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L’Armada Productions
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R I C K L E C U B Ed e S a t i
L’ODYSSÉE DE RICK LE CUBE RICK LE CUBE ET LES MYSTÈRES DU
TEMPS
D o s s i e r p é d a g o g i q u e
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S O M M A I R E
PrésentationLe genre « road movie »Le film d’animationPistes à
suivre autour du spectacleLe son dans le spectacleLe son dans le
filmExtraits sonoresRessources pédagogiques
p. 3p. 4p. 5p. 8p. 10p. 11p. 12p. 13
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L’Odyssée de Rick le Cube est un road movie audiovisuel où l’on
suit l’aventure de Rick dans une succession de tableaux et
d’ambiances diffé-rentes. C’est à travers un film d’animation
réalisé par Jesse que nous suivons le voyage initiatique de ce
petit cube qui a été entièrement modélisé par le biais de logiciels
informatiques.
La bande sonore du film d’animation est réalisée par Erwan,
musicien. La dimension sonore du spectacle est riche puisqu’elle
nous permet à la fois de découvrir des morceaux joués avec des
instruments de musique et des brui-tages réalisés en direct sur la
scène à l’aide de différents objets disposés dans des bacs
transparents.
Rick et les Mystères du temps nous présente la suite des
aventures de Rick et nous permet de le retrouver là où nous
l’avions quittés dans le premier spectacle. Les spectateurs
embarquent dans un nouveau voyage insolite à travers différents
mondes étranges qui ne manqueront pas de les séduire, même sans
connaitre le spectacle précédent.
La musique, l’animation et les bruitages sont là encore au coeur
du spectacle. La principale nouveauté de Rick et les Mystères du
temps reside dans l’utili-sation d’une nouvelle technique: le film
d’animation est cette fois-ci réalisé en 3 dimensions. Ce dossier
propose des pistes pédagogiques qui peuvent être utilisées pour les
deux spectacles
PRÉSENTATION
JoséphineG
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Le choix du genre road movie permet de faire un spectacle dans
lequel on voyage à travers différents paysages avec chacun leur
ambiance sonores et visuelle particulière.
La succession d’ambiances éveille le spectateur à la dimension
de voyage ini-tiatique : pourquoi le voyage est-il intéressant ?
Qu’est-ce que le personnage découvre à travers son aventure ? A
quoi est-il confronté? Quelles leçons peut-il tirer de ses
experiences ? Le spectacle vous donne-t’il envie de voya-ger ?
Pourquoi ?
Dans le spectacle, la musique et le film d’animation sont pensés
ensemble. Jesse et Erwan travaillent en étroite collaboration pour
que la synchronisation entre les mouvements du personage et les
bruitages/les musiques soit parfai-tement coordonnée.
Voici quelques films qui appartiennent à la lignée des road
movie cinémato-graphiques :
LE GENRE ROAD MOVIE
• « Le Vilain Petit Canard » de Hans Christian Andersen• « L’Age
de Glace » de Chris Wedge et Carlos Saldanha• « Là-Haut » de Pete
Docter et Bob Peterson.• « Le Magicien d’Oz » de Victor Fleming• «
Easy Ride r» de Dennis Hopper.• « Paris Texas » de Wim Wenders.
Le spectacle peut aussi être présenté comme une évolution
moderne du ciné-concert traditionnel. A l’époque du cinéma muet
(1890), un orchestre accompagnait systématiquement les films. Il
peut être intéressant de montrer aux enfants un ciné-concert
traditionnel, comme « Les Temps Modernes » de Charlie Chaplin pour
les amener à observer les differences par rapport au ciné-concert
de Rick le Cube.
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Les films d’animation peuvent être réalisés avec des techniques
différentes et les méthodes ne cessent d’évoluer en fonction des
innovations technolo-giques et des cultures propres aux pays.
2 DIMENSIONSDans la spectacle L’Odyssée de Rick le Cube, les
artistes ont crée les images sur ordinateur et ont travaillé sur
une technique qu’on appelle le collage nu-mérique.
Cela consiste à prendre des éléments en photo pour ensuite les
découper sur l’ordinateur afin de refabriquer un décor avec ces
différents éléments.Cette technique permet de créer des images qui
ont plusieurs textures, à la manière d’un patchwork, avec plusieurs
motifs. Le film d’animation de L’Odyssée de Rick le Cube est donc
réalisé en 2 dimensions : dimension de la largueur, et dimension de
la longueur. Dans les films d’animation en 2D , il n’y a pas de
profondeur ni de relief.Les premiers jeux video par exemple,
étaient realisés en 2D. Pour créer les personnages, on les
dessinaient en se souciant de deux axes seulement. Cela donne un
effet “d’applatissement”. L’intérêt de ce type de composition est
qu’on peut choisir les éléments fixeset les éléments mobiles pour
créer de l’animation sur l’écran. C’est ce qui donne un rendu de
décor fixe, un peu comme au théâtre.
