, i _ t 1• rUnion Valdôtaine. MOLNement polrrique qui se rattache aux principe; du Fédèfalisme global. a comme finalrté d'assurer l'épanouissement du caradère ethnique et linguistique du peuple valdâtain; d'en servir les intérèts culturels, politiques, sociaux et économiques; de favoriser 1\ • o la coopération entre les communautés ethniques. 2· rUnion Valdôtaine s'engage à r éaliser la souveraineté politique du Val d'Aoste par les voies démocratiques afin de seconder l'aspiration du peuple à l'autogouvernement dans le cadre d'une Europe unie des Peuples. 24 NOVEMBRE 2005· 0,40 euros· Poste Italiane S.p.A. - Spedizione in A.P. D. L. 353/2003 «(onv. in L. 27/02/2004 n° 46) art. 1 comma 1 DCB - AOSTE· LI! an- • N. 1765 44 www.unionitaldotaine.org www.lepeuplevaldotain_it Éditorial A propos des modifications à la Constitution Fédéralisme ou Dévolution? (( Un Référendum sur la Dévoluti ' on » Manuela Zublena Le Sénat vient d'approuver le texte de la réforme constitutionnelle. C'était dans le programme de ce Gouvernement et, juste avant la fin de la législature, un texte a enfin été défini. Le parcours de cette réforme a subi le long des années des varia- tions quant à l'adresse, en partant du fédéralisme pour aboutir à la dévo- lution: deux approches différentes dans leurs prémisses philosophiques, le premier se référant à la construc- tion d'en bas d'un système fédéré d'organismes ascendants, liés selon un principe de subsidiarité; le se- cond à la décision prise en haut lieu de décèntraliser des attributions et des compétences. Bien que nous ne puissions qu'apprécier toute réforme qui va dans le sens de renforcer les pouvoirs et les compétences régio- nales, celle-ci n'a pu être -approuvée par notre parlementaire lors du der- nier et décisif passage au Sénat. potentiels points critiques, sur- tout quant au maintien du principe de l'autonomie spéciale, étaient en effet trop nombreux. Tout d'abord la requête de définir un parcours partagé pour la procédure de modi- fication des statuts spéciaux n'a pas porté dans la direction souhaitée: Il est bien sûr positif qu'on y ait intro- duit le concept d'entente préalable entre la Région et , l'Etat, qui était absent dans la réforme constitution- nelle précédente; mais ce principe n'a pas été suffisamment développé. On n'a pas défini un parcours clair, permettant d'aboutir à une réelle entente entre les acteurs du proces- sus de réforme, en privilégiant plutôt une modification unilatérale., Le concept d'intérêt national aussi est de nature à soulever des préoc- cupations, tout en étant en principe partageable: il s'agit, il est vrai, d'une limite déjà présente dans notre sta- tut d'autonomie; mais dans la for- mulation du texte de la réforme prouvée elle peut facilement devenir un instrument dangereux quant au respect de la liberté législative des Régions, du moment qu'il est utilisa- ble par le gouvernement pour inter- ' férer dans les fonctions législatives régionales. Un autre aspect qui suscite des préoccupations est le fait que tout conflit de compétence en matière de législation régionale censée être contraire à l'intérêt national soit dé- Le Sénat a approuvé jeudi der- nier le projet de loi portant «'Mo- difications à la Partie Il de la Cons- titution». Dans son intervention en discus- sion générale, le Sénateur Auguste Rollandin a souligné - en rappe- lant des différences par rapport au projet de loi de réforme fédérale de l'État présenté au début de la législature - qu'à partir d'un projet initial de Dévolutian, on est arrivé à un projet de réforme constitu- tionnelle beaucoup plus vaste qui Commission européenne: Caveri interpelle Barroso f (( Un groupe interservices pour les questions de la montàgne» (( La montagne a le goût de l'auto- nomie et de la subsidiarité, elle en a besoin pour son développement, sa protection et sa compétitivité!!: c'est ce que le de la Région Lu- ciano Cave ri a rappelé au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, lors de la réunion organisée le 17 novembre à Bruxel- Intervention du syndic les par le Comité des Régions, dans le cadre du dialogue structuré entre les Associations européennes des collectivités régionales et locales et la Commission. ' (( Le problème actuel que connais- sent toutes les régions - a dit encore le président Caveri, en représentant l'Association européenne des élus de la Ville d'Aoste Guy (( Nous devons savoir mettre de côté les divisions!! Intervention du , président du Conseil de la Ville d'Aoste Rene Favre ((1/ faut "faire ce qu'on_ dit, dire. ce qu'on fait"!! PAGE 4 PAGE 5 Intervention de la présidente de l'Entraide des femmes valctôtaines Anna Bioley , ((Les responsabilités que nous avons envers les jeunes générations!! PAGE 6 Intervention de la conseillère régionale Adriana Viérin ' (( Y-a-t-il une réelle volonté,de dialogue et:de se confronter?!! PAGE 7 de montagne - AEM -, c'est que les anciens Traités sont toujours en vi- gueur, alors que le Traité constitu- tionnel représentait un progrès pour tous, mais surtout pour les régions de montagne. En effet - a-t-il sou- ligné - l'objectif de cohésion écono- mique, sociale et territoriale était , un progrès important pour l'améliora- tion des politiques européennes, qui pouvaient prendre en compte la di- versité des réalités territoriales. Mais l'article 1/1-220, qui réservait une attention spéàfique aux régions de montagne, est suspendu en même temps que la Constitution européen- ne!!. Dans ce contexte, Monsieur Caveri a demandé comment la Commission , pourrait coordonner davantage son action et ses politiques (de cohé- sjO!l, d'aides d'Etat, agricole, de l'en- vironnement, des transports, etc.) · argumentant que la montagne est un bon sujet pour ce faire et puisqu'elle se prête à favoriser le développe- ment durable. A cet effet, le prési- dent Caveri a interpellé le président Barroso sur la création d'un groupe interservices au sein de la Commis- SUITE PAGE prévoit des changements impor- tants dans l'équilibre des pouvoirs, les compétences et les responsa- bilités aux différents niveaux. ins- titutionnels. Le parlementaire val- dôtain, aù cours de son interven- tion, s'est arrêté sur les articles qui concernent les Statuts spéciaux et, en particulier, sur l'article 45 con- . cernant l'issu des éventuels con- flits entre les lois régionales et la protection de l'<<intérêt national». En ce sens, le Sénateur Rollandin a demandé au Ministre Calderoli et au rapporteur Pastore la confir- mation des interprétations de cet article, déjà données à l'occasion du premier passage au Sénat, sur la base desquelles les Régions à Statut spécial seraient exclues de l'application de cette disposition. Le Sénateur Rollandin, après avoir exprimé sa satisfaction pour la ré- cente décision de la part de l'Es- pagne d'envisager de plus vastes formes d'autonomie pour la Ca- talogne, région dotée d'une légis- lation spéciale, a déclaré: (( Nous voudrions qu'en Italie aussi les Régions à Statut spécial soient pri- ses en exemple pour les modalités avec lesquelles elles ont su légifé- & 0 A D 1 DîNER SOIRÉE DANSANTE DîNER ENFANT AVEC ANIMATION infos N U rer pour mieux garantir les droits fondamentaux des citoyens, plu- tôt qlie être montrées comme des entités privilégiées qui dépensent davantage pour certains services, en oubliant que les services sont la véritable réponse à l'exigence du respect des droits du citoyen !!. De plus, le Sénateur Rollandin a évalué positivement le contenu de l'article 54, là où on prévoit que les dispositions du Chapitre V de la loi s'appliquent aux Régions à Statut spécial pour les parties qui (( prévoient des formes d'autono- mie larges par rapport à celles déjà attribuées!! (en étendant àinsi les avantages de la loi qui, autrement, aurait paradoxalement pénalisé les autonomies à Statut spécial), et a déclaré, en ce qui concerne le futur référendum, son engagement pour que les citoyens puissent comprendre mieux cette complexe réforme. pendant les déclarations de vote, le Sénateur Rollandin, n'ayant pas reçu de réponses au sujet des in- terprétations de l'article 45 de l'in- tervention du Ministre Calderoli, 5 .. 1 0 .. 25,00 EUROS ADULTES 5,00 EUROS ENFANTS Fête d ' u LI 0 DERNIER DÉLAI ZGNOVEMBRE'05 ZOH AOSTE HOSTELLERIE DU CHEVAL BLANC
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1 • rUnion Valdôtaine. MOLNement polrrique qui se rattache aux principe; du Fédèfalisme global. a comme finalrté d'assurer l'épanouissement du caradère ethnique et linguistique du peuple valdâtain; d'en servir les intérèts culturels, politiques, sociaux et économiques; de favoriser
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la coopération entre les communautés ethniques. 2· rUnion Valdôtaine s'engage à réaliser la souveraineté politique du Val d'Aoste par les voies démocratiques afin de seconder l'aspiration du peuple à l'autogouvernement dans le cadre d'une Europe unie des Peuples.
24 NOVEMBRE 2005· 0,40 euros· Poste Italiane S.p.A. - Spedizione in A.P. D.L. 353/2003 «(onv. in L. 27/02/2004 n° 46) art. 1 comma 1 DCB - AOSTE· LI! an- • N. 1765 44 www.unionitaldotaine.org www.lepeuplevaldotain_it
Éditorial A propos des modifications à la Constitution
Fédéralisme ou Dévolution? (( Un Référendum sur la Dévoluti'on » Manuela Zublena
Le Sénat vient d'approuver le texte de la réforme constitutionnelle. C'était dans le programme de ce Gouvernement et, juste avant la fin de la législature, un texte a enfin été défini. Le parcours de cette réforme a subi le long des années des variations quant à l'adresse, en partant du fédéralisme pour aboutir à la dévolution: deux approches différentes dans leurs prémisses philosophiques, le premier se référant à la construction d'en bas d'un système fédéré d'organismes ascendants, liés selon un principe de subsidiarité; le second à la décision prise en haut lieu de décèntraliser des attributions et des compétences. Bien que nous ne puissions qu'apprécier toute réforme qui va dans le sens de renforcer les pouvoirs et les compétences régionales, celle-ci n'a pu être -approuvée par notre parlementaire lors du dernier et décisif passage au Sénat. ~es potentiels points critiques, surtout quant au maintien du principe de l'autonomie spéciale, étaient en effet trop nombreux. Tout d'abord la requête de définir un parcours partagé pour la procédure de modification des statuts spéciaux n'a pas porté dans la direction souhaitée: Il
est bien sûr positif qu'on y ait introduit le concept d'entente préalable entre la Région et , l'Etat, qui était absent dans la réforme constitutionnelle précédente; mais ce principe n'a pas été suffisamment développé. On n'a pas défini un parcours clair, permettant d'aboutir à une réelle entente entre les acteurs du processus de réforme, en privilégiant plutôt une modification unilatérale. , Le concept d'intérêt national aussi est de nature à soulever des préoccupations, tout en étant en principe partageable: il s'agit, il est vrai, d'une limite déjà présente dans notre statut d'autonomie; mais dans la formulation du texte de la réforme ap~ prouvée elle peut facilement devenir un instrument dangereux quant au respect de la liberté législative des Régions, du moment qu'il est utilisable par le gouvernement pour inter-
' férer dans les fonctions législatives régionales. Un autre aspect qui suscite des préoccupations est le fait que tout conflit de compétence en matière de législation régionale censée être contraire à l'intérêt national soit dé-
Le Sénat a approuvé jeudi dernier le projet de loi portant «'Modifications à la Partie Il de la Constitution». Dans son intervention en discussion générale, le Sénateur Auguste Rollandin a souligné - en rappelant des différences par rapport au projet de loi de réforme fédérale de l'État présenté au début de la législature - qu'à partir d'un projet initial de Dévolutian, on est arrivé à un projet de réforme constitutionnelle beaucoup plus vaste qui
Commission européenne: Caveri interpelle Barroso f
(( Un groupe interservices pour les questions de la montàgne» (( La montagne a le goût de l'autonomie et de la subsidiarité, elle en a besoin pour son développement, sa protection et sa compétitivité!!: c'est ce que le préside~t de la Région Luciano Cave ri a rappelé au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, lors de la réunion organisée le 17 novembre à Bruxel-
Intervention du syndic
les par le Comité des Régions, dans le cadre du dialogue structuré entre les Associations européennes des collectivités régionales et locales et la Commission. ' (( Le problème actuel que connaissent toutes les régions - a dit encore le président Caveri, en représentant l'Association européenne des élus
de la Ville d'Aoste Guy ~rimod ' . (( Nous devons savoir mettre de côté les divisions!!
