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du 15 octobre 2015 au 28 août 2016 Dossier de presse A. Communiqué de presse p.2 B. Infos pratiques p.4 C. Sujets choisis dans l’exposition p.5 D. Un parcours enfants avec le WWF p.7 E. Contenus scientifiques en rapport avec l’expo p.9-13 Taxidermie, un métier en constante évolution Dossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlife www.sciencesnaturelles.be 1. Exposition temporaire
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Aug 08, 2020

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du 15 octobre 2015 au 28 août 2016

Dossier de presseA. Communiqué de presse p.2

B. Infos pratiques p.4

C. Sujets choisis dans l’exposition p.5

D. Un parcours enfants avec le WWF p.7

E. Contenus scientifiques en rapport avec l’expo p.9-13

Taxidermie, un métier en constante évolution

Devons-nous craindre le retour du loup ?

Conservation de la biodiversité

F. Activités pédagogiques de l’expo p.14

G. Les partenaires p.15

A. Communiqué de presse WoW - Wonders of Wildlife

Dossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlifewww.sciencesnaturelles.be 1. Exposition temporaire

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10 mois, 735 m², 10 scènes de taxidermie en mouvement* et 3 sujets scientifiques en relationpour susciter émerveillement et curiosité

« L’exposition est une balade qui emmène le visiteur d’un spectacle à un autre.L’étonnement est la règle…La curiosité suit…Le contenu scientifique est alors proposé.Les scènes de taxidermie sont « concentrées » dans le temps et l’espace, elles sont un condensé de tension, d’action, d’énergie extrême de la vie sauvage. »

Gérard Cobut, responsable des expositions au Muséum

« La taxidermie c’est prolonger la vie d’un animal, c’est un recyclage de la vie »Antonio Perez , taxidermiste de l’exposition WoW – Wonders of Wildlife

Courir, sauter, chasser… la puissance du mouvement chez l'animal impressionne et paraît si naturelle à la fois.L’animal passe d'un pâturage à l'autre, se met en alerte, démarre en cavalcade au moindre signe de danger… Proie ou prédateur, seul ou en groupe, l'animal peut dégager une énergie spectaculaire, comme nous le démontrent souvent les documentaires animaliers.

Le Muséum vous propose un autre regard sur la vie sauvage : de véritables arrêts sur image, des panoramas spectaculaires. En vrai, dans leurs corps tendus par l'effort, dans l'harmonie de leurs mouvements, dans l'équilibre des positions, ces panoramas sont façonnés par un taxidermiste-artiste que l'impulsion inspire.La course impétueuse du tigre, le prodigieux bond des bouquetins, la mimique méfiante du loup : vous y êtes et cette exposition exceptionnelle va vous couper le souffle.

Pour rencontrer votre curiosité, le Muséum fait parler ces scènes d'action grâce à des vidéos, des objets, des interactifs, une mise en scène sobre et soignée ** : quelques touches de comportement animal, un soupçon de biomécanique, une pincée de conservation des espèces et des habitats.

Mouvement, puissance et harmonie…

Une exposition coproduite par le Muséum des Sciences naturelles (Bruxelles) et le Parque de las Ciencias (Grenade)En collaboration avec RTVE, Fundación Felix Rodriguez de la Fuente et Antonio Perez

Public : accessible à tous, à partir de 8 ansDurée moyenne de la visite : de 1h à 2hDu 15 octobre 2015 au 28 août 2016

_______________________________________________________________________________________________*L’exposition présente 50 animaux dont aucun n’a été tué pour l’exposition. Le taxidermiste travaille en étroite collaboration avec un zoo et des cirques.** L’éclairage et le mobilier, réalisés par le Muséum, on été conçus pour magnifier les scènes tout en accompagnant leur dynamisme.

Attachée de presse (ne pas communiquer au public SVP)Donatienne Boland : 02 627 41 21 - [email protected]

Firmes et sociétés qui ont apporté une contribution essentielle à l’exposition

ScénographieLaurent Fabri – Agence Interiors s.c.s., Wavre

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Dispositifs interactifs mécaniquesIan Russell – Interactive Science Ltd., New Mills, Royaume-Uni

Programmation multimédiaSeb Lemmens – Grigri, Anvers

TraductionD&V Translation Agency, BruxellesCornelia Reichert – Wortboten.de, Bremen, Allemagne

OrdinateursPriminfo, Noville-Les-Bois

ÉcransEuro CLS, Évry, France

BoisVC Wood, Bruxelles ; Nordic, Bruxelles

Quincaillerie, électricité, éclairage, peinture…Cipac, Luxillag, Cebeo, PPG architectural coatings, Leza, CTN Benelux, Sipla, Elak electronics

