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MINISTERE DE L'HABITATDOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE DTR B C 2 48 REGLES PARASISMIQUESALGERIENNESRPA 99 / VERSION 2003CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE APPLIQUEE EN GENIE-PARASISMIQUE COMITEDEREDACTION PRESIDENT :M. BELAZOUGUI Mohamed Directeur du CGSMEMBRES: M. AFRA Hamid Chef-de service informatique et analyse des structures au CGSM. N. O. M AMEUR Boualem Chef-de Dpt Rglementation P.Technique et Reduction du Risque Sismique (DRS) au CGSM. BELAZOUGUI Mohamed Directeur du CGSM. N. Mme BOUCHEFA OuahibaChef-de ServiceO. Rglementation Technique au CGSM.FARSI Mohamed Chef Dpt Genie Sismique au CGSM. OUAKLI Ahmed Charg de Recherche au CGSM. REMASAbdelkader Chef-de Service Vulnrabilit au CGSGROUPE DE TRAVAIL SPECIALISE (GTS )PRESIDENT DHONNEUR : HEDIBI Youcef Directeur de la Recherche et de la Construction au Ministre de 2Habitat (DRC)PRESIDENT : . BELAZOUGUI Mohamed Directeur du CGSCO-RAPPORTEURS :AMEUR Boualem Chef-de DptRglementation Technique et Rduction du Risque Sismique (DRS) au CGS. BELAZOUGUI Mohamed Directeur du CGSBOUCHEFA Ouahiba Chef-de service Rglementation Technique MEMBRES: ADIB Abdelkader Reprsentantdu CTC /CHLEFAFRA Hamid Chef-de service informatique CGSAMEUR Boualem Chef-de DptRglementation Technique et Reduction du Risque Sismique (DRS) au CGSBAKHTI Mohamed Ministre de lHabitatBAZIZ Makhlouf Ministre de HabitatBEGHDADI Laid USTHB/IGCBELAID Abdelkader Prsident Directeur Gnral du CTC/SUD BELAZOUGUI Mohamed Directeur du CGSBOUCHAKOUR Tahar Prsident Directeur General du BEREGBOUCHEFA Ouahiba Chef-de service Rglementation Technique CHANTI AmarReprsentantdu CTC - EstDAHMOUCHE Boualem Ministre de HabitatEL FOUL Djamel Chef-de DptAla sismique et Microzonage CGSFARSI Mohamed Chef-de Dpt Gnie Parasismique au CGSHEDIBI YoucefDirecteur de la Recherche et de la Construction au Ministre de l Habitat (DRC) MENOUAR Mohamed Ministre de Habitat MOHAMED CHERIF Arezki Prsident Directeur Gnral du CTC - Centre OUAKLI Ahmed Charg de Recherche au CGS REMASAbdelkader Chef-de service Vulnrabilit au CGSRILI Moussa USTHB/IGCSOUISSI MessaoudReprsentantdu CNERIBTAIBI Youcef.Reprsentantdu CTC/OUESTTERCHI Boualem Sous Directeur BATIMETAL3YEZLI LamaraMatre de ConfrenceUSTHB/ IGCCONTRIBUTIONS Ont galement contribu lenrichissement du documentMessieurs : AZZOUZ Prsident Directeur Gnral du CTC /CHLEF,BELHADJ Larbi Reprsentantdu CTC /Ouest, CHARIF Abdehamid Universit de Batna ;DJAFOUR Mustapha Universit de Telemcen ; , MVILAAtelier A3 Chlef ;ZERGOUG Kaddour Larbi Reprsentant du CTC /OuestHOMMAGEPOST-MORTEMTous les membres du Groupe de Travail Spcialis ont t profondmentpeins par la perte deMonsieur YEZLI LamaraMatre de ConfrenceUSTHB/ IGC , dcd accidentellementen Aot 1998, en pleine priode de travail du groupe dont il tait un membre des plus minents .Les collgues tiennent tout particulirement lui rendreiciun hommage hautement mrit pour son apport apprciable au document et son entregent dans les discussions du groupe

AVANT -PROPOS - PRESENTATION Le document technique DTR BC 2-48 portant sur lesREGLES PARASISMIQUES ALGERIENNES RPA 99qui a t approuv par la commission technique permanente pour le contrle technique de la construction ( CTP ) lors de sa runion du 4 Dcembre 1999se situe dans la continuit desdocumentsprcdents RPA 81 , version 1983 et RPA 88 dont il garde la philosophie originelle . Il constitue en fait une actualisation qui savre ncessaire aprs prs de deux dcennies de 4pratique riche et diversifie de la part des scientifiques et techniciens nationaux des bureaux dtudes et de contrle , des entreprises et des institutionsde formation suprieure .Cette actualisation tient compte galement des leons tires des rcents sismes survenus en Algrie tels queceux deOued Djer (oct 1988), Tipaza (oct 1989), Mascara (aot 1994) ,ou ltranger, tels que Spitak / Armnie ( 1988),Sanjan / Iran ( 1990),Loma Prita / Californie ( 1989), Northridge /Californie ( 1994), Kob/Japon ( 1995),ou Izmit/Turquie(1999). Cette actualisationa en outre bnfici des grands progrs de la recherche dans ce domaine aussi bien aux niveauxnational quinternational .Globalement , les proccupations essentielles qui ont prsid la prsente rvision qui est la deuxime sont les suivantes :-Prise en compte de lvolution rcente de la rglementation internationale en la matire.-Rponse aux questions et remarques des utilisateurs du RPA.-Valorisation de lexprience acquise dans la pratique du gnie parasismique-Harmonisation du RPA avec les autres DTR complmentaires (CBA, CCM, Maonnerie, Fondations,...).-Rorganisation du contenu du RPA selon un schma de plus en plus utilis dans les codes trangers.-Amlioration de la prsentation du RPA en tant quoutil de travail trs utilis.Les points qui ont t retenus pourrvision se prsentent comme suit :-.Dfinir de manire plus prcise lobjet du RPA-.Prciser davantage le domaine dapplication du RPA-.Prciser les objectifs et les niveaux de protection parasismique recherchs pour les diffrentes catgories de constructions qui relvent du domaine dapplication du RPA.-.Dcrire les principes de conception parasismique respecter, pralablement tout calcul (choix de site, implantation,...).-Revoir les diffrentes classifications (zonage sismique, sites et sols, catgories douvrages).-.. Prciser davantage les critres de rgularit en plan et en lvation des constructions.Identifier les systmes structuraux en usage courant en Algrie.-Prciser les critres de choix de la mthode de calcul des forces sismiques (mthode statique quivalente, mthode danalyse modale spectrale).-Dcrire la mthode statique quivalente avec les modifications apportes sur les diffrents paramtres.-Dcrire la mthode dynamique modale spectrale.-Dcrire les critres de scurit justifier pour que la structure soit rpute parasismique (systme de contreventement, lments secondaires et lments non structuraux).-Revoir les dispositions constructives relatives aux constructions en bton arm, en acier et en maonnerie porteuse chane.-..Envisager un nouveau chapitre relatif aux fondations et murs de soutnement (fondations, liqufaction, stabilit des pentes, murs de soutnement).Un avant-projet de RPA rvis a t ainsi labor et soumis un examen dtaill de la part dun groupe de travail spcialis regroupant des experts de bureaux dtudes, de bureaux de contrle, duniversits, dentreprises et de reprsentants du Ministre.A lissue dune srie de plus de trente runions, le GTS a approuv un document rvis de 5manire dtaille et comportant dix (10) chapitres et une (01) annexe.Les principaux points ayant fait lobjet dune rvision se prsentent comme suit (liste non exhaustive) :Chapitre I :Gnralits1.Dfinition des objectifs viss en matire de protection parasismique des constructions.2.Domaine et conditions dapplication des rgles.Chapitre II :Rgles gnrales de conception Dfinition de plusieurs aspects essentiels relatifs la conception parasismique, ayant un rle primordial dans la vulnrabilit des constructions face aux actions sismiques : Choix de site et implantation des ouvrages. Investigations gotechniques et fondations. Superstructure, matriaux et procds de construction. Mthodes de calcul et modlisation des structuresChapitre III :Critres de classificationDfinition de plusieurs classifications ncessaires :-La dfinition de la situation sismique tudie-La modlisation et le choix de la mthode de calcul-La dtermination des paramtres de calcul des forces sismiques1.Zones sismiques :peu de changements, raffectation de certaines communes sur les diffrentes zones sismiques (0 III).2.Importance des ouvrages :groupe dusage 1 (RPA-88) clat en deux sous-groupes (1A) et (1B).3.Sites :identification de quatre (4) catgories de sites avec les formes de spectre de rponse associes.4.Systmes de contreventement :dfinition dun plus grand nombre des systmes de contreventement des constructions avec les conditions de mise en uvre associes (limitations en hauteur,...).5.Rgularit des ouvrages :dfinition des critres de rgularit en plan et en lvation pour le choix appropri du modle et de la mthode de calcul utiliser.Chapitre IV :Rgles de calculDfinition des critres de choix de la mthode de calcul et description des deux (2) mthodes retenues par le RPA :-Mthode statique quivalente : seuls les coefficients D et R (coefficient de comportement) ont t modifis, et introduction dune nouvelle formule empirique pour lestimation de la priode 6dun ouvrage.-Mthode dynamique modale spectrale :introduite comme mthode de calcul adopter dans tous les cas, en particulier dans les situations o la premire mthode ne sapplique pas.Chapitre V :Justification de la scuritDfinition dune srie de critres satisfaire par les constructions qui relvent du domaine dapplication du RPA pour tre rputes parasismiques :-Rsistance des lments et de leurs liaisons -Ductilit des sections et des lments-Equilibre et stabilit densemble (effet P-)-Rsistance des planchers-Stabilit des fondations-Rsistance et stabilit des lments secondaires et des lments non structuraux-Largeur des joints et dformations relatives dtage.Chapitre VI :Prescriptions complmentaires et lments non structurauxPeu de modifications ont t apportes par rapport au RPA-88( Importance de lapplication de ces prescriptions dans le cas des ouvrages des groupes 1A et 1B ).Chapitre VII :Structure en bton armNouvelle rdaction plus complte visant lever les ambiguts dinterprtation releves par les utilisateurs des anciennes versions etintroduction de nouvelles prescriptions mme de renforcer la ductilit et /ou la scurit .Introduction de la rfrence au CBA 93Chapitre VIII :Structures en acier-Nouveau chapitre comblant une lacune releve dans les anciennes versions des RPA.-Rfrence au nouveau DTR CCM-97 (approche aux tats limites)Chapitre IX :Structures en maonnerie porteuse chane-Nouvelle rdaction (sous forme de chapitre )dveloppant lancienneannexe du RPA-88 et visant promouvoir lutilisation en zone sismique dece systme constructif des plus intressants pour lAlgrie Chapitre X :Fondations et murs de soutnement-Nouveau chapitre portant sur un certain nombre de points tels que : Liqufaction des sols Stabilit des pentes Murs de soutnement et murs priphriques en sous-sol Fondations superficielles et profondesAnnexe 1. :Rpartition des communes sur les diffrentes zones sismiques identifies.Comme suite ce travail de rvision ayant dbouch sur la version RPA 99 ,7Il a t dcid dlaborer deux documents daccompagnement intituls :-Document Commentaires du RPA-99 regroupant les commentaires, remarques dveloppements, schmas et une synthse des avis dvelopps lors des travaux du GTS, pour une meilleure interprtation des dispositions rglementaires.