Intervention du , président du Conseil de la Ville d'Aoste Rene Favre ((1/ faut "faire ce qu'on_ dit, dire. ce qu'on fait"!!
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Intervention de la présidente de l'Entraide des femmes valctôtaines Anna Bioley
, ((Les responsabilités que nous avons envers les jeunes générations!! PAGE 6
Intervention de la conseillère régionale Adriana Viérin ' (( Y-a-t-il une réelle volonté, de dialogue et:de se confronter?!! PAGE 7
de montagne -AEM -, c'est que les anciens Traités sont toujours en vigueur, alors que le Traité constitutionnel représentait un progrès pour tous, mais surtout pour les régions de montagne. En effet - a-t-il souligné - l'objectif de cohésion économique, sociale et territoriale était, un progrès important pour l'amélioration des politiques européennes, qui pouvaient prendre en compte la diversité des réalités territoriales. Mais l'article 1/1-220, qui réservait une attention spéàfique aux régions de montagne, est suspendu en même temps que la Constitution européenne!!. Dans ce contexte, Monsieur Caveri a demandé comment la Commission , pourrait coordonner davantage son action et ses politiques (de cohésjO!l, d'aides d'Etat, agricole, de l'environnement, des transports, etc.) · argumentant que la montagne est un bon sujet pour ce faire et puisqu'elle se prête à favoriser le développement durable. A cet effet, le président Caveri a interpellé le président Barroso sur la création d'un groupe interservices au sein de la Commis-
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prévoit des changements importants dans l'équilibre des pouvoirs, les compétences et les responsabilités aux différents niveaux. institutionnels. Le parlementaire valdôtain, aù cours de son intervention, s'est arrêté sur les articles qui concernent les Statuts spéciaux et, en particulier, sur l'article 45 con-
. cernant l'issu des éventuels conflits entre les lois régionales et la protection de l'<<intérêt national». En ce sens, le Sénateur Rollandin a demandé au Ministre Calderoli et au rapporteur Pastore la confirmation des interprétations de cet article, déjà données à l'occasion du premier passage au Sénat, sur la base desquelles les Régions à Statut spécial seraient exclues de l'application de cette disposition. Le Sénateur Rollandin, après avoir exprimé sa satisfaction pour la récente décision de la part de l'Espagne d'envisager de plus vastes formes d'autonomie pour la Catalogne, région dotée d'une législation spéciale, a déclaré: (( Nous voudrions qu'en Italie aussi les Régions à Statut spécial soient prises en exemple pour les modalités avec lesquelles elles ont su légifé-
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rer pour mieux garantir les droits fondamentaux des citoyens, plutôt qlie être montrées comme des entités privilégiées qui dépensent davantage pour certains services, en oubliant que les services sont la véritable réponse à l'exigence du respect des droits du citoyen !!.
De plus, le Sénateur Rollandin a évalué positivement le contenu de l'article 54, là où on prévoit que les dispositions du Chapitre V de la loi s'appliquent aux Régions à Statut spécial pour les parties qui (( prévoient des formes d'autonomie larges par rapport à celles déjà attribuées!! (en étendant àinsi les avantages de la loi qui, autrement, aurait paradoxalement pénalisé les autonomies à Statut spécial), et a déclaré, en ce qui concerne le futur référendum, son engagement pour que les citoyens puissent comprendre mieux cette complexe réforme. Finalemen~, pendant les déclarations de vote, le Sénateur Rollandin, n'ayant pas reçu de réponses au sujet des interprétations de l'article 45 de l'intervention du Ministre Calderoli,
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25,00 EUROS ADULTES 5,00 EUROS ENFANTS
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DERNIER DÉLAI
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NOVEMBRE 2005
S'éance du Gouvernement du vendredi 18 novembre: principales décisions
.PRÉSIDENCE DE LA RÉGION ~Exécutif a approuvé l'adjudication - en régie - à la société Chiaramello Paolo de Saint-Vincent du mandat relatif à la réalisation d'un projet graphique et de la mise en page d'une publication, tirée à 300 exemplaires, portant sur la coopération de la Région en matière de développement. Le Gouvernement a également ratifié l'adjudication du mandat afférent à l'impression de la publication susmentionnée à la typographie Pesando sne d'Aoste et a engagé à ce titre la somme globale de 6 102 euros. Manuela Massino, Vilma Miodini et Luigino Vallet ont été nommés comme représentants de la Région au sein du Comité pour le droit au travail des personnes différemment habiles ou désavantagées. ~Exécutif a confié à Franco Crestani de Quart un mandat de conseil technique en vue de la formation d'une unité cynophile pour la recherche en décombres.
AGRICULTURE ET RESSOURCES NATURELLES Le Dans le cadre du Plan de développement rural 2000/2006, le Gouvernement a octroyé des aides en capital et des prêts à taux avantageux à 5 particuliers au titre de la construction, de la restauration ou de l'agrandissement de bâtiments ruraux; pour ce faire, une enveloppe de 749630 euros a été débloquée. D'autre part, l'Exécutif a approuvé les volets économiques et financiers du plan de contrôle et de protection contre la . rhinotracnéite infectieuse bovine en Vallée d'Aoste pour la période octobre 2005/août 2006 et il a engagé la somme de 1 157200 euros à ce titre. Pour ce qui est du régime des quotas laitiers, les critères d'attribution des quantités de référence redistribuées à la région conformément à la loi n° 119/2003 ont été approuvés.
ACTIVITÉS PRODUCTIVES ET POLITIQUES'DU TRAVAIL ~Exécutif a approuvé la nouvelle ébauche de convention avec le Celva, l'USL de la Vallée d'Aoste et Assocredito valdostana pour le développement des services intégrés destinés aux citoyens et qui seront accessibles à ces derniers grâce à une carte à puces multifonctionnelle.
BUDGET, FINANCES, PROGRAMMATION ET PARTICIPATIONS RÉGIONALES Suite à l'abattement du capital social de la société Casino de la Vallée spa et à sa reconstitution aux termes de la loi régionale n° 24/2005, le Gouvernement a pris la décision de pro-
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céder à la souscription des actions et a engagé 3960000 euros en ce sens.
ÉDUCATION ET CULTURE ~Exécutif a octroyé' une subvention à la société Keltia editrice d'Aoste au titre de l'organisation de la 14ème
édition du prix littéraire interlangue « Montagnes d'argent». Par qilleurs, conformément à la loi régionale n° 89 de 1993, il a débloqué un montant de 51 900 euros pour l'organisation' - de concert avec l'association Lo Charaban - Théâtre populaire valdôtain en patois - de la 37ème édition du Charaban. Le Gouvernement a donné son feu vert à réalisation de l'exposition « Les images affamées. Femmes et nourriture dans l'art. De la nature morte aux désordres alimentaires ». Cette manifestation se tiendra au Musée archéologique d'Aoste du 1 er décembre 2005 au 7 mai 2006, dans le cadre du programme 2005 élaboré par le Service des expositions.
SANTÉ, BIEN-ÊTRE ET POLITIQUES SOCIALES ~Exécutif a approuvé les dispositions pour la formation continue du personnel du service sanitaire régional
. et a établi les objectifs formatifs pour l'année 2006. Le Gouvernement a décidé que l'Unité opérationnelle de dermatologiede l'hôpital régional d'Aoste, situé avenue de Genève, sera le centre de référence pour l'établissement de diagnostics, la prescription de médicaments~ le traitement et le suivi en matière de psoriasis en plaques modéré à sévère, conformément à la décision du 13 juin 2005 de l'Agence italienne des médicaments (AlFA) conçernant le protocole d'étude Psocare. ~Exécutif a entériné le plan de répartition 2005 des fonds affectés
. à la réalisation par les collectivités locales d'ouvrages publics destinés à l'assistance des personnes âgées, infirmes et handicapées et a engagé une dépense de 1 490245 euros à cet effet.
TERRITOIRE, ENVIRONNEMENT ET OUVRAGES PUBLICS Le Gouvernement a approuvé la cartographie des espaces inconstructibles du fait de la présence d'aires boisées de Montjovet et celle des terrains. inondables et ébouleux de la commune de Pré-Saint-Didier. Dans le cadre du' programme régional opérationnel des travaux publics 2005, l'Exécutif a approuvé le projet d'exécution et le marché public afférents à la réalisation d'un nouveau gymnase scolaire à Pont-Saint-
Martin et a débloqué une enveloppe de 4750000 euros à cette fin. Le Gouvernement a ensuite décidé de soumettre au Conseil régional une délibération portant approbation, aux termes du 1 er alinéa de l'article 3 de la loi régionale n° 21 du 17 août 2004, du premier plan des actions comportant la réalisation de travaux d'intérêt régional majeur.
TOURISME, SPORTS, COMMERCE ET TRANSPORTS Conformément à la loi régionale n° 19 de 2001, l'Exécutif a approuvé l'octroi d'aides en capital, d'un montant .total de 105572 euros, à quatorze petites entreprises touristiques et hôtelières. Enfin, le Gouvernement a accordé une subvention à l'Union valdôtaine des guides de haute montagne-au titre des frais de souscription d'une assurance collective destinée à ses membres pour l'année 2006 et a engagé à cet effet la somme de 48369 euros.