AssuranceEeckman Art & Insurance, Bruxelles

CoutureLela Keci – Couture 91, Bruxelles

B. Infos pratiques

Muséum des Sciences naturellesRue Vautier 29 – 1000 [email protected]

Heures d’ouvertureDossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlifewww.sciencesnaturelles.be 3. Exposition temporaire

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Du mardi au vendredi : de 9h30 à 17hSamedi, dimanche et vacances scolaires belges (du mardi au dimanche) : de 10h à 18hFermé tous les lundis, le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai

Accès Notre parking est petit… Utilisez de préférence les transports en commun.Métro : lignes 1 et 5 station Maelbeek ou lignes 2 et 6 station TrôneTrain : gare Bruxelles-LuxembourgBus : 34 et 80 arrêt Muséum, 38 et 95 arrêt IdalieUne B-excursion (train + entrée) est en vente dans toutes les gares : n°490 pour les individuels, n°491 pour les groupes non scolaires, n°492 pour les groupes scolaires.

Tarifs (avec accès aux salles permanentes)Visiteurs individuels De 0 à 9,50 €Gratuit : abonné(e)s du Muséum

Groupes (à partir de 15 personnes) – Réservation obligatoire (visite et espace pique-nique) : 02 627 42 34De 5,50 à 8,50 €

Gratuité- Le 1er mercredi du mois à partir de 13 heures (pas de réservation possible)- Enfants de moins de 6 ans (accompagnés des parents)- Les enseignants sur présentation d'un justificatif professionnel- Les détenteurs de la carte ICOM- Les accompagnateurs de personnes handicapées

La prise de photos et de films vidéo est autorisée sans pied et sans flash, à condition que ces photos ou vidéos soient destinées à un usage personnel et que cette activité ne dérange pas les autres visiteurs. La prise de vue professionnelle est soumise à une demande préalable, via le service de presse au 02 627 41 21 (ne pas publier le numéro svp).

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C. Sujets choisis dans l’exposition

Le tigreLe tigre (Panthera tigris) est le plus grand de tous les félins actuels. Il nage, court, bondit et grimpe avec facilité, un atout pour la chasse. Seul, caché dans les hautes herbes, il attend qu’une proie approche. Il l’attaque par l’arrière ou le côté, l’attrape par le cou et d’une morsure, lui brise la nuque ou l’étouffe. Comme la plupart des prédateurs, il s’en prend généralement à des animaux jeunes, âgés ou affaiblis : souvent des ongulés (sangliers, bouquetins, antilopes…), mais aussi des ours et parfois des oiseaux, crocodiles, tortues…

Depuis 1986, le tigre est repris sur la Liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). En 2010, on estimait sa population à près de 2000 individus à peine. Ses principaux prédateurs ? Les hommes qui, malgré son déclin, continuent à braconner et détruire son habitat.

Dans l’exposition, admirez trois tigres du Bengale (Panthera tigris tigris) : l’un est naturalisé en pleine course, les deux autres en train de chasser.

Le loupLe loup sauvage (Canis lupus) est un canidé comme le chien, l’une de ses sous-espèces (Canis lupus familiaris). Il occupe une grande partie de l’hémisphère nord mais, diabolisé au Moyen Âge, il a longtemps été chassé par les hommes et a fini par disparaître de nos régions au 19e siècle. Seul restait présent le grand méchant loup des histoires pour enfants… Aujourd’hui, grâce aux lois de protection de la nature, il regagne du terrain et est de retour chez nos voisins (France, Allemagne, Pays-Bas).

Dans l’exposition, vous verrez notamment un loup pourchassant plusieurs sangliers. En réalité, le loup chasse en meute. Isolé, il ne fait pas le poids face à un sanglier mâle en bonne santé…

Le sanglierLe sanglier sauvage (Sus scrofa) et le cochon domestique (Sus scrofa domesticus), sa sous-espèce apprivoisée, sont présents dans toute l’Eurasie, dont ils sont originaires, mais aussi sur tous les autres continents (à l’exception de l’Antarctique) où ils ont été introduits. Avec une si large répartition à travers le monde, de nombreuses sous-espèces se sont développées localement, variant en taille, en couleur et en pilosité.

Tous les sangliers de l’exposition proviennent d’Espagne et appartiennent à la variante ibérique (Sus scrofa baeticus), même ceux pourchassés par le tigre (pour que cette scène soit scientifiquement correcte, l’artiste taxidermiste qui a naturalisé tous ces animaux aurait dû utiliser des spécimens indiens).

Info en marge de l’expoDossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlifewww.sciencesnaturelles.be 5. Exposition temporaire

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Liste des spécimens de l’expo Aucun animal n’a été tué pour cette exposition. Les cornes des animaux sont des répliques.

