Résumé du plan 2017 - UNHCR · 2017 Budget for Central Africa and the Great Lakes | USD Operation Pillar 1 Refugee programme Pillar 2 Stateless programme Pillar 3 Reintegration
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Résumé du plan 2017Généré le 29/12/2016
Subregion: Central Africa and the Great Lakes
| Burundi | Cameroun | Congo (République du) | Gabon | République centrafricaine | République démocratique du
Congo | République-Unie de Tanzanie | Rwanda |
Latest update of camps and office locations 21 Nov 2016. By clicking on the icons on the map, additional information is displayed.
Budgets and Expenditure in Subregion Central Africa and theGreat Lakes
People of Concern - 2017 [projected]
Mill
ions
(US
D)
Budget Expenditure
2012 2013 2014 2015 2016* 2017*100
200
300
400
500
600
700
800
People of Concern - 2017 [projected]
Refugees
Refugees
1 075 719
1 075 719
Asylum-seekers
Asylum-seekers
17 227
17 227
IDPs
IDPs
1 900 000
1 900 000
Returned IDPs
Returned IDPs
940 000
940 000
Returned refugees
Returned refugees
154 776
154 776
Stateless
Stateless
120 000
120 000
Others of concern
Others of concern
234 849
234 849
Refugees Asylum-seekers IDPs Returned IDPs Returned refugeesStateless Others of concern
Environnement opérationnel et stratégieAlors que c’est l’une des régions les plus riches en ressources naturelles au monde, la sous-région de l’Afriquecentrale et des Grands Lacs demeure extrêmement instable. Même si certains pays ont joui d’une certaine stabilité,les situations en République démocratique du Congo, au Burundi et en République centrafricaine ont causé desniveaux importants de déplacement dans toute la sous-région. En plus de la crise relativement récente au Burundi,qui a chassé près de 325 000 personnes de leur pays depuis 2015, la situation au Soudan du Sud a alourdi unclimat déjà complexe de déplacements, en déclenchant de nouvelles arrivées en République centrafricaine (RCA)et République démocratique du Congo (RDC).
Le HCR continuera de surveiller de près la situation, dans la perspective des prochaines élections en RDC, quipourraient provoquer des mouvements de population. Les élections auraient dû se tenir en novembre 2016, maiselles ont été reportées à avril 2018, une décision qui a causé des frictions dans la majorité des partis d’opposition.Les déplacements internes ont été substantiels dans la partie orientale du pays et un demi-million de réfugiés ontfui dans les pays voisins. En septembre 2016, la RDC comptait 1,7 million de personnes déplacées à l’intérieur dupays.
En décembre 2013, des centaines de milliers de personnes ont été contraintes de fuir de chez elles alors que laviolence se propageait en République centrafricaine. Actuellement, plus de 450 000 réfugiés centrafricains sonthébergés au Cameroun, au Congo, en RDC et au Tchad. Malgré des élections relativement calmes en février 2016,la situation sécuritaire demeure précaire et plus de 384 000 personnes sont encore déplacées à l’intérieur de laRCA.
Des efforts sont faits pour résoudre la situation prolongée des réfugiés rwandais dans la région, dans le cadre de laStratégie globale de solutions pour les réfugiés rwandais. Cette stratégie, rendue publique en octobre 2009, prévoitla promotion du rapatriement librement consenti, la poursuite de l’intégration locale et le maintien de la protectioninternationale pour ceux qui ne sont pas en mesure de revenir au Rwanda pour des raisons liées à la protection. LeReprésentant du HCR à Kinshasa, qui fait également office de Coordonnateur régional des réfugiés pour lasituation au Burundi, est chargé de rationaliser les activités de coordination entre les différentes opérations.
Les activités de protection de l’enfant, ainsi que de prévention et traitement de la violence sexuelle et sexiste,resteront une priorité pour le HCR dans la région en 2017. Les besoins essentiels, tels que les soins de santé,l’éducation pour les enfants et les activités de subsistance/d’autosuffisance, demeureront aussi au premier planpendant l’année. De plus, le HCR continuera de s’efforcer à trouver des solutions durables pour les réfugiés et lesdéplacés internes.
Comme par le passé, le HCR dirigera le groupe sectoriel de protection des déplacés internes (lorsqu’il est activé) etassurera le suivi de la protection de même qu’une surveillance et un recensement des retours spontanés dans lesprincipales zones de retour de l’ensemble de la sous-région.
La portée restreinte de l’aide humanitaire et les contraintes logistiques constituent les principaux obstacles pour leHCR dans la sous-région. Le HCR et ses partenaires rencontrent des difficultés pour atteindre les populations lesplus vulnérables, en particulier dans les régions orientales de la République démocratique du Congo et enRépublique centrafricaine.
L’attention internationale s’est en général détournée de la sous-région en raison des multiples opérations d’urgencerecevant plus de visibilité dans le monde. Des restrictions financières réduiraient la capacité opérationnelle etamenuiseraient l’aptitude du HCR à s’acquitter de ses responsabilités de protection.
Réponse et mise en œuvreLes opérations au Burundi, en République centrafricaine, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du
Congo, au Rwanda et en République-Unie de Tanzanie sont présentées dans des chapitres distincts. Voir ci-dessous pour les autres pays où le HCR opère dans la sous-région.
GabonAu mois d’août 2016, le Gabon accueillait près de 910 réfugiés et quelque 1 990 demandeurs d’asile, originaires dela RCA, de la RDC, du Tchad et d’autres pays. Le HCR aide le Gouvernement à restructurer la procédure dedétermination du statut de réfugié, tout en poursuivant ses efforts pour trouver des solutions durables, notammentle rapatriement librement consenti. Les perspectives d’intégration au Gabon sont limitées car les permis derésidence sont onéreux alors que la procédure de naturalisation est longue et chère. Le HCR continuera desurveiller la situation après les violences post-électorales qui ont éclaté en septembre 2016.
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