« Un Référendum sur la Dévolution» a déclaré (( ... qu'il faut alors donner une interprétation littérale au texte, avec la conséquente possibilité d'appel des lois régionales de la part du Gouvernement, sans que les Régions puissent faire recours à la Cour Constitutionnelle pour une prononce officielle, avec la . grave conséquence de conflits continuels de compétence, comme la violation potentielle de l'article 7 74 de la Constitution, qui sanctionne l'égale dignité entre l'État et les Régions ».
Suite à ces considérations, le parlementaire valdôtain a exprimé son vote contraire au Projet de loi en question. Enfin, au sujet de la possibilité de recourir au référendum, le Sénateur a déclaré qu'une ((si articulée et si radicale variation de la Constitution italienne ne peut être soustraite au jugement dès électeurs». M. Rollandin a déjà soumis au président du Conseil de la Vallée, M. Ego Perron, et au président de la Région, M. Luciano Caveri, l'opportunité de s'exprimer sur la demande de promouvoir le référendum: (( Une opportunité - a conclu Rolland in - renforcée par le fait que la . réforme a été approuvée hier avec peu de votes d'écart».
Avis aux destinatairès ' Conformément aux dispositions de la loi n° 196 dù 30 juin 2003, nous vous informons que les coordonnées de ceux qui reçoivent chez eux le « Le Peuple Valdôtain» apparaissent dans la list~ des adresses de l'UnÎon Valdôtaine. Le titulaire du traitement e~t le Mouvemént pol.itique Union Valdôtaine, 29, av. des Maquisards - 11100 Aoste . . Nous vous informons également qu'aux termes de l'article 7 dudit décret il vous'est possible de demander à tout moment la ,modification, la mise à jour où l'effacement' des données vous concernant, en écrivant simplement à Union Valdôtaine - 29, Av. des Maquisards - 11100 Aoste
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ADMINISTRATION
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NOUVELLES EN BREE,'5~
Carburant pour les mochines et outils agricoles ~Assessorat des Activités productives et des Politiques du Travail informe que l'échéance pour la présentation des demandes pour obtenir l'assignation de carburant en exemption fiscale pour les machines et les outils agricoles et artisanaux relative à l'année 2005 échouera sans aucune possibilité' de prorogation mercredi 30 novembre prochain. Les demandes devront parvenir au Service du contingentement, 39, rue Carrel, à AOste, (tél. n. 0165 275160-5141). .
Habitations en location Suite à l'ouverture des délais de présentation des demandes de contribu-
. tion pour le sOlltien des dépenses de loyer soutenues en 2004, survenu le 12 septembre dernier, et adressé aux familles qui sont dans une condition de besoin, l'on signale que de nombreuses demandes ont déjà été déposées.
~on rappelle aux citoyens intéressés et aux associations de catégorie qu'il est possible de retirer une copie du « Vademecum» auprès des bureaux du Service du bâtiment résidentiel public de l'Assessorat au Territoire, à l'Environnement et aux Ouvrages publics,2, rue Promis à Aoste, et que les termes pour la présentations des demandes échoueront le 30 novembre prochain.
Prix de la Fidélité ou Travail et du Progrès économique ~ssessorat des Activités productives et des Politiques du Travail communique qu'ont été ouverts les termes pour la présentation des demandes de participation au concours pour l'assignation des « Prix de la Fidélité au travail et au Progrès économique ». Les formulaires de demande, ensemble à la copie de l'avis de concours, sont en distribution auprès des bureaux de la Direction Activités promotionnelles (tél. 0165/274521) - 15, Place de la République, Aoste. Les demandes de participation devront parvenir d'ici le 20 janvier 2006, délai de rigueur.
« Un groupe interservices pour les que$tions d~ la montagne» sion, rassemblant dans chaque Di- pragmatique à ces enjeux en favo-rection générale les fonctionnaires risant de plus en plus la concerta-qui travaillent sur les problèmes de tion avec la dimension régionale et la montagne dans le but de mieux . locale. Sur la gouver:nance, depuis comprendre les enjeux transversaux, )e Livre Blanc - conclut le président les problèmes et les atouts spécifi- Cave ri -, la Commission européenne ques des régions de montagne. a fait de nombreux efforts stimulés IIM. Ba"oso a salué /'intérêt ·de par Romano Prodi, en effectuant cette question - a déclaré le prési- - des consultations systématiques. Le dent Cave ri - en indiquant que la président Ba"oso souhaite accen-Commission européenne reconnaÎt tuer davantage ce processus et fo-Ies. handicaps structurels (les sur- voriser la consultation des régions, coûts) et les questions d'accessibi- notamment dans la mise en place lité que connaissent les régions de de l'Agenda de la Stratégie de Lis-montagne. C'est pourquoi il estime bonne en faveur de la croissance et nécessaire de donner une réponse des emplois».
Le peuple valdôtain Hebdomadaire de l'U.V. et du groupe
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Le peuRle valdôtain 24
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Lemploi des sources orales - Les Histoires et l'Histoire
De la lutte de la Résistance à la construction d'un nouveau modèle de citoyenneté Le Comité pour les célébrations du 60ème anniversaire de la Libération et de l'Autonomie de la Vallée d'Aoste ' et l'Institut d'histoire de la Résistance et de la société contemporaine en Vallée d'Aoste ont organisé deux rencontres sur l'emploi des sources orales dans l'historiographie et dans la didactique de l'histoire. Le mercredi 26 octobre à 16h30, dans la salle des conférences de la Bibliothèque régionale d'Aoste, le Président de l'Institut historique, M. Ernest Breuvé, a présenté le programme de ces deux journées de réflexion, qui prévoyait pour l'après-midi de mercredi deux exposés: Les méthodes de l'histoire orale, de M. Cesare Bermani de l'istituto Ernesto De Martino et L'histoire des archives et l'histoire orale: une confrontation profitable?, de M. Charles Heimberg de l'Université de Genève. La journée suivante, la rencontre se serait déroulée à l'institût technique pour géomètres de rue Chambéry, à Aoste. Au programme: L'histoire orale à l'école: quelles constructions didactiques?, une allocution de M: Charles Heimberg et dans la deuxième partie de la matinée deux témoignages, suivis d'un débat: De l'histoire à la mémoire. La libération des prisons d'Aoste dL! 7 2 avr~1 7945, racontée par les maquisards Elviro Pasquettaz et Raffaele Carra ra. Les travaux de l'après-midi, auraient vu la création d'ateliers, dirigés par Mme Silvana Presa et par Mme Antonella Dallou de l'Institut historique, sur la libération des maquisards des prisons d'Aoste et sur la participation féminine à la lutte de la Résistance. En conclusion M. Charles Heimberg aurait coordonné les observations sur les résultats des ateliers. Mme Silvana Presa, Directrice de l'Institut historique, a remercie le Comité pour le 60ème anniversaire de la Libération et de l'Autonomie pour son patronage à cette initiative. «Les enseignants et les historiens doivent réfléchir ensemble, a-~-elle affirmé afin. que l'emploi des sources orales ne soit pas de la simple divulgation mais une construction du savoir». Elle a ensuite présenté les orateurs, des experts de la reconstruction de l'histoire, et donné la parole à M. Cesare Bermani, auteur du livre « Pagine di guerriglia ». Le Professeur a rappelé les 'difficultés, dans un passé encore récent, et en Italie de nos jours, de faire accepter les sources orales, aujourd'hui universellement reconnues, pour mieux comprendre le passé. Ces sources représentent un progrès, elles donnent de l'importance aux oubliés de l'histoire - les instituts historiques comp- ' tent plusieurs centaines de ces protagonistes - et élargissent le champ de la recherche. ~université, surtout en Italie, est une institution conservatrice qui difficilement accepte les (Iouveautés, a-t-il poursuivi, en évoquant les préjugés académiques à l'égard des témoins oraux. Il s'est ensuite arrêté sur ce que c'est que l'histoire orale, sur sa valeur, sur son rôle: dans le passé elle a permis aux témoins de se distinguer, de se reconnaître et de
Arlette Réal
faire face aux attaques révisionnistes. Nous ne voulons pas nous sentir, a-til dit, des historiens à moitié. ~écriture revêt une grande importance dans notre société mais les ,sources orales ont un avenir, favorisé par la globalisation. Les récits oraux sont beaucoup plus complexes d'un simple témoignage. Les italiens jouissent d'une grande considération à l'échelon mondial en tant que producteurs d'histoire orale, qui a fait ressortir des mémoires en contraste avec celles officielles. J'espère toujours avoir devant moi quelqu'un qui un jour se servira d'un magnétophone, a-t-il poursuivi en expliquant comment enregistrer une conversation - il existe des problèmes de méthode complexes - et en donnant à un public attentif de précieux conseils. La mémoire, dont Saint Augustin a fait l'éloge, a des pièges, ' que 'citaient déjà Platon et Socrate, c'est le présent de quelque chose qui est ab~ sent, un non-savoir du passé: sommes-nous les mêmes d'il y a trente ans et donc notre mémoire est-elle la même ou a-t-elle subi des modifications? La mémoire n'est pas seulement une source pour l'histoire mais aussi une partie de chacun de nous, un aspect de notre identité, susceptible de modifications dans le temps. En soulignant la nécessité de rap- '
, ports entre l'histoire et la mémoire, il s'est arrêté sur la mémoire du groU" pe, qui a ses censures et ses visions, contredites par l'exception qui raconte ce qui s'est véritablement passé .. ~historien est un , « guastafeste» (trouble-fête) de n'importe quelle mémoire car il cherche toujours à comprendre où est le vrai. Il a le devoir de vérifier les faits en puisant à plusieurs sources. Il est très important,. a souligné M. Bermani, de sauver ces mémoires et de créer des archives, d'histoire orale. Les archives et l'histoire ne rentrent pas tellement dans la mémoire sociale mais dans celle culturelle: à la mort des protagonistes d'une mémoire, la mémoire sociale n'existera plus mais'ses traces demeureront dans les livres d'histoire. Mme Antonella Dallou a remercié le conférencier pour son exposé riche et détaillé et elle a présenté Charles Heimberg qui a parlé du rapport entre la vérité du témoin - souvent supportée par l'image vidéo, ce qui représente un paramètre en plus -et celle de l'historien. D'abord quelle histoire apprendre? celle des vainqueurs ou aussi celle des vaincus? En analysant les différents aspects qui distinguent l'Histoire de la mémoire il s'est arrêté sur les témoignages de la Grande Guerre et sur la longue pé-
, riode de silence qui a caché les épisodes de fraternisation entre les ennemis et il a cité, à ce propos, les Carnets de Louis Barthes, tonnelier, le livre « Frères de tranchée» sorti en France et « Si je reviens, comme je l'espère », un livre de lettres de la première guerre mondiale découvertes en France en 2001. Pour certains; critiques envers les témoins, la montée de l'extrême droite en Allemagne se-
rait due à l'expérience de la Grande Guerre, une « brutalisation» qui aurait fait reculer le sens du respect de la vie et qui constituerait un élément d'explication du nazisme en tant que régime de masse. Le poids de l'enthousiasme patriotique et de la coercition auraient engendré la camaraderie comme expérience collective et masculine. (Un combattànt français en 1929 a écrit une anthologie de témoignages sur la coercition). ~histoire vécue contre l'histoire critique: Suisse, 2ème guerre mondiale a été un autre sujet traité par l'orateur: par un Décret du Gouvernement suisse, une quantité énorme d'archives privées ont été mises à disposition des historiens durant quatre ans et les conclusions de la Commission Bergier ont mis en évidence: 1) le tampon J: en 1938 la Swisse demande aux nazis d'apposer un tampon sur les passeports des juifs pour en limiter le flux; 2) le renvoi des réfugiés en danger de mort; 3) les crédits octroyés au régime nazi; 4) le transit de marchandises à travers les Alpes; 5) le ravitaillement en armes aux nazis; 6) la remise de poliées d'assurance; 7) les -trafics d'or et de biens; 8) l'emploi de travailleurs forcés en Allemagne. ~une des réactions très négatives aux travaux de la Commission Bergier a été I~création du groupe « Histoire vécue », formée d'historiens et de cinéastes qui entre 1997 et 1999 ont enregistré 557 témoignages pour donner la parole à la génération de la mobilisation pour un total de 64 films de 12 minutes, d'où il ressort que l'histoire ne doit pas se limiter à recueillir le matériel mais aussi envisager sa destination. Il faut une complémentarité entre l'histoire et la mémoire, entre l'histoire et les témoignages. ~histoire sans les témoins: les travailleurs saisonniers dans la Suisse de l'après-guerre est un sujet très important, gardé soigneusement caché, dont seulement le témoignage oral peut permettre une reconstruction (par exemple le vécu de la visite médicale selon les différ,entes cultures). Cest une preuve qu'il y a des éléments, des espaces dans l'histoire qt(Ji ne peuvent exister ni être sauvés si nous' ne tra- ' vaillons pas avec l'histoire orale. Le débat qui a sui~i a souligné le rôle éducatif de l'école, qui a la tâche d'apprendre aux jeunes la compréhension de langages différents, en leur faisant reconstruire le contexte et saisir 'l'esprit avec lequel le témoin a vécu certaines expériences. Personnellement j'ai trouvé les exposés des deux conférenciers -très intéressants: le 'premier parce que M. Bermani, enquêteur passionné et habile, a bien voulu nous faire part de ses « ficelles» du métier, se révélant un fin connaisseur des plis de l'âme, le deuxième parce que M. Heimberg nous a parlé de thèmes importants tels que certains aspects de la première guerre mondiale, le rapport de la Commission Bergier, le vécu des émigrés en Suisse dans un passé récent et de nos jours.
