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SAMEDI 17 JANVIER 2015 | www.arcinfo.ch | N0 41916 | CHF 2.50 |
J.A. - 2300 LA CHAUX-DE-FONDS
Rue Neuve 14, 2300 La Chaux-de-Fonds / Tél. 032 910 20 00 �
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SKI ALPIN Carlo Janka s’éclate vraiment à Wengen PAGE 27
THÉÂTRE Charles Joris s’est éteint dans la nuit de jeudi à hier,
dans le sud de la France où il s’était installé. Cofondateur du
Théâtre populaire romand (TPR) en 1961, il en avait assumé la
direction pendant 40 ans. Le comédien Claude Thébert, qui a partagé
la route du TPR pendant 15 ans, lui rend hommage. PAGE 17
VAL-DE-TRAVERS Les auteurs d’une escalade criminelle devant la
juge
PAGE 11
REVUE Saintimania démarre, premières impressions
PAGE 10
Fondateur du TPR, Charles Joris a définitivement quitté la
scène
DROGUE Ancien toxico, il raconte l’enfer des pilules thaïes
PAGE 3
CHRI
STIA
N GA
LLEY
LA MÉTÉO DU JOUR
à 1000mpied du Jura
-1° -1°2° 3°
HOCKEY SUR GLACE Le HCC devra jouer sans Sejna pendant dix jours
Peter Sejna est touché à un genou et ne devrait pas jouer pendant
dix jours avec le HCC. Le Slovaque ne sera pas remplacé ce soir
contre Olten. Un étranger en prêt pourrait arriver aux Mélèzes la
semaine prochaine. PAGE 24
SOMMAIRE Feuilleton PAGE 14 Télévision P. 28-29 Cinéma PAGE 15
Carnet P. 30-31
FRANC FORT Baisse
des salaires des frontaliers
en question PAGE 9
Se loger dans les Montagnes devient un vrai casse-tête PÉNURIE
Depuis deux ans, La Chaux-de-Fonds souffre d’une pénurie
d’appartements en raison de la poussée démographique, qui par
ailleurs réjouit les autorités.
LE PLEIN Pour les working poors comme pour les gens à l’aide
sociale, se loger à bon marché devient problématique: tous les
logements à loyer modéré font le plein.
À REVOIR Les normes minimales pour les loyers des gens à l’aide
sociale pourraient être revues à la hausse, mais il s’agit d’éviter
un appel d’air... PAGE 7
KEYSTONE
RICH
ARD
LEUE
NBER
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TRAFIC SUR LES MONTS L’interdiction de circuler victime d’un
contretemps L’arrêté interdisant aux pendulaires de circuler sur
les Monts, au-dessus du Locle, aurait dû entrer en vigueur jeudi.
Il n’en est rien. Un retard dans l’acquisition des panneaux de
signalisation est en cause. Les riverains rongent leur frein. PAGE
8CH
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GALL
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38 OFFRES
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SAMEDI 17 JANVIER 2015
2 FORUM
CULTURE A propos de rayonnement artistique Ainsi donc, nos
ministres ont l’intention de rayonner... Mais qu’est-ce qui peut
bien rayon-ner par ici? Nous n’avons pas eu Béjart, et ni Marthaler
ni Hirschhorn ni aucun autre
vecteur de rayonnement artis-tique sérieux n’a, à ma
con-naissance, manifesté son in-tention de venir créer dans nos
contrées. En revanche, nous avons ici des artistes re-connus par la
communauté et par leurs pairs qui, avec des moyens dérisoires,
assurent héroïquement le foisonne-ment et la diversité culturelle
de ce canton depuis des dé-cennies. «Tu viens de La Chaux-de-Fonds?
Il se passe beaucoup de choses là-haut!» nous dit-on dans les
milieux autorisés de villes plus importantes que les nôtres. C’est
avant tout cela notre richesse et notre rayon-nement. Et c’est ce
que nous risquons de perdre au détri-ment d’une politique qui
s’ini-tie à «l’art» de la propagande
quand il faudrait penser en termes de cohésion sociale. L’Etat
ne doit pas oublier, lors-qu’il subventionne la culture, que ce ne
sont ni les institu-tions ni les artistes qu’il sub-ventionne, mais
le citoyen-spectateur qui, sans cette redistribution, ne pourrait
ac-quérir son billet d’entrée à un prix supportable. Est-il
légi-time, en cas de «rayonnite» ai-guë, que cette subvention
pré-levée sur nos impôts profite aux spectateurs lémaniques ou
zurichois? Si nous voulons rayonner efficacement, soyons sérieux et
subventionnons plu-tôt les routes d’autres cantons, c’est
médiatiquement plus porteur que la culture...
Samuel Grilli (La Chaux-de-Fonds)
En pleine contemplation. PHOTO ENVOYÉE PAR ERIKA R.-M. JUNOD, DE
FONTAINEMELON
Dans le cadre de la reprise de l’établisse-ment par la Banque
cantonale neuchâteloise (BCN), la valeur de reprise du Crédit
foncier neuchâtelois (CFN) est fixée par un surex-pert à 40
millions de francs. Cette estima-tion définitive porte la valeur de
l’action CFN à 550 francs, un niveau proche de sa va-leur nominale
de 500 francs.
Mais cette estimation n’a pas été sans mal, relèvent «L’Express»
et «L’Impartial» en ce 17 janvier 1995. Selon l’expert de la BCN
l’action CFN valait 150 francs, selon l’expert du CFN 1045 francs!
Président du conseil d’administration du CFN, François Jeanne-ret,
aurait souhaité que le surexpert «aille un peu plus loin», mais il
prend acte de cette dé-cision, à laquelle le Conseil d’Etat est
asso-cié. «Nous continuons de penser que la valeur de
l’établissement est supérieure à 550 francs par action et nous
aurions aimé que le surex-pert tienne compte d’un élément important
que notre expert avait intégré à son analyse et qui est
le marché», affirme pour sa part Daniel Klein, le président de
l’Association de dé-fense des actionnaires du CFN. «Les experts ont
suivi des méthodes d’évaluation tradition-nelles. Mais celles-ci
sont appliquées différem-ment», commente de son côté le
surexpert,
Jean-Blaise Conne. «La valeur substantielle était très faible en
raison des provisions nécessai-res – et il y en avait un paquet,
tous les experts étaient d’accord sur ce point», explique le
pré-sident du conseil d’administration de la BCN, Willy Schaer. «Il
faut se rappeler qu’à fin avril 1994, le CFN était menacé de
ferme-ture immédiate si la fusion avec la BCN n’était pas
accélérée.»
Une sérieuse baisse de valeur frappera les ti-tres détenus par
les actionnaires du CFN, dont certains les avaient achetés près de
1500 francs cinq ans auparavant. Ils subiront par conséquent les
effets négatifs des énor-mes besoins en provisions du CFN. Mais,
es-time la presse neuchâteloise, les actionnai-res paient aussi le
prix de leur silence, puisqu’ils n’ont pas posé de questions à leur
conseil d’administration au cours des der-nières assemblées
générales. � JGI
Archives consultables sur wwww.arcinfo.ch, rubrique
AArchives
Le Crédit foncier vaut 40 millions
COURRIER DES LECTEURS
Pour nous joindre: Rédaction de L’Express, Pierre-à-Mazel 39,
2001 Neuchâtel – E-mail: [email protected] Rédaction de
L’Impartial, Rue Neuve 14, 2300 La Chaux-de-Fonds – E-mail:
[email protected]
INFO+
La presse
neuchâteloise consacre une solide tête de page aux pistes de ski
de fond qui subissent de gros dommages, dus notamment aux
marcheurs. D’autant que les parcours neuchâtelois sont de plus en
plus prisés. Or l’entretien des pistes incombe aux utilisateurs et
il est assuré par les bénévoles des associations de ski de fond,
dont le dévouement a des limites. De plus, les nouveaux venus ne
savent parfois tout simplement pas qu’il faut s’acquitter du
montant d’une carte pour accéder aux pistes suisses. Un appel à
tous les pratiquants est donc lancé par la Fédération neuchâteloise
de ski de fond et
de randonnée pour les inciter à acquérir la carte donnant accès
aux parcours.
Si le nombre de
constructions progresse en Suisse, ce n’est pas le cas dans le
canton de Neuchâtel. Le volume global des commandes recule de 11,2%
par rapport à l’année précédente. La situation inquiète fortement
le Bureau neuchâtelois des métiers du bâtiment (BNMB). Pire, les
surfaces commerciales et les appartements vides pullulent. Il
faudra même plusieurs années pour résorber les «stocks», déplore le
BNMB. Une situation qui se vérifiera pleinement. � JGI
Ce jour-là...
Le siège de la Banque cantonale neuchâteloise, place Pury, à
Neuchâtel.
LE CLIN D’ŒIL
TIRÉ DE NOS ARCHIVES DU 17 JANVIER 1995
Une chute de l’euro? La BNS anticipe peut-être une chute
vertigineuse de l’euro et ne veut plus acheter et détenir une
monnaie qui est susceptible de perdre énormément de valeur ces
prochains mois. Il ne faut pas oublier que pour maintenir une
parité à 1fr20 par euro, il faut en acheter pour des milliards afin
de soutenir artificiellement ce cours. Mieux vaut faire quelques
dégâts économiques que de voir une grande partie de la réserve de
la BNS se transformer en monnaie de singe. Pure spéculation?
L’avenir le dira.
pepiou
L’agriculture aussi L’agriculture va aussi souffrir: baisse des
exportations et ouverture de la ligne blanche pour le lait de
l’étranger. En plus il sera encore plus intéressant d’aller aux
supermarchés français pour remplir le frigo. Mais n’oubliez pas que
seul 8% du budget familial est consacré à l’alimentation, les
économies seront donc moindres.
peout
Et les frontaliers? Les frontaliers, qui voient leurs salaires
progresser de 20% en deux heures, pourront accepter des salaires
encore plus bas qu’actuellement et remplaceront les travailleurs
résidants qui eux, voient leur salaire stagner depuis des décennies
maintenant. On espère que les profiteurs qui ne produisent rien
d’autre que des montagnes de fric facilement gagnées participeront
financièrement au crash social annoncé dans les cantons
exportateurs et touristiques. Mais j’en doute hélas.. (...)