-Document Exemples du RPA-99 regroupant un certain nombre dexemples de calculs dtaills de structures avec le RPA-99.En conclusion ,on peut dire quelexprience vcue aussi bien au cours de llaboration de lavant-projet que durant les sances de travail du GTS a t trs enrichissante pour les uns et les autres.Les dbats entre les membres du GTS taient souvent trs passionns. Chacun dentre eux tait conscient de limportance des problmes poss et des consquences des dcisions prendre. En particulier, laproblmatiquescurit/cots a t un souci constant tout au long des travaux pour les membres du GTS appels trancher.Le document final (RPA-99) issu de ces travaux est plus riche et permet daborder des situations sismiques de projets plus varis et plus complexes. En ce sens, il constitue une nette avance dans la rglementation parasismique nationale.Ceci dit , le travail dtude et de rflexion se poursuit naturellementet en permanence , tant au niveau des structures du CGS que des groupes de travail spcialiss composs de professionnels du domaine , pour aboutir , au travers dactualisations successives , assurer une scurit des constructions de mieux en mieuxmatrise , des conditions conomiques acceptables ,des proccupations auxquelles le ministre de lhabitat estparticulirementattentif. TABLE DE MATIERECHAPITREI.-GNRALITS 1.1. - Objet 1.2. Objectifs1.3. - Domaine dapplication ( voir modificatifs et complments aux RPA 99)1.4. - Conditions dapplication1.5. - Dfinitions et notation1.5.1. - Dfinitions 1.5.2. - Notations CHAPITREII.-RGLES GNRALES DE CONCEPTION 2.1. - Choix du site2.2. - Reconnaissance et tudes de sol( voir modificatifs et complments aux RPA 99)2.3. - Implantation des ouvrages (voir modificatifs et complments auxRPA 99)2.4. - Infrastructure et fondation82.5. Superstructure2.5.1. Rgularit2.5.2. - Joints 2.5.3. - Matriaux et techniques de construction2.5.4. - Systmes structurels2.5.5. Ductilit2.5.6. - Elments non structuraux2.6. - Modlisation et mthodes de calculCHAPITREIII.-CRITRES DE CLASSIFICATION 3.1 Classification des zones sismiques (voir modificatifs et complments auxRPA 99)3.2 Classification des ouvrages selon leur importance3.3 Classification des sites 3.31 Catgories et Critres de classification3.32. Classement du site selon la disponibilit des essais3.3.3 Cas d'absence dessais (voir modificatifs et complments auxRPA 99)3.3 4 Conditions de site ncessitant des investigations approfondies3.4 Classification des systmes de contreventement (voir modificatifs et complments aux RPA 99)3.5 Classification des ouvrages selon leur configurationCHAPITREIV.-RGLES DE CALCUL 4.1Choix de la mthode de calcul4.1.1 Mthodes utilisables4.1.2 Conditions dapplication de la mthode statique quivalente4.1.3 Mthodes dynamiques4.2 Mthode statique quivalent4.2.1 Principe4.2.2 Modlisation4.2.3 Calcul de la force sismique totale (voir modificatifs et complments aux RPA 99)4.2.4 Dtermination de la priode fondamentale de la structure4.2.5 Distribution de la rsultante des forces sismiques selon la hauteur 4.2.6 Distribution horizontale des forces sismiques4.2.7 Effet de la torsiondaxe vertical4.3 Mthode dynamique modalespectrale4.3.1 Principe4.3.2 Modlisation4.3.3 Spectre de rponse de calcul4.3.4 Nombre de modes considrer4.3.5 Combinaison des rponses modales4.3.6 Rsultante des forces sismiques de calcul4.37 Effets de la torsion accidentelle4.4 Prescriptions communes aux mthodes statique et dynamique 4.41 Stabilit aurenversement4.42 Composante verticale de laction sismique4.43 Calcul des dplacementsCHAPITREV.-JUSTIFICATION DE LA SCURIT 95.1 Gnralits5.2 Combinaisons daction5.3 Justification vis vis de la rsistance5.4 Justification vis vis de la ductilit5.5 Justification vis vis de lquilibre densemble5.6 Justification vis vis de la rsistance des planchers5.7 Justificationde la stabilit des fondations5.8 Justificationde la largeur des joints sismiques5.9 Justification vis vis de leffet P-5.10 Justificationvis vis des dformationsCHAPITREVI.-PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES ET ELEMENTS NON-STRUCTURAUX6.1 prescriptions complmentaires6.1.1 Compatibilit des dplacements6.1.2 Elments rigides adjacents6.1.3.Diaphragmes6.2 Elments non structuraux6.21 Dfinition6.2 2 Exigences de Comportement6.2.3 Force horizontaleFP agissant sur les lments non structuraux6.2.4 Elments extrieursCHAPITRE VII - STRUCTURES EN BETON ARME7.1 Gnralits7.1.1 Objet7.1.2.Elments principaux - Elments secondaires7.1.3 Dfinitions et conventions Notations7.2 Spcifications concernant les matriaux7.2.1 Bton (voir modificatifs et complments auxRPA 99)7.2.2 Aciers7.3 Conception et vrifications7.3.1 Coefficients de comportement7.3.2 Vrification de scurit des lments principaux7.4. Spcifications pour les poteaux7.4.1. Coffrage (voir modificatifs et complments auxRPA 99)7.4.2 Ferraillage7.4.3Vrifications spcifiques7.5. Spcifications pour les poutres7.5.1 Coffrage :7.5.2 Ferraillage7.6 Spcifications pour les nuds poteaux-poutres7.6.1 Dispositions constructives7.6.2 Dimensionnement du noeudvis--vis des moments flchissants7.7 Murs et voiles de contreventement7.7.1Coffrage :7.7.2. Contraintes limites de cisaillement dans les linteauxet les trumeaux7.7.3. Ferraillages des linteaux107.7.4Ferraillages des trumeaux :7.8 Dispositions propres aux dalles et diaphragmes7.9. Elments d'infrastructure :7.10 Dispositions propres aux lments secondairesCHAPITRE VIII : CHARPENTES EN ACIER8.1-. Gnralits 8.1.1. Conditions dapplication8.1.2 Principe de cohrence ( vent/sisme) 8 1.3. Mthodes danalyse 8.1.4. Notation et dfinitions8.2. Portiques autostables ductiles8.2.1 Principes gnraux8.2.2 Matriaux :Aciers de construction 8.2.3 Sections transversales8.2.4 assemblages8.3 Cadres autostables ordinaires 8.4. Pales triangules 8.4.1. Principes gnraux 8.4.2. Pales triangulesconcentriques 8.4.3. Forces de calcul des barres et assemblagesCHAPITRE IX : CONSTRUCTIONSENMAONNERIEPORTEUSE CHAINE 9.1 Principes architecturauxet concepts structuraux9.1.1 Objet 9.1.2 Conception 9.1.3 Dimensions en plan, hauteur du btiment et nombre de niveaux 739.1.4 Rpartition et densit des murs9.1.5 Les ouvertures9.2 Matriaux9.21 Gnralits.9.22 Spcifications concernant les matriaux 9.3 Systme de construction en maonnerie porteuse chane 9.31 Principe9.32 Les lments structuraux principaux9.33 Chanages horizontaux9.34 Chanages verticaux9.35Nuds des chanages9.3.6 Planchers9.37Encadrements des baies et ouvertures9.4 Calculs etvrifications des lments structuraux principaux 9.4.1. Sollicitations agissantes9.4.2. Sollicitations rsistantes9.4.3. Principes de calculCHAPITRE X : FONDATIONS ET MURS DE SOUTENEMENT10.1.Fondations 10.1.1.Solidarisation des points dappui10.1.2.Voile priphrique1110.1.3.Dispositions constructives10.1.4.Vrification de la capacit portante10.15 Vrification de la stabilit au renversement10.2.Liqufaction des sols 10.3.Stabilit des pentes 10.4.Murs de soutnementANNEXE I (voir modificatifs et complments auxRPA 99)MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX RPA 9912CHAPITREI - GNRALITS1.1. - OBJET Le prsent document technique rglementaire fixe les rgles de conception et de calcul des constructions en zones sismiques.1.2. - OBJECTIFS Les prsentes rgles visentassurer une protection acceptable des vies humaines et des constructions vis vis des effets des actions sismiques par une conception et un dimensionnement approprisPour des ouvrages courants, les objectifs ainsi viss consistent doter la structure :- dune rigidit et dune rsistance suffisante pour limiter les dommages non structurauxet viter les dommages structuraux par un comportement essentiellement lastique de la structure face un sisme modr, relativement frquent.- dune ductilit et dune capacit de dissipation dnergie adquates pour permettre lastructuredesubirdesdplacementsinlastiquesavecdesdommageslimitset sans effondrement, ni perte de stabilit, face un sisme majeur, plus rare.Pour certainsouvragesimportants, laprotectionviseest encoreplussvrepuisquil faudra que louvrage puisse demeurer oprationnel immdiatement aprs un sisme majeur.1.3. - DOMAINE DAPPLICATION( VOIR MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX RPA 99)Les prsentes rgles sont applicables toutes les constructions courantes. Par contre, elles ne sont pas directement applicables aux constructions telles que:- constructions et installations pour lesquelles les consquences dundommage mmelger peuvent treduneexceptionnellegravit: centralesnuclaires, installations GNL, installations de fabricationet de stockage des produits inflammables, explosifs, toxiques, ou polluants..- ouvrages dart (barrages, ouvrages maritimes, ponts, tunnels,...).- rseaux et ouvrages enterrs. Pour ces types de constructions, il y a lieu de se rfrer desrgles ou recommandations spcifiquesPar ailleurs les dispositions du prsent rglement ne sappliquent pas en zone de sismicit ngligeable de la classification des zones sismiques ( cf 3.1 )1.4. - CONDITIONS DAPPLICATION13Les constructions auxquelles sappliquent les prsentes rgles doivent satisfaire concomitamment aux rgles de conception, de calcul et dexcution applicablesPar ailleurs, aucas o les sollicitations issues duncalcul auxeffets duvent sont plus dfavorables, ce sont ces dernires quil ya lieu de prendre en considration pour la vrification de la rsistance et de la stabilit de louvrage, mais, en mme temps, les dispositions constructives des rgles RPA doivent tre respectes.Lapplicationrationnelleet efficacedes prsentes rgles suppose unecooprationet une coordination troite entre les diffrents intervenants chaque stade de la conception et de la ralisation du projet. 1.5.DFINITIONS ET NOTATIONS1.51Dfinitions1 Constructions courantes :Toute construction dont la ruine ou les dommages ne peuvent avoir de consquences sur lenvironnement (hormis les abords immdiats)2 Dformationlastique :Dformation rversible qui disparat aprs suppression des charges qui lont provoqu3 Dformation post- lastique :Dformationirrversible dlments raliss en matriaux ductiles ( accompagne de dissipation dnergie ) aprs dpassement de la limite dlasticit. 4 Diaphragme : Elment horizontal (plancher) ou vertical ( remplissage solidaire dossature mtallique )conu pour rsister aux forces qui agissent dans son plan et les transmettre aux lments de contreventement 5 Ductilit : Capacit dun matriau , dune section , dun lment ou dune structure de subir avant rupture des dformations irrversibles sans perte significative de rsistance sous sollicitations alternes .6 Elments non-structuraux :Elments nayant pas de fonction porteuse ou de contreventement( cloisons, acrotres , auvents)7 Elments structuraux :Elment principaux : lment porteur faisant partie du systme de contreventement ( poutres ,poteaux , planchers, voiles , mur ...)Elments secondaires : lment porteurne faisant paspartie du systme de contreventement ( poteaux , murs....)8 Faille active : Fracture de lcorce terrestre sur laquelle un glissement sest produit une priode gologique rcente .Elle constitue ainsi , une source sismique qui peut engendrer un futur sisme . 9 Instabilit lastique : Instabilit de forme dun lment de structure due son lasticit et son manque de rigidit latrale .Elle peut se produire par flambage , dversement , cloquage , voilement dlment ou de parois lancs, comprims et/ou cisaills ( poteaux , poutres , voiles , barre de contreventement ;, me de poutre, ...) 