Séance 1 I. La phrase simple ne comporte qu'une seule proposition et donc qu'un seul noyau sujet-verbe. Ex. : Le jeune homme court dans la rue sans regarder autour de lui. II. La phrase complexe comporte plusieurs propositions et donc plusieurs noyaux sujets- verbes. Ex. : Le jeune homme court car il a pris du retard et il craint que ses amis ne l'attendent pas. La phrase complexe contient plusieurs verbes conjugués, donc plusieurs propositions. Exemple : Lancelot se battait / parce qu'il voulait plaire à la reine Guenièvre. → 2 verbes = 2 propositions = une phrase complexe. Il existe trois façons de relier plusieurs propositions en une phrase: 1. La juxtaposition Les propositions sont séparées par une virgule, un point-virgule ou par deux-points. Elles sont indépendantes. (La nature des propositions est : « proposition indépendante ».) Ex : Je suis fatiguée, j’ai peu dormi. (C’est la virgule qui relie les deux propositions). Ex2 : Je suis fatiguée : j’ai peu dormi. (Ce sont les deux points qui relient les deux propositions). Proposition 1 Proposition 2 Proposition 1 Proposition 2 Proposition 3 Proposition 4 La phrase simple et de la phrase complexe
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Séance 1 La phrase simple et de la phrase complexe
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Séance 1
I. La phrase simple ne comporte qu'une seule proposition et donc qu'un seul noyau
sujet-verbe.
Ex. : Le jeune homme court dans la rue sans regarder autour de lui.
II. La phrase complexe comporte plusieurs propositions et donc plusieurs noyaux sujets-
verbes.
Ex. :
Le jeune homme court car il a pris du retard et il craint que ses amis ne l'attendent pas.
La phrase complexe contient plusieurs verbes conjugués, donc plusieurs propositions.
Exemple :
Lancelot se battait / parce qu'il voulait plaire à la reine Guenièvre.
→ 2 verbes = 2 propositions = une phrase complexe.
Il existe trois façons de relier plusieurs propositions en une phrase:
1. La juxtaposition
Les propositions sont séparées par une virgule, un point-virgule ou par deux-points. Elles sont
indépendantes. (La nature des propositions est : « proposition indépendante ».)
Ex : Je suis fatiguée, j’ai peu dormi. (C’est la virgule qui relie les deux propositions).
Ex2 : Je suis fatiguée : j’ai peu dormi. (Ce sont les deux points qui relient les deux
Il n’est employé que pour désigner des êtres humains. Il peut avoir différentes
fonctions :
- Tout le monde.
On oublie vite !
- Quelqu’un.
On frappe à la porte.
- Nous.
Ça va, on a compris.
- Vous.
Alors, on a compris ?
- Des personnes précises.
Séance 6
A cette époque-là, Martin avait déjà commencé son enseignement, mais personne ne le savait. Ce
n’était pas vraiment un enseignement, je veux dire comme celui d’un prêtre ou d’un instituteur, parce
que cela se faisait sans solennité et qu’on apprenait sans bien savoir ce qu’on a appris. Les enfants
avaient pris l’habitude de venir jusqu’au bout de la digue, devant le château de Martin, et ils
s’asseyaient par terre pour parler et pour jouer, ou pour entendre des histoires.
J.M.G. Le Clézio, « Hazaran » in Mondo et autres histoires, Gallimard.
a. Identifiez la forme des propositions soulignées et des propositions mises en gras?
Les propositions soulignées sont de forme négative.
b. Relevez les mots justifiant votre réponse.
Justification : personne ne, n’ pas, sans.
A. Les adverbes de négation : Les phrases de formes négatives contiennent l’adverbe de
négation : ne pas, ne plus, ne jamais, ne guère, ne rien, ne personne, ne nul, ne nullement,
ne aucun, ne aucunement, ne point, ne goutte, …
L’expression de la négation
Phrases affirmatives Phrases négatives
J’ai l’intention d’y jouer au piano. Je n’ai pas l’intention d’y
jouer.
aucunement
nullement
Je joue au tennis.
Je joue encore / toujours au tennis.
Je joue souvent / quelquefois au tennis.
Je ne joue pas au tennis.
Plus
jamais
J’ai déjà joué.
J’ai déjà joué au tennis.
J’ai toujours le dernier mot.
Je n‘ ai pas encore joué.
Je n’ ai jamais joué au
tennis.
Je n‘ ai jamais le dernier
mot.
Tous les élèves l’ont vu.
J’ai lu tous les livres de cet auteur.
J’ai besoin d’autres preuves.
Il est sorti plusieurs fois.
Aucun élève ne l’a
vu.
Je n’ai lu aucun livre de cet
auteur.
Je n’ai besoin d’aucune preuve.