Alphonse Danltaz
La hausse du franc: «une catastrophe»
«Une catastrophe, voire de l’inconscience»: les patrons
neuchâtelois sont abasourdis et très inquiets de décision prise par
la BNS d’aban-donner le taux plancher du franc. Les réactions ne
cessent d’affluer sur le site Arcinfo.ch.
VOS RÉACTIONS SUR
Avec la chute de l’euro, irez-vous plus souvent faire vos achats
en France?
Participation: 131 votes
LA QUESTION D’HIER
OUI20%
NON80%
RÉSERVES La rédaction se réserve le droit de publier ou non, de
titrer, d’illustrer ou de limiter le propos à l’essentiel.
SIGNATURES Les textes doivent être signés (nom et lieu). Ils
seront accompagnés d’un numéro de téléphone auquel la rédaction
pourra joindre l’auteur.
LONGUEUR Les textes seront limités à 1500 signes maximum
(espaces inclus).
LIMITES La rédaction ne publie ni poèmes, ni lettres de
remerciements.
RAPPEL
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SAMEDI 17 JANVIER 2015
GROS PLAN 3
VIRGINIE GIROUD
Assis devant la fenêtre d’un ap-partement des Montagnes
neu-châteloises, un jeune trente-naire raconte comment sa vie a
basculé, un certain 31 décem-bre, alors qu’il menait une vie rangée
et possédait un job «en or». Ce jour-là, il a fait «le mauvais
choix» en cédant à la tentation de la méthamphétamine.
Aujourd’hui, il vient de perdre sa copine et son boulot. Un
véri-table électrochoc qui lui a donné envie d’en finir avec la
drogue. «J’ai ce dégoût jusque dans la bou-che.» Témoignage.
Comment êtes-vous tombé dans l’enfer des pilules thaïes?
C’était il y a cinq ans. A l’issue d’une soirée, j’ai eu le
choix: soit de monter dans une voiture qui me ramenait chez moi,
soit de continuer la fête à La Chaux-de-Fonds. Je suis monté dans
la mauvaise voiture. Et j’ai rencon-tré la mauvaise personne, celle
qui m’a fait découvrir ces fameu-ses pilules thaïes.
Pourquoi avoir testé cette dro-gue?
Je viens de l’univers de la musi-que électronique. A quinze ans
déjà, je prenais parfois des dro-gues festives, telles que le speed
ou l’ecstasy. Mais je n’avais ja-mais ressenti une telle
dépen-dance. Les pilules thaïes m’ont amené à un stade où je devais
en consommer trois à quatre par jour, chez moi, dehors, au bou-lot,
partout. Ça me maintenait éveillé, ça me boostait et ça me rendait
euphorique.
Les membres de votre famille se sont-ils rendu compte de la
situation?
Non, et c’est d’ailleurs le piège avec cette drogue: elle marque
très peu le visage et ne dilate pas forcément les yeux. Du coup,
personne, dans mon entourage, n’était au courant de ma dépen-dance.
Car j’ai commis une grosse erreur: je ne leur en ai pas parlé. Je
me voilais la face, cette situation est devenue ingérable.
Vous avez donc dû mentir à votre entourage?
Oui, la drogue m’a amené à mentir, à ma famille, à ma co-pine.
Je mentais pour avoir de l’argent. J’aurais tout fait pour
emprunter cent francs. Quand mon dealer m’envoyait le mes-sage
«Passe chez moi», ça provo-quait une réaction dans mon cerveau qui
me déconnectait de la réalité, je ne pensais plus qu’à ça. J’en
oubliais mes amis, ma fa-mille, mes factures.
Les pilules thaïes coûtent entre 40 et 50 francs pièce. Com-ment
avez-vous trouvé l’ar-gent pour votre consomma-tion
personnelle?
Je précise tout de suite que je n’ai jamais fait de trafic.
Lorsque j’ai décroché mon premier bou-lot, j’ai gagné beaucoup trop
d’argent, trop vite. Parfois 15 000 à 20 000 francs par mois! Je
n’avais aucune idée de la valeur de l’argent.
Comment êtes-vous parvenu à vous affranchir de la dro-gue?
En septembre 2014, j’ai perdu mon deuxième boulot d’un coup,
lorsque mes employeurs se sont rendu compte de ma dé-pendance aux
méthamphétami-nes thaïes. Puis ma copine m’a quitté. Ces
séparations ont pro-voqué un électrochoc chez moi. J’ai ressenti
une haine terrible contre le milieu de la drogue, une soudaine
envie de m’en sor-tir et de tout faire pour que cela n’arrive pas
aux autres. J’ai ce dé-goût jusque dans la bouche. Je savais que je
ne m’en sortirais pas tout seul. J’en ai parlé à ma famille, puis
j’ai contacté le Cen-tre de prévention et de traite-
ment des addictions, à La Chaux-de-Fonds. Des profes-sionnels
m’ont fait comprendre que j’étais malade et qu’il était possible de
me soigner.
Après trois mois sans con-sommer de drogue, comment vous
sentez-vous?
La période de sevrage, qui a duré deux à trois semaines, a été
très difficile. Avec les pilules thaïes, mon corps sécrétait de la
dopamine et fonctionnait à 200 pour cent. En arrêtant, je me suis
retrouvé dans un état de grande fatigue, d’agressivité et
de dépression. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux, je suis
encadré par des professionnels et j’ai choisi de ne pas avoir de
traitement médicamenteux. Je me suis découvert une nouvelle vie:
profiter de ma famille, de mes amis, faire des promenades dans la
nature, simplement vi-vre une vie normale sans drogue et sans
mensonge. C’est une re-construction qui prendra du temps.
Vous avez choisi de contacter la presse pour témoigner de votre
parcours. Pourquoi?
J’ai ressenti le besoin de dénon-cer le fléau que représentent
toutes les drogues en circulation dans le canton de Neuchâtel. La
situation a pris des proportions inquiétantes. Dans les clubs, la
majorité des jeunes consom-ment de la drogue: ecstasy, speed,
cocaïne. C’est devenu to-talement banal. Ça commence par le
cannabis, un fléau qui pourrait même être légalisé. C’est
hallucinant! La police et les pouvoirs politiques sont
impuis-sants. De plus, la prévention est insuffisante dans les
écoles. J’ai pris contact avec des associa-
tions pour leur proposer mon aide, par exemple pour aller
té-moigner dans les classes.
Pourtant, la Police neuchâte-loise communique régulière-ment les
résultats positifs de ses actions contre la drogue. C’était le cas
fin 2014, avec l’arrestation d’un gros dealer de «crystal». Vous
maintenez que ça ne suffit pas?
C’est de la poudre aux yeux pour montrer que la police
tra-vaille! Ils en ont chopé un, mais il y en a dix derrière. Les
enquê-teurs sont débordés: le nombre de fournisseurs s’est
multiplié, les pilules thaïes ne sont plus forcé-ment fabriquées en
Asie, mais di-rectement ici en Suisse, par des amateurs qui y
ajoutent n’im-porte quoi, comme de la lessive! J’ai acheté ce genre
de pilules, car elles étaient moins chères.
Le nombre de dealers se se-rait donc multiplié?
Oui, et ces dealers sont des gens comme vous et moi, qui bossent
le jour et font du trafic la nuit, comme complément de sa-laire. En
2010, la police a arrêté la personne qui me fournissait.
Aujourd’hui, ce dealer est sorti de prison et a certainement
re-commencé son trafic.
Avec vos connaissances du milieu, vous pourriez être utile à la
police. Pourquoi ne pas fonctionner comme infor-mateur?
Non, je ne le ferais pas, par peur d’éventuelles représailles si
j’étais démasqué.
En vous écoutant, on a l’im-pression que la drogue est partout
autour de nous...
C’est le cas. Dans ce milieu, j’ai connu des horlogers, des
méde-cins, des peintres, des profs etc. Chez mon dealer, il y avait
un jeune de 17 ans qui devait bosser à côté de ses études. Il
prenait des pilules pour tenir le rythme. C’est terrible. La drogue
détruit des familles et des vies. Ce que j’ai vécu, je ne le
souhaite pas à mon pire ennemi. Aujourd’hui, je n’aspire qu’à ceci:
être heu-reux en vivant normalement, ré-parer mes erreurs et
regagner la confiance des gens que j’aime. �
PILULES THAÏES Un jeune Neuchâtelois raconte l’enfer de sa
dépendance aux méthamphétamines. En septembre, il a réussi à
s’extraire du milieu.
«J’ai menti pour avoir de la drogue»
Le jeune Neuchâtelois a perdu deux places de travail successives
à cause de la drogue. CHRISTIAN GALLEY
OLIVIER GUÉNIAT CHEF DE LA POLICE JUDICIAIRE NEUCHÂTELOISE
Les communications de la police lors d’arres-tations de gros
dealers sont-elles de la «pou-dre aux yeux»? «Evidemment non!»,
réagit Olivier Guéniat. «Nous ne communiquons pas chaque fois que
nous dénonçons quel-qu’un dans le milieu des méthamphétami-nes. Ces
douze dernières années, nous avons dénoncé 1517 personnes ayant
com-mis une infraction en lien avec la métham-phétamine, dont 407
pour l’activité de trafic. Nous gardons la pression sur ce marché.»
Le chef de la police judiciaire est conscient que, lors de
l’arrestation d’un dealer, le ravitaille-ment se fait ailleurs en
attendant que le mar-ché se reconstitue pour assurer la
demande.