10Liqufaction dun sol : Perte momentane de capacit portante de certains sols sableux saturs ;transforms en fluide dense sous leffet des secousses sismiques 14 11 Mthode statique quivalente : Analyse statiquedune structure sous leffet dun systme de forces statiques quivalantes celui de laction sismique 12 Mthodedynamique modale spectrale: Analyse dynamique dune structure sous leffet dun sisme reprsent par un spectre de rponse 13 Mur de contreventement :Elment identique au voile ralis en maonnerie chane 14 Ossature :Structure dont les lments verticaux sont constitus de poteaux par opposition aux murs et voiles 15Ossature auto stable :Ensembletridimensionnel de poutres et de poteaux lis rigidement et capable de reprendre la totalit des forces verticales et horizontales 16 Ossature contrevente:Structure constitue de poutres et de poteaux ou de portique capable de reprendre les charges verticales et de voiles , murs ou pales triangules qui reprennent une partie ou la totalit des chargeshorizontales 17Pales de stabilit triangule :Structure de contreventement en treillis dont les lments sont soumis des efforts axiaux 18Portiques (cadres rigides ) : Structure compose de poteaux et de poutres rigidement lis19 Protection parasismique :Niveau minimal de protection sismique accord un ouvrage en fonction de sa dstination avant et aprs un sisme ou de son importance stratgique vis visdes objectifs de scurit et des cots fixs par la collectivit20 Rupture de ductilit :Rupture prcde de dformations irrversibles installes la diffrence dune rupture fragile qui est soudaine et quasi-instantane 21 Rotule plastique : Zone dun lment de structure( poutres ,poteaux , voiles,.) subissant des dformations irrversible et capables de dissiper de lnergie sous sollicitations alternes .Au del dun seuil ,de sollicitation , elle se comporte comme une articulation autorisant la rotation des autres parties de llment.22 Sisme modr :Evnement sismique rela tivement frquent comparativement la dure de vie utile de la construction .Les dommage non-structuraux doiventtre limits un cot de rparation acceptable .23 Sisme majeur:Evnement sismique relativement rarecomparativement la dure de vie utile de la construction .Les dommage non-structuraux doiventtre limits et tout effondrement partiel ou total vit un cot de rparation acceptable .24 Site :Terrain dimplantation retenu pour la construction , caractris par un 7ensemble de conditions gologiques , hydrogologiques , topographiques et gotechniques 25 Spectre de rponse : Courbes permettant dvaluer la rponse dun btiment un sisme pass ou futur26 Stabilit densemble :Capacit dun structure conserver sa gomtrie et sa position (non glissement , non renversement ) sous laction des charges . Elle est obtenue parles liaisons des divers lments conscutifs , par le contreventement et lancrage au sol et requiertque la stabilit de forme et de rsistance des lments soient assurs1527 Stabilit de forme ;Capacit dune structure ou de lun des lments conserver sa forme sous laction des charges .Linstabilit de forme due au manque de rigidit se produit pour des lments lancs ou des parois minces par flambage , cloquage , dversement avant que la rsistance de leur matriau soit puise.28 Structure dissipative : Structure capable de dissiper de lnergie grce des dformations post-lastiques loin de sollicitations rptes29 Systme de contreventement : Ensemble dlments de construction assurant la rigidit et la stabilit vis vis des forces horizontales engendres par le vent ou le sisme .30 Voile de contreventement : Elment porteur rigide en bton- arm destin transmettre les charges latrales dans les fondations31 Zone critique : Rgion dune structure o sont concentres principalement les sollicitations dorigine sismique, elle peut tre dissipative ou fragile 32 Zone dissipative :Rgion dune structure dissipative o est localise sa capacit dissiper de lnergie 33 Zone sismique :Partie du territoire national dont les limites sont dtermines en fonction de lala sismique 1.52 Notations A : Coefficient dacclration de zone (%)(4-1, 6-2,6-3 )B,Bm, Bi : Largeur du btiment la base , en tte , ltage i (m)Cp : Facteur de force horizontale ( 6-3)CT: Coefficient de priode ( 4-6)D : Facteur damplification dynamique moyen ( 4-1, 4-2)E : Rponse totale4-16 , action sismique (5-1, 5-2 ,5-3 )E i :Rponse du mode i ( 4-16)Fi Fn : Forces horizontales appliques aux niveaux i et n ( 4-11 , 6-1 )Ft : Partie de leffort tranchant la base , applique au niveau n en plus de F n ( 4-10 , 6-1) Fv :Force sismique verticale applique aux portes faux( 4-18 )Fp :Force horizontale agissant sur un lment non structural( 6-3 ) Fpk :Force horizontale applique un diagramme au niveau k ( 6-1 )G : Action des charges permanentes( 5-1, 5-2, 5-3 )( KN)L : Longueur de btiment , dimension de plancher perpendiculaire la direction de laction sismique ( m)Lx ,Ly: Largeur et longueur de btiment dans la direction x ou y Pk : Poids total de la structure

et des charges dexploitation associsau dessus du niveau k (5-6)Pq : Pnalit a retenir dans la dtermination du coefficient Q (4-4) Q : Facteur de qualit(4-4) ; action des charges dexploitation ( 5-1, 5-2, 5-3 )R : Coefficient de comportement(4-1)Rd : Sollicitation rsistante de calcul de llment (5-4)Sa /g : Acclration spectrale (4-13)Sd : Sollicitation agissante de calcul de llment (5-4)Si ( i=1,2,3,4) : Symboles dsignant les diffrentes catgories de site T : Priode fondamentale de la structure(4-6,4-7,4-8,4-9 )(sec)16T1 T2 : Priode caractristiques associes la catgorie de site (4-13) (sec)Ti,j,k :Priode des modes i , j , k (sec)V : force sismique totale applique la base de la structure (2-1) ( KN)Vk : Effort tranchant au niveau k ( 4-12 , 5-6 )Vt : force sismique totale( combinaison des valeurs modales )W : poids total de la structure(4-5)Wi : poids sismique au niveau i (4-5, 4-8 , 4-11 , 6-11)Wp : poids de llment non-structural considr ( 6-3)Wpk : poids du diaphragme et des lments tributaires au niveau k ( 6-1,6-2 )d min : Largeur minimale dun joint sismique (5-5) e x , e y : Excentricits de la charge sismique dans les directions x et y f : Forces horizontales ( 4-8)g : Acclration de la pesanteur ( 4-13)h i, h j , h n : Hauteurs des niveaux i , j et n l x, l y , ou l 1, l 2 : Largeur des dcrochements en plan r : Rapport des priodes de deux modes i et j (4-15) : Coefficient de pondration (4-5)i : Flche horizontale due f i (4-8)k : Dplacement horizontal au niveau k (4-19)ek : Dplacement horizontal du aux forces Fi (4-19)N: Dplacement horizontal au sommet de la structure , niveaun (4-9)k Dplacement horizontalrelatif au niveau k par rapport au niveau k-i (4-20), i, j : Pourcentage damortissement critique global , relatif aux modes i et j (4-3, 4-15 ) : Facteur de correction damortissement(4-3) : Facteur dinstabilit(5-6)17CHAPITREII. -RGLES GNRALES DE CONCEPTION2.1 CHOIX DU SITE Pour le choix du site, une attention particulire doit tre porte aux conditions dfavorables ou pnalisantes suivantes : prsence de failles reconnues actives zones suspectes de liqufaction terrains instables :- Pentes instables, abords de falaises, rives etberges sujettes affouillement- Terrains tassants, gorgs deau, mal drains ou inondables- Terrains susceptibles de seffondrer sous leffet des secousses- Prsence de cavits souterraines- Prsence de remblais non compacts topographie superficielle accidente : - Crtes, pitons rocheux - Bords de valles encaisses - Abords de changements de pente importants prsence dalluvions dpaisseur variable en pied de pente ou dpaisseur importante en milieu de valles ( susceptible damplification ). prsence de formations gologiques diffrentes Le choix dfinitif du site sera arrt sur la base des rsultats dinvestigations dont limportance sera en rapport avec celle de louvrage projet.Le type et limportance de ces investigations pourront treutilement orients par les rsultats dtudes de microzonage sismique l o elles existent. 2.2. RECONNAISSANCES ET TUDES DE SOL( VOIR MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX RPA 99)Lesreconnaissanceset tudesdesol sont obligatoirespour lesouvragesdimportance moyenne ou plus, implants en zones de sismicit moyenne leve.Cestudes sont en principe les mmes que dans le cas des situations non sismiques mais doivent en outre, permettre de classer le site et de dtecter les zones liqufiables et / ou instables.Desreconnaissancesettudescomplmentairespeuventsavrerncessairesenprsence notamment de zones liqufiables ou instables ainsi que pour la prise en compte ventuelle des proprits dynamiques des sols dans les calculs2.3 IMPLANTATION DES OUVRAGES ( VOIR MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX RPA 99)Lors de limplantation des ouvrages, il faudrait :- viter absolument la proximit immdiate dune faille reconnue active pour les ouvrages importants et ceux dimportance vitale. Si le trac de la faille a t localis lissue dune tudedesitepralable, lesouvragesdimportancemoyennedoivent fairelobjet dun niveau de protection plus lev et tre implants en dehors dune bande de 100 m de large minimum de part et dautre de la trace de la faille .Pour les ouvrages dimportance faible, la largeur de la bande neutraliser est ramene 50 m, de part et dautre de la faille- viter autant que possible, les terrains instables et les terrains topographie accidente.18- viter les sols liqufiables, les sols fortement fracturs, les sols faiblement ciments et les zones de remblais.Il est par ailleurs recommand de :- prfrer les sols rocheux et les sols fermes aux sols meubles, de faible portance et donnant lieu des tassements excessifs et irrguliers.- veiller ce que la couche dappui des fondations soit suffisamment paisse et quelle ne repose pas elle-mme sur une couche instable.- implanter autant que possible, les btiments levs sur des sites rocheux ou sites de sols fermesdefaiblepaisseuretlesbtimentsbassurdessitesdesolsfermesoumeubles relativement pais et ce pour viter lesphnomnes de rsonance.- opter de prfrence pour plusieurs blocs de btiments sur plates-formes horizontales lors de limplantation dun programme important de constructions sur un terrain en pente. La pente des talus dont la stabilit reste vrifier ne doit pas dpasser 2/3.- implanter un ouvrage dun mme ct dune discontinuit telle que fracture, contact de formations gologiques diffrentes, changement brusque de pente, sinon le scinder par des joints en blocs distincts, implants de part et dautre de la discontinuit.2.4.INFRASTRUCTURE ET FONDATIONSLinfrastructure, constitue des lments structuraux des sous-sols ventuels et le systme de fondations doivent former un ensemble rsistant et rigide, prenant, si possible, appui un minimum de profondeur sur des formations en place compactes et homognes, hors deau de prfrence.En outre, cet ensemble devra tre capable de transmettre les charges sismiques horizontales enplusdeschargesverticales, delimiter lestassements diffrentielset dempcher les dplacements horizontaux relatifs des points dappui par solidarisation au moyen de longrines ou autre dispositif quivalent.Lesfondationssurremblaisousolsreconstitusnesont pasadmises, saufjustifications spciales.Le systme de fondation doit tre homogne (semelles superficielles, radier, pieux ) avec un seul mode de fondation par bloc de construction, dlimit par des joints. Il doit autant que possible constituer une assise horizontaleunique sur toute lemprise du bloc.2.5 SUPERSTRUCTRE2.5.1. Rgularit Pour offrir unemeilleure rsistance auxsismes, les ouvragesdoiventde prfrence avoir, dune part des formes simples, dautre part, une distribution aussi rgulire que possible des masses et des rigidits tant en plan quen lvation.Lebutrecherchestdassurerlameilleure rpartition possible des sollicitations traversla structuredefaonfaireparticipertousleslmentslabsorptionet ladissipationde lnergie dveloppe par laction sismique.2.5.2. JointsLa dispositiondes joints sismiques peut concider avec les joints de dilatationouderupture. Ilsdoivent assurer lindpendancecompltedesblocsquils dlimitent et empcher leur entrechoquement. En cas de sol de fondation homogne, il nest pas ncessaire de les poursuivre en fondation. Lesjointsdoivent treplans, sansdcrochement et dbarrasssdetout matriauoucorps tranger.Ils sont disposs de faon :- A limiter des longueurs de btiments trop importantes 19- A sparer les blocs de btimentsou ouvragesaccols de gomtrie et /ou de rigidits et de massesingales.