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S SOURDILLE, G GUILLOT, A DUCO PROGRAMME DE SCIENCES DE LA VIE ET DE TERRE RENTREE 2005 ALLIER 4 MAI 2005 COLLEGE FRANCOIS VILLON YZEURE CANTAL ET HAUTE-LOIRE 11 MAI 2005 COLLEGE LA FAYETTE BRIOUDE PUY DE DOME 25 MAI 2005 COLLEGE VICTOR HUGO VOLVIC ACADEMIE DE CLERMONT-FERRAND
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S SOURDILLE, G GUILLOT, A DUCO PROGRAMME DE SCIENCES DE LA VIE ET DE TERRE RENTREE 2005 ALLIER 4 MAI 2005 COLLEGE FRANCOIS VILLON YZEURE CANTAL ET HAUTE-LOIRE.

Apr 03, 2015

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S SOURDILLE, G GUILLOT, A DUCO

PROGRAMME DE SCIENCES DE LA VIE ET DE TERRE RENTREE 2005

ALLIER

4 MAI 2005

COLLEGE FRANCOIS VILLON YZEURE

CANTAL ET HAUTE-LOIRE

11 MAI 2005

COLLEGE LA FAYETTE BRIOUDE

PUY DE DOME

25 MAI 2005

COLLEGE VICTOR HUGO VOLVIC

ACADEMIE DE CLERMONT-FERRAND

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PROGRAMME DE SCIENCES DE LA VIE ET DE TERRE RENTREE 2005

Introduction :Des contenus scientifiques qui visent à montrer la diversité et l’unité du monde

vivant :

Composantes de l’environnement proche Peuplement des milieux Production et recyclage de la matière Quelques applications biotechnologiques Les clés pour comprendre l’organisation du monde vivant (la classification

actuelle)

Un accent sur la formation aux méthodes en particulier avec le recours à la démarche d’investigation

Une mise en contact avec le terrain. L’accent est mis sur la découverte et l’exploitation des ressources de l’environnement proche. Les sorties sur le terrain sont donc ainsi fortement encouragées quand elles ne sont pas rendues obligatoires.

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Partie I – Notre environnement

I – Les caractéristiques de notre environnement

II – Diversité, parentés et unité des êtres vivants

Durée totale : 15 heures pour la partie I soit 11-12 heures pour le chapitre I

PROGRAMME 2005

A –Caractéristiques de l’environnement proche et répartition des êtres vivants.

Durée : 5 heures

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

OBJECTIF SCIENTIFIQUEPartir de l’observation du réel dans l’environnement proche ducollège :

Identification et mise en relation des êtres vivants etcaractéristiques physiques de cet environnement Formulation des problèmes scientifiques des partiessuivantes : démarche d’investigation

OBJECTIF ÉDUCATIF : EEDD Préparer les élèves à adopter une attitude raisonnée etresponsable vis-à-vis des composantes de leur cadre de vie :Prélèvements raisonnés = Préservation de la biodiversité.

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Les caractéristiques de l’environnement conditionnent la répartition des êtres vivants.

Comme sur toute la surface de la planète, on distingue dans notre environnement :

-des composantes minérales (roches, eau, atmosphère gazeuse), en contact mutuel ;

-des êtres vivants (animaux, végétaux) en relation les uns avec les autres et avec leur support ;

-des manifestations de l’activité humaine.

PROGRAMME 2005

Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard ; leur répartition dépend des caractéristiques de l’environnement

On distingue dans notre environnement :

-des composantes minérales (roches, air, eau) ;

-divers êtres vivants en relation les uns avec les autres et avec leur support ;

-des manifestations de l’activité humaine.

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE Identifier les composantes d’un environnement proche

NOUVEAUTÉS Aucune référence à d’autres environnements : tout est centré sur

l’environnement proche.