Il confirme un phénomène nouveau: «Des dealers ont commandé des
presses pour fa-briquer leurs pilules avec de la poudre de
méthamphétamine. Cela leur permet de couper la poudre avec des
diluants avant de presser le mélange, et d’augmenter la marge de
bénéfice. Nous nous sommes oc-cupés de deux affaires dans
lesquelles deux presses sont apparues.» Olivier Guéniat doute que
le nombre de dealers se soit multiplié dans le canton: «Il n’y a
pas de place pour plus de dealers que ce qu’imposent les besoins
des toxico-manes. Par contre, lorsque le nombre de consommateurs
atteint un certain seuil, les
plus addictifs d’entre eux financent leur consommation par de
l’activité de petite vente.» Quant à la consommation, elle serait
sta-ble, contrairement à l’impression de l’ex-toxicomane. «Il est
victime de l’effet tunnel dû à la gestion de son problème.
L’analyse des eaux usées nous permet d’évaluer la quantité
consommée: les dernières analy-ses n’ont pas montré
d’augmentation.» Enfin, Olivier Guéniat souligne que «l’ano-nymat
des informateurs est garanti et les informations rétribuées. En 24
ans de po-lice, je n’ai jamais vu le moindre problème avec la
protection de nos sources.» � VGI
«Nous constatons une augmentation de la consommation de dro-gues
psychostimulantes (réd: cocaïne, MDMA, crystal, pilules thaïes)
chez les jeunes de 16 à 20 ans. Mais attention, cette tranche de la
population reste très marginale», déclare Valérie Wenger Pheul-pin,
directrice de la prévention pour Neuchâtel addiction. En 2013, le
pourcentage de Suisses âgés entre 15 et 19 ans consom-mant des
amphétamines s’élevait à 0,7%, et à 1,3% chez les 20-24 ans. «Nous
constatons une hausse de la demande pour des traite-ments
concernant une dépendance aux produits susmentionnés.»
Quant à l’âge des consommateurs, l’association tient ses infos
de sources scolaires. «Les directions et nos équipes, lorsqu’elles
donnent des cours de prévention dans les classes (réd.: à partir de
la 11e Har-mos), discutent directement avec les principaux
intéressés.»
Depuis mai dernier, Neuchâtel addiction dispose aussi d’une
unité mobile, «Point de chute», présente dans les manifestations et
les rues. Pourquoi ce déploiement? «Parce que ces drogues sont là.
Par effet de mode ou pour se démarquer. Et provoquent des ravages
physiques et psychologiques sur le long terme». �LCH
Les ravages d’une mode
�«Personne, dans mon entourage, n’était au courant de ma
dépendance.» UN JEUNE NEUCHÂTELOIS ANCIEN TOXICOMANE
«Ils commandent des presses pour fabriquer leurs propres
pilules»
= L’AVIS DE
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Photographiez l’Arc jurassienaujourd’hui à 12h00 précises.Toutes
les photos seront publiées dans L’Express et L’Impartial, sur le
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14 févrierà La Chaux-de-Fonds.Un jury récompensera le meilleur
projet. Un abonnement à Arcinfo.chet un prix lié directement à la
photographie en jeu.
Règlement: les photos sont à envoyer - en mentionnant le lieu de
l’image et vos coordonnéescomplètes - jusqu’au vendredi 23 janvier
2015 à minuit par mail à: [email protected] ou parcourrier à:
Société Neuchâteloise de Presse; Concours Nuit de la photo; Rue de
la Pierre-à-Mazel 39; 2001 Neuchâtel.
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FC La Chaux-de-Fonds Assemblée générale ordinaire
Jeudi 12 février 2015
à 19h00 A la buvette du stade
de la Charrière
MANIFESTATIONS
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-
SAMEDI 17 JANVIER 2015
RÉGION 5
GRIPPE Seuil épidémique franchi dans le canton
L’activité grippale est en forte augmentation dans la plupart
des régions de Suisse et a franchi le seuil épidémique dans le
can-ton depuis la semaine dernière. Dans un communiqué de presse
diffusé hier, le Service cantonal de la santé publique rappelle que
«seule la vaccination protège contre la grippe».
Il indique que, par respect pour les personnes à la santé
fragile, «il est primordial que celles et ceux souffrant de la
grippe évitent de se rendre en visite dans un hôpital, un EMS, une
crèche ou auprès d’une femme enceinte».
Port du masque Le virus de la grippe saison-
nière circulait sporadiquement fin 2014 et a passé à l’offensive
en ce début d’année. Les enfants âgés de moins de quatre ans et,
dans une moindre mesure les jeunes de 15-29 ans, sont les plus
touchés.
Le canton rappelle que «la grippe peut devenir fatale pour les
personnes fragilisées par une autre maladie. Le personnel soignant
devrait dès lors être vacciné contre la grippe pour ne pas
véhiculer le virus. Les personnes travaillant dans les soins et non
vaccinées contre la grippe doivent porter un masque sur leur lieu
de travail pendant toute la durée de l’épidé-mie.»
Règles de base La grippe est une maladie vi-
rale caractérisée par une fièvre élevée d’apparition brutale,
des douleurs musculaires et articu-laires, des maux de tête et une
toux sèche. Elle dure au moins une semaine et se traite
sympto-matiquement par du repos, une bonne hydratation et des
fébri-fuges. Les antibiotiques n’ont pas d’efficacité contre le
virus grippal. Le médecin peut les prescrire en cas de
complica-tions.
Cette maladie étant très conta-gieuse, il est vivement
recom-mandé de rester chez soi. En phase épidémique, de simples
rè-gles d’hygiène, comme le lavage régulier des mains et
l’utilisation de mouchoirs à usage unique, s’imposent pour éviter
la propa-gation du virus. � COMM -
CANTON DE NEUCHÂTEL Le Conseil d’Etat a fixé les conditions à
remplir pour figurer sur la nouvelle liste hospitalière. Elles ne
s’opposent pas au maintien de l’hôpital de la Providence.
L’application de la CCT 21 sera toujours obligatoire, mais
l’exception subsistePASCAL HOFER
Pour figurer sur la prochaine liste hospitalière du canton de
Neuchâtel, les hôpitaux «seront tenus de respecter les conditions
prévues par la Convention collec-tive de travail santé 21 (CCT
21)». C’est déjà le cas pour la liste ac-tuelle. Mais le Conseil
d’Etat pourra à nouveau déroger à cette règle, «à titre
exceptionnel», pour les établissements dont l’activité «est
nécessaire à la couverture des besoins».
Ces lignes figurent dans un ar-rêté adopté par le Conseil d’Etat
pour les années 2016 et suivan-tes. Cela signifie que l’hôpital de
la Providence, selon toute pro-babilité, continuera de figurer sur
la liste hospitalière, quand bien même il n’applique pas la CCT
21.
Le sujet n’est pas simple... Il faut d’abord rappeler que dans
le can-ton, deux établissements figu-rent sur la liste hospitalière
2012-2015, ce qui leur permet d’accueillir des patients aux
condi-tions de base de l’assurance mala-die (Lamal): d’une part
l’Hôpital neuchâtelois, d’autre part la Provi-dence, en ville de
Neuchâtel. Tous deux remplissent des mis-sions cantonales et, à ce
titre, ont droit au financement des assu-reurs maladie (à hauteur
de 45%) et du canton (55%).
Crise sociale Figurer sur cette liste, c’est donc
une garantie de prise en charge financière des prestations. Ce
qui amènera sans doute d’autres éta-blissements à vouloir y
figurer. On pense à la clinique Montbrillant et à celle de la Tour,
à La Chaux-de-Fonds, ainsi qu’à la maison de naissance Tilia, à
Neuchâtel.
L’Hôpital neuchâtelois appli-que la CCT 21. La Providence,
de-venue propriété du groupe GSMN (Genolier Swiss Medical Network),
ne le fait plus, d’où la crise sociale que l’hôpital privé a connue
au tournant des années 2012 et 2013, avec grève, puis li-
cenciements des grévistes. Pour faire court: la Providence, en
2012, a décidé de ne plus appli-quer la CCT 21 – qu’elle juge par
ailleurs trop généreuse et donc très coûteuse – lorsque le Conseil
d’Etat a décidé de ne plus soutenir financièrement l’établissement
(ce qu’il continue de faire avec l’Hôpital neuchâtelois en pre-nant
en charge les prestations di-tes d’intérêt général, soit environ 70
millions de francs par année).
Ce que dit le droit Parmi les suites politiques: le
député popiste Daniel Ziegler a proposé de modifier la loi de
ma-nière à ce que l’application de la CCT santé 21 soit une
condition impérative pour figurer sur la
liste hospitalière, et donc tou-cher de l’argent public (les 55%
mentionnés). La majorité de droite du Grand Conseil en a dé-cidé
autrement en refusant d’en-trer en matière. Il faut dire que, de
l’avis de beaucoup, le parle-ment cantonal n’avait pas le choix:
comme cela apparaît dans une expertise de l’Institut de droit de la
santé de l’Université de Neuchâtel, la jurisprudence oblige les
cantons à garantir la couverture des besoins en soins hospitaliers.
Dans cette optique, et en l’état actuel, l’importante activité de
l’hôpital de la Provi-dence dans le domaine de l’or-thopédie
élective (celle qui se pratique sur rendez-vous) en fait un acteur
incontournable.
L’Institut de droit de la santé fai-sait aussi mention d’autres
textes de loi selon lesquels un canton ne peut pas retirer une
mission pu-blique à un hôpital privé pour des raisons
politiques.
Pas de concurrence déloyale Autant d’arguments dont le
Conseil d’Etat s’est inspiré avant de diffuser, le mois dernier,
un document intitulé «Conditions cadres de la planification
hospi-talière 2016». On y lit ceci: «Dans un hôpital, les
principaux coûts sont les charges salariales. Afin d’éviter toute
concurrence dé-loyale entre hôpitaux sur les condi-tions de travail
(...), et dans le but de garantir des conditions de tra-vail
minimales adéquates (...), le
Conseil d’Etat considère que l’ap-plication de la CCT santé 21
doit être obligatoire.» Mais, nous l’avons dit, le gouvernement a
maintenu la clause qui, pour une question de couverture des
besoins, permet de déroger à cette obligation.