Performances des espèces en données chiffrées Vitesse maximum Saut en longueur Saut en hauteur

Cerf axis 95 km/h 30-40 km/h (longue distance)

7 m* 2 m*

Impala 10 m 3 m

Léopard 60 km/h 6 m* 3 m*

Lion 60 km/h 10 m 3,8 m

Bouquetin ibérique

Tigre 50 km/h 8 - 10 m 4 m

Sanglier 55km/h

Loup 60km/h 7 m 2 m

Zèbre 60-70 km/h 30-40 km/h (longue distance)

2,2 m

* saut sans élan

D. Un parcours enfants en partenariat avec le WWF

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Scène Espèces Nombre d'animaux

1Loup, sangliers

[chasse]Canis lupusSus scrofa

12

2Loup, bouquetin ibérique

[prédation]Canis lupus

Capra pyrenaica11

3Bouquetins ibériques mâles

[lutte]Capra pyrenaica 2 mâles

4aGrand groupe de bouquetins ibériques [partant du socle en débandade] Capra pyrenaica 16 mâles

4bPetit groupe de bouquetins ibériques[arrivant sur le socle en débandade]

Capra pyrenaica 8 mâles

5Lionnes, zèbres

[chasse]Panthera leoEquus quagga

3 femelles3

6aLéopard, impalas

[chasse]Panthera pardus

Aepyceros melampus13

6bLéopard / panthère noire

[au repos]Panthera pardus 1

7Tigre, cerf axis

[chasse]Panthera tigris

Axis axis11

8aTigre, sangliers

[chasse]Panthera tigrisSus scrofa

14

8bTigre

[course]Panthera tigris 1

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Le WWF est une organisation internationale de conservation de la nature qui s’est donné pour mission de lutter contre la perte de la biodiversité et de construire un futur où l'homme pourra vivre en harmonie avec la nature.

Le travail du WWF utilise les informations scientifiques les plus fiables et les plus récentes pour évaluer chaque problème et dégager des solutions. Le WWF construit des solutions de conservation concrètes à travers une combinaison de projets de terrain, d’initiatives politiques, de renforcement des capacités et de travail d’éducation.

Dans cette logique, le partenariat entre le WWF-Belgique et le Muséum des Sciences naturelles de Belgique était évident. La collaboration s’est principalement focalisée sur une sensibilisation ludique et pédagogique des enfants et adolescents à la nature. De cette façon, les enfants, adultes de demain, apprennent dès leur plus jeune âge à apprécier la nature et la biodiversité afin, espérons-le, de faire les bons choix pour un mode de vie plus durable.

Le WWF-Rangerclub a élaboré un carnet spécial pour l’expo WOW – Wonders of Wildlife. Rempli d’anecdotes et de devinettes, il permet aux enfants de parcourir l’exposition à travers les yeux d’un véritable « défenseur de la nature ».

Le Rangerclub du WWF est un club destiné aux enfants âgés de 6 à 12 ans passionnés de nature et de vie sauvage. Les Rangers du WWF ont à cœur de protéger et défendre les tigres, les dauphins, les éléphants, ou encore les capibaras, les grenouilles et les oiseaux… bref tous les animaux de notre planète.

Les Rangers reçoivent cinq fois par an le Rangerclub Magazine, des réductions pour les meilleurs parcs naturels et animaliers dans toute la Belgique, un colis de bienvenue et des invitations pour des activités dans et autour de la nature. Les Rangers ont par exemple eu l’occasion de s’aventurer sur les traces du castor ou de partir a ̀ la pêche au crabe avec le Centre d‘écologie marine d’Ostende.

Plus d’info : www.rangerclub.be

ContactSara De Winter, Coordinateur Éducation WWF-Belgique02 340 09 [email protected]

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E. Contenus scientifiques en rapport avec l’expo

La taxidermie, un métier en constante évolutionLe mot taxidermie vient du grec ancien taxis, arrangement et  derma, peau et signifie littéralement « arrangement de la peau ».

Un bon taxidermiste doit à la fois posséder des compétences d’anatomiste, de naturaliste et d’artiste . C’est une profession rare et remarquable mais aussi jeune et tendance ces dernières années. La taxidermie a longtemps eu une connotation négative. En effet, un taxidermiste « empaille » des animaux morts, des cadavres. Aujourd’hui, en Belgique, on ne trouve plus qu’une vingtaine de personnes exerçant cette profession. La législation belge en vigueur est assez sévère et les réglementations diffèrent en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie. Cependant toutes les régions doivent tenir compte de la CITES (ou Convention de Washington), un accord international sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Les taxidermistes sont des personnes clés pour tout musée de sciences naturelles. Ils préparent les nouvelles pièces des collections ou des expositions (partiellement ou entièrement) ou restaurent d’anciens spécimens.