- A simplifier les formes en plan de btimentsprsentant des configurations complexes (forme en T, U, L, H,...).-2.5.3.MATRIAUX ET TECHNIQUES DE CONSTRUCTION Lesprsentesrglesconcernent essentiellement lesstructuresralises, aveclesmatriaux suivants : aciers de construction bton arm maonneries diverses (briques, blocs de bton, pierre ) convenablement chanes horizontalement et verticalement par des lments en bton arm couls en place.Le comportement des matriaux aux sismes ne peut-tre dissoci du type de structure quils constituent :les matriaux avec un rapport rsistance/masse volumique tel que celui de lacier permettent de raliser des structures lgres, rsistantes et conomiques.la rigidit des matriaux permet de limiter les problmes de stabilit de forme.la ductilit est la capacit des matriaux se dformer plastiquement lors defforts levs sans diminution significative de la rsistance pendant plusieurs cycles de chargement.lacier et le bton arm convenablement ferraill ont une bonne ductilit.lemploi de matriaux fragiles dont les rsistances en traction et en cisaillement sont faibles (bton non arm, maonnerie non chane), est proscrire pour la ralisation des lments de contreventement. Ils peuvent tre utiliss par contre, pour certains lments non structuraux, aprs avoir vrifi que leur comportement est compatible avec les dformationsdelastructuresolliciteouenleur associant desmatriauxcapablesde remdier leurs insuffisances en matire de rsistance.lesassemblagesquiassurent latransmissiondeseffortsentreleslmentsconstructifs, garantissant ainsi la continuit mcanique de la structure doivent tre raliss en acier ou enbton arm coul en place.lutilisation de la prcontrainte pour les lments de contreventement est interdite en zone sismique. Par contre, lutilisation dlments secondaires isostatiques en bton prcontraint tels que pannes, poutrelles de plancher, prdalles est permise. les structures prfabriques doivent :- satisfaire aux conditions gnrales de conception, de calcul, et dexcution-faire lobjet dagrments prcisant les conditions dutilisation en zones sismiques2.5.4 SYSTMES STRUCTURELSLesouvragesdoivent engnralcomporter descontreventementsdansaumoinslesdeux directions horizontales.Ces contreventements doivent tre disposs de faon :- Reprendre une charge verticale suffisante pour assurer leur stabilit- Assurer une transmission directe des forces aux fondations - Minimiser les effets de torsion Les lments de contreventement devraient prsenter une configuration rgulire et former un systme continu et cohrent aussi monolithique que possible. Par ailleurs, ce systme doit tre suffisamment redondant de faon assurer une marge importante entre la limite dlasticit et le seuil de rupture de la structure. Une attention particulire doit tre accorde ltude et la 20ralisation de tous les assemblages, en tenant compte des consquences que peut avoir toute dfaillance ce niveau sur le comportement de la structure.2.5.5.DUCTILITLastructure etseslmentsdoivent avoir une ductilit suffisantepourpouvoir dissiperune grandepart delnergieinduiteparlemouvementsismiqueet conserverleurrsistancede calcul sous dformations imposes.Le dveloppement des rotules plastiques devrait se faire, en dehors des noeuds, de prfrence dansleslmentshorizontaux (poutres,linteaux) pluttque verticaux (poteaux, voile..)de faonneremettreencausenilecheminement desforcesverticales, nilastabilitdela structure et/ou de ses lments porteurs. Quant aux lments porteurs qui ne participent pas au contreventement ils doivent pouvoir conserver leur capacit portante sous leffet des dformations imposes.2.5.6.LMENTS NON-STRUCTURAUXEn plus de ltude du systme structurel, il y a lieu de tenir compte de la prsence dlments non-structurauxquipeuvent modifierconsidrablement lecomportement delastructureet donner lieu des dsordres importants (cf. 6.2).2.6.MODLISATION ET MTHODES DE CALCUL Le choix des mthodes de calcul et la modlisation de la structure doivent avoir pour objectif de reproduire au mieux le comportement rel de louvrage.Dans le cas des ouvrages qui relvent du prsent rglement, il est admis que les structures soumises une action sismique puissent subir des dformations dans le domaine post-lastique. Il est fait alors recours des mthodes de calcul linaire quivalent, utilisant un modle lastique de la structure o laction sismique est introduite sous forme de spectre de rponse.Un coefficient de comportement unique associ la structure permet alors :- de dterminer les efforts de dimensionnement de la structure- destimer les dformations inlastiques subies par la structure pour la vrification des critres dendommagement. Dautres mthodes de calculplus labores peuvent ventuellement tre utilises, sous rserve de justification scientifique approprie.21CHAPITREIII-CRITRES DE CLASSIFICATIONLe prsent chapitre expose unensemble de classifications ncessaires la dfinition de la situation sismique tudie et au choix de la mthode et des paramtres de calcul des forces sismiques.3.1. - CLASSIFICATION DES ZONES SISMIQUES ( VOIR MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX RPA 99)Le territoire national est divis en quatre (04) zones de sismicit croissante, dfinies sur la carte des zones de sismicit et le tableau associ qui prcise cette rpartition par wilaya et par commune, soit :ZoneO :sismicit ngligeable Zone I :sismicit faible ZoneII :sismicit moyenne Zone III :sismicit leveLa figure 3.1 reprsente la carte des zones sismiques de l'Algrie et le zonage global des diffrentes wilayas. L'annexe I donne la classification sismique par wilaya et par commune lorsque la wilaya est partage entre deux zones sismiques diffrentes3.2. - CLASSIFICATION DES OUVRAGES SELON LEUR IMPORTANCELe niveau minimal de protection sismique accord un ouvrage dpend de sa destination et de son importance vis vis des objectifs de protection fixs par la collectivit.Les listes dcrites ci-dessous sont ncessairement incompltes. Cependant, elles permettent dillustrer cette classification qui vise protger les personnes, puis les biens conomiques et culturels de la communaut.Cette classification prconise des seuils minima de protection quun matre douvrage peut modifier uniquement en surclassant louvrage pour une protection accrue, compte tenu de la nature et de la destination de louvrage vis vis des objectifs viss.Tout ouvrage qui relve du domaine dapplication des prsentes rgles doit tre class dans lun des quatre (04 ) groupes dfinis ci-aprs :Groupe1A: Ouvrages dimportance vitale - Ouvragesvitauxquidoivent demeureroprationnelsaprsunsismemajeur pour les besoins de la survie de la rgion, de la scurit publique et de la dfense nationale, soit: Btiments abritant les centres de dcisions stratgiques Btiments abritant le personnel et le matriel de secours et (ou) de dfense nationale ayant un caractre oprationnel tels que casernes de pompiers, de police oumilitaires, parcs dengins et de vhicules dintervention durgence et de secours Btiments des tablissements publics de sant tels que les hpitaux et centres dots de services des urgences, de chirurgie et dobsttrique.222324 Btiments des tablissements publics de communications tels que les centres de tlcommunications, de diffusion et de rception de linformation (radio et tlvision), des relais hertziens, des tours de contrle des aroports et contrle de la circulation arienne. Btiments de production et de stockage deau potable dimportance vitale Ouvrages publics caractre culturel, ou historique dimportance nationale Btiments des centresde production ou de distribution dnergie, dimportance nationale Btiments administratifs ou autredevant rester fonctionnels en cas de sisme Groupe1B: Ouvrages de grandeimportance-Ouvrages abritant frquemment de grands rassemblements de personnes Btiments recevant du public et pouvant accueillir simultanment plus de 300 personnes tels que grande mosque, btiments usage de bureaux, btiments industriels et commerciaux, scolaires, universitaires, constructions sportives et culturelles, pnitenciers, grands htels. Btiments dhabitation collective ou usage de bureaux dont la hauteur dpasse48 m.- Ouvrages publics dintrt national ou ayant une importance socio-culturelle etconomique certaine. Btiments debibliothque ou darchives dimportance rgionale, muse, etc. Btiments des tablissements sanitaires autres que ceux du groupe 1A Btiments de centresde production ou de distributiondnergie autres que ceux du groupe 1A Chteaux deau et rservoirs de grande moyenne importance Groupe2 : Ouvrages courants oudimportance moyenne- Ouvrages non classs dans les autres groupes 1A, 1B ou 3tels que : Btimentsdhabitationcollectiveou usage debureaux dontla hauteurne dpasse pas 48 m. Autres btiments pouvant accueillir au plus 300 personnes simultanment tels que, btiments usage de bureaux, btiments industriels,... Parkingsde stationnement publics,...Groupe3: Ouvrages de faible importance Btiments industriels ou agricoles abritant des biens de faibles valeurs. Btiments risque limit pour les personnes Constructions provisoires253.3 CLASSIFICATION DES SITES 3.3.1 Catgories et Critres de classification Les sites sont classs en quatre (04) catgories en fonction des proprits mcaniques des sols qui les constituent.Catgorie S1 (site rocheux) :Rocheouautreformationgologiquecaractriseparunevitessemoyennedondede cisaillement (VS ) 800m/s.Catgorie S2 (site ferme) :Dptsdesablesetdegraviers trsdenses et/ou dargilesurconsolide sur1020m dpaisseur avecVS 400 m/s partir de 10 m de profondeur.Catgorie S3 (site meuble) :Dptspaisdesablesetgraviersmoyennement denses ou dargilemoyennementraide avecVS 200 m/s partir de10 m de profondeur.Catgorie S4 (site trs meuble)- Dpts de sables lches avec ousans prsence decouches dargile molle avec VS < 200m/s dans les 20 premiers mtres.- Dptsdargilemollemoyennement raide avec VS< 200 m/s dans les 20 premiers mtres.Par ailleurs, outre les valeurs des vitesses dondes de cisaillement, les valeurs moyennes harmoniques dautres rsultats dessais ( pntromtre statique, SPT, pressiomtre...) peuvent tre utilises pour classer un site selon le tableau suivant :Tableau 3.2 :Classification des sites Cat-gorieDescriptionqc(MPA)( c )N( d ) pl(MPA)( e ) Ep(MPA)( e)qu (MPA)( f )Vs (m/s)(g )S1Rocheux (a) - - >5 >100- >10800S2Ferme >15 >50 >2 >20 >0.4400 - 0,06 fc28Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillages longitudinaux (suprieurs et infrieurs), transversaux et en zone courante (armatures de peau) suivant les minimum rglementaires.Les efforts (M,V) sont repris suivant des bielles diagonales (de compression et de traction) suivant l'axe moyendes armatures diagonales AD disposer obligatoirement (voir figure 7.11)Le calcul de ces armatures se fait suivant la formule :DeVf2 sinavec tgh dl2 ' (voir figure 7.12 )et V = V calcul (sans majoration)73Fig.7.12 : Efforts dans les bielles du linteau7.7.3.3 Ferraillage minimal : (voir figure 7.11)a) Armatures longitudinales :(A l, A'l) 0,0015.b.h (0,15%)b) Armatures transversales :- pour b 0,025 fc28 :At 0,0015.b.s.