CULTURE
Saison cuiturel'Ie
Le concert de Paris Combo , Christel Lambot
'«C'est tellement enrichissant et enthousiasmant pour nous de jouer devant des publics qui ne nous connaissent pas très bien», se plaisent à affirmer les membres du groupe Paris Combo lorsqu'ils délivrent des interviews. De ce point de vue-là, ils ',n'ont certainement pas été déçus par 'la soirée du 16 novembre dernier au théâtre Giacosa d'Aoste, où ils ont fait preuve de leur talent devant un public relativement peu nombreux et rigoureusement vissé aux sièges du théâtre, malgré les rythmes dansants'" ,qu'ils ont proposés et les encouragements réitérés de la chan'teuse Belle du Berry. Tant mieux pour ceux qui étaient présents, tant pis pour ceux qui . n'étaient pas là: le spectacle a été excellent. Le groupe - qui "tient son nom de ces petites formations jazz des années 30 appelées combo par abréviation de l'anglais combination - mélange avec bonheur les musiques dù m'onde, les influences latino, jazzy, orientales ou gitanes. Il a présenté 'au public valcJôtain les quatorze chansons bien charpentées et aux tempos variés qui composent son quatrième, album, Motifs (publié en août 2004 ), .ainsi que. d'autres succès plus anciens, tels que « Living Room Il. Mêlant ,à merveille technique et harmonie, la voix cristalline de, Belle du Berry, de son vrai nom Bénédicte Grimault, s'est envolée avec une aisance époustouflante pendant une heure et demie environ. Ses paroles, qui s'attachent à. explorer les rapports entre nntime et runiversel, étaient accompagnées par les rythmes' suaves de la contrebasse de Mano Razanajato - artiste malgache qui est égale'ment intervenu plusieurs fois en contrepoint de sa volx veloutée et pleine de soleil -, par les prouess,es pleines d'émotions de la guitare manouche de Potzi, par la batterie de velours de François Jeannin et par l'exceptionnel pianiste-trompettiste australien O'avid Lewis.
. y mettant chac~n du sien avec une énergie remarquable, ils ont entraîné le public du Giac'osa vers un monde rythmé et coloré. Même si l'on n'a pas dansé,. cela a été un véritable régal pour les sens . .
MERCOlEDi 30 NOVEMBRE MUS ICA tMRTEDi6 E MERCOlEDi 7 DICEMBRE TEATRO Aosta, Teatro Giacos,a Aosta, Teatro Giacosa
, SINFONICA IL MALATO IMMAGINARIO Orchestra Sinfonica , di Molière
della Valle d'Aosta ' con Massirno Dapporlo
direllore Alessandro Ferrari marled113 e mercoled114 dicembre Cinema Aosta, Teatro de la Ville
gioved115 dicembre _ Cinema ,marledl 29 e mercoledl 30 novembre Cinema . Verrès, Cinema Ideal , Aosta, Teatro de la Ville LA DAMIGELLA D'ONORE
giovedl1 ' dicembre Cinema di Claude Chabrol Verrès, Cinema Ideal MY- SUMMER OF LOVE CINDERELLA MAN di Pawel Pavlikovsky di Ron Howard
LAST'DAYS MARDI 13 DECEMBRE TEATRO
diGus Van Sant Aoste, Théâtre Giacosa
IVANOV de Anton Tchekhov mise en scène Franck Berlier
lunedl 5 e marledi 6 dicembre Cinema Aosta, Teatro de la Ville VENERDi ,16 DICEMBRE MUSICA
Palais Saint-Vincent 0
mercoledi 7 dicembre Cinema MASSIMO RANIERI 1= w '"
Verrès, Cinema Ideal '" « ::;
GABRIELLE Accussi grande 0
~ i'!
di Patrice Chereau JEUDI Z2 DECEMBRE MUSICA '"
LA SAMARITANA Cathédrale d'Aoste
di Kim Ki-duk CONCERT DE NOEL I!l PUNTO VENDITA
Région Autonome Vallée d'AoSle
VENDREDI 9 DECEMBRE CONFERENZA Asscssorat Aosta cIo Museo de !'.<location
Aoste, Bibliothèque régionale Archeologico Regionale et de la Culture Direction
LE DEFI DE LA pzza Roncas des Activités Culturelles
DECENTRALISATION ' N, verde 800,141 .151 [fflll\1i1i!i2BICRT
L'intervention du syndic de la Ville d'Aoste Guy Grimod
Madame la Présidente, chers amis de la table de la présidence, chers amis délégués, représentants des forces politiques et des organisations syndicales,
, je suis vraiment très heureux et très honoré de vous adresser mes salutations en ma qualité de syndic de la ville d'Aoste et surtout de syndic appartenant à l'Union Valdôtaine. Aujourd'hui c'est le moment, com- ,
me on a déjà dit, des célébrations et de la réflexion. Sans doute de la célébration. On ne veut pas, en ce moment là, ne pas célébrer ce moment historique, ces soixante ans de l'U.V. Je crois que ce moment est fondamental pour rendre mérite, pour rendre honneur aux membres fondateurs de l'Union Valdôtaine, parce que la fondation de ce Mouvement à été et reste encore une importante ihtuition pour défendre et promouvoir les intérêts politiques, culturels et économiques de notre Vallée.
, Je crois que l'U.V. là-dessus a joué un rôle très important dans ses 60 ans. Un rôle très important pour faire croître la Vallée d'Aoste, pour la faire développer et je crois que c'est un moment important à célébrer. Mais justement, comme la présidente nous l'a rappelé, c'est aussi un moment pour faire des réflexions. Je crois que malgré les crises et les difficultés que l'U.V. a vécu au cours des décennIes, des moments qui nous ont vu aussi divisés, hélas, ce qui nous a porté à des difficultés pour reprendre en main toute la
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enV9rs te a t r 0
ENVERS TEATRO 016550044
ore 9,00 - 13,00
5 dicembre i!005 MONIOVADIA
réunification des différentes parties de l'Union Valdôtaine. Nous avons à présent une U.V. bien présente, bien forte et nous souhaitons aussi bien solide après ce congrès de réflexion.
NON AUX DIVISIONS Pour l'intérêt de notre région, de notre communauté, et cela va sans dire, je crois que nous devons savoir mettre de côté les divisions, nos intérêts personnels, parfois légitimes, et nous devons toujours mettre davantage et avant tout les intérêts de la Vallée d'Aoste, du Mouvement dans son ensemble. ~action du Mouvement, dans ces années, je disais a été importante et a vu une croissance de l'UV., une forte prise de conscience des Valdôtains, et quand je parle de Valdôtains, je parle de ceux de toute origine, de gens qui vivent la Vallée d'Aoste et qui ont vu dans le gouvernement de l'u.V. un point de repère important. La croissance de l'u.v. est due à la bonne administration de notre Région, de nos communes où la présence des unionistes est très forte comme à la Région d'ailleurs, et par u.ne
E!i IZ AMERIKE ! ... l'Am - • ••• e erlca. Antil:o Te!itamento
1 i! dicembre i!005 FRANCO BRANCIAROLI MEDEA Euripide
i!i! dicembre i!005 IA1A FORTE regia Carlo Cecehi MOLLY B • .J • .Joyce
i!6 gennaio i!006 LeART' ROMEO & IiIULIETTA !ihake!ipeare
6 marzo i!006 MARGHERITA HACK VARIAZIOI\II !iUL CIEI:O
i!3 Itlarzo i!006 VALERIANO GIALLI
i!O aprile i!006 MICHELE DI MAURO AI\ITIIiOI\lE !io'focle
Abbonamento a 8 spettacoli: 52 euro - Studenti, over ,60 e associazioni: 36 euro
présence concrète et déterminée au niveau parlementaire. La croissance de l'U.V. est aue aussi à la présence dans notre 'mouvement, depuis ses origines, de personnes charismatiques, .c1airvoyantes, qui 0nt de quelque façon représenté pour les valdôtains là aussi, un point de repère important. Permettez-moi aussi en ce moment où nous célébrons justement cette date et cette importante occasion de vous rappeler ce qu'il s'est passé dans la commune d'Aoste il y a quelques mois. Et je crois que de là il doit partir l'analyse pour connaître l'Etat de santé de notre Mouvement et lorsque on le connaît il faut trouver aussi les médicaments nécessaires. Je crois que tout d'abord il faut prévenir et si on n'arrive pas à le, faire il faut, s'il est possible, des interventions chirurgicales, et. .. mais les médicaments sont le dialogue et la confrontation.