MÉTHODOLOGIE Repérer les caractères des êtres vivants observés; Constituer des fiches

documentaires décrivant les espèces rencontrées (cf : partie E)

ACTIVITES Identifier les composantes de l’environnement. Prélever de façon raisonnée les êtres vivants rencontrés. EEDD Réaliser un herbier de feuilles, branches, fleurs sans détruire la plante. EEDD Observer la répartition des êtres vivants présents dans le milieu. Poser les problèmes concernant cette répartition …

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard.

Dans notre environnement, les conditions de vie et la répartition des êtres vivants varient localement.

Les êtres vivants y occupent un milieu lorsque les caractéristiques de celui-ci correspondent à leurs exigences plus ou moins strictes. Leur répartition peut dépendre :

-de la présence ou de l’absence d’un sol ;

-de l’eau disponible, y compris dans l’atmosphère, le sol et le sous-sol ;

-de la température et de l’éclairement.

Elle peut dépendre aussi de l’action de l’Homme. Cf paragraphe suivant

Le sol est un milieu particulier formé de matériaux provenant des roches du sous-sol et de restes animaux et végétaux. Il abrite de nombreux êtres vivants.

Cf partie C

Les caractéristiques de l’environnement dépendent de sa situation.

Le lieu où nous vivons est une portion de la surface de la Terre, appartenant à une zone climatique.

Eclairement et température y varient selon l’heure du jour et les saisons.

Ils varient aussi en fonction de causes locales (exposition et formes du relief, couverture nuageuse, couverture végétale).

L’eau présente dans l’environnement provient de vastes réservoirs, à l’échelle de la planète, et est destinée à y retourner.

PROGRAMME 2005Dans notre environnement,

les conditions de vie et la

répartition des êtres

vivants varient en fonction

de causes locales : par

exemple, la présence d’un

sol, la présence d’eau,

selon l’exposition, selon

l’heure du jour

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE Constater la présence d’êtres vivants dans certaines conditions de milieu

NOUVEAUTÉS N’envisager que les facteurs dont l’intervention est repérée dans l’environnement local

étudié. Abandon de l’étude des caractéristiques d’autres environnements (zones climatiques …) Abandon du cycle de l’eau Sol transféré dans partie C (Production de matière / Décomposition de la matière).

MÉTHODOLOGIE Etablir des relations entre conditions de vie mesurées dans un environnement et répartition

des êtres vivants dans cet environnement.

ACTIVITES Réaliser différentes mesures de température, d’éclairement et d’hygrométrie dans un même

milieu avec différentes variations de conditions (couverture végétale, nuageuse….) et expliquer la répartition

Comparer la présence d’êtres vivants dans deux milieux proches mais différents. Communiquer les résultats sous forme de tableau [B2i]

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

La répartition peut dépendre aussi de l’action de l’Homme.

En fonction de ses choix d’aménagements et de ses besoins alimentaires et industriels, l’Homme agit sur l’ environnement.

Il peut procéder par exemple :

-à des modifications topographiques ;

-à des prélèvements de matériaux utiles ;

-à des modifications de la flore et de la faune ;

-à des rejets de déchets.

PROGRAMME 2005

La répartition peut aussi dépendre de l’action de l’Homme.

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Partie A CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE  Identifier des transformations apportées par l’Homme dans l’environnement.

NOUVEAUTÉS EEDD : L’Homme par ses interventions influe sur la répartition des être vivants :

sensibilisation au développement durable. Ce n’est plus « l’ Action de l’Homme sur l’environnement » un peu « fourre-tout ».

Priorité affirmée aux exemples locaux.

MÉTHODOLOGIE Rôle de l’Homme sur la répartition des EV Bien faire la distinction avec ce qui sera traité dans la partie B concernant l’influence de

l’Homme sur le peuplement. Ne pas tomber dans les clichés : transformations humaines = négatives pour la répartition

des êtres vivants.

ACTIVITES

Etude de cas locaux : Repérer les transformations, décrire, mettre en relation avec la répartition, argumenter… Comparer deux environnements proches avec un soumis à l’influence de l’Homme.