3 DIMENSIONSDans le specatcle Rick le Cube et les Mystères du
Temps, le film d’animation est réalisé en 3 dimensions.
Contrairement à ce que l’on peut penser, les films d’animations en
3 dimensions n’ont rien à voir avec les films que l’on peut voir
avec des lunettes 3D au cinema.La 3 dimension désigne une technique
particulière de réalisation. Pour réaliser un fim d’animation en
3D, on créee des personage par le biais de logiciels informatiques
en se souciant non seulement de leur longueur et leur largeur mais
aussi de leur profondeur. Ainsi, on peut donner du relief au
personage. Cela permet alors des mouvements de camera autour du
personage que l’on peut voir sous tous ses angles.
Quelques films d’animations realisés en 3D : Là-Haut, Wall-E,
Toy story, Rata-touille, Cars…
LE FILM D’ANIMATION
Technique de réalisation
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Sur cette première image on peut voir une réalisation en 2
dimensions, les éléments ont été collés sur le paysage comme des
photos.
Sur cette seconde image, on observe que le personage de Rick a
été réalisé en 3 dimensions, on voit qu’il a du relief. La paysage
a également de la pro-fondeur. On observe aussi le travail effectué
pour render les ombres realistses. Le but est alors que les
éléments apparaissent comme ils sont dans la réalité.
Une comparaison en images pour bien comprendre la difference
entre la 2 dimensions et la 3 dimensions
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L'idée est de passer à la pratique pour mieux comprendre comment
on créé une image animée, pour réaliser ce que représentent le
travail des artistes et le temps nécessaire demandé à
l'animation.
Comme dans tous les films, l'important est de respecter les
différentes étapes :
Pour la création des personnages, un conseil : créez des pantins
avec des attaches parisiennes qui permettent de
faire des mouvements à l’image.
A FAIRE EN CLASSE : Création d’un film d’animation
• Création du scénario• Mise en place du storyboard (def :
découpage du scénario
d’un film où chaque scène est illustrée par un ou plusieurs
dessins. Celui-ci permet de se repérer sur les scènes-clé et de
garder le fil de l’histoire une fois en place sur le tournage)
• Conception des personnages et des décors (selon le mode de
prise de vue choisi, possibilité d’utiliser toute sortes de
matériaux).
• Si c’est un film muet, il peut être important d’y ajouter des
onomatopées pour souligner les actions.
• Mettre en place le décor dans un lieu dédié.• Installer le
matériel de prise de vue• Décider des responsables des mouvements
des person-
nages.• Commencer la réalisation photographique image par
image.
Une fois tout les éléments en main pour passer à la réalisation,
suivez ces étapes :
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Il est nécessaire de visionner des films pour se faire une idée
représentative de la diversité de la production des films
d’anima-tion. Voici une très courte sélection, de quoi donner envie
d’aller plus loin. Pour accéder à ces films – ou extraits de films,
il est possible de les trouver sur le site Youtube.
• Dessin animé, image par image (Blanche Neige et les Sept
Nains, Walt Disney, 1937).
• Film d’animation en volume (Mary & Max, Adam Elliot,
2009)• Film d’animation en papier découpé (Le Conte des Contes,
Youri Norstein, 1979). • Stop motion (Western Spaghetti, PES,
2009).• Peinture animée (Muto, Blu, 2008)
1 DECOUVERTE DE PLUSIEURS FILMS D’ANIMATION
Il est important de pratiquer pour bien saisir le travail de
création.
• Fabrication d’un thaumatrope (explication page suivante).•
Réalisation d’un flip book avec les dessins des élèves (ou
folioscope : livret de dessins qui, feuilleté très vite, avec la
persistance rétinienne, donne une illusion de mouvement). Il faut
imaginer un dessin animé assez simple et les faire tra-vailler avec
des calques. Cela accélère la production et per-met une plus grande
ressemblance.
• Montage d’un stop motion (film d’animation conservant l’idée
de l’image par image avec une captation des images faite avec un
appareil photo).