UN DECHIREMENT DOULOU~EUX Nous avons eu un déchirement douloureux, il s'est passé quelque chose de vraiment grave en ce qui concerne la vie et l'histoire du mouvement. Il ya eu quelqu'un qui pour faire vivre Aoste n'a pas
, hésité et ne hésite pas à pénaliser I ~Union Valdôtaine, en la mettant en grave difficulté au moment de la formation de la coalition pour les élections communales d'Aoste. Mais là aussi nous avons vu que comme il a été déjà rappelé, les citoyens d'Aoste, les électeurs et les électrices ont su faire leur choix, en donnant à la coalition qui soutenait ma candidature et celle de Guglielminotti. Coalition qui a été primée avec le 57% du consensus et a vu encore une fois confirmée la primauté de l'U.V. dans la commune d'Aoste avec un 24% de pourcentage. Ce qui est un bon résultat vu les difficultés qui nous avons eu en cette occasion. Mai je crois que, tout en remerciant les électrices et les électeurs, qu'ils nous ont voulu bien, nous ont soutenu, nous ne douvons pas ni sous-estimer ni sous-évaluer les résultats de 'Aosta Viva' dans la Commune d'Aoste. En cette occasion je voulais remercier les sections de la commune d'Aoste qui ont joué un rôle important. Pas tout le monde a apprécié les méthodes des sections mais elles sont autonomes, libres de choisir leurs méthodes. Les sections ont réfléchi et ont choisi. Et elles , ont fait un choix difficile car il ont dû choisir entre deux candidats de l'Union mais elles ont choisi, après pas tout le monde partage .... et cela est regrettable, après qu'on a
toujours parlé de la centralité et de l'importance de nos sections. Permettez-moi aussi, chers amis, de remercier les forces politiques que nous ont soutenu, qui ont eu un comportement correct, honnête de partage aussi des difficultés de l'U.V. en ce moment-là, qui ont su mettre avant tout l'intérêt de la commune d'Aoste, de la communauté plutôt que les intérêts de partis. Je remercie, tout notamment et spécialement, les Ds gauche Valdôtaine, la Stella Alpina, la Fédération, la Margherita qui nous ont soutenu, qui ont partagé avec nous un parcours et qui ont eu le succès et le consensus de l'électorat. Je crois que avec nos alliés nous devons avoir ce comportement correct, de confrontation continuelle, de façon qu'ensemble nous puissions faire croître un projet pour la Vallée d'Aoste. Je veux aussi remercier ceux qui on vu dans notre mouvement un point de repère important, et aussi le Parti Socialiste Valdôtain, les amis et les partenair~s qui dans quelque façon on partagé notre projet politique et nous leur sommes grés pour leur choix.
LA ((QUESTION MORALb Toute dernière question que je voulais soulever est celle morale. On parle beaucoup dans ce moment de cela, personnellement je retiens qu',elle est plutôt un comportement personnel, plutôt qu'une affiche. C'est un problème très important, très sérieux et je crois que nous devons tous regarder dans notre maison, dans nos comportements plutôt que dans ceux de nos voisins. Et je crois que les comportements éthiquement corrects sont ceux de cohérence, honnêteté, d'être sincères et francs dans les rapports, réaliser les programmes que nous avons annoncés à nos électeurs, c'est pouvoir assumer nos responsabilités ouvertement. Je termine en souhaitant que ce congrès contribue vraiment à renforcer encore le rôle de l'Union Valdôtaine dans notre communaUté pour assurer un plein succès, un plein développement au peuple valdôtain, à son identité culturelle, linguistique à sa spécificité économique. Une croissance harmoni,euse de notre Communauté c'est le souhait, le plus ouvert, le plus grand que je veux faire aujourd'hui à cette , assemblée. Vive l'Union Valdôtaine et surtout vive l'U.V. pour que vive la Vallée Aoste. Merci.
Le peuRle valdôtain 5 CONGRÈS
17 NOVEMBRE
2005
Petite prémisse. Je suis un homme libre. Ce document a été préparé librement au nom de la section d'Aoste-Ville qui récemment a eu quelque tout petit problème, , mais qui est une section libre. La section d'Aoste-Ville s'est réunie le jeudi 13 octobre et a discuté longuement les thèmes proposés par le Comité Fédéral en vue du Congrè's d'aujourd'hui. Un débat serré a abouti aux observations et aux suggestions suivantes. On doit partir d'une donnée frappante: bien qu'Aos~e représente une réalité fort différente des autres Communes valdôtaines, et que le milieu citadin soit considéré réfractaire par rapport aux principes unionistes, on a constaté depuis les années 1980 une progression constante de notre électorat dans la ville. Nous devons en conclure que les contenus concrets de l'autonomië et du fédéralisme sont appréciés au~delà du milieu restreint des militants et des sympathisants du Mouvement. On ne ' peut alors que regretter le temps et les occasions perdus dans le passé lorsque les dirigeants de la section d'Aoste avaient un poids prépondérant dans la conduite du Mouvement tout entier et que, malgré cela, la ville était laissée à la merci des partis stato-nationaux italiens, faute d'un engagement sérieux ou peut-être , en raison de compromis « spartitori» et d'équilibres politiques qu'il ne fallait pas déranger. Le succès croissant de l'Union Valdôtaine dans la ville ne doit pas nous faire reposer sur nos lauriers. Il y a encore beaucoup de travail à faire, pour rendre à la ville un ca'ractère identitaire qui la rapproche davantage au reste de la Vallée et qui la mette en mesure de ne pas perdre son cachet vis-à-vis de la nouvelle immigration extra-communautaire. Il faut signaler, à <:e
L'intervention du président du Conseil de la Ville d'Aoste René Favre· propos, que la commune d'Aoste ne peut pas se charger à elle seule des problématiques qui découlent de ce phénomène nouveau et dont la ville supporte le poids majeur. Le niveau politique régional semble le plus adapté à gouverner les conséquences du flux migratoire, en raison aussi des compétences préfectorales du Président. Là aussi, on aurait pu être un 'peu plus attentifs vis-à-vis d'une vagüe croissante qui s'est manifestée dès le début des années 1990 et qu'on a eu tendance à sous-estimer.
LA REALITE LINGUISTIQUE L:une des fonctions fondamentales de l'Union Valdôtaine consiste à défer)dre et à promouvoir les caractères ethniques et linguistiques des Valdôtains. Il s'agit d'un engagement qui est particulièrement délicat à Aoste, où l'immigration a profondément transformé, depuis presque un siècle, la composition de la population avec l'apport de personnes provenant de toutes les régions italiennes et de l'étranger. On critique souvent l'Union Vald{>taine et ses élus pour ne pas savoir suffisamment être ferme dans leur comportement et leur prise de position en matière linguistique. Il faut cependant aussi compter avec le' siècle et demi qui s'est écoulé depuis la création de l'Etat italien. Il est presque miraculeux, eu égard à d'autres situations analogues, que les Valdôtains parlent encore le français , et le patois, l'allemand et les dialectes walsers: et c'est sans doute grâce à l'Union Valdôtaine exclusivement, que cela a pu se produire. Si l'Union Valdôtaine n'avait pas été là pour prendre en main la gestion d'un patrimoine qui appartient à tous les V~ldôtains, qu'en resterait-il? Sans doute rien du tout. Le raisonnement sur la réalité linguistique actuelle nous amène fatalement à nous poser la question de la responsabilité de notre Mouvement face aux jeunes gens. C'est , surtout chez eux que les effets des changements sociolinguistiques sont évidents. De même, ce sont les jeunes qui sont les plus sensibles aux innovations et aux changements de la société; mais ils
sont aussi les plus exposés aux risques d'une société de plus en plus complexe: Dans ce contexte, il est nécessaire que la famille et l'école conjuguent leurs efforts pour transmettre des valeurs et offrir des modèles positifs de référence, qui ne leur proposent pas seulement des objectifs liés à l'argent, au succès éphémère et au poste de travail assuré. La politique doit intervenir par des choix visant l'aide aux familles et l'assurance d'une bonne qualité de l'enseignement, dans un cadre sain, par une législation qui assure aux parents la liberté de choix. Aoste a vécu, dans ces dernières décennies, un passage difficile de ville ouvrière à centre de service, point , de repère pour l'ensemble de la région. L:intervention de l'Administration régionale a permis dès les années 1980, de dépasser les moments difficiles de ce passage structurel. Les transformations qui doivent nécessairement découler de cette situation tardent cependant à se manifester, malgré de louables initiatives, à cause d'une mentalité encore insuffisamment orientée vers l'entreprise 'privée; ce qui constitue un handicap important dans une région à vocation touristique comme la nôtre. Il faut donc élaborer des choix précis, à niveau régional, dans la direction de créer un système intégré de ressources, dans lequel la ville d'Aoste jouerait un rôle essentiel, du fait de sa position centrale, de son poids démographique et de la diversité. La majorité absolue au Conseil de la Vallée et la majorité relative au Conseil municipal d'Aoste donnent aux élus unionistes des responsabilités particulières: en premier lieu la responsabilité d'assurer la stabilité et la continuité de l'administration. C'est pourquoi on est parfois amenés à établir des accords politiques, qui ne sont pas le fruit de la volonté, mais de la nécessité d'assurer cette stabilité. On a fait beaucoup de brùit sur la création d'un assessorat en plus à Aoste: or, en réalité, les assesseurs communaux actuels à Aoste sont au nombre de sept y compris le vice-syndic; alors qu'ils étaient huit en 1992, quand les compétences des communes étaient moins nombreuses et complexes. Au-delà du discours démagogique, facile à faire, du montant des appointements des élus, il faut donc considérer dans l'ensemble la question, aujourd'hui à la une
de l'actualité, des coûts de la politique et de l'administration. les salaires des employés publics, les indemnités des , responsables des différents organismes publics, semi-publics ou subventionnés, qui gravitent autour de la gestion du pouvoir à tout niveau, constituent une dépense beaucoup plus importante que celle que comporte le payement des appointements des administrateurs régionaux et communaux.