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

PROGRAMME 1996

Partie II – L’organisation du

monde vivant

I – Le peuplement d’un milieu

II – Les relations alimentaires

Durée totale : 20 heures

PROGRAMME 2005

B -Le peuplement d’un milieu

Durée : 14 heures

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

OBJECTIF SCIENTIFIQUE Aborder l'organisation du monde vivant au travers des

problèmes relatifs au peuplement

OBJECTIF ÉDUCATIF : EEDD L’Homme par ses choix d’aménagement influe sur le peuplement

des milieux : sensibilisation au développement durable

PROBLÈMES MÉTHODOLOGIQUES Clarifier la notion de peuplement Distinction dispersion, installation et colonisation

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

PROGRAMME 1996

L’occupation du milieu varie avec

les modifications climatiques au

cours des saisons.

Ces variations dépendent :Des alternances de formes chez les espèces végétales (annuelles et vivaces) et animales (larves et adultes)Des déplacements des animaux

PROGRAMME 2005

L’occupation du milieu par les êtres

vivants varie au cours des saisons.

Ces variations du peuplement du

milieu se caractérisent par :Des alternances de formes chez les espèces végétales (graine, bourgeon, organes souterrains) ;Des comportements et des alternances de formes chez les espèces animales (adultes, larves).

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

NOUVEAUTÉS

Place dans la chapitre : passe en première position avant les processus de reproduction. Compétence principale : Identifier des éléments permettant de montrer des variations dans l’occupation d’un

milieu. L’occupation du milieu devient le point de départ. Parallèle animaux/végétaux : alternances de formes Accent mis sur graines/spores au niveau des végétaux

ACTIVITES

Partir d’une situation-problème locale : S’appuyer sur une documentation inter-classes et accumulée au fil des ans permettant de comparer le

peuplement de l’environnement du collège selon les saisons Synthèse des observations réalisées à l’occasion de la partie A (observations réalisées en septembre –

octobre) du programme et comparaison avec ce qui se passe en début d’hiver (quels êtres ont « disparu » ou changé d’aspect ?)

Etude expérimentale des conditions de germination des graines après avoir posé le rôle des graines dans le cycle de vie d’un végétal

Reconstituer des cycles de vie d’êtres vivants repérés autour du collège en repérant les alternances de formes et leurs milieux de vie au cours des saisons (s’appuyer notamment sur des exemples d’insectes liés aux plantes cultivées)

Classer en « groupes écologiques » (annuelles/vivaces ; hibernants, hivernants actifs, migrateurs) selon le critère de l’occupation du milieu à partir de fiches documentaires : premier apprentissage de la notion de classement (choix de critères)

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

PROGRAMME 1996

Animaux et végétaux peuplent les milieux grâce à la reproduction.

Le peuplement d’un milieu est assuré :

- chez les animaux, grâce aux déplacements des individus et à la reproduction

- chez les végétaux :

. par des formes de dispersion : graines provenant de la fleur (plantes à fleurs), spores (plantes sans fleurs)

. par des organes spécialisés ou non spécialisés

PROGRAMME 2005

Les végétaux colonisent le milieu :- par la reproduction sexuée - par la reproduction végétative.

L’installation des végétaux dans un milieu est assurée par des formes de dispersion : graines et spores.

La formation de la graine nécessite le dépôt de pollen sur le pistil de la fleur.

La colonisation du milieu est assurée par certaines parties du végétal

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

COMPÉTENCE Repérer les éléments permettant d’expliquer la dispersion végétale.

NOUVEAUTÉS Notions de reproduction sexuée et végétative énoncées On n’étudie plus que le peuplement d’un milieu par les VEGETAUX Thème central : la dispersion végétale Disparition de la référence aux « plantes sans fleurs » Etude de l’origine de la graine (rôle du pollen et du pistil) Disparition de la notion d’organes spécialisés ou non Distinction entre installation/dispersion et colonisation

MÉTHODOLOGIE Abandonner la terminologie de « plantes sans fleurs ». Ne pas réduire la colonisation à la seule reproduction végétative.