Notre taxidermiste Christophe De Mey travaille principalement pour les collections scientifiques. Il prépare le plus grand nombre d’animaux possible, appartenant à toutes sortes d’espèces différentes. Une fois finalisés, les spécimens sont placés dans les conservatoires où, après plusieurs décennies, les chercheurs peuvent encore les étudier et effectuer des analyses morphologiques ou des recherches ADN.

Pour les expositions, les animaux doivent sembler plus « vivants », être moins « statiques » que certains spécimens de collection ; ils doivent être minutieusement naturalisés, avec une attention toute particulière pour la posture et la finition. Il faut dès lors souvent préparer expressément de nouveaux spécimens, comme certains oiseaux de l’exposition « Bébés animaux » en 2014.

Outre la préparation de nouveaux spécimens pour les collections ou les expositions, notre taxidermiste restaure des animaux naturalisés par ses prédécesseurs. Le travail peut s’avérer délicat : les plus anciens datent du 19e siècle !

Un grand défi attend Christophe : pour la réouverture du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, il va devoir restaurer 131 pièces de collection, dont des pièces emblématiques telles que des girafes, des éléphants et des zèbres. « C’est une tâche très importante, qui ne doit pas être sous-estimée, mais également un honneur pour nous. »

Nouvelle vie

Chaque semaine, de nouvelles dépouilles arrivent à l’Institut. Il s’agit d’animaux morts dans les parcs zoologiques ou les centres de revalidation, ou lors d’accidents de la circulation. Tous les animaux entrants sont congelés. Ceux qui ne peuvent être naturalisés (car déjà en décomposition) sont ensuite envoyés chez l’ostéologue de l’Institut, qui prépare les squelettes pour la conservation. Les autres sont confiés à Christophe.

Pour « insuffler une nouvelle vie » à l’animal, le taxidermiste doit d’abord enlever la peau à l’aide d’un scalpel et de ciseaux. Puis, il la retourne et en retire le maximum de chair afin d’éviter le pourrissement (il ôte même les petits muscles fins et allongés des ailes chez les oiseaux). Les spécimens sont ensuite plongés dans un bain de tannage et lavés. Puis ils sont trempés dans de l’alcool dilué, avant de passer au séchoir, avec des copeaux de bois qui accélèrent le processus. Chez les oiseaux, on laisse le crâne en place, parce que le bec y est rattaché ; tandis que chez les mammifères, le crâne est retiré, nettoyé et replacé, ou bien il est remplacé par un moulage.

C’est alors que se révèlent les talents de biologiste et d’artiste du taxidermiste : sur base des dimensions de l’animal, de la proportion des muscles, et selon l’attitude requise, il réalise une structure, le « body » – souvent en polystyrène – sur lequel la peau sera replacée. À l’heure actuelle, cette structure est toujours réalisée à la main, mais des essais sont en cours avec des imprimantes 3D. Ce métier ancestral est en constante évolution.Christophe préfère les postures et expressions naturelles. «La mise en place d’yeux d’hiboux ou d’autres oiseaux de proie est très différente de celle d’autres oiseaux. S’il est possible de conserver l'orbite des hiboux, le rendu est souvent plus beau et semble plus naturel que si on y plaçait un œil artificiel. J’aimerais également à l’avenir rendre aux animaux les

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postures qu’ils ont dans le milieu naturel, comme par exemple celle du prédateur saisissant sa proie ou celle de deux oiseaux ou mammifères s’accouplant. »

La taxidermie, c’est tendance

Beaucoup de jeunes veulent devenir taxidermistes. En Belgique, cette profession est officiellement reconnue depuis 2014, mais il faut aller aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne pour suivre une formation certifiée en taxidermie : il n’en existe pas encore chez nous.

Christophe a depuis peu des stagiaires – des étudiants en médecine ou en biologie pour la plupart –, à qui il montre toutes les astuces du métier. Il a été formé de la même façon il y a des années de cela par le précédent taxidermiste de l’Institut. « J’y ai pris goût et j’ai décidé de suivre cette voie. La taxidermie est un processus délicat, qui requiert précision et recherche d’alternatives lorsque les produits utilisés autrefois ne sont plus autorisés. » L’un des problèmes de la naturalisation étant qu’elle décolore les pigments foncés et assombrit les plus clairs, Christophe teste notamment différents produits afin d’obtenir des résultats durables et qualitatifs.