A aucun moment, il n’est sorti.
Quelqu’un l’a vu
Ils l’ont tous vu.
Tout a été fait.
Personne ne l’a vu
Personne ne l’a vu
Rien n’ a été fait.
Il y avait des places partout. Il n’y avait de place nulle part.
Ne et la conjonction ni .
Il fume et il boit. Il ne fume ni ne mange.
Son père et sa mère sont encore vivants. Ni son père ni sa mère ne sont encore vivants.
Il est vieux et malade. Il n’ est ni vieux ni malade.
La locution ne ..... que
Négation restrictive ou exceptive, elle signifie seulement, uniquement.
Il n’a fait que pleurer.
Il n’y a que l’argent qui compte.
Il ne boit que que de la bière.
ne ..... que peut se combiner avec pas qui annule la restriction :
Non. Réponse négative. Fait-il froid ce matin ? Non. <…> Ne… pas. Négation usuelle. Il n’a pas entendu. Je ne sais pas. Ne… point. Négation littéraire. Tu ne m’as point répondu. <…> Ne… goutte. Négation employée dans la seule expression n’y voir goutte. Ne… plus. Signifie ne… pas désormais. Il ne sort plus de chez lui. <…> 3 Ne… guère. Signifie ne… pas beaucoup. Je ne l’ai guère vu ces jours-ci. <…> Ne… que. Signifie seulement. Je ne reste qu’un instant. <…> Ne est parfois employé seul. <…> Que ne le faites-vous ! <…> Si je ne me trompe, je l’entends. <…> Il n’osait l’interrompre. Toujours pas correspond à pas encore : Il n’est toujours pas rentré. _ Il n’est pas encore
rentré. Guère signifie primitivement beaucoup : Il n’a guère d’amis. (pas beaucoup) / Il n’est guère malade. (pas très) / Il n’a guère faim. (pas très) Il n’y a guère a donné naguère (il y a peu de temps). Point à la place de pas appartient à la langue classique : il nie plus fortement que pas. Tu ne mentiras point. Mie / goutte sont des formes vieillies. Goutte ne se rencontre aujourd’hui que dans l’expression : Il n’y voit goutte. Mie et goutte comme pas ou point étaient des noms désignant de petites quantités qui renforçaient la forme atone ne:Il
ne mange mie. / Il ne boit goutte. / Il ne marche pas.
L’emploi de nul appartient à un registre soutenu : Nul homme ne l’appouve.
Dans la langue parlée, c’est ne qui tend à être supprimé : Je l’ai pas vu. / Il est jamais venu.
Il n’a pas fait que pleurer.
Il n’y a pas que l’argent qui compte.
Il ne boit pas que de la bière.
L’adverbe ne atone est habituellement complété par un autre adverbe, mais il est employé
seul :
avec des verbes comme cesser, daigner, oser, pouvoir suivis d’un infinitif : Il ne cesse
de pleuvoir.
avec le verbe savoir signifiant être incertain: Il ne sait ce qu’il veut / Il ne sait que
faire ou au conditionnel : Je ne saurais le dire. / Je ne saurais le faire.
dans les expressions de temps comme: Voilà / Il y a trois jours que je ne le vois.
après si conditionnel dans des formes telles que : Si je ne me trompe. / Si je ne
m’abuse.
dans certaines locutions verbales : Si ce n’est / n’empêche que / qu’à cela ne tienne /
n’avoir de cesse de...
dans les propositions relatives au subjonctif dépendant d’une principale interrogative
ou négative : Il n’est pas d’homme qui ne désire être heureux.
dans certains adverbes : Il n’est pire eau qui dort.
Attention !
Le ne explétif : il n’a pas de valeur proprement négative. Son emploi qui indique un
niveau de langue soutenu est facultatif.
On le rencontre dans
- Les complétives : compléments d’objet des verbes qui expriment
la crainte : Je crains /J’ai peur / Je redoute / Je tremble qu’il ne pleuve.
l’empêchement : J’empêche / J’évite qu’il ne le fasse.
le doute ou la négation : Je ne doute pas qu’il ne l’ait fait ./ Je nie pas qu’il ne soit
venu. (douter et nier sont à la forme négative.)
- Les circonstancielles introduites par avant que, à moins que, de peur que, de crainte que :
Rentre avant qu’il ne pleuve.
On ira à la piscine à moins qu’il ne pleuve.
Ils sont rentrés de peur / de crainte qu’il ne pleuve.
- Les comparaisons d’inégalités :
Il est autre que je ne croyais.
Il est plus / moins petit que je ne pensais.
Le temps est meilleur qu’il n’était hier.
B. Les mots de sens négatif :
Certains mots en particuliers les verbes ont un sens négatif même s’ils sont employés