Activité possible : lors du visionnage des ces films, demander
aux enfants quelles ont été les techniques utilisées.
PISTES À SUIVRE AUTOUR DU SPECTACLE
IDEES DE TRAVAUX PRATIQUES A REALISER EN CLASSE2
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Création d’un stop motion avec les pantins des super-hérosL’idée
est de colorer et de fabriquer son super héros avec les pantins
donnés à la sortie du spectacle. Créer un ou plusieurs décor(s)
pour le(s) personnage(s) et imaginer une histoire courte à mettre
en scène. Avec un appareil photo, la saisie image par image des
mouvements du pantin permet de comprendre le mécanisme de l’image
animée. Il existe des logiciels très simples d’utilisation et des
sites internet qui permettent de monter les images en ligne.
Découverte de la relation image/son dans un film
d’animationEssayer de comprendre le champ lexical des ambiances
visuelles. L’intérêt est d’analyser les éléments mis en scène pour
créer des im-pressions de danger, de peur, de rêveries, de joie...
Cet exercice joue sur la relation image et son et permet de
comprendre comment des sentiments sont créés à travers une
histoire.Possibilité de faire cet exercice sur un film court
d’animation.
Conception de l’objet :
• Imaginer un dessin avec deux parties distinctes (un jongleur
et ses
balles,unchatetunesouris,unpoissonetunbocal,del’herbeetdesgomettes).
Les dessiner et calquer sur deux carrés distincts.
• Utiliser des couleurs vives pour que cela fonctionne
davantage.• Superposer les deux feuilles et vérifier si elles se
complètent bien (par
transparence).• Mettre de la colle sur le bâtonnet et les deux
feuilles et les fixer en-
semble.• Faire tourner rapidement le bâtonnet entre les mains et
regarder les
deux images se superposer.
Le thraumatope est un jeu d’optique que l’on crée en dessinant
deuximages différentes qui se superposent sur les deux faces d’une
mêmefeuille. En le faisant tourner rapidement, les deux dessins se
superposent créant une illusion de mouvement.
Matériel : • 1 feuille blanche coupée en
deux carrées de même taille• 1 baguette en bois• 1 bâtonnet de
colle• De quoi mettre en couleur les
dessins
PISTES DE TRAVAIL A FAIRE EN CLASSE3
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LE SON DANS LE SPECTACLE
La multidiffusion :Une des particuliarités du spectacle Rick le
Cube et les Msytères du temps, est l’utilisation de la
multidiffusion.Pour aider à discerner les différentes composantes
de la bande son du film d’animation (bruitages, musique jouée en
direct, sons d’ambiance pré-enre-gistrés), les différents sons sont
diffusés à partir de différentes sources, diffé-rentes enceintes
positionnées dans la salle.
• La musique est diffusée par les enceintes qui se trouvent de
chaques côtés de la scène, face au public
• Les bruitages (déplacements de Rick), proviennent d’enceintes
disposées à gauche et à droite de l’écran.
• Les sons d’ambiances viennent de devant et derrière les
spectateurs.
• L’objectif est alors de rendre cette diffusion mouvante et
vivante, pour plonger les spectateurs dans le spec-tacle.
Il est nécessaire de visionner des films pour se faire une idée
représentative de la diversité de la production des films
d’animation. Voici une très courte sélection, de quoi donner envie
d’aller plus loin. Pour accéder à ces films – ou extraits de films,
il est possible de les trouver sur le site Youtube.
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LE SON DANS LE FILM
« Passer d’entendre à écouter »
Il s’agit dans un premier temps d’éveiller les enfants à
l’écoute, aux sons, de faire prendre conscience aux élèves des
bruits qui les entourent : dans la rue, à l’école, dans la forêt,
près d’une route… On peut de même jouer aux journalistes sonores en
enregistrant des sons (moyens de transports,etc). On peut profiter
des déplacements de la classe dans différents endroits pour fermer
les yeux et écouter (le visionnage du film «Rouge comme le ciel»
peut servir de déclencheur à la curiosité sonore, voir
ci-dessous).
Des objets qui accompagnent notre quotidien peuvent révéler,
grâce à de nouveaux gestes, des possibilités musicales étonnantes :
on peut les transformer en « corps sonores ».
Quelques exemples (parmi une infinité !) : Métal : tige filetée,
grille, tôle, roue de vélo... Plastique : tuyaux semi rigides,
bouteilles plastiques, ballons de bau-druche... Autres : bocaux de
verre, bouteilles de verre, coquilles Saint-Jacques, coquillages,
clous, graviers, pots de yaourt...