Reste encore à savoir quels éta-blissements répondront à l’appel
d’offres qui sera lancé par le can-ton dans les semaines à venir,
et pour quelles prestations. Puis quels hôpitaux ou cliniques le
Conseil d’Etat choisira de faire fi-gurer sur la liste hospitalière
2016. Sans oublier, comme ce fut le cas en 2012, les éventuels
re-cours au Tribunal administratif fédéral contre l’une ou l’autre
dé-cision du gouvernement... �
Selon toute probabilité, la Providence continuera de figurer sur
la liste hospitalière, et donc de fournir des prestations financées
par les assurances maladie et l’Etat de Neuchâtel. GUILLAUME
PERRET
C’est une nouveauté: l’Hôpital neuchâtelois (HNE) figure sur la
liste hospitalière du canton du Jura pour la période 2015-2020. Il
y a bien eu, par le passé, des accords entre les deux cantons, mais
ils avaient été abandonnés en 2012 en raison de l’entrée en vigueur
de la nouvelle loi fédérale sur le financement des hôpitaux.
Concrètement, à la suite d’un appel d’offres, l’HNE a été retenu
par le Gouvernement juras-sien pour assurer différentes prestations
– le plus souvent au côté d’autres établissements – dans le domaine
des soins aigus.
En direction de Bâle et de Berne Pourquoi avoir postulé? «Nous
l’avons fait princi-
palement pour une raison de positionnement», ré-pond Laurent
Christe, directeur général de l’HNE, avant d’expliquer: «Dans un
marché hospi-talier devenu concurrentiel, nous nous devons d’être
présents, de montrer les compétences qui sont les nô-tres. Lorsque
l’Etat de Neuchâtel lancera son appel d’offres pour la liste
hospitalière 2016, je ne doute pas
que des hôpitaux situés hors du canton postuleront eux aussi
pour assumer des prestations.»
L’objectif n’est par conséquent pas financier: les tarifs des
prestations, et donc leurs «rem-boursements», sont pour ainsi dire
identiques dans les deux cantons. Sans compter que les Jurassiens,
lorsqu’ils sont hospitalisés à l’exté-rieur de leur canton, sont
bien davantage tour-nés vers Bâle et Berne (trois quarts des
hospi-talisations hors canton) que vers le canton de Neuchâtel (6%
environ).
La postulation neuchâteloise pose une autre question: à l’heure
où les autorités veulent promouvoir la collaboration hospitalière
in-tercantonale, voire que l’on parle d’une politi-que de santé
pour l’ensemble de l’Arc juras-sien, n’est-il pas paradoxal que
l’HNE cherche à concurrencer l’Hôpital du Jura? «Ce n’est pas le
cas», corrige Laurent Christe. «Non nous sommes positionnés sur des
prestations que l’Hô-pital du Jura ne propose pas. Il y a donc bien
com-plémentarité.» �
L’HNE sur la liste hospitalière du Jura La Convention collective
de travail Santé 21 (CCT 21) ac-
tuellement en vigueur est valable jusqu’à fin 2016. D’ici là, il
est prévu qu’elle soit renégociée pour la période 2017-2020: les
représentants des employés et des employeurs, en juin der-nier, ont
convenu de revoir certains mécanismes du système salarial, du moins
de chercher à le faire, de manière à contenir l’augmentation de la
masse salariale.
5400 personnes S’ils y parviennent, ils répondront à une demande
émise
par le Conseil d’Etat, et plus particulièrement par le ministre
des Finances Laurent Kurth, à savoir: contenir l’augmenta-tion
automatique de la charge salariale à hauteur de 0,5% (non compris
l’inflation et à effectifs constants), en lieu et place de 1%,
selon les estimations du gouvernement. Les em-ployeurs et les
syndicats, le printemps dernier, ont déjà pris des mesures allant
dans ce sens en modifiant la grille salariale à la baisse.
La CCT 21 touche 5400 personnes dans le canton: les
colla-borateurs de l’Hôpital neuchâtelois, du Centre neuchâtelois
de psychiatrie, de Nomad (soins à domicile) et de l’Associa-tion
des établissements et maisons pour personnes âgées. �
La CCT devrait être revue JUSTICE Frédéric Hainard au tribunal,
comme plaignant
Nouvelle audience pour l’ancien conseiller d’Etat Frédéric
Hai-nard, mais cette fois comme plai-gnant: mercredi prochain, le
Tri-bunal régional du Littoral se penchera sur la plainte pénale
pour diffamation déposée par l’ex-ministre contre Dominique
Arlettaz, ancien correspondant neuchâtelois de l’Agence
télégra-phique suisse (ATS).
Dans un récit retraçant les prin-cipaux épisodes de l’«affaire
Hai-nard», notre confrère remontait à 2005, rappelant des faits que
les autorités politiques et judiciaires, selon lui, ont traité avec
une passi-vité coupable. � PHO
-
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SAMEDI 17 JANVIER 2015
RÉGION 7
LA BRÉVINE Le projet de bâtiment du chauffage à distance
deviendra réalité. Trois crédits acceptés.
Entrée, enfin, dans la phase de concrétisationIl a fallu sept
ans de démarches
pour en arriver aux trois oui de jeudi soir, à l’auberge du Loup
blanc, à La Brévine. Sept années au bout desquelles le Conseil
gé-néral a enfin pu avaliser, à l’unani-mité, les trois crédits
permettant la sortie de terre du bâtiment du Chauffage à distance
au bois de la vallée de La Brévine (le CADBB), ce printemps. Le
bâti-ment sera couplé à une fromage-rie (notre édition du 20
décem-bre 2014). Mais la commune n’est concernée que par le projet
du CADBB.
Soumissions d’un bloc C’est d’abord un crédit d’inves-
tissement de 1,6 million qui a été accordé d’une seule voix pour
la construction du bâtiment du CADBB. Puis, un deuxième de
340 000 francs pour l’aménage-ment de la place extérieure,
CADBB-Fromagerie. Et enfin un dernier, de 455 000 francs, pour la
réalisation de la route d’accès à la nouvelle zone d’activité
éco-nomique.
L’exécutif brévinier a demandé l’acceptation des crédits avant
la mise en soumission du projet, car il considère plus judicieux
de
déposer l’intégralité du dossier en même temps.
Pour assurer le développement du projet, et parce qu’elle est
par-tie prenante avec sept bâtiments communaux, la commune sera le
maître d’ouvrage afin de sim-plifier la procédure. La mise à
l’enquête n’a suscité aucune op-position, se félicite-t-elle.
Frédéric Cabré, le responsable
communal du projet concernant le bâtiment du CADBB, a, d’une
part, promis que les devis présentés ne seront pas dépassés. Il a
d’autre part expliqué que le bâtiment du CADBB et de la fromagerie
sera refacturé via une location. «Donc, si on veut, La Brévine fait
maintenant office de banque, mais retouchera des entrées d’argent
par la suite.»
Moitié chauffée Outre les sept bâtiments com-
munaux concernés par le CADBB, c’est la moitié de la popu-lation
brévinière qui sera aussi bé-néficiaire du chauffage à
distance.
L’idée de cette réalisation a été évoquée la première fois, en
2008, par la société de fromage-rie qui doit changer ses
installa-tions, suite à l’abandon du projet de cave d’affinage
(notre édition
du 6 juillet 2013). «Cet abandon laisse par ailleurs encore
amers plu-sieurs des agriculteurs qui s’étaient battus pendant des
années, égale-ment sept ans, pour ne rien obtenir dans ce sens,
alors qu’au départ, tous les feux étaient verts», com-mente le
conseiller général Phi-lippe Jacot, qui était aussi concer-né par
cette aventure.
Avec la décision de construire finalement le CAD sur le terrain
communal du Clos-Rognon, la commune a été, au départ, dans
l’obligation de remettre à jour son plan d’aménagement. Ceci fait,
elle a pu le transformer en zone d’activité économique. Une
so-ciété de coopérative du CADBB a été créée en 2011, afin
d’assurer à chaque propriétaire raccordé le prix du kilowattheure
acheté le plus bas. � SFR
Depuis 2008, la commune planche sur le CADBB. SP
LA CHAUX-DE-FONDS Les gens à petits revenus ou à l’aide sociale
à la peine.
Pénurie de logements bon marchéCLAIRE-LISE DROZ
«Il est de plus en plus difficile pour les gens modestes de se
loger à La Chaux-de-Fonds. C’est une vraie préoccupation», commente
le conseiller communal Théo Huguenin-Elie.
La conseillère générale Sarah Blum (POP) avait mis le sujet sur
le tapis lors du dernier Con-seil général, en interpellant le
Conseil communal sur le rôle social que la Ville avait à jouer. «Un
certain nombre d’éléments font penser qu’il existe une volonté de
dissuader des personnes à reve-nu modeste de poser leur dossier
pour une location d’appartement à la gérance communale»,
indi-quait-elle. D’après «de nombreux témoignages concordants», on
fait attendre ces gens «de ma-nière exagérée ou en leur deman-dant
à chaque fois de nouveaux documents. Nous ne voulons abso-lument
pas que la gérance com-munale s’éloigne de la politique menée
jusqu’ici en termes de loyers sociaux».
Or, explique Théo Huguenin-Elie, «la ville se trouve depuis plus
de deux ans en situation de pénurie de logements». La
Chaux-de-Fonds en est à 1,2% de loge-ments vacants (1,03% en 2013,
donc la situation s’est légère-ment améliorée). Le seuil de
pé-nurie est fixé à 1,5%. Or, le Litto-ral en est à 0,84%, le
Val-de-Ruz à... 0,44%, Le Locle s’en tire mieux avec 2,7%.
