouvel enclos a t faite dautres systmes
dhbergements des truies, sur plusieurs points : cots de
construction, frais dentretien et besoins humains, niveaux de
performances atteints. Lhbergement des truies dans lindustrie au
Royaume-Uni comprend 41% des animaux en extrieur et 59% en intrieur
(avec 95% en loge individuelle). Le bilan du cot de production,
calcul par truie/an montre que llevage en extrieur est moins
couteux compar au PigSAFE et aux loges. Par contre, il ny a pas de
diffrence de performance des porcs (nombre de petits, mortalit, )
entre les systmes dhbergements. Ce systme montre des effets
positifs mais des recherches sont toujours
en cours pour amliorer au mieux les cots et la performance, tout
en respectant les objectifs du dpart. JH Guy 1, P Cain 1, E M
Baxter 2, Y Seddon 1 and SA Edwards 1 1 School of Agriculture, Food
and Rural Development, Newcastle University, Newcastle upon Tyne,
UK 2 Animal Behaviour and Welfare, Sustainable Livestock Systems,
Scottish Agricultural College (SAC), West Mains Road, Edinburgh, UK
[email protected] Un exemple davantage pour amliorer le bien-tre
des animaux dlevage, sans mettre en jeu lconomie, a t prsent par
une ONG base au Royaume-Uni, The Brooke et agissant en Inde. Cre en
1934, cette association apporte un support financier aux leveurs de
chevaux, nes et mulets, pour les aider amliorer le bien-tre de
leurs animaux. Ils ont mis en place un programme destin aux leveurs
afin quils dveloppent leurs propres protocoles dvaluation du
bien-tre. Les participants se runissent rgulirement pour faire un
tat des lieux de leurs observations (nombreux paramtres mesurs).
Les changes entre les leveurs permettent de mettre en uvre des
plans pour amliorer la sant des animaux, llevage et les pratiques
de travail. Une nouvelle gestion pour amliorer le bien-tre animal
voit le jour : une comptition positive entre les leveurs. Les
bnfices de la comptition de lvaluation du bien-tre conduite par les
leveurs sont une augmentation de leur intrt dans le processus, une
forte motivation et une volont de changements. Aussi un processus
de comptition individuelle se met en place pour contrler et
amliorer le bien-tre. Il serait intressant de pouvoir compiler les
rsultats des nombreux
protocoles dvaluation pour les analyser, faire des comptes
rendus, ou des certifications. JC Pritchard 1, 2, L van Dijk 2 and
SK Pradhan 3 1 The Brooke, 30 Farringdon Street, London, EC4A 4HH 2
Animals in International Development, 45 The Glebe, Wrington,
Bristol, BS40 5LX 3 Brooke India, F-86, Preet Vihar, Delhi 110092,
India [email protected] EconWelfare est un projet de
recherche europen qui tudie les aspects socioconomiques de
lamlioration du bien-tre des animaux dlevage et qui fournit des
suggestions aux responsables politiques nationaux et europens. Une
partie du projet est destine dterminer les outils politiques pour
sa mise en uvre et identifier les indicateurs pour dcrire
lefficacit relative de ces outils. Ces outils politiques sont ceux
utiliss par les dpartements du gouvernement, les entreprises
prives, le corps acadmique, les ONG qui formulent les critres du
bien-tre animal. Les indicateurs correspondent aux mesures utilises
pour surveiller les progrs au niveau de lanimal, de la chaine
alimentaire et de la socit. Une valuation des problmes stratgiques
du bien-tre animal a montr quil ne pouvait pas y avoir une seule
solution pour promouvoir le bien-tre animal au niveau europen. Les
pays ont des
mailto:[email protected]:[email protected]
-
normes et des cultures diffrentes, ils nont pas la mme vision
concernant ce sujet. Mais une volution des mentalits et des
changements sont visibles. Certains pays sont trs actifs, comme la
Sude qui a dvelopp beaucoup de programmes pour lamlioration du
bien-tre animal. Les premiers rsultats montrent que les outils
politiques les plus efficaces seraient la rglementation