Après plusieurs mois de stage à l’Institut, Michèle Monsieurs seconde Christophe dans ses projets. Elle travaille en ce moment sur un Fou de Bassan. « J’ai toujours été intéressée par la nature et j’aime le travail manuel. Je trouve que la taxidermie, c’est de l’art, un véritable travail de précision : ça demande un certain sens artistique, notamment pour les finitions, quand il faut peindre le bec et les pattes. Oui, j’ai trouvé ma voie. J’ai fait mes études en secrétariat et langues mais je regrettais de ne pas avoir pu suivre l’enseignement artistique. Mais maintenant, j’ai enfin trouvé, après quelques années de travail derrière un bureau, ce que je cherchais. Et je vais essayer de faire de mon passe-temps mon métier. »

Grâce au succès grandissant que connaît la taxidermie, la relève est désormais assurée !

L’expo WoW – Wonders of Wildlife ou la « taxidermie en mouvement » d’Antonio Perez

Durant quelques jours, fin septembre, le Muséum a accueilli l’artiste espagnol et son fils pour la mise en place de 50 animaux naturalisés répartis en 10 scènes à vous couper le souffle, exposées jusqu’il y a peu au Parque de las Ciencas à Grenade.Antonio Perez qualifie ses compositions de « taxidermie en mouvement ». Certains groupes – comme celui des bouquetins bondissant – ne reposent que sur un seul point ! Mêlant acrobatie et poésie, la plupart des scènes de l’exposition semblent défier les lois de la physique.« Je calcule d’abord le poids de l’animal. Puis, selon les lois physiques de la gravité, je calcule le contrepoids qu’il faut pour faire tenir l’animal en équilibre. Ensuite, je prépare le « body », une structure moulée en fibres de carbone sur laquelle sera tendue la peau de l’animal. Cette étape est la plus importante car il faut veiller à ce que la peau ne soit ni trop ni trop peu étirée. Quand le body est prêt, il est rempli du poids nécessaire et fixé à la structure métallique à peine décelable une fois l’ensemble fini. »

Dans un film de 8 minutes, Christophe De Mey, notre taxidermiste, prépare une buse : lien vers YouTube https://www.youtube.com/watch?v=-F-bNMjkrCU (dans l’écran de visionnage, cliquez sur cc afin de choisir les sous-titres en français ou en néerlandais).Avec tous nos remerciements à la Politique scientifique fédérale pour ces images et leur montage.

Devons-nous craindre le retour possible du Loup ?

Canis lupus, cet animal sauvage qui a façonné l’imaginaire de l’homme depuis des temps immémoriaux Au cours des derniers siècles, les contes et légendes ne lui ont pas souvent fait la part belle ! Le loup, de la fable, c’est souvent le puissant arrogant qu’il convient d’implorer pour garder la vie sauve, l’ombre tenace qui traque petits cochons et chaperons dans des forêts lugubres... Longtemps avant, cet animal avait pourtant fasciné de nombreux peuples. Déjà

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représenté dans la Préhistoire (art pariétal), il fut ensuite à la fois craint et admiré chez les Celtes, les Romains, les Amérindiens ainsi que chez d’autres peuples indo-européens.

Dès le Moyen-Âge, le Loup s’est pourtant trouvé maudit : du carnivore capable de dévorer quelques moutons du troupeau, il n’y avait qu’un pas à franchir pour qu’il incarne, par analogie, le démon détournant les chrétiens de leur « berger ». Il fut ainsi mystifié pour devenir l’un des ennemis publics n°1 de l’Église. On le lui fit bien voir ! La Louveterie royale, une quasi-milice développée par François 1er, se lança dans une éradication sans merci des loups de nos régions. En 1939, les derniers d’entre eux semblent avoir disparu de France mais, en Belgique, l’espèce avait été exterminée avant l’aube du XXème siècle (1898). Le temps s’est écoulé… Pourtant, le fait d’avoir crié un tel haro sur cet animal sauvage pendant de nombreux siècles a influencé la perception de générations entières d’êtres humains. C’est de là que nous venons, c’est de ce canevas que découlent nos croyances, et c’est dans notre inconscient collectif que s’est blottie toute la peur que nous avons du Loup (… et que nous continuons bien souvent à véhiculer auprès de nos propres enfants).