A préciser que le parc immobi-lier communal de La Chaux-de-Fonds
comprend environ 750 appartements, et la Ville gère en
plus 750 appartements pour le compte de Prévoyance.NE. Le tout
représente 7,3% du parc im-mobilier chaux-de-fonnier. «C’est
beaucoup» et cela tient «à la sensibilité politique de la ville»,
afin de pouvoir notamment me-ner une politique sociale.
Réjouissant, mais... Cette pénurie s’explique par
une forte poussée démographi-que: 39 000 habitants à ce jour, ce
qui réjouit les autori-tés, tout comme le fait que le parc
immobilier communal se rénove bon train. Mais, du coup, les loyers
augmentent. Encore que ces rénovations ne sont pas forcément
somptuai-res, afin de pouvoir garder des loyers abordables.
Sur le marché immobilier (Ville et privés au total), il faut
compter, pour un trois-pièces, 1134 fr. en moyenne, charges
comprises, à La Chaux-de-Fonds.
Pour les gens bénéficiant de l’aide sociale, l’Etat a fixé comme
première norme, c’est-à-dire
pour une personne seule ou un couple sans enfant, 730 fr. à La
Chaux-de-Fonds (600 fr. au Lo-cle, 900 fr. à Neuchâtel).
Là, la situation devient inextri-cable. «A la gérance communale,
nous avons un certain nombre de logements à 730 francs, mais ils
sont tous loués! Quand l’un d’eux se libère, il trouve preneur dans
les jours qui suivent. C’est complète-ment tendu», explique Théo
Hu-guenin-Elie. «A moins de créer des appartements à loyer
artificiel-lement bas, nous n’avons aucune marge de manœuvre».
Cette norme de 730 fr. «n’est plus adaptée, semble-t-il, au
mar-ché du logement», commente la présidente de la Ville, Nathalie
Schallenberger. «C’est un souci que nous partageons avec le
Con-seil d’Etat, et une rencontre est prévue pour évoquer ce
sujet.»
A la rue? Pourrait-on imaginer voir des
gens à la rue? Fabienne Cosan-dier, cheffe du Service de
l’ac-tion sociale à La Chaux-de-Fonds: «Nous aidons autant que nous
le pouvons, mais il n’y a pas de miracles. Un foyer d’hébergement
est plein, des hôtels aussi. Non, personne n’est à la rue, mais
cela demande beaucoup de discussions et de travail.» Elle rappelle
aussi que «nous avons le plus fort taux d’aide sociale du canton,
une aug-mentation linéaire constante de-puis 15 ou 20 ans».
Pas d’appel d’air «Nous souhaitons répondre
aux besoins des bénéficiaires de
l’aide sociale à La Chaux-de-Fonds et, en même temps, il s’agit
absolument d’éviter de créer un appel d’air», expliquent Théo
Huguenin-Elie tout comme Fabienne Cosandier, et donc «éviter des
hausses massives des
normes des aides sociales actuel-lement fixées».
Et comment se débrouillent les working poors, ces gens qui tout
en travaillant ont de la peine à nouer les deux bouts? «Il y en a
dont nous
complétons le salaire», indi-que Fabienne Cosandier, mais
d’autres sont victimes de l’effet de seuil, «on ne les voit pas! Et
ils doivent payer leur loyer sur leur minimum vi-tal»... �
Les immeubles de la rue Numa-Droz 175 à 183 appartenant à la
Ville et rénovés gardent encore des loyers abordables. CHRISTIAN
GALLEY
Pas d’appel d’air au Locle pour l’instant, «et ce n’est pas le
but», commente Cédric Dupraz, conseiller communal, bien que la
Ville, dont le parc immobilier compte quelque 400 apparte-ments, se
trouve dans une situation plus confor-table que sa voisine. «Nous
n’avons pas constaté un débordement des cas sociaux»,
commente-t-il. «Nous avons stabilisé, voire légèrement dimi-nué, le
nombre de ces cas, mais c’est très ponctuel. De toute façon, le
but, c’est que personne ne reste sur le carreau.»
Mais le marché se contracte aussi: de 6,7% de logements vacants
il y a une dizaine d’an-nées (tout compris, gérances privées et
com-munale), il en est maintenant à 2,7%, conti-nue Cédric Dupraz.
Au Locle, charges comprises, un appartement une-pièce est de
576 fr. (630 fr. à La Chaux-de-Fonds), un deux-pièces 692 fr.
(838 fr. à La Chaux-de-Fonds), un trois-pièces 784 fr. (1134 fr. à
La Chaux-de-Fonds).
Cela, c’est pour la situation générale. Quant aux appartements
bon marché, «nous en avons quelques-uns pour les situations
d’urgence». Mais les appartements s’octroient sur dossier pour les
loyers modérés de la gérance commu-nale, «et il est clair que nous
n’allons pas louer un quatre-pièces pour une personne seule».
Cédric Dupraz, qui constate d’autre part que «le nombre de
mètres carrés par personne a pris l’ascenseur» est d’avis «qu’il
faudra rationaliser notre parc immobilier, et que chacun, pas
seule-ment les bas revenus, s’habitue à moins d’espace. Il y a une
solidarité à avoir». �
Le Locle mieux loti, encore que...
�«Quand un logement à 730 francs se libère, il trouve preneur
dans les jours qui suivent!»
THÉO HUGUENIN-ELIE CONSEILLER COMMUNAL
LE LOCLE
Visite guidée publique de l’expo «De l’hypocras au moka:
boissons neuchâteloises du Moyen Age à la Belle Epoque» demain à
14h aux Moulins du Col-des-Roches avec Michel Schlup. Visite suivie
d’une dégustation d’hypocras et autres boissons anciennes.
«Retour aux sources, 2e volet», film de Samuel Monachon, sera
présenté mardi à 14h30 au Casino du Locle pour le Club des
loisirs.
LA CHAUX-DE-FONDS
Visite guidée gratuite des expositions temporaires demain à 11h,
«D’une histoire à l’autre» avec 15 Chaux-de-Fonniers et «Regard
transversal sur les collections».
MÉMENTO
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SAMEDI 17 JANVIER 2015
8 RÉGION
LA SUITE La prochaine étape se déroulera mercredi. Seules 18
jeunes femmes seront retenues parmi les 88 candidates à la suite
d’un show préliminaire. � SGI -
BEAUTÉ «Tout se passe bien pour Zoé», dit François Matthey. Le
responsable du concours suisse est fier de sa protégée. A Miami
depuis le 4 janvier, elle a un emploi du temps très chargé.
GALE
RIE
PHOT
OS+
Retro
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re co
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DÉFILÉS La résidente de Corcelles-Cormondrèche (ici avec Miss
Ukraine et Miss Allemagne) semble sortir son épingle du jeu. «Elle
se fait remarquer lors des défilés», dit François Matthey.
RENCONTRE Zoé Metthez a notamment eu l’occasion de rencontrer le
milliardaire américain Donald Trump le 9 janvier lors d’une grande
soirée de bienvenue aux candidates.
LE LOCLE Prévue mi-janvier, la fin du trafic sur les Monts ne
sera pas effective avant fin février. Explication des autorités et
le point sur les fameux macarons.
L’interdiction de circuler reportée
SYLVIE BALMER
«Pourquoi l’interdiction de circu-ler sur les Monts aux heures
pen-dulaires n’est pas entrée en vigueur le 15 janvier comme
prévu?» Au Locle, les gens s’interrogent, après l’affirmation du
conseiller communal loclois Claude Dubois dans notre édition du 11
novembre dernier.
De fait, c’est pour bientôt... Mais il faut encore patienter un
peu, nous a expliqué l’élu. «Selon les accords, la Ville de La
Chaux-de-Fonds devait s’occu-per de l’acquisition des pan-neaux. Ça
ne s’est hélas pas fait dans les délais...», a-t-il confié,
glissant être lui-même fort contrarié. «La Ville du Locle est la
commune qui souffre le plus du trafic, comparée aux autres
concernées par l’arrêté (réd: Les Planchettes, Les Brenets et La
Chaux-de-Fonds).» C’est donc dans le bureau de Claude Dubois que
les mécontents vont sonner. Et ils n’ont pas manqué de le faire
avant-hier,
le 15 janvier, date où l’arrêté devait entrer en vigueur.
Résultat de ce «couac», les pan-neaux seront livrés d’ici trois
se-maines. Il appartiendra ensuite à chaque commune de les
installer sur son territoire. Les panneaux sont au nombre de douze,
soit quatre pour La Chaux-de-Fonds, deux pour Le Locle, quatre pour
Les Brenets et deux pour Les Planchettes. Coût, à assumer par
chaque commune: 900 francs par panneau, sans la pose. «Cela
pourrait être prêt au plus tôt à la
mi-février, au plus tard fin février», annonce Claude
Dubois.
Sur ces panneaux, on lira, con-formément à ce qui a été publié
dans la «Feuille officielle» en no-vembre 2013, que la circulation
est interdite aux voitures automo-biles et aux motocycles de 5h à
8h et de 16h à 18h du lundi au ven-dredi. Y seront cependant admis
le trafic agricole, des services pu-blics, des riverains et des
ayants droit (lire «Qui pourra transi-ter?») au bénéfice d’un
macaron. «On doit plutôt parler d’une autori-
sation, qui devra figurer sur le pare-brise de l’auto», rectifie
le con-seiller communal.
Les autorisations seront indivi-duelles et nominatives. Devra y
figurer le numéro de plaque mi-néralogique du véhicule. Elles ne
seront pas envoyées d’office à tous les riverains. «Certains n’ont
pas de véhicule, il n’y a pas de raison de leur en attribuer»,
relève Claude Dubois. Il faudra en faire la demande auprès du
Service du domaine public, installé provi-soirement au
rez-de-chaussée de l’hôtel de ville avant de rejoindre l’ancien
hôtel judiciaire début avril. Chaque commune procé-dera de même et
aura autorité pour délivrer les autorisations.
