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Ronchopathie

Mar 21, 2017

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Samir Houalef
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Le ronflement est un bruit respiratoire essentiellement inspiratoire, lié aux vibrations des parties molles de l’oropharynx survenant pendant le sommeil. Le SAS = Au moins 10 apnées/h de sommeil.

Les régions anatomiques impliquées dans le ronflement chronique sont : - Les fosses nasales - Le voile du palais - l’Oropharynx

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La production d ’un ronflement:

Nécessite: - Un vibrateur.

- Un rétrécissement des V.A.S

- Une soufflerie pulmonaire

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Le rétrécissement des V.A.S:

D ’emblée , il est important de distinguer:

1 - Les causes locales identifiables

2 - Les causes générales identifiables.

3 - Les cas sans étiologies évidentes;les plus fréquentes

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1-Causes locales identifiables:

-Doivent être recherchées d’emblée: - Peuvent être acquises ou congénitales. - Représentent moins de 5%.

A / Les causes congénitales :

-Toutes les malformations cranio-faciales pouvant modifier la position et le volume de la langue sont susceptibles de provoquer une rhonchopathie chronique:

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A-1/ Anomalies osseuses :

- Rétrognatisme. - Micrognatisme. - Rétromaxillies. A-2/ Anomalies des tissus mous :

- Macroglossie idiopathique. - Malformations laryngées obstructives.

A-3/ Anomalies mixtes :

- Syndrome de Pierre Robin - Trisomie 21

.

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B / Les causes acquises:

-Plus fréquentes que les causes congénitales.-Principalement situées au niveau de l ’oropharynx et trèsaccessoirement au niveau du nez, du rhino-pharynx ou du larynx .

B-1/ Causes oropharyngées:

-Hypertrophie adéno-Amygdalienne: C’est l’étiologie la plus fréquente chez l’enfant. A été décrite comme responsable d ’authentique SAS chez l ’adulte.

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- L’hypertrophie vélaire:

Par développement de tumeurs muqueuses de type épidermoïde ou sous muqueuse à partir de l ’espace sous parotidien antérieure.

-Pathologie basilinguale:

*Hypertrophie d ’amygdales linguales *Tumeurs de la base de langue pouvant etre bénignes ( leïomoyome….) ou malignes ( carcinomes epidermoïde, lymphome ….). * Thyroïde ectopique : rare.

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-Anomalies osseuses du plan vertébral: * Cal vicieux de fracture du rachis cervical. * mal de Pott cervival. * tumeurs : rares ; craniopharyngiome à expression antérieure.

B- 2/ Causes laryngées :

Exceptionnelles , mais de véritables SAS ont été décrits après: - Une PR bilatérale - une chirurgie carcinologique en particulier les laryngectomies supracricoïdiennes.

-Anomalies osseuses mandibulaires:*Micrognatisme acquis secondaire à une fracture de l’ATM.

*Il a été décris aussi un micrognatisme chez l’adulte dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde..

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B- 3/Causes locales nasales:

Exceptionnellement à l ’origine d ’un SAS, mais

elles majorent très fréquemment cette pathologie :

* DCN.

*Valves nasales. * Tumeurs des fosses nasales; bénignes ou malignes.

* Rhinites hypertrophiques.

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2-Causes générales identifiables:-Interviennent le plus souvent par une atteinte globale des tissus mous et/ou osseux de la région cervico-céphalique.-Certaines sont génératrices d ’un SAS.D’autres constituent un terrain prédisposant pour le ronflement.

A / Causes hormonales : A -1/ Hypothyroïdie: Par infiltration myxoedémateuse des tissus qu’elle provoque. Un TRT médical conduit généralement à une rétrocession de la rhonchopathie chronique. A - 2/ Acromégalie: Par la déformation des bases osseuses et la macroglossie qu’elle génère.

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A -3/ Insuffisance lutéale:

A été retenue pour expliquer la protection du sexe féminin vis à

vis de rhonchopathie chronique jusqu’à la ménopause, date

à partir de laquelle le sexe ratio devient à peu prés équilibré.

B / Causes métaboliques: B -1/ Obésité: Constitue le facteur principal retrouvé dans la rhonchopathie chronique. * Infiltration du tissu adipeux au niveau cutané, sous cutané, musculaire et muqueux entraînant un rétrécissement des VAS. * Accentuation de la charge de travail des muscles respiratoires des VAS et pulmonaire entraînant un collapsus. * Inflammation de la muqueuse secondaire au microtrauma répétés générés par le ronflement.

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B -2 / Alcool: par

* Modification sur la structure du sommeil * Relâchement musculaire.

B -3/ Somnifères: même action.

B -4/ Le tabac: par

*Inflammation diffuse de la muqueuse du pharynx. *Allongement des tissus mous par action sur les fibres élastiques.

C / Le vieillissement:

Par le relâchement musculaire.

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3-Causes non identifiables:Représentant plus de 9% des rhonchopathies avec SAS.

* Intérêt des examens complémentaires:

- Fibroscopie. - Imagerie: téléradiographie, TDM , IRM. - Enregistrement sonore. - Polysomnographie.

* Il existe principalement 02 sites obstructifs:

-Région vélo-pharyngienne: Voile et AMG palatine.

- Région basilinguale

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ConclusionL ’otorhinolaryngologiste est le plus souvent le premier

consulté pour un ronflement.

IL lui appartient de considérer ce symptôme avec toute

l ’attention nécessaire.

- Pratiquer un interrogatoire minutieux et complet.

- l ’examen doit impérativement rechercher les sites responsables

du ronflement ou du SAS.

- Faire pratiquer les examens nécessaires selon son orientation.

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Aujourd’hui, la rhonchopathie est une véritable maladie et doit être traitée avec sérieux.

« Le ronfleur ne doit plus être considérer comme un empêcheur de dormir ensemble, mais plutôt comme un asphyxique qui s’ignore »