Dans un tel contexte, est-il seulement possible d’entrevoir son éventuelle réapparition dans nos contrées ? Aujourd’hui, le loup est déjà « de retour » dans diverses régions voisines. Il a progressivement reconquis une partie de son aire de distribution ancienne, particulièrement dans le sud et l’est de la France, mais aussi à quelques centaines de kilomètres de nos frontières, dans les Vosges. Il est également en progression en Allemagne, notamment à partir de la Basse-Saxe et de la Thuringe. Certaines timides incursions ont aussi été récemment confirmées aux Pays-Bas. À la lueur de cette reconquête, plusieurs questions peuvent nous venir à l’esprit… Dans un espace naturel de plus en plus fragmenté, et de plus en plus « utilisé » par l’homme, le loup a-t-il toujours sa place à l’état sauvage ? Est-il le symbole d’une « naturalité » retrouvée de nos écosystèmes qu’il convient de préserver à tout prix ? Quels sont les enjeux de son retour ? En d’autres termes, dans notre société moderne, est-on encore capable de cohabiter avec un grand prédateur ?

Ce qui est sûr, c’est que le conflit homme-loup est clairement réengagé, particulièrement en France. Les regards des uns et des autres (éleveurs, naturalistes, élus, chasseurs, journalistes, grand public) sont tout sauf indifférents lorsqu’il s’agit de cette espèce. D’après Farid Benhammou (un spécialiste reconnu de la cohabitation entre l’homme et les super-prédateurs), on pourrait même envisager les relations entre ces différents groupes d’acteurs et le loup (et par extension, les autres grands prédateurs) sous un angle géopolitique. Ainsi, jusqu’à très récemment, la géographie a systématiquement fait l’impasse sur la place de la faune sauvage dans l’environnement alors que d’un point de vue éthologique, les prédateurs défendent pourtant un territoire (domaine vital) envers d’autres congénères. D’un point de vue géographique, ce territoire dans lequel l’animal évolue est donc oublié ou réduit à peau de chagrin en raison des activités et des « besoins » humains, jugés prioritaires. Or, par des jeux de pouvoir, des hommes gagnés à la cause de certains lobbies ont instrumentalisé l’image des grands prédateurs auprès d’autres acteurs du territoire. Ceci a contribué à intensifier les conflits qui opposaient ces acteurs, particulièrement au sujet de la protection de la nature. Voyons donc de plus près ce qu’il en est pour le loup…

La percée de l’écologie à partir des années septante a progressivement mené à une protection plus efficace de l’environnement à l’échelle nationale et internationale (Convention de Berne, Directive Faune-Flore-Habitats). Ceci a contribué à la mise sous statut de protection de nombreux habitats naturels et d’espèces animales – dont le loup.

Ces éléments ont incontestablement favorisé la recolonisation du super-prédateur en France, au départ de l’Italie, en particulier dans les régions les moins densément peuplées par l’homme. En de tels endroits, une concurrence a régulièrement été ressentie par les éleveurs souhaitant pouvoir faire paître leurs troupeaux sans   risque dans les pâturages de montagne, comme « avant ». Pour ancrer plus fermement la violence de ce conflit, des mouvements anti-environnementalistes ont aussi longtemps soutenu l’idée que les premiers loups avaient été réintroduits intentionnellement par l’homme, alors qu’il n’en était rien. Le retour naturel de l’espèce a pu être attesté par le suivi d’individus par radiopistage, ce que confirme encore, plus récemment, le suivi génétique de la population lupine. Le progrès technologique a également permis de mettre en exergue les longues distances (de quelques centaines à plusieurs milliers de kilomètres) que pouvaient effectuer en quelques mois certains individus…

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Toujours est-il qu’en présence d’une espèce comme Canis lupus, il faut admettre que le risque zéro n’existe pas en termes d’attaque de troupeaux, en particulier lorsqu’une meute est localement installée. Des moyens peuvent être mis en place tels que l’utilisation de chiens de protection dans les élevages, l’installation de clôtures, l’amélioration du gardiennage (surtout nocturne) des moutons : ils dissuaderaient une bonne partie des attaques. Ceci est d’ailleurs mis en œuvre à grand renfort de moyens par l’État français. Malgré ces mesures, pour 2014, ce sont environ 8000 ovins qui ont été victimes d’attaques en France (sur un total de 700 000 à 800 000 moutons estimés - comm. pers. Eric Marboutin, ONCFS). Bien qu’un système d’indemnisation efficace existe chez nos voisins français pour tout animal potentiellement tué par un loup, on peut cependant comprendre la détresse des éleveurs confrontés à des pertes d’animaux, surtout lorsqu’elles sont récurrentes. Dans certains cas très problématiques (attaques répétées de troupeaux), un système a ainsi été instauré pour permettre, dans un premier temps, l’effarouchement des canidés. En outre, dans certaines conditions spéciales, l’octroi d’une dérogation pour destruction de loups peut être consenti si et seulement si aucune solution satisfaisante n’a été trouvée pour prévenir de dommages importants et si ce prélèvement n’affecte en rien l’aire de distribution et la viabilité de la population de l’espèce loup. Rendre cette destruction envisageable, de façon exceptionnelle, a permis d’apaiser partiellement les tensions sociales liées au retour du loup… sans toutefois les faire disparaître.