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LE PRIX DE LA DEMOCRATIE Une éventuelle rationalisation de la dépense publique devrait plutôt amener à se poser des questions sur l'utilité effective d'un chacun de ces organismes; tout comme sur la rentabilité effective du travail des élus, pris dans leur individualité. Il revient aux électeurs de contrôler cette rentabilité et d'agir en conséquence. Sommes-nous prêts à le faire? Sommes-nous disposés, par exemRle, à supprimer des communes pour réduire les frais, dans une situation socio-économique comme la nôtre, où le tiers des emplois est dans le secteur administratif? On voit bien que les implications d'une éventuelle mise en question de la dépense publique amènerait loin, 'et qùe le discours démagogique sur le montant des appointements des politiques montre la torde. Ce qui est fondamental c'est que nos élus travaillent bien et beaucoup et dans la bonne direction: si les résultats sont positifs, ils auront bien mérité leur salaire. De même il faut que la machine administrative marche au mieux. Dans ce but, il est nécessaire de re-
, voir les lois qui règlent la matière, dans le sens de réduire le poids décisionnel des fonctionnaires par rapport aux élus. La bureaucratie contribue à éloigner les élus des électeurs, il faut donc réduire cette distance e,t éviter que la politique se renferme dans une,tour d'ivoire détachée des besQins réels des citoyens, se retranchant derrière la responsabilité des chefs de bureau. Une dernière remarque concerne la cohésion des groupes des élus, tant à la Région qu'à la Commune. L:élargissement du Mouvement qui a reçu des apports diversifiés, a sans doute contribué au succès électoral et à la convergence d'expériences 'différentes, ce qui est sans dO!Jte positif; mais il y a égaIement un côté négatif: on ressent
l'absence d'une culture politique commune, d'un parcours de formation « unioniste» homogène, ce qui favorise les incompréhensions et augmente les risques de poussées centrifuges. Le sens)d'appartenance au Mouvement s'affaiblit: il yale risque que quelqu'un, au lieu de servir le Mouvement, finisse par se servir du Mouvement, dans la logique de la maxime: « Bien dire et me laisser faire». La récente scission qui a touché en particulier les sections d'Aoste-Ville et de Saint-Martin-de-Corléans représente un exemple éloquent des conséquences auxquelles la personnalisation excessive de la politique et le « leaderisme» à tout prix
, peuvent aboutir.
COMMENT EIRE UNIONISTE Il faut reconnaître que la qualité d'unioniste n'est pas toujours facile à vivre: lorsque l'UV était numériquement faible, il y avait des problèmes d'un certain type; maintenant il y en a d'autres. La majorité absolue n'est pas tout en politique; la preuve: en 1974 l'UV avait quatre conseillers régionaux et occupait quand même les deux présidences, du Conseil et du Gouvernement. Le poids numérique est donc relatif: ce qui compte est la cohésion, la capacité de se donner des objectifs clairs et la volonté de les réaliser; le courage de regarder les choses qui ne marchent pas pour les améliorer" non pour se plaindre. De plus, il faut expliquer clairement aux électèurs ce que nous voulons et agir en consequence. « F.aire ce qu'on dit, dire ce qu'on fait», comme le disait Séverin Caveri. Sur ce point, nous avons un avantage certain par rapport aux autres forces politiques, dont les militants éprouvent du malaise et du dépaysement, à la suite de la chute des idéologies. Ils ne savent plus très bien quoi dire à leurs électeurs, qui , ont du mal à se reconnaître dans leurs représentants: les événements qui se sont produits récemment à Bologne sont Lin indice clair à ce propos. La Vallée d'Aoste a un grand atout: elle dispose d'une force politique qui est .issue d'un coup de cœur, un Mouvement qui n'est pas un parti, mais le fruit d'une progression émotive: ce Mouvement est l'Union Valdôtaine, qui doit progresser dans les principes.
Le peuple va]dôtain 14
NOVEMBRE 2005
6 CONGRÈS
L'intervention de la présidente de l'Entraide d_es femmes valdôtaines Anna Bioley
Mme la Présidente de l'UV, Messieurs les responsables du Bureau de Présidence, Autorités, Mesdames et Messieurs les Congressistes, je vous apporte les salutations de l'Entraide des femmes valdôtaines. Plusieurs personnes, pour des raisons de travail, n'ont pas eu la possibilité de suivre les travaux de la matinée et on voudrait s'excuser, dès maintenant, si on abordera des concepts qui ont déjà fait l'objet de réflexions de la part des dirigeants du Mouvement. Tous les thèmes qui ont été soumis à l'attention de la base sont importants et on devrait s'y pencher longuement avec une analyse ponctuelle, sereine et honnête, au moins pour une semaine, mais étant donné que «temps fugit» on a pensé d'attirer votre attention sur un thème transversal qui, à un regard superficiel,
pourrait résulter moins important que les choix économiques, mais qui concerne le développement et même la survie d'un peuple: « les responsabilités que non seulement le Mouvement, mais nous tous, nous avons envers les jeunes générations ». A ce moment une réflexion s'impose et on doit se poser avant tout quelques questions en cherchant bien certainement de donner des réponses honnêtes. Nous, les Unionistes, sommesnous à même de transmettre à l'aube d'un siècle riche de confusion intellectuelle et morale à nos jeunes les vraies valeurs, comme disait avant Mme la présidente, celles qui comptent vraiment, en leur indiquant quel est le bon chemin à suivre selon l'exemple, avec la E majuscule que nous leur donnons quotidiennement? la vie que nous vivons frénétique ~t trop souvent dédiée au Dieu argent est-elle un bon exemple? Nous avons bâti pour eux un monde bâti sur la centralisation, où l'égocentrisme représente un atout indispensable à la survie et dans lequel, selon les statistiques, un jeune sur cinq est raciste et xénophobe. DanS ce dernier siècle, le progrès sous toutes ses différentes fa cet'tes, dont plusieurs positives, a été le but à atteindre. . On a vécu plusieurs batailles, contre les maladies les plus ravageuses; on court toute l'année en pensant au moment dans lequel on pourra aller en vacances et on pourra se relaxer. On part avec la peur. Assez souvent on est insatisfait
de l'endroit et des services et on revient à la maison plus fatigués qu'au départ. Un moment de réflexion s'impose. la Vallée d'Aoste qui se pique d'être carrefour d'Europe, et qui grâce à la clairvoyance politique de nos administrateurs régionaux est devenue un phare pour tous les experts ' qui s'intéressent de
' bi-plurilinguisme doit devenir porteuse d'un projet pilote, centré sur le respect et la valorisation de la personne dans son unicité et sa diversité. Armes uniquement insérées dans un contexte sensible au développement durable à dimension humaine. Dans ce contexte, la famille doit redevenir un point de repère pour toutes ses composantes: enfants, jeunes, adultes et personnes âgées. la famille est la dépositaire de la tradition et donc c'est à elle qui revient la tâche de la transmettre et par conséquent l'application en Vallée d'Aoste de la loi nationale n. 482 du 15.12.1999 «norme in materia di tutela delle minoranze linguistiche e storiche» devra considerer soit la spécificité de notre région, avec tous ses dialectes, soit la multiethnicité toujours plus présente dans nos écoles,à tous ses niveaux. le franco-provençal en tant que langue véhiculaire de tradition doit être vécu dans une optique de continuité éducative à niveau d'école maternelle et élémentaire, comme moment d'immersion ludique orale. dans la tradition, transmis par les personnes âgées, les uniques authentiques déposi-
taires de tradition. Dans une société multiethnique et multiculturelle telle que la nôtre, le respect et donc le maintien d'une tradition passent à travers sa connaissance véhiculée par les personnes qui ont déjà expérimenté la vie et qui sont par conséquent les seules à même de transmettre avec les savoir faire et les savoir être toutes les nuances et les particularités du dialecte d'un certain endroit. Dans une optique de rationalisation, d'épargne ' d'argent et de valorisation d'une partie si importante, mais si mise à l'écart de la société, on souhaite que le franco-provençal à l'école soit inséré en tant que support-intégration au travail mené il ya vingt ans par la Maison de la mémoire, le BREl. A niveau de l'école moyenne, par contre, on pourrait entamer, là
oui, une analyse didactiquement constructive et assez attrayante entre les différents dialectes avec tous leurs bagages de tradition, qui sont partie intégrante de chaque élève d'une classe. Un peuple qui n'a pas ,un passé, disait quelqu'un, ne . peut pas avoir un futur. Chaque communauté s'exprime et se reconnaît à travers des valeurs léguées par les aïeuls et ces valeurs sont universellement reconnues car elles représentent un grand geste d'amour. Une de ces valeurs est notre dialecte, dans toutes ses variations terminologiques. Dans l'espoir que la goutte apportée par l'Entraide puisse servir au ruisseau de la culture, je transmets à vous tous et à vous toutes, de la parr de l'Entraide, les souhaits d'un bon hiver. Vive l'Union Valdôtaine.
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Le peuple valdôtain 7 ACT.IVITÉ
DU CONSEIL 24
NOVEMBRE 2005
Page coordonnée par le Groupe Union ValdÔtaine du Conseil de la Vallée -----.... DE LA VALLÉE
Les séances du Conseil peuvent être suivies en directe ou enregistrées sur le ~ite hHp://www.consiglio.regione.vda.it/banche_dati/video_on_demand_f.asp?tipo=l&pagina=l
L'intervention de la conseillère régionale Adriana Viérin
J'avais préparé une intervention qui débutait autrement, mais puisque ce matin en arrivant dans cette salle plusieurs personnes, se référant à mon interitention au Conseil de la Vallée de jeudi dernier m'ont posé des questions et m'ont dit qu'il aurait été mieux de le dire au Congrès, je me dois de faire une petite parenthèse. D'abord je rassure tout le monde, je suis là pour parler. D'autre part je tiens à vous dire que mon intervention au Conseil, adressée à l'assesseur Marguerettaz, elle n'était absolument pas préméditée. Au contraire! Ç'a été un moment de raz le bol! Et tous mes collègues conseillers peuvent le témoigner. Ces mêmes choses et beaucoup plus je les avais déjà dites dans les lieux députés, groupe, majorité, Conseil fédéral depuis un an et demi. Ce qui est paradoxal c'est que quand on parle dans les lieux ' députés, "non seulement on est rarement écouté, et ça tant pis, mais il n'y a aucun écho ni dans les médias ni,' et ce 'qui est beaucoup plus grave, dans la presse unioniste, dans laquelle ceux qui ne chantent pas dans le chœur n'ont aucun droit de parole. Et donc vis-à-vis de la base unioniste, puisque apparemment on ne dit rien, ça veut dire que l'on adhère compl~tement à tout ce qui se passe ou pire encore on en est complice. Voilà pourquoi le raz le bol. Ce qui est malheureux
. c'est qu'une )ntervention de trois minutes au Conseil puisse faire un boucan dans tous les médias quand tout un parcours de longue haleine n'a pas le droit de cité et donc personne ne peut en prendre connaissance. Dans « Le Peuple Valdôtain II n. 39 du 20 octobre dernier Mme la Présidente a débuté son article de fond avec ces mots : « Le Congrès est le moment le plus important de la vie d'un mouvement politique. C'est l'occasion du débat, de la confrontation. Le Congrès est en quelque sorte la vie même du Mouvement car sans débat, il n'y a pas de démocratie ll. . Je suis ravie de le lire, je le partage entièrement. Quoique j'aimerais ajouter que la vie du· Mouvement est composée de plusieurs autres mome'nts tout aussi importants ou les mots « sans débat il n'y a pas de démocratie II devraient être égaIement valables. Je regrette donc de répéter ici ce que j'ai déjà eu l'oc-
casion de dire dans plusieurs occasions et notamment lors du Conseil Fédéral du 13 juin dernier, qui était consacré aux résultats des élections administratives. Les mots prononcés ce jour-là restent malheureusement de pleine actualité aujourd'hui. Je disais ce jour-là « Ça fait plus d'un an que dans toutes nos réunions nous parlons de malaises, de grandes difficultés, de cancer. Ça fait un an que notre Présidente nous lance des appels à l'union, à l'entente, au dialogue. Mais y-a-t-il une réelle volonté de dialogue, de se confronter, de retrouver une entente qui tout en respectant les idées et les sensibilités des uns et des autres, puisse nous permettre de travailler ensemble, et de nous occuper des vrais, réels, urgents problèmes politiques, économiques et sociaux de notre région? Non, on prêche la pais mais la guerre continue. On est tous d'accord en apparence quand on demande plus d'union, plus de dialogue mais malheureusement on travaille plus ou moins sournoisement pour mettre les uns contre les autres, on poursuit sans relâche le chemin de l'épuration, on ne se gêne pas de passer aux menaces quand le terrain des promesses ne produit pas les effets souhaités. Et plus loin: « S'il vous plaît œuvrez, œuvrons pour redonner à ce Mouve~ ment un équilibre, rétablissant des règles démocratiques qui puissent permettre à tout un chacun de s'exprimer librement dans le respect et la dignité de ses propres opinions. Ce Mouvement a pu gràndir et s'affirmer grâce essentiellement, à mon avis, aux différentes sensibilités, aux différentes âmes qui l'ont toujours composé, depuis sa naissance. C'est là peut-être son principal atoutll. Fin de citation. Mais où est-elle, dans notre Mouvement, cette volonté, toujours exprimée, mais rarement réalisée, de confrontation avec ceux qui osent exprimer un avis qui ne répond pas au dictats imposés? Et alors? Le Mouvement est-iÎ malade? Les coups bas, les tentatives de frapper durement ses propres compagnons de Mouvement persistent. Il s'agit là d'un cannibalisme politique que nous n'avions jamais connu. Et ceci dans un moment difficile pour notre communauté, un moment que nous ne pouvons pas classer dans la période rose. Et du point de vue économique, et du point de vue social sans oublier les difficultés dans lesquelles se trouvent nos institutions vis-à-vis de la politique extérieure que ce soit romaine ou bruxelloise. Il vaudrait mieux économiser nos forces, nos énergies pour les mettre entièrement au service de la communauté valdôtaine et de notre Mouvement. Un Mouvement qui devra se confronter comme le dit très bien le vice-président Albert Lanièce dans « Le Peuple vatdôtain II n. 36 du 29 septembre dernier. Il dit « le Mouvement devra ouvrir un débat introspectif critique et sérieux sur soi-même sur son actualité, les raisons d'être de son existence mais aussi déterminer les lignes politiques pour aborder les défis .du futurll. Voilà une des vraies questions.