ACTIVITES Rechercher une « situation-problème » dans l’environnement du collège : deux exemples observables de

colonisation par des végétaux permettant de poser le problème de l’installation (donc de la dispersion) et de la colonisation. Exemples : un vieux mur avec des mousses ; une terrasse avec des germinations d’érables ; un arbuste « étranger » développé dans un massif planté ; une « tache » étalée d’une plante à rhizome (chiendent ; liseron ; ortie ; …) ; arbuste qui donne des rejets naturellement

Comparer des graines issues de l’environnement du collège en fonction de leur mode de dispersion. Observer, dessiner, disséquer des organes liés à la dispersion des végétaux et établir des liens avec leur fonction Cultiver des plantes pratiquant la reproduction végétative et réaliser des mises en culture de fragments végétatifs et

suivre leur développement Interpréter des résultats d’expériences sur le lien entre fleurs et graines.

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

PROGRAMME 1996

L’Homme influe sur le

peuplement des milieux.

Son influence est directe ou

indirecte.

PROGRAMME 2005

L’Homme influe sur le

peuplement du milieu selon ses

choix d’aménagement, ses

besoins alimentaires ou

industriels.

Son influence est directe ou

indirecte.

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Partie BLE PEUPLEMENT D’UN MILIEU

COMPÉTENCE Reconnaître une influence directe ou indirecte de l’activité humaine sur le peuplement

d’un milieu proche.

NOUVEAUTÉS Priorité affirmée aux exemples locaux Lien fort avec EEDD à développer : développement durable

MÉTHODOLOGIE Distinction influence directe/indirecte Bien faire la distinction avec ce qui est traité dans la partie A à propos du rôle de l’Homme :

« La répartition peut aussi dépendre de l’action de l’Homme » Eviter l’approche entièrement négative (Homme = destructeur)

ACTIVITES Etudes de cas précis : le contexte, les acteurs, les données, les observations et le bilan. Construire des schémas de synthèse montrant les inter-relations entre facteurs. Anticiper, critiquer, discuter.

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Partie II – L’organisation du monde vivant

I – Le peuplement d’un milieu

II – Les relations alimentaires

Durée totale : 20 heures

PROGRAMME 2005

C – Origine de la matière des êtres vivants

Durée totale : 11 heures

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

OBJECTIF SCIENTIFIQUE La production de matière et sa décomposition sont le thème central. Conséquence : redistribution des notions au sein du chapitre Chaînes et réseaux alimentaires = acquis du Primaire

OBJECTIF EDUCATIF Prendre conscience du recyclage de la matière dans l’environnement EEDD : recyclage des déchets produits par l’Homme

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Tous les êtres vivants sont des producteurs.

Tout être vivant produit sa propre

matière à partir de celle qu’il

prélève dans le milieu : les

végétaux chlorophylliens sont des

producteurs primaires, tous les

autres êtres vivants sont des

producteurs secondaires

PROGRAMME 2005

Tous les êtres vivants sont des producteurs.

Tout être vivant produit sa propre

matière à partir de celle qu’il

prélève dans le milieu. Cette

matière produite par tous les êtres

vivants est de la matière

organique.

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE Expliquer l’expression : «  les êtres vivants sont des producteurs ». Repérer la croissance d’un être vivant.

NOUVEAUTÉS Ancien programme : partie terminale du chapitre ; ici : introduction

(entrée en matière !). Notion de matière organique explicite

MÉTHODOLOGIE Notion de matière très abstraite ; matière organique aussi ; rendre ces

notions accessibles Notion de production abstraite si elle n’est pas introduite par des

observations pratiques (croissance)

ACTIVITES Suivi et analyse scientifique de la croissance d’êtres vivants

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Animaux et végétaux chlorophylliens ont des

besoins nutritifs différents.