( 0,15%)- pour b > 0,025 fc28 : At > 0,0025.b.s (0,25%)c) Armatures en section courante (armatures de peau)Les armatures longitudinales intermdiaires ou de peau Ac (2 nappes) doivent tre au total d'un minimum gal 0.20%.7.7.4 Ferraillages des trumeaux :Les trumeaux seront calculs en flexion compose avec effort tranchant.Moyennant la satisfaction des conditions de dimensionnement fixes en 7.7.1 et la disposition de contreventement en voiles dans deux directions orthogonales, le calcul des trumeaux se fera exclusivement dans la direction de leur plan moyen en appliquant les rgles classiques de bton arm (cf. DTR-B.C.-2.41 "CBA 93" ). Si la deuxime condition n'est pas respecte, il y a lieu de faire le calcul de vrification dans les deux directions; Le calcul dans la deuxime direction ( direction orthogonale la direction du plan moyen) doit alors se faire en suivant les rgles du DTR-B.C. 2.42 "Rgles de conception des parois et murs en bton". Le calcul se feradans ce cas pour desbandes verticales de largeur d :d min (he/2, 2l'/3)l' tant la longueur de la zone comprime.he tant la hauteur entre nus de planchers du trumeau considr.On devra disposer les ferraillages suivants:74- des aciers verticaux- des aciers horizontaux7.7.4.1 Aciers verticaux :Lorsqu'unepartieduvoileesttenduesousl'actiondesforcesverticalesethorizontales, l'effort de traction doit tre pris en totalit par les armatures, le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0.20%.Il est possible de concentrer des armatures de traction l'extrmit du voile ou du trumeau ,la section totale d'armatures verticales de la zone tendue devant rester au moins gale 0,20% de la section horizontale du bton tendu.Les barres verticales des zones extrmes devraient tre ligatures avec des cadres horizontaux dont l'espacement ne doit pas tre suprieur l'paisseur du voile. Si deseffortsimportantsdecompressionagissent surl'extrmit, lesbarresverticales doivent respecter les conditions imposes aux poteaux.Les barres verticales du dernier niveau doivent tre munies de crochets la partie suprieure. Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).A chaque extrmit du voile (trumeau) l'espacement des barres doit tre rduit de moiti sur 1/10 de la largeur du voile (figure 7.13). Cet espacement dextrmit doit tre au plus gal 15 cm.7.7.4.2 Aciers horizontaux :Les barres horizontales doivent tre munies de crochets 135 ayant une longueur de 10. Dans le cas o il existe des talons de rigidit, les barres horizontales devront tre ancres sans crochets si les dimensions des talons permettent la ralisation d'un ancrage droit.7.7.4.3 Rgles communes :Le pourcentage minimum d'armatures verticales ethorizontales des trumeaux, est donn comme suit :- Globalement dans la section du voile0,15 %- En zone courante 0,10 %L'espacement desbarreshorizontaleset verticalesdoittreinfrieur lapluspetite des deux (2) valeurs suivantes :s1,5 a75s30cmLes deux nappes d'armatures doivent tre relies avec au moins 4 pingles au mtre carr. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent tre disposes vers l'extrieur.Lediamtre des barres verticales et horizontales des voiles ( l'exceptiondes zones d'about) ne devrait pas dpasser 1/10 de l'paisseur du voile.Les longueurs de recouvrement doivent tre gales : 40 pour les barres situes dans les zones o le renversement du signe des efforts est possible ; 20pourlesbarressituesdansleszonescomprimessousl'actionde toutes les combinaisons possibles de charges.Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit tre pris par les aciers de couture dont la section doit tre calcule avec la formule :evjfV1 . 1 A Cettequantitdoit s'ajouterlasectiond'acierstendusncessairespourquilibrerles efforts de traction dus aux moments de renversement.7.8 DISPOSITIONS PROPRES AUX DALLES ET AUX DIAPHRAGMESIldoitexisterunchanagepriphriquecontinu(voirFigure7.14), d'aumoins3cmde section dacier. et un chanage au croisement de chaque lment de contreventement avec leplancher, desectionminimale1,5cmet respectant larglede0,28Ldanslecasde contreventement par voile, et de 0,50L, dans le cas de contreventement par portiques, L tant la largeur chane exprime en mtres.767.9. ELMENTS D'INFRASTRUCTURES :Ces lments concernent essentiellement les longrines et les voiles priphriques, il y a lieu ce sujet de se rfrer aux prescriptions des paragraphes 10.1.1 et 10.1.2 du chapitre X ("fondations et murs de soutnement ")7.10 DISPOSITIONS PROPRES AUX LMENTS SECONDAIRESLes lments secondaires sont dfinis au paragraphe 7.1.2Les dispositions constructives prendre en sus de celles de rgles traditionnelles sont les suivantes :a) poutres, poutrelles et dallesIl faut s'assurer d'une bonne liaison de l'lment port sur l'lment porteur par l'intermdiaire d'armatures ralisant la continuit mcanique du ferraillage.Cette continuit mcanique peut tre assure soit par la continuit des aciers infrieurs, soit par des chapeaux quilibrant au moins 0,15M0, soit par des barres releves ancres sur appuis.b) poteauxLa continuit mcanique des armatures doit tre assure aux extrmits de poteaux (voir figure 7.15)De plus les armatures transversales aux extrmits du poteau sur la hauteur b doivent avoir un espacement maximal ne pas dpasser, soit:le minimum de(12l,0,5 a,30 cm )Fig .7.15 :Zones de continuit mcanique des armatures des poteaux secondairesc) murs secondairesUn mur secondaire comporte au minimum les chanages verticaux CV, Les chanages CL de linteaux et les chanages horizontaux CH suivants:CV : 3HA 10 ou 4HA8 cadres 6 espacs de 10cmCL : deux armatures HA8.Les chanages CH sont dfinis au paragraphe 7.877L'emplacement des chanages CV et CL est celui dfini par les rgles traditionnelles sauf qu'il n'y a pas obligation de prvoir des chanages CV l'intersection des murs.CHAPITRE VIII : CHARPENTES EN ACIER8.1. GNRALITS 8.1.1. Conditions dapplicationLa conception, le dimensionnement ainsi que lexcution des ossatures mtalliques de btiments en zones sismiques doivent satisfaire simultanment aux rgles nonces dans le prsent document et celles prescrites par les autres rglements en vigueur. Par ailleurs, en zones sismiques , seuls les assemblages rigides sont autoriss (les assemblages semi rigides ne sont pas admis).8.1.2 Principe de cohrence ( vent/sisme)Pour tout systme structural, quand lune des combinaisons dactions incluant laction du vent produit des effets plus dfavorables que ceux produits par les combinaisons incluant le sisme, le dimensionnement de ce systme sera dtermin sur la base des combinaisons incluant le vent.; Nanmoins, les dispositions constructives, ainsi que les limitations prescrites par les prsentes rgles pour ce systme, demeurent applicables.8.1.3. Mthodes danalyse Pour le calcul des sollicitations dans une structure, on doit utiliser les mthodes danalyse globale lastique. Les redistributions de moments obtenus par lemploi de ces mthodes ne sont pas autorises. Dans le cadre des prsentes rgles, lutilisation des mthodes danalyse globale plastique nest pas autorise.8.1.4. Notations et dfinitionsa) Notationsfy : rsistance limite dlasticit minimale spcifie.fyr: rsistance limite dlasticit relle.fu : rsistance la traction minimale spcifie.y : dformation lastique correspondant la limite dlasticit fy.u : dformation ultime correspondant la rsistance la traction fu.Ar : allongement la rupture dune prouvette normalise, mesur sur une longueur entre repres de 5,650Ao A0 est laire de la section de lprouvette.78b) DfinitionsQuelques termes importants utiliss dans les parties de ce document qui traitent des charpentes en acier, ont la signification suivanteStructure:Ensemble dlments convenablement assembls, conus pour assurer la rigidit et constituant la partie porteuse de la construction.Ossature:Structure ne comportant ni mur porteur ni voile, qui est constitue dun ensemble dlments ( poutres, poteaux et/ou barres) directement assembls et dimensionns pour agir ensemble afin de rsister aux actions.Contreventement:Cest la partie de la structure qui a pour fonction de reprendre toutes les forces horizontales.Portique:Cest une ossature plane dont les lments ( poutres et poteaux ) et leurs nuds rigides rsistent aux actions essentiellement par flexion.Portique autostable:Cest un portique, conu en tant que contreventement vertical, capable de reprendre la fois les actions horizontales et les actions verticales.Portique autostable ductile:Cest un portique autostable capable de subir dimportantes dformations inlastiques sans perte de rsistance ni rduction significative de sa capacit de dissipation dnergie. Ce portique doit satisfaire aux exigences du paragraphe 82Pale triangule:Cest un systme de treillis, conu en tant que contreventement vertical capable de reprendre les actions horizontales et dont les lments (barres: diagonales, montants,..) sont essentiellement soumis des forces axiales.Pale triangule centre:Cest une pale triangule dont les axes neutres des lments constitutifs (barres) sont convergents en un mme point ( centre du nud ).8.2. PORTIQUES AUTOSTABLES DUCTILES8.2.1 Principes gnraux La conception, le dimensionnement, ainsi que lexcution des portiques autostables ductiles, doivent respecter les dispositions nonces dans le prsent paragraphe.8.2.2 Matriaux (Aciers de construction)Les ossatures mtalliques pour lesquelles les prsentes rgles sont applicables doivent tre fabriques partir daciers de construction lamins chaud conformes aux normes en vigueur et respectant en plus les conditions suivantes:79a) Avoir une bonne soudabilit.en respectant les normes y affrentes b) Satisfaire aux critres de ductilit, de raffermissement et dallongement la rupture suivants:- Critre de ductilit:(u / y) 20- Critre de raffermissement:(fu / fy) 1.20- Critre de lallongement la rupture: Ar15 %Note: Comme rgle gnrale, on peut admettre que pour les nuances daciersFE 360, FE 430 et FE510, les critres noncs en (a) et (b) ci-dessus sont vrifis.c) avoir des variations des limites dlasticit relles vis--vis des limites dlasticit de calcul suffisamment faibles pour ne pas remettre en cause lemplacement prvu des rotules plastiques.8.2.3 Sections transversales Les parois des sections comprimes et /ou flchies des lments dans lesquels des rotules plastiques sont susceptibles de se former pendant les dformations inlastiques des portiques doivent avoir un rapport largeur sur paisseur b/t suffisamment faible pour prvenir les voilements locaux prmaturs. Des valeurs maximales du rapport b/t pour des profils de section courammentutiliss, sont indiques dans le tableau 8.18.2.4 assemblages a) Chaque assemblage poteau-poutre dun portique autostable doit tre de type rigide et tre capable de dvelopper dans la poutre la capacit plastique totale de cette dernire.b) Dans le cas o les assemblages poteaux-poutresdun portique autostable sont boulonns, ces assemblages doivent tre conus, calculs