Les lignes politiques pour le futur. Mais pour définir les lignes politiques il faut parler, nous, les élus, mais pas tous seuls. Nous avec tous les Unionistes. Nous ne pouvons pas concerner les sections uniquement à la veille et pendant les campagnes électorales! Pour l'instant les lignes politiques, les grands choix nous les apprenons par la presse. Si on oublie de lire les journaux on est perdu. On ne sait même pas quoi dire quand on rencontre les gens dans la rue. A chaque fois que j'entre dans la salle du Conseil de la Vallée je lis cette magnifique phrase d'Emile Chanoux qui remplit entièrement la paroi de fond de la salle. « Il y a des peuples qui sont comme des flambeaux, ils sont faits pour éclairer le monde. En général ce ne son~ des grands peuples par leur nombre mais ils le sont parce qu'ils portent en eux la vérité et l'avenir ll. Et à chaqùe fois je m'interroge. Mais ce peuple qui est comme un flambeau par qui est-il représenté? Aujourd'hui plus que jamais par l'u. V. C'est l'Union Valdôtaine qui a la responsabilité de tenir haut le flambeau et de travailler avec amour,
honnêteté et sérieux, pour cette communauté qui nous a assuré sa confiance. C'est pourquoi je lance ici un appel au nom de tous ceux qui comme moi, ont cru, croient et veulent continuer à croire dans l'Union Valdotaine et dans ses principes fondateurs. Un Mouvement qui a su, malgré tout, pendant un demi-siècle exprimer les valeurs sincères et les bons sentiments des Valdôtains, de souche et d'adoption. Qui a su réaliser, concrétiser actions et projets qui ont permis d'assurer un réel bien-être à notre pays. Mais maintenant qu'on a atteint la majorité absolue des consensus, que vat-on devenir? J'ai d'énormes craintes pour notre futur. Si nous ne rétablissons pas une réelle démocratie, si nous continuons dans ce cannibalisme démentiel et le carnage interne, nous n'irons nulle part. Nous sommes destinés à marcher vers le gouffre. Pardonnez-moi ces mots durs et ce ton amère, mais si j'ai décidé de prendre aujourd'hui la parole et de vous ouvrir mon cœur c'est essentiellement pour une question de respect. Respect de moi-même, valeur que mes parents m'ont incul ~
qué depuis mon bas âge, s~ns lequel on perd toute dignité. Respect des autres, envers mes électeurs, envers tous les Unionistes. Car je vous assure que je suisJoujours très consciente des responsabilités que j'ai envers vous et envers le Mouvement de l'Union Valdôtaine. Le Mouvement qui m'a permis de faire une expérience, le conseiller régional, expérience pas toujours facile, mais certainement enrichissante et hautement formative du point de vue politique.Malgré les mots et le ton quelque peu désabusé qui laissent paraître l'amertume qui héberge dans mon cœur depuis un certain temps, je vous prie de croire, chers amis Unionistes, que je reste franchement optimiste. Pour l'instant, je l'avoue, j'ai l'impression de me trouver dans un tunnel sombre et étouffant. Aidez-moi à trouver la sortie ou du moins essayons de trouver ensemble une lumière pour éclairer le tunnel. De ma part, je vous ' assure, aujourd'hui comme dans le passé, toute ma contribution, si vous le voudrez bien.Merci pour votre attention. Et bon anniversaire à l'Union Valdôtaine!
Quelques considérations en marge au Congrès de l'Union Valdôtaine Nous voulons avant tout nous féliciter avec les nombreux délégués intervenus lors du débat, de façon courageuse et pertinente. L:Assemblée a démontré de parta
. ger le contenu des interventions des soussignés qui dénonçaient les méthodes utilisées lors des derniers événements politiques et qui envisageaient par contre des solutions pour la future gestion du Mouvement et du rapport entre élus. Les délégués réclament un renouveau dans la gestion de la politique valdôtaine et du Mouvement, ainsi qu'une nécessité urgente de liberté de comportement et d'expression, de clarté, de débat et d'information correcte. Il était très évident, lors du débat, le décalage existant entre le bureau de la Présidence et ,la plus grande partie de l'Assemblée. Les interventions officielles, ' exception faite pour celle de la Présidente du Mouvement et du Président du Conseil, n'ont pas démontré d'avoir apprécié l'apport sincère et courageux au débat. Les véritables protagonistes du « golpe» M. Rollandin, M. Viérin et M. Caveri ont retenu de se défendre, ils en avaient besoin !, en attaquant, à la fin de la soirée, sans possibilité de réplique, livrant toute artillerie contre quelques objectifs bien précis. Nous attendions, surtout du Président dé la Région, des propositions constructives quant au « nouvel élan» à donner. à l'Administration régionale et à la cohésion du groupe et de la majorité, il s'est malheureusement borné par les citations littéraires à offenser son prédécesseur, et a conclu avec un re-
frain beaucoup abusé et escompté: « maintenant que je suis moi, il faut travailler! ll. La Présidente du Mouvement n'a pas cru opportun de tirer des conclusions, recueillant les nom-
, breuses suggestions et l'apport critique, mais toujours constructif, parvenu_du débat. On a terminé avec un document final, long, contradictoire et confus qui récite, bien sûr, des principes et des engagements partageables, mais qui ne condamne pas avec force certaines méthodes utilisées. Méthodes qui pourraient bien se répéter à l'avenir, laissant d'autres victimes, et créant des occasions de grandes ,amertumes et de risque de fracture pour le Mouvement. La fabJe, qui mieux interprète l'attitude
-utilisée au Congrès, est bien celle du loup et de l'agneau, c'est-à-dire que l'arrogance encore une fois a gagné, même face à des évidences accueillies par l'Assemblée et par l'opinion publique, mais qu'on a taché de démentir. Nous avons pris acte du document final, qui n'a pu être ni analysé et ni débattu; un débat de cette nature aurait nécessité au moins d'une demie journée supplémentaire, mais l'adresse était celle de minimiser, réduire l'impacte du débat, couvrir avec les cendres un brasier allumé. Noùs voulons encore une fois accorder une chance aux responsables politiques de l'U. V. à tout échelon, s'ils sauront tenir compte, dès tout de suite, de la volonté exprimée à haute voix par les délégués au Congrès, volonté de changement radical, à ne pas confondre avec un « embrassons-nous ll, pour continuer tout comme avant. Il
faut un changement radical ! C'est . la condition essentielle et inaliéna
ble pour que chaque « Unioniste II puisse travailler avec liberté, dignité et loyauté pour faire avancer les objectifs et les idéaux de l'Union Valdôtaine ; se confronter avec les autres formations politiques, visant au développement de la Vallée d'Aoste, de son autonomie et de son autogouvernement. La politique valdôtaine nécessite d'une forte secousse, un débat s'impose quant à la situation politique régionale, les prochaines élections pour le renouveau du Parlement Italien représenteront un moment important de confrontation quant aux alliances, aux candidatures. Nous nous adressons aux élus de l'U.V. en premier, mais aussi aux autres forces politiques et sociales afin que chacun puisse œUvrer afin de garantir liberté, égalité de chances, respect des institutions, des rôles et des fonctions exercés par chacun. Les conditions pour continuer à travailler dans l'Union Valdôtaine sont claires ! Nous attendons les réponses et surtout, pour tourner la page, il est nécessaire de trouver une façon de .travailler franche et sincère entre les membres du grou-
. pe. Ceux qui sont appelés à guider l'action politique et administrative doivent garantir un comportement respectueux et loyal, surtout garantir impartialité et rigueur ,morale, dans toutes les instances. Le défi est lancé, il faut avoir le courage d'aller jusqu'au bout, les demi-mesures ne servent plus.