En Belgique, nous sommes bien évidemment très loin de la situation française et des 300 loups qui évoluent aujourd’hui dans ce pays. Néanmoins, cet exemple permet de cerner la difficulté des enjeux sociétaux lié au retour d’un grand prédateur dans un territoire donné. En Espagne, par contre, où l’espèce n’a jamais disparu, le contact entre ce prédateur et les éleveurs fait, pour ainsi dire, partie du quotidien et ne génère ordinairement pas de tensions aussi violentes que celles rencontrées en France. Si le loup décidait de réapparaître dans notre pays, nous ne serions cependant pas confrontés aux mêmes enjeux par rapport aux éleveurs, étant donné la spécificité de l’estivage pratiqué dans les alpages de France. Il y a cependant fort à parier qu’à l’instar de la situation rencontrée chez nos voisins, si le loup revenait, les réactions seraient très hétérogènes en fonction des acteurs concernés. Deux maîtres-mots que nous devons garder à l’esprit : communication et transparence. Ils seront les clés d’une cohabitation possible avec l’espèce emblématique que représente le loup.

Cependant, où sera le loup demain, dans un an, dans cinq ans ? Nul ne le sait, nul ne peut le prédire car sa dispersion est tout sauf prévisible. Il nous revient donc de rester attentifs et ouverts à l’éventualité de son retour et de préparer, en amont, un contexte favorable à une discussion de fond à ce sujet entre acteurs de la société.

Vinciane Schockert« Conseillère scientifique externe » de l’expo WoW – Wonders of WildlifeChargée de mission « Mammifères »Convention SPW/ULg « Mammifères protégés et invasifs »Unité de Recherches zoogéographiquesUniversité de Liège

Courriel : [email protected] : 0475/538.370

L’exposition WOW – Wonders of Wildlife et la conservation de la biodiversité : taux d’extinction et espèces menacéesNous vivons une période d’extinction massive, appelée crise de la biodiversité ou 6e extinction. Les extinctions d’espèces sont un phénomène naturel, qui concernent une à cinq espèces par an lors des périodes normales, c'est-à-dire lorsque la biodiversité globale se maintient. Mais nous perdons aujourd’hui ces espèces à un taux 1000 à 10 000 fois plus élevé que le taux de base, avec littéralement des douzaines d’espèces qui s’éteignent chaque jour. Ceci annonce un futur effrayant avec, pour certains groupes taxonomiques, 30 à 50 % de toutes les espèces éteintes ou au bord de l’extinction avant la fin de ce siècle. Cela concerne malheureusement de très nombreuses espèces parmi les plus emblématiques et les plus remarquables, dont plusieurs sont présentées dans l’exposition WoW – Wonders of Wilflide.

Dossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlifewww.sciencesnaturelles.be 11. Exposition temporaire

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Panthera tigris, le Tigre, est représenté par neuf sous-espèces isolées dont trois, et probablement quatre, sont aujourd’hui déjà éteintes à l’état sauvage ; au cours de ces 20 dernières années ses effectifs totaux (passés de 7000 à environ 3500 individus adultes) et sa distribution se sont réduits de plus de 50 %. Ce déclin va très probablement perdurer en raison des menaces qui persistent dans l’ensemble de son aire de distribution : braconnage en vue de fournir un marché illégal pour de soi-disant vertus médicinales, diminution de ses proies et dégradation de ses habitats. Et même si on a signalé que l’espèce avait progressé dans quelques sites protégés en Inde et au Népal, la réduction de son habitat partout ailleurs rend difficile le retour de ses populations.

Panthera pardus, le Léopard ou la Panthère, ne compte plus lui aussi que neuf populations isolées (sous-espèces), dont certaines comme le Léopard du Sri Lanka, le Léopard de Java, le Léopard de la péninsule arabique, le Léopard de l’Amour et le Léopard d’Iran ou d’Asie centrale ont un statut très précaire. Ces populations sont considérées comme en danger ou même en danger critique d’extinction. La fragmentation de l’habitat, la petite ou parfois même très petite taille des populations résiduelles, la persistance des facteurs de destruction risquent de conduire à la disparition rapide de ces cinq formes isolées.

Des quatre sous-espèces, dans toute la péninsule ibérique, de Capra pyrenaica, le Bouquetin d’Espagne,  celles du nord ont disparu, l’une vers 1900, l’autre vers 2000. La chasse exagérée et le morcellement de l’habitat avaient isolé de toutes petites populations qui n’étaient plus viables à terme. Les deux autres sous-espèces, ainsi que certains prédateurs comme le Loup Canis lupus, ont vu récemment leur tendance au déclin s’inverser. Ces espèces sont des exemples de succès que l’on peut observer lorsque sont menés des efforts de conservation.