Au contraire les végétaux chlorophylliens

n’ont besoin pour se nourrir, à condition de

recevoir de la lumière, que de matière

minérale.

Quel que soit le régime alimentaire, les

animaux se nourrissent toujours de matière

minérale et de matière provenant d’autres

êtres vivants, animaux et/ou végétaux.

…. les végétaux chlorophylliens sont des

producteurs primaires, tous les autres êtres

vivants sont des producteurs secondaires

Pour leur nutrition, les êtres vivants

dépendent les uns des autres et des

substances minérales du milieu.

Les diverses espèces constituent les maillons des

chaînes alimentaires organisées en réseaux.

PROGRAMME 2005

Végétaux et animaux prélèvent des matières

différentes dans le milieu.

Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin pour se

nourrir que de matière minérale, à condition de

recevoir de la lumière : ce sont des producteurs

primaires.

Tous les autres êtres vivants sont des

producteurs secondaires. Ils se nourrissent

toujours de matière minérale et de matière organique provenant d’autres êtres vivants.

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCES Distinguer producteur primaire et producteur secondaire. Identifier à partir d’une expérience un besoin nutritif d’une plante chlorophyllienne. Concevoir et réaliser une culture expérimentale. Identifier le régime alimentaire d’un animal à partir de traces, d’indices de son alimentation.

NOUVEAUTÉS Régime alimentaire et réseau alimentaire = acquis du Primaire.

Opposition végétaux chlorophylliens/ « tous les autres êtres vivants » : les champignons ne sont pas des végétaux !

Explicitation de la notion de matière organique = matière provenant des êtres vivants.

MÉTHODOLOGIE Contrôler et consolider les acquis du Primaire (chaînes, régime).

ACTIVITES Cultures expérimentales (+ simulations éventuellement) pour définir les prélèvements des

végétaux chlorophylliens Analyses des régimes alimentaires d’animaux et des prélèvements des champignons dans

leur environnement

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

(Partie I1)

Sol = milieu de vie

Le sol est un milieu particulier formé

de matériaux provenant des roches du

sous-sol et de restes d’animaux et

végétaux. Il abrite de nombreux êtres

vivants.

PROGRAMME 2005L’activité des êtres vivants du sol

assure la transformation de la

matière organique.

Le sol abrite des êtres vivants qui, au

travers de réseaux alimentaires,

transforment la matière organique en

matière minérale : ce sont des

décomposeurs.

Sol = siège de la décomposition de la

matière organique

Le sol est composé :

de restes d’êtres vivants,

de matière minérale provenant de la

transformation de la matière organique et

des roches du sous sol.

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Partie CORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCES Relier la transformation de la matière organique à l’activité des êtres vivants. Repérer la décomposition de la matière. Schématiser un réseau alimentaire dans le sol. Repérer des matières biodégradables

NOUVEAUTÉS Thème central = décomposition de la matière organique ; le sol n’en est qu’un aspect. Donc,

approche très différente EEDD : utiliser les connaissances sur le recyclage de la matière organique dans l’environnement

pour l’appliquer aux déchets produits par l’Homme. Réseaux alimentaires du sol (réseau = acquis du Primaire !) Notions de décomposeurs, décomposition et matières biodégradables.

MÉTHODOLOGIE Difficulté à « montrer » la transformation de la matière organique en matière minérale Rester pragmatique : expérimentations sur décomposition/matières biodégradables

ACTIVITES: Deux entrées : Partir d’observations sur des décompositions ; expérimenter pour repérer les matières

biodégradables (lien avec EEDD) ; arriver au sol = siège de la décomposition Partir du sol, sa composition et ses êtres vivants et leur action sur les débris ; arriver à la notion de

décomposition ; généraliser en expérimentant (lien avec EEDD)

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

PROGRAMME 1996

I - Un élevage ou une culture.

II – Une transformation biologique.Un seul exemple, illustrant un de ces types, est obligatoire

Durée: 10 heures

PROGRAMME 2005

La production alimentaire par l’élevage ou la culture.