et raliss comme des assemblagestravaillant au cisaillement, de type rsistant au glissement ltat- limite ultime sous laction sismique, et utilisant des boulons prcontraints haute rsistance et serrage contrl.c) Pour les aciers de construction dont la rsistance ultime spcifie est de moins de 1,5 fois la rsistance limite dlasticit spcifie, les rotules plastiques devant se former dans les poutres, pendant les dformations inlastiques du portique, ne doivent pas apparatre en des endroits o laire de la semelle a t rduite, par exemple par des trous pour boulons. A titre indicatif, cette condition est remplie pour les aciers de nuances FE 360 et FE 430 mais elle nelest pasncessairement pourla nuanceFE 510.d) Les cordons de soudure des assemblages souds des portiques autostables doivent tre contrls par des mthodes de contrle non destructif conformes aux normes, et ce, particulirement pour les ouvrages desgroupes 1A et 1B implants en zone sismique III80818.3. Cadres autostables ordinairesLes ossatures de btiments qui ont au plus 5 niveaux et qui sont contreventes par des portiques autostables dont les parois des sections comprimes et/ou flchies des lments dissipatifs ont un rapport b/t ne respectant pas les critres des sections transversales donns au 823, seront conues et calcules sur la base dun facteur de rduction R au plus gal 48.4. Pales triangules8.4.1. Principes gnrauxLa conception et le dimensionnement des pales triangules doivent respecter les dispositions nonces dans ce paragraphe.Les aciers de construction utiliss dans les lments des pales doivent respecter les conditions donnes au 822.8.4.2. Pales triangulesconcentriquesLes pales triangules concentriques autorises sont de 2 types:- Pales en X : Dans ce type de pale, il est admis de considrer que seules les barres tendues, pour un sens donn de laction sismique, interviennent avec efficacit dans la rsistance dissipative de lossature. Pour ce type de pales de contreventement, il est pris une valeur du coefficient R=4-Pales en V : Dans ce type de pale, le point dintersection des diagonales se trouve sur la barre horizontale. La rsistance laction sismique est fournie par la participation conjointe des barres tendues et des barres comprimes. Le comportement dissipatif global de ce type de pale est de moindre efficacit., en consquence, le coefficient de rduction R doit tre rduit (prendre R= 3).A titre indicatif, les ossatures mtalliques reprsentes dans les figures 8.1 et 8.2 qui suivent peuvent tre considres comme des pales triangules centres.82 Fig. 8.2: Pales centres en V8.4.3. Forces de calcul des barres et assemblages8.4.3.1. Barres Toutes les barres des pales triangules doivent tre calcules pour rsister 1.25 fois la force dtermine en 4.2.3.8.4.3.2. AssemblagesLes assemblages doivent tre calculs pour permettre de dvelopper les forces maximales dans les barres ou doivent tre calculs sur la base de 1.5 fois la force dtermine en4.2.3.Les assemblages travaillant en traction doivent tre utiliss avec des boulons prcontaints, haute rsistance, et serrage contrl.83CHAPITRE IX : CONSTRUCTIONSENMAONNERIE PORTEUSE CHAINEE9.1 PRINCIPES ARCHITECTURAUX ET CONCEPTS STRUCTURAUX 9.1.1 Objet Le prsent chapitre traite des constructions en maonnerie porteuse chane, seul systme de construction en maonnerie porteusepermis en zone sismique.9.1.2 Conception - Les btimentsen maonnerie porteuse chane doivent prsenter une configuration aussi rgulire que possible et respecter les principes de bonne conception noncs au chapitre II- Les murs doivent tresuffisamment lis entre eux et aux planchers.- Les lments secondaires tels que corniches, balcons, ornements,devronttre solidement liaisonns la structure du btiment.9.1.3 Dimensions en plan, hauteur du btiment et nombre de niveauxa) Dimensions en planLes dimensions en plan devront respecter les prescriptions y affrentes donnes par les rgles de conception et de calcul des ouvrages en maonnerie et bton arm. Par ailleurs le rapport longueur/largeur sera limit 3.5b) Hauteur et nombre de niveauxLa hauteur du btiment (en mtres) ainsi que le nombre de niveaux seront limits compte tenu de la zone sismique (cf. tableau 9.1 suivant).: Tableau 9.1ZONE SISMIQUEZONE I ZONE II ZONE IIIHauteur (m) H 17 14 11Nombre d'tages n 5 4 39.1.4 Rpartition et densit des murs-Lesmursporteursenmaonneriedevront trerpartisdemanireuniformesuivant lesdeux directions principales. - Leur nombre doit tre suffisant pour rsister aux forces sismiques.84- L 'aire totale des sections droites des murs porteurs dans une direction donne et chaque niveau ne devra pas tre infrieure 4 % de la surface de plancher au niveau considr.- Ces murs doivent tre solidement lis(par l 'intermdiaire des chanages ) aux planchers rigides; ces derniersvont distribuer aux murs les forces d'inertie au prorata de leur rigidit. On distingue :-Lesmursstructurauxdecontreventement capablesdereprendreleschargesverticaleset les chargeslatralesduesausisme. Ilsauront unepaisseur minimalede20cmpour lesmurs chans.- les murs non-structuraux qui ont une fonction exclusive de cloisonnement. Leurs poids propres sont transmis aux murs porteurs par l'intermdiaire des planchers.- Les distances maximales (en mtres) entre les murs porteurs sont fixes en fonction de la zone sismique comme suit :ZONE SISMIQUEZONE I ZONE II ZONE IIIDistance (m) 10 8 69.1.5 Les ouverturesLes ouvertures ont unegrande influence de par leurs emplacements et leurs dimensions dans la rsistance des btiments en maonnerie.Afind'amliorerlecomportement desbtimentsenmaonnerieilest fait lesrecommandations suivantes :- la longueur totale d'ouverture dans un mur ne devra pas dpasser la moiti de la longueur de ce mur- les niveaux suprieurs des ouvertures devront tre situs la mme cte- lesouvertures dansles murs devront tre prvues autant que possible de faon symtriqueeu gardlaconfigurationenplandubtiment pour assurer unedistributionderigiditet de rsistance uniforme dans les deux directions du btiment.- les ouvertures seront places autant que possible sur le mme alignement vertical- les ouvertures seront places en dehors des zones d'influence des charges localises ramenes par les poutres ou autres lments porteurs.Lesdimensionsdesouverturesetdeslmentsstructurauxdoiventrespecterparailleursles conditions suivantes (voir figure 9.1):bi 0.5 LiPour les trumeaux extrmes :a1 1.00 mPour les autres trumeaux :a2 1.00 mpour la zone III3b ba2 12+pour les zones I et II859.2MATRIAUX9.2.1 GnralitsLa qualit des matriaux utiliss dans la construction joue un rle important dans la rsistance aux efforts sismiques. Les matriaux constitutifs sont :- moellons de pierre- pierres de taille- briques et blocs de terre cuite- blocs en bton (parpaing plein ou creux)- briques silico - calcaires- blocs de bton de terre stabilise B.T.S.- blocs de bton cellulaire autoclave (siporex ou autre...)- mortier- armatures mtalliques- btonLe fournisseur doit tablir un document donnant les caractristiques physiques et mcaniques du matriau en particulier la rsistancecaractristique la rupture en compression.9.2.2 Spcifications concernant les matriaux 9.2.2.1 Blocs de pierreA dfaut de dtermination exprimentale, la rsistance caractristique en compression est prise gale la valeur minimale communment admise en fonction de la catgorie de roche dorigine 9.2.2.2 Briques, blocs de terre cuite et de btonLescaractristiquesphysiquesetmcaniques de cesmatriaux, et enparticulierla rsistance en compression, doivent tre conforme aux normes y affrentes.869.2.2.3. MortiersLes mortiers utiliss pour les constructions des structures en maonnerie seront base de ciment ou ciment - chaux hydraulique et leur rsistance minimale caractristique la compression sera de 5 MPa.9.2.2.4 Armatures Les armatures sont celles prvues pour lebton arm et sont dfinies par les normes; la valeur de la rsistance caractristique utiliser dans les calculs tant la limite d'lasticit fe.9.2.2.5 BtonPour les lments en bton arm faisant partie du systme structural, la rsistance caractristique minimale la compressionexige est de 15 MPa.9.3 SYSTMEDE CONSTRUCTION EN MAONNERIE PORTEUSE CHANE9.3.1PrincipeOn appelle maonneries chanes les structures porteuses ralises en maonnerie de moellons ou de petitslmentsmanufacturs et comportant des chanages en bton arm mis en uvre aprs excution de la maonnerie; on distingue :- Les chanages horizontaux :. au niveau des fondations (ventuellement). au niveau de chaque plancher. au niveau des toitures- Leschanages verticaux, au moins :. tous les angles saillants ou rentrants de la construction. aux jonctions de murs. encadrant les ouvertures de hauteur suprieure ou gale 1.80m;avec les dispositions complmentaires nonces ci-aprs.Aucun lment de mur ne doit prsenter de bord libre en maonnerie9.3.2Les lments structuraux principauxLes lments structuraux principaux doivent tre prvus dans deux directions perpendiculaires.Ceslmentsdoivent treconstitusdetrumeauxbordsdechanagesverticauxet nedoivent comporter aucune ouverture. Il est toutefois tolr dans un panneau des percements de diamtre infrieur ou gal 20 cm en dehors de l'emprise des bielles diagonalesLes caractristiques gomtriques de ces trumeaux doivent satisfaire aux conditions suivantes :- paisseur brute minimale : 20 cm - dimensions entre chanages parallles:. dimension infrieure ou gale 5m. superficie infrieure ou gale 20 m2. longueur de la diagonale infrieure ou gale : * 40 fois l'paisseur brute pour les murs en lments pleins* 25 fois l'paisseur brute pour les murs en lments creux9.3.3 Chanages horizontauxLes chanages horizontaux(voir figure 9.2 ) doivent rgner sur toute l'paisseur du mur (paisseur totale du mur s'il s'agit d'un mur double paroi). Toutefois pour permettre la ralisation de faades dans lesquelles les lments de bton arm ne restent pas apparents, il est admis que la dimension minimale des chanages soit ramene a 2/3 de l'paisseur.87Les chanages doivent avoir une hauteur minimale de 15 cm. Leur armature longitudinale doit tre composed'aumoinsunebarredanschaqueangledelasection. Leminimumd'armature longitudinale des chanages horizontaux est de 4 barres HA 10. L 'espacement de deux barres d 'une mme nappe horizontale ne doit pas excder 20 cm (voir figure 9.3 ).Tout chanage horizontal doit comporter des armatures transversales d'espacement au plus gal la hauteur du chanage et 25 cm. Les longueurs de recouvrement et d 'ancrage sont celles donnes au chapitre 7.5.2.1, soit 40 en zone I et II et 50 en zone III Fig. 9.2 Dispositions typiques des chanages en plan Fig. 9.3 chanage des lments structuraux9.3.4 chanages verticauxIls seront raliss sur toute la hauteur du mur et avec une section minimale 15cm x15 cm. Les sections et dispositions minima d'armatures sont les mmes que celles concernant les chanages horizontaux.9.3.5 Nuds des chanagesLa continuit et le recouvrement des armatures des divers chanages concourant en un mme nud doivent tre assures dans les trois directions (voir figure 9.4.)889.3.6 PlanchersLes planchers seront raliss en :- dalle en bton arm coul en place- poutrelles et corps creux avec dalle de compression; Les armatures des poutrellesdoivent tre convenablement ancres dans les chanages horizontaux ou dans lespoutres principales.