L’aire de répartition originelle du Loup a été réduite de plus d’un tiers, principalement dans les zones développées d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord suite aux empoisonnements et autres persécutions directes liées aux pertes d’animaux d’élevage. Une meilleure protection légale, des modifications dans l’usage du paysage et dans le déplacement des populations humaines des zones rurales vers les grandes villes ont, depuis 1970, stoppé le déclin du loup. Ces changements, associés à des efforts de réintroduction en Amérique ont permis une recolonisation d’une partie de l’Europe et des États-Unis. Les menaces qui persistent comprennent la compétition avec les hommes pour le bétail, en particulier dans les pays en voie de développement, une crainte exagérée du public par rapport à la menace ou le danger que représente le loup, et la fragmentation de son habitat, qui font que les aires restantes deviennent trop petites pour que s’y maintiennent à long terme des populations viables.

Il faut dire et redire que le tigre, le léopard, le lion et d’autres grands félins s’éteignent… Le cerf axis ou d’autres proies comme le sanglier, eux, ne s’éteindront sans doute pas ! Enfin pas avant que nous soyons 12-15 milliards de personnes sur Terre…

Unité Biologie de la Conservation – DO Nature – Institut royal des Sciences naturelles de BelgiquePersonnes de contact (FR / EN) :Roseline C. Beudels-Jamar : [email protected][email protected] – 0495 23 09 38Henri Robert : [email protected] – 02 627 44 60

F. Activités pédagogiques pour individuels et groupes

Individuels

Raconte-moi : Le conte pour découvrir la réalitéVos (petits-)enfants ont entre 4 et 7 ans, et vous cherchez des activités constructives et créatives à faire avec eux les mercredis après-midis ? Lors des « Raconte-moi », un animateur entraîne ces jeunes visiteurs, accompagnés de leurs (grands-)parents, à la découverte d’un animal (insecte, mammifère, oiseau, dinosaure…). Une histoire, une mini-visite dans le Muséum et un bricolage permettront aux enfants de découvrir de manière ludique l’animal mis à l’honneur.

Le mercredi à 14h30, excepté le premier mercredi du mois et pendant la plupart des congés scolairesCatégorie d'âge : de 4 à 7 ansDurée : 1hPrix d'entrée + 2 € par personne, payable directement à la caisse, sans réservation préalable.

Vous assistez régulièrement aux « Raconte-moi » ? Prenez un abonnement annuel pour le Muséum (30 € pour les adultes, 20 € pour les 6-17 ans et les 65+) et ne payez que 2 € par personne à chaque « Raconte-moi » !

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Nombre maximum de participants : 15Conditions : l'enfant doit être accompagné d'un adulte.

28 octobre 2015 : Le zèbre glouton18 novembre 2015 : Le tigre, le brahmane et le chacal16 décembre 2015 : Le serpent à fenêtre

Groupes

Visite guidéeÀ partir de la 3e primaireDurée 1h15Les commentaires de votre guide vous permettront de savoir ce qui se passe précisément dans les différentes « scènes d’action » de l’exposition, pendant, mais aussi avant et après ces instantanés de la vie sauvage. Une attention particulière sera accordée aux espèces menacées et aux mesures prises pour les protéger.

Raconte-nous – Le conte pour découvrir la réalitéUne histoire pour captiver, une mini-visite dans les salles pour découvrir les héros de celle-ci et une activité ludique pour conclure. En jouant sur le contraste entre l’imaginaire et la réalité, l’animateur surprend, fait rêver… tout en transmettant un message scientifique. Voilà une manière agréable et créative d’éveiller la curiosité des enfants et d’aiguiser leur sens de l’observation !Durée : 1hPrix d'entrée : 3 € par enfant + 35 € pour le guideNombre de participants maximum : 15Conditions : uniquement sur réservation au 02 627 42 34

Thème lié à l’expo WoW – Wonders of Wildlife : Le loup, la panthère, les lionnes et leur repasCe « Raconte-nous » spécial propose à la fois un spectacle de marionnettes amusant et un parcours dans l’expo. Tout au long de la visite, un jeu d’association est proposé aux enfants sur les animaux qu’ils pourront observer. L’occasion de se poser plein de questions et d’y répondre… en observant les lionnes, les loups, les bouquetins et autres animaux exposés.

G. Les partenaires

Dossier de presse – octobre 2015 WoW – Wonders of Wildlifewww.sciencesnaturelles.be 13. Exposition temporaire

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