La production alimentaire par une transformation.Un seul exemple sera obligatoirement traité

Durée: 8 heures

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

OBJECTIFS ÉDUCATIFS

EEDD : Satisfaction des besoins de la population humaine dans une

perspective de développement durable Effets sur l'environnement et la santé, respect des êtres vivants et

maintien de la biodiversité

Education au choix : découverte de métiers et de techniques

Première et seule approche en SVT des biotechnologies : envisager les problèmes de gestion des ressources

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

PROGRAMME 1996L’Homme élève des animaux et cultive des végétaux pour

se procurer des aliments. Un animal est élevé pour la viande, le lait, les oeufs qu’il

fournit ; un végétal est cultivé pour ses fruits, ses graines, ses

tubercules …Le produit de l’élevage ou de la culture répond aux besoins en

aliments de l’Homme. (matières grasses, sucres rapides,

sucres lents, protéines).

Elevage et culture nécessitent une maîtrise de la reproduction,

des apports nutritifs et des conditions appropriés.Les individus mis en élevage ou en culture sont obtenus par

reproduction sexuée ou multiplication végétative.La production requiert des conditions physico-chimiques

particulières.Des apports nutritifs sont nécessaires. Ils dépendent des

besoins de l’animal ou du végétal.Des améliorations quantitatives et/ou qualitatives de la

production sont obtenues en agissant sur la reproduction, les

conditions d’élevage ou de culture, les apports nutritifs.Les conditions réalisées favorisent la croissance et une

production optimale.

PROGRAMME 2005L’Homme élève des animaux et

cultive des végétaux pour se

procurer des aliments.

Le produit de l’élevage ou de la

culture répond aux besoins en

aliments de l’Homme. (matières

grasses, sucres rapides, sucres

lents, protéines).

Elevage ou culture

nécessite une gestion rationnelle.

Des améliorations quantitatives et/ou

qualitatives de la production sont

obtenues en agissant par exemple

sur :la reproduction,les conditions d’élevage ou deculture,les apports nutritifs.

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

COMPÉTENCES Expliquer l’intérêt d’un élevage ou d’une culture. Identifier par des manipulations simples un ou des constituants d’un

produit. Identifier un ou des facteurs favorisant l’élevage ou la culture. Rédiger une production sur la pratique agro-alimentaire étudiée.

NOUVEAUTÉS Etude un peu moins approfondie (voir durée) mais globalement

identique

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

PROGRAMME 1996

Certains aliments proviennent d’une

transformation contrôlée par l’Homme.

Les aliments produits sont issus de la

transformation d’une matière première

animale ou végétale.

Ils procurent à l’Homme une ou plusieurs

composantes de son alimentation.

L’Homme maîtrise l’utilisation des micro

organismes à l’origine de cette

transformation.

Au cours de la fabrication, des micro

organismes appropriés, transforment le

produit d’origine, dans des conditions physico

chimiques particulières.

L’amélioration de la production est obtenue :

par un choix de micro-organismes

employés

par l’amélioration de la qualité des

matières

par un meilleur respect des règles

d’hygiène

PROGRAMME 2005

Certains aliments proviennent d’une transformation contrôlée

par l’Homme.

Les aliments produits sont issus de la transformation d’une matière

première animale ou végétale.

Le produit de la transformation répond aux besoins en aliments de

l’Homme (matières grasses, sucres rapides, sucres lents, protéines).

Selon la façon dont les aliments sont transformés, leur goût peut être

différent.

Ces produits transformés visent à satisfaire les goûts des

consommateurs.

L’Homme maîtrise l’utilisation des micro-organismes à l’origine

de cette transformation.

Au cours de la fabrication, des micro-organismes appropriés appelés

ferments, transforment le produit d’origine, dans des conditions

physico-chimiques particulières.

Une meilleure production est obtenue :- par l’amélioration de la qualité des matières premières ; - par un choix des micro-organismes employés ;

- par un respect des règles d’hygiène.