gouvernementale, les initiatives ducatives et le labelling . Leur
efficacit dpend des conditions spcifiques chaque pays. Les
indicateurs majoritairement choisis par les experts europens sont
ceux bass sur lanimal, sa sant et ses conditions dhbergements,
ainsi que ladoption de labels. Les pays et les dcisionnaires
doivent identifier leur tat actuel dans lamlioration du bien-tre
animal et avancer en consquence. LJ Keeling 1, C Hubbard 2, V
Immink 3, G Garrod 2 and P Ingenbleek 3 1 Department of Animal
Environment and Health, Swedish University of Agricultural
Sciences, Sweden. 2 School of Agriculture, Food and Rural
Development, Newcastle University, UK 3 Social Sciences Group of
Wageningen University and Research Centre, The Netherlands
[email protected] Ian Duncan, un des fondateurs de la
science du bien-tre animal, a prsent le programme suivant : En
2008, le Global Animal Partnership a t fond au Canada, dont les
dirigeants sont des scientifiques, des agriculteurs, des ONG, des
dtaillants. Ils ont cr un programme 5-Step Animal Welfare Standards
, qui encourage les amliorations continues du bien-tre animal en
levage, en avanant par tapes, afin datteindre des critres
standards. De meilleures pratiques dlevage, pour le bnfice des
agriculteurs, des animaux et des consommateurs, sont fortement
encourages. Ce programme mis en place depuis 2,5 ans chez un des
plus grands distributeurs dalimentation biologique, avec des
critres prcis pour la viande de poulet, de porc et de buf, connait
un fort succs. Le partenariat a donc pu contacter dautres
distributeurs dalimentation. Le programme concernant principalement
les conditions dhbergements des animaux comprend 5 tapes : - tape 1
: pas de cages ou de caisses bondes - tape 2 : milieu de vie
(intrieur) enrichi - tape 3 : augmenter laccs lextrieur - tape 4 :
accs un pturage ou lieux de fourragement - tape 5 : centr autour de
lanimal : levage lextrieur, pas daltration de lanimal - tape 5+ :
centr autour de lanimal : vie entire de lanimal dans le mme lieu
(pas de transports) Les buts sont : - dencourager linnovation et la
viabilit - de reconnaitre et rcompenser les producteurs - de donner
une meilleure crdibilit aux distributeurs - de mieux informer le
consommateur - de permettre un meilleur approvisionnement Les
producteurs atteignent les tapes selon leur propre chemin, mais la
premire est facilement accessible. Par contre, tous les levages ne
peuvent pas atteindre ltape 5 cause de certaines contraintes
propres leur amnagement. A lheure actuelle, plus de 100 millions
danimaux dlevage hbergs dans des fermes ou des ranches sont
concerns par ce programme. IJH Duncan 1, M Park 2 and AE Malleau 3
1 Campbell Centre for the Study of Animal Welfare, University of
Guelph, Guelph, Canada 2 Global Animal Partnership, PO Box 21484,
Washington, DC, US 3 Wholefoods Market Inc, 550 Bowie Street,
Austin, Texas, US [email protected]
mailto:[email protected]:[email protected]
-
Richard Bennett, professeur dconomie de lagriculture, University
of Reading (Royaume-Uni) a prsent les rsultats dune enqute effectue
auprs des citoyens anglais pour estimer la valeur financire quils
offriraient lamlioration du bien-tre animal en levage. Une chelle
de 0 100 est prsente aux participants, elle reprsente ltat de
bien-tre de lanimal selon 12 critres (absence de blessure, confort
thermal, facilit de se mouvoir, ), elle est corrle lindice de
Welfare Quality , compos denviron 30 mesures (tat physique et
physiologique de lanimal, comportement). Une valeur financire est
attribue chaque amlioration du bien-tre animal et les participants
choisissent ce qui correspond leurs attentes. Les rsultats montrent
une volont de plus dpenser pour amliorer le bien-tre des bufs,
compars aux porcs et aux poulets. Cela est li leurs croyances que
les amliorations du bien-tre vont de pairs avec les qualits de