Carlo Perrin Fedele Borre
Le peuple valdôtain 24
NOVEMBRE 2005
Référendum propositif
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Plus de pouvoir pour la population Jeudi dernier, 17 novembre, dans la salle du Palais Régional, s'est déroulé la conférence-débat Referendum propositif: un instrument de démocratie à comprendre, trois propositions de loi à discuter, organisée par l'Association 18 mai. Etaient présents en tant qu'intervenants, Guido Cesal, chef du Groupe Union Valdôtaine et ' Président de la lé,. Commission permanente Institutions et Autonomie, l'ancien Sénateur valdôtain Cesare Dujany (premier signataire de cette initiative populaire) et le chef du Groupe Arcobaleno, Elio Riccarand. Si les trois propositions de loi sont acceptées aujourd'hui par le Conseil, la Vallée d'Aoste fera un pas en plus dans la démocratie. Nous connaissions déjà le referendum abrogatif ~qui permet d'éliminer partiellement ou totalement . une
Raphaël Bi.xhain
loi- et consultatif -qui sert à connaÎtre ,l'opinion de la population sur un thème donné; opinion que le gouvernement n'est aucunement obligé à suivre. Qu'est-ce que le referendum propositif? Il permet à la population de jouer un rôle actif au sein de son gouvernement. Comment? En proposant la modification ou la création d'une loi. Tout part d'une initiative populaire. Une personne ou un collectif crée une proposition de loi. Pour la soumettre au Conseil, il faut recueillir environ 5.200 signatures, soit 5% des électeurs. Une fois ce nombre atteint, le projet de loi est examiné par le Conseil dans les trois mois qui suivent sa présentation. Si le Conseil approuve le projet, il devient loi; dans le cas contraire, il ya referendum propositif: les électeurs sont amenés à voter. Pour que le
projet de loi soit approuvé; il faut un taux de participation au referéndum de 45% (soit 46.000 votants) dont, une majorité de oui (51 %). Comme le rappelle Guido Cesal: «1/ s'agit d'un compromis qui fait suite à de longues heures de discussion. Nous avons dû faire des concessions mais d'une manière générale je suis satisfait de l'accord trouvé. A la base, l'Union Valdôtaine demandait 10.000 signatures et un quorum de 50% lors du referendum tandis qu'Arcobaleno proposait 3.000 signatures et un quorum de 30%. Je le répète, je suis satisfait de ce consensus car ~ous avons appliqué le principe fondamental de la démocratie de concordance.» Au-delà des chiffres, si les trois propositions de lois sont approuvées, il s'agira d'une avancée significative en matière de démocratie.
ît DÉCÈS 'fa
Le Président de l'Union Valdôtaine, le Comité fédéral,
la rédaction du «Peuple Valdôtain» ont la douleur d'annoncer
le décès de Marie-Marguerite MAQUIGNAZ
(Magui)
Les condoléances les plus sincères son adressées à son époux Alexis Bétemps, ancien président du Mouvement et ancien c;lirecteur de notre journal, à son fils Jean, à sa fille Nathalie, à son frère Aimé et à toute sa famille.
PORTRAIT DE MAGUI Deux boules étincelantes, Une noire cascade ,de boucles rebelles, Un sourire accueillant Un rire contagieux Le pas honnête, Les bras entrelacés à la guitare, La plume à la main, La voix harmonieuse, mélodieuse, L'Amour pou ta famille et ton terroir, MAGUI
Anna Bioley
MAGUI BÉTEMPS , Souvenir ... Souvenir! Nos vies ne sont qu'une gerbe de souvenirs, Souvenirs fugaces, souvenirs intimes, Souvenirs joyeux, souvenirs émouvants, Fêtes de l'amitié et quelques fous rires. Souviens-toi, Magui de cette soirée à Charvensod où, les enfants endormis, nous rêvions de reconstruire le monde. Non, ni toi, ni moi, ni tous les Unionistes nous n'avons pas reconstruit le monde d'un fédéralisme fraternel mais tu as posé /:/ne pierre comme enseignante, comme militante, comme artiste. Sous le soleil automnal, la Vallée est en deuil. Un chantre ne peut mourir dans le cœur des Valdôtains . Au revoir, Magui, mon amie, et parfois ma complice.
, Irma Bonfillon
L'ENTRAIDE DES FEMMES VALDOTAINES ET MAGUI Dès son début, l'E.EV. a été caractérisée, marquée, par sa présence de femme instruite, politiquement préparée, extrêmement sensible aux problèmes sociaux, à l'égalité des chances pour tous. Ensemble on a lutté, on a gagné des batailles en remportant d'importants succès, ensemble on a perdu . et on s'est à nouveau rebroussé les manches, la tête haute, car on avait un objectif clair à atteindre: travailler pour l'amélioration de la condition de la femme, de la famille et donc de la société
, entière. En 1985 l'E.EV. s'est présentée aux élections régionales avec une Candidate dont toutes étaient fières: MAGUI., qui a travaillé, en campagne électorale avec l'enthousiasme
et la passion qui caractérisait sa personnalité; les personnes pendaient de ses lèvres et elle parlait en passant, sans aucune difficulté, d'un code linguistique à l'autre (patois, français, italien etc.) en répondant aux questions sur l'école, mais aussi sur la santé, sur les ,lois régionales, sur la politique, sur l'environnement. .... À la fin de ses interventions les gens ne finissaient plus de l'applaudir .. Je me souviens, au moment des résultats (Magui avait remporté un succès personnel considérable, mais insuffisant. pour devenir conseillère régionale) l'E.EV. était déçue car les gens, mais surtout les femmes, n'avaiènt pas compris la grande occasion que la Vallée d'Aoste avait perdu, c'est-à-dire d'avoir une personne capable, honnête, compétente au Palais régional. Magui, elle, sereinement, nous a dit: (( Les temps, évidemment, ne sont pas encore murs .. »
On a été aussi collègues de cours à Nus: toutes les deux professeurs d'italien qui, dans les années soixante dix, on travaillait en employant un Bilinguisme réel (heures d'italien et après heures d'histoire en français - on parlait d'Europe ... ). Magui compétente, rigoureuse, prof, se transformait dans les moments de socialisation; elle, alors, la guitare dans ses bras, chantait et tous, comme par magie, se taisaient. On a fait ensemble un parcours qui nous a fait grandir toutes et l'E.EV. gardera toujours de toi, Magui, tes enseignements qui seront, pour nous toutes, un phare à suivre. Merci MAGUI
ACTUALITÉS
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LE CALEPIN par Lucien Caveri ~: .caveri.it
La politique est une activité qu'il faut prendre au sérieux et il faut s'en occuper scrupuleusement. Cela veut dire étudier et passer beaucoup de temps sur les dossiers, rencontrer des gens, propo
ser des programmes et élaborer des idées. Il s'agit d'une activité difficile, qui place le politique toujours en discussion grâce aux mécanismes publics qui caractérisent la démocratie. Imaginez-vous ce qui peut arriver dans un microcosme comme la Vallée d'Aoste, où la proximité est vécue au quotidien et les occasions de rencontre se multiplient et où nos bureaux sont ouverts pour tous ceux qui le désirent. Si on veut faire sérieusement ce métier, il faut chercher d'être des professionnels de la politique. Avec une seule indication importante: ce travail peut durer longtemps ou terminer vite, lié aux mécanismes de l'approbation populaire et même à d'autres imprévus moins sympathiques. Voilà pourquoi il s'agit d'un métier «sui generis»: l'horizon temporel et les exactes responsabilités auxquelles on est appelé sont soumises bien souvent au destin et à ses caprices. Pour nous comprendre: aujourd'hui tu y es e demain peut-être pas. ' C'est pour cette raison que, quand on me demande quel est mon travail je réponds toujours, après les explications nécessaires dans les différentes situations: «journaliste». C'est ce que je voulais faire quand j'étais jeune et je suis vite devenu professionnel, je me suis amusé d'abord avec la. naissance des radios et des télés privées et ensuite avec l'expérience de la télé régionale. Des années merveilleuses avant de devenir député, et j'ai continué à écrire et à faire un peu de radio pour me tenir en exercice. Lorsqu'il m'arrive quelque chose, que ce soit un voyage, un fait lié au travail ou à toute autre circonstance, je m'aperçois de raisonner sur la situation comme si je devais la raconter à un public de spectateurs ou l'écrire pour des lecteurs. Une déformation professionnelle qu'on ne peut pas effacer, bien que je m'approche des vingt ans en politique.
. Voilà pourquoi les bassesses dans le journalisme me blessent. Un manque de déontologie et le contrôle insuffisant des sources font paraître à la une des nouvelles fausses. Une négligence dans l'approfondissement des thèmes qui risque de transformer les journalistes en pantins qui tiennent un micro dalJs les mains ou en artistes du "copier/coller" des communiqués de presse. Une répétitivité dans les nouvelles qui laisse entrevoir un manque d'envie de sortir des rédactions pour chercher des nouvelles fraÎChes et originales, parce que cela est fatigant. Un choix qui n'est pas partageable: mêler la nouvelle et le commentaire, en imaginant parfois que le journaliste devient militant et partisan d'une cause, souvent en polémique avec le Palais, qui est vu d'amblé comme un
, adversaire. Le métier du journaliste est et demeure au contraire celui d'un artisan humble, qui cherche, creuse, interroge et s'interroge. Une activité solitaire et en même temps. d'équipe à accomplir en respectant les autres ,et les lecteurs, en parlant des positions différentes entre elles et en traitant avec attention les thèmes les plus délicats, en sachant qu'une petite colonne peut avoir des conséquences graves. Cela n'implique ni de muselière, ni de censure ou des attentats à une liberté de presse que j'ai toujours estimé sacrée. Mais cela veut dire qu'écrire dans un journal, parler à la radio et à la télé est un travail difficile qui doit être fait avec une grande attention. Il faut le faire avec amour, en évitant de banaliser l'expérience extraordinaire de la narration et du récit. Tout en sachant qu'il est également important de le faire avec une passion civile et en rappelant à quel point ce journalisme libre ~ et tout journaliste doit avant tout se sentir libre - est désormais une composante essentielle d'une démocratie moderne.
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Fédéralisme ou Dévolution? battu au niveau exclusivement politique, par le renvoi de la loi au Parlement, et non plutôt à un organe qui est aussi technique, comme la Cour Constitutionnelle, qui peut garantir une évaluation plus équitable. Maintenant la parole passe à la po~ pulation, qui pourra, à travers un référendum, remettre tout en disc'ussion, par l'annulation de la réforme . . Un changement de la Constitution, c'est à dire de l'acte qui en définit les principes fondamentaux et qui constitue donc la base sur laquelle bâtir le futur de l'Etat, devrait être le résultat d'un parcours partagé de dialogue entre les différentes composantes politiques, pour trouver l'accord le plus large possible et pour que la charte constitutionnelle puisse représenter une réelle entente. Par contre il n'est pa~ souhaitable que l'on approuve un document d'une telle im-
portance à coups de majorité: cela s'est déjà p,roduit, avec le résultat de provoquer des conflits entre l'Etat et les Régions: ce qui a démontré la faiblesse d'une procédure qui lie la modification des principes constitutionnels au changement de la majorité politique. Dans ce contexte bipolaire~ où les contrastes des partis opposés risquent d'entamer le maintien des garanties constitutionnelles, il est nécessaire que notre engagement pour les élections politiques de 2006 vise à assurer la présence au Parlement italien de représentants qui puissent être à même d'intervenir pour garantir le respect des principes de la loi fondamentale de l'Etat, particulièrement en ce qui concerne les droits des minorités linguistiques, les autonomies spéciales et les spécificités des petits peuples tels que le nôtre.