Le geste du bruiteur aura beaucoup d’incidence sur le son :
frottement, roulement, souffle, etc...
A FAIRE EN CLASSE :
Que ce soit des dialogues, des voix, de la musique ou du
bruitage, le son au cinéma donne la vie aux images. Comme Rick le
Cube donne à voir la réalisation sonore en live, il est im-portant
que les enfants profitent de ce spectacle pour suivre sur scène les
musiciens et tentent de saisir l’importance des matières dans le
rendu sonore.
Un film qui permet une belle entrée dans l’univers des sons est
« Rouge comme le Ciel » de Cristiano Bortone. Ce film, inspiré de
la vie de Mirco Mencacci, un des ingénieurs du son les plus
talentueux d’Italie, a été primé de nombreuses fois dans des
festivals liés à l’enfance. Il peut per-mettre de s’initier aux
bruitages du
cinéma, s’éveiller à l’écoute des bruits, et montrer des astuces
du brui-tage, de la pêche aux sons... Intéressant à visionner avant
le travail de recherche de sons, de nom-breuses pistes d’analyse
sont possibles.NB : La partie sur les bruitages se situe surtout
dans la 2e partie du film.
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Ce court-métrage humoristique donne un exemple de bruitages
rigolos faits avec des objets insolites du quotidien (klaxons,
jouets «pouetpouets» pour enfants) et avec la voix. Un fond sonore
enregistré d’oiseaux en pleine na-ture est également présent
pendant tout le film.
Attention, Il existe de nombreuses versions de ce « For the
birds ». Voici un lien possible
:http://www.youtube.com/watch?v=MOiyD26cJ2A
L’excellente chorale slovène Perpe-tuum Jazzile montre des
possibili-tés de bruitages impressionnants en chorale. Ici, elle
met ses talents en oeuvres dans un spot publici-taire pour de l’eau
en bouteille.
lien : http://www.youtube.com/watch?v=M0h9cb32RIc
« Music for one apartment and six drummers » est un court
métrage dans lequel la frontière entre bruit et musique est très
mince. Les seuls sons créés sont issus d’ob-jets du quotidien qui
créent une ryth-mique.
Activité possible : Les élèves peuvent essayer de trouver ce qui
a été utilisé pour chacun des bruits.
EXTRAITS SONORES
« For the birds » : court-métrage de Pixar
« Radenska » par Perpetuum Jazzile
«Music for one apartment and 6 drummers» de Ola Simonsson
(Extrait à choisir sur internet)
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RESSOURCES PÉDAGOGIQUES
• « Réaliser un film d’animation en classe », Claire Pailarhey,
col-lection Approches, 2009.
• « Le Cinéma d’animation », Bernard Guénin, collection Les
petits cahiers, CNDP-Les cachiers du cinéma, 2003.
• « Les effets spéciaux », Réjane Hamus-Vallée, Les cahiers du
ci-néma, 2004.
OUVRAGES PEDAGOGIQUES
CENTRES DE RESSOURCES• Cinémathèque françaiseLa Cinémathèque
française est une association créée en 1936 et re-présente une des
archives les plus célèbres dans le monde grâce à la richesse de ses
collections.
• L’équipéeL’équipée est une association qui milite pour le
développement du cinéma d’animation qui propose plusieurs actions
pédagogiques tout au long de l’année ainsi qu’un festival sur le
film d’animation. Son site internet est bien renseigné et possède
un lexique des métiers du cinéma en volume. L’objectif est de faire
comprendre à l’enfant les principales étapes de fabrication d’un
film d’animation en volume, en mettant en avant les 10 métiers et
outils qui les composent.
http://www.lequipee.com/fr/outils_pedagogiques/
• Motion GraphicUn site qui présente un ensemble complet de
fiches sur l’animation avec des fiches pratiques, des conseils en
techniques, des analyses de dessins animés, des liens vers d’autres
sites voisins.
http://www.motiongraphic.net/index.htm
• AnimatoPour comprendre de manière simple le procédé de
fabrication d’un film d’animation, Animato possède plusieurs vidéos
qui montrent bien l’évolution et la construction à partir de
différentes techniques d’ani-mation.
http://www.saunalahti.fi/~animato/
• Flipbook.infoPour découvrir davantage l’univers du flipbook,
petit livre à animer image par image, ce site en recense plus de
6000.Il suffit de cliquer dessus pour découvrir un petit film.
http://www.flipbook.info/index2.php
SITES INTERNET