productions (got, valeur nutritionnelle et salubrit de la
nourriture, bnfices envers lenvironnement). Une question importante
reste en suspens : de tels rsultats sont-ils assez robustes et
fiables pour tre utiliss informer les dcisionnaires du bien-tre
animal au sein dun cadre dvaluation cots-bnfices? [Welfare Quality
Project : Projet europen pour lamlioration du bien-tre animal dans
la chaine alimentaire]. RM Bennett, A Kehlbacher and K Balcombe
Reading University, School of Agriculture, Policy and Development,
Reading, UK [email protected] Les rsultats dune tude
comparant des traitements pour soigner des moutons boiteux avec
abcs aux pieds et les avantages conomiques ont t prsents par Laura
Green, University of Warwick (Royaume-Uni). Deux groupes de moutons
dlevage ont t soigns contre les boiteries par deux mthodes de
traitements diffrentes. Un animal boiteux sera moins productif. Il
savre que les moutons traits en prventif avec des injections
antibactriennes + diffusion dun spray sur les sabots, sont mieux
soigns que ceux qui reoivent un traitement conventionnel en curatif
(taille des sabots et spray). De plus, la frquence dapparition des
boiteries diminue, les animaux sont en meilleure forme et le taux
de natalit des agneaux augmente. Un bnfice conomique net de 6 par
brebis est non ngligeable. Une autre tude a montr que les fermiers
savaient bien reconnaitre les boiteries de leurs animaux. Par
contre, quand ils sont interrogs, ils reconnaissent que le
traitement
antibiotique est le plus efficace, mais continuent dutiliser
leur mthode conventionnelle, sans doute par habitude. LE Green 1,
EM King 1, GJ Wassink 1, J Kaler 13, R Grogono Thomas 2 1 School of
Life Sciences, University of Warwick, Coventry CV4 7AL, UK 2
Department of Clinical Veterinary Science, University of Bristol,
Langford House, Langford, Bristol BS40 7DU, UK 3 School of
Veterinary Medicine and Science, University of Nottingham, Sutton
Bonington Campus, Sutton Bonington, Leicestershire LE12 5RD, UK
[email protected] Lisa Collins, Queens University, Belfast
(Royaume-Uni) a prsent une nouvelle mthode : Lvaluation du risque
est de plus en plus utilise dans le domaine du bien-tre animal,
comme un moyen permettant de comparer de nombreux problmes de
bien-tre au sein et entre les espces, ainsi que didentifier ceux
qui doivent tre prioriss par les responsables politiques. Le risque
est dfini comme une situation impliquant une exposition au danger.
Les problmes qui devraient tre prioritaires sont ceux qui affectent
un grand nombre de la population animale, ou ceux qui ont de graves
consquences pour les animaux affects. Cette mthode a t applique
chez plusieurs espces dlevages, comme chez des animaux de
compagnies (comparaison des dfauts hrditaires chez les chiens de
race pure). Des exemples de risques dans le bien-tre animal sont
:
mailto:[email protected]:[email protected]
-
- Les conditions dhbergements : mauvais enrichissement,
ventilation, hbergement strile - Tares hrditaires chez les chiens :
type brachycphale (problmes respiratoires), chiens de grande taille
(problme de dysplasie), queue enroule (hmi vertbre), Il y a un rel
besoin de dvelopper des outils pour mieux valuer limpact des
problmes de bien-tre chez les diffrentes espces, entre les espces
et les individus. Ainsi que comparer les diffrentes risques
existants. Lvaluation des risques est base sur 3 facteurs
fondamentaux : Intensit des consquences des risques ; Dure affecte
par les consquences ; Frquence dans une population. Ces facteurs
sont bass sur lindividu puis sur la population. On attribue un
score ces risques. Plusieurs questions sont en cours de discussion
; comment tre certain des rsultats prioriser ?
Comment interprter les rsultats de telles valuations ? LM
Collins School of Biological Sciences, Queens University Belfast,
Belfast [email protected]
mailto:[email protected]