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Partie DDES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

COMPÉTENCES Identifier une transformation biologique et en expliquer l’intérêt. Identifier un ou des facteurs favorisant la production obtenue.

NOUVEAUTÉS Très peu de changement : accent mis sur le consommateur et

ses goûts (éducation au choix et à la santé)

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Partie I : Notre environnement

I-1 Les caractéristiques de notre environnement

I-2 Diversité, parentés et unité des êtres vivants

Partie II : L’organisation du monde vivant

II-1 Le peuplement d’un milieu

II-2 Les relations alimentaires

Partie III : Des pratiques au service de l’alimentation humaine

Durée: 15 heures pour la partie I soit 3-4

heures pour le chapitre

PROGRAMME 2005

Inclus dans:

Caractéristiques de l’environnement

proche et répartition des êtres vivants

Le peuplement d’un milieu

Origine de la matière des êtres vivants

Des pratiques au service de

l’alimentation humaine

Partie transversale E) :

Diversité, parentés et unité des êtres

vivants

Durée: 7 heures à répartir sur toute l’année

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

OBJECTIFS SCIENTIFIQUES  Approche par milieu. Saisir toute occasion d’identifier et de classer. Classer selon les critères de la classification évolutive : la

classification actuellement retenue par les scientifiques, qui traduit l’histoire évolutive, les relations de parenté entre les êtres vivants.

OBJECTIFS ÉDUCATIFS EEDD : identifier les espèces protégées ; préserver la

biodiversité du milieu.

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Une même espèce regroupe, sous

le même nom, des êtres vivants

qui se ressemblent et peuvent

provenir les uns des autres.

PROGRAMME 2005

Une même espèce regroupe, sous

le même nom, des êtres vivants

qui se ressemblent et peuvent se

reproduire entre eux.

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE Déterminer un être vivant à partir d’une clé dichotomique.

NOUVEAUTÉS Définition de l’espèce inchangée s’appuyant sur les critères de ressemblance et

d’interfécondité

MÉTHODOLOGIE  Ambiguïté du critère de ressemblance Difficulté à appliquer dans la pratique le critère d’interfécondité

ACTIVITES Identifier des êtres vivants rencontrés (dont végétaux mis en herbier) à l’aide de

clés dichotomiques Utiliser des guides d’identification EEDD : la biodiversité et la protection des espèces

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Les êtres vivants d’espèces différentes

peuvent être groupés selon divers critères.

Certains de ces critères permettent de

situer les êtres vivants dans une

classification.

On peut ainsi reconnaître :

- des animaux vertébrés : poissons,

batraciens, reptiles, oiseaux, mammifères

- des animaux invertébrés : mollusques,

vers, arthropodes (insectes, arachnides,

crustacés, myriapodes), échinodermes

- des végétaux à fleurs

- des végétaux sans fleurs : fougères,

mousses, algues , lichens, champignons

PROGRAMME 2005

Les êtres vivants diffèrent par un certain nombre de critères qui permettent de les classer.

Des critères définis par les scientifiques permettent de situer des êtres vivants d’espèces différentes dans la classification actuelle.

Les êtres vivants sont classés en groupes emboîtés définis uniquement à partir des critères qu’ils possèdent en commun.

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE

Classer tout être vivant à partir des critères de cette classification. Replacer un être vivant de l’environnement proche dans la classification

actuelle.

NOUVEAUTÉS

Changement complet de perspective : désormais, c’est la classification par apparentement ou classification phylogénétique qui est enseignée

Abandon complet de la classification « ancienne » non phylogénétique Définition de critères de parentés que les êtres vivants possèdent en commun

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

PROBLÈMES DE MÉTHODOLOGIE

Nécessité de construire les grands ensembles de cette classification pour qu’elle prenne son sens : la classification nous apprend quelque chose de nouveau sur le vivant (les êtres vivants ont une origine commune et sont plus ou moins apparentés)