- poutrelles en bois ou mtalliques; Elles devront sappuyer sur toute lpaisseur du mur porteur9.3.7Encadrements des baies et ouverturesLes baies et ouvertures qui ne sont pas bordes par des chanages prvus aux articles prcdents doivent en principe recevoir un encadrement en bton arm ou en mtal trait aux angles comme un systme mcaniquement continu et reli aux chanages suivant les prescriptions qui suivent. A cette fin, les ouvertures sont divises en trois catgories :- Catgorie G : Baies et ouvertures prsentant une dimension suprieure 2,50 m. - Catgorie M : Baies et ouvertures prsentant une dimension suprieure 1.50 m (autre que celle de la catgorie G).- Catgorie P : Baies et ouvertures autres que celles des catgories G et MLes dispositions sont les suivantes :- Catgorie G: Encadrement et liaisons aux chanages obligatoires quelle que soit la zone sismique.- Catgorie M : Zones III: encadrement et liaisons aux chanages obligatoires.ZoneII:encadrementetliaisonsauxchanagesobligatoires, sauflorsque l'ouverture est pratique dans un panneau dont aucune dimension n 'excde 3.20 m- Catgorie P : Zones III: encadrement obligatoireZone II:encadrement obligatoire, sauf lorsque la baie est pratique dans un panneau dont aucune dimension n 'excde 3.20 mLes linteauxdoivent tre constitus par des poutres ou poutrelles enbtonarm, enbton prcontraint, en mtal ou en bois.Lesencadrementsenbtonarmdoiventavoirunehauteurminimalede7cmet leurarmature longitudinale doit tre constitue d 'au moins deux barres, une au voisinage de chaque face latrale. Le minimum d 'armatures disposer dans les encadrements est de 2 HA10 en zones I et IIet 3 HA10 en zone III ,l 'espacement de deux barres ne doit pas excder 20 cm (voir les figures 9.5 et 9.6)89Les encadrements en mtal doivent avoir une rsistance la traction au moins gale celle exige des encadrements en bton arm. 909.4 CALCULS ET VRIFICATIONS DES LMENTS STRUCTURAUX PRINCIPAUX Les prescriptions qui suivent sont facultatives pour les constructions en maonnerie porteuse chane de 01 niveau (hauteur maximum de 4 m) en zones I III, et de 02 niveaux (hauteur maximum de 7 m) en zones I et II.9.4.1. Sollicitation agissantesLessollicitationsagissantes sont dterminessuivant lechapitreV, partir descombinaisons indiques en 5.2, et en tenantcomptedu coefficient de comportement R indiqu au chapitre IV, paragraphe 4.2.3, tableau 4.3., soit R= 2.5.9.4.2. Sollicitation rsistantes Les sollicitations rsistantes sont calcules compte tenu de lapplication aux rsistances caractristiquesdesmatriauxouconsidrescommetelles, lescoefficientsdescuritpartiels suivants :Bton de granulats courants: m = 1.5Acier : m = 1.0PierresBriques et blocs de terre cuiteBlocs de b ton Blocs de b ton cellulaire ; : m = Voir valeurs donnes au tableau9.1(*). ci-aprs:(* ) les valeurs donnes au tableau 9.1 sont valables pour des lancements gomtriques de murs dans le sens vertical infrieurs 15.Tableau 9.1 :Coefficientde scurit partielle msur le matrieau maonnerie de pierre ou de petitslments manufactursCoefficients mMatriaux Chargement CentrChargement excentrBriques creuses de terre cuite faces de pose continues avec joints pleins 3,5 5Briques creuses deterrecuiterupturede joint ou joints partiels 4,5 5,591-Briquespleinesouperforesdeterrecuite destines rester apparentes ou tre enduites -Blocs silicocalcaires 3,5 4,5Blocs perfors deterrecuiteperforations verticales destins rester apparents ou tre enduits 3,5 4,5Blocspleinsoucreuxenbtondegranulats courants ou lgers 3 4Blocs de bton cellulaireautoclav 4 5Pierre de taille 4 5Pierre en moellons ordinaires 5 6Blocs de BTS et Blocs de pltres 5 69.4.3. Principes de calculOnconsidrelesactions parallles auplanmoyen; Les lments verticauxdemur (lments structurauxprincipaux) sont considrs comme des consoles encastres leur base.Leprincipedecalculdersistanceconsisteassimiler lensembleformpar lespanneauxde maonnerie et par les chanages en bton arm qui les encadrent un systme triangul dont les lments diagonauxsont constitus par les bielles actives susceptibles de se former dans la maonnerie.Si lesbiellesont unepentecompriseentre1/2et 2,cequi est engnral lecasquandles prescriptionsduparagraphe9.32sont respectes, ilnest pasncessairedejustifier lenon-glissement au droit des joints.La largeur w de ces bielles est prise, dans les calculs, gale la plus petite des deux valeurs d/6 et 4e, soit :w = min (d/6; 4e)o :d est la longueur de la bielle (diagonale dupanneau),eestlpaisseur brute de la maonnerie.La contrainte de compression dans la maonnerie doit tre infrieure la rsistance caractristique divise parm ; Les armaturesdes chanages sont calcules suivant les rgles du bton arm.CHAPITREX : FONDATIONS ET MURS DE SOUTENEMENT10.1.FONDATIONS 10.1.1. Solidarisation des points dappui92a ).Les points dappui dun mme bloc doivent tre solidariss par un rseau bidirectionnel de longrines ou tout dispositif quivalent tendant sopposer au dplacement relatif de ces points dappui dans le plan horizontal.b.)Les dimensions minimales de la section transversale des longrines sont :25 cm x 30 cm :sites de catgorie S2 et S330 cm x 30 cm :site de catgorie S4Les longrines ou le dispositif quivalent doivent tre calculs pour rsister la traction sous laction dune force gale : F = N / 20 KNAvec:Ngale la valeur maximale des charges verticalesde gravit apportes par les points dappui solidariss. = coefficient fonction de la zone sismique et de la catgorie de site considre.( cf 3.3 )ZoneSite I II IIIS1- - -S2- 15 12S315 12 10.S412 10 8Le ferraillage minimum doit tre de 0,6 % de la section avec des cadres dont lespacement est infrieur au min (20 cm, 15 l ).c). La solidarisation par longrines ou dispositif quivalent est toujours exige sauf dans le cas de semellesancres(coulesenpleinefouille)dansunsolrocheuxsain, nonfractur(sitesde catgorie S1) et dans le cas dun site de catgorie S2 en zone I.d.)Dans le cas de structures lgres (type hangar), les longrines peuvent tre remplaces par le dallage travaillant en tirant ou en buton dans le sens transversal.e.) Dans le cas de structures lourdes (btiments levs) constitues de plusieurs blocs, spars par des joints, il est recommand de supprimer les joints au niveau des fondations si le systme de fondation et la qualit du sol de fondation demeurent identiques sous les diffrents blocs. Cettedispositionpermettradavoir unensemblemonolitheconstitusoit parunrseaude longrines reliant les semelles des points dappui, soit par un radier continu, soit en cas de sous-solparuncaissonrigidecomposdu radier, des voilespriphriques etintermdiaireset des planchers du sous-sol.Tous ces systmes peuvent tre ports par des pieuxpour assurer le transfertdes charges sur une couche rsistante, situe en profondeur.f) Les poutres du plancher infrieur dune construction ne peuvent tres considres comme jouant le rle de longrines que si elles sont situes une distance de la sous-face des semelles ou massifs sur pieux infrieure 1.20m. Le cas chant, un dallage peut remplacer les longrines lorsquil respecte la rgle ci-dessus 9310.1.2.Voile priphriqueLesossaturesaudessousduniveaudebase, formesdepoteauxcourts(parexemplelesvides sanitaires) doivent comporter un voile priphrique continu entre le niveau des fondations (semelles, radier...) et le niveau de base. Toutefois, en zone I, cette prescription est facultative pour les maisons individuelles et btiments assimils oupour toute autre constructionde hauteur infrieure ou gale 10m au dessus du niveau moyen du sol.Dans le cas de blocs spars par des joints de rupture, le voile priphrique doit ceinturer chaque bloc.Ce voile doit avoir les caractristiques minimales ci-dessous : - paisseur 15cm ;- les armatures sont constitues de deux nappesLe pourcentage minimumdes armatures est de 0,10% dans les deux sens (horizontal et vertical)Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas rduire sa rigidit d'une manire importante.Dans le cas des dallages sur terre plein, on pourra se dispenser du voile priphrique condition de dimensionner les poteaux suivant les prescriptions prvues pour les poteaux d'lancement gomtrique infrieur 5 dans le paragraphe 7.4.2.2.10.1.3.Dispositions constructivesLes systmes de fondations doivent tre raliss selon les mthodes et les dispositionstechniques contenues dans les DTR en vigueur.Les dispositions constructives adopter en prsence de potentiels dinstabilits (liqufaction, terrainsinstables)seront cellesrecommandeslissuedunetudespcifiquerequiseen pareille situation.10.1.4. Vrification de la capacit portante Les systmes de fondation doivent tre justifis selon les mthodes contenues dans les DTR de conception et de calcul en vigueur, moyennant les modifications ci-aprs : 10.1.4.1. Fondations superficiellesLes fondations superficielles sont dimensionnes selon les combinaisons dactions : G + Q + E 0,8 G t ECompte tenu de lapplication la rsistance ultime du sol qu dun coefficient de scurit de 2.0. 10.1.4.2.Fondations profondesLes fondations profondes sont dimensionnes selon les combinaisons dactions : G + Q + 0,8 G t EComptetenudelapplicationdecoefficientsdescuritpartielssurlachargelimiteQlqui dpendent du mode de fonctionnement du pieu et de la mthode de dtermination de Ql(Ql = Q pl +Qsl ,Qpl:charge limite en pointe,Qsl : charge limite au frottement) (voir le chapitre 5 du DTR BC 2.33.2 Mthodes de calcul des fondations profondes)Valeurs des coefficients de scurit partiels 94coefficientsType de pieuEssai de chargementStatiqueEssai en place Essai de laboratoireCompression 1,10 1,25 2,50Traction 1,50 1,50 2,010.1.5 Vrification de la stabilit au renversement Quelque soit le type de fondations (superficielles ou profondes) on doit vrifier que l'excentrement de la rsultante des forces verticales gravitaires et des forces sismiques reste lintrieur de la moiti centrale de la base des lments de fondation rsistant au renversement (e=M/N B/4 ).10.2.LIQUFACTION DES SOLS 1.Danscertainssolssableuxsaturs, laugmentationdelapressioninterstitiellesousleffetde plusieurscyclesdedformationsalternesdoriginesismiquepeut conduireunepertede rsistance au cisaillement momentane, accompagne de dformations dont lamplitude peut tre illimite (compacit initiale lche) ou limite (compacit initiale dense).2. Les sols susceptibles de se liqufier sont en gnral des sables propres ou limoneux situs dans lesvingt (20)premiersmtresdeprofondeur, satursdeauet prsentant unegranulomtrie relativement uniforme correspondant un coefficient d'uniformit Cuinfrieur 15 (Cu= D60/ D10 < 15) et un diamtre 50% (D50) compris entre 0.05 mm et 1.5 mm. Dans ces expressions D60, D10 et D50 reprsentent les diamtres des tamis correspondant aux passants de 60%, 10% et 50% respectivement des chantillons de sols considrs.3. Lorsqueces conditionsminimalessont runiessur unsite, ilyalieudeprocder des investigations complmentaires pour lvaluation de la rsistance la liqufaction. Ces investigations seront essentiellement bases sur des essais SPT et/ou des essais au pntromtre statique. Les rsultats des essais SPTet leur interprtation sont trs sensibles toutes modificationsdelaprocdurestandarddexcutiondelessai; Aussiilfaudraveillersuivre scrupuleusement le mode opratoire de lessai.La rsistance la liqufaction peut tre aussi dtermine en laboratoire partir dun essai triaxial dynamique (cyclique) sur des chantillons nonremanis (difficiles obtenir dans les sols sableux)etenveillantrespecterlechemin decontrainte entreltat initialet ltatfinal du projet.4.Lvaluationdupotentieldeliqufactiondevratreenvisagedanslecasdesouvragesdu groupe1Aenzones sismiquesII et III et dugroupe1BenzonesismiqueIII et ceci, moyennant les donnes sismiques complmentaires suivantes :- Acclrations maximales au sol prises gales la valeur du coefficient de zone A (%g) (tableau 4.1)- Magnitude dondes de surface Ms gale 6.5 et 7.0, respectivement en zones sismiques II et III.5. Lessolssontrputsliqufiableslorsquelerapport delarsistancelaliqufactionsurla contrainte de cisaillement engendre par le sisme est infrieur 1,25.La contrainte effective verticale v prendre dans les calculs est celle rgnant dans le sol aprs la ralisation du projet.956.Pour liminer ou rduire les risques de liqufaction, il y a lieu de mettre en uvre une ou plusieurs des mesures suivantes :- un rabattement permanent du niveau de la nappe phratique- une densification des couches liqufiables (prchargement, compactage dynamique,...).