L’arrêté précise que des autori-sations pourront également être
attribuées «pour les besoins pré-pondérants». Quels sont-ils? «Je
pense au corps médical, à la presse, etc.», précise Claude Dubois.
Pourquoi ne pas avoir attribué d’autorisation à tous les Loclois,
se demandent des habitants du centre-ville? «Parce que si les
trois
autres communes faisaient de même, on se retrouverait avec un
arrêté anti-Français et ce n’est pas le but. Un pendulaire loclois
est aussi dérangeant qu’un pendulaire fran-çais! Mais qu’on se
rassure: l’idée, ce n’est pas de compliquer la vie des Loclois,
mais bien l’inverse, en dés-
engorgeant le trafic.» Des contrô-les seront effectués. «Mais
les champignonneurs ou les visiteurs du musée n’ont rien à
craindre!», cite-t-il. «Il sera facile de faire la différence avec
un pendulaire!»
Pourquoi ne pas avoir coordonné les voies bus? Les riverains des
Monts ron-
gent leur frein. «On nous de-mande encore de patienter alors que
ce dossier serait déjà bouclé si certains élus loclois n’avaient
pas mis des bâtons dans les roues et si les services étaient
compétents. Au Locle, ça patine plus souvent que ça avance...» Pour
illustrer leur pro-pos, ils s’étonnent que la création des voies
bus n’ait pas logique-ment été coordonnée avec cette interdiction
de circuler. «Le cen-tre-ville doit aussi être pris en
consi-dération. Il y a vraiment un pro-blème dans le suivi des
dossiers!»
Quand à l’aspect provisoire de l’arrêté, qui devrait prendre fin
dans un an, ils ne veulent pas en entendre parler. «On nous balade
depuis dix ans, alors pas question de revenir en arrière dans un
an. Et les autorités n’ont pas intérêt à se laisser dépasser
volontairement par la pro-cédure administrative, à cause de la
pression des entreprises. On va veiller au grain.» �
La route des Monts sera interdite à la circulation du lundi au
vendredi de 5h à 8h et de 16h à 18h dès que les panneaux seront
posés. CHRISTIAN GALLEY
Tant attendue par les rive-rains des Monts, l’entrée en vigueur
de l’arrêté interdisant le trafic aux heures pendulai-res a été
reportée à la fin février. Qui aura le droit de continuer à
circuler? Quelles sont les dérogations possi-bles et comment les
obtenir? Les réponses des autorités.
RAPPEL DES FAITS
En plus des riverains des routes, chemins et rues interdits au
trafic pendulaire, seront considérés comme ayants droit: les
propriétaires et employés des homes médicalisés du Châtelard et des
Fritillaires; les employés de l’Hôpital neuchâtelois; de la
Manufacture d’horlogerie Claret; les employés, ensei-gnants et
éducateurs du centre pédagogique des Billodes; le personnel des
structures pré- et parascolaires l’Etoile et le Diapason, ainsi que
les parents qui y placent leur enfant; le personnel du Musée du
château des Monts et du collège des Monts. Ainsi que les personnes
handicapées. �
Qui pourra transiter?
�«Pourquoi ne pas donner des autorisations à tous les Loclois?»
DES HABITANTS DU CENTRE-VILLE Les habitants des Calame et de la
Molière qui demandent
aux autorités, par voie de pétition, la mise en bordiers
autori-sés de leur quartier (notre édition du 8 octobre 2014) ont
reçu une réponse des autorités. Dans un courrier daté du 7 janvier,
le Conseil communal indique que «des contacts sont pris avec l’Etat
pour discuter des scenarii possibles. Nous espé-rons arriver avec
une proposition allant dans votre sens d’ici la fin du 1er semestre
2015 au plus tard.» Le Conseil communal lo-clois rappelle par
ailleurs que «de telles mesures sont très con-troversées (...) Si
nous satisfaisons à votre demande, nous devons également tenir
compte du tronçon des rues des Eroges et de la Combe-Sandoz dont
les habitants se plaignent aussi régulière-ment du trafic.»
Victoire en revanche pour les riverains des Crozots, entre le
Prévoux et les Replattes, le tronçon a été mis en bordiers
autorisés aux heures pendulaires en septembre. Nous avons voulu
aller photographier ce panneau hier matin. Pas de chance, il n’a
pas encore été posé... �
Les autres quartiers
-
SAMEDI 17 JANVIER 2015
RÉGION 9
FRANÇOISE KUENZI
Baisser les salaires des fronta-liers, dont le pouvoir d’achat a
soudain augmenté de plus de 15% suite à la décision de la BNS de
lâcher son taux plancher entre le franc et l’euro? C’est le pavé
dans la mare lancé brièvement jeudi soir par Pierre Castella,
pa-tron du groupe loclois Dixi, au «19:30» de la RTS. «J’ai lancé
cette idée comme un ballon d’es-sai», nous a-t-il précisé hier au
té-léphone, en développant sa posi-tion. «Mais les mesures
introduites par la BNS ont entraîné une pro-fonde discrimination
vis-à-vis des travailleurs qui résident en Suisse. Il faudrait
absolument la corriger!»
Baisser les salaires des fronta-liers – Dixi, établi à 2 km de
la frontière, en emploie 60% – tout en leur garantissant le pouvoir
d’achat qu’ils avaient encore dé-but janvier permettrait d’éviter
de recourir à des licenciements tout en réduisant sensiblement les
coûts de l’entreprise.
«Je l’envisage comme une mesure ultime, et il faudrait
évidemment dans un premier temps en discuter avec l’association
patronale et les syndicats», précise Pierre Castel-la, qui ne va
rien précipiter, et qui attend de voir à quel niveau le franc va se
stabiliser face à l’euro.
Pour lui, une telle mesure ne peut être prise que dans le
dialo-gue, «et il faudrait que d’autres en-treprises se mettent
ensemble». En-core une fois, elle ne pourrait être introduite «que
si elle permet d’évi-ter des licenciements.»
Quant à la discrimination sala-riale qu’une telle mesure
pourrait
entraîner dans une entreprise, l’industriel tempère: «Cette
discri-mination, c’est la BNS elle-même qui l’a introduite!» Tout
comme, face au principe «à travail égal, sa-laire égal», il répond:
«A travail égal, pouvoir d’achat égal!» Tout en reconnaissant que
ses propos, à la RTS, ont suscité «une certaine grogne dans
l’entreprise...» Le groupe Dixi exporte 40% de sa production. Mais
ses clients suis-ses sont exportateurs. La hausse du franc le
touche donc de plein fouet, comme de nombreux au-tres industriels
de l’Arc jurassien.
Et des salaires en euros? Du côté du syndicat Unia, la se-
crétaire régionale Catherine Laubscher ne cache pas son
scep-ticisme face à d’éventuelles bais-ses de salaires des
frontaliers: «Je ne pense pas que ce soit ce type de ballon d’essai
qui permette de ré-soudre les problèmes, ce n’est pas la solution»,
soupire-t-elle. «Mais je crains que de telles propositions, tout
comme des paiements de salai-res en euros, ne reviennent sur le
ta-pis ces prochains mois.» Tout en as-surant «comprendre les
problèmes des entreprises», elle ajoute qu’Unia «se mettra autour
de la ta-ble avec ses partenaires pour exami-ner toutes les pistes
possibles».
Président de l’Association in-dustrielle et patronale, Raymond
Stauffer est lui aussi très dubita-tif: «Une baisse des salaires
des frontaliers, selon moi, ça ne pourra jamais se faire. Cela
voudrait dire que le frontalier qui travaille à côté d’un Suisse,
au même poste, ne tou-che pas le même salaire. Quant aux
entreprises qui avaient voulu payer les salaires en euros en 2011,
elles s’étaient vite retrouvées face à des difficultés
juridiques.»
Difficultés, certes, mais pas for-cément illégalité: en 2011,
alors chef du Département de l’écono-mie, Johann Schneider-Ammann
l’avait répété devant le Conseil national: en règle générale, les
sa-laires doivent être versés en francs suisses. Mais le conseiller
fédéral jugeait admissible une dé-rogation pour les frontaliers.
«C’est une situation exceptionnelle prévue par le code des
obligations», avait-il dit alors.
Une entreprise jurassienne avait d’ailleurs payé les salaires de
ses ouvriers frontaliers en eu-ros durant quelque temps, tout en
négociant avec le syndicat
des aménagements d’horaire. Mais la Chambre neuchâteloise du
commerce et de l’industrie avait estimé que le paiement du salaire
en euros pourrait violer l’accord sur la libre circulation des
personnes, notamment l’in-terdiction de discrimination. Et que cela
équivalait «à reporter les risques d’entreprise sur les sa-lariés,
ce qui est prohibé par le droit du travail».
Pour ce qui est de la possibilité de baisser les salaires, le
tribunal
cantonal bâlois avait condamné un patron qui avait licencié des
employés frontaliers n’ayant pas accepté, en 2010, une réduction de
salaire de 6% en raison de la valorisation du franc.
Le tribunal avait qualifié d’abu-sif ces licenciements, qui
étaient assortis de nouveaux contrats moins bien rémunérés. Sur ce
dossier, les employeurs mar-chent donc sur des œufs. ��
Lire également en page 21
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Président de l’Amicale des frontaliers, basée à Morteau, Alain
Mar-guet est persuadé que baisser les salaires des employés
français ou les payer en euros violerait la loi suisse. Sur le
fond, et réagissant à la dé-cision de la BNS, il se dit surtout
inquiet: «Ne croyez pas que les fron-taliers se réjouissent de
cette situation, qui pénalise les exportations», re-lève-t-il, «et
qui risque d’être synonyme de chômage partiel.»
Pas question pour l’heure de monter aux barricades au cas où des
entreprises – même s’il ne craint guère ce scénario – proposeraient
des baisses de salaires: «Nous serons partenaires de toutes les
discussions qui pourront être menées pour préserver l’emploi.»
�
«On ne se réjouit pas!»
BNS L’industriel loclois Pierre Castella jette un pavé dans la
mare. Une mesure destinée à sauver l’emploi.