Ne pas imposer la classification comme « scientifique » mais comme la seule possible pour prendre en compte les parentés

Ne pas parler d’évolution (pas au programme) : se limiter à l’idée de parentés, d’une histoire commune

Choix des critères : problème des organes nommés identiquement mais non homologues (ex : aile de mouche et aile d’oiseau)

Réserver la clé dichotomique aux identifications (critères de « surface » et d’apparence) Prendre en compte des données anatomiques non visibles extérieurement Eviter les « exemples pièges » (réversions notamment ; ex : serpent ; taupe) bien qu’il faille partir

des animaux rencontrés : nécessité de choisir des collections d’êtres vivants Attention à l’analogie avec la généalogie qui a ses limites (on ne connaît pas les ancêtres

communs) Grosses difficultés avec les végétaux : rester très simple Abandonner les groupes polyphylétiques et utiliser les groupes monophylétiques même quand on

traite d’autre chose que de la classification Apprendre à utiliser des modes de représentation différents (arbres de parentés et ensembles

emboîtés)

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

ACTIVITES En amont :

Au fur et à mesure des « rencontres », repérer les caractères des êtres observés ; apprendre à nommer les parties du corps.

Constituer des fiches documentaires ou des albums documentaires décrivant les espèces rencontrées au fur et à mesure.

Enrichir la liste des caractères à partir de recherches documentaires Se constituer une base iconographique illustrant les espèces rencontrées

Classer : Poser le problème : regrouper les êtres vivants selon leurs parentés afin

d’apprendre du nouveau sur leur histoire Distinguer trier/ranger/classer Nécessité de ne prendre en compte que les caractères propres aux espèces

(ce qu’ils ont et pas ce qu’ils sont ou ce qu’ils font) Construire des ensembles emboîtés Organiser la classification en intégrant d’autres espèces.

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

La vision « ancienne » telle qu’elle transparaît dans les anciens

programmes = ce qu’il ne faut plus enseigner !

Les êtres vivants d’espèces différentes peuvent être groupés selon divers critères. Certains de ces critères permettent de situer les êtres vivants dans une classification.

On peut ainsi reconnaître :

- des animaux vertébrés : poissons, batraciens, reptiles, oiseaux, mammifères

- des animaux invertébrés : mollusques, vers, arthropodes (insectes, arachnides, crustacés, myriapodes), échinodermes

- des végétaux à fleurs

- des végétaux sans fleurs : fougères, mousses, algues , lichens, champignons

Classer les êtres vivants recueillis ou observés :

- selon des critères que l’on a choisis

- selon les critères servant à la classification

Utiliser une clé dichotomique pour situer des êtres

vivants dans la classification, ou les identifier.

La classification dans les anciens programmes de 6ème.

Les groupes en rouge sont soit des groupes « par défaut » (on ne définit des groupes par ce qu’ils

n’ont pas), soit des groupes polyphylétiques.

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

PROGRAMME 1996

Tous les êtres vivants sont constitués de cellules.

Certains sont constitués d’une seule cellule, d’autres sont formés d’un nombre souvent très important de cellules : la cellule est l'unité des êtres vivants.

PROGRAMME 2005

Tous les êtres vivants sont constitués de cellules.

Certains sont constitués d’une seule cellule, d’autres sont formés d’un nombre souvent très important de cellules : la cellule est l'unité des êtres vivants.

La cellule possède un noyau, une membrane, du cytoplasme

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Partie EDIVERSITE, PARENTES ET UNITE DES ETRES VIVANTS

COMPÉTENCE Reconnaître l’appartenance au vivant à la présence de cellules Repérer des cellules en utilisant un microscope. Réaliser un dessin

scientifique

NOUVEAUTÉS Les caractéristiques des cellules : noyau, cytoplasme, membrane

MÉTHODOLOGIE Attention : l’état unicellulaire n’est pas une signature de groupe dans la

classification

ACTIVITES Observer des cellules au microscope et distinguer êtres unicellulaires et

pluricellulaires.