- une amlioration de la permabilit des couches liqufiables par la ralisation de drains en matriaux grossiers.- une substitution aux couches liqufiables de matriaux appropris convenablement compacts.Le mode de fondation devra tre alors adapt aux nouvelles conditions cres par les mesures retenues dont lefficacit doit faire lobjet dun contrle pralable par des essais et des mesures appropris.10.3. STABILIT DES PENTES 1.Les talus et les versants naturels ou artificiels dans leur configuration en fin de projet doivent rester stables sous laction sismique, compte tenu des charges apportes par les constructions ventuelles.2.Enabsencedesolsliqufiables, lavrificationdelastabilitpeut treeffectueenpremire analyseavecuncalculstatiquequivalent parapplicationtousleslmentsdesolet aux charges supportes de deux coefficients sismiques kh = 0.5 A (%g) et kv = t 0,3 kh reprsentant les forces horizontales contenues dans les plans verticaux de plus grande pente et et diriges vers laval et les forces verticales descendantes ou ascendantes selon les combinaisons (kh ,kv) et (kh , - kv). Le coefficient A est le coefficient dacclration de zone (tableau 4.1) choisi en fonction de la zone sismique et du groupe dimportance de louvrage affect par le glissement ou menac par lui.3. Lquilibre du massif dlimit en profondeur par la surface de rupture doit tre vrifi compte tenu dun coefficient de scurit partielgal 1sur les rsistances des sols concerns.10.4.MURS DE SOUTNEMENT 1. Les murs de soutnement en bton arm dont la hauteur est infrieure ou gale 6 mtres peuvent tre justifis sous sollicitations sismiques avec un calcul statique quivalent.2. La vrification de la stabilit est effectue par application de deux coefficients sismiques kh= A (%g) et kv= t0,3 khau mur et au remblai retenu ainsi quaux charges dexploitation ventuelles supportes par le remblai selon les combinaisons(kh, kv) et (kh, - kv). Le coefficientAest le coefficient dacclration de zone (tableau 4.1) choisi en fonction de la zone sismique et du groupe dimportance de louvrage situ en amont ou en aval du mur. (En absence douvrage, il y a lieu de choisir la valeur de A correspondant celles du groupe 2 en fonction de la zone sismique).3. La pousse active dynamique globale qui sexerce larrire du mur est gale : Pad = 1/2 Kad (1 t kv) H, applique horizontalement H/2 au dessus de la base de la semelle du mur. Kad = coefficient de pousse dynamique donn par :96( ) ( )222adcos cossin sin1coscosK11]1

+ :poids volumique du sol de remblai :angle de frottement interne du remblai sans cohsion H :hauteur de la paroi verticale larrire du mur sur laquelle sexerce Pad :angle de la surface du remblai sur lhorizontale =arctg(kh / (1 t kv)). 4. Lorsque lquilibre du mur ncessite la prise en compte de la bute(Ppd) des terres situes laval dumursur une hauteurD, correspondant la profondeur dancrage de la semelledu mur, la valeur(Ppd) sera prise gale 1/2 D, applique horizontalement D/3au dessus de la base de la semelle du mur ; o est le poids volumique du sol en bute.5. Dans le cas des murs en infrastructure de btiments, la pousse active dynamique Padsera calcule et applique tel que dcrit au paragraphe 10.4.3. Quant la bute, sa valeur sera limite celle de la pousse des terres au repos, soit K0 Davec K0 = 1 - sin ( angle de frottement interne du sol encaissant). 6. Lorsque le remblai supporte une surcharge verticale uniforme q, la poussedynamique est gale :Ppd (q)= Kad (1 t kv) qH / Cos ,applique horizontalement H/2 au dessus de la base de la semelle du mur.7. Vrification de la stabilit du mur La vrification de la stabilit globale du mur est identique celle de la stabilit des pentes (paragraphe 10.3).. La stabilit au glissement sous la fondation du mur est vrifie en tenant compte de lapplication la rsistance ultime au glissement dun coefficient de scurit de 1,2. La rsistance au glissement est calcule en admettant que la rupture se produit dans le sol et non pas linterface semelle/sol. La stabilit au renversement du mur autour de larte aval de la semelle sera vrifie entenant compte dun coefficient de scurit de 1,3. La rsistance au renversement rsulte du poids du mur, de sa fondation et du remblai sus-jacent. La vrification de la stabilit au poinonnement de la semelle du mur est identique celle dune semelle de fondation (paragraphe 10.1.4.1.).8. Vrification des rsistances Les vrifications des rsistances des diverses parties du mur sont effectues compte tenu des coefficients de scurit partiels utiliss en bton arm.979899 100REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DE LHABITAT ET DE LURBANISME MODIFICATIFS ET COMPLEMENTS AUX REGLES PARASISIQUES ALGERIENNES (RPA 99)Centre National de Recherche Applique en Gnie Parasismique(CGS)2003GROUPE DE TRAVAIL SPECIALISE( GTS )101PRESIDENTE: SalihaAIT MESBAH MEMBRES: Abdelkader ADIBHamid AFRATahar AISSAOUIAhmed AKACEMBoualem AMEUR Nasser eddine ATTARIMohamed BELAZOUGUI Ali BELLACHEOmar BENGUENDOUZ Md Seghir BENZEMRANETahar BOUCHAKOURAbdellatif BOUDRAR Belkacem BOUNOUA Amar CHANTI Abdelkrim CHELGHOUMMohamed FARSI Belkacem KDROUSSIAbdelkader LAHMARNacer LAOUAMI Kamel NASRI Moussa RILIAbdelkader REMASMessaoud SOUICI Ibrahim SEGHIRIYoucef SI YOUCEFDirectrice de la Recherche et de la Construction au Ministre de lHabitat etde lUrbanismeCTC/CHLEFCNERIBLNHCCTC/CENTRECGSEPAU / MESRSCGSCTC / SUDMTPCNICBEREGCTHCTTPCTC / ESTMESRSCGSCTC / OUESTMTPCGSMHUUSTHBCGSCNERIBMATEEPAU / MESRS AVERTISSEMENT102A tous les utilisateurs des Rgles Parasismiques Algriennes RPA .Nul nignorequelessismessontdestructeursetleurprdictiontrsdifficile, voire impossible. Par consquent, la prvention du risque sismique consisterait, tout dabord, construire parasismique.A ce titre, il est utile de rappeler que les RPA visent un double objectif :- Protger les vies humaines en vitant leffondrement des ouvrages sous leffet dun sisme majeur, rare, en limitant le choix des systmes constructifs ainsi que la hauteur des ouvrages en fonction de limportance de la sismicit de la zone dimplantation.- Limiter les dommages dans les lments secondaires fragiles dus des dformations imposes par un sisme modr, plus frquent.Limportantesecoussetelluriquequasubi notrepaysle21mai 2003, nous rappelle, encoreunefois, quelaprventioncontreunetellecatastrophe naturelle se situe aussi dans lapplication stricte de toutes les prescriptions techniques, les rgles et les normes rgissant le domaine de la construction.En effet, les diffrents cas de pathologies et de dommages occasionns aux ouvrages dans les wilayas dAlger et de Boumerdes la suite de ce tragique vnement du 21 mai 2003, ont rvl, outre la violence du sisme de magnitude 6.8 sur lchelle de RICHTER, desdfaillancesdansplusieursconstructionsralisesouencoursde ralisation.Ce constat, qui interpelle lensemble des intervenants dans lacte de btir, a amen les pouvoirs publics sinterroger srieusement sur les causes de ces dommages, et tenir compte, galement, des niveaux levs des acclrations enregistres par les instruments de mesure implants dans les zones touches et les rgions environnantes, aussi bien pendant la secousse principale que pendant les rpliques qui lont suivie.Dans ce cadre, le Groupe Technique Spcialis (GTS), cr par dcision de Monsieur le Ministre de lHabitat et de lUrbanismele28juin2003, a t charg de procder la rvision court termedu RPA99et dengager la rflexion sur les enrichissements techniques et scientifiques apporter, moyen terme, la rglementation parasismique algrienne.103A ce titre, le GTS a intgr dans sa rflexion les premiers enseignements tirs du rcent sisme, travers lanalyse des dommages et des dsordres observs sur le terrain, et notamment, les pathologies ayant affect les structures en portiques autostables en bton arm qui restent mal raliss, en particulier, au niveau des zones nodales.Ainsi, la prsente rvision court terme du RPA 99, intitule ADDENDA au RPA 99, porte essentiellement sur deux volets :- Rvision du zonage sismique du RPA 99. - Nouvelles prescriptions, plus restrictives, pour le systme de portiques autostables en bton arm (systme poteaux-poutres).Le GTS considre que si des amendements et des enrichissements sontapports larglementation parasismiqueenvigueurpour lamlioreretlactualiserprogressivement sur la base des expriences et des rsultats des tudes et des recherches ralises, il va sans dire que ces efforts sont vains si leur application nest pas effective et rigoureusement suivie par les diffrents intervenants dans lacte de btir. Ces efforts sont dautant plus vains, si au pralable, on ne veille pas laqualitdestudesauxplansdelaconceptionetducalcul ainsi quedela reconnaissancedusol et dusitedimplantationdesouvrages, la qualitdes matriaux et produits de construction, la qualit des travaux dexcution, la qualit du suivi des travaux de ralisation et du contrle technique de construction, conformment aux exigences rglementaires requises en particulier et aux rgles de lart en gnral. Mme Saliha AIT MESBAH Directrice de la Recherche et de la Construction.Prsidente du GTS.104PrambuleLaprsentervision courtterme desRglesParasismiques Algriennes (RPA 99), tient compte essentiellement de la nouvelle classification des zones sismiques et des valeursducoefficient dacclration de zone Aqui sy rattachent. En outre, il met laccent sur les systmes de contreventement par portique autostable en bton arm.Cette rvision concerne les chapitres et les articles du RPA 99 suivants :Chapitre I :Chapitre II :Chapitre III:Chapitre IV :Chapitre VII :Annexe 11.32.2 2.33.13.3.33.44.2.37.2.17.4.1105Chapitre I Gnralits.1.3 : Domaine dApplicationExclure du domaine dapplication les structures en plaques et coques minces.

Chapitre II Rgles Gnrales de Conception.2.2 : Reconnaissance et Etudes de Sol.Il y a lieu dajouter au dbut de larticle la phrase suivante :

Exception faite pour les constructions en R+2 au maximum ou 11m de hauteur moyenne ( type maison individuelle ou btiment assimil dont la surface totale des planchers nexcde pas 400m), les reconnaissances et tudes de sol sont obligatoires....Le reste inchang . 2.3 : Implantation des OuvragesIl y a lieu dajouter la fin du deuxime tiret : ainsi que le bord des falaises .Chapitre III Critres de