Baisser les salaires des frontaliers?
�«C’est une discrimination qu’il faudrait absolument
corriger.»
PIERRE CASTELLA PATRON DU GROUPE DIXI, AU LOCLE
Les frontaliers ont vu leur pouvoir d’achat bondir de plus de
15%. ARCHIVES
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SAMEDI 17 JANVIER 2015
10 RÉGION
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SAINT-IMIER Prise de température à la répétition générale de
Saintimania.
Bienvenue au pays de Petomania!YVES-ANDRÉ DONZÉ (TEXTE)
BIST-STÉPHANE GERBER (PHOTOS)
«L’humour, c’est comme une paire de jambes, tout le monde n’en a
pas!» Cette interjection décalée lancée au coin d’une phrase à la
générale de la 21e re-vue Saintimania, jeudi soir, donne la
température exacte du spectacle de Saintimania 2015. Qui va jouer
pratiquement à guichets fermés du 17 au 24 jan-vier, à la salle de
spectacles de Saint-Imier.
Et comme l’heure est aux grands questionnements sur ce dont on
peut rire ou pas, nous avons pensé, en assistant à ce dernier
filage, à ce que disait le grand maître du rire au 16e siè-cle,
François Rabelais: «J’irai jus-
qu’au bûcher, exclusivement!» Il y a bien eu quelques allusions
grinçantes sur les musulmans, mais de bonne guerre. La
mons-truosité se situait en dessous de la ceinture. Alors, sachez
simple-ment que «la femme de Pistorius est la seule femme au monde
à avoir cinq trous de balles», a-t-on entendu dans cette ambiance
très proche du freak show primi-tif. Comme un cabinet de
mons-truosités inspirées par l’actualité.
Ils reconnaîtront les leurres Nous avons assisté à un
specta-
cle sans longueurs et sans lan-gueur, mais d’une générosité de
jeu évidente. Le tiers de la petite quinzaine de comédiennes et
co-médiens a été renouvelé. Cet ap-
port de sang a marqué une appro-che novatrice du jeu de scène.
Quelque chose de plus théâtral, gardant la même qualité
choré-graphique et musicale. Et tant pis si la revue imérienne
dérive un peu du genre. C’est pour mieux surprendre le public, le
conduire où il ne veut pas vraiment aller: du côté du mot qui tue,
glissé dans l’esgourde du spectateur. Les Imériens reconnaîtront
les leurs, à n’en pas douter. Les au-tres reconnaîtront les
leurres. Les quatre auteurs des textes, Thierry Grünig, Jean-Marc
Ber-berat, Yannick Rufener et Pierre Quadri ont imaginé les scènes
sur le thème de «Ce cirque qu’on mène avec ce fric chaud.»
C’est donc un décor de chapi-teau dans lequel les
protagonis-
tes de la Fête de lutte de Saint-Imier ont utilisé la lutte
comme ressort théâtral. Et qui devient verbale. Thierry Spring et
Pa-trick Tanner ont été présentés comme de candides candidats à la
mairie dans le doux sillage de l’ancien maire. «Dommage que
Stéphane Boillat avait les panta-lons trop courts»,
rigolait-on.
Les plus gros missiles avaient le cap sur l’actu intercantonale
et internationale. A commencer par «l’homme invisible, Perrin»,
l’ancien conseiller d’Etat UDC neuchâtelois. Il faut mentionner une
très belle prestation de la voyante qui a prédit la disparition de
l’anticyclone. Y aurait-il du Plonk et Replonk dans l’air? Elle a
tiré de sa boule de cristal les chu-tes d’aéronefs: celle de
l’avion MH17 flingué par un tir groupé en Ukraine; celle de
l’hélico d’un entrepreneur vaudois qui s’est abattu sur un
poulailler près de Montbéliard et non à Bassecourt; celle de
l’autre avion de Malaysia Airlines. Elle a prédit encore la grève
des pilotes européens; et
les 110 000 frustrés du Gripen. Le reste de l’actu mondiale?
«Honni soit qui Mali pense.»
Il faut oublier ce «Vladimir qui devient Poutine», c’est du côté
du cirque qu’il faut se tourner. Pas-ser par-dessus les clins d’œil
aux pubs pour les Snickers ou la Mo-bilière. Le numéro de la femme
coincée dans son cerceau et de celle coupée en deux ont permis
d’exploiter le talent des comé-diennes et des comédiens. Le metteur
en scène Jean-Marc Berberat a dit avoir insisté sur le jeu
théâtral, sur l’improvisation. Tout le monde a travaillé le rôle de
chacun. Moment de pure tra-dition grotesque, le numéro de pétomanie
de la nana qui joue du bazou par tous les bouts. A trois voix s’il
vous plaît. L’évolu-tion de sœurs siamoises consti-tue la touche
visuelle la plus réussie du spectacle. Music-hall sur le thème de
«All that jazz», danses effrénées sur le mode de «Rollin’ on the
river», Saintima-nia a gardé le rythme pour la fin. Et quel rythme!
�
Music-hall, comédie musicale: Saintimania a utilisé toutes les
ressources possibles de la scène.
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Saintimania arrive même à inventer une voyante pour les sourds.
Avec son double pour le langage des signes.
FC ALLE
De retour au tribunalLe litige financier opposant Da-
vid Raccordon au FC Alle se poursuit. La Cour des poursuites et
faillites a admis partiellement le recours de l’ex-président du
club ajoulot. David Raccordon s’opposait à l’homologation du
concordat prononcée le 22 mai dernier par la juge civile du
Tribu-nal de première instance. Un concordat censé mettre fin au
surendettement du FCA et ap-prouvé par 32 des 33 créanciers.
La décision d’homologation du concordat est donc annulée. Le
dossier retourne devant le Tribunal de première instance. La juge
de première instance examinera encore si le FC Alle est en mesure,
notamment, d’opposer à David Raccordon d’autres prétentions que le
club a élevées contre celui-ci en compensation et sur lesquelles la
juge ne s’était pas prononcée. � RÉD -
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-
SAMEDI 17 JANVIER 2015
RÉGION 11
«Il est très indépendant d’es-prit!», nous glissait il y a peu
le grand-père de Corentin Jeanne-ret, plus jeune élu du parlement
imérien. Ce grand-papa n’est au-tre que John Buchs et il est bien
fier de savoir que sa lignée conti-nuera d’exister dans les travées
du PLR, dès la reprise politique. Lui et sa femme Monique ont
marqué tour à tour la politique de Saint-Imier depuis les années
1980 et ça les a remplis de fierté de voir leur petit-fils élu avec
un joli score de 706 voix et en 10e position sur 12 élus de son
parti.
«Pour une première tentative, c’est plutôt bien et j’en suis le
pre-mier surpris. J’espérais un score honorable, mais en aucun cas
je n’envisageais d’être élu en raison de mon jeune âge d’abord,
mais
également parce que je ne suis pas actif dans les sociétés
locales et que beaucoup de gens ignorent tout simplement qui je
suis», con-fie le jeune homme qui a fêté ses 18 ans en août et a
été élu en novembre.
Des études de droit Corentin Jeanneret est en troi-
sième année d’études au lycée Blaise-Cendrars de La
Chaux-de-Fonds et il se destine à une formation universitaire en
droit pour viser au final un brevet d’avocat. Le choix de parti de
l’étudiant, issu d’une lignée radi-cale, aurait pu s’imposer de
fait, mais il assure que sa réflexion a été plus profonde que
cela.
«A l’école secondaire, dans la classe de Jérôme Boillat, nous
avions
effectué ce que l’on appelle le smart vote, une série de choix
politiques qui détermine quelle ligne partisane nous correspond le
mieux. Dans mon cas, il s’est avéré que j’avais une tendance
marquée jeunesse libé-rale-radicale. J’ai donc compris que
ma place était clairement au PLR», déclare le jeune élu. Depuis
qu’il est aux études, Corentin Jeanne-ret n’a pas changé d’opinion
quant à la formation politique de son choix: «J’apprécie les idées
de ce parti qui met l’homme au centre
de ses actions. J’aime ce qu’il fait à Saint-Imier et le slogan
‹Pour qu’il fasse bon vivre à Saint-Imier› me convient
parfaitement.»
Le jeune élu lit régulièrement les procès-verbaux du Conseil de
ville. Il sait donc dans quoi il s’en-gage. En revanche, il voudra
bien attendre sagement de s’intégrer à l’équipe et apprendre avant
d’amener sa contribution per-sonnelle.
Quant à son engagement, il sait que cela sera chronophage, mais
il y est préparé: «En effet, ça prendra le temps qu’il faudra, je
suis prêt!» Côté commissions, le nouvel élu prendra ce qu’on lui
donnera mais ne verrait pas d’un mauvais œil de consacrer du temps
pour l’école secon-daire. � BDR - RÉD
Corentin Jeanneret est prêt à creuser politiquement son sillon.
BLAISE DROZ
SAINT-IMIER Corentin Jeanneret, le plus jeune conseiller de
ville, dit son enthousiasme.
A peine 18 ans de vie et actif en politiqueSAIGNELÉGIER La
halle-cantine de Saignelégier accueille aujourd’hui, dès 18h, le
Festival des cliques franc-montagnardes. Les P’tits Taignons, les
Toétché, la Mâlin des Breuleux, le Loitchou’s band et les Eksapette
mettront le feu.
TRAMELAN Le Duo du Zoo,
composé d’Antoine Joly (voix) et de Johan Treichel (piano), se
produira demain au CIP à Tramelan, à 17h. Les deux acolytes
proposeront leurs propres répertoires de chansons françaises. Ils
interpréteront «Dérive urbaine», un tour de chant qui pose un
regard féroce mais humaniste sur nos petites existences.
MÉMENTO
MAIRIE DE DELÉMONT Damien Chappuis premier candidat Deux jours
seulement après l’annonce de la démission du PDC Pierre Kohler,
Damien Chappuis se lance dans la course à la mairie de Delémont. Sa
candidature à l’élection du 22 mars a fait l’unanimité, hier, au
sein de son parti, le Parti chrétien social indépendant, réuni en
assemblée. Damien Chappuis (35 ans) occupe les rangs du Conseil
communal depuis sept ans. � RÉD
ARC JURASSIEN Les industries tremblent
L’abandon du cours plancher suscite une vive inquiétude dans
l’Arc jurassien, région dont le tis-su économique est largement
orienté vers l’exportation. Pour les acteurs industriels, la
déci-sion de la BNS pourrait se tra-duire par une perte de
compétiti-vité et des délocalisations.
«Des effets concrets pourront se manifester dès demain», a
expli-qué hier le directeur de la Chambre d’économie publique du
Jura bernois (CEP), Patrick Linder. Des transactions et des
commandes pourraient être stoppées, a estimé le porte-pa-role de
l’économie régionale.
Trouver des solutions La commission industrie de la
CEP se réunira mardi pour déci-der d’éventuelles actions à
entre-prendre. L’idée de la création d’une task force régionale
pour-rait être évoquée à cette occasion. «Pour le moment, il faut
garder la tête froide et ne pas céder à la pani-que», a ajouté
Patrick Linder.
Les temps s’annoncent difficiles. Les entreprises exportatrices
con-naîtront une pression accrue sur les prix. Elles devront
peut-être concéder des rabais ou répartir l’impact de la politique
monétaire sur leurs réseaux de fournisseurs en comprimant les coûts
de pro-duction, relève la CEP.
«Tous les domaines d’application de la microtechnique sont
concer-nés», a précisé Patrick Linder en citant la machine-outil,
l’horlo-gerie, la fabrication des pièces détachées pour l’industrie
aéro-nautique et automobile ainsi que le domaine médical. �
VAL-DE-TRAVERS Deux jeunes hommes condamnés pour vol à main
armée. Ils avaient commencé par forcer des cabanons de jardin, puis
un conteneur, puis une cave.
L’escalade criminelle finit au tribunalFRÉDÉRIC MÉRAT
Du cambriolage de cabanons à l’agression à main armée. Pour
cette dérive dans la délinquance, François et Jean*
comparais-saient hier devant le Tribunal criminel du Littoral et du
Val-de-Travers, à Neuchâtel.
En 2013, c’est à Fleurier, puis à Saint-Sulpice, que les
prévenus, alors âgés de 28 et 26 ans, com-mencent à s’en prendre à
des ca-banes de jardin, puis à un contai-ner et à une cave. Le
butin est souvent maigre, voire inexis-tant. En février 2014, c’est
un lo-gement qui est cambriolé, alors que les propriétaires sont en
va-cances. C’est ensuite munis de cagoules, d’une arme à feu
fac-tice et d’un couteau qu’ils font ir-ruption dans un autre
logement, plusieurs personnes étant cette fois-ci présentes. L’une
sera bles-sée à une jambe et à un bras par trois coups de
couteau.
«Violence et sang» «Les prévenus sont passés de pe-
tits voleurs de cabanons à des bri-gands qui ont agi cagoulés et
ar-més et, surtout, qui ont utilisé leur arme», a souligné la
procureure Sylvie Favre. Quant à leur ave-nir, «après une lente
prise de con-science, il est aujourd’hui permis d’espérer». Mais,
pour fixer la peine, «nous sommes en présence de plusieurs minima
légaux», a ajouté la procureure. Et il s’agit d’aller au-delà «dès
l’instant où il y a eu de la violence et du sang.»
C’est en vain que les avocats des prévenus ont tenté d’éviter
une condamnation pour brigan-dage aggravé par la présence d’une
arme dangereuse, ce qu’un couteau de poche ne serait pas. Si la
lame n’a pas été retrou-vée, un témoin a dit avoir vu «un long
couteau à cran d’arrêt», a re-levé la présidente du tribunal,
Corinne Jeanprêtre.
Troubles psychiques De même, la défense n’a pas
réussi à convaincre que François et Jean avaient agi «dans un
état second». Et qu’ils ne pouvaient ainsi pas tomber sous le coup
du
vol en bande et par métier. Aux services sociaux, «les compères
ont cherché à mettre du beurre dans les épinards». Pour rendre leur
verdict, les trois juges ont néanmoins retenu une respon-sabilité
diminuée, due à des troubles psychiques et une con-sommation
soutenue d’alcool et de stupéfiants, ainsi que, notam-ment, une
évolution favorable. L’un et l’autre ont écopé d’une peine
privative de liberté de trois ans, dont dix mois ferme et 26 mois
avec sursis. Pendant trois ans pour Jean et deux ans pour François.
Celui-ci peut es-pérer éviter la prison, si la théra-pie suivie en
institution depuis mai 2014 donne les résultats es-comptés. �
* Prénoms fictifs
Un des prévenus avait été libéré prématurément de la prison de
La Chaux-de-Fonds. ARCHIVES RICHARD LEUENBERGER
Les travaux en cours à l’établissement de dé-tention avant
jugement de la Promenade, à La Chaux-de-Fonds, se sont invités au
procès. En mai 2014, Jean «a été lâché dans la nature sans
garde-fous», a déclaré la procureure Sylvie Fa-vre. C’est que
durant cette période, les procu-reurs ont dû libérer une dizaine de
places dans la prison, a-t-elle expliqué. Malgré une libéra-tion
«un peu impromptue» et «un manque d’en-cadrement», Jean n’a
heureusement pas fauté, a relevé Corinne Jeanprêtre, présidente du
Tri-bunal criminel.
«Nous n’étions pas enchantés», raconte le pro-cureur général
Pierre Aubert. «Nous avons dû af-fronter cette période un peu plus
difficile, mais, globalement, ça s’est bien passé.» Les détenus
concernés appartenaient à «une frange de per-sonnes dont la
libération était soutenable.» Dans
le cas de Jean, après 89 jours de détention pro-visoire, «je ne
suis pas sûr qu’on l’aurait gardé jus-qu’au jugement». Pierre
Aubert pense donc que «c’était un sage calcul de Madame Favre».
Ne souhaitant pas s’exprimer sur ce cas par-ticulier, la cheffe
du Service pénitentiaire, Valérie Gianoli, relève que les travaux à
la pri-son de La Chaux-de-Fonds se trouvaient, en avril 2014 déjà,
dans une étape clé: pour sa rénovation, la tour devait être vidée.
Quelque 26 détenus ont dû être déplacés ou libérés, une soixantaine
d’autres restant dans la pri-son. «Les cas qui devaient rester à
l’intérieur sont restés à l’intérieur; la sécurité publique a été
garantie», souligne Valérie Gianoli. Des détenus seront «rapatriés»
d’ici deux à trois mois. La prison comprendra alors 112 places au
lieu de 86. �
«Lâché dans la nature»
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TENDANCES La guerre des portables L’année 2015 devrait voir la
Chine asseoir sa domination sur le marché du téléphone mobile. PAGE
16
SAMEDI 17 JANVIER 2015
LE MAGSP
EN IMAGEVERNISSAGE
L’homme, la femme, l’enfant, l’animal. Au cœur de la création de
Jean-Michel Jaquet, ces thématiques se déclinent dès aujourd’hui
sur les murs de la galerie 2016, à Auvernier, en une série de
dessins à l’encre de Chine et au fusain. Voué à ce médium depuis
plus de 40 ans, l’artiste chaux-de-fonnier expose régulièrement en
Suisse, en France, en Belgique et en Allemagne, dans les musées
notamment. De certaines œuvres, l’historien de l’art Walter Tschopp
dit «qu’elles se lisent comme des titres de romans ou comme des
débuts de leur histoire car Jean-Michel Jaquet est un grand
raconteur d’histoires.» L’ancien conservateur au Musée d’art et
d’histoire de Neuchâtel et l’artiste viendront d’ailleurs échanger
leurs points de vue le 8 février à 16h, à la galerie. � RÉD
«ABYSSE», FUSAIN SUR RIVES, 2008. SP
●+ Hauterive, galerie 2016, jusqu’au 22 février; vernissage
aujourd’hui de 16h à 20h en présence de l’artiste.
PERFORMANCE Deux danseurs entrent au musée Un musicien, Julien
Spielmann, et deux danseurs, Pierre-Yves Diacon et Sylvia
Pellegrino, circuleront parmi les œuvres de Renzo Ferrari, au Musée
d’art et d’histoire de Neuchâtel. Ils seront eux aussi des sortes
de visiteurs, s’imprégnant de sensations et de ressentis au contact
des œuvres, laissant libre cours à leurs mouvements et à leur
musicalité... Ils n’accapareront pas l’attention du spectateur,
mais viendront appuyer son regard dans la rencontre des œuvres qui
l’entourent. Une performance à voir aujourd’hui et demain, puis les
7 et 8 février, de 15h à 16h30. � RÉD
CONCERT L’orgue s’associe au violon
Les Amis des concerts d’orgue du Locle proposent demain à 17
heures au temple un concert avec le violoniste Christophe Dacharry,
membre de l’Orches-tre Dijon Bourgogne. et à l’or-gue, Paul
Bresard, organiste à l’église Saint-Pierre à Besançon, cotitulaire
des orgues du temple Farel, du Grand Temple et du temple Saint-Jean
à La Chaux-de-Fonds. Au programme, des œuvres de Castello,
Telemann, Chédeville, Haendel, Mendels-sohn et Bach.
L’entrée est libre, avec collecte recommandée. �CLD
NEUCHÂTEL La jeune
chanteuse chaux-de-fonnière Charlou Nada poursuit sa tournée
avec les chansons de son premier album, «Dehors». Elle défendra sa
pop intimiste teintée d’électronique ce soir à 20h30, au théâtre du
Pommier. Jaaq et son rap mature lui succéderont, gages d’un voyage
urbain défiant les préjugés.
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THÉÂTRE Fondateur du Thé